Baptême Class40 Le Conservateur Le Conservateur s`engage

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Baptême Class40 Le Conservateur Le Conservateur s`engage
DOSSIER DE PRESSE
BAPTÊME CLASS40 LE CONSERVATEUR
La Rochelle - Jeudi 18 septembre
SOMMAIRE
Le Conservateur, groupe d’assurance mutualiste et indépendant, spécialiste
de l’épargne long terme, s’engage comme partenaire principal aux côtés
du skipper Yannick Bestaven pour la saison 2014.
D’une rencontre à la construction d’un nouveau bateau,
de valeurs communes au challenge de la Route du Rhum - Destination
Guadeloupe, découvrez l’histoire de cette aventure.
04
LA RENCONTRE
Les Escales du Rotary : le point de départ du sponsoring
La rencontre de deux chefs d’entreprise et de valeurs communes
Des journées d’échanges pour les agents du Groupe et leurs clients Christophe Le Bihan, témoin de l’aventure 06
LA CONSTRUCTION D’UN NOUVEAU MODÈLE CLASS40
Un concentré de puissance et d’élégance
Un voilier dernière génération
Guillaume Verdier, architecte : « Un bateau simple et puissant »
Catherine Chabaud, marraine du Tizh 40 LE CONSERVATEUR
09
LA ROUTE DU RHUM 2014 - DESTINATION GUADELOUPE
La magie du Rhum Route du Rhum et Class40 : une jeune épopée
10e édition : un plateau relevé La Route du Rhum - Destination Guadeloupe en bref 13
ANNEXE 1 : LE CONSERVATEUR, PARTENAIRE PRINCIPAL
16
ANNEXE 2 : YANNICK BESTAVEN, SKIPPER
20
ANNEXE 3 : « END POLIO NOW », LE COMBAT DU ROTARY
21
ANNEXE 4 : AGENDA SAISON 2014
02
« Cette année, Le Conservateur hisse les voiles
et embarque aux côtés du skipper Yannick Bestaven
qui portera haut les couleurs du Groupe lors de la 10e
édition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe.
Baptisé Les Voiles du Conservateur, ce programme de
sponsoring constitue une nouvelle aventure dans notre
histoire. À l’occasion de notre 170e anniversaire, nous
souhaitons montrer que le Groupe est plus que jamais
compétitif et que notre volonté de donner de la valeur
au temps peut s’exprimer dans une nouvelle dimension.
La course au large a la particularité d’entrer fortement
en résonance avec le positionnement et les valeurs
du Groupe. Comme la gestion patrimoniale, la voile exige
patience et réactivité. Savoir faire du temps un allié, dans
les périodes calmes comme dans les tempêtes, être
attentif aux éléments et scruter l’horizon pour prendre
les bonnes décisions au bon moment, c’est exactement
de cette manière que nous concevons notre métier.
Ce partenariat sportif nous apparaît donc une évidence.
Notre rencontre avec Yannick Bestaven et son écurie
Peroven, l’année passée, a été décisive. C’est notre
engagement mutuel dans la lutte contre la poliomyélite
menée par le Rotary qui nous a réunis. Au-delà
de l’homme et du navigateur, j’ai alors découvert un
ingénieur et un chef d’entreprise animé par le goût
du challenge et de l’innovation. Son palmarès témoigne
de sa faculté à fédérer une équipe et des compétences
multiples pour construire des projets d’envergure sur
le long terme. Comme nous, beaucoup de nos clients
se reconnaîtront dans son parcours et dans son esprit
d’entreprise tourné vers l’avenir.
C’est donc portés par des valeurs communes que
nous avons décidé de nous engager ensemble dans
cette saison de compétition 2014. Pour inscrire
notre partenariat dans la durée, nous avons lancé
conjointement la construction d’un voilier à la pointe
de la technologie, le Class40 LE CONSERVATEUR.
C’est à bord de ce prototype qui porte fièrement notre
nouvelle identité que Yannick Bestaven disputera la
Route du Rhum – Destination Guadeloupe en novembre
prochain. Il affiche également notre engagement
renouvelé en faveur de la cause « End Polio Now »
du Rotary. Le baptême de ce bateau dernière génération
constitue un nouveau temps fort dans l’histoire du
partenariat. Nous sommes heureux de le partager avec
Yannick et toute son équipe ainsi qu’avec Catherine
Chabaud qui nous fait l’honneur d’en être la marraine.
Nous avons hâte de vivre les prochaines aventures
qui se joueront bientôt sur l’Atlantique. »
GILLES ULRICH,
DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CONSERVATEUR
LA RENCONTRE
L’histoire de ce partenariat entre Le Conservateur et Yannick Bestaven
trouve son origine dans une initiative régionale.
D’un engagement mutuel, d’une rencontre humaine et de valeurs partagées
sont nées Les Voiles du Conservateur.
Les Escales du Rotary :
le point de départ du sponsoring
La rencontre de deux chefs d’entreprise
et de valeurs communes
Tout commence en 2013 quand Christophe
Le Bihan, délégué national adjoint en charge des
régions Normandie et Bretagne, prend connaissance
d’une initiative lancée par un groupe de Rotariens
bretons : les Escales du Rotary. L’association
organise des manifestations dans les ports bretons
autour de la voile, en partenariat avec l’écurie
Peroven et son skipper Yannick Bestaven. L’objectif
de ces Escales est de lever des fonds pour la lutte
contre la poliomyélite dans le monde. Séduit par
le projet et ses valeurs, Christophe Le Bihan diffuse
l’information au sein du réseau de l’Ouest, qui
se mobilise massivement. L’enthousiasme suscité
dépasse très vite le cadre régional, puisqu’à la suite
de cette initiative, le groupe Le Conservateur décide
de poursuivre cet engagement dans la lutte contre
la poliomyélite au niveau national.
De cette rencontre entre Yannick Bestaven et Gilles
Ulrich naît la volonté du Conservateur de devenir le
partenaire du skipper. En plus d’être un navigateur,
Yannick Bestaven est aussi un chef d’entreprise.
