LE GRAND CLASSIQUE DE BROADWAY AU GRIMALDI FORUM MONACO DU 9 au 13

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LE GRAND CLASSIQUE DE BROADWAY AU GRIMALDI FORUM MONACO DU 9 au 13
LE GRAND CLASSIQUE DE BROADWAY
AU GRIMALDI FORUM MONACO
DU 9 au 13 juillet 2013
Le Gang Style des années 50
Après le retentissant succès au Théâtre du Châtelet à Paris, la nouvelle troupe de « West Side
Story » débarque en Principauté.
En tant que comédie musicale, ce chef-d’œuvre, pionnier du genre, est devenu l’un des plus
grands succès de tous les temps et a servi de référence aux comédies musicales américaines.
Ce drame n’a rien perdu de son caractère explosif originel et les thèmes qu’il aborde restent
aujourd’hui encore très actuels.
Les compositions immortelles « Tonight », « Maria », « America » ou « Somewhere » écrites par
Leonard Bernstein font de cette histoire à la fois captivante et émouvante un must intemporel.
La nouvelle mise en scène de West Side Story allie la dramaturgie captivante de cette œuvre à
une musique pleine de vitalité dans une production ambitieuse qui ne compte pas moins de 80
participants dont 36 comédiens. La production remontée sur scène par Joey McKneely est
caractérisée par le langage chorégraphique époustouflant et inimitable de Jerome Robbins.
Elle est actuellement la seule à faire revivre aux quatre coins du monde la chorégraphie
originale de West Side Story – un élément fondamental dans la mise en scène de ce musical.
Une histoire vieille comme le monde : la rencontre de deux jeunes gens qui s’éprennent l’un
de l’autre et se jurent fidélité éternelle. L’intolérance et la haine de cultures antagonistes,
nées de leurs différences d’origine sociales et culturelles, vont ruiner leur chance de partager
un avenir commun. Leur amour est rattrapé par le destin...
La création à Broadway de West Side Story, le 26 septembre 1957 au Winter Garden Theater de New
York, a marqué un tournant décisif dans l’histoire de la comédie musicale américaine. Cette œuvre
dramatique exige le maximum des acteurs et surtout une grande expressivité tant dans leur rôle de
comédien, de danseur ou de chanteur. D’un point de vue musical et dramaturgique, l’œuvre pose de
nouvelles normes et renouvelle le genre de la comédie musicale.
Grâce à son adaptation cinématographique réalisée quelques années après la première de Broadway et
récompensée par dix Oscars, des millions de per- sonnes ont découvert West Side Story, œuvre née de la
plume de la première «équipe créatrice», composée de quatre artistes de génie : Leonard Bernstein,
Jerome Robbins, Arthur Laurents et Stephen Sondheim.
En 2007, une nouvelle production musicale, conçue pour célébrer le 50e anniversaire de la création,
a remporté un succès retentissant sur la scène du Théâtre du Châtelet. Elle se produit ensuite à
travers le monde à guichets fermés : Sadler’s Wells Theatre de Londres, Sydney, Tokyo, Pékin, Tel Aviv
et Vienne. Elle est récompensée par deux Theatergoers’ Choice Awards et est nominée en 2009 aux
Laurence Olivier Awards dans la catégorie « Best Musical Revival ». Cette production revient
aujourd’hui à Paris dans la chorégraphie originale de Jerome Robbins.
Le classique original de Broadway
En tant que comédie musicale, ce chef-d’œuvre, pionnier du genre, est devenu l’un des plus grands
succès de tous les temps et a servi de référence aux comédies musicales américaines. Ce drame n’a rien
perdu de son caractère explosif originel les thèmes qu’ils abordent restent aujourd’hui encore très actuels.
Les compositions immortelles « Tonight », « Maria », « America » ou « Somewhere » écrites par Leonard
Bernstein font de cette histoire à la fois captivante et émou- vante un véritable chef-d’œuvre musical
intemporel.
La nouvelle mise en scène de West Side Story allie la dramaturgie captivante de ce chef d’œuvre à une
musique pleine de vitalité dans une production ambitieuse qui ne compte pas moins de 80 participants
dont 36 comédiens. La production remontée sur scène par Joey McKneely est caractérisée par le langage
chorégraphique époustouflant et inimitable de Jerome Robbins. Elle est actuellement la seule à faire
revivre aux quatre coins du monde la chorégraphie originale de West Side Story – un élément fondamental
dans la mise en scène de ce chef-d’œuvre.
Après avoir été acclamée en Europe, en Asie ainsi qu’en Australie, cette production incontournable vient à
Monaco, au Grimaldi Forum du 9 au 13 juillet 2013.
LE MONDE FASCINANT DE WEST SIDE STORY
Une histoire vieille comme le monde : la rencontre de deux jeunes gens qui s’éprennent l’un de l’autre et
se jurent fidélité éternelle. L’intolérance et la haine de cultures antagonistes, nées de leurs différences
d’origine sociales et culturelles, vont ruiner leur chance de partager un avenir commun. Leur amour est
rattrapé par le destin...
