theatre de la tete noire - Théâtre de la Tête Noire

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theatre de la tete noire - Théâtre de la Tête Noire
Dossier de Presse
THEATRE DE LA TETE NOIRE
Festival des écritures contemporaines
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SCENE CONVENTIONEE POUR LES ECRITURES CONTEMPORAINES
Le Théâtre de la Tête Noire, est subventionné par la Ville de Saran,
le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Centre-Val de Loire),
la Région Centre-Val de Loire et le département du Loiret.
Informations/Billetterie
02 38 73 02 00
[email protected]
Rendez-vous sur notre site
www.theatre-tete-noire.com
@TTeteNoire
Contact Presse
Maureen Gauthier
02 38 73 14 14
[email protected]
Sommaire
Présentation....................................................................................................................1
Calendrier......................................................................................................................2
Informations pratiques..................................................................................................3
Focus sur … Les Adolescents et le Théâtre.................................................................4
Temps fort jeunesse ......................................................................................................9
Spectacle.....................................................................................................................12
Lectures........................................................................................................................14
Rencontre Partir en Ecriture........................................................................................18
Atelier écriture.............................................................................................................21
Le collectif artistique...................................................................................................22
Le Théâtre de la Tête Noire........................................................................................27
Les partenaires du festival.........................................................................................28
Présentation
Une journée professionnelle consacrée au théâtre jeunesse, avec une rencontre « Les adolescents
et le théâtre » suivie de lectures au collège ouvertes à tous (Ayam, Deux enfants) ; un spectacle
en ouverture de festival ; les 10 ans de Partir en écriture, dispositif unique d’incitation à l’écriture
avec des auteurs qui partent à travers le monde et reviennent avec des pièces de théâtre. Venez
découvrir les pièces issues de ces résidences voyageuses (Incroyable, Ayam) et rencontrez les
auteurs tout juste de retour de Grèce et d’Islande (Rencontre Partir en écriture). Vous pourrez vous
initier à l’écriture théâtrale à l’occasiond’un stage d’écriture mené par Gilles Granouillet, auteur.
Enfin, la lecture d’un texte coup de cœur du comité de lecture: (Défaut de fabrication.)
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Calendrier
Vendredi 22 avril
9h30 - Accueil au Théâtre de la Tête Noire
Temps fort jeunesse
Matin - Table Ronde
10 h - Les adolescents et le théâtre. « L’adolescence : traces et espaces de représentation. »
Focus pour les professionnels - Studio de répétitions
Après-midi - Réunion, lectures
14h - Réunion du réseau jeune public en région Centre-Val de Loire - Studio de répétitions
14h - Deux enfants – Lecture – Collège Pelletier
15h45 - Ayam – Lecture – Collège Pelletier
20h30 – Le Système pour devenir invisible – Spectacle – Théâtre de la Tête Noire
Samedi 23 avril
10h à 16h - Atelier d’écriture – Studio de répétitions
17h - Rencontre Partir en écriture - Théâtre de la Tête Noire
20h30 - Incroyable - Lecture – Théâtre de la Tête Noire
Dimanche 24 avril
10h à 16h - Atelier d’écriture – Studio de répétitions
17h - Défaut de fabrication – Lecture – Théâtre de la Tête Noire
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Informations pratiques
Renseignements et réservations
02.38.73.02.00 ou [email protected]
Billetterie en ligne sur le site du Théâtre:
www.theatre-tete-noire.com
Renseignements pour la journée professionnelle
Fanny Prud’homme : secrétaire générale, conseillère artistique
Théâtre de la Tête Noire - 02 38 73 14 14
Mail : [email protected]
Théâtre de la Tête Noire - Festival Text’Avril
theatredelatetenoire
@TTeteNoire
Tarifs
Spectacle 18€ (plein tarif) ou 12€ (tarif réduit) / 7 € (tarif professionnel & groupe)
Lecture au Théâtre de la Tête Noire : 5€ / tarif unique
Lecture au Collège Pelletier : entrée gratuite sur réservation
Atelier d’écriture : 65€ avec accès gratuit aux lectures
Librairie
Avec les pièces des auteurs invités.
Bar et petite restauration au Théâtre ouvert une heure avant la représentation.
Les lieux du Festival
Théâtre de la Tête Noire : 144, ancienne route de Chartres 45770 Saran
Studio de répétitions : 219 Rue de la Fontaine, 45770 Saran
Collège Pelletier: 11 Rue des Tonneliers, 45000 Orléans
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Focus sur … Les Adolescents et le Théâtre
Programme de la journée du vendredi 22 avril
9h30
Accueil au Théâtre de la Tête Noire - Studio de répétitions.
Installation La Chambre d’Adolescent par Anabel Strehaiano, scénographe.
10h
Table Ronde : Les Adolescents et le Théâtre
« L’adolescence, traces et espaces de représentation »
12h30
Déjeuner sur place
14h
Réunion du réseau jeune public en région Centre-Val de Loire,
organisée par la Ligue de l’Enseignement Centre-Val de Loire.
14h
Lecture de Deux enfants de Gilles Granouillet - Lecture dirigée par Patrice Douchet, suivie d’une
rencontre avec l’auteur.
Tout public à partir de 12 ans.
15h45
Ayam de Luc Tartar (Editions Lansman) - Lecture dirigée par Louise Lévêque,
suivie d’une rencontre avec l’auteur.
Tout public à partir de 12 ans.
20h30
Le Système pour devenir invisible
Texte et mise en scène de Guillermo Pisani.
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Table ronde
Vendredi 22 avril - 10 h
(Au Studio de répétitions du Théâtre de la Tête Noire)
« L’adolescence : traces et espaces de représentation »
Avec Patrice Ridoux, psychiatre et psychanalyste; Patrice Douchet, metteur en scène et directeur
du Théâtre de la Tête Noire ; Louise Lévêque, metteuse en scène, Cie Vivre dans le feu ; Sandrine
Roche, autrice et metteuse en scène, association Perspective Nevski ; Marianne Ségol-Samoy,
traductrice membre fondatrice de Labo07 ; Luc Tartar, auteur.
« L’adolescence est-elle un âge spécifique pour les créateurs ? Artistes et médiateurs, sur quels
territoires poétiques et politiques rencontrer les adolescents ? Quelle écriture ? Ecrire pour ce qu’ils
sont ou pour ce qu’ils vont devenir ? Comment accompagner les nouvelles figures de l’adolescence aujourd’hui (temporalité, modalités d’initiation, …)? »
Présentation des intervenants
Patrice Ridoux
Patrice Ridoux est psychiatre et psychanalyste. Il est membre de l¹association Psypropos, d’Alef et de l¹association lacanienne internationale. Il a participé à la mise en place de journée d¹études : « Détour et répétition » (2009), « Enfance » (2010), « Le parti pris de
la rencontre » (2012), « le désir à l¹épreuve des normes » (2013) et « Jeux de Construction » (2014); et rédigé des articles parus dans
la revue Adolescences. Tout au long de son parcours de psychiatre et de psychanalyste en institutions (CMPP, Hôpital de jour pour
enfants, service d’accueil familial thérapeutique, CHR, ...) ou en cabinet, il a travaillé auprès des adolescents et de leur famille.
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Patrice Douchet
Patrice Douchet est metteur en scène, directeur artistique et fondateur en 1985 du Théâtre de la Tête Noire, aujourd’hui scène
conventionnée pour les écritures contemporaines à Saran (Orléans) dans le Loiret.
Depuis 1985, Patrice Douchet bâtit un répertoire constitué essentiellement de textes d’auteurs contemporains, avec un intérêt particulier pour les oeuvres qui s’inscrivent dans le triangle littérature/théâtre/cinéma : Scènes de Chasse en Bavière de Martin Sperr (film
de Fleishmann), Le Trio en mi bémol du cinéaste Éric Rohmer, Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig (film de Max Ophuls), Hiroshima
mon amour de Marguerite Duras (film d’Alain Resnais), Moderato Cantabile de Marguerite Duras (film de Peter Brook).
Avec Hiroshima mon amour en 1998, il inaugure un cycle Marguerite Duras. En 1999, il présente dans un même temps théâtral Savannah Bay, La Musica Deuxième et Moderato Cantabile, spectacle intitulé 4h avec M.D.
De 2000 à 2005, il explore l’oeuvre du cinéaste suédois Ingmar Bergman avec la mise en scène d’une version de Persona intitulée
Lettre d’Elisabet Vogler à son fils, puis celle du dramaturge norvégien Jon Fosse avec Un Jour en été et enfin celle du romancier
Tarjei Vesaas, lui aussi norvégien pour une adaptation signée Brigitte Smadja des oiseaux, recentrée sur Mattis, une figure de l’idiot.
Avec ces écritures scandinaves, Patrice Douchet travaille un théâtre « littéraire » à la lisière du cinéma, de l’image arrêtée et du
roman. Il associe des « poèmes photographiques » à chacune de ses mises en scène et collabore avec Dominique Journet Ramel,
photographe et comédienne.
