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Objectifs
Chapitre 7
• Expliquer les déterminants de l’offre
agrégée
L’Offre agrégée et la
demande agrégée
• Expliquer les déterminants de la
demande agrégée
• Expliquer l’équilibre macroéconomique
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• Expliquer les effets des changements de
l’offre et de la demande agrégées sur la
croissance économique, l’inflation et les
cycles économiques
• Expliquer la croissance économique du
Canada ainsi que l’inflation et les cycles
économiques à l’aide du modèle de l’offre et
de la demande agrégées
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Principes de l’offre
agrégée
Le modèle de l’OFFRE ET DE LA
DEMANDE AGRÉGÉES nous aide à
mieux comprendre:
• la croissance du PIB potentiel
• l’inflation
• les fluctuations du cycle économique
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Principes de l’offre
agrégée
La quantité offerte de PIB réel (Y) dépend :
1. de la quantité de main-d’œuvre (L)
2. du stock de capital (K)
3. de l’état de la technologie (T)
À n’importe quel moment dans le temps, la
quantité de capital et l’état de la technologie
demeurent inchangés.
La population est également fixe alors que la
quantité de main-d’œuvre peut varier.
• Des salaires plus bas entraînent de plus grandes
La fonction de production agrégée
décrit comment ces facteurs
influencent le PIB réel: Y = F(L, K, T)
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Objectif: Expliquer les
déterminants de l’offre
agrégée
Objectifs (suite)
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quantités de main- d’œuvre demandée.
• Des salaires plus élevés entraînent de plus
grandes quantités de main- d’œuvre offerte.
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6
Principes de l’offre
agrégée
Principes de l’offre
agrégée
Le taux de chômage pour lequel l’économie est
au plein emploi est appelé taux de chômage
naturel.
Le taux de salaire d’équilibre est le taux de
salaire pour lequel la quantité de maind’œuvre demandée est égale à la quantité de
main-d’œuvre offerte.
Au plein emploi, la quantité offerte de PIB
réel est le PIB potentiel.
À ce taux de salaire, il y a plein emploi.
Même en situation de plein emploi, l’activité
économique est telle qu’il existe des
personnes à la recherche d’un emploi. Tout
comme aussi, il existe des firmes à la
recherche de personnes à embaucher.
Au cours du cycle économique l’emploi
fluctue autour du taux de chômage naturel
et, le PIB réel fluctue autour du PIB
potentiel.
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L’offre agrégée à long
terme
L’offre agrégée à long
terme
L’économie est sans cesse bombardée
d’événements qui éloignent le PIB réel du
PIB potentiel (et éloignent le taux de
chômage de celui du plein emploi).
L’offre agrégée à long terme est la
relation entre la quantité offerte de PIB
réel et le niveau des prix lorsque, à
long terme, le PIB réel équivaut au PIB
potentiel.
Le long terme en macroéconomie est une
période de temps suffisamment longue
pour permettre aux forces favorables au
rapprochement du PIB réel et du PIB
potentiel de réaliser le plein emploi.
La courbe d’offre agrégée à long terme
est verticale et se situe au PIB
potentiel.
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L’offre agrégée à long terme
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
8
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10
L’offre agrégée à long terme
OALT
140
Le PIB potentiel est indépendant du
niveau des prix. Ainsi, sur la courbe
OALT le niveau des prix, le taux de
salaire nominal et les autres prix des
facteurs doivent nécessairement
augmenter (ou diminuer) du même
pourcentage. Ceci a pour conséquence
que les prix relatifs et le taux de salaire
réel demeurent inchangés.
130
120
110
100
PIB potentiel
90
0
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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L’offre agrégée à court
terme
L’offre agrégée à court
terme
L’offre agrégée à court terme est la relation
entre la quantité offerte de PIB réel et le
niveau des prix à court terme, lorsque le
salaire nominal, tous les autres prix des
facteurs et le PIB potentiel demeurent
constants.
