foot penalty but niang ultra marseille

Transcription

foot penalty but niang ultra marseille
FEDERER
COINCE
ENCORE
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
TENNIS
1
BONNAIRE
ET CLERMONT,
C’EST LE GRAND AMOUR
(Page 9)
(Page 8)
SHANGHAI. – Le numéro 1 mondial (notre photo)
a perdu hier son premier match de poule
au Masters de Shanghai contre Fernando Gonzalez
(3-6, 7-6, 7-5). Richard Gasquet joue gros ce matin
(10 heures, heure française) contre
Novak Djokovic.
(Photo Ng Han Guan/AP)
*62 ANNÉE - N 19 492 0,85 e
o
France métropolitaine
CLERMONT-FERRAND. – Le troisième-ligne international clermontois a vite trouvé
ses repères dans son nouveau club, qui le séduit aussi bien sportivement
que par ses structures.
(Photo Jean-Louis Fel)
PROLONGATIONS
FOOT,
BASKET :
NANCY
BOMBE
LE TORSE
(Page 7 et notre éditorial, page 2)
www.lequipe.fr
Mardi 13 novembre 2007
T 00106 - 1113 - F: 0,85 E
3:HIKKLA=[UU]ZY:?l@b@b@n@a;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
DILEMME A L’OM
Après sa performance et ses deux buts,
dimanche à Lyon (2-1), Mamadou Niang
a confirmé son statut d’attaquant
titulaire axial à Marseille, où Djibril
Cissé continue son séjour sur le banc.
Mais que fera l’OM lorsque
son attaquant sénégalais
sera retenu, en janvier,
pour la Coupe d’Afrique
des nations ? (Page 3)
BELLION,
LA VIE
DEVANT SOI
(Page 4)
(Page 6)
LYON. – Si Mamadou Niang (au premier plan) a réussi un match référence dimanche soir en contribuant largement à la victoire marseillaise face aux Lyonnais (2-1), Djibril Cissé est, quant à lui,
actuellement un peu plus en retrait.
(Photo Bernard Papon)
Aujourd’hui
CISSÉ-OM
STOP OU ENCORE?
L’attaquant international traverse une période difficile.
A-t-il commis des erreurs ? Que doit-il faire pour rebondir ? Analyse et témoignages.
L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2 ; ITALIE, 1,75 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
BOLTON
NE VEUT
PAS VOIR
ANELKA
EN BLEU
Bleu
Rouge
(Page 5)
Jaune
Bleu
Jaune
L’ITALIE
DANS TOUS
SES ÉTATS
Noir
Noir
Avec déjà 10 buts inscrits en
quatorze journées, David
Bellion est le provisoire deuxième meilleur buteur de
Ligue 1, cette saison.
(Photo Alain Mounic)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LA PAGE DEUX
,
ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS «
0
Dans les pas du Shaq
BASKET. Comme Shaquille O’Neal, il
a commencé en NBA à Orlando.
Comme lui, il balade un gabarit hors
normes dans la peinture des parquets américains (2,11 m, 120 kilos,
2,30 m d’envergure de bras). Mais,
surtout, comme O’Neal, il pourrait
devenir le grand épouvantail de la
NBA. Dwight Howard (notre photo)
est un phénomène qui semble arriver cette année à maturité, après
avoir été drafté comme premier
choix en 2004. « Il veut faire un
grand pas cette année. Et je le vois.
Pas sur ce qu’il dit, car cela ne
compte pas. Mais sur ce qu’il a déjà
montré. Il veut être un grand joueur et il est bien lancé », assure son
nouvel entraîneur au Magic, Stan Van Gundy.
(Page 11)
Pro D 2 : trois cadors au scanner
RUGBY. Sur la photo de rentrée, ils étaient trois grands favoris à se distinguer dans la classe
de Pro D 2 : Toulon, le Racing-Métro et Agen. Après trois journées, un seul a perdu un match,
Agen. Mais tout n’est pas parfait non plus chez les cadors toulonnais et parisiens.
(Page 8)
L’ÉDITO
TENNIS. En deux confrontations sur le circuit principal, Richard Gasquet (notre
photo) n’a encore jamais battu
Novak Djokovic. Le Serbe s’est imposé en 2006 à Madrid (7-6, 1-6, 6-1) et
encore cette année, en finale à Estoril (7-6, 0-6, 6-1). S’il veut rester
maître de son destin, le Français doit
pourtant remporter son match
aujourd’hui à Shanghai. Mais une
défaite face au numéro 3 mondial ne
l’éliminerait pas automatiquement.
Gasquet pourrait toujours compter
sur un carton plein de Nadal et un set-average favorable s’il bat Ferrer lors de
son dernier match.
(Page 9)
Grenoble
sur le podium
« Groupama 2 »
approche
FOOTBALL. Grenoble a bien réagi après sa défaite à Niort (1-2).
Les Isérois ont battu Montpellier à
domicile, grâce à un but de Yanev
(23e) et un but de D’Akrour (88e).
Grenoble grimpe ainsi sur le
podium, 2 points devant Bastia.
(Page 4)
BATEAUX. Après neuf jours de course
dans la Transat Jacques-Vabre, Franck
Cammas et Stève Ravussin sont proches
du but. Hier à 20 heures, Groupama 2
était pointé à moins de 900 milles de
Salvador de Bahia, où il pourrait arriver
demain soir. Mais le tandem refuse
encore de crier victoire. (Page 10)
»
LES QUESTIONS
Le mea culpa de Rabobank
UISQUE c’est la saison des
prix littéraires, autant utiliser
un carton rouge pour marquer la
page d’Idées et sensations, où
les frères Goncourt crurent bon
écrire qu’« en province, la pluie
devient une distraction ». Des
deux frangins, épargnons Jules,
au motif qu’il était né à Paris,
pour cartonner spécialement
Edmond, natif de… Nancy.
S’il revenait au pays, celui-là
pourrait vérifier qu’on ne
HANDBALL. Michaël Guigou a mis du temps à s’y résoudre, mais il lui a bien fallu se
faire une raison : victime d’entorses à répétition, l’ailier de Montpellier a décidé de se
faire opérer de la cheville. Une intervention qui prive l’international du prochain Championnat d’Europe, en Norvège (17-27 janvier). « Joueur, on a envie d’être présent partout, mais je me fais une raison en me disant qu’à partir de mars j’irai mieux et serai,
ensuite, dans les meilleures dispositions pour préparer les Jeux Olympiques de
Pékin », explique Guigou.
(Page 10)
TABLEAU DE BORD
FOOTBALL (Ligue 1)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
31 14 10 1 3 30
2. Nancy
28 13 8 4 1 20
3. Bordeaux 25 14 7 4 3 19
4. Rennes 24 14 7 3 4 17
5. Le Mans 23 14 7 2 5 21
6. Valenciennes 21 14 6 3 5 17
7. Monaco
20 14 6 2 6 19
8. Nice
20 14 5 5 4 14
9. Strasbourg 19 14 5 4 5 15
10. Saint-Étienne 18 14 5 3 6 16
11. Lorient
18 14 4 6 4 14
12. Lille
17 14 3 8 3 14
13. Paris-SG 16 14 3 7 4 12
Toulouse 16 13 4 4 5 12
15. Lens
15 13 4 3 6 11
16. Caen
15 13 4 3 6 11
17. Marseille 14 14 3 5 6 11
18. Auxerre
14 14 4 2 8 12
19. Sochaux
13 14 2 7 5 12
20. Metz
7 14 1 4 9 7
N t
Nantes
11
4
BBiarritz
ia
10
6
H
Gr
(hier)
8
0
8
0
3
5
4
Strassbourg
5
0
Bo
Bordeaux
4
1
5
1
14
Perppignan
nan 9
À 9 heures : Journal des sports.
De 10 heures à midi (et à 15 heures) :
Carrément sport. Au sommaire : Tennis, Masters masculin, avec Georges Homsi (RTL),
Henri Leconte, Philippe Bouin (L’Équipe) et
Myrtille Rambion (RTL-L’Équipe) ; retour sur
les incidents du Calcio ce week-end, avec
Régis Dupont (L’Équipe), Yohan Riou
(L’Équipe), Jacky Ancel, directeur du stade et
Eurosport 2 105 min
Sport + 135 min
19.40
Canal + Sport 60 min
TOUT LE SPORT
Nice
Nice
13
11
Maarseille
20.10
France 3 10 min
BASKET
20.30
Coupe ULEB. Phase de poules. 2e journée.
Ostende (BEL) - Dynamo Moscou (RUS).
12
5
16
8
MAGAZINE
Aj i
Ajaccio
de la sécurité du FC Metz, et Claude Goasguen, député de Paris ; Journal de la Transat
Jacques-Vabre ; interview de Cristobal Huet
(Canadiens de Montréal).
À 12 heures, 14 h 30 et 17 h 15 : Match
retour.
À 17 heures : JT Équipe.
À 20 heures : RTL foot.
Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous
sur le site Internet www.rtllequipe.fr,
www.lequipe.fr ou www.rtl.fr et téléchargez,
si besoin, le logiciel Windows Media Player 11
pour Windows ou QuickTime 7 pour Mac.
Eurosport 2 105 min
20.50
Canal + Sport 55 min
« Les spécialistes rugby ».
FILM
20.50
6. La Matinale Sport. 10. Le
Journal en continu. 17. La
Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
France Info. À .8 et à .38 de
chaque heure, chronique sportive. 5.16 et 6.48 Europe 1. Journal des sports. 5.30 et 6.45 RTL.
Sports. 16. RMC. Luis attaque.
18. RMC. Moscato Show. 18.53
RTL. Mégasports. 19. Sud Radio.
Rugby & Compagnie. 19.20
Franc e Bleu. Journal de s
sports.20. RMC. Coach Courbis.
20. Europe 1. Europe Sport.
20. RTL. RTL Foot. 22. RMC.
After.
Canal + 110 min
« Hooligans »,
de Lexi Alexander. Avec Elijah Wood.
BOXE
6.30 Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Match
retour (rediff. à 14. et 16.).
18.30 La Grande Édition. 19.
Émission spéciale : Anquetil, la
légende (rediff. à 20., 21., 22.,
0.15.). 21. Édition de la nuit.
INFOSPORT
19.00
Grenob
Grenoble
noble
5
0
12
2
Sport + 135 min
18.00
JOUR DE SPORT
Montpe
tpellier
lli
Toulouuse
u
Masters Cup. Round robin. 3e jour.
À Shanghai (CHN).
Coupe du monde en petit bassin.
5e manche. 1er jour. À Stockholm (SUE).
Lyon
on
6
3
Canal + Sport 240 min
16.45
NATATION
Besanççon
Besan
21.00
Réunion de Göppingen (ALL). Championnat WBA.
Eurosport 120 min
Demi-finales. Poids moyens. Castillejo (ESP) - Carrera (ARG). Rediff. dimanche à 23 h 30
À voir.
BASKET
Intéressant.
03.00
NBA.
Phoenix Suns - New York Knicks.
HOCKEY SUR GLACE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Arsenal ...............
Manchester U. ...
Manchester C. ...
Chelsea ..........
Liverpool ........
Portsmouth ...
Blackburn ......
Aston Villa .....
Everton ...........
West Ham .....
Newcastle ......
Reading ..........
Fulham ...........
Tottenham .....
Birmingham ..
Sunderland ....
Middlesbrough ...
Bolton .............
Wigan .............
Derby County ....
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
30 12 9 3 0 27 10 +17
30 13 9 3 1 23 6 +17
26 13 8 2 3 16 13 +3
25 13 7 4 2 19 9 +10
24 12 6 6 0 19 6 +13
23 13 6 5 2 23 13 +10
22 12 6 4 2 15 11 +4
21 12 6 3 3 18 14 +4
20 13 6 2 5 19 15 +4
18 12 5 3 4 18 10 +8
18 12 5 3 4 19 18 +1
13 13 4 1 8 16 29 -13
12 13 2 6 5 16 20 -4
11 13 2 5 6 23 24 -1
11 13 3 2 8 13 20 -7
10 13 2 4 7 13 22 -9
10 13 2 4 7 12 23 -11
8 13 1 5 7 11 18 -7
8 13 2 2 9 10 23 -13
6 13 1 3 9 5 31 -26
Masters : aujourd’hui, Gasquet défie Djokovic
10.00
BASKET
13e JOURNÉE. – HIER : Reading-Arsenal, 1-3.
AGENDA
Coupe ULEB. Phase de poules. 2e journée.
Étoile Rouge de Belgrade (SER) - Panionios (GRE).
Dijoon
Clermo
moontnt
Ferrand
7
1
63 46 62
Gonzalez (CHL) b. Federer (SUI)
3-6 7-6 (7-1) 7-5
Aujourd’hui
Groupe or
Djokovic (SER) - Gasquet
TENNIS
Metz 4
3
10
6
ers ATP
TENNIS
Sedan
Paris Châ
hâlons- 3
7
enn-Champagne
Poitiers
ti
LLa RRochelle
Limoges
oges
11
4
TENNIS
FOOTBALL
(Premier League)
NBA TV 180 min
Rediff. demain à 15 h
03.30
NHL.
Calgary Flames - Minnesota Wild.
NASN 150 min
Rediff. demain à 15 h
À ne pas rater
Les cases bleues
correspondent aux
retransmissions
en direct.
AUJOURD’HUI
BATEAUX
T RA N S AT JA CQ U E S- VAB R E.
Le Havre - Salvador de Bahia (BRE).
BARCELONA WORLD RACE.
Barcelone-Barcelone (ESP).
TENNIS
MASTERS ATP, à Shanghai (CHN),
jusqu’à dimanche (Canal + Sport).
DEMAIN
BASKET
E U R O L I G U E H ( 1er t o u r ) .
Groupe C. – 20 heures : RoanneFenerbahçe (TUR) (Sport +).
HANDBALL
D 1 H (9e journée).
JEUDI
AUTOMOBILE
RÉUNION DU TRIBUNAL D’APPEL
DE LA FIA, pour statuer sur la réclamation déposée par McLaren-Mercedes après le GP du Brésil.
BASKET
EUROLIGUE (1er tour). Groupe B. –
19 h 15 : Istanbul (TUR) - Le Mans
(Sport +).
FOOTBALL
ÉQUIPE DE FRANCE ESPOIRS
(match amical). – 19 heures :
France-Arménie, à Colmar.
GOLF
OPEN DE HONGKONG (circuit
européen H), jusqu’à dimanche.
HANDBALL
LIGUE DES CHAMPIONS.
Groupe B. – 19 h 15 : Kiel (ALL)Montpellier (Sport +).
PATINAGE
TROPHÉE BOMPARD, à Paris-Bercy,
jusqu’à dimanche. (France 3 et
France 4).
RUGBY
CHALLENGE EUROPÉEN
(2e journée), jusqu’à dimanche.
VENDREDI
AUTOMOBILE
WR C. RALLY E D’IR LAN DE.
Quinzième manche du Championnat d u monde, jusqu’à
dimanche (Eurosport).
BASKET
PRO A (8e journée). – 20 heures :
ASVEL - Le Havre. 20 h 30 : Paris-Levallois - Pau-Orthez. (Sport +)
FOOTBALL
ÉQUIPE DE FRANCE (match
amical). – 21 heures : FranceMaroc, à Saint-Denis, Stade de France
(TF 1).
HANDBALL
D 1 H (9e journée).
HOCKEY SUR GLACE
COUPE CONTINENTALE (3e tour).
– Avec Grenoble, jusqu’à dimanche.
JUDO
TOURNOI DE PÉKIN (CHN), jusqu’à
dimanche.
RUGBY
COUPE D’EUROPE (2e journée). –
21 heures : Bourgoin-Ulster
(Canal + Sport).
SAMEDI
BASKET
PRO A (8e journée). – 20 heures :
Nancy - Hyères-Toulon, Clermont Gravelines-Dunkerque, Chalon-Dijon,
Roanne - Le Mans, Cholet-Orléans,
Vichy-Strasbourg.
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (11e journée).
NATATION
COUPE DU MONDE. Petit bassin, à
Berlin (ALL), jusqu’à dimanche.
RUGBY
COUPE D’EUROPE (2e journée). –
14 h 30 : Trévise-Perpignan ;
16 h 30 : Biarritz-Saracens.
(France 2)
PRO D 2 (4e journée), jusqu’à
dimanche.
VOLLEY-BALL
PRO F (8e journée).
DIMANCHE
ATHLÉTISME
CROSS DE LA RATP, à Fontenay-lèsBriis, et CROSS D’ALLONNES.
Épreuves de sélection française aux
Championnats d’Europe.
AUTOMOBILE
WTCC. Dernière manche du
Championnat du monde, à Macau
(CHN). (Eurosport)
F 3. Grand Prix de Macau (CHN).
ÉQUITATION
COUPE DU MONDE, à Stuttgart
(ALL).
HANDBALL
LIG UE DES CH AMP IO N S H .
Groupe A. – 19 heures : IvryAstrakhan (RUS).
RUGBY
COUPE D’EUROPE (2e journée). –
14 heures : Munster-Clermont
(Sport +) ; 16 heures : Bristol - Stade
Français (France 2) ; 21 heures :
Toulouse-Leinster. (Canal + Sport)
Ce soir à 19 h 00
Émission spéciale « Anquetil, la légende »
Vingt ans après sa disparition, retour en images
avec des témoignages exceptionnels sur la carrière
du champion français.
PAGE 2
Les experts de l’info sportive sont sur
Disponible sur
, le câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
9
2
15e JOURNÉE. – Samedi 24 novembre :
17 h 10 : Rennes-Lyon (Canal +).
20 heures : Caen-Bordeaux, Lens-Lorient,
Marseille-Metz, Nancy-Lille, Saint-Étienne Sochaux, Strasbourg-Valenciennes, ToulouseMonaco. (Ces sept matches sur Foot +).
Dimanche 25 novembre : 18 heures :
Auxerre - Le Mans (Canal + Sport).
21 heures : Nice - Paris-SG (Canal +).
Masters Cup. Round robin. 3e jour.
À Shanghai (CHN).
4
1
Orléanns
Rennes
Diff.
—
+16
+13
+7
+4
+1
+1
+4
+3
+2
+1
-2
0
-3
-3
-3
-6
-5
-10
-6
-14
16 e JOURNÉE. – HIER : Grenoble Montpellier : 2-0.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
— — — — — — — —
1. Le Havre 34 16 10 4 2 30 14 +16
2. Nantes
34 16 10 4 2 27 13 +14
3. Grenoble 29 16 8 5 3 21 13 +8
4. Bastia
27 16 8 4 4 25 17 +8
5. Clermont 26 16 6 8 2 23 16 +7
Troyes
26 16 6 8 2 23 16 +7
7. Angers
23 16 6 5 5 18 17 +1
8. Montpellier 22 15 6 4 5 19 16 +3
9. Brest
22 16 6 4 6 15 17 -2
10. Sedan
20 15 5 5 5 18 18 0
11. AC Ajaccio 20 16 5 5 6 17 19 -2
12. Boulogne/mer 20 16 5 5 6 20 23 -3
13. Reims
20 16 6 2 8 15 22 -7
14. Châteauroux 18 16 4 6 6 16 19 -3
15. Niort
18 16 5 3 8 13 16 -3
16. Dijon
18 16 4 6 6 12 22 -10
17. Guingamp 14 16 3 5 8 14 19 -5
18. Amiens 14 16 3 5 8 14 22 -8
19. Libourne-St-S. 12 16 3 3 10 21 33 -12
20. Gueugnon 11 16 2 5 9 16 25 -9
Bleu
10
4
c.
—
14
7
12
13
20
16
15
11
13
15
16
14
15
15
14
17
16
22
18
21
FOOTBALL (Ligue 2)
Jaune
Rouge
Jaune
12
9
10
4
(nombre de votants : 55 614)
Selon le résultat de vos votes
sur www.lequipe.fr et par SMS.
Noir
Bleu
Noir
Brest
avec
Lille
5
7
4
OUI .................................................. 57 %
NON ................................................ 41 %
Ne se prononcent pas .................... 2 %
(Photos Greg Nelson/SI/Presse Sports et Elisa Haberer/L’Équipe)
LA TÉLÉVISION
Amienns 7
3
Roouen
Après la mort du supporter
de la Lazio Rome,
faut-il suspendre
le Championnat d’Italie ?
Nadal (ESP) - Ferrer (ESP)
LA MÉTÉO
Cherbourg
rbourg
11
Ca
Caen
8
D’HIER
Guigou privé d’Euro
NANCY
HORS DE PRIX
6
2
Pour voter, connectez-vous sur
www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures
ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008
(0,34 euro + coût de 1 SMS).
AUTO. Il s’agirait de football et de mercato, on parlerait de « gros coup ». L’affaire
concerne la F 1, et plus particulièrement son intersaison, mais elle n’en est pas moins
d’importance. Ross Brawn, emblématique directeur technique de Ferrari, a choisi de
signer chez Honda, après une année sabbatique passée loin de la Scuderia. Pour l’écurie japonaise, en panne de résultat, c’est un renfort de poids. Le Britannique s’offre, lui,
un beau challenge, mais il prend des risques.
(Page 11)
très nettement en faveur de
Nancy. Ceux qui, le 6 octobre
dernier, avaient lu l’enquête de
L’Équipe Magazine sur « la
grande ville la plus sport » le
savaient déjà : sixième du classement général (et Lyon vingt-troisième), Nancy venait en tête de
la catégorie « sport pour tous »
avec 30 % d’habitants possédant
une licence.
Sacré Edmond ! Il faut croire que
la pluie n’empêche donc pas ces
Lorrains de se
distraire en faisant du sport.
C’est d’ailleurs
comme ça que
les immigrants
de l’entre-deuxguerres, venus
de Pologne ou
d’Italie chercher du travail dans
le bassin sidérurgique de Briey,
fondirent, bien avant la France
black-blanc-beur, un creuset à
champions. À Piennes jadis
débutèrent Thadée Cisowski et
Roger Piantoni, comme à Jœuf
naguère Michel Platini.
Au début des années 70, forgeant une immigration plus spécialisée, Claude Cuny fit venir à
Nancy un jeune footballeur uruguayen de dix-huit ans, Carlos
Curbelo, dont le fils, Gaston,
incarne aujourd’hui, avec
l’entraîneur Pablo Correa, une
filière à la fois fidèle au sens
local de l’intégration et à la
volonté de se faire une place au
soleil. Et c’est peut-être aussi
remarquable que la pluie
d’éloges venue d’un Goncourt.
s’ennuie pas dans sa ville natale,
où l’équipe de football,
l’Association Sportive Nancy
Lorraine, rivalise, après quatorze
journées et un match de moins,
avec l’Olympique Lyonnais en
tête du Championnat de Ligue 1,
tandis que l’équipe de basket, le
Stade Lorrain Université Club, se
balade en tête de la Pro A avec
sept victoires en autant de
rencontres.
Aucune autre ville de France ne
peut, à l’heure actuelle,
prétendre à faire aussi bien,
sinon, justement, Lyon qui
pointe à l’inverse en tête pour le
foot et au deuxième rang pour le
basket, avec ses Villeurbannais
de l’ASVEL… Inutile de dire
qu’en comparant la puissance
démographique et économique
des deux agglomérations,
l’indice de performance penche
Djibril Cissé quittera-t-il
Marseille au mercato
d’hiver ?
Honda s’offre Ross Brawn
TOUS SPORTS
P
DU JOUR
CYCLISME. « Rasmussen n’aurait pas dû être autorisé à prendre le départ du Tour. Il a
menti à plusieurs reprises et transmis des informations erronées sur son programme
d’entraînement. » Voici, en résumé, la teneur du rapport remis hier par la commission
indépendante créée par Rabobank, après l’exclusion de son coureur du Tour de France
2007. Une enquête qui pointe les négligences de l’équipe néerlandaise, mais ne
conclut pas à la complicité de sa direction sportive.
(Page 8)
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1
Niang, la nouvelle force
Auteur des buts de la victoire de l’OM à Lyon, Mamadou Niang s’impose comme un titulaire indiscutable. Aux dépens de Djibril Cissé.
À Lyon (2-1), Mamadou
Niang a livré une
performance de gala :
deux buts sur quatre tirs
cadrés et 80 % de passes
réussies. Installé par Éric
Gerets dans l’axe, comme
il le réclamait,
l’attaquant sénégalais,
déjà buteur à Sochaux
(1-2) et très en vue mardi
dernier à Porto (1-2),
devient indispensable
pour l’OM. Alors que lui
et Cissé se partagaient
équitablement le temps
de jeu sous Albert Émon,
Éric Gerets a clairement
installé Niang seul en
pointe de l’attaque...
Et Cissé sur le banc.
AMATEUR DÉCLARÉ des joueurs
offensifs de l’OM, comme il l’avait été
dans le passé récent de Didier Drogba
et Franck Ribéry, Jean-Michel Aulas a
sans doute apprécié la prestation de
Mamadou Niang dimanche soir.
Lequel a tendance à s’acharner contre
son club. C’était en effet la quatrième
fois en deux ans que l’attaquant marseillais était décisif aux dépens de
Lyon. Avec cinq buts en quatre
matches, il a permis à l’OM, au rayon
L 1, de ramener trois points dimanche,
après le point du nul glané déjà à Gerland en mars 2007. En Coupe de
France, c’est aussi lui qui avait éliminé
à deux reprises l’OL, en 2006 (lors des
quarts de finale) puis en 2007 (8es de
finale).
Sur le banc lyonnais, Alain Perrin n’a
pas été surpris de la performance
de Niang. C’est en effet lui qui
l’avait lancé en L 1 avec Troyes, à Marseille, le 28 juillet 2000. Évidemment
chagriné par la défaite contre l’OM,
l’entraîneur lyonnais, contacté hier
après-midi, a relevé « un peu de réussite » dans la performance de son
ancien joueur. Cette réserve faite, Per-
rin s’est ensuite fait élogieux : « Je n’ai
pas été surpris de le voir à ce niveau,
car depuis trois ans c’est un des meilleurs attaquants du Championnat, de
plus dans un contexte de concurrence
à l’OM. »
L’entraîneur marseillais s’est souvenu
des débuts troyens de cette progression : « Il avait eu jusque-là une trajectoire un peu compliquée. Après sa formation au Havre, on l’avait récupéré,
puis prêté à un club de DHR (SaintAndré-les-Vergers), avant qu’il ne
vienne chez nous. Il fallait domestiquer sa puissance ; il se dispersait
beaucoup. J’ai eu pas mal de discussions avec lui et on a fait ce qu’il fallait
au niveau de l’hygiène de vie. » Sept
ans après l’avoir lancé dans le grand
bain, Alain Perrin a suivi la progression de Mamadou Niang : « Après
avoir eu du mal à répéter ses efforts, ce
qui est souvent le cas des joueurs au
très fort potentiel physique comme lui,
désormais il ne confond plus vitesse et
précipitation. De ce fait, il a beaucoup
de puissance dans ses appuis ce qui lui
permet d’éliminer ses adversaires et
d’être efficace. » Il est de plus endu-
rant. La saison dernière en L 1, il a inscrit sept de ses douze buts dans le dernier quart d’heure. Perrin a conclu :
« Désormais, il est arrivé à maturité. »
Des statistiques
remarquables
Jean Fernandez, qui a été l’entraîneur
de Niang à Metz (2002-2003) et à
Marseille (2005-2006) poursuit : « Il
va entrer dans ses plus belles années.
Parce qu’il a apprivoisé le compromis
puissance/vitesse et qu’il est un
athlète exceptionnel. On a pu s’en
apercevoir contre Lyon. Et pour un
entraîneur, l’avantage, c’est qu’il peut
jouer seul en pointe, associé à un autre
attaquant, évoluer dans les deux couloirs tout en étant toujours aussi performant, c’est un joueur polyvalent. Et
il ne renonce jamais, il est très fort de
caractère. » Sans jamais être individualiste, relève Alain Perrin : « Il a une
très bonne personnalité, sur le terrain
et dans le vie, c’est un très bon coéquipier qui a le sens du collectif. »
Mamadou Niang ne dispose pas d’une
notoriété à la hauteur de l’appréciation de ses deux ex-entraîneurs. Il se
livre peu, n’est pas publiquement
extraverti, mais ses « stats » vont bien
finir par lui rendre justice. Il y a, par
exemple, deux niveaux de lecture chiffrés de son parcours à l’OM.
Depuis juillet 2005, toutes compétitions confondues, il a disputé
113 matches et marqué 44 buts, soit
Mamadou NIANG (Sénégal)
28 ans, né le 13 octobre 1979
à Matam.
1,78 m ; 80 kg.
Attaquant.
Clubs : Troyes (1999-janvier 2003) ;
Metz (L 2, janvier à juin 2003) ; Strasbourg (2003-2005) ; Marseille
(depuis juillet 2005).
Palmarès : Coupe de la Ligue (2005).
1er match en D 1 : Marseille-Troyes
(3-1), le 28 juillet 2000.
International sénégalais.
180 matches, 56 buts en D 1 puis L 1 ;
12 m at ch e s, 5 bu t s en L 2 ;
18 matches,5 buts en Coupe d’Europe
(dont 4 matches, 2 buts en C 1).
0,38 par rencontre. Mais si on ajoute
ses 16 passes décisives, la moyenne
de sa contribution monte à 0,53 but
par match, ce qui le classe parmi les
tout bons de la catégorie. Avec l’âge
(28 ans), l’attaquant réclame désormais d’évoluer à ce qu’il considère
comme son meilleur poste : « C’est
clair que j’aimerais bien me stabiliser
à un poste et plus précisément dans
l’axe, comme à Strasbourg et à Metz.
