AIN CONSO n° 23 - L`UFC
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AIN CONSO n° 23 - L`UFC
Association sans but lucratif, régie par la loi de 1901 et agréée pour ester en Justice affiliée à la Fédération Nationale d’UFC-Que Choisir affiliée à l’Union Régionale Rhône-Alpes UFC-Que Choisir 23 n° décembre 2011 L’UFC-Que Choisir avance 12 orientations pour 2012 pour remettre le consommateur au cœur d’une économie performante ! Décidée à inscrire les enjeux consuméristes au cœur des débats électoraux, l’UFC-Que Choisir lance aujourd’hui, à travers le site www.pacte-conso.org , son pacte consumériste destiné aux candidats à l’élection présidentielle et aux citoyens. Représentant plus de la moitié du produit intérieur brut, la consommation est, plus que jamais en cette période de crise, le poumon de la croissance. Or, aujourd’hui, les consommateurs sont au bord de l’asphyxie ! L’inflation des 12 derniers mois sur les produits alimentaires a représenté pas moins de 2,6 milliards d’euros, les tarifs du gaz ont bondi de 20% en 1 an, les locataires consacrent désormais le quart de leur budget à se loger, 10 millions de Français renoncent à se soigner pour des raisons budgétaires… L’apparition de nouvelles dépenses contraintes (téléphonie mobile, Internet), la structuration de marchés autour de quelques grands groupes dictant leurs lois et leurs prix exorbitants (alimentation, banques, énergies, etc.), la kyrielle d’informations plus ou moins objectives noyant les consommateurs, l’absence de recours efficaces en cas de problèmes sont autant de stigmates d’une évolution des marchés au détriment des clients finaux, les consommateurs. Alors qu’ils devraient être les acteurs essentiels, régulant naturellement les marchés lorsqu’ils optent pour une offre plutôt qu’une autre, les consommateurs sont de moins en moins en mesure de d’exercer leur choix sur ce qu’ils consomment tant en quantité qu’en qualité ! Résultat : l’indice de confiance des consommateurs, impuissants et inquiets, a chuté de 13 points ! Pour soutenir la consommation et relancer la croissance, il faut donc impérativement restaurer les conditions permettant aux consommateurs de jouer leur rôle d’animateurs de l’économie. A cette fin, l’UFC-Que Choisir a lancé une grande consultation nationale début 2011 devant déboucher sur un programme consumériste. 60 000 personnes ( dont 6.465 pour la région Rhône Alpes), ont fait entendre leur voix pour que soit enfin garanti l’accès aux biens et services essentiels, à un prix équitable, et, ce, dans un contexte sûr, respectueux de l’Homme et de l’Environnement ! Sur la base de cet audit et, à la lumière de son expertise, l’UFC-Que Choisir a élaboré un pacte consumériste. Fondé sur 12 orientations, articulées autour de 3 axes (garantir l’accès des consommateurs aux biens et services essentiels ; refaire du consommateur le régulateur naturel des marchés ; donner les moyens d’une consommation responsable), le pacte consumériste entend proposer une politique de la consommation volontariste, ciblée sur une consommation choisie et raisonnée. Cette politique n’est pas exclusivement favorable aux consommateurs, elle est également précieuse pour l’économie française, puisque non seulement elle soutient le premier moteur de la croissance, mais en outre elle ouvre à nos entreprises des perspectives de compétitivité sur des secteurs qualitatifs. En s’appuyant sur une mobilisation citoyenne, l’objectif est clair : faire rentrer les enjeux consuméristes au cœur des débats politiques de 2012. Soucieuse de faire avancer les droits des consommateurs, l’UFC-Que Choisir : - Adresse ce jour à l’ensemble des candidats déclarés ou pressentis son pacte consumériste en leur demandant de le signer et/ou de leur adresser une réponse argumentée sur les orientations avancées - Appelle l’ensemble des consommateurs à se rendre sur www.pacte-conso.org pour soutenir le pacte et établir l’ordre de leurs priorités consuméristes. Vous pouvez également venir, au siège social de l’association de l’Ain à BOURG EN BRESSE ou dans une des permanences à : ST GENIS POUILLY – BELLEY – MONTLUEL – NANTUA – PONT DE VEYLE ou VILLARS LES DOMBES pour apporter votre soutien à cette initiative en faveur des consommateurs, c'est-à-dire en votre faveur, en venant apposer votre signature au bas de ce projet consumériste. 