Il a fondé en 2009 sa société, Watt&Sea, pour
développer l’hydrogénérateur, technologie qu’il
a créée et qui équipe aujourd’hui la plupart des
bateaux de course. Pour Gilles Ulrich, ce double titre
de chef d’entreprise et d’ingénieur a été déterminant
dans le choix de soutenir le navigateur, car nombre
de clients entrepreneurs du Conservateur peuvent
se retrouver dans l’image de Yannick Bestaven.
Le navigateur, quant à lui, souligne à quel point la
proximité et la discrétion qu’entretient Le Conservateur
avec ses clients trouve un écho dans le rapport qu’il
entretient lui-même avec son public.
Mais au-delà de cette rencontre humaine,
l’engagement du Conservateur et de Yannick
Bestaven dans ce partenariat est avant tout le
prolongement de valeurs communes. La voile est une
activité exigeante de patience et de réactivité. Savoir
gérer les temps longs, attendre le bon moment et
prendre des décisions tout en gardant un cap et une
destination : c’est de cette façon que Le Conservateur
avance au quotidien. Et c’est pourquoi le Groupe
a décidé d’accompagner l’aventure, de la préparation
du skipper dès le début de la saison à bord du Tyker 40,
à la construction du nouveau Tizh 40, et jusqu’au départ
de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe,
en passant par de nombreuses régates et événements.
Pour saluer cette réussite partagée, Yannick
Bestaven propose quelques semaines plus tard au
Conservateur d’habiller les voiles de son Class40
aux couleurs du Groupe lors de la Transat Jacques
Vabre 2013. Les présentations officielles entre
Gilles Ulrich, directeur général du Conservateur,
et le navigateur sont faites. L’aventure ne fait que
commencer…
La rencontre
04
Des journées d’échanges pour
les agents du Groupe et leurs clients
Christophe Le Bihan,témoin de l’aventure
Responsable des régions Bretagne et Normandie,
Christophe Le Bihan revient sur l’origine et l’impact de
cette première saison 2014 aux côtés de Yannick Bestaven.
En marge des courses inscrites au programme de la
saison 2014, quinze journées événements ont été
organisées successivement au large de Pornichet,
La Rochelle et Saint-Malo. Ces journées ont été
l’occasion pour des agents Le Conservateur issus
de la France entière, d’embarquer avec leurs clients
et prospects sur le Class40 LE CONSERVATEUR
aux couleurs du Groupe et de faire la rencontre de
Yannick Bestaven. Ces sorties en mer ont permis
à ce dernier de partager sa passion pour la course
au large. Près de 200 personnes ont ainsi pu prendre
la mesure de l’engagement de ce chef d’entreprise
dans sa préparation pour la prochaine Route du
Rhum, aux côtés du Conservateur.
Pouvez-vous nous parler du rôle déterminant des
Escales du Rotary dans ce projet qui rassemble
aujourd’hui Le Conservateur et Yannick Bestaven ?
« Il est vrai qu’en Vendée, nous sommes forcément un
peu prédisposés à aimer la mer et les bateaux ! J’ai reçu
beaucoup d’échos favorables concernant ces sorties en
mer à bord du Class40 LE CONSERVATEUR. Yannick
consacre beaucoup de temps et de disponibilité à rendre
la course océanique accessible au plus grand nombre.
Le discernement et l’exigence sont indéniablement deux
valeurs partagées par les professionnels de gestion d’avenir
et ceux qui pratiquent la mer. C’est avec beaucoup de fierté
que nous suivrons son parcours lors de la prochaine Route
du Rhum, une course phare qu’il prépare avec conviction,
à la barre d’un voilier aux couleurs du Groupe. »
Nathalie Alaphilippe, déléguée départementale Vendée
C.L.B. : « À l’origine de ce sponsoring, il y a un
engagement humain en faveur d’une grande cause.
En 2013, les agents du Grand Ouest ont entrepris de
se mobiliser aux côtés du Rotary autour d’une action,
baptisée « Les Escales du Rotary », de levée de fonds
et de sensibilisation contre la poliomyélite. Associée
à l’écurie Peroven et au skipper Yannick Bestaven,
la manifestation a fait escale, cette année-là, dans une
dizaine de ports de la Manche et de l’Atlantique.
À chaque étape, des conférences mettaient en présence
les différents acteurs locaux. En vingt-quatre heures,
nous avons réussi à récolter 30 000 euros de dons en
faveur de cette action ! Il n’en a pas fallu davantage
pour convaincre notre directeur général, Gilles Ulrich,
qui a décidé d’apporter dans la foulée une aide
supplémentaire du Conservateur au combat historique
du Rotary « End Polio Now ! ». Cet événement
fédérateur a été le point de départ des aventures que
nous vivons aujourd’hui. »
Quel est l’impact de ce projet sur le quotidien du Groupe ?
C.L.B. : « Ce partenariat offre une belle illustration
des valeurs de notre Groupe et nous sommes fiers
de pouvoir partager cela au sein du réseau et avec
nos clients. C’est également une aventure fédératrice
sur la durée et une opportunité pour les agents de la
France entière de découvrir l’univers de la compétition
océanique. Goûter aux frissons des départs de course,
encourager les performances de notre skipper, suivre
la construction du nouveau bateau qui consacre
notre nouvelle identité, partager des sorties en
mer privilégiées avec nos clients… Ce sponsoring
récompense l’investissement de chacun et encourage
les initiatives régionales. »
La rencontre
05
LA CONSTRUCTION
D’UN NOUVEAU MODÈLE CLASS40
Si le Tyker 40 de Yannick Bestaven a pris les couleurs du Groupe
pour débuter la saison 2014, c’est à bord du Tizh 40 LE CONSERVATEUR,
un voilier flambant neuf, que le navigateur s’élancera sur la Route du Rhum –
Destination Guadeloupe.
Conçu avec la plus grande exigence, le Class40
LE CONSERVATEUR a tout le potentiel pour
rivaliser avec les plus rapides du circuit, attendus
en nombre au départ de la 10e édition de la Route
du Rhum – Destination Guadeloupe. Avec sa carène
aux lignes épurées et sa proue volumineuse, ce voilier
flambant neuf fait le pari de la puissance et de la
légèreté. Ses faux airs de fusée affichent d’emblée
sa vocation à défier les océans à haute vitesse.
Un concentré de puissance et d’élégance
Dessiné par l’architecte naval Guillaume Verdier,
le Class40 n°142 LE CONSERVATEUR a été mis
à l’eau en septembre. Il consacre le partenariat entre
Yannick Bestaven et le Groupe Le Conservateur.