Le court terme macroéconomique est
la période durant laquelle le PIB réel
est soit plus bas, ou soit plus élevé
que le PIB potentiel. Ceci
s’accompagne d’un taux de
chômage qui est soit supérieur, ou
soit inférieur au taux de chômage
naturel.
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La courbe d’offre agrégée à court terme
(OACT) a une pente positive et est
égale à OALT lorsque le PIB réel
équivaut au PIB potentiel.
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a
b
100
105
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
(indice implicite du PIB)
PIB réel
(en milliards de dollars de 1992)
700
750
c
110
800
d
115
850
e
120
900
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L’offre agrégée à court terme
L’offre agrégée à court
terme
Niveau des prix
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OALT
140
130
OACT
120
e
d
110
100
90
0
a
b
c
PIB réel inférieur PIB réel supérieur
au PIB potentiel
au PIB potentiel
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
15
Les mouvements le long des
courbes OALT et OACT
Une augmentation du niveau des prix
accompagnée d’une augmentation
équivalente (en pourcentage) du salaire
nominal et des autres prix des facteurs
fait que les prix relatifs et le salaire réel
demeurent inchangés. Le PIB réel
demeure constant et équivaut au PIB
potentiel. Il y a ainsi déplacement le long
de l’OALT.
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Déplacements le long des
courbes d’offre agrégée
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
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OALT
140
130
120
Le niveau des prix et le
salaire nominal
augmentent d’un
même pourcentage
OACT
110
100
90
0
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Lorsque le niveau des prix augmente
alors que les salaires et les prix des
autres facteurs demeurent inchangés,
la quantité offerte de PIB réel s’accroît;
il y a donc un déplacement le long de
l’OACT.
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Déplacements le long des
courbes d’offre agrégée
Les mouvements le long
des courbes OALT et OACT
OALT
140
130
Le niveau des prix
augmente et le taux de
salaire nominal
demeure inchangé.
OACT
120
110
100
90
0
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Les variations de l’offre
agrégée
Les variations de l’offre
agrégée
Les variations du niveau des prix entraînent un
déplacement le long des courbes d’offre
agrégée. De tels changements ne modifient
pas l’offre agrégée.
Il y a déplacement de la courbe d’offre agrégée
lorsque l’un des facteurs qui peuvent influer
sur la production, mis à part le niveau des
prix, subit un changement.
Lorsque le PIB potentiel change, il y a
déplacement à la fois de l’offre agrégée à
court terme et de l’offre agrégée à long
terme.
Les trois sources principales à la base du
changement du PIB potentiel sont:
1) Les variations du niveau de plein-emploi de la
main- d’œuvre
2) Les variations dans le stock de capital
3) Le progrès technologique
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Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
OALT1
140
130
Augmentation
du PIB
potentiel
OACT0
120
Comment le niveau de plein emploi de la
main-d’œuvre affecte-t-il le PIB
potentiel?
OACT
1
Le PIB potentiel s’accroît lorsque le
niveau de plein emploi de la maind’œuvre augmente.
110
100
Les fluctuations de l’emploi au cours du
cycle économique ne représentent pas des
changements du PIB potentiel et ne
modifient pas l’offre agrégée à long terme.
90
0
700
800
22
Les variations du PIB potentiel
Variation du PIB potentiel
OALT0
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900
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Les variations du PIB
potentiel
Les variations du PIB
potentiel
Comment le stock de capital affecte-t-il
le PIB potentiel?
Comment les progrès technologiques
affectent-ils le PIB potentiel?
Pour une économie prise dans son
ensemble, plus élevé est le stock de
capital, plus productive sera sa maind’œuvre et donc plus élevé sera le PIB
potentiel.
Les progrès technologiques peuvent
augmenter le PIB potentiel, même dans une
situation dans laquelle le niveau de la maind’œuvre et du stock de capital sont fixes.
