EVOLUTION DE LA NAVIGATION dans le transport maritime

Transcription

EVOLUTION DE LA NAVIGATION dans le transport maritime
&
HUILE SUR TOILE, 2007, 81X100 cm
EVOLUTION
DE LA
NAVIGATION dans le
transport maritime
Le Moyen Age : a vu naître la
caravelle en 1415 (un mât avec
une voile carrée surmontée d’un
hunier). « La santa Maria » de
Christophe
Colomb
(1492)
mesurait 23X7, 90, voilure 466
m², équipage de 60 hommes.
Puis vînt le Galion plus bas su
l’eau, environ 40X10 m, des
Galée et galères de 200 à 250
rames avec deux mâts et la
Caraque de plus fort tonnage.
Au 17è siècle les galères
ordinaires 45X7 m, 240 rameurs
qui disparaîtront en 1773 des
listes de la flotte.
Au 18è siècle : les vaisseaux
1787 : chaland en fer de
Wilkinson
Au 19è siècle :
er
1816 : 1
paquebot à voile
Liverpool-New-york
aller
23
jours,
retour 40 jours.
er
1836 : 1
navire en fer :
« l’Ironside » (G.B.)
1850 : Goélette « Excelsior » et
trois-mâts
barque
« Marion
Macyntyre » en métal et bois
er
1853 : 1 long courrier en fer « le
Martabaze »
er
1864 : 1 navire en tôle d’acier
« l’Atlair »
1867-72 : Voilier en bois le plus
long
« Rochambeau »
(anciennement
baptisé
« Dunderberg » construit à New
York, 115 m hors tout.
1880 : Goélettes de quatre-mâts
à
sept-mâts
« le
Thomas
Lawson » 123X15 m
er
1889 : 1 cinq-mâts barque « la
France »
Au 20è siècle :
1902 : « Preussen »(Allemagne)
cinq-mâts, 53 voiles, 133 m fera
naufrage en 1910
1911 : « La France II » cinq-mâts
le plus grand voilier du monde
126X16,90 m, mâts 64 m, voilure
6350 m². Il a échoué la nuit du
11/12 juillet 1922 sur le récif
Ouano en Nouvelle Calédonie.
1914 : 164 grands voiliers
français (98 trois-mâts barque,
31 trois-mâts carrés, 31 quatremâts barque, 3 quatre-mâts
carrés, 1 cinq-mâts barque).
1995 : « le Maria-Asumpta », 137
ans construit en 1858 à
Barcelone, le plus vieux voilier
opérationnel d monde coule en
30 secondes à l’entrée de
Padstow (G.B.)
Actuellement les flottes de
grands voiliers ne sont pas
exploitées pour des transports
mais comme voilier école ou
pour la plaisance tels en France
« Le Grand Turk » (1997) trois-
mâts, 46 m, « Prince William »
(2001), Bick, 68 m.
QUELQUES
CONNAISSANCES
TECHNIQUES
LES MATS
Autrefois en bois, ils étaient
soutenus par des étais (à l’avant
du mât) et des haubans (par le
travers et vers l’arrière).
Nom des mâts : Misaine (avant),
Grand mât (milieu), Artimon
(arrière)