C’est à Marseille que j’ai commencé à
vraiment jouer sur les côtés avec Jean
Fernandez puis Albert Émon. À
chaque fois, je dois donc essayer de
reprendre des repères parce que ce ne
sont pas les mêmes efforts, c’est totalement différent. » Éric Gerets a visiblement tranché en sa faveur. Et ce
n’est pas la prestation de Niang
dimanche soir à Lyon qui va le faire
changer d’avis. Déjà très utile dans
l’axe à Liverpool (1-0) dans la conservation du ballon, il a fait monter
contre Lyon ses « stats » à une hauteur rarement connue chez les attaquants. Avec 37 passes réussies sur
46 tentées, dont 26 efficaces sur 34
dans la moitié de terrain de Lyon, il
atteint un pourcentage déjà impressionnant. Cela signifie aussi qu’en
redescendant chercher les ballons
dans son camp, il n’en a perdu qu’un
seul en douze passes tentées. Le tout
avec deux buts inscrits sur quatre tirs
cadrés, ce qui infirme aussi son image
de joueur maladroit qui désespérait
les supp orters m ars eillais en
2005/2006. Car Niang en est à une
série en cours de sept penalties consécutifs réussis.
Il devient donc indispensable à Marseille. Ce qui pose toutefois deux problèmes. Quid de Djibril Cissé ? Et que
va devenir l’OM en janvier prochain
pendant la CAN, à laquelle il participera avec le Sénégal ? Car Lorik Cana y
est allé également de son éloge hier
matin : « Mamadou a réalisé à Lyon un
match extraordinaire. S’il n’avait pas
été énorme comme cela, nous aurions
eu très peu de chances de remporter
ce match. » Et afin de remonter au
classement, l’OM va devoir cravacher
sans relâche et jusqu’au bout.
M
d
NIANG
2005-06
2006-07
2007-08
TOTAL
(dont 77 m., 27 b., 11 p. en L 1)
DOMINIQUE ROUSSEAU
Cissé, l’avenir
en question
Marseille, qui perdra Niang et Ayew lorsque
débutera la CAN (20 janvier-10 février) au Ghana,
devra bien relancer son attaquant international.
MARSEILLE –
de notre correspondante
26 ans, né le 12 août 1981 à Arles
(Bouches-du-Rhône).
1,82 m ; 78 kg.
Attaquant.
Clubs : Nîmes (janvier-juin 1996) ;
Auxerre (1996-2004) ; Liverpool
(ANG, 2004-2006) ; Marseille (depuis
juillet 2006).
Palmarès. – Vainqueur : Coupe des
Confédérations 2003, Ligue des
champions 2005, Su percoupe
d’Europe 2005, Coupe d’Angleterre
2006, Coupe de France 2003, Championnat d’Europe des 18 ans 2000.
1er match en D 1 : Auxerre - Paris-SG
(0-1) le 20 mars 1999.
1re sélection : France - Belgique
(1-2), le 18 mai 2002.
35 sélections, 9 buts ; 161 matches,
80 buts en L 1 ; 48 matches, 13 buts en
Premier League ; 39 matches, 11 buts
en Coupe d’Europe (dont 29 matches,
9 buts en C 1).
STEVE MARLET, qui a évolué avec Cissé et Niang, estime
que les deux attaquants marseillais peuvent être associés.
« Ils peuvent jouer ensemble »
Photto Thierry Gromik
L’ÉQUIPE
ÉQ
Photoo Sébastien Boué
ué
L’É’ÉQUIPE
ÉQQU
IANG
N
u
o
d
a
m
a
M
Djibril CISSÉ
Aveeec
Emooon
8 (8 fois titulaire,, sorti 5 fois))
578’
2
0
(9 fois titulaire)) 9
810’
3
(p Niangg à Caen,, 2-1)) 1
(pour
Matchhhes
Minutes jjouées
Buuuttts
Passes décisives
Aveec
A
Gerrrets
9 (9 fois titulaire))
775’*
6
0
Matccches
Minutess jou
j ées
Buts
Passes décisives
(5 fois titulaire,, sorti 2 fois ; 3 fois remplaç
p çant)) 8
563’*
1
(
(pour
Niangg contre Porto, 1-1)) 1
* Un match s’est fini, après prolongations, par une séance de tirs aux buts, face à Metz en Coupe de la Ligue (2-2, 5-4 aux t.a.b.). C’est par ailleurs la seule rencontre où D. Cissé a marqué avec Gerets.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
« DJIBRIL CISSÉ et Mamadou Niang sont-ils vraiment des attaquants très différents ?
– Ce qui est certain, c’est que leur puissance physique est un
point essentiel chez eux. Mamadou est peut-être un peu plus
percutant. Un peu plus fin, également. Le jeu de Djibril est
surtout basé sur la vitesse et la finition. Je l’ai connu quand
j’étais à Auxerre (1996-2000). Il était tout jeune mais, à
l’AJA, tout le monde en pensait le plus grand bien. C’était
déjà un garçon ultra rapide. Mais il n’était pas aussi balèze
qu’il l’est maintenant.
– Pensez-vous qu’ils sont voués à devenir concurrents ou, au contraire, qu’ils peuvent cohabiter en
attaque ?
– Ils peuvent jouer ensemble, ils ont les qualités pour. Je ne
suis pas entraîneur, mais je crois que, lorsqu’on dispose de
deux éléments aussi costauds, il doit bien être possible de les
associer. Je verrais bien Djibril prendre plutôt la profondeur
tandis que Niang pourrait tourner autour de lui. Ça peut être
une solution. Djibril est plutôt un axial pur. Niang, lui, peut
jouer partout sur le front de l’attaque.
– Actuellement, Niang brille alors que Cissé est
dans une impasse. Pensez-vous que ça va durer ?
– Le contexte à Marseille est compliqué. Là-bas, beaucoup
de très grands joueurs n’ont jamais été en mesure d’exprimer leur potentiel. Vu le début de saison de l’OM, forcément,
c’est tout de suite plus difficile pour un joueur de répondre
aux attentes placées en lui. Surtout quand elles sont
énormes, comme ce doit être le cas pour Djibril. Il ne faudrait
quand même pas oublier un élément important : les attaquants arrivent en bout de chaîne. Ils sont donc dépendants
de l’animation au milieu. Sans chercher d’excuse à Djibril, je
crois que l’absence de Nasri n’a pas facilité sa tâche.
– Quels conseils lui donneriez-vous pour renverser
la tendance ?
– Je n’ai vraiment pas de conseils à lui donner. Il n’a pas
cinquante solutions. Il faut qu’il continue à bosser en se
disant que la roue peut tourner. Surtout si l’équipe emmagasine de la confiance. Ça rejaillira forcément sur lui. La saison
passée, quand il est revenu de sa blessure (fracture tibiapéroné), je me souviens qu’il était très critiqué. Tout allait
mal, mais il s’est fait au contexte et il a fini la saison comme
une bombe. Une chose, chez Djibril, m’impressionne. Il est
vraiment très fort mentalement. Franchement, ce n’est pas
le genre de mec à se cacher. Il assume. Il n’a pas peur. Contre
Sochaux, il a raté un penalty (1-2). Mais, en Coupe de la
Ligue contre Metz (2-2, 5-4 aux t.a.b.), il ne s’est pas défilé. Il
a pris le ballon et est allé tirer.
– Vous aussi, vous avez connu des moments difficiles pendant votre séjour à l’OM (2003-2005)…
– Oui et je n’étais pas seul dans ce cas-là. En fait, j’ai d’abord
surfé sur la vague de l’aventure européenne (finaliste de la
Coupe de l’UEFA en 2004 face à Valence, 0-2). Après, c’est
vrai, ça s’est compliqué. Mido et Drogba sont partis. Les
résultats n’étaient pas aussi catastrophiques que cette saison mais, à Marseille, le public est très exigeant. Il s’en prend
vite aux cadres de l’équipe quand ça ne va pas. Il ne s’occupe
pas des kilomètres que tu peux parcourir sur le terrain. Ç’a
duré deux ou trois mois. Quand Troussier est arrivé, on a
redressé la barre. J’ai même retrouvé l’équipe de France.
– Et aujourd’hui, à trente-trois ans, que faitesvous ?
– Je me prépare seul, en attendant le mercato. J’espère un
club de Ligue 1 ou de Ligue 2 dans le haut du tableau. Maintenant, si une opportunité se présente dans les jours ou les
semaines qui viennent, je suis disponible, bien sûr. »
RAPHAËL RAYMOND
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Djibril CISSÉ
Bleu
Rouge
Son look, à Marseille, le dessert toujours plus. Tout juste lui concède-t-on
qu’il a eu un courage au-dessus de la
moyenne au moment d’aller marquer
le 5e tir au but pour la qualification en
Coupe de la Ligue (face à Metz, 2-2,
5-4 aux t.a.b.) après son échec à
Sochaux (1-2) en Championnat.
Jaune
Bleu
Jaune
Diouf :
« Le condamner
me paraît imprudent »
HÉLÈNE FOXONET
Noir
Noir
LES PERFORMANCES de Mamadou
Niang semblent reléguer chaque jour
davantage Djibril Cissé sur le banc.
Dans un système en 4-2-3-1, l’international sénégalais n’a pas son pareil
pour conserver le ballon, travailler en
appui et… marquer des buts. Cette
efficacité n’a pas échappé à Éric
Gerets, pourtant adepte du 4-4-2 et
qui aurait volontiers tenté d’associer
ses deux attaquants dans l’axe. Mais
l’équilibre global de l’équipe paraît
meilleur avec une seule pointe, Niang
en l’occurrence, comme on l’avait
constaté à Liverpool (1-0), Porto (1-2)
ou Lyon (2-1). Dans ces conditions,
faut-il pour autant condamner Cissé et
l’engager à partir pour exercer ses
talents ailleurs ? Ce serait sans doute
aller un peu vite en besogne. Certes,
l’avant-centre international ne répond
pas aux attentes que le club est en droit
d’avoir avec lui. Avec seulement deux
buts inscrits en Championnat, un en
Ligue des champions et un en Coupe
de la Ligue, il ne suit pas le rythme qu’il
souhaitait s’imposer. Vingt buts, c’est
le challenge que Cissé s’était lui-même
fixé, en Championnat, en début
d’année. « Le premier déçu, c’est lui,
rappelait Niang la semaine dernière. Il
s’en veut, alors il s’enferme dans sa
bulle, il doit reprendre confiance. »
Quand on connaît le personnage, Cissé
se ferait hacher menu plutôt que
d’avouer sa déception et ses gamberges. Pourtant, ses nuits sont hantées par les buts qu’il ne marque plus et
cette place en équipe de France qu’il a
perdue. Il a beaucoup tempêté après
ses coéquipiers en début de saison.
« Parce que je sais qu’un gars comme
Karim (Ziani) peut donner plus »,
expliquait-il ensuite. Il s’est tu depuis
l’arrivée de Gerets tout en encaissant
les sifflets toujours plus nourris du
Vélodrome. « Un buteur doit marquer,
assure-t-on dans les virages, Cissé, s’il
ne le fait pas, il ne sert à rien. »
L’homme, blessé par les critiques, se
renferme encore. Cette équipe n’est
pas construite pour lui. Il aime les
appels à la limite du hors-jeu, les ballons en profondeur, comme les lui donnaient Lachuer et Kapo à Auxerre. Ici
rien ne marche. L’absence de Nasri, en
début de saison, explique sans doute
en partie cette inefficacité. Le choix
d’un appui devant le pénalise
aujourd’hui complètement. « Je comprends sa façon de jouer, assure Nasri.
Mais, dans ce système-là, lorsqu’on
joue contre des équipes comme Lyon,
c’est très important d’avoir un point
d’appui devant qui permette au bloc
de remonter. Djibril doit faire des progrès sur ce plan-là mais, après, il faut
savoir aussi l’utiliser et offrir des solutions. » Djibril Cissé est un peu à la
croisée des chemins. Soit il est capable
d’offrir plus de diversité dans son jeu,
soit il reprend confiance dans une
équipe plus encline à lui fournir des
ballons. Sa force mentale hors du commun devrait lui permettre de surmonter les obstacles. Mais l’analyse doit
être menée rapidement. Niang et
Ayew partent à la Coupe d’Afrique des
nations (20 janvier-10 février) au Ghana. « Le condamner me paraît imprudent, confirmait Pape Diouf sur La
Chaîne Marseille, quand on connaît sa
valeur. C’est un garçon dont on va
avoir besoin et qui doit repartir de plus
belle. » Il suffit sans doute d’un
déclic…
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1
Bellion, la fureur de vivre
L’amour de la vie et du foot a aidé le Bordelais, deuxième meilleur buteur de L 1, à surmonter de terribles drames et des débuts hachés.
BORDEAUX –
de notre envoyé spécial
foot ! J’ai acquis beaucoup d’expérience en termes de patience et de…
désillusion. Ferguson n’étant pas
assez fada pour tuer un joueur, il m’a
prêté à West Ham (le 17 août
2005). »
Il y est arrivé avec la jambe droite
cassée. Il se l’est fracturée lors de son
quarantième et dernier match avec
Manchester United (neuf buts).
Rétabli, il est parti, le 9 janvier 2006,
en prêt à Nice, qui, trois mois après,
l’a acheté pour quatre ans. « Je voulais revenir sur la Côte d’Azur pour
retrouver un équilibre », explique-til. Il y est parvenu. Jusqu’à ce que sa
relation « assez conflictuelle avec
Antonetti » dégénère. Un jour, son
entraîneur a critiqué son penchant
pour la religion devant les caméras
de télévision. « Je suis chrétien et
Abdoulaye Baldé (Metz) a joué son premier
match en L 1 alors que Wilmer Aguirre
(Metz) a inscrit son premier but.
1. Mandanda (Marseille), 6,40 ; 2. Ramé (Bordeaux), 6,21 ; 3. Sylva (Lille), 6 ;
4. Runje (Lens), 5,96 ; 5. Planté (Caen), 5,85 ; 6. Richert (Sochaux), 5,82 ; 7.
Cassard (Strasbourg), 5,79 ; 8. Landreau (Paris-SG), 5,71 ; 9.Sorin (Auxerre),
5,70 ; 10. Audard (Lorient), 5,68 ;…
GRENOBLE - MONTPELLIER : 2-0
8
Mandanda
a da da
LES GARDIENS
Samir Nasri (Marseille), Ludovic Obraniak
(Lille) et David Hellebuyck (Nice) ont fêté
leur 100e match en L 1.
200
Juninho (Lyon), Be. Cheyrou (Marseille) et
Frédéric Piquionne (Monaco) ont disputé
leur 200e rencontre parmi l’élite.
(Paris-SG)
(
)
(Le Mans)
JEAN-LUC
GRENOBLE - MONTPELLIER : 2-0 (1-0)
(Le Mans)
7
Nenê
(Monaco)
8
Savidan
8
Bellion
8,5
Niang
(Valenciennes)
(Bordeaux)
(Marseille)
25
Lyon - Marseille
Paris-SG - Nancy
Bordeaux - Rennes
Sochaux - Auxerre
Valenciennes - Caen
Le Mans - Saint-Étienne
Lille - Nice
Metz - Lens
Lorient - Toulouse
Monaco - Strasbourg
Total cette saison
Total l’an passé
Moyenne par match
Moyenne l’an passé
Juste pour rire présente
Grenoble tient au podium
6
Ib. Camara
(Bordeaux)
Total (estimation) : 183 967
AUXERRE : Sorin, 5,70 ; BORDEAUX : Ramé, 6,21 ; CAEN : Planté, 5,85 ;
LE MANS : Romaric, 6,18 ; LENS : Runje, 5,96 ; LILLE : Sylva, 6 ; LORIENT :
Ewolo, 5,81 ; LYON : Benzema, 6,50 ; MARSEILLE : Mandanda, 6,40 ;
METZ : Marichez, 5,33 ; MONACO : Koller, 5,94 ; NANCY : Kim, 6,18 ;
NICE : Echouafni, 5,92 ; PARIS-SG : Rothen, 5,96 ; RENNES : Fanni, 5,82 ;
SAINT-ÉTIENNE : Landrin, 5,77 ; SOCHAUX : Richert, 5,82 ; STRASBOURG : Abdessadki, 5,94 ; TOULOUSE : Elmander, 5,67 ; VALENCIENNES : Sanchez, 5,86.
6,5
Yepes
p
7
Fernando
7
Gervinho
1. Benzema (Lyon), 6,50 ; 2. Kim (Nancy), Romaric (Le Mans), 6,18 ; 4. Berenguer (Nancy), 6,14 ; 5. Toulalan (Lyon), 6,06 ; 6. Juninho (Lyon), 6 ; 7. Puygrenier (Nancy), Rothen (Paris-SG), 5,96 ; 9. Koller (Monaco), Abdessadki (Strasbourg), 5,94 ; 11. Cohade (Strasbourg), 5,93 ; 12. De Melo (Le Mans),
Echouafni (Nice), 5,92 ; 14. Alonso (Bordeaux), 5,90 ; 15. Rodrigo (Strasbourg), 5,89 ; 16. Balmont (Nice), 5,88 ; 17. Koné (Nice), Sanchez (Valenciennes), 5,86 ; 19. Gervinho (Le Mans), Savidan (Valenciennes), 5,83…
LES MEILLEURS PAR ÉQUIPE
(Marseille)
(Valenciennes)
Valenciennes)
(Valenciennes)
(Valenciennes)
al
LES JOUEURS DE CHAMP
100
7
Ouaddou
7
M
Mater
38 881
36 495
21 759
18 442
12 449
12 434
12 286
12 228
9 575
7 500
Total cette saison
Total l’an passé
Moyenne par match
Moyenne l’an passé
Sur coup de pied arrêté
Sur penalty
Sur coup franc direct
Sur coup franc indirect
Suite à un corner
Sur corner direct
2 970 829
3 073 163
21 527
21 951
Réussis cette saison
Accordés cette saison
Accordés l’an passé
301
3,33
2,20
2,38
7
5
0
2
0
0
5
20
30
46
36
1
Total cette saison
Total l’an passé
AU NATUREL
Total cette saison
Total l’an passé
Moyenne par match
23
39
462
584
3,37
METZ
Molinari rêve
de Rigobert Song
Très déçu par le début de saison de son équipe, qui occupe depuis l’ouverture
du Championnat la dernière place du classement, Carlo Molinari, le président
du FC Metz, aimerait recruter un joueur d’expérience, susceptible d’encadrer
et de recadrer les jeunes. Il rêve d’un joueur, Rigobert Song, international
camerounais actuellement à Galatasaray. Âgé de trente et un ans, Song a
déjà joué à Metz de 1994 à 1998. « C’est vrai que Carlo Molinari m’appelle
souvent. Il aimerait vraiment que je revienne. Tout est possible. Je serai libre
en juin. Ça peut m’intéresser. » – G. D., J. Ph. C.
THEATRE
DU 25 SEPTEMBRE
AU 06 JANVIER
LOC : 0 892 705 075*- 0 892 350 015*
MAGASINS FNAC, CARREFOUR, BON MARCHÉ, PRINTEMPS, VIRGIN MEGASTORE,
GALERIES LAFAYETTE, AUCHAN, LECLERC, AGENCES ET POINTS DE VENTE HABITUELS
www.fnac.com - www.justepourrire.fr
Le dessin du sapin et le nom « ARBRE MAGIQUE » sont des marques déposées de Julius Sämann Ltd. © 2007 by Julius Sämann Ltd.
Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr
Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute)
mermon - www.mermon.fr
LE TEMPLE
LORIENT : MARIN ABSENT DIX
JOURS. – Nicolas Marin, le milieu
offensif de Lorient, souffre d’une
entorse à la cheville et devra
observer un repos d’environ dix
jours. Marin s’est blessé samedi, lors
de l’ultime entraînement avant la
réception de Toulouse (1-0).
celui-ci s’est enfui mais a été vite
rattrapé par les supporters.
Souffrant de contusions multiples, le
footballeur, âgé d’une vingtaine
d’années, a été admis dans un
hôpital de Metz, qu’il a pu quitter en
fin de soirée. Une enquête a été
ouverte par la police de Metz.
LES ARBITRES RÉUNIS À
CLAIREFONTAINE. - Les mardi 20 et
mercredi 21 novembre, Marc Batta
réunira à Clairefontaine les arbitres
centraux évoluant en L 1 et en L 2.
Au programme : séance physique
avec le préparateur Jean-Michel Prat
et bilan technique sur les cinq
dernières journées de Championnat.
VIEIRA ET ESCUDÉ BIENTÔT
CITOYENS D’HONNNEUR DE
CANNES. – Patrick Vieira et Julien
Escudé, passés par le centre de
formation de l’AS Cannes, recevront
le titre de Citoyen d’honneur de la
ville de Cannes des mains de
Bernard Brochand, député-maire de
la ville azuréenne. Celui-ci remettra
le diplôme à Patrick Vieira vendredi,
jour de France-Maroc. Pour Julien
Escudé, une date doit encore être
trouvée.
LORRAINE : UN JOUEUR
AMATEUR AGRESSÉ. – Un joueur
de Devant-lès-Ponts, dont l’équipe
recevait dimanche celle de Woippy
lors de la Coupe de Moselle, a été
roué de coups par des supporters de
Woippy armés, selon des témoins,
de battes de baseball. Pris pour cible
alors qu’il venait de commettre une
faute (le score était de 2 partout),
PAGE 4
ANDERLECHT : VERCAUTEREN
LIMOGÉ. – L’entraîneur du Sporting
d’Anderlecht, le Belge Franky
Vercauteren, a été remercié et sera
remplacé jusqu’à la fin de la saison
par son adjoint, Arïel Jacobs. Cette
Temps froid. Pelouse moyenne. 6 308 spectateurs. Arbitre : M. Djouzi. Buts : Yanev
(23e), Akrour (88e). Avertissements. – Grenoble : Mainfroi (29e, tacle à retardement
sur Montano), Yanev (40e, jeu dur sur Carotti), Vitakic (83e, antijeu) ; Montpellier :
Montano (25e, simulation), So. Camara (48e, charge sur Flachez), Carotti (66e, crocen-jambe sur Akrour).
GRENOBLE : Wimbée (cap.) – Mainfroi, Flachez, Vitakic, Robin – Dja Djedje (Glombard, 76e), Kamissoko, Romao, Yanev (Regragui, 63e) – El-Moubarki (N’Ganga, 57e),
Akrour. Entraîneur : M. Bazdarevic.
MONTPELLIER : Jourdren – Yangambiwa, Carotti (cap.), Dzodic, Padula (Benhamida, 72e) – Gr. Lacombe (Delaye, 46e), E. Oliseh, Aït-Alia (L. Sakho, 46e), Aït-Fana –
Montano, So. Camara. Entraîneur : R. Courbis.
GRENOBLE –
de notre envoyé spécial
FACE à des Montpelliérains extrêmement décevants, Grenoble n’a pas eu
besoin de fournir un gros match pour
renouer avec le succès après sa défaite
à Niort (1-2). Le GF 38 s’installe ainsi à
la troisième place. La très faible première mi-temps n’offra qu’un seul
éclair, Yanev marquant d’une tête croisée sur un centre de Dja Djedje (23e).
Sans Ngambi, suspendu, ni Saihi, blessé, le club héraultais est passé après la
pause du 4-4-2 au 4-3-3 avec les
entrées de Sakho et Delaye, mais a dû
attendre les dix dernières minutes pour
se montrer dangereux, par Montano
(80e) et Aït-Fana (83e).
Mais, très réalistes, les Isérois allaient
doubler la mise en fin de match par
Akrour, auteur de son septième but,
cette saison, avec l’aide involontaire
de Yanganbiwa (88e).
BUTEURS
1. Hoarau (+ 1) (Le Havre), 13 buts.
2. Thil (+ 1) (Boulogne-sur-Mer), 10 buts.
3. Alo’o Efoulou (+ 1) (Angers) ; Ben Saada (+ 2) (Bastia) ; Akrour (+ 1) (Grenoble) ;
Deranja (Libourne-Saint-Seurin), 7 buts.
7. Chaussidière (+ 2) (Clermont) ; Bagayoko, Goussé (Nantes) ; Fauré (Reims) ; Noro
(Troyes), 6 buts.
décision est la conséquence d’une
série de mauvais résultats du
champion de Belgique en titre, qui
occupe, après treize journées, la
quatrième place du Championnat à
7 points du leader, le FC Bruges.
BUNDESLIGA : LUCIO,
SUSPENDU QUATRE MATCHES,
REJOUERA… EN 2008. – Auteur
d’un méchant coup de coude sur
Magnin lors de l’affiche de la
13e journée de Bundesliga entre le
VfB Stuttgart et le Bayern Munich
(3-1), qui lui a valu de récolter un
carton rouge, le défenseur brésilien
Lucio a écopé de quatre matches de
suspension et ne rejouera donc en
Championnat qu’après la trêve
hivernale, en février 2008. – A. Me.
LA JUVE LORGNE DIEGO. –
Auteur d’un remarquable match,
samedi face à Karlsruhe (4-0), avec
deux buts et une passe décisive à
son actif, Diego suscite l’intérêt de
plusieurs grands clubs européens. Si
le meneur de jeu du Werder Brême
est sur les tablettes du Real Madrid
depuis plusieurs mois, la Juventus
Turin en aurait même fait sa priorité
pour l’été prochain. Voilà un mois, le
Brésilien a prolongé son contrat à
Brême jusqu’en 2011. Mais la Juve
serait prête à dépenser 20 millions
d’euros, alors que les responsables
du club allemand en réclameraient
au moins trente... – A. Me.
FIORENTINA : MUTU ABSENT
TROIS SEMAINES. – L’attaquant de
la Fiorentina Adrian Mutu, victime
d’une lésion du premier degré au
muscle droit fémoral, devra observer
trois semaines de convalescence.
L’international roumain s’est blessé
dimanche lors du match de la
12e journée de Serie A contre
l’Udinese, qui a vu les Florentins
concéder leur première défaite de la
saison (1-2).
LEHMANN PRÊT À JOUER EN
DEUXIÈME DIVISION. – Jens
Lehmann, trente-huit ans, gardien
titulaire de l’Allemagne, relégué
depuis mi-août sur le banc des
remplaçants à Arsenal au profit
d’Almunia, hier encore (lire
également page 6), s’est dit prêt à
passer dans un club de Deuxième
Division durant la pause hivernale
pour être retenu pour l’Euro 2008.
BELGIQUE (13e journée, match
décalé). – HIER, Roulers-Mons : 4-3.
À l’issue de ce match, Roulers est
12e avec 16 points et Mons est 15e
avec 9 points.
PORTUGAL (10e journée, match
décalé). – HIER, Nacional Madère Maritimo Funchal : 0-2. À l’issue de
ce match, Nacional Madère est 10e
avec 10 points et Maritimo Funchal
est 6e avec 17 points.
ESPAGNE (Coupe, 16es de finale
aller). – AUJOURD’HUI : Alcoyano
(D 3) - FC Barcelone, Denia (D 3) FC Séville, Hercules Alicante (D 2) Athletic Bilbao. DEMAIN : Levante Almeria, Valladolid - Murcie,
Las Palmas (D 2) - Villarreal, Malaga
(D 2) - Santander, Jerez (D 2) Recreativo Huelva, Pontevedra (D 3)
- Saragosse. En raison du calendrier
des matches internationaux, certains
seizièmes de finale aller se
disputeront en décembre. Les
matches retour auront lieu le
2 janvier.
Mecha BAZDAREVIC (entraîneur
de Grenoble) : « On n’a pas fait un
grand match, mais notre victoire est
méritée. On a répondu présent défensivement et on a su se sortir les tripes.
On est toujours troisièmes et on va tout
faire pour le rester. »
Rolland COURBIS (entraîneur de
Montpellier) : « Au-delà de la défaite,
ce qui me chagrine, c’est le contenu
très moyen, pour être poli, de notre
première mi-temps, avec un but
encaissé où mes joueurs ressemblaient
à des plots. » – L. Ha.
VENDREDI
Bastia - Sedan .............................. 3-1
Brest - Reims ................................ 1-0
Dijon - Boulogne-sur-Mer ........... 0-2
Gueugnon- AC Ajaccio ............... 0-2
LeHavre - Châteauroux ............... 2-0
Nantes - Angers ........................... 1-1
SAMEDI
Clermont - Amiens ....................... 4-2
Libourne-St-Seurin- Guingamp... 2-1
Troyes - Niort ............................... 1-1
HIER
Grenoble- Montpellier ............... 2-0
1. Le Havre
2. Nantes
3. Grenoble
4. Bastia
5. Clermont
Troyes
7. Angers
8. Montpellier
9. Brest
10. Sedan
11. AC Ajaccio
12. Boulogne/mer
13. Reims
14. Châteauroux
15. Niort
16. Dijon
17. Guingamp
18. Amiens
19. Libourne-St-S.
20. Gueugnon
Pts J.
— —
34 16
34 16
29 16
27 16
26 16
26 16
23 16
22 15
22 16
20 15
20 16
20 16
20 16
18 16
18 16
18 16
14 16
14 16
12 16
11 16
G.
—
10
10
8
8
6
6
6
6
6
5
5
5
6
4
5
4
3
3
3
2
N. P. p.
— — —
4 2 30
4 2 27
5 3 21
4 4 25
8 2 23
8 2 23
5 5 18
4 5 19
4 6 15
5 5 18
5 6 17
5 6 20
2 8 15
6 6 16
3 8 13
6 6 12
5 8 14
5 8 14
3 10 21
5 9 16
c.
—
14
13
13
17
16
16
17
16
17
18
19
23
22
19
16
22
19
22
33
25
Diff.
—
+16
+14
+8
+8
+7
+7
+1
+3
-2
0
-2
-3
-7
-3
-3
-10
-5
-8
-12
-9
La commission supérieure d’appel de
la FFF a confirmé la décision de la
commission de discipline de la LFP
concernant Libourne-Saint-Seurin Bastia (2-4), le 14 septembre (7e journée), au cours duquel certains supporters corses avaient eu un comportement raciste envers Boubacar
Kébé : Bastia a été sanctionné du
retrait d’un point au classement. Le
club corse va saisir le CNOSF.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
30 novembre, 20 heures : AC Ajaccio Grenoble, Amiens-Brest, Angers Libourne-Saint-Seurin, Boulogne-surMer - Troyes, Châteauroux-Bastia (Ma
Chaîne Sport), Guingamp-Dijon, NiortGueugnon, Sedan-Clermont ; 20 h 30 :
Reims - Le Havre (Ma Chaîne Sport) ;
lundi 3 décembre, 20 h 30 : Montpellier-Nantes (Eurosport).
