AIN CONSO n° 23 - L`UFC

Transcription

AIN CONSO n° 23 - L`UFC
Association sans but lucratif, régie par la loi de 1901 et agréée pour ester en Justice
affiliée à la Fédération Nationale d’UFC-Que Choisir
affiliée à l’Union Régionale Rhône-Alpes UFC-Que Choisir
23
n°
décembre 2011
L’UFC-Que Choisir avance 12 orientations pour 2012
pour remettre le consommateur au cœur d’une économie performante !
Décidée à inscrire les enjeux consuméristes au cœur des débats électoraux, l’UFC-Que Choisir lance aujourd’hui, à
travers le site www.pacte-conso.org , son pacte consumériste destiné aux candidats à l’élection présidentielle et aux
citoyens.
Représentant plus de la moitié du produit intérieur brut, la consommation est, plus que jamais en cette période de
crise, le poumon de la croissance. Or, aujourd’hui, les consommateurs sont au bord de l’asphyxie ! L’inflation des 12
derniers mois sur les produits alimentaires a représenté pas moins de 2,6 milliards d’euros, les tarifs du gaz ont bondi
de 20% en 1 an, les locataires consacrent désormais le quart de leur budget à se loger, 10 millions de Français
renoncent à se soigner pour des raisons budgétaires…
L’apparition de nouvelles dépenses contraintes (téléphonie mobile, Internet), la structuration de marchés autour de
quelques grands groupes dictant leurs lois et leurs prix exorbitants (alimentation, banques, énergies, etc.), la kyrielle
d’informations plus ou moins objectives noyant les consommateurs, l’absence de recours efficaces en cas de
problèmes sont autant de stigmates d’une évolution des marchés au détriment des clients finaux, les consommateurs.
Alors qu’ils devraient être les acteurs essentiels, régulant naturellement les marchés lorsqu’ils optent pour une offre
plutôt qu’une autre, les consommateurs sont de moins en moins en mesure de d’exercer leur choix sur ce qu’ils
consomment tant en quantité qu’en qualité ! Résultat : l’indice de confiance des consommateurs, impuissants et
inquiets, a chuté de 13 points ! Pour soutenir la consommation et relancer la croissance, il faut donc impérativement
restaurer les conditions permettant aux consommateurs de jouer leur rôle d’animateurs de l’économie.
A cette fin, l’UFC-Que Choisir a lancé une grande consultation nationale début 2011 devant déboucher sur un
programme consumériste. 60 000 personnes ( dont 6.465 pour la région Rhône Alpes), ont fait entendre leur voix
pour que soit enfin garanti l’accès aux biens et services essentiels, à un prix équitable, et, ce, dans un contexte sûr,
respectueux de l’Homme et de l’Environnement !
Sur la base de cet audit et, à la lumière de son expertise, l’UFC-Que Choisir a élaboré un pacte consumériste.
Fondé sur 12 orientations, articulées autour de 3 axes (garantir l’accès des consommateurs aux biens et services
essentiels ; refaire du consommateur le régulateur naturel des marchés ; donner les moyens d’une consommation
responsable), le pacte consumériste entend proposer une politique de la consommation volontariste, ciblée sur une
consommation choisie et raisonnée.
Cette politique n’est pas exclusivement favorable aux consommateurs, elle est également précieuse pour
l’économie française, puisque non seulement elle soutient le premier moteur de la croissance, mais en outre elle ouvre
à nos entreprises des perspectives de compétitivité sur des secteurs qualitatifs. En s’appuyant sur une mobilisation
citoyenne, l’objectif est clair : faire rentrer les enjeux consuméristes au cœur des débats politiques de 2012.
Soucieuse de faire avancer les droits des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :
- Adresse ce jour à l’ensemble des candidats déclarés ou pressentis son pacte consumériste en leur demandant
de le signer et/ou de leur adresser une réponse argumentée sur les orientations avancées
- Appelle l’ensemble des consommateurs à se rendre sur www.pacte-conso.org pour soutenir le pacte et établir
l’ordre de leurs priorités consuméristes.
Vous pouvez également venir, au siège social de l’association de l’Ain à BOURG EN BRESSE ou dans une des
permanences à : ST GENIS POUILLY – BELLEY – MONTLUEL – NANTUA – PONT DE VEYLE ou VILLARS LES
DOMBES pour apporter votre soutien à cette initiative en faveur des consommateurs, c'est-à-dire en votre
faveur, en venant apposer votre signature au bas de ce projet consumériste.
