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RAPPORT SUR L’EPREUVE ORALE 2016 D'ANGLAIS DU CONCOURS DEUG Impression générale De l’avis unanime des examinateurs l’impression d’ensemble apparaît meilleure que lors des précédentes sessions. Certes, les insuffisances relevées chaque année n’ont pas miraculeusement disparu mais les prestations de la majorité des candidats ont été linguistiquement et structurellement supérieures. Une petite minorité seulement s’est trouvée en grande difficulté devant les problèmes posés par la compréhension écrite, l’expression orale et l’organisation du discours. Structure de l’exposé La majorité des candidats semblent maintenant avoir une meilleure approche de ce que les examinateurs attendent d’eux et donnent l’impression de s’être familiarisés avec les impératifs de l’exposé oral. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous : quand ils arrivent dans la salle de l’examen certains, peu nombreux, n’ont aucune idée précise de ce qu’ils vont devoir faire. Il est pourtant facile de s’informer en ligne sur le format et les exigences de cette épreuve. Comment introduire l’article Il s’agit d’informer et de susciter l’intérêt ! Or, beaucoup de candidats, au lieu de placer le sujet dans un contexte réel et plus large (ex. “The text deals with a subject that many governments are having to deal with at present… This issue concerns most developed countries as it poses the problem of…”), se contentent de citer la date et la source de l’article. Ceci n’apporte rien, est intellectuellement creux et particulièrement frustrant pour l’examinateur qui attend beaucoup mieux de la part de futurs ingénieurs. Citer la date et la source est utile dans la mesure où ces précisions sont intrinséquement liées au sujet de l’article, “This article was published just two weeks before the general election in the UK, which is significant because… The journalist is writing for Time Magazine which explains the particular American slant to the issue being dealt with…”. Des introductions réduites à des phrases du genre :“This article is extracted from Time Magazine on the 3rd of October 2016” sont particulièrement décevantes. Et des affirmations telles que : “This article is an extract from Time an important English newspaper”, sont inacceptables venant de candidats qui espèrent être admis en école d’ingénieurs. Il est souvent très utile de repérer l’événement/fait/actualité qui a motivé l’écriture de l’article, cela permet de dégager plus facilement la structure/problématique du texte. Le résumé Pour réussir cette deuxième partie il est indispensable que le candidat soit capable à la fois de lire vite, de repérer et de comprendre les faits/idées principales présentées et développées par le journaliste. Il ne s’agit pas de donner trop de détails de façon linéaire en passant d’un paragraphe à l’autre chronologiquement ni de paraphraser ce que le journaliste a écrit. Passer les faits en revue sans aucun souci pour leur hiérarchie, ne pas mettre en évidence les points clé ou les exemples illustrant les principaux arguments prive le texte de toute sa substance. La qualité sonore du résumé est alors aussi terne que son organisation. Page 1 sur 3 Ne pas oublier enfin que le titre de l’article reflète le plus souvent le thème central de l’article et qu’il est indispensable de tenir compte de son importance dans l’élaboration du résumé. Il est souvent judicieux de compléter le résumé par une brève conclusion : quel éclairage la lecture de l’article a-t-il permis d’apporter ? Quel est le point de vue du journaliste ? Pour ou contre, neutre ? Ce point final permettra une habile transition vers le commentaire. Le commentaire Un lien sera ainsi établi entre les 2 parties principales du discours et il permettra au candidat de ne pas s’éloigner prématurément de l’article et surtout de ne pas commencer à développer des idées sur un autre sujet. C’est à ce moment que chacun doit être capable de prendre du recul par rapport au texte afin d’analyser ce qui a été compris avec plus d’objectivité et de finesse. Cette analyse doit permettre de dégager une problématique, d’en énoncer les différents aspects (le plan du commentaire) et d’aborder le problème en s’appuyant sur sa culture - historique pour expliquer comment il a évolué au fil du temps géographique pour montrer comment le problème est traité dans d’autres pays et également en faisant appel à sa réflexion personnelle en fonction de sa personnalité et de sa sensibilité. Les candidats doivent faire appel à leurs connaissances du monde actuel acquises dans les livres, les journaux et les magazines qu’ils ont lus, dans les films, les documentaires, les émissions de radio et de télévision, les reportages en ligne qu’ils ont regardés ou écoutés. Ils doivent se garder de se mettre eux-mêmes et leur propre expérience au centre de leurs commentaires. Des phrases du genre : “All Americans carry guns and that is why there is so much violence in the US because I saw it in a film last week”, ou “You have to be rich to get a good university education in the UK because my cousin went there last year and he told me...”, sont particulièrement décevantes. Lecture à voix haute et traduction Un grand nombre de candidats n’a pas été capable de comprendre le paragraphe de l’article qu’ils avaient à traduire (problèmes de vocabulaire et de structure). Nous avons entendu beaucoup de traductions dénuées de sens, parfois absurdes... Nous rappelons au passage que demander à l’examinateur le sens d’un mot ou de plusieurs est tout à fait déconseillé ! Les candidats dont la langue maternelle n’est pas le français sont invités à travailler très sérieusement cette partie de l’examen oral. Questions et conversation La majorité des candidats a montré plus d’aisance face aux questions portant sur euxmêmes, leurs projets, leurs loisirs, etc. ; il est clair que l’inspiration manque lorsqu’il s’agit d’expliciter le texte. Cette dernière partie est une bonne opportunité pour les candidats qui peuvent s’exprimer plus librement et même animer la discussion. Niveau d’expression Il a été, cette année, meilleur que précédemment. Néanmoins nous devons signaler des insuffisances impardonnables dans plusieurs domaines : Prononciation – Avec Internet tous les candidats ont un accès illimité à l’anglais oral. Il est par conséquent tout à fait insupportable d’entendre des mots aussi courants que : the, thousand, have, public, private, it, government, environment, Chicago, Africa, Russia, Brexit Page 2 sur 3 and Wales mal prononcés. De même, des mots comme species, mines, unlike, next to n’ont pas toujours été compris. Grammaire – Moins d’erreurs élémentaires cette année mais les difficultés persistent en particulier concernant les temps, les formes interrogatives et négatives. “I don’t can…”, “I have went there…” et “If I will go to London…” Conclusion et Suggestions Les candidats du concours 2017 qui sont décidés à obtenir un résultat honorable à l’oral d’anglais devraient, dès maintenant, relire les commentaires des concours précédents et utiliser toutes les ressources disponibles qui pourront leur permettre de comprendre l’anglais et de communiquer avec efficacité. Page 3 sur 3