MATCH EN RETARD (9e journée). –
Samedi 17 novembre, 20 heures :
Montpellier-Sedan.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LESNOTES
Bleu
Rouge
LIGUE 2 (16e journée)
Jaune
Bleu
Jaune
Il les a ensuite quittées et s’est
contenté de s’entraîner avec Giggs.
« Quand je voyais que même mon
idole se retrouvait parfois sur le
banc, c’était presque rassurant pour
mon ego. Mais j’avais des larmes
dans le cœur. Comment parvenir à
déloger de tels joueurs ? Je rejoignais mon rêve en débarquant de
nulle part. Je pouvais assouvir ma
passion pour la musique en allant
aux concerts. J’étais énormément
payé. Mais c’était pour ne pas taper
dans un ballon. Et moi, j’aime trop le
Filip Sebo (Valenciennes) a marqué ses
deux premiers buts en Championnat de
France.
David BELLION
24 ans, né le 27 novembre 1982
à Sèvres (Hauts-de-Seine).
1,81 m ; 72 kg.
Attaquant.
Clubs : Sunderland (ANG,
2001-2003) ; Manchester United
(ANG, 2003-2005) ; West Ham (ANG,
juillet-décembre 2005) ; Nice (janvier
2006-2007) ; Bordeaux (depuis juillet
2007).
Palmarès : néant.
Premier match en L 1 : NantesNice (0-0), le 14 janvier 2006.
50 matches, 5 buts en Premier League ; 59 matches, 22 buts en L 1 ;
8 matches, 2 buts en Coupe d’Europe
(dont 4 matches, 0 but en C 1).
Un rêve exaucé :
jouer à Manchester
2
rejoint Manchester United à vingt
ans. Je pouvais bien aller à Bordeaux
à vingt-quatre. »
Sa foudroyante réussite en Gironde
ne le surprend pas : « Sans vouloir
paraître arrogant, j’avais déjà mis
cinq buts lors de mon dernier mois à
Nice. » Il en aurait inscrit davantage
si un coup de Kovacevic, lors de NiceLens (1-2, le 23 décembre 2006), ne
lui avait pas effrité l’os sous la plaque
métallique qu’il portait depuis sa
fracture du tibia. Cette blessure
l’avait laissé quatre mois sur le flanc.
Elle l’a surtout rendu encore plus
fort. Comme toujours. Aujourd’hui,
« plus épanoui que mûr », auteur de
10 buts déjà en 14 journées (dont
deux dimanche face à Rennes, 3-0), il
aspire à vivre enfin sa « première
vraie saison de footballeur ». Il
l’espère sans fureur et pleine de vie.
BORDEAUX. – De tragédies
personnelles en blessures,
David Bellion, chrétien
fervent, traverse
la vie avec abnégation.
Aujourd’hui, à Bordeaux,
il s’épanouit, et sa carrière
décolle.
(Photo Alain Mounic)
1
*(0,34€/MN)
pas un fond méchant. J’ai pardonné.
Mais je n’oublie pas. On ne s’est pas
compris. Ou trop tard. Avec Antonetti, ça devenait n’importe quoi. Je
n’en pouvais plus, il fallait que je
parte. Et j’ai reçu cette offre exceptionnelle des Girondins. J’avais
BERNARD LIONS (avec L. L.)
LES CHIFFRES DE LA 14e JOURNÉE
Licence : 2-1002074 - Photo Pascalito -
j’étudie la Bible, se défend-il, lui le
fils d’une témoin de Jéhovah et petitfils d’un grand imam sénégalais. Il
s’agit d’une démarche intime, familiale. Je n’ai pas accepté ces
reproches et ces histoires à dormir
debout. J’ai un sale caractère mais
Noir
Noir
DAVID BELLION serre tendrement
son premier enfant contre son cœur.
Le 25 octobre, sa femme a donné le
jour à Shayeim. La naissance de sa
fille, c’est un peu comme si la vie
avait repris le dessus. Car jusqu’ici
son existence a, le plus souvent, été
bercée par la mort. Elle l’a frappé à
l’adolescence, un âge normalement
propice à l’insouciance. Après avoir
perdu ses grands-parents très tôt, il a
vu l’un de ses cousins décéder au
volant de sa voiture. Puis, des frères
de sa mère l’ont quitté à leur tour.
L’un de ses oncles a été emporté par
le sida ; un autre, par une overdose.
Le troisième s’est pendu.
Lui en a tapé encore plus fort dans le
ballon. « Le foot était en moi, dit-il.
J’ai grandi très vite, comme un fils
unique, entouré de mes amis, et dans
l’esprit de ne pas faire honte à ma
mère. Je la voyais bosser comme
secrétaire dans une agence immobilière sans jamais se plaindre. » Parisienne de naissance, elle est partie
refaire sa vie à Cannes quand David
avait trois ans. C’est là qu’il aurait dû
devenir professionnel : « Mais
Cannes venait de descendre en
National. On me proposait juste un
contrat d’animateur sportif. »
Courtisé par Nantes et Fulham, il a
opté pour Sunderland, « dont je suis
tombé amoureux en 2001 ». Et où le
destin l’a de nouveau frappé de plein
fouet. À dix-neuf ans. Il confie : « À la
fin de mon premier entraînement, on
m’a prévenu que mon père de substitution, celui qui m’avait élevé pendant quinze ans, était mort. La personne croyait que je le savais. Sa
mort ne m’a pas détruit. Je ne la
porte même pas en moi. Ça vaut
mieux. Je l’ai vite oubliée. Je n’y
pense jamais. Comme on ne saura
jamais pourquoi il s’est pendu. Moi,
j’avance. »
Avec un mental à toute épreuve et
une passion dévorante pour la vie :
« Ah, ça, oui, je suis trop content de
vivre ! J’en profite tous les jours. Je
ne suis jamais blasé. » Juste un peu
déraciné. « Comme mon grand-père
maternel, dont je porte le nom, était
orphelin, reprend-il, je ne connais
pas mes origines françaises. Mais je
connais mon père biologique. Il
s’appelle Ousmane Sakho et il est
sénégalais. Je suis parti deux fois, en
2002 et l’an passé, à la rencontre
d’un de mes deux demi-frères et du
Sénégal. Mais je n’ai pas de culture
patriotique. »
De son beau-père algérien, dont il
parle encore au présent, il a hérité
une culture sport. « Je connais par
cœur les cassettes qu’il m’a offertes
de Pelé, Cruyff et Cantona. Gamin,
tout le monde portait le maillot de
l’OM. Moi, c’était ceux qu’il me donnait. De Hambourg ou de Metz, dont
il était originaire. »
De son père sénégalais, « un architecte rêveur », il a reçu le legs d’une
sensibilité artistique. « Je suis toujours étonné de la beauté des
choses », s’émerveille-t-il. Il
s’applique lui-même à les rendre
toujours plus jolies. Quand il ne crée
pas de la musique – « je possède un
vrai clavier de producteur » –, il joue
au décorateur d’intérieur. Il est allé
jusqu’en Italie pour acquérir des
meubles sur mesure pour son penthouse de Manchester. Loué à Anelka, il donne sur Old Trafford. « Là où
j’ai toujours su que je jouerai. »
Il a exaucé son rêve. Non sans mal.
MU ayant refusé de payer 7,5 millions d’euros en janvier 2003, alors
qu’il se retrouvait libre six mois
après, Bellion a d’abord dû terminer
son contrat à Sunderland, « à la
cave, sans jouer. Et juste avant de
partir, enfin, un entraîneur adjoint
m’a écrasé le pied à l’entraînement.
Je ne crois pas qu’il l’ait fait exprès.
Mais j’ai rejoint Manchester United
en béquilles ».
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
Entre deuil et répression
Pendant que l’Italie se recueille après la mort du supporter de la Lazio, les pouvoirs publics prennent de nouvelles mesures
pour endiguer la violence.
TURIN –
contre eux sera alourdie par la circonstance aggravante de « terrorisme ». À
Bergame, où des ultras ont contraint
l’arrêt du match, entre l’Atalanta et
l’AC Milan après seulement sept
minutes de jeu, sept d’entre eux
avaient été arrêtés.
Hier, en toute fin d’après-midi, Giancarlo Abete, le président de la Fédération, a annoncé qu’il n’y aurait aucun
match de Serie B et de Serie C 1 et C 2
dimanche prochain, 18 novembre. En
hommage à Gabriele Sandri. « Nous
allons aussi demander aux instances
internationales que les joueurs de la
Nazionale puissent porter un brassard
noir samedi lors du match contre
l’Écosse », a-t-il ajouté. Mais le Championnat de Serie A reprendra-t-il
comme prévu les 24 et 25 novembre
prochains ? « Oui, nous l’entendons
bien », a affirmé Abete. La ministre des
Sports, Giovanna Melandri, n’a donc
de notre correspondant
permanent
ALORS QUE LA VILLE éternelle
(Rome) panse ses plaies et éteint les
braises des débordements de la veille,
l’Italie se retourne sur le drame qui a
coûté la vie, dimanche matin, à
Gabriele Sandri, vingt-huit ans, supporter de la Lazio tué sur une aire
d’autoroute par un policier.
Hier, Luigi Spaccarotella, trente et un
ans, marié à une infirmière, père de
deux enfants, et auteur du coup de feu
a été mis en examen pour homicide par
imprudence par le parquet d’Arezzo.
« Sa position pourrait encore empirer », a expliqué Vincenzo Giacobbe, le
préfet de la cité toscane. Le policier
pourrait en effet être accusé d’homicide volontaire, « s’il est démontré
qu’il a tiré un des deux coups de feu à
hauteur d’homme, à l’horizontale, ce
qui est possible, poursuit Giacobbe.
Des témoins nous l’ont assuré. » Un
homme qui se trouvait sur l’aire
d’autoroute où s’est déroulé le drame
affirme avoir vu le policier tirer « en
tenant l’arme à deux mains et en ayant
les bras tendus ». « Il ne me semble
vraiment pas qu’il ait tiré en l’air »,
a-t-il insisté.
Luigi Spaccarotella, lui, a donné une
tout autre version des faits : « Je n’ai
visé personne. J’étais au moins à deux
cents mètres, comment aurais-je pu ?
Le premier coup, je l’ai tiré en l’air. Et le
second est parti pendant que je courais. »
YOANN RIOU
ENRICO PREZIOSI, président du Genoa, veut
que le foot italien prenne le temps de se soigner.
« Arrêter le Calcio
pendant deux mois »
TURIN –
de notre correspondant
permanent
Circonstance
aggravante
de « terrorisme »
Les affrontements entre hooligans et
forces de l’ordre qui, dimanche, ont
découlé de cette tragédie, ont fait
75 blessés parmi les agents de police
dans la capitale italienne. Quatre tifosi
ont été arrêtés. Le parquet de Rome a
déjà avancé que l’accusation retenue
pas été vraiment entendue. « J’ai
demandé aux dirigeants des instances
du football d’évaluer aussi la possibilité de suspendre le Championnat ces
prochaines semaines », avait-elle
espéré plus tôt dans l’après-midi.
L’Observatoire sur les manifestations
sportives, qui dépend du ministère de
l’Intérieur, a décidé d’interdire désormais tout transfert de supporters aux
groupes considérés comme violents. Et
les clubs devront se doter d’ici au
1er mars prochain de stewards formés,
sous peine de devoir jouer leurs
matches à domicile à huis clos. Les préfets pourront désormais décidé de ne
pas faire commencer un match ou de
l’arrêter en cas d’actes de violence,
même perpétrés loin du stade où il se
joue. Si cette mesure est complètement appliquée, combien de rencontres iront-elles à leur terme ?
ROME. – En hommage à la mémoire du jeune supporter Gabriele Sandri, tué par un policier dimanche, des centaines de gerbes de fleurs et
de témoignages d’affection ont été déposés par les fans de la Lazio, hier, devant la vitrine du magasin où il était employé avec son père.
(Photo Filippo Monteforte/AFP)
« QUE PRÉCONISEZ-VOUS afin
que le Calcio se remette de ce
dimanche noir ?
– Maintenant, ça suffit ! Il faut cette
fois employer les grands moyens,
prendre une décision radicale, drastique : il faudrait arrêter le Calcio, la
Serie A pendant un certain temps,
disons deux mois.
– Dans quel but ?
– Nous sommes malades, le Calcio est
malade. Notre sport se meurt. Quand
une personne est malade, elle se fait
soigner, elle peut se faire opérer, elle
va à l’hôpital. On doit se poser, il faut
que toutes les composantes du monde
du foot, que les autorités politiques,
les représentants des forces de l’ordre
se réunissent et cherchent des solutions. Il y a eu un mort dimanche !
Nous arrêter ne serait pas un drame.
– Il est très rare d’entendre un
président de club demander que
le spectacle s’arrête…
– Chacun doit mettre ses intérêts personnels de côté. Pendant un certain
temps, on ne peut plus penser à
l’argent. En Italie, on prend toujours
des mesures qui sont des compromis.
Cette fois-ci, non au compromis. Je ne
veux pas de demi-mesures. » – Y. Ri.
REVUE DE PRESSE
« Quel cauchemar ! »
sens de l’État, nous devrons toujours
nous en remettre aux humeurs du
destin. »
La Gazzetta dello sport parlait de
« nouveau Far West, terre sans lois »,
de « scénario de coup d’État sudaméricain »… « Nous n’en sortirons
que quand nous n’aurons plus peur
des ultras, quand nous n’en serons
plus les otages, quand l’État garantira
aux bambins qui pleuraient hier à Ber-
YOANN RIOU
Platini : « Où est le foot ? »
Michel Platini, le président de l’UEFA, a été évidemment
marqué par les événements tragiques qui ont secoué
l’Italie ce week-end, mais ne comprend pas vraiment en
quoi le football était concerné. « C’est d’abord un fait de
société, disait-il. En quoi le football est-il responsable
d’un geste d’un policier qui coûte la vie à un homme ?
Pour ce qui concerne l’UEFA, on n’a pas à substituer notre
compétence pour des actes commis en Italie. Cela relève
de la responsabilité des Italiens. Mais, plutôt que de les
accabler, il faut essayer de les aider. » – R. Po.
LIGUE DES CHAMPIONS
Le temps des compromis
Même s’il a mis de coté son idée de qualifier les vainqueurs de Coupes,
Michel Platini a préservé l’esprit de sa réforme.
NYON –
de notre envoyé spécial
« CE NE SERA PAS une révolution,
mais une évolution. Je présenterai ce
que je pense être bon pour la Ligue des
champions et ce qui représente ma
philosophie. Je sais qu’il y a des oppositions, mais je défendrai ma position
devant le comité exécutif, qui décidera. »
C’était le 30 août dernier à Monaco et
Michel Platini, le président de l’UEFA,
qui s’exprimait ainsi, venait de soumettre au conseil stratégique de
l’UEFA son projet de réforme de la liste
d’accès à la Ligue des champions.
Deux mois et demi et quelques contrepropositions plus tard, le président de
l’UEFA n’a pas cédé sur le fond, mais a
fait des concessions sur la forme.
D’abord en renonçant à offrir « une
voie d’accès » à la phase finale aux
vainqueurs des Coupes nationales.
Une idée noble – revaloriser ces
épreuves – mais combattue par les
ligues, les grands clubs et peu soutenue par les fédérations elles-mêmes,
pourtant censées être les bénéficiaires
de cette nouveauté. On oubliera donc
les Coupes nationales.
Pour le reste, le conseil stratégique a
adopté une proposition qui sera soumise pour approbation au comité exécutif du 30 novembre à Lucerne, seul
habilité à officialiser la formule. Celleci comprend toujours, comme dans le
projet initial, vingt-deux qualifiés
d’office, dont le tenant du titre et trois
clubs des associations classées de 1 à 3
(Espagne, Italie, Angleterre), deux des
pays 4 à 6 (France, Allemagne, Portugal) et les champions des pays 7 à 12
(Pays-Bas, Grèce, Russie, Roumanie,
Écosse, Belgique).
Pour les dix autres équipes appelées à
participer à la phase finale (32 clubs),
on procédera toujours par deux voies
d’accès. La première libérera cinq
places pour les quarante champions
des associations classées de 13 à 53,
qui s’affronteront en trois tours de
qualification. C’était déjà le schéma
retenu dans le projet initial. En
revanche, la deuxième voie a été modifiée. Les deuxièmes, troisièmes ou
quatrièmes des Championnats des
quinze pays les mieux placés (et non
les vainqueurs de Coupes) devraient
donc se battre pour l’attribution des
cinq places restantes en deux tours de
qualification.
Voilà, semble-t-il, les grandes lignes
d’un système qui entrera en vigueur
pour les saisons de 2009 à 2012 et qui
semblait exaucer les vœux de la majorité des participants à ce conseil stratégique.
« Nous sommes très satisfaits de cette
décision, admettait Karl-Heinz Rummenigge. Merci à M. Platini. » « On a
fait des progrès », affirmait le directeur général de l’EPFL, Emmanuel
Macedo de Medeiros. « Ce fut une
excellente réunion. On a beaucoup
progressé », confirmait Frédéric Thiriez, le président de la LFP.
Quant à Michel Platini, qui se refusait à
toute déclaration officielle, il n’apparaissait pas mécontent. S’il a cédé sur
les vainqueurs de Coupes, il a préservé
l’esprit de sa réforme : offrir un nombre
de places plus important aux champions d’associations moyennes ou
petites (17 champions assurés d’être
présents en phase finale).
RICHARD PORRET
VERS UNE FINALE DE C 1 LE
SAMEDI. – Michel Platini avait lancé
l’idée de faire jouer, dans un proche
avenir (2010), la finale de la Ligue des
champions le samedi pour permettre
aux familles et aux enfants d’assister à
cet événement. Le conseil stratégique
a dit oui à cette option. – R. Po.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
UN ÉNORME « NO ! » barrait hier
la une du Corriere dello sport. Mais
c’est l’ensemble de la presse qui, hier,
exprimait sa colère contre les violences de dimanche. L’ensemble des
quotidiens a consacré un nombre
incalculable de pages à la mort du
tifoso de la Lazio et aux actes de vandalisme qui ont suivi. « Quel cauchemar ! », titrait en une la Gazzetta dello sport. « Un tifoso tué, les ultras à
l’assaut », annonçait de manière clinique le Corriere della sera.
Les journalistes n’y sont pas allés par
quatre chemins. « Les délinquants de
Bergame, les vandales de la capitale
ont gagné, de nouveau gagné, archigagné. Un pays qui alimente semblables monstres et ne réussit pas à
garantir la sécurité de la majorité ne
peut se dire civilisé », a écrit Roberto
Beccantini, journaliste à la Stampa,
une des plus grandes plumes du journalisme sportif en Italie. « Nous
sommes malades, a-t-il poursuivi.
Nous pourrons nous arrêter mille fois
et lancer cent mille décrets mais, si
nous ne changeons pas l’État et le
game la possibilité d’aller au stade en
souriant… » Il Giornale, lui, laissait
éclater sa rage : « De la tragédie
d’Arezzo, les ultras de toute l’Italie
ont pris prétexte pour faire exploser
une sorte de guerre civile digne d’un
pays au bord d’un coup d’État... » La
Repubblica établissait un constat
implacable : « Nulle part ailleurs en
Europe le football n’est aussi exposé
aux deuils, aux morts, aux blessés,
aux dévastations. »
Le Corriere della sera lançait, de son
côté, un appel : « On ne comprend ni
la raison des coups de feu ni pourquoi
un agent de police avait un pistolet en
main dans cette situation. Giuliano
Amato (ministre de l’Intérieur) sait
bien qu’il lui faudra être crédible en
faisant pleine lumière sur l’épisode
qui a fait tout exploser. » Le Corriere
dello sport allait même plus loin :
« Alors que la nuit est bien avancée,
nous sommes encore tous à nous
demander : mais comment un policier
peut-il tirer d’un versant de l’autoroute à l’autre, avec au milieu soixante mètres et six voies de circulation ? Comment un pays normal
peut-il accepter ce genre de chose ? »
Bleu
de notre correspondant
permanent
Jaune
Rouge
Jaune
TURIN –
Noir
Bleu
Noir
« La Gazzetta dello sport », comme l’ensemble de la presse italienne, a crié
son indignation devant les graves incidents de dimanche.
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE
Bolton réclame Anelka
Touché à une cuisse, Nicolas Anelka est incertain pour les matches des Bleus face au Maroc
et l’Ukraine. Son club exige déjà son forfait.
LES JOUEURS DE L’ÉQUIPE de
France ont rendez-vous à 12 h 30,
aujourd’hui à Clairefontaine, pour y
préparer leur confrontation face au
Maroc, vendredi, en amical au Stade
de France et, surtout, le déplacement
en Ukraine, le 21 novembre, rendezvous qui peut être décisif pour la qualification à l’Euro 2008, si l’Italie ne
l’emporte pas en Écosse, ce samedi, à
Glasgow.
Nicolas Anelka sera présent dans les
Yvelines à l’heure du déjeuner. Mais
personne ne sait pour combien de
temps. Hier, l’entraîneur de Bolton,
Gary Megson, a exigé le retour de son
attaquant en Angleterre. Ses mots
semblaient surtout souligner sa
crainte : « Il souffre d’une élongation à
une cuisse et le pronostic prévoit une
indisponibilité de six semaines. Ce
serait une erreur immense de leur part
de dire qu’il peut rester et donc
s’entraîner ou jouer. Ce serait un cauchemar pour “Nic” et pour nous. »
Domenech, que nous ne sommes pas
parvenus à joindre hier soir, aura
l’occasion de s’exprimer sur le sujet
aujourd’hui face à la presse. Mais si le
staff médical français estime qu’il a la
moindre chance d’être rétabli à temps
pour la rencontre en Ukraine, le sélectionneur demandera à Anelka de rester, ainsi qu’il a toujours procédé au
cours des derniers stages.
Henry : « J’espère que
David (Trezeguet) sera
bientôt de retour »
Touché au genou gauche, Florent
Malouda, lui, s’est exprimé avant que
d’autres s’en occupent à sa place.
Il avait déjà pris les devants, hier, dans
ces colonnes en manifestant son
espoir de jouer à Kiev. Il l’a répété sur
les ondes de RMC à la veille du rassemblement : « Je vais faire tous les efforts
pour être (là-bas). Ça vaut le coup de
prendre le risque. C’est l’objectif
majeur de ma saison. J’ai passé une
IRM cet après-midi (lundi) et j’ai vu le
Premier buteur des Bleus aux îles Féroé (6-0, le 13 octobre, notre photo), Nicolas Anelka (à gauche) est très
incertain pour le double rendez-vous face au Maroc et en Ukraine. Il n’a plus joué depuis le 28 octobre à domicile en Championnat. Ce jour-là, il avait marqué pour Bolton qui avait concédé le nul (1-1) face à Aston Villa.
(Photo Didier Fèvre)
“doc” des Bleus. C’est une contusion
du ménisque externe. Il faut récupérer
et faire des soins. » « Pour vendredi,
c’est chaud », a-t-il ajouté, comme s’il
n’excluait plus tout à fait d’être disponible pour la rencontre face au Maroc.
La dernière incertitude déclarée
concerne Jérémy Toulalan. Touché au
ligament interne du genou droit, le
Lyonnais est lui aussi très incertain.
Il n’est pas évident qu’il participe à
l’intégralité du stage. À l’exception
d’Éric Abidal, de Lilian Thuram et de
Thierry Henry, retenus par le FC Barcelone afin de disputer un match de
Coupe d’Espagne, ce soir, à Alcoyano,
les 21 autres joueurs devraient en tout
cas être présents à Clairefontaine,
aujourd’hui, où un entraînement est
prévu à 17 h 30. Officiellement, les
clubs peuvent retenir leurs internationaux jusqu’à quarante-huit heures
avant un match amical. Mais, hier,
l’encadrement des Bleus ne s’attendait
pas à rencontrer des difficultés supplémentaires. Henry et ses deux coéquipiers barcelonais devraient arriver
demain. Avec une idée en tête :
« Même si ça peut paraître bizarre,
nous allons tous être en faveur de l’Italie (qui joue en Écosse, samedi),
explique l’ancien Gunner. J’ai du mal à
imaginer un Championnat d’Europe
sans le champion du monde. » Une victoire italienne à Glasgow assurerait
surtout la qualification des Bleus à
l’Euro avant même leur déplacement
en Ukraine. Non convoqué par Domenech, Trezeguet ne partagera pas le
suspense à ses côtés. Mais Henry a
déjà eu une pensée pour l’attaquant de
la Juventus Turin : « Après notre victoire face à la Lituanie (2-0, le mois dernier), j’ai tenu à remercier tous mes
coéquipiers dans le vestiaire. Lorsque
j’ai battu ce record, j’ai d’abord pensé
à mon père, puis à mes entraîneurs et à
David Trezeguet qui m’avait envoyé un
texto juste avant le match. J’espère
qu’il sera bientôt de retour parmi
nous. »
SÉBASTIEN TARRAGO
(avec J.-M. B. et A. Me.)
Les Bleus aujourd’hui
à Clairefontaine
À L’EXCEPTION d’Éric Abidal, de
Lilian Thuram et de Thierry Henry, retenus par le FC Barcelone en Coupe
d’Espagne, ce soir, à Alcoyano, les
vingt-et-un autres joueurs convoqués
par Raymond Domenech pour le dernier rassemblement de l’année de
l’équipe de France sont attendus, à
partir de 12 h 30, aujourd’hui à Clairefontaine. L’occasion pour le staff médical des Bleus d’effectuer un point sur la
situation de Florent Malouda, touché
au genou gauche et forfait pour le
match face au Maroc, vendredi, de
Jérémy Toulalan (ligament interne du
genou droit) et de Nicolas Anelka
(ischio-jambiers). Tous les joueurs
convoqués seront-ils présents ? Officiellement, les clubs peuvent retenir
leurs internationaux jusqu’à 48 heures
avant un match amical. Hier, l’encadrement des Bleus ne s’attendait pas à
rencontrer de nouveaux problèmes. Le
premier entraînement de l’équipe de
France est programmé à 17 h 30, cet
après-midi. – S. Ta.
LES 24 BLEUS
3 g a r d i e n s : L an d r e a u ( P a r i s - S G ,
28 ans/10 sélections) ; Frey (Fiorentina, ITA, 27/0) ;
Ramé (Bordeaux, 35/12).
7 défenseurs : Abidal (FC Barcelone, ESP,
28/29/0 but) ; Clerc (Lyon, 24/7/0) ; Evra (Manchester United, ANG, 26/8/0) ; Gallas (Arsenal, ANG,
30/57/2) ; Sagna (Arsenal, ANG, 24/2/0) ; Squillaci
(Lyon, 27/11/0) ; Thuram (FC Barcelone, ESP,
35/134/2).
11 milieux dont 5 défensifs : A. Diarra (Bordeaux, 26/12/0) ; L. Diarra (Arsenal, ANG, 22/7/0) ;
Flamini(Arsenal, ANG, 23/0/0) ; Makelele(Chelsea,
ANG, 34/63/0) ; Toulalan (Lyon, 24/8/0); 6 offensifs : Ben Arfa (Lyon, 20/2/1) ; Govou (Lyon,
28/28/5) ; Malouda (Chelsea, ANG, 27/34/3) ; Nasri
(Marseille, 20/5/1) ; Ribéry (Bayern Munich, ALL,
24/23/2) ; Rothen (Paris-SG, 29/12/1).
3 attaquants : Anelka (Bolton, ANG,
28/42/11) ; Benzema (Lyon, 19/6/3) ; Henry (FC Barcelone, ESP, 30/96/43).
LE CALENDRIER
DE L’ÉQUIPE DE FRANCE
Vendredi 16 novembre
2007 : France-Maroc (amical),
à Saint-Denis, Stade de France.
Mercredi 21 novembre* :
Ukraine-France (qualifications
Euro 2008), à Kiev.
Mercredi 6 février 2008 :
Espagne-France (amical, lieu à
confirmer).
Mercredi 26 mars : FranceAngleterre (amical), à SaintDenis, Stade de France.
Mercredi 20 août : SuèdeFrance (amical).
* Si la France se qualifie, elle
participera au Championnat
d’Europe des nations du 7 au
29 juin en Suisse et en Autriche.
LA SÉLECTION MAROCAINE D’HENRI MICHEL. – Gardiens : Lamyaghri (WAC
Casablanca), El-Jarmouni (FAR Rabat), Bagui (MAS Fès). Défenseurs : Chrétien (Nancy), Chahiri (Difaa el-Jadida), Ouaddou (Valenciennes), El-Karkouri (Al-Qatari), Alioui
(Sion, SUI), Rbati (Dhafra, EAU), El-Kadouri (Dynamo Kiev, UKR), Mahdoufi (Mutallist,
GRE). Milieux : Safri (Southampton, ANG), Kissi (Enosis, CHY), Kharja (Plaisance, ITA),
Kabous (CSKA Sofia, BUL), Hadji (Nancy), Moukhtari (Duisbourg, ALL), Chafni
(Auxerre), Abdessadki (Strasbourg), El-Yaacoubi (Espanyol Barcelone, ESP), Alloudi
(El-Aïn, EAU). Attaquants : Boussoufa (Anderlecht, BEL), Boukhari (Sparta Rotterdam,
HOL), Aboucherouane (Espérance Tunis, TUN), Chamakh (Bordeaux), Baha (Malaga,
ESP), Sektioui (FC Porto, POR), Lambarki (Grenoble), Zaïri (Asteras Tripolis, GRE), Zerka
(Nancy). Soit trente joueurs retenus pour le match amical de vendredi face à la France.