LES VOILES
-Latines ou triangulaires : *foc,
voile d’avant hissée entre le
mât de mitaine et le
beaupré (mât horizontal à
l’avant).
*Voiles d’étai accrochées à
un cordage (draille) tendu
entre deux mâts verticaux.
-Auriques
à
forme
de
quadrilatère assujetties à leur
partie supérieure à une corne
(mât suspendu obliquement) et
parfois maintenues à leur partie
inférieure par une bôme (mât
suspendu horizontalement) à
bourcet, au tiers, à livarde
brigandine.
-Trapézoïdales :
la
partie
supérieure est lacée à une
vergue
-perpendiculaire au mât, de bas
en haut : basse voile, hunier,
perroquet, cacatois.
LES DIFFERENTES CATEGORIES
DE VOILIERS
Les voiliers sont classés d’après
leur gréement :
-un mat et une voile : petits
yachts, catégorie boat
-un mât et deux voiles :
Youyous
-un mât vertical et beaupré à
l’avant :
 cutter : navre de
guerre
 Sloops : navires de
commerce
 Yawl si l’on ajoute
un
mâtereau
à
l’arrière
-deux mâts
 Goélette :
voiles
auriques, mât avant
plus bas que le mât
arrière
Baleinière :
deux
voiles et un foc
-trois mâts
 Chasse-marées :
voiles à bourcet
 Lougre :
quatre
voiles, foc, misaine,
grand voile et tapecul sur un petit mât
-Tartare : un mât à cal cet,
balancelle (avec très rand
beaupré et un mât tape-cul).
-Felouque : deux mâts à cal cet
-Chebec : trois mâts à cal cet
-Mât avant à traits carrés :
Goélette à hunier
-Deux mâts à traits carrés : ou
voiles carrées ou phares
carrés : Brick
-
Trois mâts et quatre mâts à
traits
carrés :
grands
bâtiments
marchands,
navires de guerre : corvette
à vaisseaux ligne
-
Trois
et
quatre
mâts
barque : l’artimon porte un
gréement longitudinal
RASSEMBLEMENTS
DE GRANDS VOILIERS
Différentes
manifestations
rassemblent de grands voiliers
(le plus souvent à Rouen en
Normandie) telles que :
* La liberté en 1989
* L’Armada de la liberté en 1994
* L’Armada su siècle en 1999
* l’Armada de Rouen en 2003
* La prochaine édition est
prévue du 5 au 14 juillet 2008
« l’Armada Rouen 2008 ».
TROIS- MATS
Terme générique désignant les
navires à voiles portant un grand
mât, un mât de misaine et un mat
d’artimon, grées de voiles
carrées, latines ou auriques. On
distingue 4 types de trois-mâts :
 le trois-mât carré (ou
franc) dont tous les mâts
portent
des
voiles
carrées :
 le trois-mât barque, grée
de voiles carrées au mât
de misaine et au grand
mât et d’une voile
aurique à l’artimon ;
 le trois-mât goélette, qui
a des voiles carrées au
mât de misaine, des
voiles auriques aux deux
autres mâts :
 la goélette à trois mâts
qui porte des voiles
auriques aux trois mâts.
Trois-mât barque
Trois-mât carré
Le trois-mâts barque est un navire portant un mât de misaine, un grand mât et un mât de barque supportant seulement une brigantine, au lieu de
l'artimon, du perroquet de fougue et de la perruche.
1-Clinfoc 2-Faux Foc 3-Grand Foc 4-Petit Foc
5-Misaine 6-Petit Hunier fixe 7-Petit hunier volant 8-Petit Perroquet fixe 9-Petit Perroquet volant 10-Petit Cacatois
11-Grand-Voile 12-Grand Hunier fixe 13-Grand Hunier volant 14-Grand Perroquet fixe 15-Grand Perroquet volant 16-Grand Cacatois
17-Brigantine 18-Flèche d'Artimon
19-Grand-Voile d'étai 20-Voile d'étai de hune
21-Voile d'étai de perroquet 22-Foc d'artimon
23-Voile d'étai de marquise 24-Diablotin•
L’ORNITHOCHEIRUS
est un reptile volant de l’ordre des
Pténosaures (de l’ère secondaire, les
Pténosaures sont des archosaures
comme les dinosaures, mais ne sont
pas des dinosaures) et de la famille
des ornithocheiridés. Son nom signifie
« aux bras d’oiseau » (car il a des
avant-bras
particulièrement longs).
L’espèce aurait vécu
au Crétacé
inférieur. Principalement piscivore et
occasionnellement
carnivore :
il
plongeait sa mâchoire dans l’océan et
attrapait ses proies au raz de l’eau).
C’est un géant d’une envergure de 12
mètres pour 100 kg
(adultes). Il
pouvait parcourir de longues distances
et relier les continents en quelques
semaines voir même quelques jours.
On pense qu’à la saison des amours,
ils se réunissaient aux abords des
points d’eaux ou sur des plages afin e
s’accoupler. On pense que la
disparition de l’espèce est liée à son
incapacité
à
s’adapter
aux
bouleversements
climatiques
de
l’époque.
Les crêtes au bout de sa mâchoire
servaient de dérive et sa queue qui
s’élargit de gouvernail.
Ornithocheirus
Ornithocheirus
Classification classique
Règne
Animalia
Classe
Archosauria
Ordre
Pterosauria
Sous-ordre
Pteradactyloidia
Famille
Ornithocheiridae
Genre
Ornithocheirus
Seeley, 1869
Taxons de rang inférieur
VISUEL
Un voilier trois-mât carré pris dans
une tempête qui fend de géantes
vagues. Sa proue est un reptile volant
préhistorique : l’ornithocheirus.
Un ciel menaçant avec de gros nuages
noirs qui profilent à l’horizon. Une
lumière projetée sur les voiles du troismât qui provient d’une éclaircie. La
coque du voilier est de couleur or et la
voilure blanche aux reflets bleu-gris.
SYMBOLISME
Tel
l’ornithocheirus,
le
plus
spectaculaire des reptiles volants, le
voilier survole l’Océan et sa puissance
tient d’un autre temps (un passé très
lointain ancré dans sa mémoire et sa
constitution). C’est l’image d’une
« force génétique » de nos aïeux qui
ressurgit. L’Océan est déchaîné, sa
colère vient de ses abîmes, enfouie
très profondément comme le creux
des vagues. C’est une révolte.
L’Ornithocheirus (nom de baptême du
bateau) doit maîtriser cette révolte des
profondeurs et seule une force donnée
par ses ancêtres peut vaincre l’Océan
triomphant. C’est une quête sur la
connaissance
de
nos
origines
premières,
une
réflexion
sur
l’existentialisme de l’Homme.
L’éclaircie est la lumière divine et
providentielle qui aide le navigateur
(l’Homme) à surmonter des obstacles
incommensurables. Mais c’est une
lueur d’espoir.
Le mariage du voilier et de
l’ornithocheirus est une fusion même
dans la consonance l’ORnithocheirus
et l’OR qui symbolise le faste c’est-àdire la richesse du savoir.

Documents pareils