C’est cette histoire que raconte West Side Story. Cette pièce qui, depuis sa création le 26 septembre
1957 au Winter Garden Theatre de New York, a donné lieu à d’innombrables représentations : qu’il s’agisse
de la production originale de Jerome Robbins, de la légendaire version cinématographique de 1961 ou des
nombreuses adaptations à travers le monde. Elle s’est produite sur toutes les scènes, grandes ou petites,
en plusieurs langues, avec différents décors, dans diverses chorégraphies et de multiples mises en scène.
West Side Story a ouvert la voie à la comédie musicale moderne. Relever le défi de présenter l’œuvre en
respectant son caractère authentique et sa fraîcheur est une véritable gageure tant le vocabulaire
chorégraphique de Jerome Robbins est un élément caractéristique de l’action, aux côtés de la musique et
du livret.
La musique de West Side Story est inoubliable. Elle réveille en nous le souvenir d’images fortes : la
mélancolie d’une petite arrière-cour ceinte d’interminables palissades dans un quartier défavorisé de New
York, une rue sombre, encaissée, sous une lumière blafarde, fantomatique, ou bien encore, la petite
boutique de modiste où Maria et Tony se promettent un amour éternel. On entend les claquements de doigts
cadencés des « Jets » en perpétuel mouvement, le hurlement des sirènes de police, le rire sensuel des
Portoricaines par-dessus les toits de la ville. Une jeunesse à l’énergie sous haute tension, toujours en alerte
: rodant ici dans le quartier à la manière d’un grand félin, s’élançant là entre les immeubles telle la foudre
ou, ailleurs, s’engageant dans une danse avec un enthousiasme à couper le souffle… Le Mambo croise le
Rock’n’Roll alors que voici le cœur, là où l’amour rend aveugle, indifférent à la réalité. Espoir, tendresse et
félicité... face à la menace persistante. Le futur se trouve quelque part. « Somewhere ».
« West Side Story est une œuvre spirituelle ; il y est question de l’amour véritable. Chacun de nous
porte en lui une page de cette histoire ».
Joey McKneely,
Metteur en scène et chorégraphe
Tout cela a évidemment une origine. Entre l’instant où naît chez Jerome Robbins l’idée de transposer
Roméo et Juliette – le drame de Shakespeare – en une histoire contemporaine, et le moment de sa
réalisation, bien du temps s’est écoulé. Mais le résultat est exceptionnel. Non par le fait de rem- placer
un balcon par une échelle de pompiers, mais par l’extraordinaire complexité de composition de l’œuvre
qui mêle les vocabulaires linguistiques, chorégraphiques et musicaux en un ensemble dramaturgique
éblouissant.
Le livret aux dialogues brillants, incisifs et concis d’Arthur Laurents, est un des textes les plus courts du
genre. Dès les premières mesures et l’arrivée sur scène des deux bandes rivales, le spectateur est
propulsé à New York et plonge au cœur de l’action dans les quartiers d’immigrés de l’Upper West Side. Le
déroulement est divisé en séquences qui se succèdent à un rythme rapide comme au cinéma, faisant perdre
la notion de temps au spectateur qui assiste, en trois heures seulement, à des évènements qui s’étalent en
fait sur deux jours. Romance, thriller psychologique, histoire criminelle, solide étude sociologique, tout
cela est réuni dans West Side Story. Un mélange d’émotions qu’Hollywood ne pouvait ignorer.
« … une énergie irrésistible et des danses à vous couper le souffle … »
On devrait toujours rester jeune : la robe insolemment retroussée ou les muscles tendus, avec en
permanence l’insolence aux lèvres. Dans l’esprit des adolescents, un seul mot d’ordre : « être cool », être «
dans le coup ». Tous les autres, ceux qui ont plus de vingt ans, les adultes, ne sont pas « cool », ils sont de
l’autre côté. « Keep cool, boy », « Du calme, petit », dit-on aux esprits qui s’échauffent, qui sont sur le
point de perdre leur sang-froid et de libérer leur irrépressible énergie. Quelle est cette formidable
énergie, qui naît au plus profond de nous, grandit, se répand et qui, Boum ! D’un seul coup, agite chaque
fibre de nos muscles et explose en claquements de doigts et en battements de pied ?
Jerome Robbins a traduit cette question en allant au fond des choses. Il a lui- même décrit l’approche
créatrice qui l’a poussé à écrire ce langage chorégraphique électrisant avec ces mots : « Le problème
auquel chaque artiste est confronté est le suivant : comment peut-on réinterpréter artistiquement telle
ou telle chose, en lui apportant une nouvelle fraîcheur et en la montrant sous un angle complètement
inédit ? Quel mode d’expression doit-on conférer à un personnage pour qu’il soit crédible auprès du
public ?
Au cours de la création de West Side Story, la préoccupation constante de Jerome Robbins, a été de
donner à chacun (à chaque individu comme à chaque groupe) un langage corporel qui lui soit propre.
Ainsi, il n’est pas seulement l’auteur d’une chorégraphie mais d’une œuvre dramatique globale. Nul,
après lui, n’a réussi à exprimer l’innocence perdue de la jeunesse : sa fougue et ses craintes face au
monde des adultes, avec une telle authenticité en un langage qui, aujourd’hui encore, n’a rien perdu de
sa force. Il a, comme per- sonne, réussit à décrire, en parfaite harmonie avec la composition musicale
bouillonnante de Bernstein et les « Lyrics » du phénoménal débutant Stephen Sondheim, le passage
douloureux à l’âge adulte.
