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une étude-act ion
une étude-action
FAVORISER LA CRÉATION
ET LA REPRISE D’ENTREPRISES À PARIS
vers
une offre
de service
globale
SOMMAIRE
La création d’entreprise - Etat des lieux
Evolution de la création d’entreprise en France
Evolution de la création d’entreprise en Ile de France
Les particularités de Paris
4
L’offre de service des organismes publics et privés parisiens
L’offre d’information
La formation et l’accompagnement des créateurs
La politique économique et sociale de Paris
9
10
Les services de A à Z
11
L’offre de service parisienne de l’ANPE
Un réseau coordonné et structuré
Rendre largement visibles les offres de cessions
Multiplier les échanges
Avant la création, l’évaluation
19
Remerciements
Sites utiles
Articles et études diverses
24
6
21
22
25
Favoriser la création
et la reprise d’entreprise à Paris
L’amélioration de la conjoncture économique, l’évolution de la société et des
mentalités sont des facteurs qui peuvent
entraîner une augmentation de la création
d’entreprise. Toutefois, l’information et la
guidance des créateurs et des repreneurs
sont des également primordiaux. Structurés,
coordonnés, harmonisés, lisibles pour les
futurs créateurs, les services qui leur sont
destinés gagnent en efficacité.
Ce document fait un état des lieux de la
création et de la reprise d’entreprises,
particulièrement en Ile de France et à Paris.
Il propose aussi des pistes d’amélioration
des services et une mise en synergie des
acteurs. L’ANPE est l’un d’entre eux. Un de
ses atouts est de pouvoir diffuser largement
les opportunités de créations et de reprises
auprès des futurs chefs d’entreprise que
sont potentiellement les demandeurs
d’emploi et les salariés. Ses systèmes
d’info rmation et l’e x p e rtise de ses conseillers
lui permettent d’être un intermédiaire
efficace entre offres et demandes d’emploi.
Elle met aujourd’hui ses savoir-faire au service
de la création d’entreprise.
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
3
ÉTAT DES LIEUX
LA CRÉATION D’ENTREPRISE
ETAT DES LIEUX
Evolution de la création
d’entreprise en France
Des diverses études statistiques, il ressort
que les dix dernières années ont été marquées
par plusieurs grandes périodes :
- Les années 1994 à 1995 où l’importance du
montant de l’aide à la création d’entreprise
(ACCRE) accordée aux demandeurs d’emploi
permet une progression des créations d’entreprises de plus de 4 % (et de 7 % avec les créations par reprise d’entreprises) ;
- Les années 1996 à 1999 où la conjoncture
peu favorable fait chuter légèrement la création
d’entreprise à 3%;
- De 2000 à 2001, la reprise de la croissance
favorise une forte progression des créations
d’entreprises spécialisées dans les nouvelles
technologies de l’information et de la communication ;
- De 2001 à 2002, le nombre des créations
plafonne (+0,6%). Les entreprises créées dans
les secteurs innovants sont en forte baisse; 270
206 créations d’entreprises ont été enregistrées
en 2002, parmi lesquelles un tiers sont des
reprises et des réactivations d’entreprises
existantes (178 008 créations pures);
- Depuis 2003, suite à l’amélioration de la
situation économique américaine, on enregistre
une hausse importante, dans tous les secteurs
d’activités (immobilier et commerce de détail
en tête), du nombre des créations à 293 840
(+ 12 % par rapport à 2002) ou 199 399 de
créations pures (+ 17%). C’est le nombre le plus
élevé depuis 1993. La création d’entreprises par
des demandeurs d’emploi (108 000 nouvelles
entreprises) augmente de 20% par rapport à
2002.
- En début d’année 2004, la comparaison des
cinq premiers mois (102 617 créations pures)
par rapport à ceux de la même période en 2003
(85 232) montre une forte hausse (+ 20 %).
4
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
La création d’entreprise mène
à la création d’emplois
En 1998, les 210 000 entreprises créées et
reprises ont employé 463 000 personnes :
226 000 non salariés et 237 000 salariés. Parmi
ces derniers, seuls les 129 000 salariés des entreprises nouvelles correspondent à des emplois
nouveaux (soit un tiers de la prog ression de l’e mploi sur l’année). Et deux entreprises sur trois
créées en 1998 sont toujours actives en 2001.
Depuis 1998, 214 000 entreprises voient le jour,
en moyenne, chaque année (créations, reprises
et réactivations). L’année de leur création, ces
entreprises emploient entre 400 000 et 500 000
personnes, (y compris l’emploi des créateurs).
Ce qui représente entre 2 % et 3 % de l’ensemble
des emplois du secteur marchand. L’impact sur
l’emploi des créations ex-nihilo est plus important que celui des créations par reprise puisque
pour ces dernières, il s’agit pour la grande majorité des cas, de maintien d’emplois existants.
L’évolution de la création d’entreprise est
favorable au secteur tertiaire
Depuis 1993, les secteurs d’activité en
régression sont l’industrie, les transports et le
commerce (chute de 10% en 10 ans).
Par contre, les services aux entreprises (dont
l’informatique) et les services aux particuliers
(à l’exception des HCRB) ont progressé. Les
premiers ont augmenté de 21 %, de 1993 à
2001 puis de +10 % de 2002 à 2003.
En 2003, on enregistre une hausse importante
de la création dans tous les secteurs d’activités,
même ceux qui étaient en régression depuis
1993, comme la construction (+ 9 % de 1993 à
2001 et +11 % de 2002 à 2003).
Le secteur du commerce a profité d’un rattrapage
(+11 %); le commerce de détail a évolué de
+ 19 %. Sont également en tête, les services
aux entreprises (+10 %) et l’immobilier (+15 %).
En début d’année 2004, quatre secteurs enregistrent une progression importante : l’éducation
(+38 %), l’immobilier (+34 %), les services aux
personnes (+30 %), la construction (+29,5 %).
Viennent ensuite les services aux entreprises
ÉTAT DES LIEUX
(+24,5), parmi lesquels les activités informatiques et l’Internet marquent une progression
nettement supérieure à 40% puis le commerce
(+21 %).
L’évolution de la création d’entreprise est
étroitement liée à l’évolution de la société
française
80%
des créateurs
d’entreprise,
sont poussés
par leur
volonté
d’indépendance.
De façon continue, la création sous forme
sociétale progresse (+17 % entre 2002 et 2003
des SARL; 89 % des sociétés sont des SARL)
bien que la majorité est constituée en entreprise
i n d ividuelle.
Toutefois, la croissance du nombre d’entreprises
individuelles (+13 %) entre les cinq premiers
mois de 2004 et la même période en 2003 est
nettement moins importante que celle du
nombre des créations d’entreprises en société
(+29 %).
Selon différentes études, notamment celles
de l’année 2003, la motivation principale
des créateurs est d’abord une forte volonté
d’indépendance (70 %); vient ensuite le goût
d’entreprendre (56 %).
Selon une enquête IFOP-APCE-ANPE du
15 juillet 2004, l’envie de créer chez les
chômeurs est assez forte actuellement (39 %)
au lieu de 23 % en 2003. Elle est motivée par
le souhait d’une indépendance totale (80 %).
La création est de plus en plus une démarche
en solitaire. Huit fois sur dix, la création
correspond à une création ex-nihilo, c’est à dire
à une entreprise nouvelle. La création prime sur
la reprise d’entreprise.
La création entraînant une embauche de
salariés au démarrage ne cesse de chuter.
En 2003, ce sont les créations n’ayant pas de
salariés (78 % des créations totales) qui ont le
plus évolué (+10,5 %).
La plupart des femmes vivent leur démarche de
création comme une libération par rapport aux
inégalités vécues dans l’entreprise mais également comme un moyen de concilier leur vie
professionnelle et leur vie privée. Elles sont plus
diplômées mais moins expérimentées et moins
qualifiées que les hommes.
Elles créent souvent après une période
d’inactivité professionnelle (au moment de la
création, elles sont plus âgées que les hommes),
parfois à la suite d’une opportunité (elles
préfèrent la reprise à la création d’entreprise).
Les femmes ont des projets plus modestes,
elles investissent moins au démarrage et s’impliquent moins dans la durée de leur activité.
Les secteurs choisis sont le plus souvent le
commerce, les services, l’éducation et la santé.
Les femmes représentent de façon constante
un tiers des créateurs mais en 2003, elles ne
sont que 26 % à engager cette démarche.
La volonté d’assurer son propre emploi est l’une
des motivations relevée pour 55% des
personnes interrogées.
La création est un remède à l’exclusion
économique et sociale pour les femmes peu
diplômées et peu qualifiées
Selon l’enquête IFOP-APCE-ANPE du 15 juillet
2004, la création est pour les chômeurs soit une
solution contre le chômage (68%) soit une
opportunité de créer leur propre emploi. Ils sont
toutefois moins nombreux à se lancer, depuis la
suppression de l’aide à la création d’entreprise
sous forme de prime (1996).
Les chômeurs de longue durée démarrent leur
entreprise avec des moyens assez faibles. Ils
créent seuls de très petites entreprises (81 %) et
n’e m b a u chent pas (83%). L’entreprise artisanale
et l’entreprise individuelle ont leur préférence
(67 %). Ils sont 70% à bénéficier d’aides
publiques, 60% à avoir demandé conseil et 45 %
à avoir obtenu une formation.
Comme ils investissent peu, leur chiffre d’affaires
est faible et leur activité dépasse moins
so u vent le cap des cinq années.
Ils s’enga gent peu dans la reprise (35 % en 2002 ;
12 % en 2004).
Les secteurs d’activités choisis sont le commerce,
la réparation et les services aux particuliers
(pour les moins qualifiés et les chômeurs de
longue durée), les services aux entreprises,
l’industrie et la construction (pour les chômeurs
de courte durée).
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
5
ÉTAT DES LIEUX
Pour la
pérénnité de
l’entreprise,
les qualités
du projet
priment
sur celles
du créateur.