1 COMMENT NOUS JOINDRE ? D écembre, le mois des marchés de Noël où les artisans locaux exposent leur production. Mais aussi le mois du Père Noël tant attendu par les enfants, mais redouté des parents dont le portefeuille, cette année, risque d’être encore un peu moins épais que les années précédentes. La crise. On se lève avec et on se couche avec. Tandis que certains pleurent une journée perdue en cas d’arrêt maladie, d’autres tremblent à l’idée de perdre leur emploi. Enfin, ne soyons pas pessimistes à outrance mais, par contre, soyons vigilants. En effet, en période de crise, les arnaqueurs en tous genres profitent plus facilement de la détresse des gens pour faire fructifier leur commerce malhonnête. En 2012 comme en 2011, votre association UFCQue Choisir de l’Ain sera toujours là pour vous apporter le soutien nécessaire en cas de litige avec un professionnel dans le secteur de la consommation. Vous pourrez toujours bénéficier de l’appui de l’un de nos conseillers dans une des quatre permanences fonctionnant à Bourg en Bresse ou dans celle de l’Antenne de St Genis Pouilly mais également dans celles ouvertes, en 2011, dans cinq villes du département : Belley, Montluel, Nantua, Pont de Veyle et Villars les Dombes. Et si vous n’avez besoin que d’un simple conseil, la permanence téléphonique qui fonctionne chaque mardi entre 9h. et 12h. est à votre service pour vous guider dans vos démarches. Que ce soit pour venir consulter un conseiller (ou une conseillère) ou pour appeler la permanence téléphonique, un seul numéro : 04.74.22.58.94 En attendant, tous nos bénévoles ainsi que notre salariée se joignent à moi pour vous souhaiter d’excellentes fêtes de Noël et vous présenter nos meilleurs vœux consuméristes pour la nouvelle année. Par téléphone au 04.74.22.58.94 Du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h A nos permanences (sur rendez vous) Du mardi au vendredi Maison de la vie associative 2 bd Irène Joliot-Curie Attention : n’oubliez pas d’apporter les photocopies de tous les documents utiles à l’étude de votre dossier : contrats, factures, courriers reçus et envoyés… Par courrier Maison de la Vie Associative 2 bd Irène Joliot-Curie 01006 Bourg-en-Bresse Par courriel : [email protected] Attention : pour tout contact, n’oubliez pas de nous donner vos coordonnées, adresse complète et numéro de téléphone. Permanence sur rendez-vous (tél : 04.74.22.58.94) Salle de la Mairie Le mercredi de 14h à 17h Adresse postale : 9 rue de Gex – Médiathèque BP 1372 – 01630 ST GENIS POUILLY Nos autres permanences (prendre rendez-vous au 04.74.22.58.94 Permanence Belley 2 place Popiélusko le lundi de 14h.30 à 17h Pierre RIGAUD. Permanence Nantua AIN CONSO en Mairie – Salle de la Colonne 17, rue de l’Hôtel de Ville Bulletin trimestriel le vendredi de 14h.30 à 17h Directeur de la Publication : Pierre Rigaud Permanence Pont de Veyle Comité de rédaction : Didier Charnay et Roger Rival Pôle de Proximité 57 Grande Rue Au sommaire de ce numéro : le mardi de 14h.30 à 17h Le mot du Président ………………..………… p.2 La vie dans votre association locale………… p 3 Permanence Villars les D. Infos… Infos… Infos…..………………………. p.4 Maison des Sports et des Associations – Salle Zidane Rue des Dombes Nos lecteurs nous écrivent …….……………… p.5 Dépôt légal : décembre 2011 le mardi de 14h.30 à 17h Notre site : www.ufc-quechoisir-ain.org Permanence Montluel Espace Associatif – n°18 200 rue de la Gare le lundi de 14h.30 à 17h 2 nationaux, lorsque la crémation a été proposée, dans 36% des cas les devis était plus chers. Refusant que les avancées législatives restent lettre morte, l’UFC-Que Choisir de l’Ain demande : Aux Parlementaires du département d’assortir de sanctions l’obligation d’utilisation du modèle de devis et d’enjoindre à la Direction Générale des Collectivités locales d’établir, après consultation du Conseil national des opérations funéraires (CNOF), un livret d’information sur les obsèques qui devra être mis à disposition dans les mairies et les établissements de soins. A la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de réaliser des contrôles afin de veiller à ce que des devis, conformes à la Loi, soient systématiquement émis. Pompes funèbres dans l’Ain : les funestes pratiques ont la vie dure E ntre le 11 et le 24 juin 