L`insémination artificielle avec don de sperme

Transcription

L`insémination artificielle avec don de sperme
Santé de la femme
L’insémination artificielle
avec don de sperme
D É PA R T E M E N T D ' O B S T E T R I Q U E ,
GYNÉCOLOGIE ET RÉPRODUCTION
Ref. 123 / 2009
Santé de la femme
Service de Médecine
de la Reproduction
Servicio de Medicina
de la Reproducción
Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona
Tel. (+34) 93 227 47 00
Fax. (+34) 93 491 24 94
[email protected] · www.dexeus.com
Insémination artificielle
avec don de sperme
L’insémination artificielle avec don de sperme est
une technique de procréation assistée (TPA) qui
est indiquée dans les cas suivants :
Les couples présentant une altération grave
ou irréversible du sperme.
Les couples dont le conjoint présente un risque
de transmission d’une maladie à sa
descendance.
Les femmes n’ayant pas de partenaire masculin
et désirant une grossesse.
La sélection des donneurs de sperme revient aux
banques de sperme. Avant d’être acceptés, les
donneurs sont soumis à un examen rigoureux afin
d’éviter la possible transmission de maladies à la
descendance. Outre l’analyse du sperme
(spermogramme), cet examen comprend une
étude génétique (caryotype) ainsi qu’un dépistage
de maladies infectieuses (hépatite, syphilis, SIDA...).
Le pourcentage de grossesse oscille entre 20 et
25 % par cycle de traitement. La plupart des
grossesses surviennent au bout de trois cycles
d’insémination, mais certains facteurs comme
l’âge de la femme et l’existence d’autres causes
d’infertilité, peuvent retarder le succès du
traitement.
En général, on effectue au maximum six cycles
d’insémination. En cas d’échec d’un cycle, il est
important de réviser le traitement et d’effectuer
les changements nécessaires afin de garantir un
maximum d’efficacité lors du cycle suivant. Si,
malgré cela, la grossesse n’est pas obtenue, il
faudra envisager l’existence d’autres anomalies
et / ou le recours à d’autres TPA.
Dans certains cas, il est conseillé de recourir à des
traitements de stimulation de l’ovulation à base
de comprimés oraux ou d’injections sous-cutanées.
Ces traitements ont pour but de garantir une
ovulation correcte afin d’augmenter les chances
d’obtenir une grossesse. Ils comportent cependant
certains risques (voir les complications).
Conditions préalables nécessaires à la
réalisation de l’insémination
Examen gynécologique complet.
Étude complémentaire afin d’écarter toute
pathologie associée pouvant gêner ou
empêcher la grossesse.
Sélectionner le donneur qui correspond le
mieux aux caractéristiques physiques (race,
couleur des yeux, peau, cheveux et groupe
sanguin) du couple ou de la patiente.
En quoi l’insémination consiste-t-elle ?
L’insémination consiste à déposer les
spermatozoïdes dans l’utérus (insémination intrautérine). Il s’agit d’un acte simple et rapide (il ne
dure que quelques minutes),
Ovulation
Fécondation
Trompe
Ovule mature
Corps jaune
Ovaire
Rupture du follicule
Maturation folliculaire
Fécondation et implantation
Utérus
Endomètre
Ovaire
Trompe
Col de l'utérus
Vagin
Vulve
Insémination
et pratiquement indolore. L’intervention est réalisée
en ambulatoire, sans hospitalisation ni anesthésie.
Une seule insémination par cycle suffit si elle est
réalisée au bon moment, c’est-à-dire au moment
de l’ovulation. Pour cela, il est indispensable de
procéder à une série de tests d’ovulation avec
échographie et analyse d’urine et de sang, afin
de déterminer le jour de l’ovulation avec le
maximum de précision.
Le jour de l’insémination, l’échantillon de sperme
est décongelé et traité spécialement par le
Laboratoire de Biologie (Service de Médecine de
la Reproduction). À l’issue de ce traitement, les
spermatozoïdes sont prêts à être déposés dans
l’utérus. À la suite de l’insémination, la patiente
reste allongée pendant 10-15 minutes environ.
Ce jour-là, il est conseillé de se reposer et d’éviter
les bains et les rapports sexuels. Dès le lendemain,
la patiente peut reprendre une vie normale en
prenant soin d’éviter les efforts importants.
