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LA t^■—■_—■—«—,_q_M_w«_M_—Maa_i—i—fc_—«ni i y d'oeil -est féerique, et le salon splendidement illuminé. Des banquettes rembourrées et un piano de la maison Pleyel complètent le tableau. Les honneurs sont faits avec beaucoup de distinction par la maîtresse de la maison, qui s'est dépouillée pour la circonstance de ses manières pudiques et réservées. Les tables de marbre, couvertes de vi ndes froides et de vins capiteux, sont hientôt entourées par nos demimondaines et leurs élégants cavaLe corps de ballet de Michel Strogoff est dignement représenté, le Théâtre des Variétés a envoyé ses plus jolies actrices, et l'Alcazar ses meilleurs chanteuses. Parmi les pigeons, nous apercevons un émule du colonel Amoros, surnommé par nos Bacchantes l'Ours de Sibérie. Que dire encore? le trône de la prêtersse est surmonté de cornes de cerfs entrelacées formant les initiales de son nom. j'allais oublier de mentionner dans* mon article de chroniqueur, les moelleux sofas des cabinets particuliers de l'établissement. Tous les soirs, changement de spectacle, concert, séance de gymnastique, prestidigitation, pointe et contre-pointe. A la semaine prochaine de nouveaux détails. SANG CHAUD PANÇA. Alais Quand je vous le disais, ami Nemo, que nous découvrirons à nous deux quelque, nouvelle recrue. Celle que je veux présenter aujourd'hui aux lecteurs de la Bavarde a nom Juliette. Elle est assez affriolante et possède, dit-on, des qualités sérieuses qui font de son amitié quelque chose de précieux à acquérir. Aussi ne- manque-til pas de jeunes tourtereaux pour voltiger autour de cette colombe et voit-on chaquejour descendre dans la prairie où commencent déjà à se faire connaître les effets du Printemps, de nombreux jeunes gens de toute mine et de toute tenue qui vont chercher à devenir les Roméo de notre Juliette. Peine perdue, paraît-il, tous, gommeux ou bohèmes elle le» « remballe ». On nous assure pourtant qu'un jeune échappé des déserts arricains a toutes les chanches de réussir. Nous vous le dirons bientôt, CEIL DE LYNX. B.\ v ARDE » » iTir;?q?E:—gf^r—_aoa«—a—_MwaBpw_aMwywMMWw«w—wiw—^■——— ',-■'■ '"—■ que malheureusement, pour ce fournisseur Thémis s'était déclarée incompétente, entre Divinités, elle ne pouvait pas statuer sur le cas de Périphrase, et Rosa, qui ne plaisante jamais sur une note, ajoutait que la donzelle serait poursuivie devant une autre Cour. Ayez un protecteur direct ou indirect, vous devez toujours et quand même, désintéresser celui qui fournit, ne serait-ce qu'un livre ou an roman. A propos de Roman, Périphrase en file un ; ce ne sont pas les Mille et une Nuits, mais bien les souvenirs d'Albert, ou le « poulet » perdu ! Le fournisseur de cette belle veut absolument trouver une solution, il faut en finir, et toutes les conjonctions du monde ne peuvent y venir en aide. Au mot de solution, Périphrase répond par « infusion » et donne des... promesses 1 POINT-BT-VlRGl!__. Bagnolft Comme on parle de guerre prochaine à la suite des troubles occasionnés par le manifeste du bon papa Voici une nouvelle des plus impor- Jérôme, et par la découverte du comtantes. Depuis quelque temps Marie plot légitimiste, et des difficultés qui Trois-Millions avait abandonné sa pourraient surgir tout après la provieille jupe crasseuse de cuisinière, chaine expulsion des Orléans et des et ne nous avait plus exhibé que des Bonaparte, et le renversement toilettes d'une élégance irréprochable. table du ministère, la Bavarde en inévimère L'explication de l'uénigme se trouve et (pour parer à toute évendans la rue d'Avejau dans la maison prudente tualité) se fait un devoir d'enrôler nos d'un bienheureux nabah. Allons Marie belles cascadeuses, pour fournir un bonne chance, tâchez de conserver nouveau contingents de soldats fémivotre nouvel employeur. nins, sur qui la Patrie ne comptait pas, NEMO. Qu'a donc notre gentille'petite Aimée? et qui serviront tout au moins à grosnotre effectif. Aussi, allons-nous elle autrefois si rieuse lorsqu'elle était Jeudi prochain, sans le secours de sir mettre tout notre talent et notre verve à la brasserie