2011, les bénévoles de l’UFC-Que Choisir de l’Ain ont mené une enquête sur le respect par les professionnels funéraires de leurs obligations légales. Les résultats sont très regrettables. Epinglés à l’automne 2008 par l’UFC-Que Choisir, les prestations funéraires ont fait l’objet d’une réforme législative devant permettre de renforcer l’information des consommateurs s’agissant des seules prestations obligatoires à réaliser et ainsi leur permettre de mieux faire jouer la concurrence. Suite à cette réforme de 2008 et à l’arrêté ministériel du 23 août 2010 fixant un modèle de devis obligatoire , l’UFC-Que Choisir de l’Ain a visité 7 magasins funéraires pour obtenir un devis pour l’organisation de funérailles et ainsi vérifier la conformité à la Loi des pratiques des opérateurs et apprécier les écarts de prix pour les différentes prestations. La transparence tarifaire enterrée! Plus de six mois après l’entrée en vigueur de l’arrêté fixant un modèle de devis obligatoire, aucun des devis récoltés ne respecte le modèle obligatoire et seulement 33% s’en rapprochent sans être conformes pour autant. Si le brouillard informatif ne s’est pas dissipé, cela s’explique sans doute par l’absence de sanctions à l’obligation de transparence prévue dans les textes. Est-il besoin de rappeler que sans modèle de devis universel, il est impossible pour les familles endeuillées de comparer les services fournis par les différents opérateurs funéraires, et que cette opacité est un terreau fertile pour enchérir les prestations ? Nos très chers morts ! Dans la zone enquêtée, le coût total des obsèques, hors caveau et concession, s’établit à 3.522€ en moyenne, contre 3.100€ au niveau national. Mais, d’un opérateur à l’autre, pour une demande similaire, la facture totale peut considérablement varier : de 2.770€ pour le plus économique à plus de 4.633€ pour le plus onéreux. Ce grand écart tarifaire est dû non seulement à un florilège de prestations « non obligatoires » mais aussi à des opérations surfacturées. Ainsi, les prix relevés pour les démarches et formalités administratives, qui sont des opérations standardisées, se situent dans une fourchette de 55€ à 263€ et les prestations pour les soins de conservation sont facturées entre 255€ et 418€. Les avancées réglementaires n’ont donc pas mis fin aux mauvaises pratiques des professionnels auxquels les consommateurs endeuillés doivent encore et toujours faire face ! Il serait sans doute opportun d’étendre l’obligation d’information aux mairies et aux établissements de soins et de ne pas la limiter aux opérateurs funéraires qui, rappelons-le, sont avant tout des commerçants ! Crémation : les idées reçues partent en fumée ! Dernier constat, alors que 30% des funérailles donnent lieu à une crémation, chiffre qui a doublé en 10 ans, l’enquête de l’UFCQue Choisir démontre que, contrairement à une idée reçue, l’incinération ne constitue pas toujours une solution plus économique que l’inhumation. En effet, selon les résultats A l’instant où nous écrivons ces lignes, nous avons reçu une réponse qui va en ce sens de la part de la DDPP de l’Ain, ainsi que de parlementaires du département. Pierre Rigaud URGENT l'UFC-QUE CHOISIR de l'AIN recherche un Commissaire aux comptes à partir de la vérification de ses comptes pour l'année 2011. Appeler le 04.74.22.58.94 ou le 06.70.37.27.81 Un conseil, une information expresse peuvent rapporter gros. N’hésitez pas à consulter nos conseillers. N otre adhérent M. Pey fait refaire et modifier sa piscine en 2008 par la maison M.P. spécialisée en piscines traditionnelles. Un escalier béton est ajouté, une peinture refaite à neuf sur toutes les faces. Au moment du règlement, M.P. annonce une plus value de 500€ et demande à être payé en liquide pour économiser la T.V.A. ! M. Pey, étonné, n’a pas l’argent mais M.P. lui dit qu’un distributeur n'est pas loin ! Mr Pey, pris par surprise, va payer en liquide. Fin de l’été 2008: la peinture s’écaille. M.P. ne fait pas de difficulté et la refait au printemps 2009. Fin septembre 2009: la peinture s’écaille à nouveau. M.P. ne comprend pas, alerte le fournisseur de peinture surtout que plusieurs de ses piscines ont le même problème. Toutefois, et sans explication, M.P. refait pour la deuxième fois la peinture début 2010. Même problème à la fin de l’été, la peinture s’écaille à nouveau. 