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ÉVÉNEMENT
ROISSY-EN-FRANCE ET TREMBLAY-EN-FRANCE
Aéroville, le projet qui fait peur
Aéroports de Paris projette la construction d’un gigantesque centre commercial sur le site de Roissy-CDG.
Sa « zone de chalandise » s’étendrait de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) jusqu’à Senlis (Oise), Gonesse, Goussainville
de Domont, dans le Val-d’Oise. L’enquête publique est ouverte jusqu’au 27 octobre.
Le terrain de 101 000 m2 sur lequel Aéroports de Paris projette de construire le centre commercial Aéropole, juste au sud de Roissypole,
en face de la zone 5 du fret aérien, au droit de l’imprimerie du Figaro et sous l’un des axes d’atterrissage.
Vue prise de la rue de la Belle-Borne. En médaillon : le projet de centre commercial, vu dans l’autre sens.
Pour rencontrer
le commissaire
enquêteur
La commission d’enquête
recevra les observations du
public aux mairies de :
- Tremblay-en-France :
• Samedi 6 octobre 2007
de 9 heures à 12 heures ;
• Vendredi 12 octobre 2007
de 14 heures à 17 heures ;
• Samedi 20 octobre 2007
de 9 heures à 12 heures ;
• Lundi 29 octobre 2007
de 14 heures à 17 heures.
- Roissy-en-France 40, avenue Charles de Gaulle
95 700 Roissy-en-France
aux jours et heures suivants :
• Samedi 6 octobre 2007
de 9 heures à 12 heures ;
• Vendredi 12 octobre 2007
de 14 heures à 17 heures ;
• Samedi 20 octobre 2007
de 9 heures à 12 heures ;
• Lundi 29 octobre 2007
de 14 heures à 17 heures.
’est un projet gigantesque
dont l’utilité reste à démontrer dans un secteur où les
grandes surfaces sont déjà nombreuses et le petit commerce largement sinistré. Aéroports de
Paris, gestionnaire de la plate
forme aéroportuaire de RoissyCDG, veut céder à une société
créée pour la circonstance une
parcelle de terrain de plus de
10 hectares, au sud de
Roissypole, le long de la rue de la
Belle Borne, à cheval entre deux
communes : Roissy-en-France,
dans le Val-d’Oise, et Tremblayen-France, dans la Seine-SaintDenis.
C
Enquête publique
conjointe
Les préfectures de la SeineSaint-Denis et du Val-d’Oise ont
donc prescrit dans les deux communes une enquête publique sur
la création de cet ensemble
commercial baptisé « Aéroville »
d’une surface de vente de
presque 5 hectares (très exactement 49 986 m2).
Cette surface commerciale comporterait une galerie de
28 grands commerces (plus de
300 m2), et une surface « alimentaire généraliste », à l’enseigne
« Auchan » d’une surface de
vente de 4950 m2. On y trouverait
aussi de nombreuses surfaces
« petites » (115 commerces de
moins de 300 m2, représentant
une surface de vente de
21 079 m2).
L’enquête publique porte sur la
demande de permis de construire
déposé par la SCI Aéroville.
Ce projet sera soumis à la décision de la commission départementale d’équipement commercial du département de la
Seine-Saint-Denis.
L’enquête publique conjointe
et interdépartementale est consultable aux mairies de Tremblay-enFrance et de Roissy-en-France,
depuis le 17 septembre et
jusqu’au 29 octobre prochain, aux
heures d’ouverture des deux mairies. Le dossier est apparemment
épais (environ 8 kg), mais en réalité répète de page en page à peu
près les mêmes indications.
Plusieurs aspects du dossier méritent discussion, même s’ils sont
adroitement esquivés par le promoteur : il s’agit du trouble supplémentaire apporté au petit commerce de proximité dans toute la
plaine de France jusqu’à SaintDenis et des problèmes de circulation, déjà énormes sur l’autoroute du Nord.
J.-F. D.
Pour consulter l’enquête publique « Aéroville »
Les pièces du dossier d’enquête publique du dossier
« Aéroville » ainsi que les registres d’enquête, côtés et paraphés
par la commission d’enquête, sont à la disposition du public aux
mairies de Tremblay-en-France, hôtel de ville, service de l’urbanisme, 93 290 Tremblay-en-France et de Roissy-en-France, accueil
principal, 40, avenue Charles de Gaulle 95 700 Roissy-en-France.
Chacun peut en prendre connaissance et consigner éventuellement ses observations pendant 43 jours consécutifs, depuis le
17 septembre dernier jusqu’au 29 octobre 2007 inclus, aux jours
et heures suivants :
- à l’hôtel de ville de Tremblay-en-France, service de l’urbanisme, 93 290 Tremblay-en-France, du lundi au samedi de 8 h 30 à
12 heures, et du lundi au vendredi de 13 heures à 17 heures ;
- à l’hôtel de ville de Roissy-en-France, accueil principal, 40, avenue Charles de Gaulle 95 700 Roissy-en-France, du lundi au jeudi
de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures, le vendredi de 8 h 30
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures et le samedi de 8 h 30 à
12 heures.