1
COMMENT NOUS JOINDRE ?
D
écembre, le mois des marchés de Noël où les
artisans locaux exposent leur production. Mais
aussi le mois du Père Noël tant attendu par les
enfants, mais redouté des parents dont le portefeuille,
cette année, risque d’être encore un peu moins épais
que les années précédentes. La crise. On se lève avec
et on se couche avec. Tandis que certains pleurent une
journée perdue en cas d’arrêt maladie, d’autres
tremblent à l’idée de perdre leur emploi.
Enfin, ne soyons pas pessimistes à outrance mais,
par contre, soyons vigilants. En effet, en période de
crise, les arnaqueurs en tous genres profitent plus
facilement de la détresse des gens pour faire fructifier
leur commerce malhonnête.
En 2012 comme en 2011, votre association UFCQue Choisir de l’Ain sera toujours là pour vous apporter
le soutien nécessaire en cas de litige avec un
professionnel dans le secteur de la consommation.
Vous pourrez toujours bénéficier de l’appui de l’un
de nos conseillers dans une des quatre permanences
fonctionnant à Bourg en Bresse ou dans celle de
l’Antenne de St Genis Pouilly mais également dans
celles ouvertes, en 2011, dans cinq villes du
département : Belley, Montluel, Nantua, Pont de Veyle
et Villars les Dombes. Et si vous n’avez besoin que d’un
simple conseil, la permanence téléphonique qui
fonctionne chaque mardi entre 9h. et 12h. est à votre
service pour vous guider dans vos démarches.
Que ce soit pour venir consulter un conseiller (ou
une conseillère) ou pour appeler la permanence
téléphonique, un seul numéro :
04.74.22.58.94
En attendant, tous nos bénévoles ainsi que notre
salariée se joignent à moi pour vous souhaiter
d’excellentes fêtes de Noël et vous présenter nos
meilleurs vœux consuméristes pour la nouvelle année.
Par téléphone au 04.74.22.58.94
Du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h
A nos permanences (sur rendez vous)
Du mardi au vendredi
Maison de la vie associative
2 bd Irène Joliot-Curie
Attention : n’oubliez pas d’apporter les photocopies de tous
les documents utiles à l’étude de votre dossier : contrats,
factures, courriers reçus et envoyés…
Par courrier
Maison de la Vie Associative
2 bd Irène Joliot-Curie
01006 Bourg-en-Bresse
Par courriel : [email protected]
Attention : pour tout contact, n’oubliez pas de nous donner vos
coordonnées, adresse complète et numéro de téléphone.
Permanence sur rendez-vous (tél : 04.74.22.58.94)
Salle de la Mairie
Le mercredi de 14h à 17h
Adresse postale :
9 rue de Gex – Médiathèque
BP 1372 – 01630 ST GENIS POUILLY
Nos autres permanences
(prendre rendez-vous au 04.74.22.58.94
Permanence Belley
2 place Popiélusko
le lundi de 14h.30 à 17h
Pierre RIGAUD.
Permanence Nantua
AIN CONSO
en Mairie – Salle de la Colonne
17, rue de l’Hôtel de Ville
Bulletin trimestriel
le vendredi de 14h.30 à 17h
Directeur de la Publication : Pierre Rigaud
Permanence Pont de Veyle
Comité de rédaction : Didier Charnay et Roger Rival
Pôle de Proximité
57 Grande Rue
Au sommaire de ce numéro :
le mardi de 14h.30 à 17h
Le mot du Président ………………..………… p.2
La vie dans votre association locale………… p 3
Permanence Villars les D.
Infos… Infos… Infos…..………………………. p.4
Maison des Sports et des Associations – Salle Zidane
Rue des Dombes
Nos lecteurs nous écrivent …….……………… p.5
Dépôt légal : décembre 2011
le mardi de 14h.30 à 17h
Notre site : www.ufc-quechoisir-ain.org
Permanence Montluel
Espace Associatif – n°18
200 rue de la Gare
le lundi de 14h.30 à 17h
2
nationaux, lorsque la crémation a été proposée, dans 36%
des cas les devis était plus chers.
