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Didier Zilliox, Venise Jablanczy
Toit du Monde
de et avec Christine Mathéo
Prudence, citadine trentenaire troque son vélib, son sac à main et ses talons contre une
paire de chaussures de marche et un gros sac à dos, direction … l’Himalaya, l’ascension
du Toit du monde pour rencontrer Priti, sa filleule.
Au programme : 16 jours de trek, un sherpa en tongs, une marcheuse contrôlée positive
aux antidépresseurs, un chant vraiment hallucinant, un gentil yéti nommé Amédé, un face
à face avec sa mort… ou comment retrouver la liberté.
Une invitation au voyage, un seul en scène drôle et émouvant.
Spectacle ayant reçu le soutien du Fonds SACD – Copie Privée
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Toit du Monde
L’histoire
Le personnage, Prudence, est une jeune femme de 37 ans qui vit seule à Paris. Un jour de
pluie, quelque peu déprimée, elle accepte une proposition faite par un homme dans la rue,
celle de parrainer un enfant défavorisé quelque part sur la planète.
Cet enfant attribué au hasard s’avère être une petite fille Népalaise de 6 ans nommée
Priti.
Deux années ont passé depuis qu’elle est devenue marraine. Pendant ce temps, elle a eu
quelques échanges épistolaires avec sa filleule, mais Prudence souhaite aller plus loin
dans le lien qui l’unit à Priti. C’est pourquoi elle décide de partir au Népal pour enfin la
rencontrer, la serrer dans ses bras, découvrir son mode de vie, elle qui a une vie terne, à
l’image de sa relation amoureuse.
Prudence est une fille de la ville le plus souvent perchée sur talons aiguilles. Elle est plus
attachée à paraître qu’à être, un peu envahissante et bourrée de préjugés.
L’univers de la haute montagne lui est inconnu, c’est pourquoi elle s’inscrit auprès d’un
organisme de voyage qui propose des treks au Népal. Elle partira donc en groupe pour
une ascension niveau « 5 chaussures, marcheurs confirmés », direction le camp de base
de l’Everest par les hauts cols. Au programme 16 jours de marche, en pleine mousson,
sur des sommets aux altitudes pouvant atteindre plus de 5000 mètres. Le seizième jour,
au camp de base de l’Everest, elle va se séparer du groupe pour atteindre Tengboche,
village où réside sa filleule.
A son retour, après avoir traversé tant d’épreuves, son regard a changé. Elle a quitté
ses préjugés et s’est débarrassée de ses peurs. Ce voyage géographique a été un voyage
intérieur... Elle a mûri, elle a grandi. Désormais, une porte s’est ouverte sur la lumière …
« On croit que l’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous
défait. » disait Nicolas Bouvier (L’usage du monde, Payot).
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Christine Mathéo
Par elle-même
1970 : Naissance le 25 août à 8h50.
1973 : A la question « que veux-tu pour Noël ? » je réponds « juste un
petit bonbon…»
1976 : Première opération le 4 juin. Pour résoudre mes maux de tête,
on m’ôte l’appendice. Un jour faudra qu’on m’explique !
1977 : Premières pataugas et premières traces sur les sentiers de randonnée du Parc naturel
Régional du Queyras. Mon amour pour la montagne est né. Coup de foudre pour le village de
Ceillac perché à 1640 m d’altitude.
1980 : « Quand je serai grande, je serai marchande de chaussures ! Comme ça je pourrai porter
toutes les chaussures du magasin ! » Hélas, mon père m’apprend que pour les porter, il me faudra
les acheter. Tous mes projets s’écroulent. Je ne sais plus ce que je veux faire plus tard…
1983 : L’accident : vélo contre moto. Fracture du fémur gauche, premier voyage en ambulance,
deuxième intervention chirurgicale, 11 jours d’hôpital, 3 semaines sans école, une dispense de gym
… et une bonne excuse pour expliquer mon bulletin de fin d’année.
1987 : Prise de conscience : pour y arriver, il faut travailler. Mise en application et ça marche :
« Une excellente année, bravo ! »
1988 : Sur St Véran et ses sommets la tempête de neige gronde … une bataille de polochon
s’impose ! Un mauvais coup et hop ! 2ème voyage en ambulance, fracture comminutive (avec
éclatement de l’os) du 5ème doigt droit, 4ème opération, 2 mois de plâtre ! « Pour la Sécu dites que
c’est un accident de ski ! » Merci du conseil ami infirmier !