Prototype inédit, le Tizh 40 LE CONSERVATEUR
est un véritable concentré d’innovations
technologiques, spécialement taillé pour la Route
du Rhum – Destination Guadeloupe. Il a vu le
jour sur les planches à dessin de Guillaume Verdier,
l’architecte naval de renom qui avait déjà signé les
plans du Tyker 40, vainqueur de la Route du Rhum
2010 dans la catégorie des Class40. En marge de sa
préparation en mer, Yannick Bestaven s’est investi au
maximum dans le chantier pour mettre à profit toute
son expérience d’ingénieur et de compétiteur.
Au-delà de ses caractéristiques techniques,
ce monocoque dévoile également une décoration
élégante et contemporaine. Réalisée avec des
dégradés subtils de gris métallisés descendant
jusque sous la ligne de flottaison, l’habillage de
la coque souligne les formes tendues de ce voilier
de 40 pieds qui reflète les tonalités de l’eau dès qu’il
gîte et accélère. Aux couleurs du Conservateur,
il a été réalisé sans aucun adhésif par le peintre
Ronan Taugeron de Design Nautisme, réputé pour
la qualité et la précision de son travail. Du grand art !
« Mon expérience, associée à celle de l’architecte,
nous a permis de réfléchir à un bateau taillé pour
le Rhum, avec l’objectif de faire le meilleur résultat
possible. Nous avons étudié différentes formes de
carène. Nous avons également beaucoup travaillé la
question de la répartition des poids afin de rabaisser
le centre de gravité et tendre vers le maximum
de raideur. Le plan de pont, lui, reste identique
à celui que j’avais sur le Tyker 40, afin que je puisse
retrouver mes repères et prendre mes marques dès
la mise à l’eau. »
Porté par les valeurs communes du Groupe et de
Yannick Bestaven, le Class40 LE CONSERVATEUR
n’aura qu’un seul objectif : faire du temps son
meilleur allié pour prendre une longueur d’avance
sur ses concurrents.
Yannick Bestaven
La construction d’un nouveau modèle Class40
06
Un voilier dernière génération
La construction du nouveau voilier
LE CONSERVATEUR a représenté 5 500 heures
de travail, conception comprise. Il aura donc fallu
environ cinq mois au chantier BG Race de SaintMalo pour donner forme à ce voilier high-tech
aux lignes avant-gardistes. La carène dessinée
par Guillaume Verdier a fait l’objet d’études
spécifiques auprès d’un cabinet de spécialistes en
Nouvelle-Zélande. Cette forme de coque inédite
fait du Tizh 40 un bateau à fort potentiel de vitesse
et de performance. Les innovations se situent
également au niveau du gréement et des voiles de ce
prototype. Yannick Bestaven a porté une attention
toute particulière au mât, construit chez Axxon
Composites, un chantier à la réputation mondiale,
installé en Roumanie. Quant aux huit voiles qui
composent la garde-robe du bateau, leur confection
en 3DI a été confiée à l’antenne vannetaise de
North Sails, leader mondial américain en matière de
voilerie. Grâce à leur technologie unique, les voiles
offrent des propriétés mécaniques et de résistance
aux déformations révolutionnaires.
Cette somme d’innovations confère au Tizh 40
un gain en puissance de plus de 10% par rapport à
son prédécesseur. Avec ce voilier dernière génération,
Yannick Bestaven et Le Conservateur n’ont rien laissé
au hasard pour réaliser les meilleures performances sur
la Route du Rhum – Destination Guadeloupe.
Guillaume Verdier :
« Un bateau simple et puissant »
Aussi discret que talentueux, Guillaume Verdier
figure parmi les plus fins experts de l’architecture
navale. De nombreux bateaux innovants occupent
sa table à dessin. Spécialiste incontesté de la course
au large, il a notamment participé à la conception du
monocoque de 60 pieds vainqueur du Vendée Globe
2012/13, et du multicoque Team New Zealand
sur la Coupe de l’America. Pour la carène du Class40
LE CONSERVATEUR, il a collaboré avec Romaric
Neyhousser, ingénieur, technicien et navigant.
Quelle a été la demande de Yannick Bestaven pour la
conception de ce nouveau Class40 ?
G.V. : « Yannick souhaitait un bateau très simple
à manœuvrer, puissant pour les allures de reaching,
soit au vent de travers et au grand large. Nous
avons travaillé dans la continuité de notre première
collaboration. Dans une logique d’optimisation,
nous avons mis à profit son expérience acquise à
bord de son ancien Tyker 40, un voilier dessiné en
2006 dont il connaît bien les défauts et les qualités. »
Où se situent les innovations de ce premier Tizh 40 ?
G.V. : « Pour aboutir à ce nouveau bateau, nous
avons investi beaucoup de temps en études, dessins
et calculs de fluide. Tout l’enjeu consistait à
allonger la flottaison tout en évitant que le bateau
enfourne par l’avant dans les vagues. Nous avons
donc « grossi » les extrémités avant et arrière.
Parallèlement, nous avons aussi beaucoup travaillé
le plan de voilure afin de permettre au bateau de
se cabrer et de bien passer la mer quand il accélère
aux allures portantes. »
La construction d’un nouveau modèle Class40
07
Quel regard portez-vous sur Yannick Bestaven ?
Catherine Chabaud, marraine du Tizh 40
LE CONSERVATEUR
C.C. : « Yannick est une personnalité atypique
et une figure sympathique de la voile océanique.
Expérimenté, polyvalent, il a l’habitude de naviguer
sur différents types de bateau.