C’est à Joey McKneely, l’élève de Robbins, danseur et chorégraphe, qui a étroitement collaboré avec son
mentor en 1989 pendant les six mois de répétitions qui ont nécessité le spectacle Jerome Robbins’ «
Broadway », que la responsabilité de retravailler la chorégraphie originale et la mise en scène de West Side
Story a été confiée. McKneely est conscient dès le départ que pour satisfaire aux exigences de l’œuvre, sa
mise en scène doit faire appel à une nouvelle troupe de professionnels, constituée de jeunes interprètes.
« C’est une histoire d’adolescents » se plaît-il à souligner. « C’est pour cette raison que l’âge des
interprètes doit à peu près correspondre à celui des personnages, car seul quelqu'un de jeune possède en
lui l’émotion et l’énergie nécessaires pour tenir ces rôles. Vous aurez du reste remarqué qu’il n’y a que
quatre « adultes » dans les personnages et qu’aucun d’entre eux ne danse. »
Victime de son succès, le spectacle West Side Story, dans sa chorégraphie originale, est à l’affiche de
nombreux théâtres à travers le monde. C’est une production qui exige une troupe jeune et convaincante.
Au cours des grandes auditions qui ont été organisées exclusivement dans des studios de Broadway à New
York, les producteurs se sont donnés comme mission de dénicher des talents d’exception, de jeunes
artistes capables d’incarner sur scène de façon crédible les personnages de la pièce.
Droits d’utilisation
Comme ses complices de la création – Leonard Bernstein et Arthur Laurents, rejoints plus tard par le protégé
d’Oscar Hammerstein, Stephen Sondheim – Jerome Robbins, qui est à l’origine du projet, confie en temps
voulu ses droits artistiques à son amie de longue date, Floria Lasky. Agent artistique très renommée et
une des avocates les plus puissantes et influentes de Broadway, Floria Lasky, avec son associé Jerome
Couture, est nommée administratrice de l’héritage de Jerome Robbins. En accord avec deux autres
directeurs du « Robbins Rights Trust », c’est son cabinet qui, même depuis sa mort, détient les licences
exclusives des œuvres chorégraphiques et théâtrales de Robbins.
L’achat des droits de représentation de la production originale de West Side Story est assorti de conditions
artistiques extrêmement précises. Ces droits sont soumis aux sévères exigences que Robbins appliquait
lui-même : pour chacune de ses œuvres, ce dernier a décidé qui serait autorisé à les monter et, concernant
ses propres ballets, quelles compagnies pourraient recréer ses chorégraphies. Ces critères sont restés les
mêmes jusqu’à aujourd’hui. Le metteur en scène et chorégraphe Joey McKneely est l’un des rares
artistes autorisé à remonter la chorégraphie inimitable de l’auteur de West Side Story. Cette production
est actuellement la seule à faire revivre aux quatre coins du monde la chorégraphie originale de West Side
Story.
Leonard Bernstein, le compositeur de génie, a laissé quant à lui des dispositions tout aussi strictes.
L’ensemble de son héritage artistique, intégralement enregistré et consigné par écrit dans ce qu’on appelle
le « Fonds Bernstein », est aujourd’hui géré par la société « Leonard Bernstein Office » à New York, seule
autorisée à délivrer les autorisations et les licences.
La Musique
Leonard Bernstein a composé pour West Side Story une musique extraordinaire qui marie les influences du
jazz américain, celles de la musique classique et celles de la musique latino-américaine, pour créer une
magnifique œuvre globale dont le mélange de styles musicaux exige la présence de musiciens très
particuliers. Pour interpréter la partition originale de manière adéquate et authentique, l’orchestre se
compose de 24 musiciens, tout comme celui de la création en 1957.
Le chef d’orchestre Donald Chan, qui a eu la chance de rencontrer Bernstein et qui est aujourd’hui un des
meilleurs connaisseurs de son œuvre, dirige d’une baguette experte et virtuose un orchestre composé
d’une section rythmique formée par des musiciens polyvalents venus des États-Unis et d’une section de
cordes classiques qui, réunis, produisent un son typiquement américain.
Le producteur Michael Brenner a nourrit depuis longtemps le projet d’une production internationale de
West Side Story de très haut niveau. Grâce à sa formidable détermination, il réussit à obtenir la confiance
des administrateurs des droits de Robbins et Bernstein et à acquérir, auprès du « MTI » (Music Theatre
International), les droits d’utilisation de l’œuvre les concernant. Le « MTI », qui compte parmi les plus
importantes sociétés de gestion de droits dans les domaines du théâtre et de la musique, est une maison
d’édition musicale spécialisée dans la comédie musicale qui possède les droits de très nombreux
spectacles produits à Broadway, Off-Broadway et dans le West End à Londres.