EURO 2009 ESPOIRS (qualifications)
Gakpe douteux, Rémy appelé
BUTEUR SAMEDI contre Strasbourg (3-0), Serge Gakpe, le jeune attaquant de Monaco,
souffre d’un genou. Il est donc incertain pour les deux matchesque disputeront les Espoirs
en amical jeudi à Colmar contre l’Arménie et mardi à Cardiff contre le pays de Galles,
rencontre comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2009 qui aura lieu en Suède. Gakpe
sera toutefois présent ce midi à Clairefontaine. « Il va consulter les médecins », explique
René Girard qui a décidé d’appeler un attaquant supplémentaire en la personne de Loïc
Rémy, le Lyonnais. « Cela fait longtemps que je veux le voir. Il ne joue pas avec les pros
mais est très régulier en CFA. Il a disputé le dernier Tournoi de Toulon et s’est plutôt bien
comporté. » Cette saison, Loïc Rémy a joué dix-neuf minutes en L 1. Par ailleurs, Geoffrey
Jourdren, le gardien de Montpellier, rejoindra les Bleuets dimanche après le match Montpellier-Sedan, match en retard de la 9e journée de L 2. Il ratera donc le match contre
l’Arménie mais sera titulaire contre le pays de Galles. – G. D.
ANGLETERRE (13e journée)
READING - ARSENAL : 1-3
Flamini buteur, Arsenal leader
1-3
e
Shorey (88 )
VOLLEY-BALL
ARSENAL
e
Flamini (44 )
Adebayor (52e)
Hleb (78e)
BUTEURS. – 1. Benjani (Portsmouth),
8 buts ; 2. Adebayor (+ 1), 7 buts ; Fabregas (Arsenal) ; Anelka (Bolton) ;
C. Ronaldo (Manchester United) ; Keane
(Tottenham), 6 buts.
ÉQUIPE DE FRANCE – HOMMES
Pas si classique…
La pré-sélection dévoilée hier par Philippe Blain comporte quelques
surprises, avec les absences d’Exiga et de Montméat.
Trouver un travail près de votre lieu de vie,
vous en rêviez, c’est désormais possible...
ParisJob.com, le spécialiste de l’emploi en Ile- de- France,
vous donne accès à des milliers d’offres en ligne, ainsi
qu’à de nombreux services gratuits pour optimiser
votre recherche : CVthèque, alerte email, blog...
A vélo, en métro ou en auto, c’est nouveau...
avec ParisJob.com décrochez votre boulot !
le spécialiste de l’emploi
en Ile-de-France
REGIONSJOB - PARTOUT OÙ VOUS VIVREZ
En partenariat avec
PHILIPPE BLAIN avait prévenu. Au
lendem ain d’ un C ham pionna t
d’Europe décevant dans le jeu et dans
l’attitude (9e place, plus mauvais classement continental depuis 1993), il
allait falloir s’attendre à quelques
changements. Le groupe de quatorze
joueurs dévoilé hier par le sélectionneur national pour le tournoi de préqualification olympique à Evora, au
Portugal (28 novembre-2 décembre),
répond en partie à cette volonté
d’ouverture, avec l’intégration de deux
jeunes talents prometteurs en réception, Nicolas Maréchal et Emmanuel
Ragondet, retenus à la place de Bojidar
Slavev et de Xavier Kapfer. Cette
double éviction ne constitue pas une
surprise au sens premier : ces deux
joueurs connaissent un début de saison plutôt délicat avec leurs clubs respectifs, Toulouse et Sète, et ne sont pas
encore incontournables sous le maillot
bleu. Le même constat ne tient absolument pas pour Jean-François Exiga et
Vincent Montméat, les deux grands
absents de cette liste. Officiellement le
central de Tours, qui effectue sans
doute l’un des meilleurs débuts de saison de sa carrière, est placé en réserve
de la République volley. Fatigué par les
dernières échéances internationales,
Montméat souhaitait souffler quelque
temps. Il a été entendu.
Deux tests
contre la Grèce
Pour Exiga, qui souhaitait reprendre
son duel avec Hubert Henno pour le
poste unique de libero, il n’en a pas été
de même. « Philippe (Blain) m’a dit
qu’il n’avait pas le temps de faire de
sélection, de nous mettre en concurrence. Je suis déçu évidemment »,
PARISJOB.COM - RHONEALPESJOB.COM - OUESTJOB.COM - PACAJOB.COM
SUDOUESTJOB.COM - ESTJOB.COM - NORDJOB.COM - CENTREJOB.COM
Vous êtes recruteur, contactez-nous au
PAGE 6
commente le Cannois, qui espère
rebondir très vite. Pour le reste, la liste
confine au classicisme : les trois blessés de l’Euro (Oliver Kieffer, Frantz
Granvorka et Pierre Pujol) sont bien là,
ainsi que les cadres habituels (Stéphane Antiga, Hubert Henno, Loïc
Le Marrec).
« Ragondet et Maréchal vont avoir
une dizaine de jours pour se familiariser avec les systèmes de jeu et se
fondre dans la vie du groupe, explique
Blain. Sur le premier stage (du 3 au
11 novembre à Vichy), tout le monde a
joué le jeu. Les mecs sont arrivés avec
pas mal d’envie. »
Le patron des Bleus pourra tester la
nouvelle force de frappe de son équipe
lors de deux tests amicaux contre la
Grèce, en fin de semaine prochaine. Il
devrait aussi en profiter pour replacer
Granvorka en réception. « Frantz n’a
toujours pas repris totalement le travail, temporise le sélectionneur. Par
précaution, j’ai appelé Loïc Geiler en
renfort sur son poste. Comme lui, il
peut jouer en pointe ou en réception. »
Sous-entendu : derrière Antonin Rouzier, pointu convaincant lors du Championnat d’Europe en Russie. Enfin,
pour pallier un éventuel forfait de
Gérald Hardy-Dessources, victime
d’une petite entorse d’une cheville,
Jean-Charles Monneraye, plus vu en
sélection depuis son éviction en amont
du Mondial 2006, a également été rappelé. La porte de la maison bleue n’est
donc jamais fermée à personne…
GUILLAUME DEGOULET
LA PRÉ-SÉLECTION. – Passeurs : Pujol (Trévise/ITA) ; Le Marrec (Tours). Centraux :
Hardy-Dessources (Cannes) ; J.-C. Monneraye (Saint-Brieuc) ; Vadeleux (Paris) ; Kieffer
(Poitiers). Pointus : Rouzier (Montpellier) ; Granvorka (Plaisance/ITA). Réceptionneurs-attaquants: Antiga (Belchatow/POL) ; Samica (Milan/ITA) ; L. Geiler (Montpellier) ; Maréchal (Tourcoing) ; E. Ragondet (Sète). Libero : Henno (Rome/ITA).
PROGRAMME
15 au 25 novembre : stage à Vichy, avec deux matches contre la Grèce le jeudi 22
(19 h 30) et le vendredi 23 (20 heures).
26 novembre : départ pour Evora (POR).
28 novembre-2décembre:tournoidepré-qualificationolympiqueà Evora(POR),
avec République tchèque, Allemagne et Portugal (poule A) ; la Suède et la Slovaquie
(poule B avec la France).
POITIERS : SONGOLO BLESSÉ, LOBATO DÉÇU. – Le central poitevin
Christophe Songolo est encore indisponible pour une dizaine de jours à la
suite d’une fracture de l’annulaire gauche avec arrachement osseux survenue
en fin de semaine dernière. Par ailleurs, le libero Jose Luis Lobato, champion
d’Europe avec l’Espagne en septembre dernier, va finalement passer la trêve
internationale dans la Vienne, puisqu’il n’a pas été retenu par le nouveau
sélectionneur ibérique, Marcelo Mendez, pour la Coupe du monde et ce, au
profit de l’ex-Tourangeau Alexis Valido, qui évolue à Almeria, actuel leader de
Superliga espagnole. – H. Br.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HIER
READING
Bleu
Rouge
Jaune
Birmingham-AstonVilla ..................... 1-2
Bolton-Middlesbrough ....................... 0-0
Chelsea-Everton ................................. 1-1
ManchesterU.-Blackburn .................. 2-0
Portsmouth-ManchesterC. ................ 0-0
Tottenham-Wigan .............................. 4-0
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
24 novembre : Arsenal-Wigan, Birmingham-Portsmouth, Bolton - Manchester
Utd, Derby County - Chelsea, EvertonSunderland, Manchester City - Reading,
Middlesbrough - Aston Villa, NewcastleLiverpool ; dimanche 25 novembre :
Fulham-Blackburn, West Ham - Tottenham.
MATCHES EN RETARD (2e journée).
– Mercredi 28 novembre : Blackburn Aston Villa ; mercredi 5 décembre :
Newcastle-Arsenal ; date à déterminer : Liverpool - West Ham.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Arsenal ............... 30 12 9 3 0 27 10 +17
Manchester U. ... 30 13 9 3 1 23 6 +17
Manchester C. ... 26 13 8 2 3 16 13 +3
Chelsea .......... 25 13 7 4 2 19 9 +10
Liverpool ........ 24 12 6 6 0 19 6 +13
Portsmouth ... 23 13 6 5 2 23 13 +10
Blackburn ...... 22 12 6 4 2 15 11 +4
Aston Villa ..... 21 12 6 3 3 18 14 +4
Everton ........... 20 13 6 2 5 19 15 +4
West Ham ..... 18 12 5 3 4 18 10 +8
Newcastle ...... 18 12 5 3 4 19 18 +1
Reading .......... 13 13 4 1 8 16 29 -13
Fulham ........... 12 13 2 6 5 16 20 -4
Tottenham ..... 11 13 2 5 6 23 24 -1
Birmingham .. 11 13 3 2 8 13 20 -7
Sunderland .... 10 13 2 4 7 13 22 -9
Middlesbrough ... 10 13 2 4 7 12 23 -11
Bolton ............. 8 13 1 5 7 11 18 -7
Wigan ............. 8 13 2 2 9 10 23 -13
Derby County .... 6 13 1 3 9 5 31 -26
Jaune
SAMEDI
Sunderland-Newcastle ....................... 1-1
Derby County-WestHam..................... 0-5
Liverpool-Fulham ............................... 2-0
DIMANCHE
Noir
Bleu
Noir
ARSENAL EST le nouveau leader de la
Premier League. Les joueurs d’Arsène
Wenger se sont facilement imposés sur la
pelouse de Reading (3-1), qui n’aura résisté qu’une période. Avec un match en
moins, Arsenal devance Manchester United au bénéfice de la meilleure attaque
(+ 4). C’est un des quatre Français titularisés (Clichy, Flamini, Gallas, Sagna) par le
technicien des Gunners qui a ouvert la
marque. Juste avant la pause, Mathieu
Flamini profitait d’un excellent travail de
Hleb pour inscrire son premier but de la
saison. Après la pause, il aurait d’ailleurs
pu doubler la mise mais le gardien américain de Reading, Hahneman, s’interposait. Adebayor et Hleb confirmaient un
peu plus tard la domination d’Arsenal
(52e , 78e). Autres Gunners attendus
aujourd’hui par Raymond Domenech,
Gallas et Sagna ont passé une soirée
calme, sans gros travail défensif à effectuer, même s’ils ont été un peu spectateurs sur la réduction du score de Shorey
(88e). Si Gallas est resté tranquillement
dans sa moitié de terrain, Sagna est beaucoup monté, venant fréquemment épauler Eboué. À noter, par ailleurs, que Lassana Diarra, convoqué avec les Bleus, est
entré en jeu à dix minutes de la fin. Un
véritable événement puisque depuis son
arrivée à Arsenal, c’est la deuxième fois
qu’il goûte à un match de Premier League… – G. D.
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
NANCY BOMBE LE TORSE
REPORTAGE
Nancy est premier en basket, deuxième en foot. La réussite de ses clubs rejaillit sur toute la ville.
Agglomération de 260 000 habitants, Nancy réussit
l’exploit d’être le leader de la Pro A avec le SLUC et le
deuxième de la Ligue 1 derrière Lyon avec l’ASNL. Les deux
clubs, nés la même année (1967), fêtent leur quarantième
anniversaire cette saison. Après des périodes difficiles, ils
ont accédé à la reconnaissance ces dernières années.
Comme toute une ville qui espère avoir changé son image.
NANCY –
Nancy
de notre correspondant
permanent
Stade Marcel-Picot
90, Bd Jean-Jaurès
Tomblaine
Nancy
Tomblaine
Tomblai
Tom
Tombl
ombla
Palaiss dess sports Jean-Weille
3, rue du Capitaine-Guynemer, Nancy
A33
1 km
le journal nancéien a pris position.
« Picot était vétuste et Gentilly archibourré, il y avait même des problèmes de sécurité, rappelle Taribo.
Ces deux clubs avaient besoin
d’infrastructures conformes à leurs
besoins pour se développer. On a
exposé les enjeux sans nous départir
de notre rôle. » Mais son influence
sur la marche des deux clubs est
réelle.
Il y a quelques années, lorsqu’un de
ses journalistes fut déclaré persona
non grata par l’ASNL, l’Est républicain se contenta de simples brèves
pour annoncer les matches, jusqu’à
gagner son bras de fer avec le club.
De son côté, le journal tire aussi profit des bons résultats nancéiens.
« On sait qu’après la finale de la
Coupe de la Ligue 2006 les ventes
étaient supérieures de 20 à 25 %,
indique Taribo. Pour la Coupe
d’Europe, l’an dernier, cela oscillait
entre 11 et 20 % sur Nancy et la
Meurthe-et-Moselle. Pour chaque
phase finale de basket, on réalise
aussi des surventes importantes. »
« Quand je rencontre d’autres élus,
observe Dufraisse, on me dit qu’on a
la chance d’avoir des médias qui parlent beaucoup de sport. Le foot et le
basket sont biens soutenus par l’Est.
Quand ils ont besoin d’un appui
médiatique, ils trouvent une oreille
bienveillante auprès de Pierre Tari-
bo. » Si les résultats des clubs nancéiens sont suivis attentivement par
les médias locaux, les élus les regardent aussi avec l’œil qui pétille.
« Cela véhicule une image de la ville
qui gagne, ce n’est jamais complètement anodin, observe Taribo. Quand
de l’Europe lui a dit : “Ah, oui ! Nancy, vous êtes forts en sport, vous.” »
Longtemps bien notée pour ses festivals et son pôle universitaire, la cité
des Ducs de Lorraine vit une excitante expérience de relooking depuis
la rénovation de la place Stanislas
(2005), l’une
des plus belles
d’Europe,
l’obtention du
label d’Opéra
national (2006)
et l’arrivée du
TGV l’été dernier, qui coïncident avec des
résultats spor(Tom Novembre, comédien
tifs exceptionet chanteur, Nancéien)
nels depuis trois
ans. « La place Stanislas nous a
on parle d’une ville pour le sport ou la
réveillés, soutient Dufraisse. Avec le
culture, ça peut inciter une entreTGV aussi, on n’est plus les gens de
prise à choisir en fonction de ça. » On
l’Est, loin, là-bas. Je suis persuadé
ne trahira pas de secret en précisant
que, dans l’imagerie collective, Nanque Rossinot n’est pas un fanatique
cy n’est plus l’Est triste, c’est le sport,
de sport.
c’est la culture ! » « J’ai connu la
Mais il veille quand même de près à
période de la bataille entre la culture
la sérénité des clubs de sa ville. « Le
et le sport, rappelle Rossinot, le prosport, c’est aussi l’image d’une ville
blème des grandes villes moyennes,
qui bouge, souligne-t-il. L’accès au
disons. Mais, si on veut être attractifs
niveau européen de temps en temps
dans la compétition entre villes franvaut un investissement de com et de
çaises et européennes, il faut être
pub qui sont indiscutables pour une
bon dans tous les domaines, et à
ville. » « Mon fils suit un MBA à New
Nancy, c’est fromage et dessert !
York, poursuit Dufraisse. L’autre
Cela prouve que la dynamique n’est
jour, un étudiant originaire de l’est
''
Il y a deux ans, on se
foutait de ma gueule
quand on est remontés.
Maintenant, mes amis
sont contents pour moi
''
pas que dans l’héliotropisme. » Lors
du dernier classement des grandes
villes les plus sportives établi par
L’Équipe Magazine, la préfecture de
Meurthe-et-Moselle figurait à une
très bonne sixième place. Le comédien et chanteur Tom Novembre,
Nancéien d’origine, est un supporter
de l’ASNL mais aussi du SLUC, qu’il
affronta chez les jeunes avec l’Association sportive des cheminots de
Nancy… Il est ravi. « Auparavant,
on avait droit à l’attention des
médias sur le plan culturel et musical, observe-t-il. Pour un expatrié, il y
a une certaine fierté. En tant que supporter de Nancy, il y a deux ans, on se
foutait de ma gueule quand on est
remontés (en L 1 avec l’ASNL). Maintenant, mes amis sont contents pour
moi quand ils ne font pas trop de
parisianisme. Je note d’ailleurs une
certaine condescendance de la part
de spécialistes qui considèrent qu’on
a un Championnat de football
médiocre parce que sans stars. Mais,
au cinéma, ce n’est pas parce qu’il y a
une star au générique que vous allez
voir un grand film ! »
C’est peut-être ça, Nancy, le petit
film sans budget qui finit par faire un
carton au box-office.
NANCY
Population
105 000 habitants (36e rang français).
La Communauté urbaine du grand
Nancy (CUGN) compte 260 000 habitants et l’aire urbaine nancéienne, au
sens qu’en donne l’INSEE, 410 000, ce
qui place Nancy au 17e rang des villes
françaises, derrière Metz et devant
Clermont-Ferrand.
Principaux clubs
Association Sportive Nancy-Lorraine
(football, Ligue 1) ; budget : 30 millions d’euros (13e en L 1).
Stade Lorrain Université Club Nancy
Basket (Pro A) ; budget : 3,8 millions
d’euros (10e en Pro A).
Vandœuvre-Nancy Volley-ball (Pro A
féminine), ASPTT Nancy (Élite athlétisme, D 2 handball masculin, N 1 F
water-polo).
Le s principale s enceinte s
sportives
Stade Marce l-Picot (foo tball,
20 087 places) ; palais des sports
Jean-Weille (basket, 6 027 places) ;
parc des sports des Nations (volley,
2 000 places) ; stade Raymond-Petit
(athlétisme, 1 600 places) ; piscine
olympique Alfred-Nakache NancyGentilly (450 places).
Classement de la ville la plus
sportive- L’Équipe Magazine
(numéro du 6 octobre 2007) : 6e au
général (1er dans la catégorie sport
pour tous, 2e pour les équipements, 7e
pour le haut niveau).
LIONEL DANGOUMAU
L’HISTOIRE
Pro à 500 euros par mois
Fondateur : Jacques GODDET
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité
commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9.
Tél. : 01-40-93-20-20
L’Espagnol Adrian Lopez, « Piscu », est titulaire au Deportivo La Corogne
contre un salaire de smicard.
C’EST L’UNE DES ASCENSIONS les
plus météoriques du monde du football professionnel. Quarante-quatre
jours et sept matches pour passer du
statut de joueur amateur inconnu à
celui de titulaire au sein de la défense
centrale du Deportivo La Corogne.
Adrian Lopez, dit « Piscu », âgé seulement de vingt ans, a disputé hier, au
côté de l’international argentin Fabricio Coloccini, son septième match face
au Racing Santander contre un salaire
mensuel de 500 euros net.
Comme, dans cet intervalle, le défenseur galicien, né à 50 kilomètres de là,
dans le pueblo tentaculaire d’As
Pontes, a éteint successivement Tamudo, l’attaquant de l’Espanyol, Kanouté, la vigie de l’attaque de Séville, et
Raul, l’homme en forme du Real, il va
aussi étrenner dans deux jours sa première cape avec les « moins de 21 ans
espagnols », face à la Pologne. Excellent sur l’homme, bon dans les airs
malgré son petit mètre quatre-vingtun, « Piscu », d’une timidité maladive,
s’étouffe presque au téléphone avant
de lâcher froidement : « Je pourrai dire
un jour que j’ai joué avec les professionnels. Mais ce n’est que du football.
Pas de quoi en faire un plat. »
Piscu, né dans une famille modeste,
dont le père, Adrian Quique, a été lui
aussi défenseur central en Troisième
Division, était loin de s’imaginer,
quand il n’était encore qu’un joueur
« del Fabril », la réserve du Deportivo,
que le surnom qu’il déteste, et qui est
pourtant floqué au dos de son maillot,
s’étalerait à la une des journaux et
ferait les grands titres des télévisions
autonomes, dans la Péninsule.
« J’apprécie bien sûr de vivre et de partager le vestiaire des pros et d’être
devenu titulaire mais ce n’est qu’une
question de circonstances. Si Lopo
(hernie discale) et Pablo Amo (pubalgie) n’avaient pas été blessés, on ne
m’aurait jamais appelé. Le salaire,
c’est passager. Si je confirme, je le multiplierai. Ce qui est dur, c’est de me
faire un nom à travers le surnom que je
déteste. Mais je n’ai pas eu le choix.
Dans l’effectif du Deportivo, il y a un
autre Adrian Lopez, attaquant, qui
était déjà là avant. Alors, moi, c’est
“Piscu” mais ça me coûte d’y
répondre. »
Miguel Angel Lotina, l’entraîneur du
Deportivo, n’a pas ces états d’âme.
C’est lui qui l’a lancé en Liga, le 30 septembre dernier, sur le terrain de l’Espanyol. Avare en compliments, réputé
très dur avec ses hommes, Lotina, qui
totalise 266 matches sur le banc,
concède : « Je n’avais encore jamais vu
un garçon avec un sang-froid pareil.
Qu’on le mette en face de Raul ou d’un
joueur de Troisième Division, c’est
pareil, il ne panique jamais. Mais le
plus fort, c’est qu’il transmet déjà aux
autres une tranquillité et une sérénité
qu’un bon défenseur n’atteint
qu’après plusieurs saisons. »
Des heures
supplémentaires
non payées
Le Deportivo La Corogne ne lui fera pas
pour autant signer un contrat professionnel tout de suite. Piscu devra
attendre de passer le cap des quinze
matches avant de bénéficier de meilleures conditions financières qui
devraient avoisiner les… 5 000 euros
par mois.
Augusto César Lendoiro, le mystérieux
et inamovible président du « Depor »,
a jusqu’en janvier pour lui faire des
propositions, que d’autres lui ont déjà
fait parvenir, à l’image de l’Espanyol
sur les conseils de Raul Tamudo. Après
s’être cassé les dents sur le jeune Galicien, l’attaquant international de la
« Roja », surpris de s’être fait coiffer
systématiquement par le « blancbec » dont il n’avait jamais entendu
parler avant de voir sa crinière à Montjuïc, a vivement conseillé à Ernesto
Valverde, son entraîneur, de prendre
une option.
Ces dernières semaines, Lotina, qui a
compris tout ce qu’il pouvait tirer de
son jeune poulain, lui fait faire des
heures supplémentaires non payées.
Sitôt l’entraînement collectif terminé,
le coach le bombarde de chandelles
sous tous les angles que Piscu doit
dégager tantôt de la tête, tantôt du
pied, et faire passer le ballon entre des
plots, histoire de soigner sa relance.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Dur sur
l’homme,
défenseur
intraitable,
comme ici où
il devance le
Madrilène Guti,
Adrian Lopez
« Piscu » est
devenu en un
mois et demi
une des
coqueluches
de la Liga.
(Photo Cordon
Press/Miguelez/
Presse Sports)
SAS INTRA-PRESSE
Capital : 2.167.240 . Durée : 99 ans.
Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président : Marie-Odile AMAURY.
S.N.C. L’EQUIPE
Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 26 juillet 1985.
Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.
Principal associé : SAS INTRA-PRESSE.
Directeur général,
Directeur de la publication : Christophe CHENUT
Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT
Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI
VENTE : Tél : 01-40-93-20-05
Allemagne, 2 ; Andorre, 1,05 ; Antilles, la Réunion,
1,30 ; Autriche, 2,10 ; Belgique, 1,50 ; Canada,
2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark,
16 DKK ; Espagne, 1,90 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon,
1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2 ; Italie, 1,75 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ;
Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; USA, 2,80 $, Polynésie, 390 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,30 FS ;
Tunisie, 1,50 DIN.
ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.
22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.
France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ;
1 an : 309 .
Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 .
ÉTRANGER : nous consulter.
Modifications : joindre dernière bande.
Publicité commerciale :
MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.
Petites annonces : 25, av. Michelet,
93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.
Commission paritaire
no 1207I82523 ISSN 0153-1069
SE
Dimanche soir, en dépit de la défaite
du Deportivo (0-1), il a qualifié
d’« excellente » la prestation de Piscu,
dont les actions ont enthousiasmé le
public de Riazor. Commentaire du
futur défenseur des moins de 21 ans
espagnols : « Bientôt Lopo et Pablo
Amo reviendront et moi je reprendrai
ma place avec “El Fabril”. »
Ce n’est pas l’avis de Lotina qui assure
que « parfois, il n’y a pas besoin d’aller
lancer les filets en Amérique du Sud
pour pêcher un gros poisson ». Si la
trajectoire de Piscu continue sur ce
mode, il n’y aurait rien d’étonnant à le
voir appeler bientôt par Luis Aragonés
qui sait qu’en Espagne, le poste de
défenseur central est devenu une denrée rare.
Tirage du lundi 12 novembre 2007 : 503 292 exemplaires
GUY ROGER
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
''
politique de formation performante
et un enracinement dans la cité, à
travers des échanges avec les clubs
amateurs et dans les quartiers.
« Nancy, ce n’est pas le sport fric,
c’est le sport qui a gardé ses racines,
s’enthousiasme Dufraisse. C’est-àdire faire de la formation et créer un
état d’esprit pour que le sport ne soit
pas une greffe mais quelque chose
qui a poussé dans la ville. »
Cette visibilité est aussi entretenue
par le quotidien régional, l’Est républicain, qui donne dans ses pages
une large exposition aux clubs
phares de l’agglomération. « C’est
un vrai choix éditorial parce que le
sport est devenu aujourd’hui un élément important, qui fait partie de la
culture et de l’identité de la ville »,
juge Pierre Taribo. Partenaire des
deux clubs, l’Est est historiquement
lié au SLUC, puisque c’est un ancien
directeur des sports du journal,
Pierre Rebourgeon, qui créa le club,
en 1967. Le nom du journal apparaît
sur les maillots de l’équipe et Taribo,
féru de sport, fut même candidat à la
présidence du club il y a trois ans.
« Je les suis avec beaucoup d’intérêt,
voire un peu de passion, reconnaît-il.
Mais, quand il y a un problème, on le
dit. Être partenaire ne nous empêche
pas de faire notre métier. » À la fin
des années 1990, lorsque la question
des enceintes sportives s’est posée,
Bleu
Rouge
''
Qu’est- ce qui est rouge
et blanc, qui monte
et qui descend ?
Le 3 novembre, le stade Marcel-Picot était plein pour la célébration des quarante ans de l’AS Nancy Lorraine, qui recevait Bordeaux.
(Photo Alexandre Marchi/l’Est républicain/PQR)
Jaune
Bleu
Jaune
ville et à la région, la ténacité, le courage et le travail, cela les rend attachants, avance Pierre Taribo, le
directeur de la rédaction de l’Est
républicain, observateur avisé de la
vie sportive. Mais, si les deux clubs se
développent, la question des structures se posera. C’est un sujet que ni
Jacques Rousselot ni Christian Fra ne
peuvent évacuer. » Proches dans
leur organisation, ASNL et SLUC
entretiennent d’ailleurs de bons rapports. Fra a sa place en loge à Marcel-Picot et Rousselot fut un sponsor
du basket avant d’être président du
foot. Certains joueurs de l’ASNL,
Jonathan Brison, Sébastien Puygrenier, Issiar Dia ou Basile Camerling,
sont aussi des spectateurs réguliers
de Gentilly. Après être passés sous le
pla f on d ma j e st ue u x du Fl o,
mythique brasserie nancéienne,
footballeurs et basketteurs se croisent aussi parfois, les soirs de victoire, dans un club à la mode qui
domine la place Stanislas.
Pour accompagner leur progression,
les deux clubs ont aussi pu compter
sur des infrastructures adaptées,
grâce aux investissements consentis
par les politiques. La salle de Gentilly
est l’une des plus agréables de Pro A
et son public, l’un des plus chauds.
Nancy dispose aussi depuis l’an dernier d’une équipe professionnelle de
volley féminin (Vandœuvre-Nancy),
dont la salle rénovée a été inaugurée
samedi dernier. Le stade MarcelPicot, lui, a été reconstruit alors que
l’ASNL végétait
encore en
Ligue 2. Il est
désormais trop
étroit et il est
déjà question
de son agran(Les supporters de Metz,
dissement, un
il y a dix ans)
dossier sensible
à quelques mois
des municipales. Lors du 40e annipionnat. La détermination et l’engaversaire de l’ASNL, le maire, André
gement de leurs patrons, Jacques
Rossinot, a voulu donner des gages
Rousselot d’un côté, Jean-Jacques
de sa bonne volonté. « On y travaille,
Eisenbach puis Christian Fra de
on peut aller jusqu’à
l’autre, sont les premiers moteurs de
30 000 places », nous a-t-il confié.
ces succès. « Nous sommes des LorL’enjeu, pour Nancy, serait aussi de
rains, des Nancéiens, on est teise porter candidat à l’accueil de
gneux, sourit Fra. On dit “Qui s’y
matches de l’Euro 2016, si la France
frotte s’y pique” (la devise de
l’organisait. Grâce à la rénovation de
l’ASNL), c’est ça. »
ses piscines et du stade RaymondPour être plus précis, les deux clubs
Petit, la ville a déjà pu accueillir les
ont en commun la légèreté de leur
Championnats de France de natation
structure administrative, portée par
(2005) et d’athlétisme (2006).
l’enthousiasme et la surface finan« L’équipe municipale ne peut pas
cière de présidents capables de sups’attribuer les résultats des clubs »,
porter personnellement certains
tempère Nicole Creusot, adversaire
investissements. Assez habiles aussi
de Rossinot aux prochaines municipour déléguer toute la responsabilité
pales, elle aussi favorable à l’agrandu secteur sportif à un manager aux
dissement de Marcel-Picot.
pouvoirs étendus. Rousselot décrit
« C’est le reflet de la continuité mise
souvent Pablo Correa comme son
en place par les dirigeants, du travail
« fils spirituel ». En fin de saison derréalisé par les centres de formation
nière, Christian Fra avait lié son sort
et de la stabilité des équipes. »
à celui de son coach, l’omnipotent
L’ASNL et le SLUC compensent en
Jean-Luc Monschau. « Les valeurs
effet leurs moyens limités par une
de ces deux clubs correspondent à la
Noir
Noir
C’EST UNE ÉPIDÉMIE de rouge et
blanc. Un drapeau qui flotte à la
devanture d’un bar, des écharpes
sous les blousons des lycéens, des
fanions aux rétros des voitures...