S’il n’a plus à faire la preuve de ses compétences
maritimes, la gamberge et l’innovation restent ses
moteurs pour à la fois développer son entreprise
et continuer à courir. Au-delà, il se distingue par son
engagement sincère en faveur de l’environnement
qui nous rapproche, notamment dans le projet
de « Voilier du Futur », dont il compte à travers
Watt&Sea parmi les premiers acteurs. »
Première femme à avoir terminé le tour du monde à la
voile, en course en solitaire, sans escale et sans assistance
lors du Vendée Globe 1996-1997, Catherine Chabaud
est une navigatrice expérimentée et reconnue dans
le monde de la course au large. Membre du Conseil
Économique Social et Environnemental (CESE) depuis
2009, cette ancienne journaliste est également une
actrice incontournable du développement durable,
plus particulièrement impliquée dans le domaine de la
protection du monde maritime. Auteur d’un rapport
remarqué sur les moyens nécessaires à la gestion
durable des océans, elle a été récemment promue
au grade d’officier de la Légion d’honneur, au titre
du Ministère de l’Écologie, du Développement durable
et de l’Énergie. Depuis 2012, elle porte le projet
« Voilier du Futur », un bateau laboratoire rassemblant
vingt-deux acteurs de la filière nautique. Dédié à la
plaisance, ce catamaran éco-innovant a pour ambition
d’être 100% éco-conçu, autonome en énergie et 100%
recyclable.
Que représente pour vous le fait d’avoir été choisie pour
être la marraine du nouveau bateau LE CONSERVATEUR ?
C.C. : « C’est un joli symbole. Je suis fière d’être
associée à un skipper qui porte des ambitions fortes
et à un nouveau partenaire qui s’aventure dans le
monde de la course au large. Navigatrice, cela ravive
plein de bons souvenirs vécus en mer. Je suis très
heureuse de partager le début de cette belle histoire
sur fond de Route du Rhum. »
La construction d’un nouveau modèle Class40
08
La construction d’un nouveau modèle Class40
09
LA ROUTE DU RHUM DESTINATION GUADELOUPE
Le dimanche 2 novembre prochain, Yannick Bestaven prendra le départ
de la mythique Route du Rhum, à la barre du Class40 LE CONSERVATEUR.
Il tentera d’accrocher le podium pour récompenser tous les acteurs engagés
à ses côtés dans cette saison 2014.
braque ses projecteurs médiatiques sur les couples
bateau-skipper formés pour braver les mers et
affoler les compteurs. Pas étonnant donc que la
transat à destination de Pointe-à-Pitre devienne,
au fil des éditions, à travers la participation de
maxi multicoques aux dimensions inouïes et des
monocoques les plus affûtés, le témoin des avancées
architecturales et technologiques de la voile de
compétition. Dans cette lignée, on ne manquera pas
de remarquer le Class40 LE CONSERVATEUR qui
fera partie des bateaux les plus récents attendus sur
la ligne de départ.
La magie du Rhum
Événement maritime, la Route du Rhum compte
aussi parmi les manifestations sportives les plus
populaires en France. Depuis sa première édition
en 1978, la magie de cette transatlantique opère au
départ de Saint-Malo. Tous les quatre ans, la cité
corsaire ouvre grand les portes de l’imaginaire marin
et lance au public une formidable invitation : celle
de l’évasion et de l’émerveillement devant le rêve
d’absolu de navigateurs solitaires, parés à disputer un
face-à-face avec l’océan. Intensité de tous les instants
garantie.
Grandes figures du large et visages amateurs
Côté skippers aussi, la diversité et le mélange
de genres l’emportent toujours au départ de SaintMalo. Tous les quatre ans, des marins venus de
tous horizons se rassemblent pour se ressourcer en
goûtant à la magie du Rhum. Yannick Bestaven aura
pour concurrents des skippers professionnels et
des amateurs de tous bords, le temps d’une course
où l’intensité de la compétition n’aura d’égale que
la richesse de l’aventure humaine.
Comme l’a voulu son concepteur, Michel
Etevenon, la Route du Rhum fait l’éloge de la
liberté. Depuis 1978, elle rassemble, sur sa ligne
de départ, monocoques et multicoques, petits
coursiers océaniques et géants des mers, pour le
même parcours entre les côtes bretonnes et les eaux
turquoise de la Guadeloupe. Cette transatlantique
hors norme révèle depuis toujours la farouche
vitalité de la course au large. Le public ne s’y laisse
pas tromper, toujours plus nombreux pour se
laisser griser par les exploits de Mike Birch, premier
héros du Rhum, de Florence Arthaud, fiancée pour
toujours avec l’Atlantique, ou encore de Lionel
Lemonchois et Franck Cammas qui ont traversé
l’océan à pas de géants.
Route du Rhum et Class40 : une jeune épopée
Catégorie la plus représentée et la plus attendue
au pied des remparts de la cité corsaire en novembre
prochain, la Class40 est aussi, avec deux éditions à son
actif (2006 et 2010), la plus jeune des séries engagées
sur cette course historique. Comptant plus de la moitié
des skippers inscrits pour cette cuvée 2014, la flotte
compacte des bateaux de 12,18 mètres de long ne sera
Couples bateau-skipper
Dès sa première édition et la victoire aux 98 secondes
historiques d’un petit trimaran jaune face à un
grand monocoque bleu, la Route du Rhum
La Route du Rhum - Destination Guadeloupe
10
pas en reste pour assurer le spectacle et tenir le public
en haleine tout au long des 18 jours de course estimés
entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre.
À l’origine, l’association Class40, qui a vu le jour
en 2004, est née pour permettre à des amateurs
expérimentés d’accéder à la course au large à la barre
d’un monocoque simple, rapide et fiable. À mi-chemin
entre le Mini 6,50 et le 60 pieds Open, la taille de
12,18 mètres (40 pieds) a été retenue pour définir une
jauge qui a aussitôt suscité beaucoup d’enthousiasme
chez les architectes comme chez les navigateurs.
Dans la foulée, les skippers professionnels ont adhéré,
séduits par un état d’esprit favorisant, dans un contexte
économique difficile, une parfaite maîtrise des budgets
et une grande ouverture à l’international.
Du Normand Halvard Mabire qui affiche un palmarès
long comme un jour sans vent, à l’Espagnol Alex
Pella engagé à bord d’un prototype que les spécialistes
désignent comme une redoutable machine, en passant
par les jeunes talents percutants comme Sébastien
Rogues, Bertrand Delesne ou encore Damien Seguin,
la liste des candidats aux honneurs donne la mesure
du niveau de compétition réuni pour ce Rhum 2014.
Indéniablement, un grand cru toutes classes confondues.