« Notre véritable client c’est le spectacle, c’est la pièce et nous sommes autorisés à décider de ce qui est
bénéfique à une œuvre ou au contraire de ce qui pourrait lui nuire. Pour cela, il faut évidemment posséder
une parfaite connaissance juridique du domaine du spectacle, avoir de l’expérience, être passionné et
posséder un sens artistique indéniable. West Side Story est une œuvre particulière, traversée par le
souffle de l’art. Cette œuvre, que nous représentons depuis 1958, n’obéit à aucun schéma traditionnel. »
Ainsi s’exprime Freddie Gerschon, propriétaire et directeur général de « MTI », connu sous le sobriquet de «
Freddie le Juriste », et qui est une des personnalités les plus importantes de Broadway. Avant même de
commencer à travailler comme conseiller juridique du groupe d’entreprises de Robert Stigwood au début
des années soixante-dix, et d’en devenir plus tard le directeur général, Freddie Gershon représente de
grands noms de l’industrie cinématographique, du théâtre et de la musique. Alors qu’il est fondé de
pouvoir de la société de disques RSO Records, laquelle devait fusionner plus tard avec CBS Records,
Freddie Gershon immortalise son expérience des coulisses de l’indus- trie musicale dans un roman fameux :
Sweetie, Baby, Cookie, Honey. Après avoir étudié le piano à la Julliard School, puis suivi des études de
droit à l’uni- versité Columbia de New York, il comprend qu’il peut marier la Muse et l’exercice du droit
en travaillant dans le monde du spectacle. Il est aujourd’hui une sommité dans ce domaine et un maître de
conférences très demandé.
« La magie de West Side Story repose indubitablement sur l’alchimie de la distribution. Elle doit être aussi
jeune et sexy que l’œuvre elle-même. » précise-t-il.
La production d’excellence
Le producteur et imprésario Michael Brenner et son équipe ont non seulement gagné la confiance des
propriétaires américains des licences, mais, avec cette nouvelle production, saluée de manière
enthousiaste à la fois par la critique et le public, ils ont également réussi à les impressionner. De par sa
formidable énergie et son extraordinaire vitalité, cette production, sans jamais tomber dans la nostalgie,
ressuscite l’œuvre dans toutes les villes qu’elle traverse et s’inscrit dans la mémoire des spectateurs comme
un événement théâtral exceptionnel. La tournée s’est poursuivie dans les métropoles d’Extrême-Orient,
de Pékin à Macao en passant par Singapour, Bangkok et Tokyo après avoir été donnée durant plusieurs
semaines à guichet fermé dans des théâtres européens, comme le Théâtre du Châtelet, à Paris, le Sadler’s
Wells, à Londres ou sur tout le continent australien. De plus, West Side Story a reçu les récompenses les
plus convoitées du monde du théâtre en Grande-Bretagne.
Malgré ses cinquante-cinq années d’existence, West Side Story reste une œuvre très contemporaine. Son
message, un plaidoyer en faveur de la compréhension et de la tolérance, met en relief la difficulté de
coexistence des êtres humains, hier comme aujourd’hui. C’est aussi une œuvre sur l’innocence perdue de
la jeunesse, ses craintes face au monde des adultes, fréquemment attisées par l’incompréhension, voire la
haine, sa volonté de créer un espace à elle, de trouver son propre langage, de suivre ses propres règles.
Ainsi le chef-d’œuvre qui a complètement renouvelé le genre de la comédie musicale poursuit
imperturbablement sa tournée triomphale sur les scènes du monde entier.
L’HISTOIRE
ACTE 1
Upper West Side, New York, dans les années 50, durant les derniers jours de l’été.
L’ouverture dansée traduit la tension qui règne entre deux bandes de jeunes rivales, les Jets et les Sharks,
dans l’Upper West Side à New York. Les Jets rassemblent des Américains de souche d’origine polonaise,
tandis que les Sharks sont formés par un gang d’immigrés portoricains, considérés comme des intrus
indésirables.
Riff, le chef des Jets, jure de chasser de « leur » quartier les Sharks, menés par Bernardo. Il entend profiter
du bal qui doit avoir lieu le soir même pour défier Bernardo et prendre le contrôle du territoire. When
You’re A Jet
Riff demande à Tony, son meilleur ami et cofondateur des Jets, de l’aider. Tony qui travaille au drugstore
de Doc accepte par loyauté, bien qu’il aspire en réalité à se distancer du gang, rêvant d’un avenir meilleur.
Something’s Coming
Maria travaille avec son amie Anita dans un atelier de couture pour robes de mariée. Anita, la fiancée de
Bernardo, coud une robe de bal destinée à Maria. Arrivée récemment à New York, la Portoricaine pense
que le bal marquera le commencement de sa vie américaine. Tout comme Tony, elle est confiante dans
l’avenir. Son frère Bernardo arrive avec Chino. Bernardo destine Maria à épouser Chino.
C’est dans cette ambiance tendue qui règne entre les gangs, lors d’un bal donné dans une salle de sport,
que Tony rencontre Maria pour la première fois. Ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Témoin
de cet amour naissant, Bernardo sépare brutalement les deux danseurs et leur rappelle clairement qu’ils
appartiennent à des camps ennemis. Bernardo fait raccom- pagner Maria chez elle par Chino.
Bernardo et Riff tiennent un « conseil de guerre » au drugstore de Doc afin de négocier les conditions de
l’affrontement crucial.
Tony parvient à retrouver incognito l’appartement des parents de Maria. Répondant à ses appels, elle se
montre à la fenêtre. Maria
Tandis qu’il chante, Maria apparaît sur les escaliers de secours. Ils se promettent un amour éternel et se
donnent rendez-vous le jour suivant à l’atelier. Tonight
Anita et ses amies se retrouvent sur un toit d’immeuble et échangent leurs différents points de vue sur leur
vie à New York. America
Les Sharks font face aux Jets. Tony propose un duel équitable et sans armes entre les deux meilleurs de
chaque bande. Doc tente de convaincre les Jets de ne pas s’engager dans un combat de rue.