Nancy bombe le torse, tout fier de
ses sportifs. Premier de la Pro A, c’est
devenu une habitude pour le SLUC,
comme la défaite en finale… Mais,
pour l’ASNL, la deuxième place derrière Lyon, occupée quelque temps
l’an dernier, n’a rien de banal. Il y a
dix jours, le club a fêté, avec Michel
Platini en guest star, ses quarante
ans d’histoire par une victoire de
prestige contre Bordeaux (1-0). Le
SLUC Nancy Basket aussi a quarante
ans cette année, comme si les deux
clubs devaient mener des trajectoires analogues. Il y a dix ans, le basket nancéien venait d’accéder à la
Pro A pendant que le foot se débattait entre Première et Deuxième Divisions. Et Metz persiflait : « Qu’est-ce
qui est rouge et blanc, qui monte et
qui descend ? »
Après sa Coupe Korac (2002) et trois
finales d’affilée en Championnat,
Nancy est devenu une place forte du
basket français. Vainqueur de la
Coupe de la Ligue et européen en
2006, outsider sérieux pour le
podium de la Ligue 1 cette saison,
c’est aussi une force émergente du
football national. Tout cela dans une
agglomération de taille moyenne
(voir fiche ci-contre). « Chaque fois
que je vais à Paris, on me dit :
“Tiens ! Vous êtes premiers en foot,
premiers en basket, combien vous
donnez ?”, rigole Michel Dufraisse,
l’élu en charge des sports à la communauté urbaine du Grand Nancy
(CUGN). Mais on est très raisonnables. On a su donner à ces clubs
des infrastructures et faire confiance
aux hommes. » La réussite nancéienne démontrerait que les limites
de la caisse n’empêchent pas les
ambitions. Le SLUC annonce cette
saison un budget de 3,8 millions
d’euros, l’ASNL de 30 millions. Les
dixième et treizième de leur Cham-
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
« Les moyens de faire mal »
JULIEN BONNAIRE est emballé par le jeu de Clermont et par les structures d’accueil de son nouveau club.
Arrivé cette saisonà Clermontaprès avoireffectué toutesa carrière à Bourgoin, Julien Bonnaire a vite prisses marques au sein
de sa nouvelle équipe. Faisant tout de suite l’unanimité parmi
ses coéquipiers et dirigeants. « Je crois qu’il a trouvé les structures qu’il cherchait, estime le manager général, Jean-Marc
Lhermet. C’est un garçon exceptionnel, intéressant humainement, facile à diriger. » Plongé dans un environnement très
professionnel,le troisième-lignede l’équipede Francea encore
une belle marge de progression.
CLERMONT-FERRAND –
de notre envoyé spécial
« VOUS ÊTES à Clermont
depuis trois semaines et vous
sortez d’un match de haut
niveau contre Llanelli (48-21).
À l’évidence, vous avez fait le
bon choix en quittant Bourgoin...
– Bien sûr, je n’ai aucun regret.
J’avais eu des propositions de Perpignan. Si Toulouse m’avait contacté,
j’aurais peut-être hésité. Quant à
Paris, je ne sais pas si j’y serais allé
car j’ai besoin de vivre près de la
nature. Je suis venu à Clermont, car
je savais que j’y trouverais les structures adéquates pour la suite de ma
carrière. Il y a des installations fantastiques. Tout est mis en œuvre
pour que le joueur s’épanouisse
dans les meilleures conditions.
C’est un grand club professionnel.
– Et visiblement, ça suit sur le
terrain ?
– Je ne connaissais pas le fonctionnement de l’équipe ni le système de
jeu. Chaque club a sa spécificité. À
Clermont, il y a beaucoup de jeu. On
joue beaucoup et je touche plus de
ballons qu’avant.
– Vous qui n’aviez jamais
quitté Bourgoin, comment
avez-vous vécu ce changement de trajectoire dans votre
carrière ?
– Je suis arrivé le lundi 22 octobre,
deux jours après la finale de la
Coupe du monde. La première
Julien BONNAIRE
(Clermont)
29 ans, né le 20 septembre 1978
à Bourgoin.
1,93 m ; 100 kg.
Troisième-ligne centre ou aile.
37 sélections.
30 points (6 E).
Première sélection : ÉcosseFrance (0-31), le 21 mars 2004,
à Édimbourg.
Dernière sélection : AngleterreFrance (14-9), le 13 octobre 2007,
à Saint-Denis.
Palmarès : Tournoi des Six Nations
(2004 [GC], 2006, 2007).
Participation CM : 1 (2007).
Club précédent : Bourgoin
(2001-2007).
semaine, le club m’a laissé tranquille, afin que je termine mon
déménagement et mon installation
avec ma famille. Il a fallu vider les
cartons, faire quelques travaux
d’intérieur, tondre la pelouse. Au
début, ça m’a fait bizarre. Quand je
suis arrivé à Bourgoin, en 1999, je
ne pensais vraiment pas faire une
carrière professionnelle. Et puis,
l’évolution a fait que je suis
aujourd’hui à Clermont. À deux
heures et quart de mes racines, de
ma famille. J’ai trouvé exactement
ce que je recherchais. J’ai l’impression de me trouver à Bourgoin, mais
en plus grand. Les gens, au club ou
en dehors, sont formidables, ont les
mêmes valeurs.
Si Toulon et le Racing-Métro ont gagné leurs trois matches,
le troisième favori, Agen, a déjà chuté une fois.
TOULON
CE QUI MARCHE BIEN. – Les résultats et les intentions de jeu prônées
par Tana Umaga. Mais après une victoire prometteuse (41-7) sur Béziers,
le difficile succès à Blagnac (6-15) a
révélé des lacunes, notamment en
touche, que la victoire sur Oyonnax
(30-15) n’a pas effacées. « Il y a beaucoup de joueurs qui arrivent avec des
visions différentes sur le jeu, explique
Jean-Jacques Crenca, l’entraîneur des
avants, ce qui donne de la richesse
malgré les difficultés de communication. » Il souligne la qualité de « discussion au tableau noir » et attend
beaucoup de la charnière GreganMehrtens.
CE QUI MARCHE MOINS BIEN. –
Crenca constate : « Nous devons
beaucoup travailler la technique collective. Même si nous avons beaucoup de joueurs de renom, ils sont
soumis au même régime que les
autres. Nous avons des lacunes en
touche. Beaucoup d’étrangers arri-
vent au compte-gouttes, et leur intégration n’est pas toujours facile. Surtout dans l’alignement. C’est donc un
secteur que nous devons énormément travailler. » Victor Matfield, le
deuxième-ligne sud-africain, rejoindra le Var au plus tard le 1er janvier.
« On devrait s’améliorer, mais il ne
pourra pas tout faire seul, remarque
Crenca. Il devra composer avec ceux
qui sont déjà en place. »
RACING-MÉTRO
CE QUI MARCHE BIEN. – Trois
matches, trois victoires pour les
hommes de Berbizier, côté bilan
comptable pour l’instant il n’y a rien à
dire. Malgré l’arrivée tardive de leur
entraîneur (l’ex-coach de l’Italie n’a
débarqué que le 12 octobre), malgré
le choix volontaire de ne disputer que
deux matches de préparation avant le
début de la compétition, les Racingmen ont réussi à trouver un minimum
de cohésion pour s’imposer devant
trois équipes accrocheuses, Lyon
(22-17), Tarbes (22-17) et Bègles-
Bordeaux (21-18). Des victoires qui
permettent d’engranger la confiance,
et travailler dans la sérénité afin de
rattraper le retard au niveau de
l’homogénéité du groupe.
CE QUI MARCHE MOINS BIEN. –
« On ne joue pas bien, mais on
gagne. » C’est le constat de Thomas
Lombard, l’ancien trois-quarts international. Et on notera que les trois
adversaires sont tous partis avec le
bonus défensif. Mais Berbizier rectifie
le tir : « On ne joue pas bien dans la
continuité. On réussit des séquences
de jeu très intéressantes mais, après,
il y a des décrochages. » Bref, pour ce
groupe très hétéroclite sans aucune
vie commune, il faudra encore du
temps avant d’assimiler le projet de
jeu ambitieux proposé par Berbizier et
de mettre tout le monde dans un
cadre commun. Mais avec l’arrivée, la
semaine dernière, des derniers
joueurs manquants, Pichot, Bobo et
les Néo-Zélandais Leo’o et Ward,
l’effectif est enfin au complet.
Racing-Toulon aura lieu à Colombes
LE MATCH DE LA 13e JOURNÉE de Pro D 2 Racing-Métro Toulon du 27 janvier prochain se déroulera à Colombes, le
stade habituel des Parisiens. « On jouera à Colombes, c’est
clair, certifie Jacky Lorenzetti. On a des accords avec le
département des Hauts-de-Seine. » Ce présumé sommet
(les deux clubs sont coleaders après trois journées) n’aura
donc pas lieu au Parc des Princes.
À en croire Lorenzetti, le président du Racing-Metro, cela n’a
jamais été envisagé : « Même si Colombes est imparfait, le
Parc, c’est décalé pour la Pro D 2. Y jouer ce match, je ne sais
pas d’où ça sort ! On ne peut pas se prendre pour des stars. Si
on avait été premiers et deuxièmes en fin de saison, peutêtre, mais là, ce n’est pas cohérent. Maintenant, si Mourad
(Boudjellal) veut nous amener à Marseille au retour, O.K. »
« Marseille, c’est compliqué », dit Boudjellal, qui aurait à
convaincre non seulement ses supporters varois d’aller dans
les Bouches-du-Rhône, mais aussi Hubert Falco, le maire de
Toulon, pas chaud du tout à cette idée. Mais Mourad Boudjellal regrette le choix de Jacky Lorenzetti : « C’est dommage. Ç’aurait été bien pour la Pro D 2. Être en Pro D 2 n’est
pas une punition ! Ce n’est pas parce qu’on est là qu’on doit
faire petit. »
Le match opposant, entre autres, Pichot, Bobo, Tournaire,
Lo Cicero, Lombard, Valbon (Racing-Métro) et Gregan,
Mehrtens, Ai’i, Matfield, Oliver, Sephaka, Lozada (Toulon),
coachés les premiers par Pierre Berbizier, les seconds par
Tana Umaga, se contentera de Colombes et ses 7 000 places
assises, et non des 48 000 du Parc. « On peut monter à
2 000, 3 000 places supplémentaires, en pesage, mais on
invitera ces gens qui seront debout », explique Jacky Lorenzetti. « Ça fera des places en plus pour les Toulonnais »,
s’amuse Mourad Boudjellal. – A. R.
LIÈVREMONT N’A PAS TRANCHÉ POUR DAVID ELLIS… – David Ellis,
l’entraîneur spécialiste de la défense des Bleus, restera-t-il en place ? « On a
échangé par téléphone, mais on n’a pas tranché », confie Marc Lièvremont, le
nouvel entraîneur de l’équipe de France. Le staff complet sera annoncé le
21 novembre, lors d’un comité de sélection. On sait déjà que Thierry Hermerel
et Xavier Gousse, le médecin et le kiné, ont décidé d’arrêter. Jean-Philippe
Hager, le médecin de l’équipe de France des moins de 20 ans, est pressenti.
… ET TRAVAILLERA À BIARRITZ AVEC RETIÈRE ET NTAMACK. – Compte
tenu des grèves prévues demain, Marc Lièvremont et ses adjoints, Émile
Ntamack et Didier Retière, ne travailleront pas à Marcoussis cette semaine,
mais à Biarritz où ils définiront le programme des matches à suivre le
week-end prochain. – A. R.
fixe à chacun. C’est un mode de
fonctionnement différent aussi. Il
recherche le maximum d’efficacité.
Par exemple, il estime qu’un plaquage n’est pas réussi si on arrête
un adversaire mais qu’on ne
l’empêche pas de faire la passe.
– On dit que Cotter est très
dur en matière de préparation. C’est plus dur qu’à Bourgoin ?
– C’est normal qu’il soit exigeant.
Je n’avais jamais fait autant de mus-
culation. Nous avons trois séances
obligatoires contre deux à Bourgoin. C’est important, car ça nous
permet de nous préparer de mieux
en mieux. On s’entraîne deux fois
les lundi, mardi, jeudi, une fois le
vendredi et le mercredi est jour de
repos. On s’entraîne sur un rythme
assez soutenu. Si on s’entraîne bien,
qu’il y a de la qualité, ça ne s’éternise pas.
– Dimanche, un autre gros
match vous attend au Muns-
ter. Comment le voyez-vous ?
– Contre Montpellier (33-20), on a
essayé d’envoyer du jeu, mais on a
fait des fautes. Contre Llanelli
(48-21), je n’ai pas été surpris par
notre performance. Contre le Munster, il faudra rivaliser dans le combat, sinon… Mais nous ne sommes
pas encore à plein régime. Et je crois
qu’on a les moyens de faire mal. »
FRANCIS DELTÉRAL
CYCLISME
PRO D 2
Le bilan des cadors
– Comment s’est passé le premier contact ?
– J’ai fait la connaissance du président René Fontès, que je n’avais pas
rencontré auparavant. Ensuite, je
suis allé voir Vern Cotter avec lequel
j’avais discuté brièvement la saison
dernière. J’ai pris connaissance des
nouvelles annonces en touche, qui,
bien sûr, sont totalement différentes de celles de Bourgoin et de
l’équipe de France. Vern m’a parlé
des statistiques individuelles qu’il
Classement
Pts J. G. N.
— ———
1. Toulon ......... 13 3 3 0
2. Racing-M. 92.. 12 3 3 0
3. Pau .............. 10 3 2 0
4. Aurillac......... 9 3 2 0
5. Mt-de-Marsan . 9 3 2 0
6. Narbonne..... 8 3 2 0
7. La Rochelle. 8 3 2 0
8. Agen ............ 8 3 2 0
9. Grenoble...... 8 3 2 0
10. Lyon............. 6 3 1 0
11. Oyonnax ...... 5 3 1 0
12. Béziers ........ 5 3 1 0
13. Limoges....... 3 3 0 1
14. Bord. Bègles .. 2 3 0 0
15. Blagnac ....... 2 3 0 1
16. Tarbes ......... 2 3 0 0
P.
—
0
0
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
3
2
3
p.
—
87
65
59
83
61
61
51
52
48
65
53
57
33
50
23
36
c.
—
27
52
54
35
45
46
50
53
61
47
59
75
74
69
45
92
B.
—
1
0
2
1
1
0
0
0
0
2
1
1
1
2
0
2
AGEN
CE QUI MARCHE BIEN. – Pas de
mêlée, pas de succès. Et pourtant
Agen a une grosse mêlée, des mêlées
qui sont trop peu nombreuses pour
que ce soit suffisant pour gagner. À
Narbonne, même en première
période, où ils furent dominateurs à
ce niveau, les Agenais ne parvinrent
pas à marquer physiquement l’adversaire. Autre secteur satisfaisant, la
touche.
CE QUI NE MARCHE PAS. – L’échec
de Narbonne (29-10) montre que
sans combativité il ne peut y avoir de
victoire. Et Agen en manque. Habitué
des joutes acharnées de Pro D 2,
l’entraîneur Henry Broncan, qui a
mené Auch dans le Top 14, admet :
« Faire une équipe pour jouer à ce
niveau est difficile. Retomber d’un
étage passe par une totale remise en
question que les joueurs doivent
admettre. À Agen, le passé est en
opposition avec la réalité de l’instant,
qui repose sur le combat. Et ça nous
fait défaut sur les phases de ruck, sur
lesquelles nous sommes absents
depuis trois matches. La culture du
combat doit être une priorité. Nous
devons très vite prendre conscience
qu’il faut se nourrir de combativité. »
IAN BORTHWICK
et SERGE TYNELSKI
COLOMIERS : DEUX ANS DE PRISON AVEC SURSIS CONTRE
L’EX-PRÉSIDENT. – L’ex-président de Colomiers (de 2002 à 2003) Éric Bénac,
poursuivi pour banqueroute et abus de biens sociaux, a été condamné à deux
ans de prison avec sursis et 60 000 euros d’amende, hier, par le tribunal
correctionnel de Toulouse. Pierre Malbosc, le notaire d’Éric Bénac, a été
condamné à 30 000 euros d’amende pour complicité d’escroquerie pour avoir
produit des attestations de dépôt de provisions jamais encaissées.
L’US Colomiers Rugby, qui avait demandé 1,5 million d’euros de dommages et
intérêts, et l’association des Amis de la Colombe ont été déboutées de leur
demande, le tribunal ne recevant que leur demande de condamnation au titre
de préjudice moral. L’avocat de M. Bénac devrait prochainement indiquer si
son client entend faire appel.
PAGE 8
Rabobank avoue sa négligence
Selon une enquête interne publiée hier par la banque néerlandaise, Rasmussen
n’aurait pas dû prendre le départ du Tour de France.
UTRECHT – (HOL)
de notre envoyé spécial
TOUT CELA AURAIT donc pu être évité. Les accusations de la fédération danoise, les dénégations
de Michael Rasmussen, les interprétations du
règlement de l’Union cycliste internationale, le
Maillot Jaune vainqueur à l’Aubisque sous les sifflets, son exclusion nocturne par son équipe Rabobank… Le Tour 2007 n’aurait jamais dû vivre cet
éprouvant feuilleton. Telle est la conclusion de
l’enquête interne révélée hier par Rabobank, dans
un salon feutré de l’Irene Congreszaal d’Utrecht, à
deux pas de son siège.
Un rapport de cinquante pages, fruit du travail de
la commission indépendante que la banque néerlandaise avait mise sur pied au lendemain du Tour.
Un groupe de travail présidé par Peter Vogelzang,
ancien commissaire de police, dont la tâche était
de déterminer les responsabilités dans « la crise
qui a éclaté cet été ». Pour marquer la totale indépendance de l’enquête, la direction sportive
n’était pas conviée hier, pas plus que Rasmussen.
Tandis que s’affichaient les premières images de
sa démonstration sur deux écrans géants, Vogelzang allait à l’essentiel : « Rasmussen n’aurait pas
dû être autorisé à prendre le départ du Tour. Il a
menti à plusieurs reprises et transmis des informations erronées sur son programme d’entraînement » (indispensable pour les contrôles inopinés). Ce que le Danois a admis pour la première
fois, jeudi dernier à Copenhague. Contrairement
aux informations qu’il avait transmises à l’UCI, où
il assurait avoir séjourné au Mexique du 4 au
29 juin, il n’y est jamais allé.
Restait la grande inconnue : les cadres de Rabobank étaient-ils au courant de ces mensonges et
ont-ils « couvert » leur coureur jusqu’à son exclusion du Tour, le 25 juillet ? Jeudi, Rasmussen avait
affirmé que « Rabobank a toujours su » qu’il
n’était pas au Mexique. Il citait une rencontre avec
le directeur sportif Erik Breukink le 6 juin à Bergame, puis un stage dans les Pyrénées fin juin aux
côtés d’un soigneur de l’équipe. Breukink admet
s’être entretenu avec Rasmussen mais « pour discuter de sa position par rapport à Menchov »,
l’autre leader de l’équipe. « Le Mexique n’a pas été
un sujet de discussion », a poursuivi Breukink, qui
imaginait que son coureur « s’apprêtait à rejoindre
le Mexique dans les jours suivants ».
Breukink en sursis ?
Car, a rappelé hier la commission, « selon l’UCI, les
informations sur la localisation des coureurs sont
strictement confidentielles ». Autrement dit :
Rabobank ignorait la période pour laquelle Rasmussen avait déclaré à l’UCI être au Mexique. Et
Vogelzang de conclure : « Rien ne permet de révéler un comportement non éthique de la direction
sportive. » La commission en veut pour preuve un
autre échange de communications entre le coureur et son staff. Le 24 mai, Rasmussen est averti
par mail d’un stage prévu dans les Pyrénées du 25
au 29 juin. Il répond le lendemain : « Je préférerais
qu’on ne parle pas trop de ce voyage, je suis supposé être au Mexique à cette période-là. »
Le manager de l’équipe Theo De Rooy répond alors
au Danois : « Je vous invite à faire connaître votre
localisation exacte aux instances de contrôle ! Si
vous souhaitez vous entraîner au Mexique, allez-y,
Rasmussen
aujourd’hui à l’UCI
MICHAEL RASMUSSEN n’a pas souhaité réagir à chaud aux conclusions du
rapport de Rabobank : « Je veux prendre
le temps de le lire et ensuite d’en parler
en détail avec mon avocat et mon manager. » Le Danois a cependant indiqué
qu’il serait aujourd’hui en Suisse, au
siège de l’UCI, afin d’évoquer les événements du dernier Tour de France : « Cet
entretien a, hélas ! déjà été reporté à
plusieurs reprises. J’aurais voulu parler
de cela plus tôt. »
De son côté, la Fédération internationale
a reçu hier matin un exemplaire du rapport de Rabobank où elle est vivement
critiquée pour « le flou de ses règle-
ments » et pour avoir dit à De Rooy que
Rasmussen pouvait prendre le départ du
Tour (voir ci-dessus). L’UCI répondra
dans les jours à venir, « après avoir pris le
temps d’étudier précisément le texte », a
précisé son président, Pat McQuaid.
« Nous allons contester plusieurs erreurs
et approximations. Je maintiens que,
avec les informations dont nous étions
en possession à la veille du Tour, nous ne
pouvions lui interdire réglementairement le départ. En revanche, ce rapport
montre que Rabobank avait plus d’éléments que nous et qu’elle aurait pu
agir. » – J. Ba.
mais il est hors de question que votre employeur
vous couvre. »
Si la commission a dédouané hier le staff de Rabobank, la légèreté de l’équipe néerlandaise interpelle. Comment a-t-elle pu accepter de laisser son
futur leader pour le Tour disparaître trois semaines
dans la nature si près du départ, surtout dans le
contexte actuel ? D’autant que Vogelzang note :
« Avant le Tour, plusieurs signaux ont éveillé les
soupçons. La direction ne les a pas pris en
compte. » Parmi eux, l’avertissement de l’UCI reçu
le 29 juin par Rasmussen pour avoir transmis avec
retard son programme de localisation. De Rooy
téléphone le jour même à l’UCI, qui lui explique
qu’il n’y a pas de raison d’interdire Rasmussen au
départ du Tour. Puis, le 2 juillet, De Rooy s’entretient au téléphone avec le directeur de la fédération danoise, Jesper Wörre, qui vient d’exclure
Rasmussen de la sélection nationale et qui
conseille le manager batave de ne pas l’engager
sur le Tour. Un avis ignoré par De Rooy. Un élément
clé, sans doute, de sa démission, le 3 août.
Reste maintenant à connaître le sort réservé au
reste du staff orange, notamment Breukink. Survivra-t-il à ces « négligences » relevées par la commission ? Hier, Piet Van Schyndel, membre du
conseil d’administration de Rabobank, indiquait
que le sponsor et l’équipe allaient se réunir pour
discuter des suites. « Les éventuels changements,
de personnes, de structure, de méthodes de travail
interviendront dans les semaines à venir »,
confiait-il. Avant de préciser que « Rabobank resterait dans le cyclisme pour les quatre années de
contrat qu’il lui reste, au moins ».
JOSÉ BARROSO
LE KOPPENBERG RESTAURÉ MAIS TOUJOURS ÉCARTÉ. –
Le Koppenberg, l’un des lieux mythiques du Tour des Flandres, avec
ses 600 mètres de mauvais pavés et sa pente terrible (22 %
maximum !), a été rendu le mois dernier aux cyclotouristes. Retiré
une première fois du parcours du Ronde, en 1988, après l’accident du
Danois Jesper Skibby (à la suite d’une chute, il avait failli être écrasé
par la voiture du directeur de course), il était revenu en 2002 après
travaux avant d’être à nouveau gommé cette année (seuls sept
coureurs étaient passés à vélo en 2006). La chaussée a été nettoyée
en profondeur et un système de drainage mis en place pour rendre le
pavé moins glissant. Pas suffisant cependant pour être retenu par les
organisateurs de la prochaine édition du Tour des Flandres (6 avril),
qui continuera donc de l’éviter. Le parcours (259 km entre Bruges et
Meerbeke) reste très classique avec dix-sept monts à franchir, soit un
de moins que cette année. Le Knokteberg, l’Eikenberg et le
Boigneberg disparaissent au profit du Nokereberg et du Berg Ten
Stene.
PARIS-NICE PARTIRA D’AMILLY. – L’édition 2008 de Paris-Nice
s’élancera par un contre-la-montre individuel de 9,3 km le dimanche
9 mars d’Amilly, dans l’agglomération de Montargis (Loiret). Ces
dernières années, la Course au Soleil partait de la banlieue
parisienne.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
un système de jeu qui a changé pour
moi, apprendre notamment les
codes en touche, ainsi que les combinaisons après les phases statiques. Il faut rentrer tout ça dans le
disque dur. Remarquez, pendant la
Coupe du monde, Pierre (Mignoni)
et Aurélien (Rougerie) m’ont fait
passer des petits papiers. La deuxième semaine, j’ai repris l’entraînement. Et j’ai même joué contre
Montpellier alors que ce n’était pas
prévu.
Bleu
dans la vie. J’ai tiré un trait sur cette
Coupe du monde.
– Est-ce que ce fut difficile de
se relancer après ces quatre
mois avec l’équipe de France ?
– Non. Je savais ce qui m’attendait
en venant ici. Quand j’étais à Bourgoin, je ne me laissais pas aller. Je
me remettais régulièrement en
question. Là, j’avais besoin de changer d’environnement. J’ai remis
tout à plat. Je dois prouver, assimiler de nouvelles choses, apprendre
Jaune
Rouge
Jaune
Depuis ses débuts, à Bourgoin, en
2001-2002, Julien Bonnaire a été
titularisé sur 96 des 105 matches
des matches de Championnat
auxquels il a participé.
– La Coupe du monde est déjà
un lointain souvenir ?
– C’est derrière. Cela reste toujours
une déception. Quand on finit
comme ça, on ne peut qu’avoir des
regrets. Surtout sur la demi-finale
contre l’Angleterre. On n’a pas perdu contre plus forts que nous. Pour
le match de la troisième place, je
croyais vraiment qu’on allait
gagner. Mais les Argentins ont bien
joué le coup. Ensuite, il faut relativiser. Il y a des choses bien plus graves
CLERMONT-FERRAND. – Dimanche, face à Llanelli, Julien Bonnaire a transpercé la défense galloise sous le nez de Stephen Jones (no 10) pour inscrire le quatrième essai
clermontois, celui du bonus offensif, après un service à hauteur de Pierre Mignoni.
(Photo Jean-Louis Fel)
Noir
Bleu
Noir
« J’ai tiré
un trait sur cette
Coupe du monde »
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS MASTERS ATP (indoor)
Les accrocs se multiplient
Pour la première fois, Roger Federer a été battu par Fernando Gonzalez. Il n’avait jamais perdu deux matches de suite depuis qu’il est numéro 1.
SHANGHAI – (CHN)
de notre envoyé spécial
POUR UNE FOIS, Roger Federer se
serait bien passé d’avoir à imiter Pete
Sampras. Battu à la surprise générale
par Fernando Gonzalez (3-6, 7-6, 7-5)
hier à Shanghai, dans son premier
match, le Suisse va tenter de copier son
modèle en remportant un Masters
sans avoir gagné toutes ses rencontres
de poule. Sampras, lui, y avait été
contraint lors de chacun de ses cinq
titres.
Pour une fois aussi, la comparaison
avec Pete Sampras permettra de relativiser la portée d’une défaite qui fit
pourtant l’effet d’un coup de tonnerre
parce que Roger Federer, éliminé à
Bercy par Nalbandian, n’avait jamais
perdu deux matches de suite depuis
qu’il est devenu numéro 1 mondial, en
janvier 2004 ; parce qu’il n’avait
encore jamais perdu un match de
poule au Masters ; parce qu’il avait
battu Gonzalez dix fois sur dix auparavant ; et parce que le voilà déjà à neuf
défaites dans l’année, contre six,
quatre et cinq les trois précédentes.
L’affaire est grave, certes, mais elle
paraîtra tout de suite moins dramatique quand on rappellera que, au
cours de ses six années conclues à la
première place mondiale, Sampras
n’avait jamais perdu moins de dix
matches par saison (16, 12, 16, 11, 12
et 17). « Ce qui est incroyable, dit avec
beaucoup de bon sens le vainqueur du
jour, ce n’est pas que Roger ait perdu
neuf matches cette année, mais plutôt
qu’il n’en ait perdu que quatre ou cinq
les années précédentes ! » C’est bien
vrai.
Quelle que soit la suite de son Masters,
le Suisse pourra toujours s’enorgueillir
d’avoir réalisé une saison exceptionnelle à l’aune du champion moyen :
trois titres du Grand Chelem, un cinquième Wimbledon, un quatrième
doublé Wimbledon-US Open et une
quatrième année au numéro 1 de suite.
Chacun des numéros 1 passés aurait
signé le cœur joyeux pour présenter
pareil bulletin de notes.
Davantage
de défaites,
davantage
de vainqueurs
En revanche, on n’adhérera pas à sa
thèse de l’invulnérabilité préservée.
Federer ne se sent peut-être pas plus
fragile que les trois saisons passées,
mais il l’est. Les faits sont têtus. Il a perdu plus de matches et contre plus
d’adversaires différents : Cañas (deux
fois), Nadal (deux fois), Nalbandian
(deux fois), Djokovic, Volandri et Gonzalez. C’est la réalité.