3 M. Pey, qui à chaque fois doit supporter le coût du remplissage de sa piscine, n'accepte plus cette situation d'autant plus que M.P. semble laisser traîner, et, sans rien lui dire, notre adhérent fait poser un liner par-dessus la dernière couche de peinture. Et Il décide de réclamer à M.P. un dédommagement vu que ce dernier lui dit qu'il ne sait plus que faire. M.P., qui ne sait pas qu’un liner à été posé, propose un dédommagement de 1000€ en échange de l'assurance que M. Pey ne réclamera plus rien, et demande que l'arrangement soit fait par écrit, ce qui est normal. M. Pey confirme cet accord par LR à M.P. fin 2010 en espérant recevoir son argent par retour. Hélas! il n'en est rien, et courant 2011, M.P. vend son entreprise et prend sa retraite, tout en continuant de travailler dans l'entreprise. Divers appels téléphoniques et messages laissés sur le répondeur ne donnent rien. M. et Mme Pey, ne sachant plus que faire, viennent demander conseil à l’UFC de Bourg en Bresse. Difficile d'entreprendre une action, la preuve n'est plus visible, sauf à faire déposer le liner. Conseil est donné de prendre contact avec le repreneur, et de l'informer que s'il n'intervient pas auprès de M.P. pour qu'il honore son engagement une action en justice sera engagée contre euxmêmes et M.P. Le conseiller de l'UFC - QUE Choisir est affirmatif: en justice ils auront gain de cause, puisqu'en définitive la peinture existe toujours, bien que cachée et s’ils peuvent faire l'avance des frais d’expertise, le tribunal condamnera le repreneur et M.P. au remboursement. Son conseil : rencontrer le repreneur et être ferme, voire lui envoyer une lettre recommandée si nécessaire. Contact est pris, et par chance M.P. est présent et promet de payer. Résultat: 48 h plus tard, le chèque de 1000€ arrive et M. et Mme Pey nous envoient un chaleureux message de remerciements. M. Pey était devenu adhérent suite à un premier conseil reçu l’an dernier, mais tout consommateur qui a un problème peut recevoir un premier conseil comme cela a été fait dans ce dossier, où, pour répondre au consommateur, le conseiller n’a fait que dialoguer, se faire expliquer la situation, faire des suggestions et surtout redonner confiance à M. Pey qui a pris conscience que son fournisseur l’avait déjà escroqué en se faisant payer un supplément en liquide. Mis en confiance pour se battre avec les arguments fournis, M.Pey. a obtenu le paiement des 1000€. soigner (6,7 milliards de plus qu’en 2006) : 60 % pour les cotisations de mutuelles, 40 % pour les paiements directs (forfaits, dépassements d’honoraires, etc.), selon l’association. « Je ne peux laisser dire au ministre de la Santé qu’il y a une baisse du reste à charge [de 9,4 % en 2010 contre 9,6 % en 2009] », attaque Alain Bazot, président de l’association. « C’est une présentation extrêmement sournoise car il omet le coût des cotisations des complémentaires santé », poursuit-il. L’UFC-Que Choisir met en avant la situation des seniors, exposés à des soins plus fréquents et dont les tarifs des complémentaires augmentent avec l’âge. Une fois à la retraite, l’assuré ne peut souscrire qu’une assurance individuelle, à laquelle l’ancien employeur ne participe pas (contrairement aux contrats collectifs).Selon une analyse menée par l’association à partir de 335 contrats de seniors, la cotisation moyenne par personne couverte atteint 94 euros par mois. En 2011, les 60 ans et plus ont subi une hausse de leurs cotisations de complémentaire de 11,8 % à garanties égales. Même sans nouveau transfert de remboursement de la Sécu vers les complémentaires, le taux d’effort des seniors pour acquérir une complémentaire serait de 8,9 % d’ici à 2020, et ils pourraient débourser jusqu’à 189 euros par mois. Or pour pouvoir absorber la hausse des complémentaires, les usagers opèrent une « descente en gamme » et réduisent leurs garanties, souligne Mathieu Escot, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir. Face à cette situation – une « braderie », réalisée « sans aucune logique sanitaire », dénonce-t-elle – l’association prône une revalorisation de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) pour les plus de 50 ans. Ceci afin que soit « préservé le périmètre d’intervention de l’assurance-maladie » Au passage, l’UFC