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La résurrection de Lazare
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La résurrection de Lazare
- Thèmes - Art sacré - L'art sacré - Art & temps liturgiques -
Date de mise en ligne : mardi 1er avril 2014
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La résurrection de Lazare
La première partie du récit de Jean est marquée par l'aggravation de l'état de santé de Lazare, ainsi que par
la crainte des apôtres de retourner en Judée, d'où ils ont fui après que Jésus a failli y être lapidé.
Puis jésus annonce son intention de se rendre à Béthanie, chez Lazare. Quand il y arrive, son ami est enseveli déjà
depuis quatre jours. la rencontre avec Marthe et marie apporte à la scène une profonde émotion qui atteint son
comble lorsque Jésus pleure. il demande à être conduit au caveau de Lazare et, "frémissant en lui-même", fait
enlever la pierre qui se ferme.
Après avoir prié Dieu, il enjoint Lazare de sortir. Encore enveloppé de son suaire et de ses bandelettes, Lazare sort
du tombeau. dès lors, dans l'évangile de Jean, et davantage encore dans les textes apocryphes, Lazare, revenu du
monde des morts à la vie, est le témoin le plus gênant et le plus dangereux des pouvoirs de Jésus ; c'est pourquoi
les grand prêtres envisageront à plusieurs reprises de le faire tuer.
Etude du tableau : La Résurrection de Lazare, Giotto, 1306. padoue, chapelle des Scrovegni
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La résurrection de Lazare
Concentré et tendu, jésus ressuscite Lazare avec le geste de la bénédiction.
Marthe et marie, qui, à d'autres moments, sont les représentantes de deux manières opposées d'accueillir Jésus,
se jettent ici à ses pieds d'un même mouvement commun.
Giotto suit scrupuleusement le texte de l'Evangile et en tire une image saisissante : Lazare est étroitement
enveloppé dans les bandelettes funéraires, et son visage porte déjà les premières marques de la décomposition
La réaction des personnages qui se couvrent le bas du visage, très fréquente dans les représentations de la
résurrection de Lazare, illustre la réflexion de Marthe devant la demande de Jésus d'ouvrir le tombeau : "Seigneur, il
sent déjà, c'est le quatrième jour."
Deux aides déplacent à grand-peine la lourde pierre qui ferme le tombeau
Source : Le nouveau testament, repères iconographiques, Stefano Zuffi
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