Dans les jours qui suivent l’insémination, il peut
se produire une petite perte de sang ou une légère
douleur abdominale. À moins qu’ils ne persistent,
ces saignements et douleurs n’ont aucune
importance.
À quoi le test d’ovulation consiste-t-il ?
Le test d’ovulation a comme but déterminer le
jour de l’ovulation avec le maximum de précision.
Comment ?
L’échographie vaginale permet d’observer les
ovaires et de vérifier la taille et le rythme de
croissance du follicule qui se trouve dans l’un des
ovaires (l’ovule est situé à l’intérieur du follicule).
Le follicule augmente de taille au fur et à mesure
de sa maturation. On considère qu’un follicule
est mature ou prêt à ovuler lorsque son diamètre
atteint au moins 18 millimètres.
L’analyse d’urine permet de détecter la hausse
de l’hormone LH. Cette hormone augmente
brusquement 24 heures avant l’ovulation.
L’analyse de sang permet de connaître le niveau
d’œstrogènes (l’œstradiol), une hormone féminine
qui se produit dans les ovaires et augmente à
mesure que l’ovule mûrit dans le follicule. Afin
d’évaluer la réponse, il peut être utile de réaliser
un traitement de stimulation de l’ovulation.
Le premier test intervient 2 à 3 jours avant
l’ovulation présumée. Après chaque test, on fixe
la date du test suivant (les tests sont réalisés
quotidiennement à partir d’une taille folliculaire
de 18 mm).
On pratique en moyenne 3 à 4 tests par cycle. Il
faut compter environ 3 à 8 jours entre le premier
test et le jour de l’insémination.
En cas d’administration d’un traitement de
stimulation, les dates des tests et les doses
nécessaires sont fixées en fonction de la réponse
observée au niveau des ovaires.
Complications
L’insémination artificielle est une technique qui
comporte des risques, même si la plupart sont
généralement maîtrisables. L’infection et les
réactions allergiques aux composants du sperme
sont très rares.
Ce type d’insémination présente un risque
d’avortement spontané de 15 % et un risque de
grossesse extra-utérine ou ectopique (l’embryon
s’implante hors de l’utérus) de 1 %.
En ce qui concerne les traitements de stimulation
de l’ovulation qu’il est parfois nécessaire de réaliser,
il n’existe aucune preuve scientifique indiquant
d’éventuels effets secondaires à long terme sur
la santé de la femme. Cependant, ces traitements
présentent deux risques importants à court terme,
le plus fréquent des deux étant la grossesse
multiple (15-20 %), suivi de la stimulation excessive
ou hyperstimulation ovarienne (1 %). Les tests
réalisés au cours du cycle de traitement
(échographie, analyses) permettent de réduire,
mais pas d’éviter, la possibilité de telles
complications.
Une fois la grossesse obtenue, les risques potentiels
pour la mère ou pour le fœtus sont les mêmes
que ceux qui surviennent lors d’une grossesse
spontanée, hormis les complications liées à une
éventuelle grossesse multiple, comme la
prématurité ou le faible poids à la naissance.
Démarches à suivre pour programmer
un cycle d’insémination artificielle avec
don de sperme
Entre le 1er et le 3eme jour de vos règles, vous
devrez contacter le Départament International au
(+34) 93 227 47 00, afin de nous communiquer
la date du premier jour de vos règles. À partir de
ce moment on programmera le cycle et on vous
contactera pour vous donner les instructions à
suivre .
Si vous devez réaliser un traitement de stimulation :
Les ……. et …………… jours du cycle, vous
devrez prendre …………. de......................
(le premier jour du cycle coïncide avec le
premier jour des règles)
Le premier test aura lieu le……….
Ce jour-là, vous devrez réaliser les examens suivants
(vous pouvez les faire dans votre pays d'origine):
Échographie vaginale : aucune préparation
particulière n’est nécessaire.
Analyse de sang : pour déterminer les valeurs
d'oestradiol.
Vous devrez nous contacter le jour du contrôle,
avant 17 heures pour nous communiquer, par
téléphone, les résultats. On vous contactera le
même jour pour vous confirmer la suite du
traitement et on vous indiquers la date du contrôle
suivant.
Très important : chaque fois que vous
débutez un cycle d’insémination, contactez
le Département International afin de nous
communiquer la date du premier jour de
vos règles. Ainsi, nous pourrons demander
les échantillons à la banque de sperme
suffisamment à l’avance.
Le montant qui correspond à l'échantillon est à
régler le jour de l’insémination.