Maria entend parler de l’affrontement par Anita. Quand Tony se présente comme convenu à l’atelier,
Anita laisse les amoureux seuls. Maria supplie Tony d’empêcher le duel et Tony lui donne sa promesse.
Seuls parmi les robes, Tony et Maria imaginent leur mariage. One Hand, One Heart
Tous se préparent à l’affrontement nocturne. Reprise de Tonight
Sous un pont d’autoroute de Manhattan, les Jets rencontrent les Sharks. Tony arrive et tente en vain
d’intervenir comme médiateur au dernier moment. Le duel convenu entre Bernardo et Diesel
dégénère en bagarre générale. Dans la bataille, Bernardo poignarde Riff. Tony, fou de rage de voir son ami
mort, tue Bernardo. Ils échappent tous de justesse à la police.
ACTE 2
En compagnie de ses amies, Maria se fait belle pour son rendez-vous avec Tony. I Feel Pretty
Chino surgit soudain et raconte aux jeunes filles l’issue terrible de l’affronte- ment. De nouveau seule,
Maria prie. Tony escalade l’immeuble et entre par la fenêtre. Il tente de lui expliquer le drame qui s’est
joué, et lui demande pardon; il compte se rendre à la police. Maria pardonne à Tony et le prie de rester
auprès d’elle. Le couple chante son profond désir de vivre en paix, en un lieu où les préjugés n’existeraient
pas. Somewhere, There’s A Place For Us
Dans une ruelle, le policier Krupke interroge les Jets au sujet des meurtres. Le gang se moque de lui et de
la police. Gee, Officer Krupke
Anybody’s qui attend depuis longtemps que la bande l’admette comme fille dans ses rangs raconte que
Chino a dévoilé aux Sharks l’amour de Tony et de Maria et qu’il a juré de tuer Tony. Les Jets partent à la
recherche de Tony.
Quand Anita arrive chez Maria, Tony s’échappe par la fenêtre. Il donne rendez- vous à Maria au drugstore de
Doc pour s’enfuir avec elle.
Anita devine que Tony est venu voir Maria et elle lui reproche d’aimer encore le meurtrier de son frère. A
Boy Like That
Maria avoue à son amie son amour pour Tony. Anita comprend alors que Maria aime Tony autant
qu’elle a aimé Bernardo. I Have A Love
Anita met Maria en garde, lui apprenant que Chino est armé et qu’il a l’intention de tuer Tony. Quand le
lieutenant Schrank arrive pour l’interrogatoire, Anita part avertir Tony au drugstore, à la demande de Maria.
Les Jets empêchent Anita d’aller voir Tony qui se cache dans la cave. Les propos incendiaires contre Anita
dégénèrent et les Jets la violentent. C’est Doc qui la sauve. Humiliée et animée par une haine immense,
elle déforme le message dont elle est porteuse, et prie Doc de dire à Tony que Chino a abattu Maria.
Doc annonce la terrible nouvelle à Tony.
Fou de douleur, Tony erre dans les rues à la recherche de Chino. Soudain, il voit Maria qui se rend comme
convenu au drugstore de Doc et il se précipite vers elle. Au même moment, Chino fait son apparition et
tire dans le dos de Tony.
Les Jets et les Sharks s’approchent de Maria agenouillée auprès du corps de Tony. Maria saisit l’arme de
Chino, mais elle est incapable de se tuer. Malgré son désespoir et sa colère, Maria est calme et lance un
fervent appel aux deux gangs, soulignant l’absurdité des bagarres et des meurtres. Formant une sorte de
procession, les Sharks et les Jets portent le corps inanimé de Tony hors de la scène, dans un geste qui fait
naître l’espoir d’une réconciliation.
JOEY McKNEELY
Mise en scène et chorégraphie
C’est Jerome Robbins en personne qui permit la première rencontre entre Joey McKneely et West Side
Story, à l’époque où ce dernier était danseur dans la production Jerome Robbins’ Broadway dans la
distribution d’origine. Depuis, ses mises en scènes et chorégraphies de West Side Story connaissent un
succès sensationnel dans le monde entier, comme on a pu le voir dans des productions à la Scala de Milan,
au Théâtre du Châtelet à Paris et au Sadler’s Wells Théâtre à Londres (sélectionné pour un OIiver Award au
titre de meilleure recréation de comédie musicale) ainsi qu’en Australie et dans plusieurs métropoles
d’Asie. C’était lui qui était par ailleurs responsable de la nouvelle production chorégraphique de la toute
dernière mise en scène de West Side Story à Broadway, sous la régie d’Arthur Laurents.
Il a fait ses débuts à Broadway en tant que chorégraphe dans Smokey Joe’s Cafe, suivi par The Life,
Twelfth Night au Lincoln Center, The Wild Party et The Boy From Oz, avec Hugh Jackman dans le rôle
principal.
Récompensé par un « Image Award » de la NAACP (Association Nationale pour l'Avancement des Personnes
de Couleur) et un « Los Angeles Ovation Award », Joey McKneely a par ailleurs été nominé à deux reprises
pour le« Tony Award » et à deux reprises pour le « Outer Critics Circle Award ».