Ces progrès sont, et de loin, la principale source de
l’augmentation de la production durant les deux
derniers siècles.
Le capital comprend le capital humain.
25
Les variations du salaire
nominal et des autres prix des
facteurs
Les variations du salaire nominal et des autres prix
des facteurs modifient la courbe d’offre agrégée
à court terme mais ne modifient pas l’offre
agrégée à long terme.
Les variations du salaire nominal affectent l’OACT car,
pour les entreprises, elles constituent des
changements dans les coûts.
L’OALT n’est pas affectée car les variations du salaire
nominal s’accompagnent d’une variation du niveau
des prix par un même pourcentage.
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Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
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Variation du taux de
salaire nominal
140
130
OALT 0
Hausse du
taux de
salaire
nominal
OACT 1
OACT 0
120
b
110
a
100
90
0
700
800
900
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Objectif: Expliquer les
déterminants de la demande
agrégée
La quantité demandée de PIB réel est la
somme des valeurs réelles des dépenses de
consommation (C), des dépenses
d’investissement (I), des dépenses
gouvernementales (G) et des exportations
(X) moins les importations (IM).
28
La demande agrégée
La quantité demandée de PIB réel est la
somme des biens et services finis produits
au Canada que les ménages, les entreprises,
les gouvernements et les clients étrangers
ont l’intention d’acheter.
Les intentions d’achat dépendent:
• Du niveau des prix
• Des politiques budgétaire et monétaire
• De l’économie mondiale
• Des anticipations
Y = C + I + G + X – IM
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La courbe de demande
agrégée
La demande agrégée
Niveau des prix
La demande agrégée est la relation entre
la quantité demandée de PIB réel et le
niveau des prix.
(indice implicite du PIB)
Toutes choses étant égales par ailleurs,
plus le niveau des prix est élevé, plus la
quantité demandée de PIB réel est faible.
On illustre la demande agrégée par un
barème de demande agrégée et une
courbe de demande agrégée.
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Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Augmentation de la quantité
demandée de PIB réel.
e'
130
100
90
0
900
b'
100
850
c'
110
800
d'
120
750
e'
130
700
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32
• L’effet de richesse
• Les effets de substitution
c'
110
90
La courbe de demande agrégée a une
pente négative pour deux raisons:
d'
120
a'
La courbe de demande
agrégée
La demande agrégée
140
PIB réel
(en milliards de dollars de 1992)
Diminution de
la quantité
demandée
de PIB réel.
b'
a'
DA
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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34
Les effets de substitution
L’Effet de richesse
Toutes choses étant égales par ailleurs,
lorsque le niveau des prix monte, la richesse
réelle diminue.
Toutes choses étant égales par ailleurs, lorsque
le niveau des prix monte, les taux d’intérêt
montent aussi. Les gens substituent leur
consommation future à la consommation
présente (c.-à-d. réduisent leurs achats
présents) en raison des taux d’intérêt plus
élevés: il s’agit ici d’un effet de substitution
inter temporelle.
La richesse réelle est le montant des actifs
(argent en banque, obligations, actions et
autres actifs) que les gens possèdent,
mesuré en termes de biens et services que
tous ces actifs permettent d’acheter.
Par ailleurs, comme les biens étrangers
deviennent plus abordables en raison de
coûts plus faibles à l’étranger, les
consommateurs canadiens vont substituer les
biens importés aux biens domestiques.
Les gens essaient de rétablir leur richesse en
augmentant l’épargne et en réduisant la
consommation. Il s’ensuit une diminution de la
quantité demandée de PIB réel.
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Les variations de la
demande agrégée
La politique budgétaire
et la politique monétaire
Toute variation de l’un des facteurs qui
peuvent influer sur les intentions d’achat,
mis à part le niveau des prix, entraîne un
changement de la demande agrégée, soit un
déplacement de la courbe de demande
agrégée.