De 2007 à 2009, il revient à Marguerite Duras, et mène un travail sous forme de workshops et de stages pour restituer l’intégralité du
roman Le Ravissement de Lol V.Stein (voyage de 7 heures avec une équipe de 20 comédiens) co-mis en scène avec Dominique
Journet Ramel (coproduit par le Carré, scène nationale de Château-Gontier et le centre dramatique régional de Tours).
Son parcours de metteur en scène est également jalonné de créations explorant les écritures contemporaines adressées aux nouvelles générations. Dans des propositions scéniques, souvent à contrepied des conventions non-écrites du jeune public, Patrice
Douchet trace une voie de spectacles « sans limite d’âge » : L’Armoire, il l’appela journal d’après les histoires enfantines de Peter
Bichsel, Bouli Miro de Fabrice Melquiot, Une machine est une machine comme un machin est un machin (Ecriture et mise en scène),
Louise les ours de Karin Serres et La Nuit MêmePasPeur de Claudine Galea, Ah ! Ernesto de Marguerite Duras.
En tant que directeur artistique du Théâtre de la Tête Noire, il élabore la programmation d’un théâtre de 200 places. Il a créé un faisceau d’outils et d’événements pour le repérage et le compagnonnage avec des auteurs : comité de lecture, festival, rencontres,
lectures/découverte, « l’émission » (forme dramaturgique de laboratoire d’écriture), un cycle de commande de pièces « partir en
écriture », la création de la théâtrothèque Marie Landais (bibliothèque de pièces d’auteurs contemporains).
En 1990, il inaugure la première édition des rencontres dramatiques contemporaines du Théâtre de la Tête Noire, Text’Avril. Ces
rencontres présentent chaque année, sous forme de lectures, de spectacles et de mises en espace des textes d’auteurs contemporains. Text’Avril travaille au repérage, à la reconnaissance, à la production et la diffusion des écritures d’aujourd’hui.
Il vient de créer Venezuela de Guy Helminger, tout public à partir de 12 ans.
Louise Lévêque
Louise Lévêque fonde la compagnie Vivre dans le feu en 2008 et crée le spectacle Les salamandres dansent..., rassemblant des
textes de la poète russe Marina Tsvetaeva.
En 2010, elle met en scène L’Urfaust de Goethe à la suite d’une résidence au Granit, scène nationale de Belfort, puis propose Pantagruel, le Banquet Spectacle, mis en scène pour deux comédiens et un chef cuisinier. Grâce à une formation en langue et culture
russe à l’INALCO, elle traduit des textes pour le banquet spectacle Russie, mon amour.
En 2014, elle crée Plus Loin, une installation numérique et littéraire qu’elle présente durant deux mois au 104 à Paris.
En 2013 et 2014, elle est artiste en résidence aux Scènes du Jura, scène nationale.
Elle y crée L’Ailleurs, peut-être, son premier texte de théâtre.
En 2015, elle écrit pour le Festival de Caves le spectacle Où ? texte uniquement composé de phrases interrogatives glanées entre
janvier et mars 2015. Elle donne différents ateliers en milieu scolaire et hospitalier, en collaboration avec Les Scènes du Jura, le
104-Paris, le Centre des arts d’Enghien-les-Bains.
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Sandrine Roche
Caroline Ablain
Sandrine Roche est autrice, comédienne et metteuse en scène. Elle étudie les sciences politiques en France puis en Italie, avant
de devenir chargée de production. Elle s’installe à Bruxelles en 1998 et intègre l’école de théâtre Lassaad, à l’issue de laquelle
elle devient comédienne. En 2001, le metteur en scène Barthélémy Bompard lui commande le texte Itinéraire sans fond(s) (bourse
Beaumarchais) qu’il crée en 2003 à la Scène nationale d’Annecy et dans lequel elle joue. Elle cofonde en 2003 le collectif La Coopérative des Circonstances, collabore aux mises en scène d’Amanda Kibble (Ratoon compagnie) et Christophe Morisset (compagnie du Cuivre) ; et crée Rosa, trio à trois avec le compositeur Rodolphe Minuit.
En 2005, elle reçoit la bourse découverte du Centre national du livre pour REDUCTO ABSURDUM de toute expérience humaine (premier volet de la trilogie Ma langue !), puis l’aide à la création du Centre national du théâtre en 2007 pour Carne, pièce à mâcher
lentement, premier opus du diptyque La Permanence des choses, essai sur l’inquiétude. Le second opus, Yèk, mes trois têtes, est
diffusé fin 2014 par France Culture dans une réalisation de Cédric Aussir. En 2010, elle s’installe à Rennes où elle commence une série
d’ateliers de création avec des enfants au Théâtre du Cercle à Rennes, qui donneront naissance au texte Neuf Petites Filles, Push
& Pull, lauréat des Journées de Lyon des auteurs de théâtre et publié aux éditions Théâtrales en 2011, créé par Philippe Labaune,
puis Stanislas Nordey.
Elle termine en 2012 l’écriture d’Un silence idéal, deuxième volet de la trilogie Ma langue ! - puis, à la demande du marionnettiste
Luc Laporte, écrit Ravie, une adaptation de La Chèvre de Monsieur Seguin, publié aux éditions Théâtrales dans la collection « Théâtrales Jeunesse » en 2014.
S’ensuivent Des cow-boys et Mon rouge aux joues, variations chromactiques sur le Petit Chaperon Rouge, terminés tous deux en
résidence à La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon en 2014 et publiés aux éditions Théâtrales en 2015. Elle termine la trilogie Ma
Langue en juin 2015 à La Chartreuse, avec FEUTRINE, coup de coeur du comité de lecture de France Culture. Elle travaille actuellement à l ‘écriture de SAXIFRAGE, issu de ses résidences récentes en Islande et au Brésil, et La Zizanie, concept album en collaboration avec le duo électro pop Nina Fisher.
Ses textes sont traduits en portugais, danois, et italien.
Sandrine Roche a créé en 2008 l’association Perspective Nevski*, avec laquelle elle réalise un travail de plateau autour de son
écriture (La Permanence des choses, essai sur l’inquiétude en 2009 ; Je suis la sœur unique de mon chien et autres gâteries… en
2010, Carne, partition pour voix, cordes et samples en 2011, Neuf Petites Filles, une performance solo en 2012, Ravie en 2014 et Des
Cow-boys, 2016/2017, La Zizanie, 2017/2018).
Marianne Ségol-Samoy
Marianne Ségol-Samoy est traductrice du suédois et comédienne. Elle a une double maîtrise de français langue étrangère et de
lettres scandinaves. Après plusieurs années passées sur scène en tant que comédienne, elle se lance dans la traduction de pièces
de théâtre et de littérature suédoises.
Elle a traduit une trentaine de pièces dont une dizaine pour le jeune public et une trentaine de romans dont une dizaine pour la
jeunesse. Elle traduit des auteurs de théâtre comme Sara Stridsberg, Jonas Hassen Khemiri, Suzanne Osten, Rasmus Lindberg, Malin
Axelsson... et des auteurs de roman comme Henning Mankell, Per Olov Enquist, Katarina Mazetti, Astrid Lindgren, Per Nilsson, Johanna Thydell.
Depuis 2013, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez. Cofondatrice de LABO/07, réseau d’écritures théâtrales internationales d’aujourd’hui, elle a dirigé l’édition d’Etonnantes Ecritures Européennes pour la Jeunesse des Cahiers de la
Maison Antoine Vitez avec Karin Serres paru aux éditions Théâtrales.
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Luc Tartar
ARNO GISINGER
Luc Tartar, auteur dramatique, romancier, a été boursier du Ministère de la Culture, du CNL, de la région Ile-de-France et de
l’association Beaumarchais-SACD.
Il est l’auteur de deux romans, d’un journal et d’une vingtaine de pièces de théâtre (Editions Lansman, Théâtrales, Espaces 34), parmi lesquelles S’embrasent, Roulez jeunesse !
Les yeux d’Anna, En découdre, Ayam, Mutin !... Ses pièces sont
régulièrement jouées en France et à l’étranger. Luc Tartar est traduit en anglais, allemand, espagnol, serbe, roumain, polonais et
persan.
Les yeux d’Anna, Prix de l’Inédithéâtre 2010 et Coup de cœur
2014 de l’association « Théâtre à la Page », sera jouée en Argentine en juin 2016, dans une mise en scène de Paula Marull.
Luc Tartar mène de nombreux ateliers d’écriture auprès des adolescents et notamment, depuis trois ans, une résidence numérique auprès de dix classes de Lyon et de sa région, sur le site
« la classe.com ». Ce projet a été finaliste du prix de l’Audace
artistique et culturelle 2015.