Il est probable que ce phénomène
tienne à une légère érosion de sa
confiance, combinée avec la diminution des inhibitions de ses adversaires
à chacune de ses défaites. On en prendra pour symbole les deux derniers
jeux du match. Dans l’avant-dernier,
après avoir dû sauver cinq balles de
break en cours de set, Gonzalez réussit
à 5-5 son seul break de la partie sur
quatre points gagnants : coup droit de
mulet, passing trop rapide même pour
les nerfs du Suisse, retour de coup droit
décalé à décrocher les panneaux de
pub et une volée impeccable. De
l’audace, toujours de l’audace ! Mais,
au moment de servir la première de ses
balles de match, rattrapé par ses nerfs
friables, il commit une double faute
révélatrice. Que fit alors « Super
Roger » sur le point suivant, engagé en
douceur par le Chilien ? Au lieu de
mettre son rival au défi de réussir un
coup improbable, il lui donna la victoire en sortant un coup droit aisé dès
sa troisième frappe de balle. Le mauvais coup au mauvais moment, tout le
contraire du Federer dominateur.
Pourtant, le Suisse avait commencé
par une démonstration. L’œil et le mollet très vifs, offensif à souhait, il exploitait à merveille le déséquilibre entre le
coup droit énorme et le revers fragile
du Chilien. L’affaire commença à
s’équilibrer au deuxième set, quand le
service de Gonzalez repassa le cap des
50 % de premières balles, alors que
celui du Suisse toussotait. Elle bascula
vraiment dans les premiers points du
tie-break sur service Federer. À 1-0, un
revers de Gonzalez dévié par le filet
provoqua une faute. À 2-0, le numéro 1
mondial choisit de frapper un smash
facile au centre du court, droit sur le
Chilien qui, d’un coup de patte désespéré, dessina un lob gagnant dans le
ciel du Qi Zhong Stadium. Il allait
perdre ce jeu décisif 7-1.
« Le plus important pour moi aura été
de bien servir à partir du deuxième set,
expliqua Gonzalez, et de continuer à
frapper mes coups à fond. » Il y parvint
tout au long du troisième set. Il se peut
que la différence entre son attitude
soumise en finale de l’Open d’Austra-
lie, en début d’année, et son allant
d’hier puise sa source dans les victoires
de l’année de ses amis sud-américains
sur le pape du tennis du XXIe siècle.
« Roger a pris de mauvaises habitudes, dit-il en plaisantant. Depuis
deux ou trois ans, il n’y a que deux
joueurs qui puissent prétendre à
gagner des tournois du Grand Chelem.
Avant, il y en avait sept ou huit. » Sousentendu : l’an prochain, l’hégémonie
du Suisse rencontrera plus d’opposants que jamais.
En attendant d’être confronté à cet
après-demain menaçant, Federer se
verra aujourd’hui quasi contraint de
battre Nikolay Davydenko s’il veut se
qualifier. Hier, le Russe a perdu un
match en forme de montagne de son
pays contre Andy Roddick. Servant
plus souvent à 150 km/h qu’au-dessus
de 220 comme l’Américain, Davydenko souffrait d’un trop grand déficit de
pouvoir de destruction. Il réussit pour-
tant à arracher le deuxième set en
jouant au ping-pong, pieds sur la table.
Comme Gonzalez, il a perdu ses dix
rencontres précédentes contre Federer. Celui-ci ferait bien de se méfier que
la révolte ne se mue en révolution.
PHILIPPE BOUIN
155
Roger FFederer avait remporté ses
quinze premiers matches en poules de
Masters… Hier, il a donc subi sa première
défaite dans cet exercice préliminaire.
9
Roger Federer a subi hier sa
neuvième défaite de l’année et il n’avait
plus perdu autant en une saison depuis
2003 (17). Il avait perdu 6 matches en
2004, 4 en 2005 et 5 en 2006. C’est aussi
la première fois depuis 2003 qu’il va
terminer une saison avec plus de défaites
que de titres puisqu’il n’en remportera
« que » 8 s’il gagne malgré tout ce
Masters, contre 11 titres en 2004 et en
2005 et 12 en 2006.
ROGER FEDERER pense avoir donné le maximum
contre Gonzalez. C’est donc qu’il n’est plus le seul à livrer
des matches exceptionnels…
de notre envoyé spécial
2-0
Richard
GASQUET
Q
2006 Madrid,
2006,
Madrid indoor,
indoor deuxi
deuxièème to
tour, Djokovic
tour
Djokovic, 7-6 (7-2)
(7-2), 1-6
1-6, 6-1
2007, Estoril, terre battue, finale,
e, DDjokovic,
j
7-6 ((9-7),) 0-6, 6-1
Classement
n8t eATP
A
3e
8e
3e (juillet 2007)
5 titres
Meilleur classement
Palmarès
(Adé
déla
élaïde,
ï Miami, Estoril, Montrréal,
ïd
é Vienne 2007)
éa
7e (juillet 2007)
5 titres
(Nottingham 2005 ; Nottingham, Gstaad, Lyon 2006 ; Mumbai 2007)
Saison 2007
5 titres ; 2 finales (Indian Wells, US Open) •
(SER)
20 ans,
né le 22 mai 1987
à Belgrade.
1,87 m ; 80 kg.
Droitier, revers à deux mains
Droitier
mains.
Djokovic
• 1 titre ; 2 finales (Estoril, Tokyo)
Bilan 2007
68 victoires ; 17 défaites •
60
• 48 victoires ; 23 défaites
La cco
cote
o
40
Pourquoi
oii peut-il
peut
e -il g
eu
gagner?
• Parce qu’il n’a jamais perdu contre Gasquet. - Le Serbe a
gagné ses deux premiers matches contre le Français selon un
scénario identique, remportant un premier set serré avant de se
liquéfier au deuxième pour repartir encore plus fort. Pour tenter
d’inverser la tendance, le plan de jeu sera assez simple pour le
Français. « Il faudra souvent prendre la balle tôt tout en variant
beaucoup le rythme, disséquait Éric Deblicker. Et Richard devra se
montrer constant contre un adversaire qui connaît souvent de petits
passages à vide au cours de ses rencontres. »
• Parce qu’il est revanchard et accrocheur. - Djokovic n’a pas
du tout digéré son échec initial contre Ferrer. Le Serbe déteste
absolument la défaite. Au cours de sa très longue saison 2007, il n’a
véritablement lâché que trois fois (face à Troicki à Umag, à Moya, à
Cincinnati, et à Santoro à Bercy), livrant parfois des marathons
homériques au bout de la fatigue pour s’en sortir.
• Parce qu’il est numéro 3 mondial. - Djokovic a réalisé une
saison époustouflante en gagnant cinq tournois (dont deux Masters
Series, à Miami et Montréal), et en atteignant une finale (US Open)
et deux demi-finales (Roland-Garros, Wimbledon) dans les tournois
du Grand Chelem. « Pour moi, dit Éric Deblicker, c’est un très bon
numéro 3 supérieur à des joueurs comme Davydenko ou Roddick. Et
même si on le dit moins frais, ça ne veut rien dire. »
(FRA)
21 ans,
né le 18 juin 1986
à Béziers.
1,85 m ; 75 kg.
Droitier, revers à une main
Droitier
main.
Gasquet
• Parce qu’il a pris un set à Nadal. - Le Français abordait la
compétition avec un objectif d’apprentissage, d’autant qu’il débutait
face à Nadal, chose totalement inhabituelle et compliquée. En jouant
de manière plutôt relâchée son premier match face à l’Espagnol,
Gasquet s’est rassuré. Assez frustré finalement de ne pas avoir
gagné « alors qu’il y avait la place », le Français, qui a tapé quelques
balles hier avec un sparring-partner chinois, devrait avoir envie de
confirmer aujourd’hui ces belles sensations.
• Parce qu’il ne fait aucun complexe contre Djokovic. À l’exception de Nadal, Gasquet ne craint pas les joueurs de sa
génération. Quand on lui parle de Murray ou de Djokovic, il répond
rituellement qu’il n’a « rien à leur envier ». Et cette fois-ci le Serbe
paraît franchement usé par sa saison pantagruélique. Il livrera
aujourd’hui son 86e match de la saison !
• Parce qu’il a des soutiens venus de loin. - Venu tout exprès
de Paris hier en jet privé, l’aréopage du groupe Lagardère, emmené
par Arnaud Lagardère lui-même et Arnaud Molinié, a atterri à
Shanghai avec notamment Francis, le père de Richard. Pour cette
mission, le groupe de supporters très spécial restera jusqu’à jeudi.
« C’est bien qu’Arnaud Lagardère se déplace. C’est un geste fort, appréciait
Éric Deblicker. Richard voit que tout le monde se mobilise… »
et Knowles. Mais Nestor a servi deux aces. Et les Français se liquéfièrent.
« J’ai été mauvais, friable du fond et en retour. C’est
gavant », a ruminé Clément. « Mais Nestor s’est mis
à bien retourner, a tempéré Llodra. Depuis qu’ils se
sont séparés, en août (ils se sont juste rabibochés
pour disputer le Masters), Nestor et Knowles ne se
parlent pas au vestiaire. Mais ça ne les a pas empêchés de gagner. Comme quoi, il n’y a pas de
logique… » – F. Ra.
GASQUET ÉLIMINÉ SI…
Il perd contre Djokovic, puis Nadal
s’incline devant Ferrer. S’il gagne, il
reste évidemment en course. S’il perd
et que Nadal gagne, il lui restera
encore une chance de terminer deuxième de sa poule en battant Ferrer le
dernier jour et en comptant sur un succès de Nadal contre Djokovic, le tout
avec un set-average favorable.
Roddick : « J’ai toujours ATHLÉTISME
su que je venais ! »
de notre envoyé spécial
f à-facee
face-
DJOKOVIC
DOUBLE : LLODRA-CLÉMENT INCONSTANTS. – Après avoir gagné le premier set contre
une paire fantomatique malgré son statut de tête de
série no1, Michaël Llodra et Arnaud Clément ont
obtenu deux balles de match à 6-2, 5-4 face à Nestor
SHANGHAI –
Le choc
Novak
SHANGHAI. – Finale à l’Open d’Australie en début
d’année, puis finale à Rome au printemps. Depuis,
Fernando Gonzalez avançait plutôt au rythme d’un
30e joueur mondial. Hier, ça allait mieux…
(Photo Eugene Hoshiko/AP)
« CES DERNIERS TEMPS, il y avait
beaucoup de spéculations sur
votre présence au Masters.
Quand avez-vous décidé de
venir ?
– En fait, j’ai toujours su que je
venais ! Je ne sais pas d’où est partie la
rumeur. Peut-être de ceux qui souhaitaient que je ne vienne pas pour raconter des histoires sur celui qui pourrait
prendre ma place ? (Il pense à Murray
et à la presse britannique.) Si je n’étais
pas présent à Bercy, c’est parce que je
voulais arriver à Shanghai en bonne
santé et bien me préparer, surtout en
révisant le revers et la volée sans trop
bouger à cause de quelques petits
pépins. Et je pense que ça m’a aidé
contre Davydenko.
– Ce Masters est-il une prépara-
tion idéale pour la finale de la
Coupe Davis (États-Unis - Russie
à Portland, début décembre) ?
D’ailleurs, Patrick McEnroe (le
capitaine américain) est présent. Il est venu pour vous ?
– Non, il est là pour commenter pour
ESPN. D’ailleurs, j’étais surpris de le
voir, car il me semblait malade ces derniers jours. Quant à savoir quelle
influence aura ce match en Coupe
Davis… Ça ne pourra pas faire de
mal ! Mais je suis là pour penser au
Masters.
– Jimmy Connors, lui, n’est pas
avec vous à Shanghai. Allez-vous
continuer avec lui l’année prochaine ?
– Je pense que j’aurais pu mieux jouer
cette année. Et j’espère m’améliorer la
saison prochaine. Eh oui, ce sera avec
Jimmy. On a toujours l’intention de travailler ensemble. » – F. Ra.
Nikolay DAVYDENKO (battu par Andy Roddick, 6-3, 4-6, 6-2) : « Ce n’était
pas vraiment une répétition en vue de la finale de la Coupe Davis, car c’est Blake
que je jouerai là-bas le premier jour. Et il se peut que la rencontre soit décidée
avant le dimanche. Mon problème contre Roddick, c’est qu’il sert toujours très
bien. Son premier service est très fort et son second n’est pas si mal. Il a été mieux
concentré que moi au premier set, j’ai joué plus vite au deuxième et je me suis senti
fatigué au troisième. Ce qui est drôle, c’est que j’ai joué tout le match avec une
seule raquette. Ça ne m’arrive jamais. »
Classement WTA
Au 12 novembre
Points
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
6 155
3 725
3 475
3 461
2 956
2 935
2 802
2 470
2 367
2 191
HENIN (BEL)
Kuznetsova (RUS)
Jankovic (SER)
Ivanovic (SER)
(6) Sharapova (RUS)
(7) Chakvetadze (RUS)
(5) S. Williams (USA)
V. Williams (USA)
Hantuchova (SLQ)
Bartoli
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
11. Dementieva (RUS), 1 985 ; 12. Vaidisova
(RTC), 1 942 ; 13. (15) Golovin, 1 882 ; 14.
Petrova (RUS), 1 862 ; 15. (16) Safina (RUS),
1 830 ; 16. (17) Schnyder (SUI), 1 806 ; 17.
(18) Peer (ISR), 1 675 ; 18. (13) Mauresmo,
1 538 ; 19. Hingis (SUI) ,1 372 ; 20. Szavay
(HON), 1 331,50.
Les autres Françaises du top 100
28. (29) Razzano, 956 ; 45. Loit, 659 ; 57.
Cornet, 506 ; 59. Parmentier, 505 ; 69. (70)
Dechy, 437 ; 77. (76) Pin, 407 ; 80. (83)
Rezaï, 394.
Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé.
Dovy privé de témoin
Le champion de France du 100 m s’étonne de ne pas avoir été
convoqué dans le collectif relais.
INITIALEMENT, Lueyi Dovy devait
se présenter aujourd’hui devant la
cour d’appel de Montpellier avec ses
nouveaux avocats, Mes Fabien Large
et Simon Cohen, en lieu et place de
Me Éric Dupond-Moretti, qui l’avait
défendu jusque-là. Mais celui qui a
été condamné le 1er mars par le tribunal correctionnel de Perpignan à
500 d’amende, plus un euro symbolique et le remboursement de ses
frais à la Fédération (FFA) pour
« acquisition, transport et détention
d’une ampoule d’Humatrope de
12 mg », devra attendre fin févrierdébut mars pour que son dossier soit
réexaminé. « Que l’affaire soit reportée ne me dérange pas plus que ça,
affirme Dovy, qui a repris l’entraînement chez lui à Niort, il y a trois
semaines. J’ai coupé plus longtemps
que d’habitude. Mais j’en avais
besoin. » Le sprinteur des DeuxSèvres, de nouveau entraîné par
Christopher Morrissey, se dit néanmoins plus que jamais « candidat
pour le 4 × 100 m ».
Après le fiasco des Mondiaux d’Osaka
(forfait chez les hommes et élimination dès les séries chez les femmes), la
DTN a décidé de remplacer Olivier
Vallaeys par Guy Ontanon aux côtés
de Laurence Bily. Une charte fixant les
règles internes du collectif est en
cours d’élaboration. Elle sera présentée par Franck Chevallier ce week-end
lors du deuxième rassemblement, qui
aura lieu à l’INSEP. Un rendez-vous
auquel n’a pas été convié Dovy, alors
qu’ont été retenus les 15 premiers du
bilan français, y compris les blessés de
l’été : Ronald Pognon et Oudéré Kankarafou.
« Il y a un stage quand ? s’étrangle,
au bout du fil, le champion de France
2007. Mais je n’ai reçu aucune convocation. Tout le monde a été convoqué ? Même les Antillais ? » Puis de
s’étonner : « Ça fait bizarre de
l’apprendre par la presse. J’ai été
champion du monde, je suis champion de France. S’ils ne veulent pas
me prendre, la moindre des choses,
c’est au moins de me contacter et de
m’expliquer pourquoi ils ne veulent
pas de moi. Ce n’est pas la fin du
monde. Quel manque de courage ! Ils
ont peur de moi ?… Je ne suis qu’un
sportif. »
Il risque blâme
ou suspension
Depuis qu’il a été placé en garde à
vue, en janvier 2006, Dovy vit une
étrange relation avec l’équipe de
France. Le dernier épisode date des
Championnats de France à Niort, le
5 août 2007. On se souvient que, à
l’issue de la compétition, Dovy avait
évité un cas de conscience à Franck
Chevallier, le DTN, en renonçant de
son plein gré à sa sélection pour Osaka. À l’époque, l’intéressé avait placé
l’intérêt des Bleus au-dessus de toute
considération personnelle : « Si tous
mes camarades m’ont dit qu’ils me
soutenaient, rien ne dit qu’une délégation étrangère ne portera pas réclamation contre l’équipe de France aux
Mondiaux. »
Franck Chevallier avait jugé « courageuse » la décision du sprinteur.
Alors, mérite-t-il qu’on l’oublie au
moment de rassembler les forces tricolores dans la perspective des Jeux
de Pékin ? Dovy sait qu’il va être
entendu par la commission de discipline de la Fédération quand son cas
aura été définitivement traité par la
justice. Il risque une sanction allant
du blâme à une suspension. Mais, en
attendant, il précise : « Les discussions que j’avais eues aux “France”
ne concernaient que ma participation
aux Mondiaux. J’étais partant pour
me rendre aux rassemblements,
même si mon affaire n’est pas terminée. Ce ne sont que des rassemblements, pas des sélections. »
Le champion du monde 2005 certifie
pourtant qu’il ne va pas faire le siège
de la Fédération. « Ils ont mon numéro de téléphone, insiste-t-il. Je n’ai
jamais mordu personne. Je les aurais
appelés s’ils m’avaient informé de la
tenue du rassemblement et que ma
convocation n’arrivait pas. Si c’est
avec ce genre de mentalité qu’ils veulent aller dans les confrontations avec
les plus grands de la planète... C’est
jouer petit bras. Mais ce n’est pas
grave. »
Face à cette situation, Franck Chevallier semble tomber des nues et plaide
un problème de communication :
« On avait discuté avec Lueyi à Niort,
il souhaitait revenir avec le collectif
quand il en aurait fini avec la justice.
C’est pour ça qu’on ne l’a pas repris
cet automne. Il n’y a pas eu de
consignes particulières pour l’écarter.
L’an dernier, il avait d’ailleurs été invité parce que, tant que le jugement
n’est pas rendu, il est présumé innocent. À partir du moment où son appel
ne sera rendu qu’au printemps, on va
en rediscuter. Laurence (Bily) va
l’appeler pour lui dire qu’il n’y a pas de
problème. Pour ce week-end, ce sera
trop court. Mais cela pourra se faire
pour le prochain rassemblement, en
mars. »
« La communication, c’est quelque
chose », se désole Dovy. Comment ne
pas lui donner raison ?
HERVÉ GARCIA
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
FRANCK RAMELLA
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À partir de
8 heures (15 heures, heure locale) :
Hanley-Ullyett (AUS-ZIM) - Björkman-Mirnyi (SUE-BLR). Pas avant
10 heures (17 heures, heure locale) :
Djokovic (SER)-Gasquet. Pas avant
12 h 30 (19 h 30, heure locale) : Nadal
(ESP)-Ferrer(ESP) ; Damm-Paes (RTCIND) - Erlich-Ram (ISR).
Bleu
Bleu
Jaune
QUAND FEDERER PERD
« C’est une défaite difficile, car j’ai
vraiment bien joué. C’est dommage,
parce que je pense avoir joué exactement comme il fallait le faire. Et, si on
regarde les statistiques, on devrait se
rendre compte que j’avais la mainmise
la plupart du temps. J’aurais dû
prendre l’avantage dans le troisième
set. J’ai essayé de prendre le filet. Et ça
a presque marché. J’ai joué de manière
aussi offensive que j’ai pu. Mais, cette
fois-ci, ça n’a pas tourné en ma
faveur. »
QU AND FED ERE R S E REN D
COMPTE DES PROGRÈS DE SES
ADVERSAIRES
« Gonzalez a mieux servi que d’habitude, ce qui m’a empêché de prendre
plus l’initiative. Il a commencé à toucher les lignes et à s’accorder plus de
points gratuits. Et après, quand il commence à mettre la pression avec son
incroyable coup droit, c’est dur de
reprendre le dessus. Depuis que je le
joue chez les juniors, j’ai toujours vu ce
gros coup droit. Là, il les a tous frappés
avec régularité, et c’est ce qui a fait la
différence. Mais, définitivement, c’est
son revers qui m’a tué. Il en a réussi
D’ailleurs, ça ne m’est jamais arrivé.
Sur un jour, je savais que Fernando
était capable de battre n’importe qui.
Je connaissais le danger en finale de
l’Open d’Australie. Et, à choisir, je peux
vous dire que je suis content d’avoir
gagné celle-ci et perdu aujourd’hui. »
QUAND FEDERER DOIT FAIRE
FACE À UNE SITUATION NOUVELLE
« C’est la seule fois de l’année où l’on
peut s’autoriser de perdre et continuer
quand même le tournoi. Ça m’était
déjà arrivé une fois aux JO de Sydney
en 2000 où, après avoir perdu, j’avais
rencontré Di Pasquale pour la troisième place. Là, on peut quand même
revenir dans la course et gagner le
tournoi. Je me réjouis de ce challenge. »
QUAND FEDERER COMMENCE À
PERDRE UN PEU TROP SOUVENT
« Certains peuvent penser que je suis
plus vulnérable. Évidemment, je ne
suis pas d’accord. Sur les neuf défaites
de l’année, il y en a deux qu’il ne sert à
rien d’expliquer. Contre Cañas à Indian
Wells, j’ai eu une cloque. Et même si je
n’aime pas trop dire ça, l’affaire de la
séparation avec Tony Roche à Rome ne
m’a pas mis mentalement dans les
meilleures dispositions contre Volandri. Après, il y a eu d’autres matches
que j’aurais dû gagner, contre Cañas à
Miami ou Nalbandian à Madrid. Ça a
toujours été très serré, comme contre
Djokovic à Montréal. Je n’ai jamais
connu de revers très lourd. Ce n’est pas
facile de garder le rythme des années
précédentes. Il ne faut pas oublier
combien elles étaient exceptionnelles… »
Jaune
Noir
Même si elles se comptent
presque à la dizaine cette année,
les défaites de Federer ne sont
jamais neutres. Le Suisse soutient qu’il ne devient pas plus
vulnérable et assure ne pas faire
une maladie de son échec d’hier
et de sa situation dans le tournoi.
quelques-uns long de ligne, ce qu’il ne
fait jamais. Généralement, il les croise.
Mais là, il a sorti les coups dont il avait
besoin aux moments cruciaux. »
QUAND FEDERER RATE LES
MOMENTS CLÉS
« Le tie-break a mal commencé, avec
ce point que je ne dois jamais perdre et
qui lui donne un avantage de 3-0. Sur
ce smash, je veux d’abord le taper sur
son coup droit et je change d’avis, car
la balle ne rebondit pas comme je
l’avais imaginé. Je finis par le jouer au
centre pour rester en position et lui le
remet avec un peu de chance… Et
après, Gonzalez finit par faire un très
bon tie-break en servant bien. Qu’estce que je peux dire de plus ? Sur les
balles de break que je me procure au
troisième set, je n’ai rien à me reprocher. Quand je vois les coups de dingue
qu’il a sortis, il faut simplement lui
rendre hommage. »
QUAND FEDERER NE TROUVE PAS
D’EXCUSE… ET RELATIVISE
« J’aurais bien aimé avoir une excuse,
mais j’étais à 100 % physiquement.
Les opérations commerciales que j’ai
dû faire ici ne m’ont pas pompé d’énergie. J’ai même trouvé ça drôle de me
raser en même temps qu’une centaine
de gars ! Avant, je trouve même que
j’accordais plus de temps aux médias.
Désormais, j’ai réduit ça au minimum
et ça m’aide. Je n’étais pas content de
mes tournois à Madrid, Bâle ou Paris.
Mais je sais pourquoi ça n’allait pas.
Là, je me sentais bien à l’entraînement.
Les conditions me plaisent, il n’y a qu’à
voir les grands matches que j’ai joués
ici l’an dernier. Mais, cela dit, je préfère
avoir une série de dix victoires et une
défaite contre un joueur que l’inverse.
Noir
RÉSULTATS
GROUPE ROUGE
HIER : Gonzalez (CHL) b. Federer (SUI), 3-6,
7-6 (7-1), 7-5 ; Roddick (USA) b. Davydenko
(RUS), 6-3, 4-6, 6-2. DEMAIN : Federer
(SUI)-Roddick (USA) ; Davydenko (RUS)-Gonzalez (CHL). VENDREDI : Federer (SUI)-Davydenko (RUS) ; Roddick (USA)-Gonzalez (CHL).
Classement : 1. Gonzalez (1 v.) et Roddick
(1 v.) ; 3. Federer (1 d.) et Davydenko (1 d.)
GROUPE OR
DÉJÀ JOUÉS : Nadal (ESP) b. Gasquet, 3-6,
6-3, 6-4 ; Ferrer (ESP) b. Djokovic (SER), 6-4,
6-4. AUJOURD’HUI : Djokovic (SER)-Gasquet ; Nadal (ESP)-Ferrer (ESP). JEUDI :
Nadal (ESP)-Djokovic (SER) ; Ferrer (ESP)Gasquet.
Classement : 1. Ferrer (1 v., 2-0) ; 2. Nadal
(1 v., 2-1) ; 3. Gasquet (1 d., 1-2) ; 4. Djokovic (1 d., 0-2).
DOUBLE. – GROUPE ROUGE : KnowlesNestor (BAH-CAN) b. Clément-Llodra, 2-6,
7-5, 10-5 ; Aspelin-Knowle (SUE-AUT)
b. Dlouhy-Vizner (RTC), 7-6 (7-4), 6-2.
« J’ai joué comme il fallait »
SHANGHAI –
1631
16
’est le nombre de jours qui séparent
la défaite de Federer, hier, de celle qu’il
avait subie le 26 mai 2003 contre Luis
Horna au premier tour de Roland-Garros.
C’était il y a presque quatre ans et demi
et c’était la dernière fois que Federer avait
perdu deux matches de suite (battu en
huitièmes de finale de Hambourg par
Philippoussis avant sa défaite contre
Horna). À l’époque, le Suisse n’avait aucun
titre du Grand Chelem à son palmarès
mais s’apprêtait à débuter sa série à
Wimbledon.…
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BATEAUX TRANSAT JACQUES-VABRE
Ça sent le Brésil
Positions hier
à 20 heures 5. Le CamMonocoques
Multicoques
Morvan
2. Guillemot-Caudrelier
REVANCHE CASTILLEJO-CARRERA. – L’Espagnol Javier Castillejo (39 ans,
61 victoires, 7 défaites, 1 no-contest)
affronte l’Argentin Mariano Carrera
(27 ans, 31 victoires, 4 défaites, 1 nocontest) ce soir à Goeppingen (Allemagne). En décembre 2006, à Berlin
(Castillejo est sous contrat avec le promoteur allemand Peter Kohl), l’Espagnol
avait perdu son titre WBA des moyens par
arrêt au onzième round contre Carrera. Le
contrôle antidopage de l’Argentin s’étant
révélé positif au Clembuterol, le résultat
avait été transformé en no-contest et
Castillejo avait récupéré son titre. Il allait
le perdre aux points en avril face à l’Allemand Felix Sturm. Également ce soir, Laurent Goury (31 ans, 13 victoires,
13 défaites), qui reste sur un échec aux
points en Championnat de France des
super-moyens contre Medhi Aamar,
affrontel’invaincu allemandEduard Gutknecht (25 ans, 10 victoires, dont 6 avant la
limite).
AUJOURD’HUI. – En direct à 21 heures sur
Eurosport. Super-moyens (8 × 3) :
Gutknecht (ALL)-Goury. Moyens (10 × 3) :
Castillejo (ESP)-Carrera (ARG).
WATER-POLO
MARSEILLE TOMBE. – Invaincu la
saison passée, le Cercle des Nageurs de
Marseille, vingt-neuf titres de champion
de France dont les trois derniers, est tombé samedi soir à Strasbourg, battu d’un
petit but.
ÉLITE HOMMES (10 novembre). – 4e journée : Noisy-le-Sec - Nice, 8-16 ; StrasbourgMarseille, 8-7 ; Aix-les-Bains - Douai, 13-10 ;
Tourcoing-Sète, 5-13 ; Reims-Montpellier,
10-12. Classement : 1. Sète, 12 points
(+ 32) ; 2. Nice, 12 (+ 29) ; 3. Marseille, 9 ;
4. Montpellier, 8 ; 5. Strasbourg, 4 (– 3) ; 6. Aixles-Bains, 4 (– 14) ; 7. Noisy-le-Sec, 4 (– 20) ;
8. Douai, 3 ; 9. Tourcoing, 1 ; 10. Reims, 0.
Prochaine journée (17 novembre) : MarseilleReims ; Aix-les-Bains - Tourcoing ; Nice-Sète ;
Montpellier - Noisy-le-Sec ; Douai-Strasbourg.
(10
44
km
)
Multicoques 60 pieds : 1. Cammas-S. Ravussin (SUI, Groupama), à
893,8 milles de l’arrivée ; 2. Lemonchois-Guichard (Gitana 11), à 341,7 milles du
leader ; 3. Bidégorry-Y. Ravussin (SUI, Banque-Populaire), à 396,9 m. ; 4. KochGendron (Sopra), à 559,6 m. ; 5. Bourgnon-Vincent (SUI, Brossard), à 564,4 m.
Multicoques 50 pieds : 1. Escoffier-Fauconnier (Crêpes-Whaou !) à
2 003,9 milles de l’arrivée ; 2. Erussard-Dahirel (Laiteries-de-Saint-Malo), à
343,2 milles du leader ; 3. Caseneuve-Houdet (Croisières-Anne-Caseneuve), à
427 m. ; etc.