Aux Etats-Unis, Joey McKneely a assumé la responsabilité de la mise en scène et de la chorégraphie de
nombreuses productions en tournée parmi lesquelles Thoroughly Modern Millie, Annie Get Your Gun,
Crazy For You et Smokey Joe’s Cafe. Il a par ailleurs mis en scène et chorégraphié de nombreuses
comédies musicales au Japon ainsi que la première mondiale de Love You, Teresa en Chine.
McKneely est également l’auteur de la chorégraphie des ballets American in Paris/Rhapsody in Blue pour
l’Opéra National de Bordeaux et de Il Principal de Youth au Théâtre La Fenice à Venise ainsi que du film
Zoolander.
En tant que comédien, il a fait entre autres partie des distributions d’origine de Starlight Express, Roza,
de la nouvelle production de She Loves Me et naturellement de l’indémodable célèbre production de
Carrie.
DONALD CHAN
Directeur musical et chef d’orchestre
Musicien accompli aux multiples talents, Donald Chan a travaillé comme chef d’orchestre, directeur
musical et compositeur aux côtés des noms les plus prestigieux de la musique américaine. Après
l’obtention d’une maîtrise à Juilliard School de New York, c’est à l’Université du Colorado qu’il a passé son
doctorat. En tant que directeur musical, il participa à un grand nombre d’œuvres parmi les plus marquantes
du théâtre musical américain, telles West Side Story, Cabaret, Kiss of the Spiderman, The Pirates of
Penzance, et Phantom of the Opera. En dehors de Broadway, ses activités, dans des institutions aussi
remarquables que l’American Conservatory Theater, l’Opéra de Cleveland, l’Opéra de Seattle et le Seattle
Repertory Theatre ont suscité des éloges dithy- rambiques. Pendant douze ans, Donald Chan a également
assumé la charge de directeur musical d’une institution historique : l’Opéra municipal de Saint- Louis, le
plus grand théâtre des Etats-Unis. Au fil de sa carrière, il a collaboré aussi avec des stars aussi renommées
que Gene Kelly, Ethel Merman, Chita Rivera, Carol Lawrence, Joel Grey, Len Cariou, Sid Ceasar, Martha
Graham,
et quantité d’autres. Avec le San Jose Symphony, Donald Chan interpréta au piano la Symphonie N° 2 de
Leonard Bernstein The Age of Anxiety. En tant que compositeur, il a écrit pour divers ensembles et a
conçu la musique d’ac- compagnement de pièces d’Ibsen et de Brecht. Il a également contribué à la
partition du documentaire de PBS March of the Living, distingué par de multi- ples récompenses. Sur plus
de 100 comédies musicales et opérettes pour lesquelles Donald Chan fut directeur musical et chef
d’orchestre, West Side Story est l’œuvre qu’il fut le plus fréquemment appelé à diriger. Il est d’ailleurs,
à ce jour, le chef d’orchestre qui a dirigé le plus grand nombre de représentations de West Side Story, y
compris celles, prestigieuses, données à la Scala de Milan, en 2000 et 2003.
PAUL GALLIS
Décors
Le scénographe néerlandais Paul Gallis a créé son premier décor professionnel pour le festival de Hollande
en 1974. Durant sept années, Paul Gallis a été membre de la direction artistique du célèbre Globe
Theatre Group aux Pays-Bas. En 1987, il fonde le « Theatergroep Amsterdam » dont il était l’un des
directeurs artistiques jusqu’en 2001.
Depuis qu’il a commencé à travailler en tant que scénographe indépendant aux Pays-Bas et à l’étranger,
Paul a réalisé presque 300 décors pour diverses productions de théâtre, d’opéra, de ballet, de comédies
musicales et de films aux quatre coins du monde : au Schillertheater et au Deutsche Theater de Berlin, au
Schauspielhaus de Bonn, au Théâtre Thalia de Hambourg, au Théâtre Colosseum d’Essen, au Théâtre
Apollo de Stuttgart, ainsi qu’à l’Opéra de Nice, au Det Ny Theater de Copenhague, à la Scala de Milan, au
Théâtre Eilandsje d’Anvers et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles.
À Broadway, Paul a réalisé la production Cyrano: the Musical ainsi que d’autres comédies musicales comme
She Loves Me, Joe, the Musical, Evita et Elisabeth, spectacle pour lequel il a reçu le prix du « Meilleur
Décor ». Il a en outre créé le décor de la comédie musicale Tintin, produit en France et aux Pays- Bas.
Pour ce spectacle, il a été sélectionné dans la catégorie « Meilleur Décor pour une comédie musicale ». Le
Johnny Kraaykam Musical Award du « Meilleur décor pour une comédie musicale » lui a été décerné
pour son projet dans Anatevka /Fiddler on the Roof.
Par ailleurs, ses travaux ont été distingués par le Proscenium Award qui récompense les performances
théâtrales exceptionnelles. Pour la scénographie de l’exposition Holland Rama, du musée en plein air
d’Arnhem, pour laquelle il a inventé une capsule « volante » pouvant accueillir 150 personnes qui «
survolait » plus de 20 paysages, il a reçu le Thea Award, l’oscar du monde des musées.