Pour les seniors (plus de 50 ans), la création est
souvent vécue comme une transition liée à
l’expérience du chômage. Ce sont des projets
opportunistes. Les personnes âgées de 50 à 64
ans ont envie de créer dans 19 % des cas. Ils
créent plus sous la forme sociétale afin de
protéger leur patrimoine. Les secteurs choisis
sont le commerce et les services aux entreprises.
Ils sollicitent moins de prêts bancaires que les
autres catégories de créateurs.
La création d’entreprise est le reflet
de l’inégalité des chances de réussite
Les jeunes entreprises sont les plus fragiles.
Les taux de défaillance (ouverture d’une procédure
de redressement ou de liquidation judiciaire) les
plus élevés concernent les entreprises de un à
quatre ans d’existence.
Passées les cinq premières années, une entreprise
sur deux existe encore. Il s’avè re que les qualités
du projet priment sur celles du créateur.
Les petits projets sont les plus fragiles. Plus les
moyens consacrés au lancement du projet sont
importants, plus grandes sont les chances de
survie et de pérennité de l’entreprise. C’est ainsi
que 80 % des créateurs ayant investi un montant
initial d’au moins 76 300 € exercent encore leur
activité. Dans la même idée, les créations par
reprise d’entreprise résistent mieux au temps. Et
les entreprises constituées en sociétés résistent
mieux que les entreprises individuelles.
Mais les acquis du créateur et les aides obtenues favorisent la longévité de l’entreprise.
76%
des créateurs
ont besoin
d’emprunter.
6
Les anciens commerçants, artisans et chefs
d’entreprise sont naturellement mieux placés
du fait de leur expérience dans la conduite
d’une entreprise que les salariés, d’autant plus si
celle-ci est longue dans l’activité de l’entreprise
créée (plus de dix ans), et s’ils ont déjà un
réseau pouvant les aider. Viennent s’ajouter
d’autres facteurs facilitant la réussite tels que
l’âge (lié à l’expérience) et la possession de
diplôme.
Les créations entreprises par des chômeurs de
courte durée qui ont obtenu des aides ont
présenté un taux de survie de 60%, un peu
supérieur au taux global.
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
L’envie de créer ou le goût d’entreprendre
semble faire défaut aux Français
Il ressort du sondage IFOP intervenu à
la suite du Salon des Entrepreneurs de janvier
2004 que ce sont les jeunes qui ont le plus
envie de créer (52 % des jeunes âgés de 18 à
24 ans et 39 % de ceux âgés de 25 à 34 ans),
mais 38 % d’entre eux souhaitent attendre afin
d’avoir plus d’expérience (délai de 2 à 5 ans).
La majorité a un niveau bac +2 (43 %) et ont
déjà eu une expérience de travail.
C’est la catégorie de créateurs ayant véritablement le goût d’entreprendre mais paradoxalement, les démarches initiales leur apparaissent
comme une source de difficultés. Ce sont les
plus diplômés qui prennent le plus de précautions avant de créer : ils bénéficient de conseils
et de subventions et font faire préalablement
les études nécessaires au lancement.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont
un projet précis (55 %), se sont déjà renseigné
sur les formalités (52 %) ; à peu près une sur
cinq a contacté un banquier.
Une large majorité d’entre elles a le besoin
d’emprunter (76 %) mais seulement 24 % ne
souhaite pas emprunter plus de 15 000 € à
leur banquier et 26 % est prêt à investir plus
de 15 000 €.
Evolution de la création
d’entreprise en Île-de-France
Depuis 1975, l’Ile de France a progressé de
près de 7 % en nombre d’habitants. C’est la
région où le produit intérieur brut par habitant
est le plus élevé de France. Entre 1994 et 2001,
l’Île-de-France connaît une évolution de la
création très proche de celle de la France.
Depuis 2002, la situation est moins favorable
pour la région.
L’évolution des créations entre 2002 et 2003
est égale à l’évolution de l’ensemble des autres
régions de France (+9 %).
Toutefois, Paris connaît une évolution plus faible
que les autres départements de la région (+5 %).
ÉTAT DES LIEUX
En 2003, 65 919 nouveaux chefs d’entreprise
se sont installés en Ile de France (24 % des
créations de la métropole). Ce qui fait 60
créations, reprises ou réactivations d’entreprises
pour 10 000 habitants (contre 45 pour la
France; 127 pour Paris). Le nombre de créations
en Ile de France est de plus de 10 %.
Pourtant, l’évolution des créations en 2003 au
regard de la période 1993 à 2002 est très faible
(+2 %) et inférieure à la moyenne française
(+ 8 %).
Devant l’Ile de France, les régions qui ont le plus
progressé sont celles qui étaient en régression
depuis plus de 10 ans telles que PoitouCharentes (+24 %), la Haute-Normandie
(+ 24 %) ou la région Centre (+18 %).
De janvier à mai 2004, l’évolution de l’Ile de
France est de +21,2 % par rapport à la même
période en 2003.
Paris :
les atouts
de la mixité
« habitat travail » et la
faiblesse des
problèmes
immobiliers.
La province se développe plus vite dans les
secteurs de l’industrie, de la construction, de
la recherche et du développement. En Ile de
France, les activités de type services sont les
plus répandues et notamment les services aux
entreprises.
Les particularités de Paris
Après avoir perdu plus de 5000 emplois
salariés privés en 2002, Paris a enregistré des
résultats alarmants en 2003 ; en effet, Paris
comptait 132 241 demandeurs d’emploi à la fin
de l’année 2003 ; le taux de chômage parisien
s’établissait à 11,5 %.
Les créations d’entreprises à Paris ont augmenté
de plus de 3,80% par rapport à 2002 (soit
30 240 entreprises nouvelles). Selon le baro m è t re
du greffe du tribunal de commerce de Paris, le
bilan de l’année 2003 est encourageant pour
l’économie parisienne.
La hausse des créations se poursuit en 2004.
Avec une majorité d’indicateurs positifs relevés
au cours du 1er semestre 2004, l’économie
parisienne affiche un bilan satisfaisant. En effet,
16 867 nouvelles entreprises ont été créées de
janvier à juin 2004 et on assiste à une augmentation des immatriculations d’entreprises au
registre du commerce de Paris de 19,96 % en
un an (juin 2003 - juin 2004).
Depuis le 1er août 2003, date d’entrée en
vigueur de la loi sur l’initiative économique,
3207 SARL à libre capital ont été créées.
Après avoir été très défavorable en 2001
et 2002, la défaillance d’entreprise à Paris a
commencé a diminué de 10 % en 2003, alors
qu’elle continuait de progresser sur l’ensemble
des régions (+13 %) et qu’elle ne diminuait
que de 2 % sur l’Île-de-France.
11 % des entreprises envisagent une délocalisation (16 % dans l’industrie et 17 % dans le
commerce non alimentaire). Mais, la confiance
semble revenir. D’après la 27e enquête
d’opinion sur la conjoncture (CCIP) portant
sur la situation des entreprises à Paris, les
indicateurs économiques sont en progression (à
l’exception, toutefois, du commerce de détail).
Une amélioration du chiffre d’affaires et de la
trésorerie des entreprises est constatée depuis
la fin du 1er trimestre 2004. Des perspectives
d’investissements sont envisagées notamment
dans les services opérationnels des entreprises
(sauf dans le secteur de la construction) et
des perspectives d’emploi sont envisagées par
l’intermédiaire des petits établissements.
Les atouts de la capitale :
mixité des fonctions, économie diversifiée
Paris compte à peu près 2 000 200 habitants (pour 11 000 000 en Île-de-France). C’est
ainsi une ville où on y vit plus que l’on travaille,
contrairement à d’autres métropoles mondiales.
Et la mixité des fonctions résidentielles et
productives permettant une interaction de l’une
sur l’autre est un atout certain.
Il y a 334 350 établissements à Paris qui
emploient 1 540 214 personnes. En 10 ans
(de 1994 à 2001), le nombre des établissements
a augmenté de plus de 3 % en moyenne par an
(le taux de croissance de l’Île-de-France est
de 2 %).
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
7
LES ORGANISMES PUBLICS ET PRIVÉS PARISIENS
En 2000, 28 300 établissements (soit 8,5 %)
ont été créés. L’ouest parisien concentre la
majorité des entreprises (dans les 8e, 9e, 15e,
16e, 17e arrondissements) mais les 11e, 10e et
20e sont des arrondissements dynamiques en
terme de création d’entreprise.
Le secteur des services est majoritaire : il
regroupe 218 000 établissements (60 %).
Son taux de croissance est de 4 % par an.
Les services aux entreprises (informatique, ingénierie, etc.) concernent 106 000 établissements
(32 %) et son taux de croissance est de 3 %.
Le commerce de détail est majoritaire avec
55 % des établissements.
Dans le secteur de l’industrie, ce sont le textile,
l’habillement, l’édition et l’imprimerie qui sont
prépondérants à Paris.
Les activités bancaires, financières et d’assurance
ont perdu au moins 30 000 emplois entre 1994
et 2000, notamment dans le centre et l’ouest
parisiens, suite aux restructurations consécutives
à l’é volution du march é , à la dématérialisation
des opérations boursières et au redéploiement de
ces activités ve rs les Hauts-de-Seine et le Val-deMarne. Les activités immobilières ont également perdu 2 % de leurs emplois.
Toutefois, ces déficits ont été compensés
par des créations d’emplois dans le secteur de
l’intérim, des services annexes aux entreprises
(nettoyage et sécurité) et des services professionnels (comptabilité, gestion, conseils).
Activités spécifiques et innovantes
Paris est la ville du commerce de luxe, de
la haute couture, des arts, du tourisme qui
génère beaucoup de créations d’entreprises
et d’emplois, même si les secteurs d’activités
correspondants sont soumis aux aléas économiques mondiaux.