Le gouvernement se sert de la politique budgétaire
pour tenter d’influer sur l’économie en
établissant et en modifiant le montant des
impôts, des paiements de transfert et des
dépenses gouvernementales.
Les principaux facteurs pouvant ainsi déplacer
la demande agrégée sont :
Les modifications d’impôts ou de paiements de
transfert affectent le revenu disponible des
ménages.
• Les politiques budgétaire et monétaire
• L’économie mondiale
• Les anticipations
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Le revenu disponible est le revenu agrégé moins
les impôts plus les paiements de transfert.
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La politique budgétaire et la
politique monétaire
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L’économie mondiale
Le taux de change et les revenus des pays étrangers
influent sur la demande agrégée.
Une augmentation du revenu disponible entraîne
une augmentation de la demande agrégée.
La politique monétaire consiste en des
changements des taux d’intérêt et de la
quantité de monnaie dans l’économie.
Le taux de change est le montant d’une devise
étrangère qu’on peut acheter avec un dollar
canadien.
Une augmentation de la quantité de monnaie
entraîne une augmentation de la demande
agrégée.
Lorsque le taux de change monte, la demande
agrégée diminue.
Lorsque les revenus des pays étrangers
augmentent, la demande agrégée augmente.
Des taux d’intérêt plus faibles entraînent une
augmentation de la demande agrégée.
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40
Déplacement de la courbe
de demande agrégée
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Les anticipations
Les anticipations relatives aux revenus, à
l’inflation et aux profits futurs influent sur
les intentions d’achat d’aujourd’hui.
Une augmentation des anticipations quant au
revenu futur entraînera une hausse de la
demande agrégée.
Une augmentation du taux d’inflation anticipé
provoque une augmentation de la demande
agrégée.
Une augmentation des profits anticipés
entraîne une augmentation de la demande
agrégée.
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140
Augmentation de
la demande agrégée
130
120
110
100
90
Diminution de
la demande
agrégée
DA1
DA2
DA0
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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42
Déplacement de la courbe
de demande agrégée
Déplacement de la courbe
de demande agrégée
La demande agrégée
diminue si :
La demande agrégée
augmente si :
• La politique budgétaire
• La politique budgétaire
• Le taux de change
entraîne une diminution des
dépenses gouvernementales,
une augmentation des impôts
et des taxes, ou une
diminution des paiements de
transfert.
• Les anticipations sont à
• La politique monétaire fait
la baisse quant au revenu
disponible, à l’inflation ou
aux profits.
diminuer la masse monétaire
et augmenter les taux
d’intérêt.
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• Le taux de change
diminue ou le revenu des
pays étrangers
augmente.
entraîne une augmentation
des dépenses
gouvernementales, une
diminution des impôts et des
taxes, ou une augmentation
des paiements de transfert.
augmente ou le revenu
des pays étrangers
diminue.
43
Objectif: Expliquer
l’équilibre
macroéconomique
• La politique monétaire fait
• Les anticipations sont à
augmenter la masse monétaire
et diminuer les taux d’intérêt.
la hausse quant au
revenu disponible, à
l’inflation ou aux profits.
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L’équilibre
macroéconomique
Le modèle de la demande et de l’offre agrégées
vise à expliquer les changements du PIB réel et
le niveau des prix.
Il y a équilibre macroéconomique à court
terme lorsque la quantité demandée de
PIB réel est égale à la quantité offerte
de PIB réel.
Pour cela il faut combiner l’offre et la demande
agrégées et déterminer ainsi l’équilibre
macroéconomique.
L’équilibre macroéconomique à court terme
est le point d’intersection de la courbe DA et
de la courbe OACT.
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45
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
L’équilibre macroéconomique
à court terme
140
c'
110
100
90
OACT
d'
c
a
b
Les entreprises
augmentent la
production et
les prix.