Parmi ses autres expositions, on peut mentionner Le Rococo, pour le Rijks- museum et Alfred Stevens au
musée Van Gogh, qui se sont tenues toutes deux à Amsterdam, et Syrie au Musée national des Antiquités
de Leiden.
La Reine des Pays-Bas l’a fait « Chevalier de l’ordre d’Orange-Nassau »pour l’ensemble de sa contribution
au théâtre néerlandais.
RENATE SCHMITZER
Costumes
Née à Nuremberg, Renate Schmitzer fit son apprentissage de couturière à Cologne où elle a suivi les cours
de l’Ecole des Arts Appliqués avant de rejoindre plusieurs scènes nationales où elle travailla en qualité
d’assistante.
Elle a mis son immense talent au profit de plus de 500 productions nationales et internationales : elle a,
entre autre, participé à des opéras tels que Rigoletto, Jules César, Le Barbier de Séville, Othello,
Macbeth ou King Lear d’Aribert Reimann. Rien que pour Guerre et Paix, à Karlsruhe, il lui a fallu élaborer
plus de 800 costumes.
Elle a également assuré la réalisation de costumes pour le théâtre, avec des pièces telles La Cruche
cassée, Oedipe, Faust ou Marie Stuart, pour la danse (Casse- noisette, L’Oiseau de Feu), pour le cinéma
(c’est à elle que l’on doit les costumes de Pasticcio, patchwork d’œuvres de Haendel porté à l’écran par
Jean-Louis Martinoty), ou encore pour la télévision (l’émission Stars in der Manege, par exemple). Son
expérience en matière de comédie musicale inclut notamment : Evita, West Side Story, Cabaret, L’Opéra
de quat’sous, Kleiner Mann, was nun? ou encore Jekyll & Hyde qui représenta un défi particulièrement
délicat à relever. La liste des œuvres à la création desquelles elle a participé est très longue ; elle
comprend notamment Le Mariage de Figaro au Théâtre d’Ulm, Le Vaisseau fantôme à l’Opéra Garnier à
Paris, Siddhârta au Kongelige-Theater de Copen- hague, Les Souffrances du jeune Werther au Théâtre de
Bâle, Les Sorcières de Salem et De l’Aube à Minuit au Schauspielhaus de Francfort, Lucrèce Borgia à
l’Opéra de Marseille, Don Giovanni et Macbeth à l’Opéra Lyriki Skini d’Athènes, plusieurs œuvres de Verdi
(dont Falstaff, Luisa Miller ou La Force du Destin) ainsi que Orphée aux Enfers d’Offenbach à l’AaltoTheater d’Essen, Sweeney Todd à l’ Opéra-Comique de Berlin ainsi que Don Quichotte à Ljubljana, Lear
au British National Opera de Londres, ainsi que plusieurs autres productions sur les scènes les plus
renommées.
Outre sa longue collaboration avec le metteur en scène Dietrich Hilsdorf dans différentes pièces de théâtre
et de théâtre lyrique, présentées dans plusieurs théâtres publics et opéras, Renate Schmitzer a également
été chargée des costumes de la première représentation en langue allemande de la comédie musicale de
Broadway Hairspray au théâtre St. Gallen.
EQUIPE DE PRODUCTION ORIGINALE
JEROME ROBBINS
Né à New York City en 1918 et, après avoir appris la danse moderne et
classique, il débute sa carrière en 1937 comme danseur dans des comédies
musicales. À partir de 1940, il se consacre au ballet. Quatre ans plus tard,
en1944, il crée sa toute première chorégraphie pour le spectacle Fancy Free,
qui fut adapté plus tard en comédie musicale sous le titre On the Town.
Ses choré- graphies innovantes pour les musicales de Broadway le rendent
célèbre dans tous le pays, citons : High Button Shoes (1947), The King and I
(1951), Peter Pan (1954), le légendaire West Side Story (1957) et Fiddler on
the Roof (1964). En1989, une anthologie des chorégraphies de ses débuts fut
produite à Broadway.
Jerome Robbins est engagé par Georges Balanchine en 1949 comme directeur
artistique associé du New York City Ballet, et de 1983 à 1990, il partage la
position de maître de ballet en chef avec Peter Martins. Il est danseur étoile
au New York City Ballet et chorégraphie 9 ballets avant de fonder en 1959 «
Ballets : USA ». Un grand nombre des 66 ballets qu’il créa sont toujours
produits par le New York City Ballet, comme Dances at a Gathering (1969) et
Goldberg Variations (1971).
Jerome Robbins reçoit plusieurs distinctions : le médaillon Handel de la ville
de New York en 1976, le Kennedy Center Honors en 1981 et la médaille
Nationale des Arts en 1988.
Jerome Robbins est décédé en 1998.
Leonard Bernstein
Compositeur, chef d’orchestre, pianiste, enseignant et grand humaniste,
Leonard Bernstein naît à Lawrence (Massachusetts) en 1918, dans une famille
juive d’origine russe. Après des études à Harvard et à l’Institut Curtis à
Philadelphie (enseigné par des professeurs comme le légendaire Fritz Reiner
en direction, Isabella Vengerova au piano et Randall Thompson en orchestration), il devient l’assistant de Sergej Kussewitzky à Tanglewood en 1942. De
1943 à 1944, il travaille comme directeur musical assistant au New York
Philharmonic. Le 14 novembre 1943, il remplace au pied levé Bruno Walter
souffrant, à Carnegie Hall, et en une soirée, il devient l’un des plus éminents
chefs d’orchestre en Amérique. Ce concert historique est diffusé sur le
réseau national de la radio CBS, le jour suivant, Bernstein fait la couverture
du New York Times.