Les activités innovantes du secteur des
nouvelles technologies de l’information et de
la communication (informatique et télécommunications) sont particulièrement dynamiques à
Paris, en raison notamment de la forte demande
des entreprises. Le secteur lié à l’information
(édition, presse, audiovisuel) est également
créateur d’emplois nouveaux.
8
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
En conclusion, la situation économique générale
est assez favorable à Paris mais elle atténuée
par certains obstacles particuliers à Paris.
Faiblesses et obstacles parisiens :
perte d’influence, problèmes immobiliers
et de livraisons
En 25 ans, Paris a perdu 7,6 % de sa population ; en dix ans, la capitale a perdu 0,14 % de
ses résidents au profit de la région (+ 0,3 %).
Dans cette période, la capitale a perdu 20 %
de ses emplois. Elle a subi un déficit de 31 %
par rapport à l’ensemble des régions de France
et de 24 % par rapport à l’Île-de-France.
L’insuffisance de locaux adaptés est un motif
sérieux mis en avant par un grand nombre
d’entreprises qui décident de déménager dans
les arrondissements périphériques de Paris ou
de délocaliser leur activité dans les départements voisins qui offrent des espaces de
production et de travail plus conséquents.
La cherté des loyers à Paris empêche nombre
de créateurs de s’installer ou de développer leur
activité.
Des acheminements et des livraisons de marchandises difficiles sont également un autre
motif de délocalisation.
LES ORGANISMES PUBLICS ET PRIVÉS PARISIENS
De nombreux
experts pour
soutenir les
projets et les
créateurs
L’OFFRE DE SERVICES
DES ORGANISMES PUBLICS
ET PRIVÉS PARISIENS
D’autres points d’accueil ont été créés à l’initiative de la Ville de Paris, tels les Espaces pour le
commerce et l’artisanat, présents dans les 11e,
12e, 19e et 20e arrondissements.
L’environnement de la création d’entreprise
est un univers en perpétuel mouvement. Des
procédures souvent complexes sont mises en
place. Des formations sont obligatoires (tel que
le stage de préparation à l’installation des artisans), d’autres sont conseillées. Des aides sont
créées, d’autres disparaissent.
Le réseau partenarial s’adapte en conséquence,
rendant difficilement lisible le paysage de la
création d’entreprise. Parmi les nombreux
acteurs se proposant d’intervenir auprès des
créateurs et repreneurs d’entreprises, il n’est pas
facile, en tout premier lieu, d’identifier les spécialistes locaux susceptibles de répondre précisément à chaque demande.
Or, la réussite d’une entreprise dépend souvent
d’un complément d’information, d’un conseil
approprié ou d’un soutien que seul un spécialiste
p eut apporter.
Les chambres consulaires - chambre de commerce et d’industrie et chambre des métiers informent, conseillent les futurs chefs d’entreprises qu’elles pourront guider ensuite dans
toutes les étapes de leur vie professionnelle.
L’offre d’information
Les acteurs parisiens offrant aux porteurs
de projets, des informations générales ou des
conseils de type généraliste ne sont pas si nombreux qu’il n’y paraît.
L’Agence pour la Création d’Entreprise (APCE),
sans toutefois recevoir le public, recense à leur
intention, les points d’accueil et de conseils proposant la meilleure démarche de création pour
chaque cas particulier, après l’établissement
d’un diagnostic du projet d’entreprise. La plupart de ces points d’accueil fait partie du milieu
associatif, et en particulier des associations
regroupant des bénévoles en retraite, anciens
cadres ou chefs d’entreprises, désireux d’aider
de leurs conseils les créateurs. Il s’agit de
l’Entente des Générations pour l’emploi et l’entreprise (EGEE), RESSAC Volontariat, PIVOD ;
mais aussi pour les femmes, RACINES, l’IRFED ;
également le réseau des Boutiques de gestion,
3CI.
Enfin, les agences locales pour l’emploi proposent aux demandeurs intéressés, des premiers
conseils, une orientation opportune, de la
documentation spécifique ainsi que des séances
d’informations collectives sur les différents
aspects de la création d’entreprise.
Par ailleurs, les serveurs télématiques, téléphoniques et l’Internet proposent des informations
diverses. Il y est possible d’y trouver des renseignements thématiques (les statuts juridiques de
l’entreprise, les aides et subventions, la réglementation en vigueur,...), des outils d’auto-diagnostic, des kits du créateur, des offres de cession de reprise d’entreprise.
De nombreux guides pratiques et méthodologiques sont fournis gratuitement à la demande
des intéressés, sur support papier, sur CD-ROM
ou bien sur l’Internet.
L’offre de formation et
d’accompagnement des créateurs
De nombreux organismes proposent des
formations adaptées à la création et à la gestion d’entreprise, de plus ou moins longue
durée, en vue de développer les nouvelles compétences que doivent acquérir les porteurs de
projets. Nonobstant les divers organismes de
formation, il y a les chambres consulaires, l’association pour la formation professionnelle des
adultes (AFPA) et l’ANPE qui délivrent aux créateurs, des ateliers, des sessions et modules de
formation.
Par ailleurs, avant de concrétiser leurs projets de
création, les intéressés souhaitent préalablement les faire évaluer et avoir un avis sur leur
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
9
LES ORGANISMES PUBLICS ET PRIVÉS PARISIENS
viabilité. De nombreux experts apportent leur
soutien à la formalisation et à l’évaluation des
projets.
Enfin, un accompagnement peut être demandé
par les créateurs auprès de ces experts habilités,
sur plusieurs mois, tout au long de l’avancement de leur projet. Ce suivi peut être pris en
charge financièrement par la DDTEFP (dispositif
des chéquiers-conseils) et par le conseil régional
d’Île-de-France.
La politique économique
et sociale de la Ville de Paris
Partant du constat que Paris a perdu un grand
nombre d’emplois dans la dernière décennie et
qu’il est urgent de soutenir le développement
d’activités économiques génératrices d’emplois
dans la capitale, le Maire de Paris s’est doté
depuis deux ans, d’une instance de réflexion
chargée de lui faire des propositions et des
recommandations d’actions pour l’emploi.
Il s’agit du Conseil de Développement
Economique Durable de Paris, présidé par
Monsieur Lionel STOLERU, qui regroupe une
trentaine de personnalités, acteurs de la vie
économique, sociale ou associative, du secteur
public, privé ou mixte. Le CODEV de Paris ayant
débuté ses travaux depuis avril 2002 a rendu
trois rapports portant des propositions
d’actions pour l’emploi, à partir de sujets
définis à l’avance, et pour lesquels il s’est assuré
de consultations de professionnels, d’auditions
d’experts et d’institutions. Sa mission est
de contribuer au développement de Paris et
d’en accroître son rayonnement international.
Plus particulièrement, des actions concrètes
ont été engagées pour promouvoir la création
d’entreprise :
- Un réseau de structures de proximité a été
mis en place : cinq Maisons du Développement
pour l’Economie et l’Emploi (MDEE) et trois
Espaces pour le Commerce et l’Artisanat
accueillent et informent des porteurs de projets
d’entreprises et les accompagnent par l’intermédiaire de réseaux spécialisés.
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DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
- Une offre immobilière pour les jeunes entreprises : hôtels d’activités, bourses de locaux,
pépinières d’entreprises, incubateurs.
- Le lancement d’un programme en faveur des
nouvelles technologies de l’information et de la
communication, des bio-technologies et de la
création, dans l’ambition de faire de Paris, la
capitale numérique de premier plan mondial.
- Le soutien de dispositifs de financements des
créations et du développement des petites
entreprises (crédits bancaires, prêts d’honneur,
fonds de garanties).
- L’organisation de forums sur la reprise d’entreprise afin d’aider à la transmission d’entreprises.
LES SERVICES DE A À Z
ADIL BOUTIQUE DE GESTION
L’objectif du Réseau National des Boutiques
de Gestion, (tête de réseau située au 14 rue
Delambre dans le 14e) est de favoriser le
développement économique local par la
création d’entreprise. La plupart des Boutiques
de Gestion (BG) sont des associations ou des
sociétés coopératives. Chacune d’elles est
indépendante financièrement et cotise au
réseau national.
ADIL-BG tient des permanences dans les
Maisons de l’Economie et de l’Emploi du 13e,
14e et 20e arrondissements. 90 % des personnes
reçues sont de demandeurs d’emploi. 2500
personnes sont reçues au moins une fois par
ADIL ; la moitié se fait accompagner. Une
personne sur six crée une entreprise : l’objectif
est d’ordre qualitatif.
Ecouter, aider à la réflexion et à l’élaboration du
projet (diagnostic, étude de faisabilité ou de
marché, montage du dossier financier), tels sont
les services d’ADIL BG. Elle organise aussi des
ateliers collectifs et pratiques les entretiens
individuels au sein des Maisons de l’Economie
et de l’Emploi, par le biais du dispositif
Chéquiers-conseils. Ces services sont gratuits
pour les créateurs.
Elle intervient à la demande de l’ANPE pour
dispenser des Evaluations Préalables à la
Création d’Entreprise (EPCE) et des accompagnements à la demande de l’AGEFIPH et à la
demande du conseil régional d’IDF pour le CAP
Entreprise.
Par ailleurs, l’ADIL propose plusieurs formations
complémentaires (sur la gestion, la comptabilité
et l’action commerciale).
Enfin, un accompagnement post-création est
proposé et est financé en partie par le Conseil
Régional en partie.
AGENCE POUR LA CRÉATION
D’ENTREPRISE
L’APCE intervient de 3 façons sur la
création d’entreprise :
- par la mise à disposition d’un large choix de
titres (payants) sur le sujet
- par l’Internet : leur site est certainement le
plus complet qui puisse exister avec, notamment, des propositions de reprise d’activités
- par la formation qu’ils dispensent auprès des
prescripteurs de la création d’entreprise
L’APCE n’a jamais de lien direct avec les
créateurs d’entreprises.