Après 10 ans d’existence, le succès est toujours au
rendez-vous. La Class40, qui a développé et construit
un circuit dynamique autour des courses océaniques
majeures, compte aujourd’hui une centaine de skippers
représentant une dizaine de nationalités. Aux côtés
des chefs d’entreprises comme Yannick Bestaven
qui constituent une partie de ses adhérents, de jeunes
skippers en devenir et de vieux loups de mer attrapent
tout aussi volontiers la barre d’un 40 pieds.
Ils composent les rangs de flottes toujours hautes en
couleur où se mêlent esprit de compétition, solidarité
et convivialité.
La Route du Rhum – Destination Guadeloupe
en bref
Parcours :
Saint-Malo (Bretagne) - Point-à-Pitre (Guadeloupe)
3 510 milles (6 500 km) sur l’orthodromie (route directe)
10 édition : un plateau relevé
e
Quantité, qualité et diversité… Pour cette édition
2014 de la reine des transats, le plateau réuni du
côté des « petits » monocoques des 12,18 mètres est
particulièrement relevé. En termes sportifs, la course
s’annonce d’une intensité de tous les instants, avec
autant de solides favoris que de dangereux outsiders.
Yannick Bestaven aura certainement fort à faire pour
sortir le sillage du Class40 LE CONSERVATEUR
du jeu, face à de nombreux concurrents également
attendus à la barre de voiliers performants.
Départ :
Dimanche 2 novembre 2014, à 13h02
Temps de référence en Class40 :
Thomas Ruyant en 2010, vainqueur en titre,
en 17j 23h 10mn 17s
Temps de référence absolu :
Lionel Lemonchois en 2006 en multicoque 60’,
en 7j 17h 19mn 6s
La Route du Rhum - Destination Guadeloupe
11
ANNEXES
12
ANNEXE 1
LE CONSERVATEUR,
PARTENAIRE PRINCIPAL
2014 est une année importante dans l’histoire du Conservateur, qui célèbre
ses 170 ans d’expertise en gestion d’avenir.
Avec les Voiles du Conservateur, le Groupe garde le cap vers l’horizon
et met à l’honneur sa nouvelle identité.
La singularité du Conservateur s’exprime également
dans sa dimension mutualiste. Fidèle à ses statuts
d’origine, le Groupe n’a pas d’actionnaire à
rémunérer. Les intérêts du Conservateur sont donc
avant tout ceux de ses sociétaires. C’est pourquoi
le Groupe a toujours attaché une importance toute
particulière à la qualité de la relation nouée avec
ses sociétaires. L’ancrage du Conservateur dans
les régions françaises permet aux experts du réseau
de tisser un lien de proximité à la fois géographique
et relationnelle avec leurs sociétaires. Les agents se
déplacent chez leurs clients sociétaires pour mieux les
accompagner et les conseiller. Ils prennent le temps
de la rencontre, de l’échange et de l’écoute.
Expert en gestion d’avenir depuis 1844
Le Conservateur est un groupe mutualiste
indépendant. Il se positionne aujourd’hui comme
l’un des acteurs majeurs du marché de l’épargne
et de la gestion patrimoniale.
Dans un monde instable et imprévisible,
Le Conservateur donne de la valeur au temps.
C’est à travers cette conviction fondamentale que
le Groupe a toujours marqué sa différence. En effet,
Le Conservateur a su développer son expertise
à l’écart des effets de mode et de l’opportunisme
boursier, en s’appuyant sur une stratégie aussi
visionnaire que fructueuse : devenir les spécialistes
de l’épargne à long terme. La Tontine, produit
historique et emblématique du Conservateur, illustre
parfaitement cette volonté de faire du temps un
allié. Au fil des décennies, l’offre du Groupe s’est
enrichie et diversifiée mais la politique de gestion à
long terme est restée ancrée au cœur de sa stratégie
pour saisir les meilleures opportunités des marchés
financiers. Elle compte aujourd’hui des produits
d’assurance vie, de prévoyance et d’épargne retraite
ainsi que des placements financiers.
Ainsi proche de ses sociétaires, fidèle à ses origines
et tourné vers l’horizon, Le Conservateur avance
sereinement vers un avenir qui s’annonce déjà
prometteur.
À travers les performances renouvelées de ses
produits, Le Conservateur prouve chaque année
qu’une vision à long terme n’est pas incompatible
avec la réactivité et l’innovation, bien au contraire.
Dynamisme et hauteur de vue cohabitent sur la
durée, au profit d’un nombre croissant de sociétaires.
Le Conservateur, partenaire principal
13
2014, une nouvelle identité pour conserver
un temps d’avance
C’est donc avec une identité forte que
Le Conservateur célèbre son 170e anniversaire.
Le partenariat avec Yannick Bestaven et son écurie
Peroven pour la saison 2014 vient couronner
ce nouvel élan. Cette nouvelle aventure illustre
parfaitement leur ambition commune de faire du
temps un allié et de prendre une longueur d’avance
pour mieux revendiquer leur compétitivité.
Cette année, Le Conservateur célèbre ses 170 ans :
170 ans d’histoire,
170 ans d’aventure humaine,
170 ans de réussite.
Afin d’amorcer l’avenir sous les meilleurs auspices,
Le Conservateur a choisi cette année symbolique
pour inaugurer une nouvelle identité de marque.
Nouveau logo, nouvelle signature, nouveau site
internet, nouvelle charte graphique… le Groupe
affiche aujourd’hui une image à la hauteur de
sa singularité et de ses ambitions.
« Renouveler notre image nous a semblé
indispensable pour être mieux identifié comme
un acteur de référence sur le marché de la gestion
patrimoniale. À travers ce travail sur notre marque,
nous avons souhaité valoriser les spécificités de
notre positionnement et les atouts de notre offre de
placements sur le moyen-long terme. Cette nouvelle
identité reflète notre volonté de modernité, tout en
respectant pleinement nos principes et nos valeurs. »
Gilles Ulrich, directeur général du Conservateur
Pour présenter sa nouvelle image et réaffirmer
sa promesse institutionnelle, Le Conservateur
a orchestré en début d’année une campagne
publicitaire d’envergure. Une première incursion
télévisée avec un film de 1’30’’ baptisé «Le Chrono»
a marqué le point de départ d’une campagne presse.
Le nouveau manifeste du Groupe a été publié
dans une sélection de magazines professionnels
et spécialisés, ainsi que dans des titres de PQN.