Refusant que les avancées législatives restent lettre
morte, l’UFC-Que Choisir de l’Ain demande :
Aux Parlementaires du département d’assortir de
sanctions l’obligation d’utilisation du modèle de devis et
d’enjoindre à la Direction Générale des Collectivités locales
d’établir, après consultation du Conseil national des
opérations funéraires (CNOF), un livret d’information sur les
obsèques qui devra être mis à disposition dans les mairies
et les établissements de soins.
A la Direction Départementale de la Protection des
Populations (DDPP) de réaliser des contrôles afin de veiller
à ce que des devis, conformes à la Loi, soient
systématiquement émis.
Pompes funèbres dans l’Ain : les funestes
pratiques ont la vie dure
E
ntre le 11 et le 24
juin
2011,
les
bénévoles
de
l’UFC-Que Choisir de
l’Ain
ont mené une
enquête sur le respect
par les professionnels
funéraires
de
leurs
obligations légales. Les
résultats
sont
très
regrettables.
Epinglés à l’automne 2008 par l’UFC-Que Choisir, les
prestations funéraires ont fait l’objet d’une réforme législative
devant
permettre
de
renforcer
l’information
des
consommateurs s’agissant des seules prestations obligatoires
à réaliser et ainsi leur permettre de mieux faire jouer la
concurrence.
Suite à cette réforme de 2008 et à l’arrêté ministériel du 23
août 2010 fixant un modèle de devis obligatoire , l’UFC-Que
Choisir de l’Ain a visité 7 magasins funéraires pour obtenir un
devis pour l’organisation de funérailles et ainsi vérifier la
conformité à la Loi des pratiques des opérateurs et apprécier
les écarts de prix pour les différentes prestations.
La transparence tarifaire enterrée! Plus de six mois
après l’entrée en vigueur de l’arrêté fixant un modèle de devis
obligatoire, aucun des devis récoltés ne respecte le modèle
obligatoire et seulement 33% s’en rapprochent sans être
conformes pour autant. Si le brouillard informatif ne s’est pas
dissipé, cela s’explique sans doute par l’absence de sanctions
à l’obligation de transparence prévue dans les textes. Est-il
besoin de rappeler que sans modèle de devis universel, il est
impossible pour les familles endeuillées de comparer les
services fournis par les différents opérateurs funéraires, et
que cette opacité est un terreau fertile pour enchérir les
prestations ?
Nos très chers morts ! Dans la zone enquêtée, le coût
total des obsèques, hors caveau et concession, s’établit à
3.522€ en moyenne, contre 3.100€ au niveau national. Mais,
d’un opérateur à l’autre, pour une demande similaire, la
facture totale peut considérablement varier : de 2.770€ pour le
plus économique à plus de 4.633€ pour le plus onéreux. Ce
grand écart tarifaire est dû non seulement à un florilège de
prestations « non obligatoires » mais aussi à des opérations
surfacturées. Ainsi, les prix relevés pour les démarches et
formalités administratives, qui sont des opérations
standardisées, se situent dans une fourchette de 55€ à 263€
et les prestations pour les soins de conservation sont
facturées entre 255€ et 418€.
Les avancées réglementaires n’ont donc pas mis fin aux
mauvaises pratiques des professionnels auxquels les
consommateurs endeuillés doivent encore et toujours faire
face ! Il serait sans doute opportun d’étendre l’obligation
d’information aux mairies et aux établissements de soins et de
ne pas la limiter aux opérateurs funéraires qui, rappelons-le,
sont avant tout des commerçants !
Crémation : les idées reçues partent en fumée ! Dernier
constat, alors que 30% des funérailles donnent lieu à une
crémation, chiffre qui a doublé en 10 ans, l’enquête de l’UFCQue Choisir démontre que, contrairement à une idée reçue,
l’incinération ne constitue pas toujours une solution plus
économique que l’inhumation. En effet, selon les résultats
A l’instant où nous écrivons ces lignes, nous avons reçu
une réponse qui va en ce sens de la part de la DDPP de l’Ain,
ainsi que de parlementaires du département.
Pierre Rigaud
URGENT
l'UFC-QUE CHOISIR de l'AIN recherche
un Commissaire aux comptes
à partir de la vérification de ses comptes
pour l'année 2011.
Appeler le 04.74.22.58.94 ou le 06.70.37.27.81
Un conseil, une information expresse peuvent
rapporter gros. N’hésitez pas à consulter nos
conseillers.
N
otre adhérent M. Pey fait refaire et modifier sa piscine
en 2008 par la maison M.P. spécialisée en piscines
traditionnelles. Un escalier béton est ajouté, une
peinture refaite à neuf sur toutes les faces.