ASSOCIATION CÉDANTS
ET REPRENEURS D’AFFAIRES
L’association s’adresse aux cadres qui
souhaitent reprendre une entreprise et
disposent d’une mise de fonds importante
d’environ 150 000 € et aux entreprises qui
songent à transmettre leur affaire (sociétés
anonymes ou SARL dont le chiffre d’affaires
avoisine les 1 800 000 €). Le CRA ne s’occupe
pas de la reprise des fonds de commerce. Son
objectif est de maintenir l’emploi dans les
régions. Il opère une sélection rigoureuse des
candidats repreneurs.
Son fichier se compose uniquement de cessions
volontaires; le motif est essentiellement celui
de la retraite, parfois une réorientation.
Les entreprises sont à 50 % dans le secteur de
la production et à 50 % dans celui de la distribution et de la commercialisation. Le CRA regroupe
11 000 adhérents dont 450 sur l’Ile de France ;
il y a à peu près 80 % de cadres et 20 % de chefs
d’entreprises. (cotisation demandée: env i ron
300 €). Il est indépendant financièrement.
Le CRA propose un site Internet sur lequel son
fichier d’offres est accessible (1700 offres
France entière) ; toutefois pour accéder au
détail de l’offre, il faut être adhérent.
Le CRA est hébergé à l’Espace Cadres Gare de
Lyon (ANPE) où il organise des sessions d’information sur la reprise d’entreprises ; une école de
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
11
LES SERVICES DE A À Z
formation propose des stages payants mais
financés en quasi-totalité par le Conseil
Régional.
Tout adhérent bénéficie d’un entretien individuel. Certains adhérents se retrouvent dans des
groupes de repreneurs (il y en a actuellement
une trentaine sur Paris) pour confronter leurs
projets. Lorsque la sélection a été faite, le CRA
adresse un CV à un cédant qui décide ensuite si
le repreneur lui convient. Il n’y a aucun mandat
entre le CRA et le cédant ; le CRA se considère
comme « un facilitateur » de contact.
BOUTIQUE DE GESTION DE PARIS
Boutique de Gestion de Paris (BGP) fait
partie d’un réseau national associatif (le Réseau
des Boutiques de Gestion) depuis à peu près 25
ans (ouverture en 1979).
Le Réseau des Boutiques de Gestion est un
membre fondateur de FORCE (Fédération des
Organismes Contribuant à la Création des
Entreprises et à leur reprise) qui regroupe les
principaux réseaux d’appui à la création d’entreprise en France. Le réseau national comprend
127 boutiques (à Paris, les 2 boutiques ont
obtenu le label qualité).
BGP accueille tous types de créateurs (commerçants, artisans, indépendants) à hauteur 3600
personnes par an. 1500 projets sont accompagnés par an et donnent lieu à 500 créations et
reprises. Plus de 70% des entreprises créées
sont des entreprises individuelles (le plus grand
nombre dans le secteur tertiaire : commerce
de détail, service aux particuliers et aux entreprises). Le statut initial des créateurs : 46% de
demandeurs d’emploi et 36% de bénéficiaires
du RMI.
BGP est agréée organisme d’évaluation et
d’accompagnement à la création d’entreprise
et est conventionnée par l’ANPE. Elle comprend
un comité de parrainage qui dispose d’outils
d’animation pour participer au travail de
développement local.
La BGP héberge une couveuse dans ses locaux :
le GEAI (Groupement d’Entrepreneurs
Accompagnés), au sein duquel les créateurs
12
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
peuvent tester leur entreprise pendant environ
une année (taux de sorties positives vers
l’emploi : 74%)
La BGP tient des permanences dans des mairies
d’arrondissements ainsi que dans les espaces
commerce et distribution et les Maisons de
l’Economie et de l’Emploi de la Ville de Paris.
CAPARIF : CAP ENTREPRISE
CAP Entreprise est un programme
d’accompagnement global associant diagnostic,
formation, conseil et suivi des projets de création ou de reprise d’entreprises, subventionné
par le Conseil régional d’Ile de France.
- Le CAPARIF (centre d’appui aux programmes
de formation professionnelle et d’apprentissage
en région d’Ile de France) est une association
chargée d’instruire et de gérer les dossiers de
candidature.
- Le CAP Entreprise s’adresse aux demandeurs
d’emploi et aux salariés d’une entreprise ayant
un projet réaliste de création ou de reprise et
aux jeunes de 18 à 26 ans, sans qualification,
ayant suivi le dispositif préparatoire à la
création d’entreprise agréé par la Région IDF.
Mais il exclut les porteurs de projets relatifs
au commerce de détail et aux services aux
personnes, sauf toutefois si la création de
2 emplois est envisagée.
- Il s’adresse également aux dirigeants d’une
entreprise créée ou reprise depuis moins de
4 ans. Ces derniers bénéficient d’un accompagnement formation-conseil. Les bénéficiaires
sont des repreneurs (20 à 25 %) et des porteurs
de petits projets (70 à 75%). Le CAPARIF traite
environ 1000 dossiers par an et instruit 12
dossiers par jour Pour bénéficier de cette aide à
la formation, un diagnostic est obligatoire.
Celui-ci est réalisé dans un centre de diagnostic
habilité par la région (une cinquantaine France
entière). Il est gratuit pour les porteurs de
projets. Un dossier d’inscription est à retirer
auprès d’un centre de diagnostic afin de vérifier
la bonne adéquation entre le projet, le secteur
d’activité, le profil du candidat et ses motivations.
- Sur les résultats du diagnostic, un programme
LES SERVICES DE A À Z
de formation adapté aux besoins du candidat
est proposé. Ces formations collectives ont une
durée de 40 à 200 heures ; il existe également
des formations individualisées d’une durée de
8 à 16 heures pour la finalisation du business
plan. Le bénéficiaire dispose d’une année pour
finaliser son projet en formation. La Région
prend en charge les frais de formation à hauteur
de 80 à 85 % (en moyenne) ; le reste est en
charge du créateur.
CENTRE D’INFORMATION ET DE
PRÉVENTION DES ENTREPRISES
Le Centre d’Information et de Prévention
des Entreprises (CIP regroupe les Conseils de
l’Ordre des experts-comptables, de celui des
commissaires aux comptes et de l’Ordre des
avocats ; il a été créé sur l’initiative de la
Confédération générale des tribunaux de
commerce afin de détecter les difficultés des
entreprises, de leur apporter une solution en
amont des procédures judiciaires.
- Le CIP propose de rencontrer tous les jeudis
les chefs d’entreprise qui le demandent. Ces
entretiens hebdomadaires, « les jeudis de la
prévention », se tiennent en présence de trois
professionnels (expert-comptable, avocat et
magistrat consulaire) qui écoutent, conseillent
et orientent les intéressés.
- Une information plus large est donnée sur
l’Internet, notamment une base documentaire
et un outil d’auto diagnostic pour appréhender
le niveau de difficulté de l’entreprise.
CENTRE D’INFORMATIONS
SUR LES DROITS DES FEMMES
Le Centre d’Informations sur les Droits des
Femmes (CIDF) 75 est une association Loi 1901
faisant partie des 92 CIDF départementaux qui,
sous la tutelle de l’Etat, assurent une mission
d’information générale en direction des femmes
sur trois grands domaines (Droit, EmploiCréation, Vie quotidienne).
- Il développe son action, via des conventions
partenariales, avec des collectivités locales
(DDEE de la Ville) et structures affiliées
(Maisons de l’Emploi), et est structure support
du CIBC 75. Il est par ailleurs prestataire de
l’ANPE. Environ 850 personnes par an dont 750
femmes, bénéficient d’informations ou conseils
sur le champ emploi/création). Ce service est
accessible aux hommes. Un accompagnement
individuel (au-delà de trois entretiens) est
accessible aux femmes.
CHAMBRE DE COMMERCE
ET D’INDUSTRIE DE PARIS
DÉPARTEMENT REPRISE
ET TRANSMISSION
Le service reprise et transmission de la
Chambre de Commerce et d’Industrie de paris
(CCIP) existe depuis une dizaine d’année et
est associé aux autres délégations de la région
parisienne pour la création d’un bulletin
d’opportunités d’affaires « passer le relais
/prendre le relais » ; ce bulletin trimestriel
recense des annonces de cessions.
- Le fichier de cessions compte environ 250
offres dont 70% se trouvent sur Paris. Les prix
de cession tournent entre 150 K€ à plus de
1600 K€. Il s’agit donc de reprise de PME, mais
pas de fonds de commerce. 95% des affaires
sont cédées pour départ à la retraite.
- Sur 1200 candidats repreneurs inscrits à la
CCIP, une centaine seulement concrétisent leur
projet avec le concours de la CCIP, sachant qu’il
faut en moyenne au mois de 9 mois pour
rencontrer un cédant et de 12 à 18 mois pour
concrétiser une reprise. La mise de fonds est
importante pour se lancer. La grande majorité
sont des demandeurs d’emploi cadres, ayant
entre 40 et 50 ans.
- Les services de la CCIP sont payants et ne
bénéficient pas de prise en charge (95 € ou
190€ selon l’option choisie).
- L’offre de service s’adresse aux cédants et aux
repreneurs :
- un entretien individuel avec un conseiller :
étude de faisabilité du projet de reprise,
orientation dans les démarches ;
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
13
LES SERVICES DE A À Z
l’abonnement annuel au bulletin du
réseau « Passer le relais » ;
la mise en relation avec des cédants
(une fiche de présentation est fournie puis si
cela convient les coordonnées du cédant) ;
en option, la CCIP peut diffuser une
annonce de reprise sur le site ;
en option également, la participation à
des réunions thématiques.
Des prestations spécifiques payantes
sont proposées, notamment sur l’approche
directe de cédants et la réalisation d’un
business plan de reprise. Enfin, une formation sur 5 jours est proposée à 450€.
- L’offre de la CCIP se rapproche de ce qui est
proposé par le Club de Cédants et de
Repreneurs (CRA). Environ 10% des offres de
cession sont communes.
- La CCIP travaille de façon rapprochée avec la
Ville de Paris en participant à des forums.