Le Conservateur, partenaire principal
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Chiffres clés
UNE INSTITUTION CRÉÉE EN
+ DE 650
685 MILLIONS €
186 000
1844
DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2013
AGENTS, MANDATAIRES ET SALARIÉS
SUR TOUTE LA FRANCE
SOCIÉTAIRES
Le Conservateur, partenaire principal
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ANNEXE 2
YANNICK BESTAVEN, SKIPPER
d’un voilier en énergie. Pour concevoir, fabriquer
et commercialiser ces systèmes embarqués,
ils cofondent l’entreprise Watt&Sea en août 2009.
Le succès est au rendez-vous.
S’il se consacre pleinement au développement
de son entreprise, la passion de Yannick Bestaven
pour les grandes escapades océaniques reste intacte.
En 2011, il acquiert un Class40 pour renouer avec la
compétition. Cette série d’envergure internationale
offre un programme riche en courses au large
réunissant professionnels et amateurs. Très vite,
Yannick Bestaven retrouve le goût des podiums.
Il remporte la victoire de la Transat Jacques Vabre en
double en 2011, et arrache une 4e place sur l’édition
2013, face à des unités plus récentes et plus rapides.
Cette course officialise le début de son partenariat
avec Le Conservateur et ouvre la voie à de nouvelles
ambitions partagées pour la saison 2014.
C’est le commencement d’une nouvelle aventure
dans la carrière de Yannick Bestaven.
Skipper, ingénieur, entrepreneur
Yannick Bestaven et la course au large, c’est déjà
une longue histoire. En 2001, le skipper rochelais
marquait les esprits en remportant avec brio la
Mini-Transat, une course transatlantique en solitaire
réputée pour forger les plus grands tempéraments
de la course océanique. Ingénieur en génie civil de
formation, ce jeune skipper décrochait cette victoire
à bord d’un voilier flambant neuf dont il avait luimême supervisé la construction.
Depuis ce succès qui a révélé un jeune marin animé
par le goût du challenge, Yannick Bestaven n’a eu de
cesse que de répondre à l’appel du large. En 2008,
ce passionné de la mer et des bateaux prend le départ
du Vendée Globe avec la ferme intention de boucler
le tour du monde en solitaire. Il s’engage à bord
d’un voilier qui privilégie les énergies renouvelables
(l’eau, le soleil, le vent) pour produire l’électricité
nécessaire à son bon fonctionnement : un défi sportif
et technologique, fidèle à l’esprit de cette course
extrême. Cette aventure s’arrête malheureusement
lorsque son monocoque démâte en pleine tempête
dans le golfe de Gascogne. Le choc est brutal,
et la déception à la hauteur de l’énergie déployée.
Yannick Bestaven trouve malgré tout la force
de rebondir en s’associant à Matthieu Michou,
un talentueux ingénieur centralien. Ensemble,
ils se spécialisent dans l’hydroélectricité et l’électricité
marine. Ils innovent à travers le développement
d’hydrogénérateurs à la pointe de la technologie,
capables de transformer la vitesse de déplacement
Yannick Bestaven, skipper
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YANNICK BESTAVEN,
NÉ LE 28 DÉCEMBRE 1972 À SAINT-NAZAIRE (44)
VIT À LA ROCHELLE (17)
VIT EN COUPLE, DEUX ENFANTS
PROFESSION : CODIRIGEANT DE WATT&SEA
Palmarès
MONOCOQUE CLASS40
2014
7e de La Qualif’ Solidaire – SNSM
9e de La Normandy Channel Race
2013
4e de La Transat Jacques Vabre
Vainqueur en IRC 3 de La Fastnet Race
« Cela fait plusieurs années que je fais de la course au
large et, grâce à ma rencontre avec Le Conservateur
et à notre partenariat, je peux aujourd’hui m’engager
avec de nouvelles ambitions pour la Route du Rhum
– Destination Guadeloupe. Je suis très heureux
de participer à cette transat en solitaire à la barre
d’un bateau rapide, dont j’ai suivi la conception
et la construction au plus près. La Route du Rhum
occupe une place à part dans la course océanique.
C’est une épreuve mythique dans laquelle les plus
grands marins se sont illustrés. Après la Mini-Transat
et la Transat Jacques Vabre, c’est un rendez-vous
que je ne veux pas manquer. À la barre du nouveau
Class40 LE CONSERVATEUR j’aurai à cœur
de jouer la victoire jusqu’au bout. »
Yannick Bestaven
2012
3e de La Normandy Channel Race
4e de La Solidaire du Chocolat
2011
Vainqueur de la Transat Jacques Vabre
2e de la course Les Sables – Horta – Les Sables
(vainqueur de la 1re étape)
MONOCOQUE 60 PIEDS OPEN
2009
Vainqueur du Record SNSM à bord de SAFRAN
aux côtés de Marc Guillemot
2008
2e de la Transat Québec Saint-Malo
Vendée Globe (abandon après démâtage)
FIGARO Bénéteau 2
2003 - 2010
Participation à de nombreuses courses
(Transat AG2R, Trophée BPE, Cap Istanbul…)
MINI 6.50
2001
Vainqueur de la Transat 6,50 (Vainqueur des deux étapes)
Yannick Bestaven, skipper
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Peroven : une histoire d’hommes
et de bateaux
Watt&Sea :
l’énergie de la course au large
Quand il s’élance sur les océans, Yannick Bestaven
n’est jamais tout seul. En coulisses, il reçoit le
soutien de l’équipe Peroven qui constitue sa garde
rapprochée sur le plan logistique et financier.
L’appellation de cette écurie de course au large
est née de la contraction de son nom avec ceux
de ses deux amis de longue date, Hervé Pelhate et
Charles-Éric Rossignol. Forts d’une relation basée
sur la confiance et d’une passion commune pour
les défis océaniques, les trois entrepreneurs se sont
associés dans l’objectif de permettre au navigateur de
s’aligner au départ des épreuves hauturières les plus
prestigieuses.
Figure expérimentée de la course au large, Yannick
Bestaven est avant tout un talentueux créateur
d’entreprise. C’est à la frontière de ces deux univers
qu’il lance en 2009 Watt&Sea, une société de
recherche et de développement dans le domaine de
l’hydroélectricité et de l’électricité marine. Le skipper
des Voiles du Conservateur qui totalise une vingtaine
de transatlantiques en voilier partage ainsi son temps
entre ses projets de course au large et son entreprise.