1989 Ma première paire de chaussures de claquettes ! Premier cours, nouvelle passion. Je
travaille la technique et la chorégraphie avec Victor Cuno au Centre de Danse du Marais ainsi
qu’avec des grandes stars américaines de passage à Paris : Lane Alexander et Rod Ferrone.
J’apprends les joies de l’improvisation avec Fabien Ruiz.
J’obtiens le Prix spécial du jury et le 2ème prix dans la catégorie « solo » en 95 et 96 lors des
Rencontres Internationales de Claquettes de Bourg la Reine. Le Prix du jury a été crée pour moi
le jour J. Comment j’ai fait ? Suffit d’intégrer un numéro de jonglerie « légumineux » avec
pommes et poireaux au milieu d’une chorégraphie ! Et oui !
1992 : Un automobiliste peu concentré me roule sur le pied et surpris de me voir tomber net sous
sa roue stoppe son véhicule … sur mon pied. « Reculez ! Woouh ! Reculez ! Mon pied !!! »
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Fracture cunéiforme de la base de la 3ème phalange de mon 2ème orteil droit, une paire de Stan
Smith hors service ! Mon pied droit tombe en amour avec une vieille basket taille 43.
1993 : L’ascension du Pic de la Font Sancte (3385m) par la face sud.
En 1994 : Je tombe par hasard sur un reportage télévisé consacré à des Clowns-Docteurs qui
interviennent dans les services pédiatriques et offrent aux enfants malades des spectacles. C’est
le choc ! La révélation ! Ça y est ! Je sais ce que je veux faire plus tard !
1995 : Je me lance dans le théâtre : premiers cours, premières scènes. Nouvelle addiction.
J’obtiens ma Maîtrise ès Sciences Sociales mention Bien et … je me fracture le 5ème orteil droit
en allant aux toilettes pieds-nus !
1996 : Je joue « La Méprise » de Marivaux au théâtre du Movies à Paris et je tombe amoureuse
d’un guitariste de Jazz qui pratique à l’occasion ce que l’on nomme dans le métier « l’échange
marchandise ». Le principe : les musiciens jouent chaque soir pour les clients de l’hôtel à l’heure
de l’apéritif et bénéficient en retour d’une semaine de ski gratis. Je suis de la partie, YOUPI ! Je
skie toute la journée et le soir je claquette avec les copains. Plus efficace qu’une liposuccion des
cuisses !
La même année, emballée par ces expériences scéniques, je saute le pas (ce qui ne plaît pas à
papa …) je deviens saltimbanque pour de vrai en acceptant la proposition des Macadam Tap qui
cherchent une troisième pour taper la claquette et monter un spectacle en professionnel.
Première scène : le trottoir du Bd St Germain. Deuxième scène : le Casino de Paris avec Georges
Moustaki ! Le trac un peu quand même !
Nous créons le spectacle « Macadam cherche Robert » (comédie et claquettes) que nous
tournons en France et à l’étranger (Belgique, Suisse, Maroc, Japon).
2002 : J’ai quitté le trio et je me lance dans l’écriture d’un seul en scène « Les chaussures de
Fanette ». Pourquoi un spectacle sur les chaussures ? Un rêve d’enfant inassouvi …
2003 Je joue « Paraphrase » de P. Laurens au Théo Théâtre à Paris.
2003, c’est aussi … mon premier stage de clown, avec Philippe Hottier. Le nez rouge, c’est
WOUAOUH ! Fracassant coup de foudre. Et quand j’aime … Je re-signe donc pour 2 autres
stages, avec Ami Hattab et Lory Leshin en 2005 et avec Michel Dallaire en 2006.
2004 : Je joue « Les trois Mousquetaires » sous la direction de F. Guillon au théâtre A. Daudet à
Coignières. C’est chouette de retrouver une équipe et c’est festif d’interpréter 3 rôles dans une
même pièce ! Le plus éclatant : la reine dépressive un chouilla alcoolique !
2005 : En écrivant cette petite rétrospective sur ma vie, je réalise finalement que des accidents
j’en ai eu pas mal et que j’ai subi pas moins de 6 interventions chirurgicales !