46
Lorsqu’il y a équilibre macroéconomique à
court terme, le salaire nominal est fixe. Il ne
s’ajuste pas pour permettre l’atteinte du
plein emploi.
130
120
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L’équilibre
macroéconomique
Les entreprises réduisent
la production et les prix.
e'
44
e
d
Par conséquent, le PIB réel peut être à court
terme inférieur, supérieur ou égal au PIB
potentiel.
Équilibre
macro-économique
à court terme
b'
e'
À long terme il y a ajustement du salaire
nominal.
DA
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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48
L’équilibre
macroéconomique
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
L’équilibre à long terme
Il y a équilibre macroéconomique à long terme
lorsque le PIB réel est égal au PIB potentiel
— ou de manière équivalente, lorsque
l’économie est sur la courbe d’offre agrégée
à long terme.
L’équilibre macroéconomique à long terme est
le point d’intersection de la courbe DA et de la
courbe OALT.
OALT
140
130
OACT
120
110
100
90
Au long terme
le salaire
nominal s’ajuste
DA
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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49
Objectif: Expliquer les effets des
changements de l’offre et de la
demande agrégées sur la croissance
économique, l’inflation et les cycles
économiques
Au fil des ans, il y a croissance économique
en raison de l’augmentation de la maind’œuvre, de l’accumulation de capital et
des progrès technologiques. Ces
changements déplacent OALT vers la
droite.
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
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51
La croissance à long
terme et l’inflation
140
130
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50
La croissance
économique et l’inflation
L’inflation a lieu au fil des ans, lorsque la
courbe de demande agrégée augmente
à un rythme plus rapide que ne le fait la
courbe d’offre agrégée à long terme.
En d’autres termes, il y a inflation lorsque le
déplacement vers la droite de la courbe de
demande agrégée est plus élevé que celui
de la courbe d’offre à long terme.
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52
La croissance
économique et l’inflation
OALT 0 OALT 1
Le principal facteur qui influe à long
terme sur la demande agrégée est la
croissance de la quantité de monnaie.
Une augmentation de
OALT entraîne de
la croissance
économique
120
Au cours du cycle économique le PIB
réel fluctue autour du PIB potentiel.
110
DA1
100
90
0
Croissance
économique
800
DA0
Une augmentation de
DA supérieure à celle de
OALT entraîne de
l’inflation
L’inflation fluctue aussi au même
moment.
900
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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54
Les cycles économiques
Les cycles économiques
Il y a des cycles économiques parce que
la demande agrégée et l’offre agrégée à
court terme fluctuent mais les
ajustements du salaire nominal ne se
font pas assez rapidement pour
maintenir le PIB réel au niveau du PIB
potentiel.
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
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55
L’équilibre macroéconomique à long
terme a lieu lorsque les courbes de
demande agrégée et d’offre agrégée à
court terme se croisent à l’intersection
des courbes de demande agrégée et
d’offre agrégée à long terme.
a
110
100
DA0
780
56
OACT 0
120
0
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Il y a équilibre à long terme lorsque le PIB réel
est égal au PIB potentiel.
OALT
Écart
récessionniste
Le montant auquel le PIB potentiel
dépasse le PIB réel est appelé écart
récessionniste.
L’équilibre à long terme
Équilibre de chômage
130
L’équilibre de chômage est un
équilibre macroéconomique à
court terme pour lequel le niveau
du PIB réel est inférieur à celui du
PIB potentiel.
800
820
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Équilibre de plein emploi
L’équilibre de suremploi est un équilibre
macroéconomique à court terme pour
lequel le niveau du PIB réel est supérieur à
celui du PIB potentiel.
Plein emploi
OACT 1
120
110
b
Le montant auquel le PIB réel dépasse le
PIB potentiel est appelé écart
inflationniste.