Monocoques 60 pieds : 1. Golding-Dubois (GBR-CAN, Ecover), à
2 051,5 milles de l’arrivée ; 2. Guillemot-Caudrelier (Safran), à 40,7 milles du
leader ; 3. De Pavant-Col (Groupe-Bel), à 49,3 m. ; 4. Peyron-Le Vaillant
(Gitana-Eighty), à 54,5 m. ; 5. Le Cam-Morvan (VM-Matériaux), à 78,1 m. ; 6.
Desjoyeaux-Le Borgne (Foncia), à 94,2 m. ; 7. Stamm-Cariou (SUI, Cheminées-Poujoulat), à 98,3 m. ; 8. Le Cléac’h-Troussel (Brit-Air), à 145,9 m. ;
9. Eliès-Audiguane (Generali), à 202 m. ; 10. Davies-Grégoire (GBR, Roxy), à
214,9 m. ; etc.
Monocoques 40 pieds : 1. Soldini-d’Ali (ITA, Telecom-Italia), à 2 666,1 milles
de l’arrivée ; 2. Vittet-CHabagny (ATAO Audio-System), à 12,6 milles du leader ;
3. Aubry-Carpentier (Sidaction), à 38,8 m. ; etc.
Hier, au classement de 20 heures et à deux journées
de mer environ des côtes brésiliennes, « Gitana 11 »
(notre photo) avait repris la deuxième place
à « Banque-Populaire » derrière l’intouchable
« Groupama 2 ».
(Photo Jacques Vapillon/DPPI)
bateaux dans tous les sens. D’autant
plus que nous, on est au centre, et si
c’est comme en politique, ça ne marchera jamais. » « Plus sérieusement,
concluait-il, il est très difficile de faire
un bilan, je pense que personne n’a
encore de solution, aujourd’hui. Je ne
suis pas sûr que Foncia ait vraiment
décidé de se retrouver dans cette position, très à l’est. En revanche, VMMatériaux l’a certainement choisie car
Jean Le Cam a un proverbe : “Quant tu
ne sais pas où aller, vas dans l’ouest.”
Cela lui a réussi à plusieurs reprises sur
les Figaro… »
PASCAL SIDOINE
APPELS DU LARGE
Kito De PAVANT (Groupe-Bel) : « Y a du soleil, pas
beaucoup de vent. Notre position nous étonne, nous
sommes un peu surpris de la vitesse à laquelle cela évolue : à
chaque classement, on perd un peu. C’est à se demander si
les classements sont réalistes. Pour les prochaines heures,
c’est dur de savoir. Les prévisions ne sont pas toujours
valables, du coup, c’est difficile de se fier aux fichiers que l’on
reçoit. C’est plus au feeling : des fois, c’est bien, d’autres
moins. Nous sommes sous spi depuis quelques jours, on a un
vent de 15 nœuds de nord - nord-est et on marche
10-13 nœuds. »
Bernard STAMM (Cheminées-Poujoulat) : « Avec cette
option à l’est, on s’attendait à un peu plus de vent que cela.
J’avoue que, là, c’est un peu la surprise, on n’a pas eu la pres-
sion qu’on voulait. Mais, bon, on va voir... Je pense qu’au
final on arrivera sans grand changement de classement car,
pour le moment, c’est vraiment une fois pour l’un, une fois
pour l’autre. Tout va être question d’angle de vent : s’il y a
des changements, cela favorisera les extrêmes et, s’il n’y en a
pas, ce sera pour les centristes. »
Loïck PEYRON (Gitana-Eighty) : « Depuis le départ,
nous avons quasiment tout fait sous spi. On tire des bords et
on ne fait pas la route, ce n’est pas très drôle. Quant au problème d’une option, on ne la choisit pas, on la subit ; parfois
avec cette impression que l’herbe est plus verte ailleurs. Et je
ne suis pas sûr que l’un d’entre nous soit totalement certain
de sa position. »
ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES
Guigou n’ira pas à l’Euro
Souffrant d’une périostite à un tibia et d’entorses à répétition, l’ailier international a décidé
de passer sur la table d’opération.
« C’est une lésion chronique et à force
de tergiverser, on ne s’en sortait pas.
Michaël était plongé en plein doute.
L’opération est une bonne solution. »
Les spécialistes espèrent d’ailleurs
faire d’une pierre deux coups et en profiter pour soigner et guérir définitivement la périostite tibiale dont souffre
Guigou. « En observant un repos complet de trois mois, l’avancée devrait
être considérable, souligne le joueur.
On a tout essayé depuis des mois mais,
à chaque fois, je suis retombé et la douleur était toujours présente. Il était
temps de passer à autre chose. »
Michaël Guigou ne participera donc
pas au prochain Euro en Norvège à
partir du 17 janvier prochain. « Joueur,
on a envie d’être présent partout mais
je me fais une raison en me disant que,
à partir de mars, j’irai mieux et serai,
ensuite, dans les meilleures dispositions pour préparer les Jeux Olympiques de Pékin. »
Claude Onesta fait, lui aussi, contre
mauvaise fortune bon cœur. « C’est un
coup dur mais il faut voir plus loin. Je
préfère un Michaël Guigou bien sur ses
deux pieds et complètement guéri qu’à
cloche-pied. Je préfère qu’il en soit ainsi et qu’il puisse nous rejoindre en
pleine forme pour les qualifications
aux Jeux. »
Pour Michaël Guigou, un nouveau
compte à rebours débutera donc à partir de ce week-end.
LAURENT MOISSET
COUPE DE L’EHF FEMMES (3e tour retour).
DIMANCHE : Stjarnan (ISL)-MIOS, 29-30 (aller, 26-27). Mios qualifié pour les
8es
de finale.
PATINAGE DE VITESSE
Lindros raccroche
5 000 M : RECORD DU MONDE POUR L’ITALIEN FABRIS.
– Le champion olympique du 1 500 m, l’Italien Enrico Fabris, a battu
samedi le record du monde du 5 000 m avec un temps de 6’7’’40
(48,993 km/h de moyenne) lors de la deuxième journée de la première étape de la Coupe du monde à Salt Lake City (USA), améliorant ainsi de 8 centièmes le précédent record du Néerlandais Kramer. Le Français Alexis Contin a terminé 26e sur cette distance. Par
ailleurs, le Finlandais Koskela a abaissé le record du 1 000 m à 1’7’’,
soit 3 centièmes de mieux que le record établi en 2005, déjà sur
l’anneau olympique de Salt Lake City, par l’Américain Shanni Davis.
Dimanche, victoires du Canadien Wotherspoon (34’’14 sur 500 m et
1’7’’03 sur 1 000 m), de l’Italienne Simionato (1’13’’47 sur 1 000 m)
et de la Tchèque Sablikova (3’57’’98 sur 3 000 m).
médaille d’argent aux JO d’Albertville en 1992. Lindros va maintenant devenir le représentantdu syndicat des joueurs de NHL.
NHL (résultats de dimanche). – Chicago-Detroit, 3-2 ;
Colorado-Minnesota, 4-2.
COUPE DE FRANCE (8es de finale). – AUJOURD’HUI :
Brest-Tours ; Rouen-Amiens (20 heures) ; Mont-Blanc Morzine-Avoriaz ; Strasbourg-Épinal ; Briançon-Villard ;
Neuilly-sur-Marne (D1) - Cergy (D1). REPORTÉ AU
28 NOVEMBRE : Nice (D2) - Grenoble.
LUTTE
LA LIBRE SE RESTRUCTURE. – À la suite des décevants résultats de l’équipe de France de lutte libre aux
Mondiaux en septembre, le DTN, Ghani Yalouz, a décidé
de revoir son mode de fonctionnement et de régler les
problèmes relationnels entre les deux entraîneurs, Thierry Bourdin et le Bulgare Ivan Tonshev. « J’ai fait un état
des lieux avec les cadres et les athlètes, souligne Yalouz,
et je leur laisse deux à trois mois avant que le mode de
fonctionnementsur l’INSEP s’arrange. Je veux également
que Tonshev, qui a des méthodes des pays de l’Est et qui
se consacre à un ou deux lutteurs, s’ouvre et travaille en
NATATION
SAN DIEGO TOMBE LE CHAMPION. San Diego avait la victoire amère
dimanche soir, après avoir pourtant réussi
a faire tomber le champion en titre, Indianapolis. « C’est peut-être le match qui va
nous apporter l’élan pour réaliser quelque
chose de spécial », commentait l’entraîneur des Chargers, Norv Turner. Peu
après, la star du club, le running-back
LaDainian Tomlinson, avouait son désarroi : « À un moment donné, les choses
vont devoir changer car ce que nous faisons n’est pas assez bon. » Un regard plus
honnête après une victoire offerte par les
Colts, avec six interceptions (!) lancées
par Peyton Manning et deux coups de pied
ratés par Adam Vinatieri. Les Chargers ont
ainsi pris la tête de la Conférence Ouest
Américaine mais se cherchent toujours
une identité… – O. Ph.
COUPE DU MONDE (petit bassin)
GOLF
HOCKEY SUR GLACE NHL
L’ATTAQUANT CANADIEN Éric Lindros (34 ans) a
annoncévendredi la fin de sa carrière de joueur après
14 saisons passées en NHL pour 813 matches disputés avec Philadelphie, Toronto, les New York Rangers et Dallas. Victime de blessures récurrentes aux
adducteurs, Lindros venait de vivre trois saisons en
dentsde scie, émailléespar des interruptions. Jamais
vainqueur de la Stanley Cup, mais MVP de la Ligue
nord-américaine en 1995, il avait inscrit 396 buts et
délivré 526 passes. Champion olympique avec le
Canada en 2002, Lindros avait aussi remporté la
FOOT US
NFL (10e journée). – DIMANCHE : CarolinaAtlanta, 13-20 ; Green Bay-Minnesota, 34-0 ;
Kansas City-Denver, 11-27 ; Miami-Buffalo,
10-13 ; New Orleans-Saint Louis, 29-37 ; Pittsburgh-Cleveland, 31-28 ; Tennessee-Jacksonville, 13-28 ; Washington-Philadelphie, 25-33 ;
Baltimore-Cincinnati, 7-21 ; Arizona-Detroit,
31-21 ; New York Giants-Dallas, 20-31 ; OaklandChicago, 6-17 ; San Diego-Indianapolis, 23-21. LA
NUIT DERNIÈRE : Seattle-San Francisco.
Michaël Guigou ne sera pas en bleu lors du prochain Championnat d’Europe, à partir du 17 janvier 2008. Pour mieux
revenir dès le mois de mars…
(Photo Nicolas Luttiau)
TOURNAMENT OF CHAMPIONS (USA,
Alabama, Mobile, RTJ Golf Trail, Magnolia
Grove, The Crossings, circuit américain
femmes, 1 000 000 $, 8-11 novembre).
– Classement final (par 288) : 1. Creamer
(USA), 268 (67 + 65 + 68 + 68) ; 2. B. Kim (CDS),
276 (72 + 70 + 66 + 68) ; 3. A. Sörenstam (SUE),
278 (71 + 67 + 70 + 70), Gulbis (USA), 278
(69 + 74 + 67 + 68), et Hurst (USA), 278
(69 + 69 + 68 + 72) ; 6. Pettersen (NOR), 280
(69 + 71 + 68 + 72) ;… 9. Ochoa (MEX), 281
(74 + 69 + 68 + 70).
AGENDA. – HOMMES. Circuit européen.
OPEN DE HONGKONG (CHN, Hongkong Golf
Club, 15-18 novembre). – Français engagés :
Havret, Jacquelin, Bourdy, Van de Velde, Cévaër,
Lucquin, Lorenzo-Vera. Tenant du titre : Lara
(ESP). FEMMES. Circuit américain. ADT
CHAMPIONSHIP (USA, Floride, West Palm
Beach, Trump International Golf Club,
1 550 000 $, 15-18 novembre). – Aucune Française engagée. Tenante du titre : Granada (PAR).
JUDO
LA RIZZA RASSURÉE. – Touchée aux
cervicales dimanche à Laval, à l’occasion
du Championnat de France par équipes,
Audrey La Rizza a passé hier des examens
qui n’ont rien révélé d’inquiétant. L’Orléanaise devrait reprendre l’entraînement en
début de semaine prochaine, après
quelques séances de manipulation.
TENNIS DE TABLE
bonne entente avec Bourdin. » L’équipe de France
renouera avec la compétition lors du Challenge Deglane,
les 23 et 24 novembre à Nice. Début décembre, Didier
Pais et Vincent Aka partiront en stage en Ossétie (Russie).
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES CLUBS. – Troisième
journée : Schiltigheim-Chamalières, 12-2 ; Paris-Métro - SaintPriest, 8-6 ; Sarreguemines-Besançon, 7-7 ; Sotteville-Bagnolet,
4-10. Classement : 1. Paris-Métro, 6 points (+ 51) ; 2. Bagnolet, 6 (+ 13) ; 3. Besançon, 3 (+ 24) ; 4. Sarreguemines, 3
(+ 7) ; 5. Schiltigheim, 3 (– 15) ; 6. Chamalières, 2 ; 7. SaintPriest, 1 ; 8. Sotteville, 0.
OPEN DE SUÈDE : FEU VERT POUR ÉLOI.
– Blessé et contraint au forfait à l’Open d’Allemagne samedi avant son quart de finale face au
numéro 2 mondial Ma Lin, Damien Éloi a passé
hier des examens rassurants et pourra disputer
l’Open de Suède à partir de jeudi à Stockholm. « Je
me suis fait mal au dernier set face à Persson, en
forçant sur un coup droit en pivot, racontait le
sociétaire de Levallois. Une douleur à l’abdomen,
au niveau des obliques. Heureusement, l’échographie n’a révélé aucune lésion, aucun hématome,
PAGE 10
BARCELONA WORLD RACE : « VIRBAC » OUVRE LA ROUTE. – Quelques
heures après le départ d’un tour du monde, les classements ne sont guère significatifs. Hier soir, c’est Paprec-Virbac 2 (Dick-Foxall) qui occupait néanmoins la tête
mais d’un souffle devant Estrella-Damm (Altadill-McKee), longtemps leader, et
PRB (Riou-Josse). Ces trois-là ont su se créer un léger avantage sur le peloton en
choisissant une route passant à l’est d’Ibiza. Le vent ne s’affole pas en Méditerranée et les conditions instables contraignent les marins qui, en tête, naviguent à
vue, à une grande vigilance et de nombreuses manœuvres. « Ce sera plus stable
en Atlantique, pronostiquait Jean-Pierre Dick. Les prochaines vingt-quatre heures
seront très lentes. Il va falloir ouvrir l’œil et le bon. »
POSITIONS (hier à 17 heures). – 1. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à
24 428,6 milles de l’arrivée ; 2. Altadill-McKee (ESP-USA, Estrella-Damm), à
1,9 mille du leader ; 3. Riou-Josse (PRB), à 2,6 m. ; 4. Thomson-Cape (GBR-AUS,
Hugo-Boss), à 11,4 m. ; 5. Wavre-Paret (SUI, Temenos 2), à 14,6 m. ; 6. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement), à 17,5 m. ; 7. Beyou-Gavignet (DeltaDore), à 18 m. ; 8. Sanso-Rivero (ESP, Mutua-Madrileña), à 23,1 m. ; 9. S. Escoffier-Bargués (ESP, Educacion-sin-Fronteras), à 91,1 m.
et je pars donc mercredi à Stockholm. J’ai encore
besoin d’au moins 70 ou 80 points pour décrocher
ma qualification directe aux Jeux de Pékin. »
Numéro 35 mondial et auteur à Brême de deux
belles perfs, sur le Japonais Kan Yo (no 23) et sur le
Suédois Persson (no 31), le Normand peut en effet
figurer dans les vingt qualifiés (les vingt meilleurs,
à concurrence de deux joueurs par nation) au classement mondial de janvier, moyennant quelques
perfs supplémentaires lors de cet ultime Open ProTour de la saison.
Duboscq sans s’affoler
Le médaillé de bronze olympique du 100 m brasse,
décevant depuis deux ans, ouvre sa saison
à la recherche de sa confiance passée.
HUGUES DUBOSCQ était K.-O.
samedi, à trois jours de sa première
course de la saison, aujourd’hui à
Stockholm. La conséquence d’une
préparation lourde et d’un allerretour en voiture Le Havre - Caneten-Roussillon pour un stage à la
Toussaint. Mais celui qui vient
d’enchaîner deux saisons blanches
et humides ne semble pas plus abattu que cela par sa trajectoire déclinante (1). Comme d’habitude seraiton tenté de dire en observant le
détachement du médaillé de bronze
du 100 m brasse aux Jeux d’Athènes
en 2004 puis aux Mondiaux de Montréal en 2005.
« Je ne m’en rappelle plus », lâche-til spontanément à l’évocation de
l’année passée. La page est tournée,
le vernis de pudeur ne laisse pas
apparaître la déception. Et plutôt
que de remise en question, le Normand préfère évoquer l’envie de
s’« amuser dans la compétition » à
Stockholm puis à Berlin en fin de
semaine et le retour des « bonnes
sensations à l’entraînement » : « J’ai
repris du poil de la bête et j’arrive à
retrouver la glisse, la puissance et le
relâchement. Comme en 2005, c’est
grisant. » Un refrain déjà entendu
l’an dernier y compris sur des compétitions sans enjeu.
« Il n’est pas
distancé »
pest puis à Melbourne, on a vu qu’il
ne peut pas assumer un rôle de leader. Il a peur de ne pas arriver.
Hugues est plus un nageur placé que
gagnant, qui attend une opportunité
pour se montrer. » À Pékin, le risque
d’arriver en favori est désormais bien
écarté. Mais l’ambition de Duboscq
semble intacte puisqu’il ne désespère pas de passer sous la barrière de
la minute : « C’est important de faire
ça cette saison, mais on verra… le
mieux c’est de taper fort là-bas. » En
2005, il s’était approché tout près de
son mur du son, en 1’0’’05. Cet
objectif, seuls les intouchables Brendan Hansen et Kosuke Kitajima l’ont
atteint en 2007, comme en 2005 où
ils avaient devancé le Français sur le
podium. Une preuve que la distance
« n’a pas explosé » comme tente de
se rassurer le Havrais. Mais à vingtsix ans, il a assez de lucidité pour
remarquer qu’elle s’est densifiée,
Duboscq ne pointant en 2007 qu’au
quinzième rang mondial avec son
temps des séries à Melbourne
(1’1’’08).
« Il n’est pas distancé, assure Paparrodopoulos, il reste un des candidats
potentiels à une médaille. Le problème, c’est de pouvoir prendre
confiance. La Coupe du monde est
une bonne occasion de se retrouver à
la bagarre, de retrouver le goût de la
victoire. » Et comme le discours de
l’entraîneur ne peut pas se nourrir
exclusivement de plaisir, il annonce :
« Si Hugues veut passer sous la
minute en août, il ne peut pas rester à
un record de France en petit bassin
en 59’’05. » Rendez-vous est pris
plutôt pour Berlin, une fois la fatigue
digérée.
Mais aux Mondiaux à Melbourne, où
il manquait de puissance, il a voulu
« trop bien faire » pour effacer
l’Euro de Budapest et s’est mis une
pression qui l’a scotché en demifinales avec une nage saccadée. Le
thème ne manquera pas d’être abordé avec son préparateur mental
PASCAL GLO
Gilles Binet.
« Ce n’est pas l’entraînement le pro(1) 6e aux Championnats d’Europe 2006
blème, analyse son entraîneur Chris(1’1’’14), 16 e aux Mondiaux 2007
tos Paparrodopoulos pour justifier la
(1’1’’93).
(2) À Stockholm en 2006.
continuité de leur travail. À BudaAUJOURD’HUI. – Séries à 10 heures, finales à 18 h 40 : 800 m FEMMES, 100 m HOMMES,
200 m F, 50 m brasse H, 100 m brasse F, 400 m 4 nages H, 100 m papillon F, 100 m dos H, 50 m
dos F, 200 m papillon H, 200 m 4 nages F, 400 m H, 50 m F, 200 m brasse H, 100 m 4 nages H,
200 m dos F, 50 m papillon H.
Principaux engagés. – HOMMES : Park Tae-hwan (CDS) ; Nystrand (SUE) ; Schoeman (AFS) ;
Sullivan (AUS) ; Korzeniowski (POL) ; Lisogor, Serdinov (UKR) ; Vyatchanin (RUS) ; Bal (USA) ;
Pereira (BRE) ; Zandberg (AFS) ; Meeuw (ALL) ; Duboscq, Galavtine.
FEMMES : Jedrzejczak (POL) ; Alshammar, Lillhage (SUE) ; Dekker, Veldhuis (HOL) ; De Ronchi,
Muller, N’Guessan.
« VDH » EN RODAGE. Pieter Van den Hoogenband, qui rêve d’un troisième
titre olympique de rang sur 100 m en août à Pékin, a profité d’une
compétition test (grand bassin) organisée le week-end dernier dans sa piscine
d’Eindhoven pour s’offrir un aller-retour. En 49’’66, « VDH » fait à peine moins
bien que le 20 octobre dans le même bassin (49’’59). Marleen Veldhuis, elle, a
remporté le 100 m (54’’37) et Inge Dekker les 50 m (24’’94), 200 m (1’59’’27)
et 100 m papillon (58’’59).
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
BOXE
20˚
POSITIONS (hier à 20 heures)
HANDBALL
MICHAËL GUIGOU a mis fin, hier, à
un long suspense. À cloche-pied
depuis la fin du Mondial en Allemagne
en janvier dernier, où une périostite à
un tibia s’était déclarée, l’ailier gauche
de Montpellier n’a jamais retrouvé
l’intégralité de ses moyens. Obligé de
sécher la préparation estivale, il avait
bien repris l’activité mais, également,
accumulé les entorses à la cheville, la
dernière contractée fin octobre avec
l’équipe de France face à l’Égypte.
« C’est un calvaire, se plaignait-il
alors. Les pépins s’accumulent et je ne
vois pas le bout du tunnel. » Après
avoir subi toute une batterie d’examens, il a été décidé, hier, qu’il passerait sur la table d’opération en fin de
semaine à Montpellier, clinique SaintJean. « Le professeur Lacaze va pratiquer une ligamento-plastie sur ma
cheville gauche, explique-t-il. Lors
d’un arthro-scanner, les médecins ont
remarqué que le cartilage de l’astragale était touché et usé. Et que je risquais donc, dans les années à venir, de
souffrir d’arthrose. Cette intervention
chirurgicale devrait éradiquer le problème. »
La décision a été prise par le joueur
mais en parfait accord avec le staff
médical de Montpellier et de l’équipe
de France. Pierre Sébastien, le toubib
des Bleus, s’était rendu samedi en
compagnie du sélectionneur, Claude
Onesta, à Montpellier où ils ont rencontré leurs homologues héraultais.
2. LemonchoisGuichard
1. Cammas-S. Ravussin
Golding leader centriste
À cette hiérarchie clairement établie
en multicoques s’opposait toujours,
hier, une situation confuse et incertaine en monocoques 60 pieds IMOCA.
Avec 250 milles d’écart latéral entre
Michel Desjoyeaux (Foncia), le plus à
l’est, et Jean Le Cam (VM-Matériaux),
le plus à l’ouest, la bataille d’options et
l’éparpillement de la tête de la flotte au
passage de l’archipel du Cap-Vert rendaient l’avenir peu lisible. « Alors, là,
on est dans une situation très intéressante : il y a des “centristes”, des
“extrême droite” et des “extrême
gauche”, commentait, avec humour,
Jean Le Cam. Que va-t-il se passer ?
Hé ! hé ! eh bien, je n’en sais rien ! Les
déductions hâtives seront sans valeur.
On ne pourra pas tirer de conclusions
avant soixante-douze heures, à mon
avis. » Desjoyeaux évoquait son
option, qualifiée de « laborieuse »,
avant d’ajouter : « Mais le couperet
n’est pas encore tombé... Alors, vous
ferez comme nous, vous attendrez. »
La seule observation incontestable à
court terme est que la trajectoire centrale du Britannique Mike Golding
(Ecover) lui a permis – provisoirement ? – de fausser compagnie à ses
petits camarades de jeu. Dans la soirée, il devançait ses compagnons de
route Guillemot-Caudrelier (Safran) de
40,7 milles, De Pavant (Groupe-Bel) de
49 milles et Peyron (Gitana-Eighty) de
54 milles, Le Cam de 78 milles et Desjoyeaux de 94 milles !
« On regarde tout le monde autour
avec inquiétude, soulignait Caudrelier.
Ce n’est pas rassurant de voir des
3. Bidégorry-Y. Ravussin
Bleu
BELLE PRESTATION FRANÇAISE
À TURIN. – En guise de test hivernal, sept
des meilleurs rameurs tricolores participaient, dimanche, en skiff à une épreuve
internationale de tête de rivière à Turin
(une épreuve contre la montre disputée en
Italie sur 11 km), remportée par le triple
champion du monde de la discipline le
Néo-Zélandais Drysdale. Vainqueur du
challenge des moins de 23 ans, Julien
Bahain a échoué au pied du podium,
devant Jean-Baptiste Macquet, cinquième, et le Slovène Cop, sixième. Les
autres Bleus figurent dans le top 20 (sur
450 concurrents), avec Berrest (11e), Bernard (14e), Hardy (15e), Coeffic (16e) et
Peltier (19e). Dans le même temps, une
autre tête de rivière, à Toul, mettait aux
prises sur 6 km les autres principaux
rameurs français. Péron-Cadot, quatrièmes des Mondiaux à Munich, ont remporté le deux sans barreur, tandis que
Bette-Solforosi se sont imposés en poids
légers. À noter que Pouge-Tilliet, leurs
coéquipiers du quatre sans barreur, ont
terminé à la troisième place. En skiff poids
légers, belle surprise avec la victoire de
Maxime Goisset, le champion du monde
des moins de 23 ans en deux de couple.
4. Koch-Gendron
Jaune
Rouge
Jaune
AVIRON
5. Bourgnon-Vincent
Noir
Bleu
Noir
DRESSÉ AU PIED du Pelourinho,
cœur historique de Salvador de Bahia,
entre la gare maritime et le Mercado
Modelo, le centre nautique vit décidément à l’heure française, en ce
moment. Après les « ministes » de la
Transat 6.50, remportée par Yves
Le Blévec, ce sera bientôt au tour des
concurrents de la Transat JacquesVabre en double de rallier les côtes brésiliennes. À peine le temps de se
retourner que, déjà, la paire Franck
Cammas-Stève Ravussin pointait hier
les étraves de leur trimaran 60 pieds
Groupama 2 vers la baie de Tousles-Saints.
À moins de 900 milles du but au classement de 20 heures, le multicoque vert
et blanc filait à plus de 20 nœuds de
moyenne en direction de l’archipel
volcanique Fernando-de-Noronha,
isolé en plein Atlantique Sud, à cinq
cents kilomètres au nord-ouest de
Recife. Les nuages d’alizé et le vent
soutenu qui soufflait au large des
dunes de sable blanc d’Itapua, non loin
de Bahia, laissaient par ailleurs présager un final plutôt rapide.
Après les affres d’un pot au noir finalement plus poussif que prévu, Cammas devrait ainsi, sauf incident,
boucler la traversée Le Havre-Bahia
(4 340 milles) demain en fin de journée
(heure française), après environ dix
jours de course. Son plus proche rival,
Gitana 11, de Lionel Lemonchois-Yann
Guichard, accusant 341 milles de
retard, et Banque-Populaire, de Pascal
Bidégorry-Yvan Ravussin, 396 milles,
le skipper ne craignait plus, en fin de
compte, que lui-même, une malheureuse collision ou une faiblesse mécanique de sa monture.
Des précédents dans l’histoire de la
course au large poussaient cependant
à la prudence, notamment le succès
annoncé d’Alain Gautier-Ellen MacArthur ici même en 2003, coupé court par
un problème d’hydraulique à vingtquatre heures de l’arrivée. La victoire
était alors revenue à… Franck Cammas, associé à l’époque à Franck Proffit. « A priori, on est sortis du pot au
noir, mais on n’est pas encore sûr à
cent pour cent, expliquait Stève Ravussin lors de la vacation avec la terre.
Après, ça peut aller assez vite avec du
vent de travers. La situation est en tout
cas plus stable et moins stressante que
3. De Pavant-Col
10˚
dans le pot, où on a eu une succession
de vents légers et de gros grains. Mais
on n’a pas pris de risque, on avait
beaucoup réduit la toile. » Loin de crier
victoire, l’équipage semblait privilégier la concentration et la vigilance,
bien conscient que la moindre euphorie peut conduire à une faute de pilotage irréversible.
Derrière, leurs adversaires paraissaient accepter l’idée que, sauf rebondissement, ils ne se bagarraient plus
que pour la deuxième place. « Les
bonshommes sont fatigués, et ça tire
sur le matos, mais on est contents
d’être sortis du pot au noir, expliquait
Ya nn Guicha rd, c o ski pper de
Gitana 11. On a un petit peu coupé le
fromage et, par rapport à BanquePopulaire, on devrait avoir un meilleur
angle d’attaque pour aller à Bahia. »
564
mil
les
nau
tiqu
es
de notre envoyé spécial
7. Stamm-Cariou
8. Le Cleac’h-Troussel
6. Desjooyeaux-Le Borgne
orgn
org
rgne
4. Peyron-Levaillant
1. Golding-Dubois
Passé hier dans l’hémisphère Sud, le duo Cammas-Ravussin, sur « Groupama 2 », en tête
des multicoques, est attendu demain à Bahia.
SALVADOR DE BAHIA –
(BRE)
Îles Cap Vert
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET NBA
AUTOMOBILE
Le nouveau géant
d’Orlando
FORMULE 1
Honda recrute
Ross Brawn
Directeur technique de Ferrari durant
dix ans, l’Anglais prend la direction
d’une écurie à la dérive.