CHAMBRE DE COMMERCE
ET D’INDUSTRIE DE PARIS
DÉPARTEMENT CRÉATION
ET TRANSMISSION
La Chambre de Commerce et d’Industrie
de paris (CCIP) propose trois phases d’accompagnement aux porteurs de projets, indépendantes
les unes des autres.
- une réunion d’information générale « Passer
de l’idée au projet » pour aborder dans les
meilleures conditions le parcours de création.
Sa durée est de 3 heures. La participation est
gratuite. La démarche est méthodologique.
- une gamme de modules d’information spécialisée (sur les aspects économiques, financiers,
juridiques, fiscaux ou sociaux de la création).
Dix modules d’une durée chacun de 2h à 3h30
sont animés par des praticiens et s’adressent à
tous ceux qui souhaitent actualiser l’information dont ils disposent. Les groupes sont de 15 à
20 participants. La participation financière est
de 16 € à 23 € selon le module. Une formation
14
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
de « 5 jours pour entreprendre » aborde les
thèmes incontournables de la création d’entreprise. La participation est de 152 €.
- un appui personnalisé : l’entretien individuel
pour lequel le créateur doit présenter son projet
sur un questionnaire pré-établi. L’entretien est
gratuit. Il peut être renouvelé autant de fois que
le créateur en a besoin.
- La CCIP propose également des Evaluations de
Compétences et de Capacité Professionnelles
(ECCP)au sein de la Pépinière Paris Solleillet.
- Elle assure une permanence téléphonique en
continu (20 000 appels par an) qui lui permet
de faire de la « réorientation qualifiée ».
Le profil des utilisateurs est large.
- La CCIP est agréée comme centre de diagnostic
dans le programme CAP Entreprise. Elle est
conventionnée avec le Conseil Ré gional.
- Elle entretient un réseau composé d’experts
(avocats, experts-comptables, notaires...) et
travaille avec Paris Initiatives Emploi.
CHAMBRE DE MÉTIERS DE PARIS
La Chambre de Métiers de Paris (CMP) a
trois missions : l’enregistrement des entreprises
artisanales parisiennes au sein du Répertoire des
Métiers (elle est centre de formalités des entreprises), l’organisation du stage obligatoire de
préparation à l’installation pour tous les
artisans, les formalités de l’apprentissage (c’est
un organisme facilitateur ; il adresse également
les contrats d’apprentissage à la DDTE).
- Mais la CMP rend un certain nombre de s e r v ices en amont de la création d’entreprise. C’est au
sein même du service économique de la CMP que
les créateurs d’entreprises artisanales so n t
accueillis, informés et conseillés. Il y a en effet un
accueil permanent (physique et téléphonique) de
8 h 30 à 16 h 45 (sauf le mercredi). Environ 1400
personnes sont accueillies par an ; il y a 35 000
entreprises artisanales à Paris.
- Un stage de préparation à l’installation de 4
jours est obligatoire et payant (200 €).
LES SERVICES DE A À Z
- La CMP ne fait pas de diagnostic sur le projet
ni d’accompagnement des créateurs. Toutefois,
une formation continue interprofessionnelle en
comptabilité, fiscalité, bureautique, anglais est
dispensée sous forme de modules et peut ouvrir
sur l’obtention des diplômes spécifiques à
l’artisanat (brevets). (La formation professionnelle des métiers est dispensée par les organisations professionnelles.)
- La CMP propose également une aide aux
artisans qui veulent transmettre ou céder leur
entreprise ainsi que des moyens gratuits de
publicité pour ce faire.
- Une brochure intitulée « Bourse des entreprises et des locaux » est éditée trimestriellement
et recense les offres de ventes à Paris et la
région parisienne. Pour cette diffusion, la CMP
est en lien avec les espaces de la ville de Paris
mais les offres ne sont pas nécessairement les
mêmes.
- Par ailleurs, un site Internet recense les entreprises artisanales à reprendre : c’est la bourse
nationale des opportunités artisanales créée
grâce à un partenariat réunissant l’Assemblée
Permanente des chambres des métiers (APCM),
les chambres des métiers, la caisse des dépôts
et consignation, le fonds social européen, la
société générale, le syndicat interprofessionnel
artisanal de garantie et d’investissement (SIAG).
Les informations présentées dans les annonces
de la BNOA sont le résultat de diagnostic économique et financier réalisé par l’artisan cédant
conseillé par un collaborateur de la CMP. Ainsi,
seules les entreprises viables sont admises sur la
BNOA. Les informations disponibles sont : chiffre d’affaires, nombre d’actifs, type de cession,
motif de cession, prix, commentaires, contact à
la CM pour avoir plus d’infos.
CITÉ DES MÉTIERS
La Cité des Métiers est une association
créée il y a 12 ans Ses partenaires à titre permanent sont : l’Education nationale, AFPA, CESI,
CIO, CLIP, Banque de Gestion de Paris, CIDJ,
CNED, ONISEP, Centre INFFO, CIBC, etc.
- La Cité des Métiers est constituée de 5 pôles
ou points d’information dont certains fonctionnent en partenariat :
. trouver une formation (AFPA, ANPE,
Education nationale),
. trouver un emploi (ANPE),
. changer sa vie professionnelle (ANPE),
. choisir son orientation (CIO),
. créer son activité (ANPE, Banque de
Gestion de Paris).
- Pour chacun des pôles, deux ou trois
conseillers accueillent et informent ; il y a un
espace documentation et des catalogues informatisés.
- En ce qui concerne le pôle création d’entreprise, en plus du conseil et de la documentation
fournie, des ateliers sont proposés (4 par mois) :
un atelier pour préciser l’idée et un autre portant sur la méthodologie. Ce pôle regroupe 5
référents création d’entreprise.
- Des rencontres-débats mensuels sont organisés avec l’intervention de professionnels extérieurs.
- Les personnes peuvent consulter un logiciel
spécifique « Balises » qui présente de nouvelles
activités économiques.
DIRECTION DÉPARTEMENTALE
DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI
SERVICE CRÉATION
D’ENTREPRISE
Le service de la Direction Départementale
du Travail, de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle de Paris (DDTEFP) est très
sollicité par des demandes d’informations :
environ 1300 demandes par mois.
Deux réunions d’information sont organisées
par jour (à 10 heures et à 11 heures).
Environ 40 personnes par jour y participent.
- Il s’agit des demandes d’aides financières à la
création (ACCRE, EDEN, Chéquiers Conseils).
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
15
LES SERVICES DE A À Z
ESPACE COMMERCE-ARTISANAT
DU 20E ARRONDISSEMENT
L’Espace est une structure de la Ville de
Paris qui propose une bourse des locaux, des
tables rondes du club Affaires-vie de quartier, un
accueil des entrepreneurs. Il est également un
centre de ressources pour le financement des
entreprises de moins de vingt salariés; à ce titre,
il organise des rencontres avec des conseillers
financiers et accompagne les entreprises dans
leur recherche de solutions financières.
- Le partenariat de l’Espace se développe la plupart du temps autour d’un projet ou d’une proposition. Il est multiple (200 partenaires :
experts-comptables, juristes, organismes financiers, associations, administrations, chambres
consulaires, Service Public de l’Emploi) L’Espace
travaille aussi avec le réseau des acteurs du
développement durable et des solidarités
(Cigales, Garrigue, la NEF...). Avec l’ANPE,
l’Espace développe un partenariat avec l’agence
locale Pyrénées et l’espace cadres Gare de Lyon
(notamment sur le portage salarial). Il
- L’Espace participe avec les Maisons de
l’Economie et de l’Emploi à des forums autour
du thème de l’emploi dans les TPE (très petites
entreprises).
- L’Espace s’adresse aux entreprises en développement et aux créateurs d’entreprises. Il intervient surtout sur le volet entreprise (non sur le
volet emploi) en complémentarité avec l’ANPE.
Il apporte un appui « généraliste » et s’entoure
d’experts externes. Les services sont gratuits
(tel que le service SVP économie). Des consultants tiennent des permanences à titre gratuit
dans ses locaux. Par contre, les expertises ou
conseils en développement des entreprises sont
payantes mais financées (FRAC, CAP
Entreprises).
- Des journées de formation sont organisées
avec le partenaire AGEFOS-PME (sur l’Emploi, la
stratégie commerciale, le financement). Une
formation à distance (avec l’AFPA) a été expérimentée sur la gestion comptable sur une durée
de 5 à 6 mois. Les chefs d’entreprises vont à
16
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
l’Espace dans les créneaux horaires qui leur
conviennent (on leur suggère 3 h de travail par
semaine); ils ont un tuteur qui les suit et les
relance. Une formation collective est ensuite
proposée pour fédérer. Une dizaine d’entreprises
est actuellement concernée.
- L’Espace intervient en fin de projet (non au
début) et notamment sur des besoins matériels
ou immobiliers. C’est plutôt les Maisons de
l’Economie et de l’Emploi du 20° qui aide à la
définition du projet personnel. Des ateliers thématiques sont proposés.
- L’Espace fait de la médiation bancaire pour les
créateurs d’entreprises (création d’un argumentaire auprès des banques) sans regarder les
plans de financement du projet.
- Un club des entrepreneurs se tient une fois
par mois.
ESPACE COMMERCE-ARTISANAT
DES 11E ET 12E ARRONDISSEMENT
LA MAISON DU FAUBOURG
L’Espace Commerce Artisanat (ECA) est un
lieu d’exposition, d’accueil et d’information
dédié aux commerçants, artisans et entreprises
de moins de 20 salariés ainsi qu’aux candidats
repreneurs. Il est spécialisé dans la reprise et la
transmission des commerces et des boutiques
de l’artisanat. Il a été créé sur l’initiative de la
Ville de Paris au même titre que les deux autres
espaces du 19e et du 20e arrondissements.
Ses locaux se composent d’un magasin en rez
de chaussée « La Maison du Faubourg » qui
accueille régulièrement de nouveaux créateurs.