Au moment du règlement, M.P. annonce une plus value
de 500€ et demande à être payé en liquide pour économiser
la T.V.A. ! M. Pey, étonné, n’a pas l’argent mais M.P. lui dit
qu’un distributeur n'est pas loin ! Mr Pey, pris par surprise, va
payer en liquide.
Fin de l’été 2008: la peinture s’écaille. M.P. ne fait pas de
difficulté et la refait au printemps 2009.
Fin septembre 2009: la peinture s’écaille à nouveau. M.P.
ne comprend pas, alerte le
fournisseur de peinture
surtout que plusieurs de
ses piscines ont le même
problème. Toutefois, et
sans explication, M.P. refait
pour la deuxième fois la
peinture début 2010. Même
problème à la fin de l’été, la
peinture
s’écaille
à
nouveau.
3
M. Pey, qui à chaque fois doit supporter le coût du
remplissage de sa piscine, n'accepte plus cette situation
d'autant plus que M.P. semble laisser traîner, et, sans rien lui
dire, notre adhérent fait poser un liner par-dessus la dernière
couche de peinture. Et Il décide de réclamer à M.P. un
dédommagement vu que ce dernier lui dit qu'il ne sait plus
que faire. M.P., qui ne sait pas qu’un liner à été posé, propose
un dédommagement de 1000€ en échange de l'assurance
que M. Pey ne réclamera plus rien, et demande que
l'arrangement soit fait par écrit, ce qui est normal.
M. Pey confirme cet accord par LR à M.P. fin 2010 en
espérant recevoir son argent par retour.
Hélas! il n'en est rien, et courant 2011, M.P. vend son
entreprise et prend sa retraite, tout en continuant de travailler
dans l'entreprise. Divers appels téléphoniques et messages
laissés sur le répondeur ne donnent rien.
M. et Mme Pey, ne sachant plus que faire, viennent
demander conseil à l’UFC de Bourg en Bresse.
Difficile d'entreprendre une action, la preuve n'est plus
visible, sauf à faire déposer le liner. Conseil est donné de
prendre contact avec le repreneur, et de l'informer que s'il
n'intervient pas auprès de M.P. pour qu'il honore son
engagement une action en justice sera engagée contre euxmêmes et M.P.
Le conseiller de l'UFC - QUE Choisir est affirmatif: en
justice ils auront gain de cause, puisqu'en définitive la
peinture existe toujours, bien que cachée et s’ils peuvent faire
l'avance des frais d’expertise, le tribunal condamnera le
repreneur et M.P. au remboursement. Son conseil :
rencontrer le repreneur et être ferme, voire lui envoyer une
lettre recommandée si nécessaire.
Contact est pris, et par chance M.P. est présent et promet
de payer.
Résultat: 48 h plus tard, le chèque de 1000€ arrive et M.
et Mme Pey nous envoient un chaleureux message de
remerciements.
M. Pey était devenu adhérent suite à un premier conseil
reçu l’an dernier, mais tout consommateur qui a un problème
peut recevoir un premier conseil comme cela a été fait dans
ce dossier, où, pour répondre au consommateur, le conseiller
n’a fait que dialoguer, se faire expliquer la situation, faire des
suggestions et surtout redonner confiance à M. Pey qui a pris
conscience que son fournisseur l’avait déjà escroqué en se
faisant payer un supplément en liquide.
Mis en confiance pour se battre avec les arguments
fournis, M.Pey. a obtenu le paiement des 1000€.
soigner (6,7 milliards de plus qu’en 2006) : 60 % pour les
cotisations de mutuelles, 40 % pour les paiements directs
(forfaits, dépassements d’honoraires, etc.), selon l’association.
« Je ne peux laisser dire au ministre de la Santé qu’il y a une
baisse du reste à charge [de 9,4 % en 2010 contre 9,6 % en
2009] », attaque Alain Bazot, président de l’association.
« C’est une présentation extrêmement sournoise car il omet le
coût des cotisations des complémentaires santé », poursuit-il.