100
DA1
0
58
L’équilibre de suremploi
OALT
130
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780
800
820
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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60
Fluctuations du PIB réel
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Équilibre de suremploi
OALT
130
120
Écart
inflationniste
OACT 2
110
c
100
DA2
0
780
800
820
820
c
Écart
récessionniste
PIB potentiel
800
b
Écart inflationniste
PIB
actuel
Plein emploi
780
a
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Année
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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61
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Effet à court terme d’une
augmentation de la demande agrégée
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Les variations de la
demande agrégée
Le PIB réel fluctue autour du PIB
potentiel, en raison notamment des
variations de la demande agrégée.
Que se passe-t-il lorsque la demande
agrégée augmente?
OALT
140
130
OACT 0
115
110
100
DA1
90
DA0
0
700
800 850
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Les variations de la
demande agrégée
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Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Effet à long terme d’une
augmentation de la demande agrégée
L’économie ne peut pas produire indéfiniment
au-delà son potentiel.
Alors que le niveau des prix monte, le salaire
nominal demeure par contre inchangé. Il y a donc
à la fois diminution des salaires réels et
augmentation des profits. Les travailleurs
demanderont des salaires plus élevés; les
entreprises vont satisfaire à leurs exigences.
Le nouvel équilibre à long terme a lieu lorsque
le salaire nominal augmentera d’un même
pourcentage que l’augmentation du niveau
des prix.
OALT
140
OACT 1
130
125
OACT 0
115
100
DA1
90
0
700
800 850
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Les variations de l’offre
agrégée
Niveau des prix (indice implicite du PIB = 100 en 1992)
Une diminution de l’offre agrégée
Le PIB réel fluctue autour du PIB
potentiel, en raison notamment des
variations de l’offre agrégée à court
terme.
Que se passe-t-il en cas d’augmentation
substantielle, mais temporaire, du prix
du pétrole?
OALT
140
OACT 1
130
OACT 0
120
Une augmentation du
prix du pétrole entraîne
une diminution de
l’offre agrégée à court
terme.
110
100
90
AD0
0
700 750 800 850 900 950
PIB réel (en milliards de dollars de 1992)
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Indicateurs
Éléments clés d’un cycle économique
• Indicateurs de la confiance des consommateurs:
taux de chômage (chômage ↓↓ ⇒
⇒confiance ↑↑ ⇒
⇒
consommation ↑↑ )
Confiance des consommateurs
Contexte général
Consommation
(TC, Taux d ’intérêt,
OM,Solde commerciaux)
• Indicateurs de la consommation: ventes au détail,
mises en chantier
Confiance des entreprises
• Indicateurs de la confiance des entreprises:
Dépenses d’investissement
commandes en carnet, enquêtes sur les
investissements
Production
• Indicateurs de l’efficacité: taux d ’utilisation de la
Efficacité
capacité(PIB/stock de K): si ↑↑ (>85.5%) il y a
surcapacité. On surutilise le capital et devient moins
efficace.
Niveau des prix
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Exemple (suite)
Exemple
• Les producteurs se forcent pour répondre à
Cycles:
la demande
• Si confiance des consommateurs ↑
• Le coût marginal de production ↑
• Consommation ↑
• le niveau des prix ↑ (L’IPC ↑ ) : inflation
• Investissements ↑
• L ’inflation mine la confiance des
• Production ↑ (PIB ↑ )
consommateurs
• On recommence la boucle mais en
• On engage plus de monde et de capital
descendant
dans le processus de production même
les ressources les moins habiles et
adaptées
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D’où le cycle
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Séries clés du cycle économique
Séries clés du cycle économique
• Mises en chantier:
• Taux directeur de la BDC:
- en récession: baissent
- En expansion: augmente
- en récession: la BDC baisse le taux
pour stimuler l ’économie
• Faillites d ’entreprises:
- En expansion: la BDC hausse le taux
pour stimuler l ’économie
- en récession: augmentent
- En expansion: baissent
• Taux de chômage:
- en récession: le taux augmente
- En expansion: le taux baisse
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• Ratio livraisons/stocks:
- en récession: baisse
- En expansion: augmente
73
74
Objectif: Expliquer la
croissance économique
du Canada, l’inflation et
les cycles économiques à
l’aide du modèle OA-DA
Séries clés du cycle économique
• Croissance du PIB :
- en récession: baisse
- En expansion: augmente
• Utilisation de la capacité : (PIB/stock de K)
- en récession: baisse (plus efficace)
- En expansion: augmente (moins efficace)
L’économie est continuellement en
changement.