L’ECA permet ainsi à ces « débutants » de
tester leurs produits en organisant une exposition de leurs créations, de tester leurs prix et
de démarrer ainsi leur activité. Il a un espace à
l’étage où il accueille et informe les commerçants et artisans qui envisagent de céder leur
fond ainsi que les créateurs ou repreneurs qui
cherchent des locaux vides ou un fonds à
reprendre. Il organise des actions d’information
avec l’aide de l’AGEFOS-PME où un avocat
intervient et accompagne les commerçants ou
candidats créateurs.
LES SERVICES DE A À Z
Il dispose actuellement d’un fichier de dix cessions (en général pour motif de retraite) et de
105 demandes de reprises. L’espace met en relation les cédants et repreneurs, à partir du souhait du repreneur sans analyser la candidature.
Il diffuse le catalogue des artisans créateurs des
11e et 12e (liste des adresses par domaines).
L’ECA met en relation des jeunes apprentis et
des commerçants (un peu à la demande).
Il propose une bourse de locaux disponibles en
rez-de-chaussée d’immeubles de logements
sociaux, mis sur le marché par les bailleurs
sociaux (OPAC ET SEM). Il y en a 5 ou 6 seulement dans le 11e et 12e . Egalement, l’ECA met
à disposition la liste des locaux vides sur tout
Paris, dont les adresses lui sont fournies par
les agences immobilières (ex : une quarantaine
d’adresses en avril 2004).
Enfin, l’ECA participe aux forums programmés
par la Ville de Paris pour permettre aux cédants
et repreneurs potentiels de se rencontrer et de
bénéficier d’informations et de conseils divers.
Environ 40 personnes par jour y participent.
- Il s’agit des demandes d’aides financières à la
création (ACCRE, EDEN, Chéquiers Conseils).
ESPACE COMMERCE-ARTISANAT
DU 19E ARRONDISSEMENT
L’Espace est une structure de la Ville de Paris.
C’est un lieu d’information, de conseil et
d’accompagnement des entreprises de moins de
20 salariés dans leurs démarches administratives
et leurs projets de développement d’activités.
Par son action auprès des petites entreprises, il
c o n t ribue à l’e s sor économique du 19e arrondissement.
- Il propose aux chefs d’entreprises, la possibilité
de se familiariser avec les outils informatiques :
des ateliers d’initiation sont proposés.
- L’Espace propose également :
. des rencontres-débats entre les entreprises
et les associations de l’arrondissement pour
construire des projets collectifs (forums de
discussion) ;
. des ateliers thématiques ;
. des petits déjeuners.
- Pour les créateurs d’entreprises, l’Espace tient
à leur disposition une bourse de locaux : offres
de location mises sur le marché par les bailleurs
sociaux (locaux vides recensés dans le 10e, 18e
et 19e).
- Il accueille une antenne de la couveuse GEAI,
structure créée en 2000 sur l’initiative de la
Boutique de Gestion de Paris. La couveuse
regroupe environ 15 créateurs qui testent en
situation leur activité.
PRÉFECTURE DE PARIS
Le Bureau de l’Action Economique, de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle à la
Préfecture de paris reçoit environ 200 personnes
par an. Il s’agit d’un accueil de premier nive a u
pour des projets en majorité petits.
- Parallèlement, le service édite le guide
« Partenaires » (6000 exemplaires).
TRIBUNAL DE COMMERCE
SERVICE PRÉVENTION
Une cellule de prévention des difficultés
des entreprises est installée au sein du Tribunal
de commerce. La prévention est suivie par le
greffe et 37 juges chargés de la prévention. 4 à
5 000 entreprises sont concernées par la prévention chaque année. Trois types de prévention
existent.
La prévention-détection résulte des dispositions
du code de commerce qui permet au président
du tribunal de convoquer les dirigeants pour
envisager avec eux les mesures propres à
redresser leur situation, dès lors qu’il en a eu
connaissance par tout moyens (inscription de
privilèges et nantissements, perte de plus de la
moitié du capital social, injonctions de payer,
informations venant des salariés, des syndicats
ou des créanciers, etc.).
Les dirigeants sont en général reçus par un juge
pour deux ou trois entretiens. 76% des dossiers
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
17
LES SERVICES DE A À Z
font l’objet d’un classement : les chefs d’entreprise ont pris conscience de leurs difficultés et y
ont remédié. 20 % font l’objet de procédures
collectives. 2 à 3 % font l’objet d’une prévention-traitement.
La prévention-traitement résulte également du
code du commerce et permet à tout chef d’entreprise de saisir le président du tribunal pour
solliciter la nomination d’un mandataire ad hoc
ou d’un conciliateur afin de l’assister dans ses
négociations, dans le but d’assurer la continuité
de l’exploitation. Ce traitement est un redressement amiable de l’entreprise. S’il n’aboutit pas,
les procédures de redressement judiciaire et de
liquidation des biens sont enclenchées.
En amont de ces deux types de prévention, une
prévention-anticipation a été mise en place. Elle
ne s’appuie sur aucun texte et résulte d’une
action de communication ayant pour but de
faire connaître aux entreprises les actions préventives des tribunaux de commerce et les lieux
où il est possible de consulter. A ce titre, le
Centre d’Information sur la prévention et le
traitement des difficultés des entreprises (CIP) a
été créé sur l’initiative de la Confédération
générale des tribunaux de commerce, du Conseil
supérieur de l’Ordre des experts-comptables, de
la Compagnie nationale des commissaires aux
comptes et rejoint par les Avocats.
Le CIP propose :
- des entretiens hebdomadaires « les jeudis de
la prévention » avec trois professionnels (avocat, juge et expert-comptable),
- une base documentaire en ligne et un outil
d’auto diagnostic pour appréhender le niveau de
difficultés des entreprises,
- une orientation vers les dispositifs prévention
du tribunal de commerce.
Il existe aujourd’hui un réseau de 15 CIP en
France.
18
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
L’OFFRE DE SERVICE DE L’ANPE
L’OFFRE DE SERVICE
PARISIENNE DE L’ANPE
Dans le sillage des initiatives de la Ville
de Paris et dans un contexte général d’incitation
à la création d’entreprise, l’ANPE souhaite
compléter son offre de service aux demandeurs
d’emploi, motivés par un projet de création.
Un réseau coordonné et structuré
Un créateur
accompagné
augmente
de 30 % ses
chances de
réussite.
Dans chaque agence locale pour l’emploi,
il y a un ou plusieurs conseillers référents sur
le thème de la création d’entreprise, tous volontaires pour s’impliquer dans le service rendu aux
demandeurs d’emploi intéressés. Ce service
existant depuis de nombreuses années, les
référents sont reconnus pour leur expertise.
Mise en réseau et animée, cette expertise gagne
en puissance.
Mais chacun d’entre eux est renvoyé à sa propre
motivation pour enrichir et actualiser ses
connaissances. Il est donc apparu urgent de
rétablir entre eux un lien formel afin de créer un
véritable réseau efficace et performant.
Les référents parisiens sont invités chaque mois
pour une conférence dispensée par un représentant d’un organisme reconnu oeuvrant au service
d es créateurs d’entreprises. Des thèmes variés,
retenus pour ces conférences ont porté par
exemple sur les nouveaux dispositifs de subvention du conseil régional, la présentation des services de la CCIP, le marché de la création et de
la reprise d’entreprise à Paris, la présentation
des couveuses et des coopératives, etc.
L’organisation de ces rencontres thématiques a
pour objectif que chaque référent puisse suivre
les changements de réglementation, les aspects
nouveaux ou ceux appelés à disparaître.
Cette animation a été prise en charge par la
nouvelle agence locale (« Armand Carrel »),
située dans le 19e arrondissement. Une équipe
ressources, spécialisée dans la création et la
reprise d’entreprise a été mise en place ; elle est
animée par un chargé de projet. L’agence locale
propose des séances d’informations sur différents thèmes ou des présentations de services
en partenariat ; des ateliers et des évaluations
des demandeurs d’emploi créateurs.
A court terme, la mise en place d’autres équipes
ressources permettra de réaliser le projet de
coordination du réseau interne et de favoriser le
développement de l’offre de service des agences
parisiennes. En effet, seulement les trois-quarts
des agences proposent des services aux créateurs d’entreprise.
Les équipes ressources ont une mission transversale et travaillent ensemble, sous l’impulsion
des directeurs d’agences concernés. Elles participent à toute initiative concernant le domaine
de la création d’entreprise.
L’équipe de l’agence « Armand Carrel » travaille
au développement de l’expertise du réseau des
référents. Un bulletin de liaison est à l’étude ;
il diffusera des informations régulières telles
que la liste actualisée des référents avec leurs
coordonnées, les calendriers de programmation
et lieux des informations collectives, des ateliers, des forums et de toute initiative du réseau
parisien en direction des porteurs de projets.
Le développement de l’expertise suppose
également que les nouveaux référents aient la
possibilité de suivre des modules de formation
adaptés à leur niveau de connaissances. Pour
cela, l’APCE partenaire de l’ANPE a été sollicitée
pour l’élaboration de ces formations.
Chaque agence locale conserve la maîtrise des
services rendus aux créateurs.
La mise en place des équipes ressources vient
impulser des initiatives nouvelles dont l’impact
intéresse l’ensemble des agences.
Rendre largement visibles
les offres de cessions/reprises
L’accord cadre national du 5 novembre
2003 conclu entre la FFB, l’ANPE et l’AFPA
prévoit de faciliter la reprise d’entreprise. Les
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
19
L’OFFRE DE SERVICE DE L’ANPE
parties signataires et notamment l’ANPE et la
FFB se sont engagés à mettre à disposition, dans
les systèmes d’information de l’ANPE, les offres
de reprises d’entreprises.
Il semble judicieux de s’inspirer de cet accord
pour en susciter de nouveaux avec d’autres
branches ou syndicats professionnels et de
négocier l’adjonction de ce type de clauses par
un avenant aux accords déjà conclus.