Ateliers d’écriture (sélection…) :
2012 - Atelier d’écriture dramatique, Agence Culturelle d’Alsace,
Sélestat et Lycée André Maurois, Bischwiller.
2011 - Atelier d’écriture Lycée André Maurois, Bischwiller.
2010 - Atelier d’écriture et résidence d’écriture à la médiathèque
de Cormontreuil (51)
2010 - Atelier d’écriture et résidence d’écriture à la clinique psychiatrique Georges Heuyer (Paris), auprès d’adolescents en souffrance psychique.
Auteur Dramatique, Romancier :
2016 - Ayam, Editions Lansman.
Trouver Grâce, texte écrit en résidence numérique sur le site la
classe.com en lien avec dix classes de la Métropole de Lyon.
Editions Lansman.
Ayam, théâtre, inédit, commande d’écriture du Théâtre de la
Tête Noire, projet « Partir en écriture ».
2015 - Résidence d’écriture au collège Rosa Bonheur du Châtelet-en-Brie, dans le cadre des résidences d’écrivains en Ilede-France. Nathan Nathan, In Il était une deuxième fois, Editions Espaces 34, création en novembre 2015 au Piano’cktail
de Bouguenais par le Théâtre pour deux mains, mise en scène
de Pascal Vergnault et Guillaume Gatteau.
2014 - Résidence numérique sur le site la classe.com, en complicité avec le théâtre Théo Argence à Saint-Priest. Huit classes
de la région Rhône-Alpes ont travaillé sur la pièce En voiture Simone. Résidence CLEA (Contrat Local d’Education Artistique)
sur la Communauté d’Agglomérations de Béthune-Bruay-laBuissière (février-mai). Les bassines, journal, Editions de l’Amandier.
2013 - Madame Placard à l’hôpital, bourse d’écriture de l’association Beaumarchais SACD.
Comédien :
2002 - Le quatuor d’Alexandrie, L. Durrell, S. Seide, Festival d’Avignon. Reprise au Théâtre du Nord à Lille, Théâtre de Caen,
Théâtre des Gémeaux à Sceaux.
2001 - Amphitryon, Molière, Stuart Seide, Théâtre du Nord, Lille.
Traduction :
2004 - Vie intérieure, de Marek Koterski, en collaboration avec
Agnieszka Kumor. Bourse de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction.
2005 - Aide à la création du Ministère.
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Temps fort jeunesse
Lectures
Deux enfants
de Gilles Granouillet
Vendredi 22 avril à 14h
Mise en lecture par Patrice Douchet, suivie d’une rencontre avec l’auteur
avec Nathan Rousselle.
Tout public à partir de 12 ans.
(Au Collège Pelletier)
Entrée gratuite sur réservation
Retour d’Ulysse à Ithaque, retour du héros, la fin de l’Odyssée. Ulysse a un fils Télémaque, fidèle à
son père, il chasse les prétendants qui veulent épouser Pénélope. Il est le bon fils, le guerrier dans
la lignée du père. Mais imaginons à côté, un peu dans l’ombre, celle que la légende oubliera : la
petite sœur.
Une d’Antigone qui remet en question le voyage homérique, qui remet en question la légende du
père, qui refuse le mensonge et l’ordre établi. Elle ne participe pas au festin des retrouvailles. Elle se
tient avec le petit peuple qui passe les plats, ce petit peuple d’Ithaque qui avec le retour d’Ulysse
enterre tout espoir de revoir les marins qui l’accompagnaient. Ce petit peuple qui n’est pas de la
fête.
Elle appelle son frère à la rejoindre. A ouvrir les yeux sur le mensonge: la guerre de Troie ne fut pas
une épopée. Au petit matin il n’est pas venu. Elle va quitter son île pour trouver ailleurs le chemin
de la vérité. Ces deux-là, frère et sœur si unis dans l’enfance, devenus si différents aujourd’hui, ces
deux-là ne se reverront pas.
Nos cultures occidentales pensent la vie avec un début et une fin… et un au-delà pour ceux qui
ont la foi. Mais d’autres cultures orientales pensent la réincarnation comme la recherche d’un
aboutissement à travers un cycle de vies.
Reprenons notre histoire antique, Télémaque et sa petite sœur, cette histoire non aboutie cette
nuit-là à Ithaque et imaginons qu’à travers les siècles ils se rejoignent justement aujourd’hui,
dans notre début de vingt et unième siècle pour que l’histoire aille jusqu’au bout. C’est cela
Deux enfants : une fable qui prend naissance dans la mythologie grecque et qui trouve son aboutissement dans le monde d’aujourd’hui, portée par des personnages d’aujourd’hui.
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Gilles Granouillet
Né en 1963 à Saint-Étienne, Gilles Granouillet, après avoir exercé
différents métiers, fonde en 1989 la compagnie Travelling théâtre
avec qui il réalise plusieurs mises en scène : Jacques le Fataliste
d’après Diderot, Fool for love de Sam Shepard, Germinal d’après
Emile Zola, Le temps des muets de Gilles Segal, Linge sale de Jean
Claude Grumberg, Le voyage du couronnement de Michel-Marc
Bouchard, Mickey la torche de Natacha de Pontcharra…
Très vite, il se tourne vers l’écriture théâtrale.
Après Le poids des arbres en 1992, il écrit et met en scène Les
anges de Massilia en 1995, éditée la même année. Puis Chroniques des oubliés du Tour, qu’il monte en 1998. L’année 2000
voit la création de Vodou au Théâtre des Ateliers à Lyon dans une
mise en scène de Gilles Chavassieux et de Nuit d’automne à Paris,
commande de Guy Rétoré au Théâtre de l’Est Parisien. Cette dernière sera reprise en 2002 dans une mise en scène d’Alain Besset.
Sa courte pièce, Maman ! est mise en scène par Anne-Laure Liégeois dans le cadre du spectacle Embouteillage.
En 2003, la Comédie de Saint-Étienne crée L’incroyable voyage
dans une mise en scène de Philippe Adrien et pour laquelle il a
reçu le prix de la fondation Lucien Barrière. La même année, Carole Thibaut met en scène Six hommes grimpent sur la colline. Ralf
et Panini sera créé en janvier 2005 par André Tardy. Puis, la même
année, Jean Marc Bourg monte à nouveau Six hommes grimpent
sur la colline, L’incroyable voyage est repris en Allemagne dans
une mise en scène de Christoph Diem.
Une saison chez les cigales, commande de la comédie de SaintEtienne, est créée dans une mise en scène de Phlippe Zarch en
mars 2006. Trois femmes descendent vers la mer, créée en octobre de la même année, dans une mise en scène de Thierry
Chantrel. Il est lauréat des journées d’auteurs de Lyon pour Ma
mère qui chantait sur un phare qui a vu sa création au Théâtre
nationale de Craiova dans une mise en scène d’Alexandru Buréanu en mai 2007.A l’invitation du théâtre de la Tête noire, il part
à Kiev en décembre 2006 d’où il revient avec Vesna qu’il mettra
lui-même en scène l’année suivante en France puis en tournée
en Ukraine. En 2008 Jean Claude Berutti met en scène L’envolée
en français puis en Croate au Théâtre ZKM de Zagreb ; le théâtre
des Capucins à Luxembourg, reprend L’incroyable voyage dans
une mise en scène de Marion Poppenborg .
En janvier 2009 François Rancillac porte Zoom à la scène. La
même année, à Montréal, La maman du petit soldat est créée
dans une mise en scène d’Odette Guimond, la création en Europe se fera en 2012 dans une mise en scène de Philippe Sireuil,
au Théâtre de Poche, à Genève.
En 2010 il monte lui-même Nos écrans bleutés ainsi que Un
endroit où aller. 2011 voit la création de Combat par Jacques
Descorde. En 2013 François Rancillac met en scène Ma mère
qui chantait sur un phare au Théâtre de l’aquarium et Odette
Guimond Combat au Théâtre Prospéro à Montréal. En 2014 Frédérique Giess crée Hermann à la Comédie de Picardie. Il met
lui même en scène Les Psychopompes.
Auteur associé à la Comédie de Saint-Étienne de 1999 à 2010
il y a mené un travail autour de l’écriture contemporaine. Plusieurs de ses pièces ont été mises en ondes à France
Culture, sous forme de dramatiques radiophoniques. Traduit
dans une demi-douzaine de langues il a été joué dans une
dizaine de pays.
Bibliographie/ 1994-2014
Les anges de Massilia (éd. Espaces 34 )
Vodou suivi de Chroniques des oubliés du Tour (éd. Actes
Sud-Papiers)
Trabant (inédit)
Nuit d’automne à Paris (éd. Les Quatre Vents)
L’incroyable voyage (éd. Actes Sud-Papiers)
Lorène dans l’escalier in Monologues pour (éd. Espaces 34)
Six hommes grimpent sur la colline (éd. Actes Sud-Papiers)
Maman ! dans Embouteillages (éd. Théâtrales)
Ralf et Panini (éd. Actes Sud-Papiers)
Le saut de l’ange in 4 comédies pour la comédie ( ed. Lansmann)
Une saison chez les cigales suivi de Trois femmes descendent
vers la mère (éd. Actes Sud- Papiers)
Vesna suivi de La maman du petit soldat ( éd Actes Sud Papiers)
L’envolée suivie de Ma mère qui chantait sur un phare (éd.