Le jeune pivot du Magic, Dwight Howard, marche sur les traces de Shaquille O’Neal.
SAN ANTONIO –
de notre correspondant
VOIR DWIGHT HOWARD et mourir… de honte. C’est que le sculptural
intérieur du Orlando Magic attire l’œil
et fracasse les paniers avec une puissance désormais pas loin d’être inégalée en NBA. Un colosse naturel apparemment pas amoureux des salles de
musculation en plus... « Il ne lève
jamais de fonte, mais il est fort comme
un bœuf », résume Randy Wittman,
l’entraîneur de Minnesota et ancien
assistant du Magic. Des épaules herculéennes, 2,11 m, 120 kilos, 2,30 m
d’envergure de bras, 98 centimètres de
détente sèche, Howard est un être
humain hors norme, insupportable
camouflet dans la tête des simples
mortels.
Mais, s’il a tout d’une statue d’ébène
grecque, le numéro 12 du club floridien
est aussi un joueur. De plus en plus
joueur même, comme s’en sont rendu
compte les Argentins lors de la dernière finale du Tournoi des Amériques,
terminée avec 20 points et 7 sur 7 aux
tirs pour le tonitruant Howard. La saison passée, il a redonné à Orlando le
goût des play-offs, un mets dont le club
était privé depuis 2003. Et il n’entend
évidemment pas s’arrêter là. « Deux
semaines après l’élimination contre
Detroit, j’ai recommencé à shooter,
explique-t-il. J’ai beaucoup bossé pour
développer mon jeu, pour m’affirmer
en tant que leader. »
Le numéro 1 de la draft 2004 n’a pas
arrêté cet été, travaillant sans relâche
pour devenir un joueur complet sous la
tutelle de Patrick Ewing, l’ancienne
star des Knicks aujourd’hui assistant à
Orlando. Résultat, le jump shot (tir en
suspension) fait désormais partie de
son arsenal. Et le jeune homme au sourire charmant est plus concentré. Plus
« business » comme on dit ici. La réincarnation de David Robinson, version
XXIe siècle, est toujours un citoyen
modèle, un chrétien pratiquant et fier
de l’être. Mais, à vingt et un ans,
Howard est devenu un homme.
Après avoir amusé la NBA pendant
trois ans par sa pétulance et ses qualités athlétiques délirantes, Dwight
n’est plus un chien fou. Il domine,
écrase et pulvérise avec un professionnalisme évident pour tous ses adversaires. Chris Bosh, Amaré Stoudemire
et Tyson Chandler, ses camarades
d’entraînement de l’équipe des ÉtatsUnis, s’en sont rendus compte avec
perte et fracas. Les paniers chinois
racontent la même histoire. Howard
continuant à faire son show durant la
tournée de présaison du Magic en
Asie. Et le joli début de saison d’Orlando, 1er de la Division Sud-Est avec 5 victoires et 2 défaites le confirme. Dwight
l’assure, désormais, il ne disparaîtra
plus en pleine rencontre : « Je suis
peut-être le plus jeune dans l’équipe,
mais je suis là depuis plus longtemps
que la plupart de la moitié d’entre eux.
Et pour grandir collectivement, je dois
grandir individuellement. »
qu’il dit, car cela ne compte pas. Mais
sur ce qu’il a déjà montré. Il veut être
un grand joueur et il est bien lancé. »
Grant Hill :
« Dwight me fait
beaucoup penser
au jeune Shaq »
Dans une curieuse ironie, Brian Hill,
son prédécesseur, restera l’homme
des débuts à la fois de Dwight Howard
et de Shaquille O’Neal à Orlando. Et
dans les deux cas, il a été remercié. Viré
en mai dernier selon certaines sources,
démissionnaire selon d’autres. Durant
la saison 1996-1997, il avait giclé
après un « putsch » de Penny Hardaway. Dans les deux cas, Hill n’aura pas
su développer suffisamment d’imagination pour persuader les dirigeants
du bien-fondé de sa mission. Obsédé
du détail et de la discipline, Hill a aussi
été critiqué pour n’avoir pas su tirer la
quintessence du jeu de Dwight. Tel
sera le rôle de l’ancien entraîneur de
Miami, Stan Van Gundy, un homme
pas étranger à la présence d’un géant
surpuissant dans sa raquette.
Dwight Howard n’est pas Shaquille
O’Neal. Mais il est aujourd’hui, à
l’exception du Chinois Yao Ming, ce
qui s’en rapproche le plus en NBA. Et
après avoir longtemps cherché son
remplaçant, essayant au passage des
joueurs tels que Rony Seikaly, John
Amaechi et Tony Battie, les fans
d’Orlando sont au paradis. D’autant
qu’en sus de ses progrès, l’arrivée de
Rashard Lewis (pour six ans et 110 millions de dollars) empêche désormais
les défenses de s’empiler sur lui et
donne un sérieux coup de fouet aux
ambitions du club. « Il est le complément parfait pour Dwight, souligne
Van Gundy. Dwight n’a plus besoin de
tout faire tout le temps. »
Au sein d’un collectif incapable de
suivre le rythme des Phoenix Suns
samedi soir, Dwight Howard a été le
seul Magic à surnager, empilant
33 points et 18 rebonds sur la tête de
l’adversaire. Une domination sans surprise pour Grant Hill, néo-Sun et exMagic : « Quand je le vois jouer, je
pense à Shaq. Les gens parlent de
David Robinson. Mais, au début de sa
carrière, Shaq était explosif, plus léger.
On le voit aujourd’hui et on l’oublie.
Mais Dwight me fait beaucoup penser
au jeune Shaq. »
Shaq avait débuté à vingt ans, Dwight
à dix-neuf ans. Le premier se distinguait par sa surpuissance, son sens de
la passe et sa soif de l’attaque alors
que le second brille d’abord par son jeu
défensif et ses qualités de rebondeur.
Les deux colosses partagent de plus la
même joie de vivre. Et les similitudes
ne s’arrêtent pas là. Numéros 1 de leur
draft, élevé par un sergent dans
l’armée pour Shaq, par un père policier
de la route pour Dwight, tous deux
sont « défectueux » aux lancers francs,
adorent les personnages de bandes
dessinées et arborent le même sourire
électrique. « Le parallèle est facile à
faire, admet Otis Smith, le manager du
Magic. Personne n’avait fait ce que fait
Dwight pour la ville et le club depuis
Shaq. » Après les play-offs la saison
passée, et douze ans après sa seule
finale NBA, Orlando veut croire son
heure revenue.
OLIVIER PHEULPIN
Du changement
chez Ferrari
Il n’empêche, en choisissant Honda
plutôt que la Scuderia, Brawn prend
des risques. « Le fait que Ferrari n’est
pas en crise était pour moi moins
attractif, a-t-il encore expliqué. Ils ont
remarquablement travaillé (en 2007),
Dwight Howard est déjà un rebondeur de gros calibre, mais Shaquille O’Neal a toujours été
un fort scoreur,
scoreur m
mêême si à ttrente cinq ans il est sur le déclin
13,9
Au même âge (21 ans)
15,8
12,5
25,9
11,6
En carrière NBA
20
12
15
7,5
21,3
12,5
70e
43e
Cette saison
(Rang en NBA)
19e
2e
RÉSULTATS
Atlanta-Washington, 90-101 ; Philadelphie-New Orleans, 72-93 ; Charlotte-Houston, 82-85 ; New
York-Miami, 72-75 ; San Antonio-Milwaukee, 113-88 ; Seattle-Detroit, 103-107 ; LA Clippers-Cleveland, 95-103.
LE CLASSEMENT. – CONFÉRENCE EST : 1. Boston (5-0) ; 2. Detroit (5-1) ; 3. Orlando (5-2) ;
4. New Jersey (4-2) ; 5. Toronto et Cleveland (4-3) ; 7. Charlotte et Indiana (3-3) ; 9. New York
(2-3) ; 10. Atlanta, Milwaukee et Philadelphie (2-4) ; 13. Chicago, Miami et Washington (1-5).
CONFÉRENCE OUEST : 1. Houston et San Antonio (6-1) ; 3. Utah, Phoenix et New Orleans
(5-2) ; 6. Dallas et LA Clippers (4-2) ; 8. LA Lakers (3-2) ; 9. Denver (4-3) ; 10. Portland (3-3) ;
11. Sacramento (2-4) ; 12. Memphis (1-4) ; 13. Golden State et Minnesota (0-5) ; 15. Seattle
(0-7).
Mahinmi fait le spectacle
SAN ANTONIO a l’habitude de souffrir contre Milwaukee. Mais, dimanche, les
Spurs ont dévoré les Bucks, permettant ainsi à leur banc de se mettre en valeur.
Résultat, sept joueurs à plus de dix points, dont bien sûr Tony Parker (12 pts, 4/9
aux tirs, 5 pds, 24 min.), mais aussi Ian Mahinmi, auteur d’une prestation très
remarquée avec plusieurs dunks et contres explosifs. Le rookie a réveillé le public
assoupi avec lui aussi 12 points (4 sur 7 aux tirs, 4 sur 4 aux l.f.), 1 rebond, 1 passe
et 2 contres en seulement dix minutes. De quoi repousser un peu plus loin les
perspectives d’une expérience formatrice en ligue mineure. « Je vais probablement différer un peu cela, a précisé l’entraîneur, Gregg Popovich. Ian est un jeune
homme très compétitif, athlétique et il progresse sans cesse. »
SEATTLE, MORNE PLAINE. – Battu par Detroit dans sa salle, Seattle a maintenant perdu ses sept premiers matches, le plus mauvais début de saison dans
l’histoire du club. Johan Petro n’a pas joué, Mickael Gelabale, en veston derrière le
banc, n’était même pas dans les douze joueurs actifs...
ORLANDO. – Toute la
puissance du pivot
d’Orlando Dwight Howard
(à gauche) face à un autre
intérieur vedette de la NBA,
l’intérieur de Phoenix
Amare Stoudemire.
(Photo Phelon M. Ebenhack/AP)
COUPE ULEB (2e journée)
Affiches à l’Est
LA COUPE ULEB sera à l’honneur
dans l’Est avec deux belles affiches
pour Nancy et Strasbourg. Les Lorrains, qui n’ont pas cédé grand-chose
face au surpuissant Khimki (90-81) la
semaine passée, reçoivent le Pamesa
Valence, actuel cinquième du Championnat espagnol. Privé d’Avdalovic
au poste de meneur (out six mois), le
groupe emmené par le jeune pivot
international croate Stanko Barac
(14 pts-8 rbds) et un effectif très serbe
(Dejan Milojevic, Zeljko Rebraca)
garde une belle densité, qui rendra la
tâche difficile au SLUC.
Strasbourg aura fort à faire aussi pour
exister face à Kazan, grosse cylindrée
du groupe I. Le retour en France – et en
forme – de Tariq Kirksay, homme à
tout faire (15 pts, 12 rbds, 6 passes) du
groupe russe, et du diabolique meneur
américain Jerry McCullough sera un
énorme challenge pour les hommes de
Girard.
L’ASVEL, seul vainqueur français du
premier jour, pourrait bien continuer
sur sa lancée face à Tallinn, qui fait sa
première saison à ce niveau.
Chalon, face à la jeune génération
serbe de Zeleznik (Labovic, Macvan),
demi-finaliste l’an passé, et PauOrthez, malgré le retour de son meneur
Maximiliano Stanic face à un Trévise
mal en point et qui lui ressemble (16e et
2 v.-7 d. en Lega), seront eux beaucoup
plus à la peine.
GROUPE B : AUJOURD’HUI : Besiktas (TUR) - Cologne (ALL) ; Chalon - Zeleznik (SER)
(20 h 30) ; Ovar (POR) - Ventspils (LET).
GROUPE D : AUJOUD’HUI : Mariupol (UKR) - Khimki (RUS) ; Francfort (ALL) - Wloclawek
(POL) ; Nancy - Valence (ESP) (20 heures).
GROUPE G : AUJOURD’HUI : Panionos (GRE) - Wroclaw (POL) ; ASVEL - Tallinn (LET) (20 h 30) ;
Gran Canaria (ESP) - Ludwisburg (ALL).
GROUPE H : AUJOURD’HUI : Sofia (BUL) - Quakenbruck (ALL) ; Kiev (UKR) - Riga (LET) ; PauOrthez - Trévise (ITA) (20 h 30).
GROUPE I : AUJOURD’HUI : Zadar (CRO) - Turow (POL) ; Den Bosch (HOL) - Hapoël Jerusalem
(ISR) ; Strasbourg - Kazan (RUS) (20 h 30).
EUROLIGUE DAMES : VILLENEUVE-D’ASCQ POUR CONFIRMATION. – Villeneuve-d’Ascq est à
Riga ce soir déjà pour un match important. Abdou N’Diaye le confirme :
« Notre ambition en Euroligue est
d’abord d’apprendre, ensuite d’accrocher éventuellement la quatrième
place du groupe, qualificative pour la
suite, et pour cela il faut mettre Riga et
Naples derrière nous. » Après son succès devant Sopron (victoire 87-67), les
Nordistes semblent sur la bonne voie.
Le club n’a toujours pas trouvé de remplaçante à Iveta Marcauskaite, mais
Jasmina Ilic, qui n’était pas qualifiée
pour la première journée (un problème
de lettre de sortie de la fédération
serbe), devrait cette fois pouvoir être
alignée. Quant à l’Américaine Shala
Crawford, transparente en début de
saison, elle parut un temps menacée
mais sa dernière sortie devant Sopron
(21 points, 6 rebonds, 7/9 aux tirs) a
rassuré les dirigeants. – H. L.
2e JOURNÉE. Groupe A. – AUJOURD’HUI :
TTT Riga (LET) - Villeneuve-d’Ascq
(18 heures). Groupe B. – JEUDI : USK Prague
(RTC) - Bourges (18 heures) ; Groupe C. –
DEMAIN : Valenciennes - Brno (RTC)
(20 h 30) ; Groupe D. – DEMAIN : Mondeville - Valence (ESP) (20 heures)
Où sont les grands ?
ÊTRE TRÈS GRAND DANS UN MONDE DE GRANDS
n’est pas permis à tout le monde. C’est même devenu une
rareté en NBA, où les pivots dignes de ce nom, s’ils ne sont
pas tout à fait une espèce en voie d’extinction, se comptent
sur les doigts des deux mains. Le plus grand d’entre eux reste
évidemment le Chinois de Houston, Yao Ming (24 pts,
10,4 rbds), à même de disputer à Kevin Garnett le prochain
titre de MVP si la saison des Rockets suit la courbe de sa
production actuelle.
Dwight Howard (21,3 pts, 14,7 rbds, 2,3 ctres) est actuellement seul au monde à lui contester le titre de pivot numéro 1
en NBA. Car, derrière, c’est assurément morne plaine.
Exception faite de deux jeunots. Greg Oden devait venir propulser Portland dans une autre galaxie, mais le rookie d’Ohio
State doit faire l’impasse sur la saison après une opération
du genou. Andrew Bynum (10,2 pts, 9,8 rbds) devrait
l’accompagner pendant longtemps dans le futur de la ligue.
À seulement vingt ans, le jeune élève de Kareem Abdul-Jabbar représente le futur des Lakers. Raison pour laquelle le
INCIDENTS EN ISRAËL. –
Le match entre l’Hapoël Jerusalem et
l’Hapoël Holon n’a pas pu aller à son
terme dimanche en raison de
l’explosion d’un pétard, jeté sur
l’aire de jeu à une minutes
vingt-quatre secondes de la fin, qui
a arraché trois doigts à un vigile. La
salle a été vidée et une enquête a
été ouverte par la police. Le
Championnat est suspendu jusqu’à
nouvel ordre et la rencontre d’hier
soir entre le Maccabi Tel-Aviv et
Ramat-Gan a été reportée. Les
dirigeants de la Fédération et de la
Ligue vont se réunir pour décider
d’éventuelles sanctions et prendre
des mesures pour empêcher des
actes de cette nature. – N. Kl.
MARDI 13 NOVEMBRE 2007
club a obstinément refusé de l’intégrer dans tous les scenarii
d’échanges depuis un an.
Le Letton des Warriors, Andris Biedrins a le potentiel pour
suivre sa foulée s’il arrive à gagner dix kilos de muscle.
La suite est symptomatique d’une NBA en pleine mutation,
obsédée désormais par la polyvalence. Les autres pivots à
faire un peu parler d’eux étant pratiquement tous relégués
dans la catégorie vieux de la vieille, genre Shaquille O’Neal,
Zydrunas Ilgauskas (32 ans), Marcus Camby (33 ans), Brad
Miller (31 ans) ou Joel Przybilla (28 ans). Entre les jeunes et
les anciens survivent quelques résistants au talent fluctuant
et imparfait. Du style Eddy Curry (18,8 pts) à New York, aussi
talentueux offensivement que défensivement handicapé, ou
Brendan Haywood, la déception permanente de Washington. Voire les filiformes Tyson Chandler à New Orleans et
Samuel Dalembert à Philadelphie, armes défensives dépourvues d’attaque. Chris Kaman est un cas à part. Sous-estimé,
dépourvu d’esthétisme, le grand blond des Clippers réussit
un début de saison formidable (18,8 pts, 13,5 rbds) en
l’absence d’Elton Brand. – O. Ph.
EVERETT À DIJON. – Gros coup
pour la JDA, qui a réussi à attirer
l’arrière Terrell Everett, l’un des
meilleurs joueurs de la Pro A la
saison passée (12,9 pts, 5,3 rbds,
5,3 p.d.) sous le maillot de Chalon,
adversaire de Dijon samedi prochain
lors d’un derby très chaud. Alors que
l’Élan souhaitait le faire resigner,
Everett, qui doit arriver aujourd’hui
en Bourgogne, avait choisi de partir
en République tchèque, à Nymburk,
où il n’est resté que deux matches.
Everett remplace Cory Bradford, qui
a tourné à 9,1 points et 2,7 passes
depuis le début de la saison. Pour ce
qui est du pivot, Malick Badiane a
quitté le club et la situation d’un
remplaçant n’a pas évolué même si
la piste Edmund Saunders semble
toujours à l’étude. – B. Gr.
GRAVELINES : PAS DE
FRACTURE POUR OSTOJIC. –
Victime d’un sérieux coup à la
mâchoire samedi contre Nancy,
Djuro Ostojic a passé hier une radio
rassurante : le pivot monténégrin n’a
pas de facture à la mâchoire. Ostojic,
qui souffre encore de vertiges,
restera au repos un ou deux jours
mais devrait reprendre normalement
l’entraînement en milieu de semaine.
– H. L.
EUROLIGUE : ÇA BOUGE. –
Tanoka Beard, l’intérieur américain
du Zalgiris Kaunas, et le club
lituanien ont trouvé un accord pour
une séparation à l’amiable. À Sopot,
ce sont l’arrière américain Travis
Best et l’intérieur argentin Ruben
Wolkowyski qui ont été limogés par
le club polonais.
« DIMANCHE, vous remportiez
votre dernière course en ChampCar. Ce matin, vous entamez
votre carrière en F 1. Est-ce facile
de se projeter dans cette nouvelle aventure ?
– Pour le moment, j’essaie de savourer encore un peu cette dernière
course. Mais retrouver ce circuit de
Barcelone, que je n’avais pas vu depuis
bien longtemps (2002), me fait vite
entrer dans ce nouveau chapitre de ma
carrière. Cela faisait un petit moment
que je me préparais à l’idée de vivre
cette dernière course en ChampCar, je
savais que ce serait difficile… mais
pas à ce point-là.
– On vous a vu très ému sur la
grille de départ…
– J’avais hâte que la course commence. Une fois mon casque mis, ça
allait mieux et puis, quelqu’un est venu
me transmettre un petit message et je
me suis dit : “Ce n’est pas vrai, il va me
faire pleurer dans la voiture !” C’était
très fort. C’est pour cela que, dans la
radio, dans le tour de mise en grille, j’ai
dit à mon équipe qu’on l’avait déjà fait
trente fois avec la victoire au bout, qu’il
fallait arrêter de penser que c’était la
dernière course. Qu’on se dirait au
revoir après.
– Et que leur avez-vous dit dans
la radio, après la course ?
– Je n’avais pas trop grand-chose à
dire. Parfois, des regards en disent
bien plus long. Je pense que tout le
monde voulait que cette aventure se
termine avec une victoire. Autrement,
cela aurait été plus dur de passer à
autre chose.
« Je connais
les règles »
– Qu’allez-vous ressentir en
montant dans votre F 1, puisque
vous n’êtes plus en évaluation
mais titulaire ?
– Je ne sais pas. C’est un peu l’inconnu encore. Je vais en profiter à l’instant T.
– Que vous dites-vous
aujourd’hui ? Voilà, je suis en F 1,
mais il m’en aura fallu du temps
pour y arriver…
– C’était une question de timing. Je
n’ai pas eu l’opportunité quand il
aurait fallu. Finalement, j’ai passé cinq
ans aux États-Unis qui m’ont enrichi.
Voilà…
– Après les succès en ChampCar,
la transition risque-t-elle d’être
difficile avec Toro Rosso, une
équipe en devenir ?
– Je suis réaliste, je ne m’attends pas à
gagner l’an prochain. Et puis, dans ma
carrière, j’ai déjà connu la galère, je
n’ai pas toujours gagné. Je ne viens pas
là pour voir, mais pour faire de mon
mieux, viser les points quand l’occa-
sion se présentera. Se qualifier le maximum de fois en Q 3…
– Votre but sera-t-il de battre
votre équipier, le prometteur
Sébastien Vettel ? Ou peut-être
de vous faire remarquer pour
intéresser d’autres équipes ?
– Non, je ne viens pas dans cette
optique-là, ce ne serait pas jouer le bon
compagnon d’écurie. Déjà, ce serait
bien de grandir ensemble. Après, si je
dépasse les capacités de l’équipe, c’est
une autre histoire. Mais, avant cela, je
dois faire ma part du boulot.
– Quelles sont les garanties de
l’écurie pour 2008 ?
– Nous devrions commencer la saison
avec l’ancienne voiture, fiabilisée et
optimisée avec la nouvelle réglementation (sans certaines assistances au
pilotage). Red Bull “débeuguera” la
nouvelle voiture. Nous, on devrait
l’avoir après les deux ou trois premiers
Grands Prix.
– Vous arrivez en F 1, un milieu
très politique par rapport au
ChampCar où vous aviez votre
petit cocon avec votre équipe.
Êtes-vous prêt ?
– Je connais les règles du jeu. Il y a une
grosse pression. S’il n’y a pas de résultat, c’est sans pitié. Vous pouvez rapidement perdre votre place.
– En ChampCar, vous touchiez
2 millions de dollars (1,4 million
d’euros). Et en F 1 ?
– Sensiblement pareil.
– Cela ressemble à quoi, ce
contrat de F 1 tant convoité ?
– Il fait une trentaine de pages. Je
l’avais signé en décembre 2006 pour
les premiers essais et, en fait, c’est un
contrat à options que l’écurie signait à
chaque fois qu’une évaluation était
passée, jusqu’à la dernière en juillet.
J’ai reçu par fax la dernière signature
(qui validait la titularisation).
– Êtes-vous sensible aux dernières rumeurs qui annoncent
Alonso chez Red Bull et donc forcément un pilote qui descendrait
chez Toro Rosso et un qui en partirait ?
– Oui, toujours un peu. Cela fait
bizarre quand, à Mexico, je reçois un
appel d’un journaliste qui te dit : “Tu
restes aux États-Unis l’an prochain car
Alonso arrive chez Red Bull et Coulthard prend ta place chez Toro Rosso.”
Il faut essayer de mettre cela de côté,
sinon cela mine le moral.
– Serez-vous au départ des
24 Heures du Mans avec Peugeot, cette année ?
– Non, j’ai une séance d’essais programmée à cette période-là. C’est vraiment dommage. »
CAROLE CAPITAINE
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
23,4
Dans l’avion qui le conduisait hier de Mexico à Barcelone, Sébastien
Bourdais s’avouait « un peu stone », toujours sous le coup de l’émotion de sa dernière course et victoire en ChampCar. Le cœur un peu
serré,encore auxÉtats-Unis avec son équipe Newman-Haas-Lanigan,
il doit déjà avoir la tête à son nouveau job : pilote de F 1 avec l’écurie
Toro Rosso. Pour laquelle il commence, aujourd’hui à Barcelone, trois
jours d’essais.
Bleu
Pivot.
21 ans.
Né le 8 décembre 1985.
2,11 m ; 120 kg.
Championnat du monde :
3e (2006).
Points
Rebonds
Jaune
Rouge
Jaune
Pivot.
35 ans.
Né le 6 mars 1972.
2,16 m ; 147 kg.
Champion du monde : 1994.
Champion olympique : 1996.
Points
Rebonds
SÉBASTIEN BOURDAIS devient, ce matin
à Barcelone, définitivement pilote de F 1 pour
ses premiers essais de titulaire chez Toro Rosso.
Noir
Bleu
Noir
Orlando
PHILIPPE JOUBIN
« Grandir
ensemble »
Dwighht
HOWARD
D
Miami
ils feront encore du bon boulot et ont
une excellente structure pour toujours
aller de l’avant. Désormais, mon travail est de les battre ! »
Ce recrutement de poids devrait en
tout cas combler d’aise Jenson Button.
Fer de lance des pilotes Honda,
l’Anglais, très abattu par la saison qu’il
vient de vivre, déclara le week-end
dernier être prêt à claquer la porte si les
choses ne s’amélioraient pas.
Théorie des dominos oblige, l’officialisation du nouveau contrat de Ross
Brawn a entraîné des modifications
chez Ferrari où on était en attente de sa
décision. Stefano Domenicali, qui
occupait cette saison le poste de directeur sportif, devient directeur de la
gestion sportive. Il y remplace définitivement Jean Todt, qui en 2007 avait
accepté de tenir ce rôle par intérim
puisque, entre-temps, le Français était
aussi devenu administrateur délégué
de Ferrari, ce poste qui chapeaute à la
fois les départements compétition et
industrie de la marque.
Le directeur technique 2007, Mario
Almondo, devient directeur des opérations. Il est remplacé par Aldo Costa,
jusque-là responsable châssis. Le Français Gilles Simon est directeur de la
partie moteur.
Ces nominations s’effectuent dans la
continuité puisque ces hommes-là ont
su mener la Scuderia au succès cette
année, malgré les nombreux départs
enregistrés fin 2006, à commencer par
ceux de Michael Schumacher et de
Ross Brawn, justement.
MONTAGNY À L’ESSAI CHEZ FORCE INDIA. – Le Français, pilote d’essai
Toyota cette année, prépare la suite de sa carrière. Alors qu’il sera cette semaine
encore au volant de la monoplace japonaise sur le circuit de Barcelone, lors de la
reprise des essais F 1, Franck Montagny montera ensuite dans une Force India
(ex-Spyker) sur le circuit de Jerez dans trois semaines. « Je pars lundi faire mouler
mon baquet, expliquait-il hier à son arrivée en Espagne, et je devrais rouler vraisemblablement le 5 décembre. » Son but : impressionner favorablement Vijay
Mallia, l’un des patrons de l’écurie, pour obtenir une place de titulaire en 2008.
L’Allemand Ralf Schumacher est déjà sur les rangs pour essayer la monoplace
indienne (L’Équipe d’hier). Giancarlo Fisichella le serait aussi… – F. F.
Stan Van Gundy, le nouvel entraîneur
du club, n’en doute pas un instant.
Même s’il vient d’arriver, il a déjà vu les
changements : « Il veut faire un grand
pas cette année. Et je le vois. Pas sur ce
Un candidat à la succession
Shaquille
Sh
O’NEAL
’N
LA RUMEUR courait depuis l’an dernier, déjà. Elle a été officialisée hier :
après une année sabbatique, Ross
Brawn, emblématique directeur technique de Ferrari durant dix saisons, ne
retrouvera pas la Scuderia en 2008. Il
rejoindra sa très chère Angleterre où
est installé Honda Racing, pour
prendre la direction de l’antenne F 1 de
la marque japonaise. Une recrue de
choix dans une équipe à la dérive. En
2007, avec six points inscrits au terme
de la saison et une cinquième place
comme meilleur résultat, elle s’est
classée huitième sur dix au Championnat des constructeurs.
Après avoir été un des artisans du
renouveau de Ferrari à partir de 1996,
Brawn s’attelle donc à un sacré défi.
« Je suis très enthousiaste à l’idée de
rejoindre Honda Racing, commentaitil hier. C’est un fantastique challenge
personnel. L’équipe a d’ores et déjà
effectué un grand travail en nommant
les bonnes personnes aux bonnes
places et en disposant d’ingénieurs de
premier plan. » Brawn devra faire
équipe avec l’ancien patron, Nick Fry,
nommé directeur exécutif et qui,
depuis l’éviction de David Richards en
2004, n’avait guère convaincu.
12
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
www.peugeot.fr
Victoire 1000 km de Silverstone
Victoire 1000 miles d’Interlagos
VICTOIRE PROPRE ET NET TE
DE LA TECHNOLOGIE HDi FAP
P E U G E OT, VA I N Q U E U R L E M A N S S E R I E S 2 0 0 7
6 C O U R S E S , 6 V I C TO I R E S
© Agence DPPI
Grâce à ses 1500 000 “pilotes d’essais”, possesseurs d’une Peugeot HDi avec filtre à particules, la 908 HDi FAP entre dans la
légende de l’endurance. Le championnat Le Mans Series, constitué de cinq manches européennes de 1000 km et d’une manche
brésilienne de 1000 miles, a été remporté grâce au talent des équipages P. Lamy / S. Sarrazin et M. Gené / N. Minassian, ainsi
qu’à la compétence et à la passion du Team Peugeot-Total.
PEUGEOT. POUR QUE L’AUTOMOBILE SOIT TOUJOURS UN PLAISIR.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Victoire 1000 km de Spa
Bleu
Rouge
Victoire 1000 km du Nürburgring
Jaune
Bleu
Jaune
Victoire 1000 km de Valence
Noir
Noir
Victoire 1000 km de Monza