A défaut d’accord national, régional ou départemental, les agences locales peuvent signer avec
ces partenaires des contrats de services Qualité,
dans le même objectif.
Les offres de reprise d’entreprise peuvent être
diffusées comme telles (ce ne sont pas des
offres d’emploi non salarié) via anpe.fr.
Diffuser les opportunités de reprises
Les
opportunités
de reprises
d’entreprises
sur le web.
Au-delà des organismes professionnels, certains acteurs du champ de la création d’entreprise proposent aux entrepreneurs qui projettent de céder ou transmettre leur fonds, d’en
faire la publicité par leur intermédiaire. Tel est le
cas des chambres consulaires (« Passer le relais »
de la CCIP) mais aussi des ECA de la Ville de
Paris.
Depuis le début de l’année 2005, l’équipe
ressource de l’agence locale « Armand Carrel »
est entrée en contact avec ces derniers. Un
accord a été possible avec l’ECA du 11e et 12e
arrondissement qui recense les offres des
cédants d’entreprises artisanales. Les offres sont
transmises à l’agence qui les diffuse sur anpe.fr.
Les demandeurs intéressés contactent directement l’ECA qui opère la sélection pour les
cédants, restés anonymes. Un bilan est ensuite
fait entre l’agence et l’ECA.
Accompagner les demandeurs d’emploi
créateurs ou repreneurs
Un créateur accompagné augmente de 20
à 30 % ses chances de réussite. Et pourtant peu
de créateurs bénéficient de conseils.
Selon l’enquête IFOP/APCE/ANPE de juillet
2004, 84 % des demandeurs interrogés ayant
pu bénéficier d’une évaluation préalable à la
création d’entreprise (EPCE) le recommanderaient à d’autres personnes.
Le Plan de Cohésion Sociale encourage la création de leur propre emploi par les chômeurs et
les personnes en situation précaire, en les
aidant par une série de mesures. L’une d’entre
elles est de renforcer l’accompagnement des
demandeurs d’emploi créateurs d’entreprises.
Actuellement, une plate-forme « projet »
parisienne permet de recevoir les demandeurs
d’emploi dans le cadre d’un Projet d’Action
Personnalisé, actualisé tous les six mois avec un
conseiller de l’ANPE. Cette plate- forme « projet »
pourrait prendre en charge des demandeurs
d’emploi porteurs de projets de création ou de
reprise d’entreprise.
Optimiser l’information
des porteurs de projets
L’agence « Armand Carrel » construit actuellement une collaboration avec la CAPEB et avec
des réseaux de franchises tels que les
Mousquetaires et les Points A et D pour les
artisans.
De plus en plus de personnes sont attirées
par la création d’entreprise, soit par goût
d’entreprendre, soit par logique d’auto-emploi.
Elles sont nombreuses à rechercher des informations générales, premières bases de réflexion.
Utiliser le site web de l’ANPE en Île-de-France
Ainsi, la Direction départementale du Travail, de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle
(DDTEFP) de Paris a dû organiser des séances
quotidiennes d’informations afin de pouvoir
répon d re à la demande d’env i ron 2000 personnes
Des offres de cessions d’entreprises sont
disponibles actuellement sur des sites de
l’Internet ou dans des bulletins d’opportunités
20
fournis gratuitement, notamment par les
chambres consulaires. Des liens avec le site de
l’ANPE, et notamment avec le site de l’Agence
en l’Île-de-France ouvert depuis le mois de mars
2005, pourraient être étudiés afin que ces offres
puissent être directement proposées aux
demandeurs d’emploi.
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
L’OFFRE DE SERVICE DE L’ANPE
par mois. L’ANPE propose plutôt des ateliers de
création d’entreprise.
On peut envisager l’organisation de séances
d’informations communes, entre l’ANPE, la
DDTEFP, le Conseil régional et l’ASSEDIC, dans
des lieux pouvant accueillir un très grand nombre
de participants.
Des locaux adaptés pourraient être mis à
disposition par la Ville de Paris.
Des ateliers thématiques en partenariat
Des ateliers à thèmes portant sur un aspect
précis de la création d’entreprises (les formalités
d’inscription, les statuts juridiques d’une société,
les aides de l’Etat, l’étude de marché, les prêts à
la création et à la reprise,...) sont proposés aux
créateurs, selon un calendrier
pré-établi, en concertation avec des partenaires
intervenants (ASSEDIC, chambres consulaires,
caisses de retraites, URSSAF, organismes de
sécurité sociale....).
Ce service complète l’offre d’information
générale. Elle est également pratiquée par les
services de la Ville de Paris (les ECA et MDEE).
Une orientation réciproque des demandeurs est
possible. Mais mieux encore, il faut coordonner
et programmer l’ensemble de la ressource
d’information.
Multiplier les échanges
Depuis l’ouverture, l’équipe ressources
« création et reprise d’entreprise » de l’ANPE
« Armand Carrel » est invitée à participer ou à
intervenir dans certaines manifestations:
- Conférence-débat (organisée par la mairie du
9ème) sur le thème « Créer ou reprendre un
commerce, pourquoi pas ? »
- Table ronde (organisée par la mairie du 20e
pour la Journée des Femmes), sur les contrats
aidés en direction des femmes créatrices
(thème du recrutement dans les jeunes entreprises).
- Séances d’information à thèmes en direction
des artisans et des commerçants, organisées par
l’association l’ADDEL et en partenariat avec
l’ECA du 11e et les Maisons du Développement
Economique et de l’Emploi.
Ces quelques exemples prouvent qu’une collaboration riche et variée est possible.
Plus largement, les équipes ressources préparent
des évènements variés sur la création et la
reprise d’entreprise (forums, salons, petits
déjeuners...).
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
21
L’OFFRE DE SERVICE DE L’ANPE
AVANT LA CRÉATION,
L’ÉVALUATION
Déterminer les points forts et les points
faibles de son projet de création d’entreprise,
estimer sa faisabilité et sa viabilité économique,
en repérer les zones de risques, élaborer un plan
d’action pour le mettre en œuvre : nombre de
créateurs souhaitent bénéficier d’un moment de
recul ou d’un regard extérieur sur leur projet.
L’Evaluation Préalable à la Création d’Entreprise
(EPCE) est un service proposé par l’ANPE, qui le
permet : de 4 à 8 heures de conseils d’un expert
pour faire le point, pour prendre conscience de
ses atouts et de ses manques, pour décider de
la poursuite ou report du projet.
L’EPCE s’adresse à des demandeurs d’emploi,
ayant réalisé une première écriture de leur
projet, avec notamment un chiffrage des
aspects commerciaux et financiers. L’évaluation
peut être répartie sur 3 à 4 semaines. En fonction des besoins, elle comporte de 2 à 4 entretiens avec un organisme connaissant à la fois
parfaitement le monde de l’entreprise, la
démarche de création dans tous ses aspects,
les dispositifs d’accompagnement et les financements tant au niveau national que territorial.
L’EPCE, un service en trois phases
- Points forts et points faibles : c’est une phase
qui explore le degré d’avancement du projet,
ses contraintes, les appuis familiaux ou personnels dont il peut bénéficier. Ce moment mesure
également la capacité du créateur à maîtriser
les aspects relationnels, techniques, commerciaux et financiers ; éventuellement aussi son
potentiel pour encadrer un équipe.
- Faisabilité : la synthèse de la première phase
doit dégager les aspects porteurs du projet et
ses points de vulnérabilité. Le projet doit être
réaliste et réalisable dans un délai déterminé,
de préférence inférieur à un an.
- Appui à la formalisation du plan d’action :
toutes les actions à mettre en œuvre sont
planifiées en fonction de leur degré d’urgence.
Les moyens de pallier les points faibles sont
recherchés.
22
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
Confiée par l’ANPE à des organismes spécialisés,
l’EPCE est proposée après un entretien avec un
conseiller de l’emploi. Une quinzaine d’experts
sont ainsi en capacité de prendre en charge les
demandeurs d’emploi parisiens. Dans les 10
jours qui suivent l’EPCE, l’expert transmet un
compte rendu au participant et à son conseiller
de l’ANPE. C’est donc autour du plan d’action
élaboré que le créateur et le conseiller de
l’Agence se reverront. Si l’évaluation conduit à
reporter le projet, le demandeur d’emploi se
verra proposer d’autres services, et notamment
si cela est possible la Validation des Acquis de
l’Expérience (VAE).
L’EPCE en chiffres
Quinze organismes sont conventionnés à Paris
pour mettre en œuvre l’Evaluation Préalable à la
Création d’Entreprise. Plus de 4 600 demandeurs d’emploi ont été orientés en trois ans vers
ces experts parisiens, soit 35 % de la totalité
des EPCE réalisées en Ile de France de 2002 à
2004. Ces évaluations ont fait un bond de 32 %
entre 2002 et 2003, passant de 1 150 à 1 700.
TRAVAILLER SON PROJET DANS
UN ATELIER DE L’ANPE
Organiser et mettre en œuvre son projet de
création ou de reprise d’entreprise, c’est possible avec l’aide de l’ANPE. Les ateliers proposés
dans un grand nombre d’agences locales parisiennes permettent aux demandeurs d’emploi
de se préparer et de passer du projet à l’action.
De la méthode, encore de la
méthode, toujours de la méthode
Le désir d’entreprendre et la bonne volonté ne
suffisent pas pour réussir une création d’entreprise. Elaborer son projet, c’est se préparer à
réaliser un changement en profondeur - y
compris dans la sphère personnelle et familiale ;
c’est aussi mener une démarche progressive en
validant chaque étape ; c’est enfin envisager les
réajustements nécessaires.