Actes Sud- Papiers)
Vesna suivie de La maman du petit soldat ( éd. Actes Sud-Papiers)
Speed dating ( éd Color Gang)
Zoom (ed Lansmann)
La gare ( in Les monstres / Comédie française/ Avant scène)
Nos écrans bleutés (éd. Actes Sud- papiers)
Un endroit où aller (éd. Chave)
Combat (éd. Avant scène Quatre vents)
Poucet, pour les grands (éd Lansmann)
Hermann (éd avant scène Quatre vents)
Eaux froides (recueil de nouvelles) (éd. Gros texte)
Les psychopompes suivi de Abeilles (éd. Actes Sud-papiers)
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Ayam
de Luc Tartar
Editions Lansman
(Texte écrit dans le cadre de Partir en Ecriture 2012 / 2013)
Vendredi 22 avril à 15h45
Mise en lecture par Louise Lévêque, suivie d’une rencontre avec l’auteur.
Tout public à partir de 12 ans.
(Au Collège Pelletier)
Entrée Gratuite sur réservation
Résumé
C’est la fête des Morts. Un jour important pour tous et plus encore pour Dulce, qui a quinze ans
aujourd’hui, pour Ayam son frère, et pour Enrique son fiancé.
Tous les trois sont des descendants mayas. Ayam et Dulce gagnent leur vie en dansant dans la
rue pour les touristes. Ils tentent d’échapper à leur quotidien en se réfugiant régulièrement dans la
forêt, au bord du cénote.
Ce soir, en ville, la fête bat son plein. Mais Dulce a disparu et Ayam cherche désespérément sa
sœur.
Ayam, Dulce et Enrique racontent le déroulement de cette journée en prenant la parole pour tous
les personnages, spectateurs ou acteurs du drame. C’est le récit d’une vengeance, celle du face
à face avec le père…
Extrait
Enrique : Tu as quinze ans aujourd’hui Dulce. C’est la fête.
Dulce : C’est la fête des morts.
Enrique : Alors tu fais la procession ce soir ?
Dulce : Je vois des choses là-bas.
Ayam : Elle est cinglée.
Dulce : Je vois bouger derrière les arbres.
Enrique : C’est un jaguar. Ta robe les attire.
Dulce : Arrêtez de me faire peur.
Enrique : Ce soir tu feras sensation avec cette robe rouge. […]
Dulce : Il y a quelqu’un. Ça respire derrière les arbres.
Enrique : C’est un jaguar. Ne bouge pas.
Dulce : Je m’en vais.
Enrique : Ne bouge pas ou bien enlève ta robe.
Dulce : Je m’en vais vous me faites peur.
Ayam : Dulce ? C’est vrai. Ça bouge dans la forêt.
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Spectacle
Le système pour devenir invisible
de Guillermo Pisani
Vendredi 22 avril à 20h30
Compagnie Le Système pour devenir invisible
Texte et mise en scène Guillermo Pisani. Spectacle en français et en allemand, surtitré en français.
Collaboration artistique Adrien Béal. Assistanat à la mise en scène et traduction allemande Annika
Weber. Avec Caroline Arrouas, Clément Clavel, Guillaume Fafiotte, Robert Hatisi, Julie Lesgages,
Anna Rot. Scénographie Julia Kravtsova. Développement du dispositif de titrage Jérémie GastonRaoul. Administration Édouard Chapot.
(Au Théâtre de la Tête Noire)
Tarifs:
Spectacle 18€ (plein tarif) ou 12€ (tarif réduit) / 7 € (tarif professionnel & groupe)
Une vraie fausse pièce d’espions… En ouverture de Text’Avril
Une histoire intime : Mia, jeune française en voyage à Berlin, rencontre Heiner. L’espace d’une nuit,
elle hésite à tout quitter (mari, enfant, pays) pour commencer une nouvelle vie.
En parallèle, une autre histoire nous est racontée : un polar politique où un groupe anarcho-autonome auquel appartient Mia, tente avec des méthodes inspirées des films d’espions, de voler un
système d’invisibilité à un hacker qui les a trahis : Heiner.
Le Système pour devenir invisible est une fausse histoire d’amour et une vraie histoire d’espions. Ou
bien tout le contraire. Par une tension entre action et récit, entre visible et invisible, la pièce interroge la difficulté de trouver une vérité sur laquelle on peut s’appuyer, et évoque notre société sous
surveillance et sans utopie.
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Guillermo Pisani
Né à Buenos Aires, Argentine, il vit et travaille à Paris depuis 2003. Il est auteur, metteur en scène, dramaturge et traducteur. Il a
fondé la Compagnie LSDI en 2013.
Il a écrit : Le Système pour devenir invisible (bourse d’écriture Beaumarchais/SACD, Aide à la création du Centre National du Théâtre
; création 2015) ; Mexico (mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier au Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, avec
les acteurs de l’ESTBA, 2013) ; Namuncura (aide à la création du C.N.L. ; mise en espace d’Alain Françon, Théâtre Ouvert, 2009 ;
laboratoire de création dirigé par Alexis Lameda et Louise Dudek, compagnie M42, 2013-2014) ; Dépaysage (mise en voix d’Alain
Françon, Théâtre Ouvert, 2008) ; (Jean) Louis 9 (commande de la ville de Pontoise pour les Journées du patrimoine ; mise en scène
de Cécile Fraisse, 2007 et 2008) ; La Nostalgie du martin-pêcheur (mise en espace d’Adrien Béal, Théâtre de Vanves/Espace Gazier,
2005) ; Otra que Mea Culpa (mise en scène de Mariana Armelín et Mariana Rovito, Théâtre Del Otro Lado, Buenos Aires, 2002).
Dépaysage est publiée chez Théâtre Ouvert / Tapuscrit.
En tant que dramaturge, il a accompagné des créations de Marcial Di Fonzo Bo (Lucide, Théâtre Marigny, 2012 et La Panique,
Théâtre de la Bastille, 2009, de Rafael Spregelburd ; Push Up, de Roland Schimmelpfennig, Le Centquatre, 2010) ; de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier (Un Homme qui se noie, de Daniel Veronese, ERAC, 2012, L’Entêtement, Festival d’Avignon, 2011, La Paranoïa,
Théâtre National de Chaillot, 2009 et La Estupidez/La Connerie, Chaillot, 2008, de R. Spregelburd) ; de Pierre Maillet (Bizarra, de R.
Spregelburd, Théâtre des Teintureries, Lausanne, 2012) ; et d’Adrien Béal (Le Canard sauvage, d’Ibsen, Théâtre de Vanves/Panopée, 2009 ; Les Rois de l’aventure, d’Oriza Hirata, mise en voix, Théâtre de Vanves/Panopée, 2008 ; Une Nuit arabe, de R. Schimmelpfennig, Théâtre de Vanves, 2007).
Il a collaboré comme auteur et dramaturge avec le chorégraphe espagnol Chevi Muraday : Días Durmiendo en el Olvido (Théâtre
La Cuarta Pared, Madrid, 2001) ; El que espera (Théâtre Mirador, Madrid, 2002).
Il a traduit le théâtre de Rafael Spregelburd : SPAM et, en collaboration avec Marcial Di Fonzo Bo, La Paranoïa, L’Entêtement et
Lucide (publiées chez L’Arche Editeur), ainsi que La Estupidez/La Connerie et La Panique (inédites). Avec Pierre Maillet il a co-traduit
Bizarra, saga théâtrale en dix pièces du même auteur.
Il a co-traduit avec Di Fonzo Bo la pièce Un Homme qui se noie, de Daniel Veronese (inédite). Il a collaboré avec AllioWeber pour
le spectacle Premier Monde (La Ferme du Buisson, 2010).
Depuis 2014 il intègre (avec Philippe Malone et Frédéric Vossier) un collectif d’auteurs au sein du projet pédagogique de l’ESAD à
Paris.
Sociologue de formation (Université de Buenos Aires) et titulaire d’un master d’études théâtrales (Paris III-Sorbonne Nouvelle), il a
publié plusieurs articles dans des revues et ouvrages spécialisés, en France, au Québec et en Argentine.
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Lectures
Incroyable
de Sabryna Pierre
(Texte écrit dans le cadre de Partir en Ecriture 2012 / 2013)
Samedi 23 avril à 20h30
Texte de Sabryna Pierre, Mise en lecture par Dominique Journet Ramel
avec Louise Lévêque, Arthur Fouache.