Pendant la durée de cette enquête, les observations sur les
dossiers présentés peuvent être soit consignées sur les registres
ouverts à cet effet, soit adressées par écrit à la commission
d’enquête, domiciliée à cet effet aux mairies de Tremblay-enFrance et de Roissy-en-France, sièges de l’enquête, afin d’être
annexées aux registres d’enquêtes.
Lors de notre passage à Roissy-en-France lundi dernier
1er octobre, le registre à la disposition du public était vide de
toute observation…
Page 27 - L’Écho - Le Régional - mercredi 3 octobre 2007
ÉVÉNEMENT
AÉROVILLE, LE PROJET QUI FAIT PEUR
La mort des petits commerces ?
Pour justifier la construction d’Aéroville, Aéroports de Paris prétend aussi que ce centre commercial géant
n’aurait guère d’impact sur le commerce dans la région. Une autre affirmation qui reste à prouver…
Un intéressant plan de la « zone de chalandise » d’Aéroville. On voit que le centre commercial géant capterait une clientèle de proximité d (zone 1)
de 57 000 habitants, mais que sa zone d’attraction réelle (Zone 3 B) englobe le nord de Paris au sud, Senlis au nord, et frôle
aussi bien L’Isle-Adam que Meaux. Comment prétendre que tout ceci aurait un impact négligeable sur la circulation aux abords de Roissy-CDG ?
urieusement, Aéroports de
Paris, ancien établissement
public récemment privatisé,
a pour vocation de favoriser le
trafic aérien en Ile-de-France. Mais
c’est mal connaître ce « mammouth » qui, durant des décennies, a permis de recaser (on dit
« récompenser ») des hauts fonctionnaires peu performants dont
aucun ministère ne voulait
s’encombrer. Le résultat est que
Roissy, comme Orly, constitue une
solution aéroportuaire coûteuse,
dangereuse à bien des égards, et
faite de bric et de broc. Le récent
replâtrage de « Roissy 1 » dissimule mal l’archaïsme de cette
première aérogare. N’évoquons
que pour mémoire le scandaleux
effondrement de la « jetée » à
peine mise en service, ce qui,
dans n’importe quel pays normal,
aurait entraîné le limogeage de
toute l’équipe gestionnaire.
C
Archaïsme et replâtrage
Aéropole (même l’intitulé de ce
centre commercial géant sent la
paranoïa rancie) n’a rien à voir
avec la mission d’ADP : valoriser
une plate forme aéroportuaire en
y attirant des entreprises, notamment de service à l’international.
Dans un secteur où les grandes
surfaces sont déjà très nombreuses et où le petit commerce
peine à survivre, un nouvel équipement de 50 000 m2 de surface
de vente apportera le coup de
grâce. D’où les réticences clairement exprimées des chambres de
commerce concernées.
Réticences
Aéroports de Paris se rengorge dans son dossier d’enquête
publique de formules particulièrement creuses, comme celles-ci :
« Le projet apportera pour les
salariés en premier lieu, ainsi que
pour les résidants, une évolution
très qualitative en termes de
cadre de vie.
Pour des dizaines de milliers
de salariés environnants, au-delà
de fournir sur place une offre de
commerces et de services adaptée, Aéroville sera un nouveau
lieu de vie, de « respiration »
dans un environnement - en
l’occurrence, celui de l’aéroport perçu comme agressif, en dépit
de ses qualités architecturales.
« Fonctionnalités »
Le centre apportera de « l’urbanité » et de la centra lité au sein
de la plate-forme aéroportuaire,
laquelle est aujourd’hui éclatée
entre ses différentes fonctionna-
VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES
Au Tribunal de Grande Instance de Pontoise 3, rue Victor Hugo, en un seul lot
Le JEUDI 25 OCTOBRE 2007 à 14 HEURES
Même le nouveau « Satellite
3 » inauguré en grande pompe
UN PAVILLON D’HABITATION DE CINQ PIECES
par le président de la
sis à GOUSSAINVILLE (95190)
République le 26 juin dernier
17, rue de Liège
(L’Écho du 27 juin) constitue,
cadastré section AP numéro 126 pour 4 ares 01 centiares.
pour ceux qui ont voyagé et ne
Les biens seraient occupés par le propriétaire actuel.
mettent pas les œillères du Mise à prix : 140 000 €
chauvinisme une fois revenus Consignation pour enchérir : 25 000 €
sur le territoire national, une (chèque de banque à l’ordre de la CARPA)
pâle réplique d’Amsterdam, de Enchère par avocat inscrit au Barreau
Val-d’Oise.