relève que les hausses des taxes appliquées aux complémentaires sont systématiquement répercutées sur les consommateurs – en 2009, ils ont ainsi payé 7 milliards d’euros de frais et entre 2005 et 2009, les cotisations ont augmenté 56 % plus rapidement que les prestations versées. Le Quotidien du Médecin 27/09/2011 Roger Que-Choisir agit dans le domaine de la santé. Communiqué par G,Brun, représentant de l'AL de l'Ain auprès de l'Union Régionale Rhône Alpes UFC-Que Choisir Assurance maladie des séniors : l’UFC-Que Choisir s’inquiète du coût des complémentaires. Qualité de l'héparine Des contrôles insuffisants pour Que choisir Communiqué par G.Brun, représentant santé de l'AL de l'Ain auprès de l'Union Régionale Rhône Alpes UFC-Que choisir E n marge des matières premières souvent importées – PHANIE -L’Union Fédérale des Consommateurs réclame à Xavier Bertrand la mise en place d’une mission d’audit afin d’obtenir des garanties sur la sécurité sanitaire de l’héparine. Selon elle, les contrôles des matières premières importées auraient des failles. L ’UFC-QUE CHOISIR s’inquiète d’un risque de démutualisation des seniors, qui consacrent à leur complémentaire santé un budget 2,5 fois plus élevé que celui de la population générale. Déséquilibre qui risque de s’aggraver encore dans les années à venir, selon l’association de consommateurs. « La part des dépenses de santé prise en charge par l’assurance-maladie atteint en 2010 son niveau le plus bas depuis 1973, occasionnant un impressionnant transfert de charges vers les usagers ou leurs complémentaires santé (2,3 milliards d’euros) », indique l’UFC-Que Choisir. En 2010, les ménages ont dépensé 41,9 milliards d’euros pour se L’UFC QUE CHOISIR s’insurge, dans un communiqué publié lundi, contre « les faiblesses des procédures actuelles de contrôle de l’héparine » en vigueur en Europe et ce malgré leur renfort depuis la crise sanitaire de 2008. Des effets indésirables graves de nature allergique avaient ainsi été observés il y a trois ans aux États-Unis et en Allemagne à la suite de l’administration intraveineuse d’héparine sodique fabriquées à partir de matière première d’origine chinoise, 4 nécessitant le retrait de plusieurs lots au sein des marchés américains et allemands. En France, par mesure de précaution, quelques lots d’héparine dont la matière première provenait d’un des fournisseurs chinois figurant dans l’alerte allemande avaient également été retirés du marché. En conséquence de cette crise, les mesures de contrôle ont été renforcées aux États-Unis et en Europe. De son côté, l’AFSSAPS a revu à la hausse les exigences relatives au contrôle de pureté des matières premières d’héparine obligatoire pour l’ensemble des fabricants d’héparine et d’héparine de bas poids moléculaire (HBPM). Contrairement aux États-Unis, les contrôles en vigueur sur le vieux continent comporteraient encore des failles, selon l’UFC Que Choisir, notamment en ce qui concerne la fiabilité des tests. Pour s’assurer de l’origine exclusivement porcine de l’héparine et écarter tout risque de transmission d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ces tests sont réalisés sur des échantillons d’héparine brute. Si ces derniers sont considérés comme fiables par les autorités sanitaires, ce n’est pas l’avis de certains scientifiques. Pour le Dr Didier Levieux, directeur de recherche honoraire à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), les contrôles interviennent trop tard dans la chaîne de transformation de l’héparine pour être totalement fiables. Selon lui, les actuelles techniques de mesure ne permettent pas de déceler l’adjonction d’une héparine bovine relativement pure à de l’héparine porcine brute. Seuls des contrôles effectués sur la matière première non transformée, à savoir la muqueuse intestinale, écarterait ce risque avec davantage de certitude. Ce type de test est déjà exigé par les autorités américaines. F.V. de Mézeriat / SFR « J’ai reçu samedi, par courrier, un avoir de € 360,85 de la part de SFR. Est-ce que cela veut dire que je suis, enfin, dégagé de SFR ? En tous les cas, je vous remercie pour votre action des plus efficaces et je ne manquerai pas de le faire savoir. Encore merci pour votre écoute, votre disponibilité et votre professionnalisme qui m’ont sortie à deux reprises des