L’UFC-Que Choisir met en avant la situation des seniors,
exposés à des soins plus fréquents et dont les tarifs des
complémentaires augmentent avec l’âge. Une fois à la
retraite, l’assuré ne peut souscrire qu’une assurance
individuelle, à laquelle l’ancien employeur ne participe pas
(contrairement aux contrats
collectifs).Selon
une
analyse
menée
par
l’association à partir de
335 contrats de seniors, la
cotisation moyenne par
personne couverte atteint
94 euros par mois. En
2011, les 60 ans et plus ont
subi une hausse de leurs
cotisations
de
complémentaire de 11,8 %
à garanties égales. Même
sans nouveau transfert de
remboursement de la Sécu
vers les complémentaires, le taux d’effort des seniors pour
acquérir une complémentaire serait de 8,9 % d’ici à 2020, et
ils pourraient débourser jusqu’à 189 euros par mois.
Or pour pouvoir absorber la hausse des complémentaires,
les usagers opèrent une « descente en gamme » et réduisent
leurs garanties, souligne Mathieu Escot, chargé de mission à
l’UFC-Que Choisir. Face à cette situation – une « braderie »,
réalisée « sans aucune logique sanitaire », dénonce-t-elle –
l’association prône une revalorisation de l’aide à l’acquisition
d’une complémentaire santé (ACS) pour les plus de 50 ans.
Ceci afin que soit « préservé le périmètre d’intervention de
l’assurance-maladie »
Au passage, l’UFC relève que les hausses des taxes
appliquées aux complémentaires sont systématiquement
répercutées sur les consommateurs – en 2009, ils ont ainsi
payé 7 milliards d’euros de frais et entre 2005 et 2009, les
cotisations ont augmenté 56 % plus rapidement que les
prestations versées.
Le Quotidien du Médecin 27/09/2011
Roger
Que-Choisir agit dans le domaine de la santé.
Communiqué par G,Brun, représentant de l'AL de l'Ain
auprès de l'Union Régionale Rhône Alpes UFC-Que Choisir
Assurance maladie des séniors : l’UFC-Que
Choisir s’inquiète du coût des complémentaires.
Qualité de l'héparine Des contrôles insuffisants pour
Que choisir
Communiqué par G.Brun, représentant santé de l'AL de l'Ain
auprès de l'Union Régionale Rhône Alpes UFC-Que choisir
E
n marge des matières premières souvent importées –
PHANIE -L’Union Fédérale des Consommateurs
réclame à Xavier Bertrand la mise en place d’une
mission d’audit afin d’obtenir des garanties sur la sécurité
sanitaire de l’héparine. Selon elle, les contrôles des matières
premières importées auraient des failles.
L
’UFC-QUE CHOISIR s’inquiète d’un risque de
démutualisation des seniors, qui consacrent à leur
complémentaire santé un budget 2,5 fois plus élevé que
celui de la population générale. Déséquilibre qui risque de
s’aggraver encore dans les années à venir, selon l’association
de consommateurs.
« La part des dépenses de santé prise en charge par
l’assurance-maladie atteint en 2010 son niveau le plus bas
depuis 1973, occasionnant un impressionnant transfert de
charges vers les usagers ou leurs complémentaires santé
(2,3 milliards d’euros) », indique l’UFC-Que Choisir. En 2010,
les ménages ont dépensé 41,9 milliards d’euros pour se
L’UFC QUE CHOISIR s’insurge, dans un communiqué
publié lundi, contre « les faiblesses des procédures actuelles
de contrôle de l’héparine » en vigueur en Europe et ce malgré
leur renfort depuis la crise sanitaire de 2008. Des effets
indésirables graves de nature allergique avaient ainsi été
observés il y a trois ans aux États-Unis et en Allemagne à la
suite de l’administration intraveineuse d’héparine sodique
fabriquées à partir de matière première d’origine chinoise,
4
nécessitant le retrait de
plusieurs lots au sein des
marchés
américains
et
allemands. En France, par
mesure
de
précaution,
quelques lots d’héparine
dont la matière première
provenait
d’un
des
fournisseurs chinois figurant
dans
l’alerte
allemande
avaient
également
été
retirés du marché. En
conséquence de cette crise, les mesures de contrôle ont été
renforcées aux États-Unis et en Europe. De son côté,
l’AFSSAPS a revu à la hausse les exigences relatives au
contrôle de pureté des matières premières d’héparine
obligatoire pour l’ensemble des fabricants d’héparine et
d’héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Contrairement
aux États-Unis, les contrôles en vigueur sur le vieux continent
comporteraient encore des failles, selon l’UFC Que Choisir,
notamment en ce qui concerne la fiabilité des tests. Pour
s’assurer de l’origine exclusivement porcine de l’héparine et
écarter tout risque de transmission d’encéphalopathie
spongiforme bovine (ESB), ces tests sont réalisés sur des
échantillons d’héparine brute. Si ces derniers sont considérés
comme fiables par les autorités sanitaires, ce n’est pas l’avis
de certains scientifiques. Pour le Dr Didier Levieux, directeur
de recherche honoraire à l’Institut national de la recherche
agronomique (INRA), les contrôles interviennent trop tard
dans la chaîne de transformation de l’héparine pour être
totalement fiables. Selon lui, les actuelles techniques de
mesure ne permettent pas de déceler l’adjonction d’une
héparine bovine relativement pure à de l’héparine porcine
brute. Seuls des contrôles effectués sur la matière première
non transformée, à savoir la muqueuse intestinale, écarterait
ce risque avec davantage de certitude. Ce type de test est
déjà exigé par les autorités américaines.