Londres ou de Bruxelles. Le du
S’adresser pour prendre communication
« Satellite 3 » dont ADP se du cahier des charges : au Greffe du Tribunal
rengorge est tout simplement de Grande Instance de Pontoise
rue Victor Hugo.
moche, étriqué et peu confor- 3,
Pour avoir des renseignements :
table.
La Société d’avocats MALHERBE Jean-Louis,
Le
problème
posé à PONTOISE (Val-d’Oise) 3, rue de l’Hôtel-de-Ville,
aujourd’hui par le projet tél. 01 30 30 03 30.
lités : les aérogares, les zones de
fret, les différentes infrastructures
de transport, les bureaux, etc.
Enfin, l’architecture de Christian
de Portzamparc a été conçue pour
s’inscrire parfaitement dans on
environnement. Le projet se présente d’abord comme une colline ondulée, un infléchissement
du relief de la plaine de Roissy.
« Iridescent le jour »
En effet, un vaste manteau,
constitué par une surface de
maille métallique recouvre
l’ensemble, parkings, surfaces de
commerces, formant une nappe
très plate (de 600 x 300 mètres
environ) occupant tout le terrain.
De loin on pourra voir un prisme
de verre, lumineux, iridescent le
jour, coloré la nuit qui flotte
sur cette vague très allongée.
Ainsi, le traitement paysager et
environnemental du centre sera
exemplaire. Le projet permet la
création d’un jardin qui offrira une
respiration à l’angle de la rue des
Buissons et de la rue de la Belle
Borne et offre un cheminement
piéton, donnant accès à l’Atrium,
véritable lieu de transition entre
l’intérieur et l’extérieur. Ce vaste
jardin planté d’arbres de hautes
tiges servira d’espaces de détente, de promenade et d’agréments
pour les restaurants implantés en
lisière ».
Que cache cette démonstration
de l’art de ne rien dire ? Derrière
ces envolées de poésie à
quat’sous, Aéroville est-elle autre
chose qu’une histoire de fric ?
Nous y reviendrons la semaine
prochaine…
J.-F. D.
VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES SUR SURENCHERE
Au Tribunal de Grande Instance Palais de Justice de Pontoise (Val-d’Oise), 3, rue Victor Hugo, en un seul lot
Le JEUDI 25 OCTOBRE 2007 à 14 HEURES
UN APPARTEMENT - UN EMPLACEMENT DE GARAGE
sis à CERGY (95000) - 1 et 4, place du Tertre
DESIGNATION :
- Les biens et droits immobiliers cadastrés section AV n° 70 pour 27 a 29 ca sis à CERGY (95) 1 et 4, place du Tertre.
• Lot 14 : UN APPARTEMENT de cinq pièces principales, cuisine, salle de bains, wc, avec terrasse de (13,50 m2),
au premier étage bâtiment 1, appartement n° 6 et les 291/10 000es des P.C.G., superficie : 98,47 m2.
- Et les biens immobiliers suivants dépendant d’un ensemble immobilier dénommé « Le Ponceau Unité 5 le
Tertre », cadastré section AV n° 71 pour 01 ha 28 a 97 ca.
• Lot 271 : UN EMPLACEMENT DE GARAGE au 2 niveau portant le numéro 271 et les 85/100 000es des P.C.G.
OCCUPES.
Mise à prix : 176 000 €
Consignation pour enchérir : 15 000 € (chèque de banque à l’ordre de la CARPA)
Enchère par avocat inscrit au Barreau du Val-d’Oise.
S’adresser pour prendre communication du cahier des charges :
au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Pontoise 3, rue Victor Hugo 95300 PONTOISE.
Pour avoir des renseignements :
- à Maître Vincent FOHANNO - 5, rue du Général de Gaulle
95880 ENGHIEN LES BAINS, tél. 01 34 12 52 70 ;
- à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES - 29, rue Pierre Butin
95300 PONTOISE, tél. 01 34 20 15 62.
Page 29 - L’Écho - Le Régional - mercredi 3 octobre 2007
ÉVÉNEMENT
AÉROVILLE, LE PROJET QUI FAIT PEUR
Ces bouchons qu’ADP ne voit plus
Pour justifier la construction d’Aéroville, Aéroports de Paris prétend que ce centre commercial géant n’aurait guère
d’impact sur la circulation automobile de l’autoroute A 1 et des voiries secondaires. Une affirmation qui laisse dubitatif.