(Au Théâtre de la Tête Noire)
Tarif: 5 € / 7€ pour les professionnels
Une Jeune Fille entre dans le magasin de vêtements à la mode d’une ville de province. Alors
qu’elle est dans la cabine d’essayage, le sol se dérobe sous ses pieds.
Où la mènera le souterrain dans lequel elle a atterri ? Qui, quoi la retient prisonnière ? Est-elle réellement prisonnière ? Qui est cette Homme qui se tient perpétuellement à ses côtés, commentant
tous ses faits et gestes? Que ferait Jeanne d’Arc à sa place ?
Incroyable propose de revisiter la Rumeur d’Orléans en empruntant les caractéristiques mêmes de
la légende urbaine : une fable mouvante, qui laisse le personnage central à la totale merci des
errements de l’imaginaire collectif.
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Sabryna Pierre
T.Maurel de Maillé
Après des études de littérature et d’arts plastiques, Sabryna Pierre écrit STE (texte finaliste du Grand prix de Littérature Dramatique
2011), Personal Jesus ou la nuit où Richey disparut sans laisser de trace, Unity Walkyrie (texte lauréat des Journées d’auteurs 2010)
et, pour le jeune public, Sara.
En 2011, elle donne pour la mise en scène de Catherine Hargreaves une nouvelle traduction de La Ballade du Vieux Marin de S.T.
Coleridge (Théâtre de la Croix Rousse, 2012). En 2012, elle participe au projet Binôme Théâtre/Sciences (dirigé par Thibault Rossigneux, Compagnie Les Sens des Mots) avec Swan Song ou la Jeune Fille, la Machine et la Mort, représenté au festival d’Avignon
(Cour de la Préfecture) et au Théâtre du Rond-Point (extraits : http://vimeo.com/55080344). Elle fait partie des 11 auteures rassemblées pour l’édition 2013 du Festival Le Paris des femmes, pour lequel elle écrit Scandaleuse (mis en espace par Isabelle Nanty,
Théâtre des Mathurins, Paris). Elle conçoit et présente également de courtes formes performatives : K.C., brève expérience théâtrale
relative à la vie et à la mort de la chanteuse Karen C., au Nouveau Théâtre du Huitième à Lyon et au 108 d’Orléans, 2010 ou encore
Nous, Hôtesse, au Lavoir Public à Lyon, 2012.
En 2014 grâce à l’opération « Je lis du théâtre », elle va à la rencontre des jeunes lecteurs et de leurs parents dans les médiathèques
et les écoles du département 44 avec le théâtre Athénor de Saint-Nazaire. Elle est également l’une des auteurs en résidence de
création du projet 2013-2015 du Théâtre du Pélican, Nouvelles Mythologies de la Jeunesse, en collaboration avec des collèges et
des lycées de Clermont-Ferrand. Pour la compagnie du Réfectoire, elle écrit pour un groupe de 12 jeunes acteurs Ballerines dans
le cadre du projet Si j’étais grand 3.
Sabryna Pierre a reçu des aides du Centre National du Théâtre (2010), du Centre National du Livre(2011), et a été auteure associée au Théâtre Théo Argence de Saint Priest, où elle a mis en place et animé de février 2012 à février 2014 la Plateforme, espace
d’échange et d’information autour de l’écriture contemporaine. Grâce à une aide au compagnonnage de la DGCA, elle répond
à une commande de la Cie Ariadne avec Mayerling, action viennoise en trois journées.
A l’international, elle s’est rendue à Montréal en mai 2012 pour participer, dans le cadre du festival le Jamais Lu, à une classe de
maître avec Daniel Danis, puis à nouveau en septembre 2012 pour une lecture de Unity Walkyrie lors du festival Dramaturgies en
Dialogues organisé par le CEAD. Elle a également séjourné en février 2013 à Stockholm grâce à la bourse Partir en écriture du
Théâtre de la Tête Noire de Saran, pour commencer l’écriture d’Incroyable terminée en mars 2015 à la Chartreuse de Villeneuve
lez Avignon.
Très intéressée par le rapport théâtre/musique et l’écriture pour la voix chantée, elle participe en juin 2015 à l’atelier Opéra en Création 1 de l’Académie du festival d’Aix en Provence, puis en septembre 2015, au workshop Looking forward/Looking back autour du
mythe d’Orphée, encadré par Martin Crimp et Nicholas Mc Nair au LOD de Ghent.
STE et Unity Walkyrie ainsi que Personal Jesus ou La nuit où Richey disparut sans laisser de trace suivi de Swan Song sont publiées
aux Editions Théâtrales (2010 et 2015), Sara et Ballerines (in Si j’étais grand 3) aux éditions Théâtrales jeunesse (2013 et 2014). Scandaleuse est disponible dans De Bruit et de Fureur, éditions l’Avant-scène Théâtre (2013).
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Défaut de fabrication
de Jérôme Richer
(Editions Espaces 34)
Mise en lecture par Patrice Douchet
Dimanche 24 avril à 17h
(Au Théâtre de la Tête Noire)
Tarif: 5 € / 7€ pour les professionnels
Coup de cœur du comité de lecture
Une fin d’après-midi, dans une cuisine d’un appartement HLM, en périphérie d’une grande ville,
une femme regarde son feuilleton préféré sur la petite télé posée au-dessus du réfrigérateur. Son
mari est ouvrier dans une grande entreprise de la région.
Elle fait des ménages pour le compte de quelques particuliers.
Ce jour-là, l’homme rentre de son travail avec plusieurs heures d’avance par rapport à son horaire
habituel. Aux demandes répétées d’explications de la femme, il répond par un silence obstiné.
Quelque chose a changé qui va bouleverser leur vie.
Défaut de fabrication est une pièce sur l’usure de l’amour, sur l’usure des corps, sur l’épuisement.
Elle d onne la parole à des ouvriers, à ceux qu’on n’entend plus, qui sont laissés de côté.
Elle dit le monde à partir du quotidien, à partir de tous ces gestes que nous faisons machinalement
et qui nous renseignent sur ce que nous sommes. C’est aussi une pièce sur la parole, sur la nécessité de la parole. Dire le monde, c’est commencer à avoir une prise sur lui.
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Jérôme Richer
Isabelle Meister
Depuis 2005 Metteur en scène (essentiellement de ses textes mais aussi d’autres auteurs comme P.P. Pasolini, Dario Fo, Nanni Balestrini, Falk Richter, Antoinette Rychner, Franz-Xaver Kroetz,…), dramaturge-collaborateur artistique (en particulier sur Nulle part mais
surtout hors du monde, spectacle mêlant détenus en régime de semi-liberté et professionnels du théâtre), comédien, régisseur son
et vidéo.
Fonde le collectif Nous sommes vivants en 2011 avec quatre autres auteurs de théâtre suisses romands (Marie Fourquet, Julie Gilbert, Antoinette Rychner, Philippe Soltermann). Participe comme membre du collectif à plusieurs manifestations publiques en Suisse,
en France et au Canada.
Jérôme Richer anime aussi très régulièrement des ateliers d’écriture (en particulier pour la Haute Ecole de Travail Social de Genève
et le Théâtre de Carouge).
Il fonde en 2005 la Compagnie des Ombres (en résidence au Théâtre Saint Gervais, Genève, depuis 2009) avec laquelle il développe son activité de metteur en scène.
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Rencontre Partir en Ecriture
Samedi 23 avril de 17h
(Au Théâtre de la Tête Noire)
(Au Studio de Répétitions du Théâtre de la Tête Noire)
En 2015/2016, Philippe Malone, Stéphanie Marchais et Sandrine Roche sont « partis en écriture »
avec la citation poétique en poche :
« Le monde qui vous monte au coeur […] Il doit bien y avoir ici quelqu’un qui viendrait vers moi et
aurait quelque chose en commun avec moi. Quelles histoires n’entend-on pas de gens dont on
n’attendait rien ! Mais comment faire sortir d’eux ces histoires sans que les acteurs principaux aient
après coup l’impression d’avoir été dépouillés de leur secret ?. » Note issue du Poids du monde,
Journal de Peter Handke.
Revenus de Grèce et d’Islande, Stéphanie Marchais et Sandrine Roche présenteront des images
et des sons de leur résidence voyageuse, liront des notes de leurs carnets de voyages, accompagnés de lectures d’extraits de leur texte par des comédiens.
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Stéphanie Marchais
Benoît Lahoz
Stéphanie Marchais est l’auteure d’une dizaine de textes dramatiques, pour la plupart édités (Quartett éditions) et mis en scène.