• Inflation:
- en récession: baisse
Comment l’économie canadienne a-t-elle
évolué depuis 1971?
- En expansion: augmente
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La croissance économique
La demande agrégée et
l’offre agrégée: 1971–1998
Le PIB réel a augmenté au fil des ans. Les
forces à la base de la croissance
économique sont celles qui augmentent le
PIB potentiel. Ces forces sont: la croissance
de la quantité de main-d’œuvre,
l’accumulation du capital humain et
physique et les progrès technologiques.
Leur action a été la plus forte au cours des
années 60, au milieu des années 80 et à la
fin des années 90.
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78
Les cycles économiques
L’inflation
Le niveau des prix a augmenté au fil des ans
mais a chuté en 1998.
La principale force responsable de cette
augmentation soutenue du niveau des prix
est la tendance de la demande agrégée à
augmenter à un rythme plus rapide que ne le
fait l’offre agrégée à long terme.
Les cycles économiques s’expliquent du
fait que l’augmentation de l’offre
agrégée à court terme, de même que la
croissance de la demande agrégée, ne
suivent pas un rythme stable et fixe.
Le taux de croissance de la masse monétaire
explique la persistance de l’inflation.
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L’évolution de l’économie
de 1971 à 1998
Vers le milieu des années 70 il y a eu à la fois
récession et accélération de l’inflation (soit
une stagflation). Une série d’augmentations
importantes du prix du pétrole a d’une part
diminué OACT (déplacement vers la gauche);
d’autre part, des augmentations rapides de la
masse monétaire ont augmenté DA
(déplacement vers la droite).
81
La récession a pu avoir lieu parce que le
déplacement de la courbe d’offre à
court terme vers la gauche s’est
effectué beaucoup plus rapidement
que ne l’a été le déplacement de la
demande agrégée vers la droite.
Le reste des années 70 a connu une
inflation élevée et une croissance
modérée du PIB réel.
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L’évolution de l’économie
de 1971 à 1998
L’évolution de l’économie
de 1971 à 1998
De 1983 à 1989, l’accumulation de capital et
les progrès soutenus de la technologie ont
provoqué un déplacement régulier vers la
droite (augmentation) de la courbe d’offre
agrégée à long terme.
À partir de 1980, l’inflation était un problème
majeur et, la Banque du Canada a pris des
mesures vigoureuses pour la réduire.
Les taux d’intérêt ont augmenté pour atteindre
des niveaux sans précédent. La demande
agrégée diminua. À partir de 1992,
l’économie sombra dans une profonde
récession.
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80
L’évolution de l’économie
de 1971 à 1998
Au début des années 70, il y a eu une forte
hausse du PIB réel accompagnée d’un faible
taux d’inflation.
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La courbe d’offre agrégée à court terme a
également augmenté. La croissance de la
demande agrégée a suivi celle de l’offre agrégée;
ce qui a permis a PIB réel de poursuivre sa
croissance et de maintenir le taux d’inflation
relativement stable.
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84
L’évolution de l’économie
de 1971 à 1998
Une diminution de la demande agrégée a
provoqué la récession de 1990-1991.
En 1992, l’économie est entrée dans une
nouvelle phase d’expansion, toujours
présente en 1999. Le PIB réel
avoisinait le PIB potentiel et l’économie
était presque au plein emploi.
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FIN
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