Fruits d’un travail intensif de recherche, les
hydrogénérateurs Watt&Sea marquent une innovation
majeure dans le monde de la voile. Ils font écho
à la pratique constante de la compétition océanique
de Yannick Bestaven. L’ambition affichée est simple :
rendre les bateaux autonomes grâce à un système
embarqué de production énergétique respectueux
de l’environnement. Les hydrogénérateurs Watt&Sea
transforment ainsi la vitesse des voiliers en électricité.
Eric Tabarly, lui-même, en avait rêvé.
Créée en 2009 à La Guerche, à proximité de Rennes,
Peroven a d’abord fait l’acquisition d’un Class40, le
Tyker 40, que Yannick Bestaven
a largement optimisé pour décrocher la victoire
sur la Transat Jacques Vabre en 2011, puis tenir
le rythme imposé par les voiliers plus récents.
Porté par des ambitions fortes et grâce au soutien du
Groupe Le Conservateur rencontré lors des Escales
du Rotary en 2013, Peroven, a initié ensuite
la construction du Tizh 40 LE CONSERVATEUR,
au potentiel très prometteur… « Un bateau qui
a l’air extrêmement puissant et qui doit permettre
à Yannick de jouer les premiers rôles sur les courses
qu’il dispute. Ce nouveau monocoque est source de
beaucoup de fierté. Il illustre notre désir de porter
des projets maritimes, sportifs et technologiques,
ouverts au monde de l’entreprise et construits sur
la durée », confie Hervé Pelhate.
Tout simplement révolutionnaires, les hydrogénérateurs
Watt&Sea équipent aujourd’hui la plupart des voiliers
de compétition. Le nouveau challenge pour l’entreprise
consiste aujourd’hui à démocratiser cette solution pour
l’étendre au plus grand nombre de voiliers à travers
le monde. Toujours moins d’impact sur la planète,
toujours plus de liberté, de confort et de sécurité
pour les compétiteurs et les plaisanciers : telle est la
motivation quotidienne de l’équipe de Watt&Sea.
« Yannick a commencé à mes côtés comme équipier.
C’est le bassin d’Arcachon qui nous a réunis.
Aujourd’hui, à force de persévérance, il réussit à
concilier le développement des hydrogénérateurs avec
la course au large qui demande énormément de temps.
C’est un sacré tour de force et une belle réussite. »
Yves Parlier, navigateur
Vainqueur de la Route du Rhum 1994
Yannick Bestaven, skipper
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« Le Rhum, une course que j’ai très envie
d’ajouter à mon palmarès »
Comment avez-vous débuté la course océanique ?
Y.B. : « Je suis originaire d’Arcachon. Je pratiquais
le kayak et la planche à voile en compétition. Un jour,
j’ai rencontré un grand navigateur, Yves Parlier, qui
m’a embarqué comme équipier sur plusieurs courses au
large. J’ai ressenti l’envie de devenir skipper à mon tour.
Je me suis jeté dans le grand bain sur la Mini-Transat
en 1999. Deux ans plus tard, j’ai récidivé en lançant la
construction d’un bateau sur les dessins d’un architecte
naval réputé… Et j’ai gagné ! »
Quels souvenirs gardez-vous de cette victoire en solitaire ?
Y.B. : « Cette victoire m’accompagne depuis le début.
Elle a nourri et développé cette attirance que j’ai toujours
aujourd’hui pour la course au large et le solitaire. Ce que
j’aime dans la voile, c’est l’aventure qu’elle nous permet
de vivre. Manœuvrer un voilier en solitaire au milieu
de l’Atlantique, cela reste quelque chose de fabuleux.
On affronte des moments difficiles en mer mais on y vit
aussi des moments de rêve. C’est un espace de liberté
que je n’ai rencontré nulle part ailleurs. »
Qu’est-ce qui vous attire dans la course au large ?
Y.B: « La course au large, c’est une passion. Mon premier
métier, c’est chef d’entreprise. Ce que j’apprécie dans
la voile océanique, c’est la polyvalence qu’elle implique.
C’est un sport mécanique avec une forte dimension
technique, tant lors de la conception et la construction
d’un bateau que dans son utilisation en course.
C’est également un sport environnemental puisqu’il faut
composer avec les éléments naturels et notamment le
vent pour avancer. Enfin, c’est un sport stratégique et
tactique. Sur l’Atlantique, le terrain de jeu est immense,
plein de routes s’ouvrent devant nous. Il s’agit de choisir
la bonne, celle qui permettra d’être plus rapide que ses
concurrents. »
Comment préparez-vous votre prochaine participation à
la Route du Rhum – Destination Guadeloupe ?
YB. : « La course en solitaire, c’est le summum du
dépassement de soi. Cette discipline exige une solide
expérience dans de nombreux domaines, depuis la gestion du
bateau jusqu’à celle du sommeil. Je suis sûr que l’on devient
meilleur en vieillissant ! Cette Route du Rhum - Destination
Guadeloupe est une échéance logique dans mon parcours.
Je la prépare depuis longtemps. Ces dernières années, j’ai
participé à toutes les courses océaniques du circuit Class40,
dont les deux dernières Transat Jacques Vabre. Cette
édition 2014 est un rendez-vous important pour lequel
je m’efforce, grâce au soutien du Conservateur et de mon
écurie Peroven, de ne rien laisser au hasard. Ensemble, nous
avons entrepris la construction d’un nouveau bateau, le Tizh
40. J’ai mené de front le suivi du chantier et ma préparation
en tant que skipper, qui sont complémentaires. Sur le plan
sportif proprement dit, j’ai participé à toutes les courses
d’entraînement inscrites au programme de cette saison 2014,
à bord de l’ancien bateau. Cela m’a permis de retrouver
mes réflexes et des automatismes en mer avant d’aligner
le nouveau voilier au départ de Saint-Malo.»
Quel challenge représente cette course pour vous ?
Y.B. : « Il est tout d’abord sportif. J’imagine avec plaisir
me mêler à la bataille qui s’annonce très disputée dans
la catégorie des Class40 tout au long du parcours.