Son travail a reçu plusieurs prix (Prix d’écriture de la ville de Guérande, prix des journées de Lyon des auteurs de théâtre, prix d’écriture de théâtre du Val d’Oise, etc.). La plupart de ses pièces ont été diffusées sur France Culture, RFO, RFI, traduites en anglais et en
allemand et radiodiffusées sur la Westdeutscher Rundfunk ainsi que sur la Saarländischer Rundfunk. Elle s’est vue attribuer l’aide à la
création du Centre National du Théâtre pour plusieurs de ses pièces, a également obtenu des bourses du Centre National du Livre
ainsi qu’une aide d’encouragement de la DMDTS. Régulièrement représentés, ses textes font aussi l’objet de travaux universitaires
ainsi que de nombreuses lectures publiques.
Corps étrangers, texte bénéficiaire de l’aide à la création du Centre National du Théâtre en 2010, a été créé au Théâtre de la Tempête en janvier 2014, dans une mise en scène de Thibault Rossigneux. Cette pièce est actuellement en tournée en France.
Intégral dans ma peau, pièce lauréate de Text’Avril 2013 (festival du Théâtre de la Tête Noire / Scène conventionnée pour le
théâtre contemporain), a été mise en espace avec des collégiens au Théâtre des Célestins de Lyon en mai 2013 dans le cadre
de l’événement Ecritures en jeux. Choisie par le Bureau des lecteurs de la Comédie française, elle a également fait l’objet d’une
mise en lecture par Laurent Mulheisen au Théâtre du Vieux Colombier le 28 juin 2012, avec Muriel Mayette, Martine Chevallier, Benjamin Jungers, Adeline D’Hermy et Laurent Lafitte. Ce texte a reçu l’aide à la création lors de la cession de novembre 2013 et sera
prochainement créé par plusieurs compagnies en Ile de France et Rhône-Alpes. Rouge forêt, également bénéficiaire de l’aide
à la création en 2012 sera bientôt créé par le metteur en scène en région parisienne. Son dernier texte, Une bête ordinaire, vient
de recevoir l’aide à la création du Centre National du Théâtre. Fontenaysienne, Stéphanie Marchais anime des ateliers d’écriture
hebdomadaires à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative, depuis novembre 2013.
Ouvrages de Stéphanie Marchais:
Une bête ordinaire / Quartett 2015 (aide à la création 2015) Rouge forêt / Quartett 2013 - en cours de création. (aide à la création
2012 du CNT) Intégral dans ma peau / Quartett 2011 - en cours de création - (aide à la création 2013 du CNT) Corps étrangers
/ Quartett 2010 - création en janvier 2014 au Théâtre de La Tempête (metteur en scène Thibault Rossigneux). (aide à la création
2010 du CNT). Portrait de famille sous un ciel crevé / Quartett 2009. (aide à la création 2005, DMDTS). Verticale de fureur / Quartett
2008 - Création au Théâtre des Marronniers (Lyon) en 2010, par le Groupe Décembre, reprise au Théâtre des Célestins (Lyon) en
2012. C’est mon jour d’indépendance / Quartett 2006 (réédition 2013). Création par Pierre Carrive au Théâtre de la Luna en 2011
(Avignon). Texte joué par Joëlle Flinois dans la région Lilloise depuis janvier 2012. Dans ma cuisine je t’attends / L’Avant-Scène 2004.
(aide d’encouragement de la DMDTS, bourse du CNL). Création au Théâtre de Taverny (95) puis à l’Espace Kiron (Paris) par Benoît
Lahoz, en 2006.
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Carl Norac
Né à Mons en 1960, Carl Norac est le fils d’un écrivain et d’une
comédienne, Pierre et Irène Coran. D’abord professeur de français, bibliothécaire vagabond, journaliste, professeur d’histoire littéraire au Conservatoire Royal de Mons, il vit de sa plume, depuis
plus de quinze ans. Il réside actuellement à Olivet, près d’Orléans
depuis 1999.
Ce livre est un déjà un succès international et reçoit un prix au
salon du livre de Bologne. Il publie ensuite surtout chez Pastel- Ecole des Loisirs, un éditeur pour lequel il a écrit plus d’une
quarantaine d’albums. Son écriture pour enfants aborde trois
domaines: des récits de voyage, des écrits où l’affectivité et
l’humour sont toujours présents et des poèmes où l’auteur développe son goût du nonsense, inspiré d’un de ses poètes préAvant, il a vécu en Belgique et au Québec, et surtout près de férés, Edward Lear.
vingt ans dans sa ville natale, Mons. Poète (aux Editions de la Différence et à l’Escampette), il a publié aussi une dizaine de re- Pour ses livres pour enfants, l’auteur aura la chance de travailler
cueils et de carnets de voyage. En 1993, Dimanche aux Hespé- avec les plus grands illustrateurs : Kitty Crowther, Carll Cneut,
rides donne au poète une première reconnaissance en France. Rébecca Dautremer, Louis Joos, Eric Battut, Claude K Dubois
Alain Bosquet, dans le Figaro, parla d’une « promesse majeure et bien d’autres. En 2011, il publie avec le québecois Stépour la poésie française ». “Voltaire se réconcilie avec Rimbaud” phane Poulin chez l’éditeur Sarbacane Au pays de la mémoire
dira Pierre Mertens dans le Soir.
blanche, un roman graphique qui a demandé cinq ans de travail, traduit à ce jour en c inq langues. Télérama parlera d’un «
Sa seconde passion, le voyage, lui fait parcourir le monde. Le chef-d’oeuvre ». Depuis 2004, il publie aussi à Londres des livres
voyeur libre, Le carnet de Montréal évoquent ces lieux, ces ren- qu’il écrit en anglais ( Editions Macmillan ), dont Big bear, little
contres. La candeur (La Différence, 1996), réhabilite le candide brother qui fut en 2012 un des trois finalistes du principal prix du
dans sa pureté, sa violence face au monde. Éloge de la patience littérature jeunesse en Angleterre.
(1999) essaie de révéler la volupté de la lenteur, cherche dans le
langage un détachement, une sensualité. Grâce à l’amitié d’Hu- EN MUSIQUE
go Claus, il arpente alors les scènes pour lire ses textes en compagnie de ce grand poète.
Carl Norac a remporté plusieurs succès en écrivant des textes
en relation avec la musique. “Le Carnaval des animaux de
Il a publié ensuite plusieurs autres recueils de poèmes en prose: Saint-Saëns, une commande de La Monnaie à Bruxelles, fut créé
Le carnet bleu, Métropolitaines L’escampette, des portraits de avec grand enthousiasme dans cet opéra en 1999. L’Opéra
femmes dans le métro de Paris, Sonates pour un homme seul, un publia lui-même en deux langues le texte avec cd. Ensuite, une
livre à résonance intime, qui reçut le Prix Charles Plisnier et, en réédition parut à Paris, Editions Sarbacane, avec des images
2013 Une valse pour Billie, un recueil inspiré par Billie Holiday, Ro- d’Olivier Tallec, un livre plusieurs fois réédité. Monsieur Satie,
bert Walser, Lu Yu, Mapplethorpe, René Char et d’autres artistes. l’homme qui avait un petit piano dans la tête
( Editions Didier
Jeunesse ), un projet en compagnie de Frédéric Vaysse-Knitter,
En 2005, Carl Norac est choisi parmi les sept écrivains européens Alexandre Tharaud et le comédien François Morel, a reçu en
de l’opération «Lire en fête» à Paris, accompagné de Jean Eche- 2006 le Grand Prix de l’Académie Charles Cros, le Prix Adami et
noz, Claudio Magris, Enrique Vila-Matas, Antonio Lobo Antunes et fut monté par plusieurs compagnies.
Milan Kundera dans le projet «Lire l’Europe». Pendant un mois des Suivront chez le même éditeur un hommage au jazz, Swing
extraits de ses textes sont proposés dans les médaillons des métros Café, interprété en français par Jeanne Balibar et en anglais
parisiens. En 2011, il représente son pays pour le projet européen par la chanteuse brésilienne Bebel Gilberto, dessins de RebecTranspoésie : ses poèmes sont exposés dans les couloirs du mé- ca Dautremer. En 2009, avec la pianiste Shani Diluka et le cotro de Bruxelles. Ses recueils ont été primés deux fois en Belgique médien Jacques Bonnaffé, naît Monsieur Chopin, ou le voyage
par l’Académie Royale de langue et de littérature françaises. En de la note bleue, un livre cd célébré par la critique.
2009, il a également reçu pour son oeuvre poétique le Grand Prix
de la Société des gens de Lettres à Paris.