L’OFFRE DE SERVICE DE L’ANPE
Tour de piste complet
Tests, questionnaires, échanges avec un
conseillers expert, éch a n ges avec d’autres
porteurs de projets, outils d’analyse, méthodes,
informations sur les formes juridiques, les aides à
la création.... Les ateliers de l’ANPE permettent de
débroussailler un projet à 360 °, depuis le capital
professionnel jusqu’à l’env i ronnement perso n n e l,
en passant par le produit ou le service envisagé,
la clientèle, la politique de distribution, la concurrence, la stratégie commerciale, les moyens
techniques, humains et financiers
Les deux ateliers proposés sur le thème de la
création d’entreprise par les agences locales pour
l’emploi permettent d’ê t re certain que l’on ne se
trompe pas. Les participants, complètement
éclairés sur les difficultés et les contraintes, vont
pouvoir ensuite déterminer s’ils ont beso i n
notamment d’un accompagnement plus long.
La fréquence des ateliers dans les agences locales
pour l’emploi parisiennes permet aux futurs
créateurs d’y avoir accès avec un délai inférieur à
la semaine.
Ateliers, réunions, évaluations,
accompagnements, conférences
et forums
Les agences locales pour l’emploi de Paris
travaillent avec le réseau des acteurs de la création d’entreprise et plus particulièrement avec les
boutiques de gestion, les Chambres Consulaires ;
la Cité des Métiers ; la Direction du Travail et
de l’emploi, les maisons de l’économie et de
l’emploi (MDEE) et l’APCE.
29 d’e n t re elles (73 %) proposent des services
spécifiques.
Actions
Nombre des agences
Noms des agences
Ateliers spécifiques
19
14 Agences locales interprofessionnelles
Convention - Denfert-Rochereau - Italie - Solferino - Vaugirard - Boucicaut Batignolles - Champerret - Grand Palais - Philippe Auguste - Hôtel de Ville - Auteuil Guy Moquet - St Louis
6 Agences locales spécialisées
Espace Cadres Montparnasse,
ANPE Jeunes au Centre d’Information et de Documentation Jeunesse
HCRB
Espace Liberté Emploi
Culture-spectacles
Réunions d’information
13
10 Agences locales interprofessionnelles
Convention - Tolbiac - Italie - Vaugirard - Boucicaut - Auteuil - Grand Palais - St Louis
Hôtel de Ville - République
3 Agences locales spécialisées
Espace Cadres Montparnasse - Culture-spectacles HCRB
Accompagnement
des créateurs
20
15 Agences locales interprofessionnelles
Belleville - St Georges - Flandre -, St Louis -Jaurès - Guy Moquet - Philippe Auguste Auteuil - Champerret - Italie - Batignolles -Tolbiac - Boucicaut - Hôtel de Ville République
5 Agences locales spécialisées
HCRB - Espace Liberté Emploi
Espace Cadres Saint Lazare
Espace Cadres Montparnasse
Culture-spectacles
Evaluation Préalable à la
Création d’Entreprise (EPCE)
10
7 Agences locales interprofessionnelles
Batignolles - Champerret - La Chapelle - Jaurès - Montparnasse - Denfert-Rochereau Grand Palais
3 Agences locales spécialisées
Espace Cadres St Lazare
Espace Cadres Montparnasse
Culture-spectacles
Conférences-débats et
Forums spécifiques
3
2 Agences locales interprofessionnelles
St Georges - Champerret
1 Agences locales spécialisée
ANPE jeunes au Centre d’Information et de Documentation Jeunesse
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
23
REMERCIEMENTS
Tous nos plus chaleureux remerciements aux
acteurs de la création et de la reprise d’entreprise
et aux accompagnateurs des créateurs, qui ont
consacré du temps à la diffusion et au partage
d’informations utiles, à l’explicitation des services
rendus par leur structure respective.
SITES UTILES POUR LES
CREATEURS ET REPRENEURS
Agence Pour la Création d’Entreprise :
www.apce.com
Agence Nationale pour l’Emploi : www.anpe.fr
- Véronique KOGAN
Cap Entreprise du CAPARIF
- Monsieur FUERTES
Bureau de l’Action économique à la Préfecture
de Paris
- Martine KOSKAS
Service Economique de la Chambre des Métiers
de Paris
- Lionel PERRIN
ADIL Boutique de Gestion
- François HUREL
Agence Pour la Création d’Entreprise
- Danielle DESGNÉES
Boutique de Gestion de Paris
- Pierre ADÈS
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris,
Département Création Transmission
- Branka BERTOUMIEUX
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris,
Service Reprise Transmission
- Thierry SAYMARD
Centre d’Informations sur les droits des femmes,
Département Emploi Création d’activité
- Jean-Marie CHAPUT
Association Cédants et Repreneurs d’Affaires
- Francis ROUGEOT
Association Cédants et Repreneurs d’Affaires
- Evelyne GOINARD
Direction Départementale du Travail et de
l’Emploi, service C réation d’entreprise
- Laetitia AMIOT
Espace Commerce A rtisanat du 19e arrondissement
- Cécile TRETON
Espace Commerce A rtisanat du 20e arrondissement
- Dominique SCHMITT-LÉMONIER
La Maison du Faubourg - Espace Commerce
Artisanat des 11e et 12e arrondissement
- Albert REINS
Tribunal de Commerce - Service Prévention
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DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
ANPE en Ile de France :
http://iledefrance.anpe.fr
Bourse Nationale des Opportunités Artisanales :
www.bnoa.net
Boutiques de gestion :
www.boutiques-de-gestion.com
CAP entreprise: www.carif.asso.fr
Centre d’Information et de Prévention des
Entreprises : www.entrepriseprevention.com
Centre National d’Information sur les droits des
femmes : www.info.femmes.com
Cédants et Repreneurs d’Affaires :
www.cra.asso.fr
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris :
www.ccip.fr
Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie :
www.paris-iledefrance.cci.fr
Chambres de Métiers : www.cm.fr
Chambre de Métiers de Paris : www.cm-paris.fr
Cité des Métiers : www.citedesmetiers.com
Conseil régional d’Ile de France :
www.iledefrance.fr
Ministère du commerce et des PME :
www.pme-commerce-artisanat.gouv.fr
Passer le relais : www.paserlerelais.ccip.fr
Préfecture de Paris : www.paris.pref.gouv.fr
Tribunal de Commerce :
www.oec-paris.fr et www.greffe-tc-paris.fr
Ville de Paris : www.paris.fr
ARTICLES ET ÉTUDES DIVERSES
« Dix ans de création d’entreprise (1993-2002) pour
situer les évolutions marquantes »
APCE - février 2003
de Rolland TABOURIN, Philippe DEBARD
et Marie-Françoise PARENT - INSEE - décembre 2001
« L’entreprise à la portée de tous »
Etude APCE-CCIP - juin 2004
« L’évolution des créations d’entreprises en 2003
comparées à 2002 - la revanche des indépendants et
le rattrapage du retard »
APCE - janvier 2004
« Le baromètre du greffe du tribunal de commerce
de Paris - Pour l’année 2003 »
Evolution mensuelle - Créations d’entreprises :
chiffres de mai 2003 - APCE
« Le baromètre du greffe du tribunal de commerce
de Paris - Pour juin 2004 »
« Légère diminution des créations d’entreprises
depuis 2000 »
de Christian RIEG - INSEE - janvier 2003
« Info Capitale Conjoncture »
CCIP - n°33 (printemps 2004)
« Info Capitale Conjoncture »
CCIP - n°32 (automne 2003)
« Les créateurs d’entreprises en 2002 »
de Christian RIEG - INSEE - octobre 2003
INSEE Conjoncture - Informations rapides - Créations
d’entreprises - février 2004
27e enquête d’opinion sur la conjoncture - La situation
des entreprises à Paris - CCIP - mars 2004
« L’impact sur l’emploi des créations d’entreprises »
de Bernard THIRION - INSEE - août 2003
« Brève analyse de la création d’entreprise en 2003
dans la région Île-de-France »
APCE - mars 2004
« De la création d’entreprises à la création d’emplois »
chiffres 2003 (sources APCE)
« L’économie parisienne face à son avenir »
de Bernard THIRION - CCIP - mars 2002
« Les cinq premières années des nouvelles entreprises »
d’Elvire DEMOLY et Bernard THIRION - INSEE - décembre
2001
Troisième rapport de propositions d’action pour
l’emploi du CODEV de Paris sur le marché de l’emploi à Paris
Juin 2003
« Création d’entreprises : les facteurs de survie »
d’Elise LAMONTAGNE et Bernard THIRION - INSEE mars 2000
Loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l’initiative
économique et ses décrets d’application
« Les défaillances d’entreprises - moindre baisse en 2001 »
de Christian RIEG - INSEE - septembre 2002
« Reprendre et transmettre une entreprise à Paris »
Etude du greffe du tribunal de commerce de Paris
Septembre 2003
« Les créateurs d’entreprise en 2002 »
de Christian RIEG - INSEE - octobre 2003
« Le marché de la transmission :
cédants, repreneurs et opérateurs »
Etude Assemblée des chambres françaises de commerce et
d’industrie - APCE- Conseil supérieur de l’Ordre des Experts
comptables - septembre 2003
« Les français et la création d’entreprise »
Etude IFOP-APCE - janvier 2004
« Créations et créateurs d’entreprises »
Collection INSEE Résultats - décembre 2001
« 30% de femmes parmi les créateurs d’entreprises »
de Christian RIEG - INSEE - mars 2003
« Les chômeurs porteurs de projets d’entreprise
Mise en place d’un outil de suivi et résultats de la première
mesure »
Etude IFOP/APCE/ANPE, 7 juillet 2004
« Jeune, diplômé et créateur d’entreprise,
le goût d’entreprendre malgré les difficultés »
Plan de Cohésion Sociale : programme n° 10 - juillet
2004.
DIRECTIONS DÉLÉGUÉES DE L’ANPE À PARIS - MAI 2005
25
Agence Nationale Pour l’Emploi - Directions Déléguées Paris
123 rue Oberkampf, 75544 Paris cedex 11
Tél. : 01 49 23 33 00 - Fax : 01 43 55 99 02
www.anpe.fr - http://iledefrance.anpe.fr