Dans le domaine technique aussi, cette participation à bord
d’un voilier particulièrement novateur dans ses lignes
et ses formes, c’est un défi en soi. Traverser et naviguer
de manière à emmener ce bateau fraîchement mis à l’eau
de l’autre côté de l’Atlantique, tout en prenant du plaisir
à jouer les places d’honneur, ce sera une première réussite.
Au-delà, cette Route du Rhum- Destination Guadeloupe
marquera mon retour en solitaire, une activité exigeante que
je n’ai pas pratiquée depuis le départ du Vendée Globe 2008.
Je ressens l’immense envie d’y retourner. J’ai vraiment hâte
de retrouver les sensations de mer à bord d’un voilier qui
comptera parmi les plus récents bateaux de la flotte réunie à
Saint-Malo. J’espère pouvoir montrer qu’il est aussi l’un des
plus performants. Après la Mini-Transat et la Transat Jacques
Vabre, j’ai très envie d’ajouter le Rhum à mon palmarès. »
Yannick Bestaven
Yannick Bestaven, skipper
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ANNEXE 3
« END POLIO NOW »,
LE COMBAT DU ROTARY
« Des Escales du Rotary » en 2013 jusqu’à l’habillage du nouveau Class40,
en passant par une promesse de don déjà concrétisée pour 2014,
Le Conservateur poursuit et intensifie son engagement aux côtés du Rotary.
de cette maladie infectieuse et contagieuse causant
une paralysie des membres inférieurs. De quoi éviter
10 millions de cas dans les 40 prochaines années,
avec des bénéfices attendus que l’on peut chiffrer entre
40 et 50 milliards de dollars sur 20 ans.
Rotary international et la lutte contre
la polio : une histoire de longue haleine
Le Rotary est une association internationale qui existe
depuis 1905. Elle rassemble aujourd’hui 1,2 million
de membres dans le monde, dont environ 30 000
en France. Fidèle à sa devise première de « servir
d’abord », le Rotary finance des actions d’intérêt
général, notamment dans l’éducation et la santé.
« La lutte contre la poliomyélite reste notre priorité
stratégique », indique Christian Michaud, coordinateur
au Rotary de l’opération « End Polio Now ! » pour
la France et le Maghreb. Un combat qui ne date
pas d’hier puisque la première grande campagne
de vaccination fut menée par le Rotary en 1979
aux Philippines. Cette volonté de lutte contre la polio
se concrétise en 1985 par un partenariat avec l’OMS,
l’Unicef et le Centre des maladies infectieuses d’Atlanta,
alors que la maladie est encore endémique dans plus de
100 pays. Aujourd’hui, la bataille est presque gagnée.
« On ne dénombre plus actuellement que trois pays
endémiques, dont le Pakistan (qui concentre la majorité
de la centaine de cas observés depuis le début de
l’année 2014), l’Afghanistan et le Nigeria », explique
Christian Michaud. Entre 2013 et 2018, le Rotary
et ses partenaires, rejoints depuis quelques années
par la Fondation Bill et Melinda Gates, devraient
encore consacrer 5,5 milliards de dollars à cette cause
humanitaire, avec pour objectif, l’éradication totale
www.rotary.org/fr
www.facebook.com/rotary
twitter.com/rotary
www.endpolio.org/fr
www.facebook.com/pages/End-Polio-Now/78976274836
twitter.com/EndPolioNow
« End Polio Now », le combat du Rotary
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ANNEXE 4
AGENDA SAISON 2014
Les grands rendez-vous des Voiles
du Conservateur 2014
La Normandy Channel Race : course en double avec
Pierre Brasseur à bord du Tyker 40
Parcours
855 milles (1585 km) au départ et à l’arrivée de
Caen, à travers la Manche, la Mer Celtique et la Mer
d’Irlande.
Départ le dimanche 25 mai - Arrivée du
CONSERVATEUR, en 9e position,
le samedi 31 mai après six jours de course.
Mise à l’eau du nouveau Class40 LE CONSERVATEUR
(Tizh 40) - Septembre 2014
Regard de Yannick Bestaven
« Cette course en double, c’était une belle mise
en jambe pour la suite. Je suis très content d’avoir
débuté cette saison aux côtés du Groupe
Le Conservateur par cette régate intéressante.
Nousavons fait de belles choses et nous y avons pris
beaucoup de plaisir. Au-delà du résultat sportif,
une semaine de course sur l’eau, c’est forcément
profitable pour la suite du programme. J’ai hâte
à présent de passer au solo ! »
La Qualif’ Solidaire - SNSM : course en solitaire à bord
du Tyker 40
Parcours
800 milles (1 500 km) au départ et à l’arrivée de
Saint‐Nazaire, via le phare de Wolf Rock dans le sudouest de la Cornouailles et la bouée ODAS dans
le milieu du golfe de Gascogne.
Départ le dimanche 22 juin - Arrivée du
CONSERVATEUR, en 7e position,
le jeudi 26 juin après 4 jours de course.
Regard de Yannick Bestaven
« Cette course a constitué une vraie répétition
générale en solitaire et je retiens surtout la
satisfaction d’avoir donné le maximum sur cette
épreuve d’entraînement. C’était un rendez-vous
important dans ma préparation personnelle. Je suis
content d’avoir mis entre parenthèses le suivi de la
construction du nouveau bateau à Saint-Malo pour
ces quelques jours intenses sur l’eau, très riches
d’enseignements. »
« Cette mise à l’eau, c’est un très grand moment
et beaucoup d’émotions que je suis content de
partager avec Le Conservateur. Après avoir suivi
au plus près les dernières semaines de chantier, qui
paraissent toujours les plus longues pour un marin,
j’ai vraiment hâte de le prendre en main sur l’eau.
Ce bateau est magnifique. Ses lignes et ses formes me
laissent penser qu’il compte parmi les plus rapides du
circuit Class40. À moi maintenant d’en révéler tout
le potentiel. »
Yannick Bestaven
Et bientôt…
La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, 10e édition
Parcours :
Départ de Saint-Malo (Bretagne)
Arrivée à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
3 510 milles (6 500 km) surl’orthodromie (route directe)
Départ :
Le dimanche 2 novembre, à 13h02, au large du Cap Fréhel.
Agenda saison 2014
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