En 2011, il réécrit aussi une version contemporaine de Roméo et
Juliette, avec Irène Jacob et Jérôme Kircher, création à l’Opéra
Carl Norac est aussi avant tout l’auteur de plus de soixante-dix Comique à Paris, musique de Prokofiev, Ensemble Agora, deslivres pour enfants, traduits à ce jour dans le monde en 45 lan- sins de Bastien Vivès. En 2013 paraît chez Didier jeunesse Bazar
gues, souvent édités à l’Ecole des Loisirs ( collection Pastel ). Cer- Circus un livre autour des compositeurs russes avec l’acteur Dotains de ses livres, comme Les mots doux ( I love you so much ) ont minique Pinon, qui reçoit en 2014 le Grand prix du meilleur livre
eu du succès dans le monde entier ( N°1 des ventes aux Etats-Unis audio de l’année en France ( Grand Prix Plume de Paon ). En
à sa sortie en février 1996 ). Son enfance au milieu de la forêt 2016, l’auteur célébrera les Madrigaux de Monteverdi avec les
d’Erbisoeul, en Hainaut, sera une source inépuisable : le goût du Arts Florissants.
voyage et « l’amitié des arbres ». Ses premières éditions datent
de 1986. Il publie alors son premier conte Bon appétit, Monsieur
Logre, illustré par Marie-José Sacré.
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Atelier écriture
Avec Gilles Granouillet
Samedi 23 avril de 10h à 16h
Dimanche 24 avril de 10h à 16h
Age minimum 16 ans
Nombre maximum de participants: 12
(Au studio de répétitions du Théâtre de la Tête Noire)
Tarif : 65 € avec accès gratuit aux lectures
« De quoi s’agit-il ? Très simple : passer deux jours ensemble un stylo à la main, des mots à la
bouche et – si possible – un sourire aux lèvres. On commence par regarder ce qu’on a de
plus proche, ce qu’on a en nous tout simplement et puis, nous allons doucement aller voir
un peu plus loin, aller du côté de la fiction. Arrive un moment où il faut bien se retourner sur
ce qu’on a produit, s’écouter et se parler, se critiquer, trouver un langage commun, se créer
des enjeux, lire aussi, quelques belles choses et quelques curiosités. Tout ça et un peu plus,
deux jours c’est si vite passé. Réservé à tous, adeptes de la plume ou novices invétérés ! »
Gilles Granouillet
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Le collectif artistique
Thomas Cabel
Après s’être formé au Conservatoire départemental d’art dramatique d’Orléans-Tours, Thomas Cabel a intégré le Théâtre de la
Tête Noire en tant que comédien permanent de la saison 2013/2014 grâce au dispositif Jeune Théâtre en Région Centre. Il a travaillé sous la direction de Thierry Falvisaner (Othello) et sous la direction de Patrice Douchet : Le Dernier Contingent d’Alain-Julien
Rudefoucault, Agatha de M.Duras. Il est cofondateur du Collectif Mind the gap dont la première création Tonnerre dans un ciel
sans nuage a été acueillie au Théâtre de la Tête Noire.
Françoise Cousin
Françoise Cousin a suivi une formation à l’Ecole Charles Dullin. Elle a joué au théâtre sous la direction de Nicolas Kerszenbaum
dans SODA, Le Lait et le Miel et Etre affecté. Elle a travaillé sous la direction de Michel Cochet dans Allons Z’en France, L’Empire du
Moindre mal, Hikikomori, sous la direction de Cécile Tournesol dans Les Echelles de nuages de D.Paquet, de Ludovic Pouzerate
dans La Chaîne, de Catherine Goffin dans Bleus à Poings d’après des textes de Michaux.
Elle a joué dans Chute en hauteur, création collective dirigée par Jean-Noël Dahan, L’Ecole féérique, spectacle jeune public mis en
scène de Sophie Choukroune, Titus Andronicus mise en scène de Gunter Leschnik, 19.43 Hyperbole mise en scène d’Hervé Bernard
Omnes, La Petite Histoire d’Eugène Durif, mise en scène de Paul Tison, Manque de Sarah Kane dans une mise en scène de E.Kremer
avec qui elle avait précédemment travaillé dans Parasites de Mayenburg.
Elle a également participé en 2001/2013 à des performances sur Comprendre la vie de Pennequin, La déclaration universelle des
droits de l’homme, Le Livre de Mallarmé.
En tant qu’actrice elle joue dans divers courts et longs métrages, comme, Crache Cœur réalisé par Julia Kowalski, Hôtel Occidental
réalisé par Neil Beloufa, T’es mort dans le film réalisé par Grégory Cohen.
Elle participe depuis 2007 à plusieurs Nuits Noires et Au Fil de l’Histoire pour France Inter réalisés par Michel Sidoroff, Christine-Bernard
Sugy, Jean-Matthieu Zahnd, François Christophe.
Elle est membre du Collectif A mots découverts.
Patrice Douchet
Voir CV page 6
22
Arthur Fouache
Après s’être formé au Conservatoire départemental d’art dramatique d’Orléans-Tours, Arthur Fouache intègre le Théâtre de la
Tête Noire en tant que comédien permanent de la saison 2014/2015 grâce au dispositif Jeune Théâtre en Région Centre. Il a déjà
collaboré avec la compagnie Wonderful World de Ilham Bakal, la cie Amédée bricolo, La cie Scènes au Bar, la cie la Tête d’O.
Martine Héquet
Formée à l’école internationale mime-mouvement-théâtre de J.Lecoq, elle participe ensuite à des ateliers de recherche avec
P.Rambert, A.Knapp, A.Hakim, C.Morel, Y.Oïda…avec O.Koudriatchov et N.Svereva sur le théâtre russe, avec C.Germain sur le
clown, avec le chorégraphe J.Nadj…
Elle joue A.Frank, Molière (Les Précieuses ridicules) et G.Bernanos (Le Dialogue des carmélites) mis en scène par R.Hiéronimus, A.Novak (Le Sang des feuilles mortes), N.Sadoul (Un nu déconcertant) et R. De Obaldia (L’Azote et le sacrifice du bourreau) mis en scène
par J.L.Lefèvre, J.H.Mirat (Squatters) mis en scène par D.Prime.
Elle travaille sous la direction de J. Le Ny dans Poiravechiche de C et J Held, Qu’il est difficile de grandir de J Le Ny, La Machine à
théâtre de M Yendt, Dieu aboie-t-il de F.Boyer, Les Aventures d’Albert le Renard de B.Chartreux, L’Orage de W.Nabokov, Les Brigands de V.de L’Isle Adam, Le Voleur de lampes et Les Chemins de pierre de E.Morante, Kikerikiste de P. Maar, On ne badine pas
avec l’amour de A. de Musset, Contre le vent de M.Gorki, Le Cercle de craie caucasien de B.Brecht et sous la direction de Patrice
Douchet dans Scènes de la misère ordinaire de J.L.Bourdon, Poil de carotte de J.Renard, Scènes de chasse en Bavière de M.Sperr,
Dehors devant la porte de W.Borchert, Un jour en été J.Fosse, Noces de sang F.G. Lorca. Elle a joué dans des mises en scène de M.
Guerrero (Les Trublions de M.Aubert), de Bastien Crinon (La Conjuration des imbéciles de J K Toole) et dans Printemps de Le Clézio
mis en scène par elle-même.
Elle réalise avec Marie Landais un spectacle « Qu’est ce qu’elle a donc fait ? » autour de nouvelles de Paul Fournel. Elle fait de
l’assistanat de mise en scène auprès de J.Le Ny et de P.Douchet. Elle met en scène Stabat mater furiosa de J.P.Siméon, Blanche
Aurore Céleste de N.Renaude, participe à la réalisation d’Errante du coeur de Marie Landais, La vie commence à marée basse de
Laure Pagès.
Participe régulièrement aux mises en lecture de la semaine Text’avril organisées par le Théâtre de la Tête Noire. Elle tourne pour la
télévision avec J.D.Bonan, J.M.Rivière,… dans quelques courts métrages et au cinéma avec Aurélia George.
Evelyne Hotier
Evelyne Hotier a suivi une formation au Conservatoire de Clermont-Ferrand, puis à l’ENSATT de 2012 à 2015.
Elle a travaillé avec Jacques Allaire (Le Dernier Contingent d’Alain Julien Rudefoucault), Alain Françon (Trilogie du Revoir de Botho
Strauss), Anne-Laure Liégeois (Procession de Guillaume Cayet), Armand Gatti (Résistance selon les mots). Elle a participé à la mise
en lecture de textes au festival Regards Croisés, aux Subsistances à Lyon, pour des fictions radiophoniques sur France Culture. Elle
sera comédienne permanente en 2015/2016 au Théâtre de la Tête Noire dans le cadre du Jeune Théâtre en Région Centre - Val
de Loire
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Dominique Journet Ramel
Après une formation au cours Jean-Laurent Cochet et au studio Jacques Garfein, Dominique Journet Ramel a travaillé en tant que
comédienne avec R. Hossein Un homme nommé Jésus, S. Benmussa La vie singulière d’A. Nobbs, D. Leverd, Michel Manara de O.