F.V. de Mézeriat / SFR
« J’ai reçu samedi, par courrier, un avoir de € 360,85 de la
part de SFR. Est-ce que cela veut dire que je suis, enfin,
dégagé de SFR ? En tous les cas, je vous remercie pour votre
action des plus efficaces et je ne manquerai pas de le faire
savoir. Encore merci pour votre écoute, votre disponibilité et
votre professionnalisme qui m’ont sortie à deux reprises des
imbroglios avec Orange (facturation de numéros cadeaux
avec coupure de ligne) et enfin SFR avec non couverture de
réseau à mon domicile. Le pot de terre devient de plus en plus
fort. Ayant besoin…………. »
P.A. de St Rémy
« Je suis propriétaire depuis 18 ans d’un petit appartement
à la montagne, situé au niveau 1, orienté plein sud avec vue
sur les reliefs, sans vis-à-vis proche, balcon à proximité d’une
butte utilisée comme aire de glissade pour les enfants.
Or, la mairie du coin a donné son accord à une SCI pour la
construction d’un immeuble à usage commercial avec parking
et toilettes au plus prés de notre appartement, le parking étant
à la hauteur du balcon de mon appartement, le bâtiment
principal un peu plus loin. Dès que j’ai eu connaissance de ce
projet, j’ai rencontré le Maire et les gérants de la SCI afin de
le informer des nuisances……….Ils sont restés ferme sur leur
position de ne pas modifier le projet. A la recherche de
conseil, je me suis adressé à un Conseiller d’UFC-Que Choisir
qui m’a permis de rencontrer un avocat compétent pour ces
problèmes et un autre conseiller qui m’a guidé sur les
possibles procédures à mettre en œuvre……..grâce à eux j’ai
pu obtenir une reconnaissance partielle du bien fondé de ma
requête : orientation de l’ouverture des toilettes modifiée, le
non paiement des avocats de la partie adverse, une indemnité
versée par la SCI compensant une partie de la perte de valeur
de mon bien. Les conseils de Que Choisir m’ont encouragé et
aidé à contester ce projet et à obtenir une reconnaissance que
j’aurais cru impossible. »
Une demande à Xavier Bertrand.
De par la structure même du marché de l’héparine – la
demande excédant l’offre – les producteurs d’héparine sont
aujourd’hui en position de force. « Une entreprise
pharmaceutique fixant des exigences supérieures à celles de
ses concurrents pousserait ses fournisseurs à vendre leur
production à ceux-ci moins regardant », considère l’UFC. Ne
souhaitant alarmer ni les utilisateurs, ni les prescripteurs
d’héparine, l’association demande aujourd’hui à Xavier
Bertrand de « diligenter une mission d’audit sur la sécurité
sanitaire de l’héparine ». Pour Que choisir, la pharmacopée
européenne doit également s’inspirer du modèle américain
afin d’ « exclure la possibilité d’utiliser du bœuf ou du mouton
dans la fabrication d’héparine ». Une action concertée des
autorités sanitaires européenne et américaine devrait aussi
être engagée pour obtenir la mise en conformité progressive
de l’industrie chinoise de l’héparine « aux normes
occidentales ». Enfin, « une action combinée de l’ensemble
des laboratoires pharmaceutiques, appuyée par les autorités
sanitaires peut permettre une accentuation des contrôles »,
suggère l’Union fédérale.
DAVID BILHAUT
Le Quotidien de la santé du 16/11/2011
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