Bernstein est successivement directeur musical du New York City Symphony
Orchestra pendant trois ans, du Festival de Tanglewood de 1951 à 1955 et
du New York Philharmonic de 1957 à 1958, succédant à Dimitri Mitropoulos
comme conducteur principal. Dans les années soixante-dix, Bernstein fut
l’un des pionniers de la renaissance des œuvres de Gustav Mahler. En 1986,
Leonard Bernstein aide Justus Frantz à établir le Festival de Musique de
Schleswig-Holstein. Les 23 et 25 décembre 1989, il célèbre la chute du mur
de Berlin en dirigeant la 9ème de Beethoven, dans les deux secteurs de
Berlin. Leonard Bernstein meurt le 14 octobre 1990 dans sa maison de New
York.
Leonard Bernstein est le premier chef d’orchestre superstar aux USA, il
dirige les plus grands orchestres à travers le monde et travaille avec les plus
fameux artistes. Il compose aussi bien pour le concert et le ballet, que pour
la scène et le film. Il mène de front une brillante carrière de compositeur de
Jazz et New Music, et ses compositions instrumentales sont tout aussi
célèbres que ses pièces vocales. Parmi ses compositions les plus connues : A
Quiet Place, Candide, Chichester Psalms, Fancy Free, Mass (le centre
culturel Kennedy à Washington fut inauguré en 1971 avec cette œuvre), On
the Town, Peter Pan, 1600 Pennsylvania Avenue, Trouble in Tahiti, West
Side Story et Wonderful Town. Dans les années 70, Bernstein est l’un des
pionniers de la renaissance de l’œuvre de Gustav Mahler. Il se consacre
fortement aux jeunes durant toute sa vie. De 1951 à 1956 il est professeur à
l’Université Brandeis dans le Massachusetts et en 1951 il entame sa carrière à
la télévision comme présentateur de programmes musicaux dans des
émissions tels que Young - People’s Concerts. Son travail réfute le préjugé
selon lequel la musique dite « sérieuse » et la musique de divertissement ne
peuvent coexister dans le travail d’un compositeur de talent.
Musique
ARTHUR LAURENTS
LIVRET
Arthur Laurents a été le librettiste de nombreuses comédies musicales tellesque West Side Story
(1957), Gypsy, Vénus de Broadway (1959), Anyone Can Whistle(1964), Do I Hear a Waltz? (1965),
Hallelujah Baby! (1967 Tony Award de la meilleure comédie musicale) et Nick & Nora (1991). Il fut
aussi le scénariste
remarqué de La Fosse aux serpents (1948), La Corde (1948), Caught (1949), Anastasia (1956),
Bonjour Tristesse (1958), Nos plus belles années (1973), et Le Tournant de la vie (1977, Golden
Globe Award, Screenwriters Guild Award, Writers Guild of America Award, National Board of
Review Best Picture Award). Ses deux derniers scénarii furent adaptés de ses propres romans.Ses
pièces de théâtre sont entre autres : Claudia Lazlo, La Demeure des braves (Home of the
brave), The Time of the Cukoo, A Clearing in the Woods, Invitation to the March, The Enclave,
Scream, Two Lives, The Radical Mystique, My Good Name, et Jolson Sings Again.
Laurents a aussi dirigé des pièces de théâtre et des comédies musicales, parmi lesquelles I Can Get
It for You Wholesale (1962), Invitation to a March (1960), Anyone Can Whistle (1964), The
Enclave, The Madwoman of Central Park West (1979), Birds of Paradise, trois reprises de Gypsy,
Venus de Broadway (avec Angela Lansbury en 1974, avec Tyne Daly en 1989, avec Patti LuPone en
2007) et La Cage aux Folles (Tony Award de la mise en scène en 1984, Sydney Drama Critics Award
de la mise en scène en 1985). En 2009, Laurents a été en charge de la mise en scène de la nouvelle
production de West Side Story au New Yorker de Broadway. Arthur Laurent a aussi écrit plusieurs
épisodes pour des séries radiodiffusées, notamment Hollywood Playhouse, Assignment Home
(Award pour une émission radiophonique, 1945), The Thin Man, Army Service Force Presents, The
Man Behind the Gun et This is Your FBI.
Il a reçu de nombreuses récompenses de la part de diverses institutions, parmi lesquelles les
National Institute of Arts and Letters, Writers Guild of America, Antoinette Perry (Tonys),
Golden Globe, Drama Desk, National Board of Review ainsi que le Sydney Drama Critics. Il était
membre du Theatre Hall of Fame, du International P.E.N, du Screenwriter's Guild, de la Motion
Picture Academy of Arts and Sciences et il était membre émérite du Council of the Dramatist
Guild. Arthur Laurents est décédé le 5 Mai 2011.
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10 av Princesse Grace , 98000 Monaco
(Mardi au samedi de 12h00à 19h00 et par téléphone au +377 99 99 30 00
Ou sur le site www.grimaldiforum.com
Prix des places : 29 € à 89€
www.westsidestory.fr