V. Milosz, S. Godffroy, Créanciers d’A. Strindberg, Folies Lafontaine et Ombre de mon amour de G. Apollinaire, B. Marbot (Sarfetti
express de B. Marbot), G. Guillot (La chambre des reflets d’après Colette), M. Paparella (Les chevaux à la fenêtre de M. Visniec),
H. Godon (Hypsipyle d’après Euripide) et avec P. Douchet (Erzebeth de C. Prin, Le trio en mi bémol d’E. Rohmer, Lettres d’Elisabet
Vogler à son fils de P. Lemée, Un Jour en été de J. Fosse et Une machine est une machine... comme un machin est un machin mais
en bien plus féminin de P. Douchet, Mattis de B.Smadja, Noces de sang de Lorca, Nous les vagues de Mariette Navarro).
Elle a exploré l’univers de Duras en jouant dans Moderato Cantabile et Hiroshima mon amour, mise en scène de Patrice Douchet.
Elle a co-mis en scène avec Patrice Douchet Le Ravissement de Lol V.Stein de Marguerite Duras, présenté au Carré, scène
nationale de Château-Gontier, au centre dramatique de Tours en 2009. En 2014, nouvelle création de Variations sur Hiroshima mon
amour (en écho à la création de 1998).
Dominique Journet Ramel est également photographe. Ses photographies ont été exposées au Théâtre de la Tête Noire, au
Théâtre de l’Est Parisien, à La Comédie de Reims, au Tarmac (ex TILF) en accompagnement de créations théâtrales. Ses
collections de photos ont été publiées dans diverses revues et éditions théâtrales.
Depuis Lettres d’Elisabet Vogler à son fils, Dominique Journet Ramel collabore régulièrement aux mises en scène de Patrice
Douchet par la réalisation de poèmes photographiques.
Louise Lévêque
Voir CV page 7
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Mathilde Martinage
Mathilde Martinage commence sa formation au conservatoire du 8ème arrondissement de Paris avec Marc Ernotte et JeanClaude Durand. Elle entre ensuite à l’ENSATT et travaille sous la direction d’Alain Françon, Christian Schiaretti, Sophie Loucachevsky,
Pierre Guillois ou encore Arpàd Schilling. A sa sortie elle collabore avec de jeunes compagnies sur différentes créations et tourne
également dans un court-métrage, Mona, qui compte plus d’une 100ène de sélections en festivals et une 10ène de prix. Elle
travaille au Théâtre 95 sous la direction de Diane Calma, puis avec Catherine Anne pour trois spectacles. (Diptyque L'Ecole des
femmes, Molière et Agnès, Catherine Anne; tournée au TNP, TNBA..., Retour d'une hirondelle, Catherine Anne). Elle travaille avec
une compagnie Blésoise et joue Marion Delorme sous la direction de Benjamin Kerautret en tournée dans différents festivals. Elle
rencontre Patrice Douchet, directeur du Théâtre de la Tête Noire à Saran avec qui elle travaille sur le projet Les Jardins Oubliés.
Spectacle créé à partir de récoltes de paroles. Son goût pour l’écriture contemporaine l’amène à participer à différents projets de
mise en lecture de textes d’auteurs émergents ou récemment publiés (Festival En Acte(s) au Théâtre de l"Opprimé à Paris, Text'Avril
au Théâtre de la Tête Noire à Saran). Elle se passionne également pour le cinéma et commence à tourner pour la télévision, le
court-métrage, l’animation…
Jacques Poix-Terrier
Au théâtre il a travaillé avec Paul N’Guyen (Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux), Virginie Bienaimé (L’ours de Tchekhov
et Le plus heureux des trois de Labiche), Charlotte Dupuydenus (La Demande en mariage de Tchekhov), Mohammed Issolah (Le
Sacrifice de A. Tarkovski), P. Douchet (Mattis de B. Smadja) et participé à des lectures d’auteurs contemporains dans le cadre de
Text’Avril au Théâtre de la Tête Noire, avec Jacques Courtès (Le chant de Georges Boivin de Martin Bellemare) et la Cie 4DART
(Québec) sur La Belle et la Bête.
En tant que pensionnaire de La Comédie Française, il a travaillé avec A. Vassiliev (Amphitryon de Molière), B. Jaques-Wajeman
(Ruy Blas de Victor Hugo), J. Rosner (Le Mariage de Gombrowicz), S. Eine (Cinna de Corneille), J.M. Ribes (Amorphe d’Ottenburg de
J.C. Grumberg) T. Hancisse (L’Ecole des maris de Molière), E. Vigner (L’Ecole des femmes de Molière), A. Lang (Faust de Goethe),
J. Lavelli (Mère courage et ses enfants de Brecht), D. Mesguich (La Vie parisienne de J. Offenbach). Hors comédie française il a
travaillé avec S. Pucarete (Les trois sœurs de Tchekhov), G. Tompa (La cantatrice chauve de Ionesco), S. Bierry (Pas de fleur pour
maman de N.Saugeon).
Il a joué dans plusieurs séries pour la télévision (Commissaire Valence, Julie Lescaut, RIS, police scientifique, Diane femme
flic, Plus belle la vie) dans L’Affaire du Duc d’Enghien (les procès de l’histoire).
Au cinéma il a travaillé avec John Berry, Christian Gion et Yves Boisset et a participé à de nombreux courts métrages.
Il participe régulièrement à des enregistrements de fictions sur France Culture.
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Nathan Rousselle
Nathan Rousselle, s’est formé à l’Institut d’Etudes Théâtrales, à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris III.
Il effectua différents stages et ateliers orchestrés notamment par Gérard Elbaz, Nicolas Doutey, Linda Devanneaux, Mohamed el
Khatib.
Il commenca son parcours théâtral dans Electre de Sophocle, La mastication des morts de Patrick Kermann.
En janvier 2015, il effectua une résidence au Centre Dramatique National d’Orléans aux côtés de Benoît Giros, puis, en avril 2015, il
participa au festival Text’Avril de 2015 avec la lecture Les Paratonnerres, de Marc-Antoine Cyr.
Et en juin 2015 il participa à la lecture de Les Lunatiques de Sabine Revillet.
Anabel Strehaiano
Scénographe Anabel Strehaiano s’est formée à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg puis à l’Ecole Nationale Supérieure des
Arts et Techniques du Théâtre de Lyon. Elle rejoint le Théâtre de la Tête Noire pour la saison 2015 / 2016 dans le cadre du dispositif
Jeune Théâtre en région Centre – Val de Loire. Elle commence son parcours de scénographe en Espagne comme assistante du
scénographe Tomas Munoz, puis en signant avec lui la scénographie du spectacle Lazaro de la compagnie Mirage. Elle se forme
également auprès du scénographe catalan Alfons Flores (la Fura dels Baus). En 2014, dans le cadre de son projet de fin d’études,
elle réalise avec Camille Allain la scénographie du spectacle War and Breakfast, mis en scène par JeanPierre Vincent et présenté aux Nuits de Fourvière. Courant 2015, elle réalise les décors des spectacles de diverses compagnies (Cie Voyelles, Vendaval
Théâtre...) tout en s’initiant à la mise en scène en tant qu’assistante.
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Le Théâtre de la Tête Noire
L’équipe :
Patrice Douchet : directeur, metteur en scène
Fanny Prud’homme : secrétaire générale, conseillère artistique
Cyril Waravka : administrateur, en remplacement de Morgane Pichot
Maureen Gauthier : chargée de communication en remplacement de Sylvie Gauduchon
Cécile Teycherey : chargée de relations publiques en remplacement de Sylvie Gauduchon
Nathalie Descause : comptable
Damien Grossin : directeur technique
Raphael Quédec : technicien, régisseur son
Caroline Corregia : responsable bar
Simon Nicaud : stagiaire en communication, relations publiques.
Et une vingtaine d’artistes intermittents
Le comité de lecture : Marjolaine Baronie, Marina Burgunder, Thomas Cabel,
Patrice Douchet, Arthur Fouache, Martine Héquet, Aurélie Joubert, Dominique Journet Ramel, Carl
Norac, Fanny Prud’homme, Jean-Michel Rivinoff, Jean-Pierre Sestier, Anabel Strehaiano.
Le collectif artistique : Thomas Cabel, Françoise Cousin, Patrice Douchet, Arthur Fouache, Dominique Journet Ramel, Martine Héquet, Evelyne Hotier, Louise Lévêque, Mathilde Martinage, Jacques
Poix-Terrier, et un comédien (distribution en cours).
Le Théâtre de la Tête Noire
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Les partenaires du festival
- Le Collège Pelletier d’Orléans,
- La librairie Les Temps Modernes,
- La République du Centre,
- Labo/07,
- France bleu Orléans,
- Les Amis du Théâtre de la Tête Noire (groupe Bords de route),
Text’Avril est soutenu par :
Le Théâtre de la Tête Noire, scène conventionnée pour les écritures contemporaines, est subventionné par la Ville de Saran, le ministère de la Culture et de la Communication—DRAC Centre,
la région Centre, le département du Loiret.
Le festival Text’Avril est soutenu par la SACD, avec l’aide du Jeune Théâtre en région Centre-Val
de Loire.