Bouchon aux abords de Roissy lundi 1er octobre vers 17 h 10. En raison du nombre d’emplois sur la plate forme aéroportuaire mais aussi
du déficit de transports en commun, c’est souvent la galère pour entrer sur la plateforme ou en sortir. Et Aéropole devrait aggraver les bouchons.
i vous croyez que l’autoroute A 1 est souvent embouteillée, c’est sans doute le
fruit d’un mirage. Si vous êtes
chauffeur de taxi et que vous
vous souvenez qu’à votre demande de voie réservée sur l’autoroute A 1 les autorités auraient
répondu « Impossible, elle est
déjà saturée », c’est que la surdité vous menace. Si vous êtes
simple voyageur et que, ayant
raté votre avion, vous croyez que
l’hôtesse vous aurait dit « Vous
auriez dû faire attention et
prendre plus de temps, rapport
aux embouteillages », c’est que
vous abusez des hallucinogènes.
S
Enquête publique
conjointe
Aéroports de Paris, administration soucieuse de remplir son
tiroir caisse plus que de laisser
libres les accès autoroutiers de
Roissy CDG, prétend en effet dans
le dossier soumis à l’enquête
publique sur Aéroville que ce
centre commercial de 50 000 m2
de surface de vente, planté au
pied des pistes, aurait un faible
impact sur la circulation dans le
secteur, et notamment sur l’A 1.
Il faut le lire pour le croire :
« Deux années d’études préalables à la demande d’autorisation commerciale ont permis
d’optimiser l’intégration du centre
Aéroville dans son environnement.
Sur la question clé de la fluidité des accès routiers, une étude
approfondie sur l’évolution prospective du trafic démontre que
l’insertion du projet se fera sans
dommage sur le réseau routier,
moyennant quelques adaptations
pour les accès rapprochés qui
seront réalisés d’ici 2012.
L’impact sur la RD 902 est de
l’ordre de 216 véhicules par heure
en entrée et de 423 véhicules par
heure en sortie. Le trafic sur cet
axe est actuellement en limite de
capacité, mais cet axe sera délesté par la mise en service de la
bretelle A1Sud-A104 Ouest prévue
dans le cadre des travaux de bouclage de la Francilienne à l’horizon
2010 (une partie actuelle des usagers effectuant ce mouvement
emprunte aujourd’hui la RD902).
En outre, la mise à 2x2 voies de
la RD902 est programmée par le
Conseil général à l’horizon 2010,
dans un premier temps jusqu’à la
RD902A, puis ultérieurement
jusqu’à la RN17.
L’impact sur la RD40 (accès au
RD40 via le bareau de liaison
RD40-périphérique sud CDG) est
de 208 véh./h. en entrée et de
416 véh./h en sortie. Cette infrastructure, mise en service à 2x1
voie mais calibrée pour un gabarit définitif à 2x2 voies, et dont
le maillage avec l’A104 est prévu
pour fin 2007, dispose de
réserves de capacité importantes.
La création de la bretelle
A1Sud-A104Ouest, dans le cadre
du bouclage de la Francilienne,
mettra fin au trafic de transit par
la voie interne d’ADP qui permet
aujourd’hui d’assurer ce mouvement
(trafic
mesuré
à
500 véh./h. ; cela libérera la capacité nécessaire sur l’itinéraire correspondant pour accueillir le tra-
fic du centre commercial en retour
vers le Nord.
Enfin, la sortie de la collectrice
de l’A1 vers la zone de fret et le
centre commercial pourrait, si cela
s’avère nécessaire, être localement élargie à 2 voies. »
Le projet bénéficie aujourd’hui
d’une desserte exceptionnelle par
la route, qui sera améliorée par
la mise en service d’aménagements permettant de garantir un
confort d’accès, une fluidité et
une sécurité maximales depuis le
réseau routier et autoroutier.
Plusieurs axes routiers permettent un accès rapide au site
depuis sa zone de chalandise,
dont un accès autoroutier direct
depuis l’autoroute A1 :
depuis le sud-ouest : accès
depuis l’A1 via la bretelle de sortie « aéroport Charles de Gaulle »,
puis la DF88,
depuis le Sud et l’Est : accès
via la D88/route de la Croix au
Plâtre, qui permet de rejoindre
Tremblay, Villepinte et l’autorou-
te A104,
depuis le Nord-Ouest : accès
via la D902 A/D88, qui permet de
gagner Roissy en France et la N17,
depuis le Nord : accès actuel
depuis la plate-forme aéroportuaire par la route du Noyer du
Chat. Accès depuis l’A1 par la sortie 6 « Charles-de-Gaulle », puis
par la D88. »
Pour entonner l’air de « tout
va très bien, madame la
Marquise », ADP est imbattable !
J.-F. D.
Bouchon à la Croix Verte, lundi 1er octobre, vers 17 h 35. La Francilienne est de plus en plus
souvent saturée par le trafic en provenance de Roissy, et ça ne va pas s’arranger.
Page 28 - L’Écho - Le Régional - mercredi 3 octobre 2007