imbroglios avec Orange (facturation de numéros cadeaux avec coupure de ligne) et enfin SFR avec non couverture de réseau à mon domicile. Le pot de terre devient de plus en plus fort. Ayant besoin…………. » P.A. de St Rémy « Je suis propriétaire depuis 18 ans d’un petit appartement à la montagne, situé au niveau 1, orienté plein sud avec vue sur les reliefs, sans vis-à-vis proche, balcon à proximité d’une butte utilisée comme aire de glissade pour les enfants. Or, la mairie du coin a donné son accord à une SCI pour la construction d’un immeuble à usage commercial avec parking et toilettes au plus prés de notre appartement, le parking étant à la hauteur du balcon de mon appartement, le bâtiment principal un peu plus loin. Dès que j’ai eu connaissance de ce projet, j’ai rencontré le Maire et les gérants de la SCI afin de le informer des nuisances……….Ils sont restés ferme sur leur position de ne pas modifier le projet. A la recherche de conseil, je me suis adressé à un Conseiller d’UFC-Que Choisir qui m’a permis de rencontrer un avocat compétent pour ces problèmes et un autre conseiller qui m’a guidé sur les possibles procédures à mettre en œuvre……..grâce à eux j’ai pu obtenir une reconnaissance partielle du bien fondé de ma requête : orientation de l’ouverture des toilettes modifiée, le non paiement des avocats de la partie adverse, une indemnité versée par la SCI compensant une partie de la perte de valeur de mon bien. Les conseils de Que Choisir m’ont encouragé et aidé à contester ce projet et à obtenir une reconnaissance que j’aurais cru impossible. » Une demande à Xavier Bertrand. De par la structure même du marché de l’héparine – la demande excédant l’offre – les producteurs d’héparine sont aujourd’hui en position de force. « Une entreprise pharmaceutique fixant des exigences supérieures à celles de ses concurrents pousserait ses fournisseurs à vendre leur production à ceux-ci moins regardant », considère l’UFC. Ne souhaitant alarmer ni les utilisateurs, ni les prescripteurs d’héparine, l’association demande aujourd’hui à Xavier Bertrand de « diligenter une mission d’audit sur la sécurité sanitaire de l’héparine ». Pour Que choisir, la pharmacopée européenne doit également s’inspirer du modèle américain afin d’ « exclure la possibilité d’utiliser du bœuf ou du mouton dans la fabrication d’héparine ». Une action concertée des autorités sanitaires européenne et américaine devrait aussi être engagée pour obtenir la mise en conformité progressive de l’industrie chinoise de l’héparine « aux normes occidentales ». Enfin, « une action combinée de l’ensemble des laboratoires pharmaceutiques, appuyée par les autorités sanitaires peut permettre une accentuation des contrôles », suggère l’Union fédérale. DAVID BILHAUT Le Quotidien de la santé du 16/11/2011 UNE BONNE NOUVELLE la réédition de « Tous les droits du consommateur » Retournez vite le bon de commande ci-joint avec votre règlement à votre Association Locale A noter le site internet de l’UFC-QUE CHOISIR de l’AIN www.ufc-quechoisir-ain.org 5 LES PUBLICATIONS QUE VOUS POUVEZ NOUS COMMANDER « Guide d'achat d'une pompe à chaleur pour un logement existant » 3 € Edité par l'Union Régionale Rhône-Alpes UFC-QUE CHOISIR « Tout ce qu'il faut savoir, avant de faire installer une pompe à chaleur » Je commande :……..exemplaire(s) à 3€ = …………..€ « Guide de la santé dans votre assiette » Un dictionnaire de 415 pages. 43,95€ Dictionnaire pratique pour une alimentation saine. 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Etes-vous en activité ? oui non Si oui, profession :…………………………………......... Je suis disponible : lundi - mardi - mercredi - jeudi - vendredi (précisez jour et matin ou après-midi) Je serais intéressé(e) par : L’accueil des Consommateurs Le traitement des dossiers Les enquêtes (formation assurée par l’Association) La permanence téléphonique Le secrétariat La comptabilité La décoration de votre bulletin trimestriel « Ain Conso » J’ai des compétences au niveau : du Droit Autres (précisez) :.................................................................................................................. Et n’oubliez pas : parlez d’UFC autour de vous, faites adhérer ! Plus nous serons nombreux et plus forts nous serons pour mener notre action et notre combat : la Défense des Consommateurs 6