le cap sicie – 27 sept 2015
Transcription
le cap sicie – 27 sept 2015
DIMANCHE 27 SEPTEMBRE 2015 LE CAP SICIE Participants : Anne, Henri, France, Michel. D, Joëlle, Brigitte, Christian, Philippe, Françoise, Nathalie, Pierre, François, Ernest. Le massif du Cap Sicié, s’étend sur une surface d’environ 1000 ha, et culmine à 352 m (N.D du Mai). Espace naturel d’une grande richesse, il a été classé zone naturelle d’intérêt écologique. « Au pied de la chapelle, le précipice est vertigineux. On plonge à pic et parfois en encorbellement sur la mer. La paroi est très belle, c’est un spectacle désordonné, une fantaisie grandiose. » George Sand. Cette citation de la célèbre dame de lettres, décrit parfaitement le site majestueux, sauvage et spectaculaire qui nous accueille en ce dimanche matin. Quant à nous, nous avons le plaisir d’accueillir France et Michel. Bienvenue au club ! Nous prenons le départ à 9h45 du parking de Fabrégas (la Seyne/mer). Après être passés devant l’anse homonyme, et pris en montée, une portion de route goudronnée, nous parvenons dix minutes plus tard au sentier du littoral. Nous avons en ligne de mire, les Rochers des Deux Frères, et tout là haut, sur la colline, le sémaphore du Cap Sicié, qui attend notre venue… Mais qu’il est encore loin ! Le sentier descend jusqu’à une plage de nudistes que nous traversons, modestes « textiles », en toute discrétion. Le naturisme est roi en ces lieux, seul le soleil est voilé ! Au bout de la plage, un escalier « monumental » s’élève verticalement droit devant nous. Avisant un joggeur le descendant, je lui demande au passage s’il connait le nombre de marches, et, il me répond en maitrisant parfaitement son souffle, ce qui n’est pas donné à tout le monde, qu’avant un éboulement de terrain, il en comptait 320. Nous en avons quant à nous monté environ 200 ! Nous marquons une pause méritée en haut de ces marches, avant de poursuivre la notre, en avant. Après une autre grimpette raide, nous arrivons à l’ « Aire du Jonquet ». Il est 10h40. Notre sentier s’élève résolument au-dessus de la mer, en nous offrant tout au long de la montée, une vue généreuse. De l’anse des Sablettes, à la plage du Mourillon, à la vaste aire Toulonnaise surplombée par les géants du secteur, Le Faron et le Coudon. Au loin, la presqu’île de Giens et les îles d’Hyères se découpent sur fond de brume. Nous atteignons le sémaphore du Cap Sicié à 11h45. Nous y faisons une longue pause pour profiter encore du panorama courant de l’ile des Embiez, à la rade de Bandol, de la presqu’île de ST-Mandrier aux confins de Marseille, Cassis et des célèbres Calanques, en passant par le massif des Maures. Je cherche désespérément du regard, la longue et esthétique chaine des Mourre, le Portail de Blieux et mon point de repère que dis-je, mon « Everest » le Mourre de Chanier, mais celui-ci probablement vexé que je lui fasse des infidélités aujourd’hui, en lui préférant la mer « mi fas lou mourre » (en français, me fait la gueule !). Mais non, mais non, il n’y a vraiment pas de quoi ô cône et icone mythique du pays du Verdon. Certes, ici je te l’accorde, en culminant aux alentours de 350 mètres, nous n’oserons pas faire de comparaison incongrue avec ta mythique silhouette fière et élancée se dressant vers le ciel, mais je t’assure, que même si nous évoluons à deux pas de la grande Bleue, nous le faisons dans une ambiance et un décor de montagne, voir même par endroits de haute montagne ! Ecoute plutôt ce qui suit : Après être passés à Notre-Dame du Mai, posé pour la photo de groupe et profité une fois de plus des fastes du paysage environnant, c’est une longue descente très escarpée , digne de celles que tu nous livres tout au long de tes pentes raides, que nous effectuons. Comme tu peux donc le constater, c’est face à la mer, mais dans une ambiance assurément montagne que nous évoluons. A 13 h00 nous « atterrissons » sur un belvédère rocheux où nous nous installons pour pique-niquer. Allez élégant Mourre, je referme ta belle parenthèse. Au plaisir de nous revoir, et bon appétit à tous ! Après les friandises très appréciées de Christian, François et Michel, nous levons le camp à 13h45. Quoi de mieux pour digérer qu’une belle petite grimpette qui nous dépose sur un sentier en balcon se frayant un passage dans la végétation méditerranéenne. Nous surplombons des à-pics vertigineux, dans un cadre particulièrement sauvage évoquant la Corse. Le sentier joue aux montagnes Russes et les dénivelés s’ajoutent à ceux nombreux déjà effectués ! Qui ose encore prétendre que le bord de mer est tout plat ? Après un aller-retour de trois quart d’heure environ, jusqu’à un belvédère où nous en prenons encore plein les mirettes, nous revenons sur nos pas et entamons une montée, une de plus, qui nous ramène à 16h25 à nouveau à N.D du Mai. La boucle est (presque bouclée), car nous reprenons en descente le parcours du matin jusqu’à notre « escaler monumental », vous vous rappelez ? Nous ne l’empruntons pas ce coup-ci, pour ne pas repasser par la plage « que nous laissons aux romantiques à oilpé » et par la route, puis par une portion du sentier de l’aller, retrouvons la parking à 18h10, après 18km, 6h30 de marche effective et 850m+. Merci à François pour ce fantastique parcours sur un « littoral alpin ».