Pourquoi je veux être clown à l’hôpital ? Je ne sais pas. Quoi ? Y aurait-il quelque chose que je n’ai
pas vu ?
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2006 : Je retourne à l’écriture. Je crée le spectacle « Flex Flotte » un solo de clown aquatique.
Je me jette à l’eau au mois d’août devant un public de vacanciers dans les Hautes Alpes. Je suis
en train de penser que si j’avais joué à St Tropez, j’aurais encore plus cartonné ! Quelle idée
d’aller jouer un spectacle aquatique à la montagne !
A la rentrée, Pakita « la fée rousse à lunettes » écrit et met en scène pour moi « Petit Page », un
spectacle interactif pour enfants. Je retourne à l’école maternelle. Jouer toute seule dans un
préau plein à craquer devant 200 enfants qui tous lèvent le doigt et hurlent pour être l’heureux
élu qui jouera avec moi, ça fait peur la première fois. Finalement, c’est plutôt sympa. Sauf quand
les instits ne vous proposent pas le café et que ça joue à 9h du matin !
En 2007 on me propose de devenir La voix du serveur central de réservation de la Fnac, je
n’hésite pas une seconde. Mais rapidement, on me dit que ma voix est trop fantaisiste, voire
clownesque ! Je me demande pourquoi ? On me dit de penser plus suave, plus minitel rose.
J’exécute les ordres mais mes messages ne sont pas diffusés : trop sexy !!! Je trouve alors le
juste milieu et tout va pour le mieux.
2007 : Je tombe par hasard – la vie est bien faite ! – sur Didier Zilliox, collaborateur de Michel
Boujenah depuis plus de 20 ans et par ailleurs, producteur. C’est amusant les coïncidences ! Nous
pratiquons tous les deux le Qi Gong, nous avons le même acuponcteur – heureusement pas le
même coiffeur ! – et nous sommes sur la même longueur d’ondes, alors nous décidons de faire un
bout de chemin ensemble pour partager notre passion du métier. C’est parti pour de nouvelles
aventures ! A la fin de l’année, je repars pour l’écriture d’un nouveau seul en scène intitulé « Toit
du Monde », un grand voyage au cœur de l’Himalaya. Pourquoi la montagne ? Parce que c’est sur
les sommets que je me sens pleinement vivante et que porter des chaussures de trek, ça me
botte !
2008 : Vendredi 14 mars, je suis dans l’angoisse la plus totale, j’attends un coup de fil. Le
téléphone sonne, je décroche fébrile, je ne parviens plus à respirer … Nathalie Marvaldi –
directrice de l’association Théodora – m’annonce que j’ai passé le cap des sélections. En juin,
j’intègre la formation de clown à l’hôpital. Je vais devenir « Docteur Rêves » ! C’est le plus beau
jour de ma vie ! Le 11 septembre 2008, première visite en pédiatrie avec mon costume de
chirurgien. Docteur Tap Tap est né ! Pourquoi un costume de chirurgien ? Parce que ça gagne bien,
tiens !
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Ligne programme : Toit du monde
Spectacle : Toit du monde
Nom du théâtre : Théâtre du Petit Gymnase – Studio Marie Bell
Durée du spectacle : 1h00
Rubrique : Humour
Auteur : Christine Mathéo
Mise en scène : Christine Mathéo – Didier Zilliox
Distribution : Christine Mathéo
À partir du 19/01/2009
Jusqu’au 31/03/2009
Jours : Lundi, mardi à 19h45
Matinées : Dimanche à 17h
Numéro de location : 01 42 46 79 79
Prix des places : 15 et 12 !
Résumé du spectacle :
« Prudence, citadine trentenaire troque son vélib, son sac à main et ses
talons contre une paire de chaussures de marche et un gros sac à dos,
direction … l’Himalaya, l’ascension du Toit du monde pour rencontrer Priti, sa
filleule.
Au programme : 16 jours de trek, un sherpa en tongs, une marcheuse
contrôlée positive aux antidépresseurs, un chant vraiment hallucinant, un
gentil yéti nommé Amédé, un face à face avec sa mort… ou comment
retrouver la liberté. Un seul en scène drôle et émouvant. »
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