Moderne. Belzébuth racontera aux lec- à classer Nous avons le bonheur de l'avoir Nemo, toutes ces têtes plus ou teurs de notre cher journal « les indans nos murs depuis tantôt un mois cidents d'une matrone en voyage ». moins belles dans les régiments qui et nousjla voyons toujours triste et méleur conviennent le mieux. Je sais que Cette petite chronique, qui mettra au je vais m'attirer leur haine, mais peu lancolique. Espérons que la nouvelle jour les exploits de quelques-unes de m'importe. connaissance quelle a faite lui rendra ces femmes Je vais dire comme disait sans pudeur, qui ne pou- le grana Louis l'air gracieux qu'elle avait à Lyon et vant plus vendre XIV... (Après moi, le un corps frelaté, qui n'aurait jamais dû l'abandonner. cherchent à exploiter des malheureu- déluge). Les échos de la Brasserie du BasEn première ligne, classons la giRhin résonneront encore de ses francs ses jeunes filles, aura, je l'assure, un gantesque et plantureuse déesse dite franc succès. A jeudi. la Grande-Autruche, taille l m85. Belle éclats de rireBELZÉBUTH. tête, comme dirait La Fontaine, mais de cervelle macache... il n'y en a pas. La petite Adeline pourrait-elle nous Carpentras Ma belle, avec un peu de protection, dire ce qu'elle faisait dernièrement, en Voyons lecteurs, pourquoi votre malgré ta langue pointue et ton cacompagnie de sa camarade Marguerite et de deux confiseurs, dans les envi- zèle se refroidit-il ainsi. Cette semaine quet de vieille femme, nous espérons rons de Gravière? faisait-elle des dra- pas de nouvelles de la brunette frisée, te fourrer dans les cuirassiers, car de Pauline, de Marie, de Charlotte, avec une carcasse pareille, et un bigées ou des pralines? Maintenant que cette belle petite est d'Emma, de Lisette. Renseignez-nous ceps comme tu as, tu peux aisément porter une cuirasse de dimension avertie que nous connaissons ses pe- promptement. CARA. analogue à ton vaste poitrail, tites aventures elle fera bien à l'ave2° Vient ensuite, la Petite-Autruche, nir de se tenir sur ses gardes, sinon la jVîiueH au regard fourbe et insolent, qui, vu Bavarde parlera d'elle. Par la même occasion un conseil en Je demande pardon à mes confrères sa petite taille et son nez au vent ne passant à la petite Toinette ; elle ferait de la Bavarde de Montpellier, d'em- fera pas de difficulté à se laisser clasÉien mieux de moins lever le nez, piéter sur leur domaine. Mais je viens ser dans l'infanterie... elle sera, deafin de ne pas incommoder ses voisins de passer toute une semaine au mi- vinez... trompette ou clairon n'imqui n'ont pas toujours un flacon de lieu d'eux et pour ne pas manquer ma porte, à ton choix ma belle, car à ce senteur dans leur poche, que de le chronique hebdomadaire je suis obligé qu'il me paraît tu dois avoir bonne mettre dans des affaires qui ne la re- de parler du demi-monde montpellié- haleine. 3° Ensuite, la Trrrrrrible naine Blongardent pas. rain. dinette, si aimée de la Bavarde I hum I UN NAIN DISCRET. La trop blonde Marie Pernod fait des siennes, paraît-il; à deux reprises dif- Celle-ci a la jambe fine et solide, aussi un excellent chasseur à Cette boune Zozo nous écrit. Elle a férentes je l'ai vue chez Sabatier lé- fera-t-elle pied; mais ma chère, comme tu es été très satisfaite de la rectification de gèrement émêchée. Ce qu'elle est ca- appelée à faire de grandes marches, si tapultueuse dans de pareils moments notre dernier numéro. tu souffres des pieds, souviens-toi du est impossible à décrire 1 ! 1 C'est égal Elle nous annonce qu'elle ira passer conseil qu'un ami te donnes, frottedeux jours dans son cher Lyon après il fallait quelle ait crânement envie de z'y... du beurre I les fêtes de Pâques, et elle nous dit : manger une soupe à l'œuf pour être 4° Louise Bas-Bleu. Belle femme, « Moi qui suis sérieuse ici et qui ne sortie de son lit jeudi soir à 11 heures me grise plus, quelle noce je vais faire et avoir quitté son domicile dans un beau buste, taille au-dessus de la moyenne, et ayant une très grande ces deux jours, je me réjouis en y pen- costume absolument léger... habitude des chevaux, fera un excelsant. » La sémillante Augusta a décidément lent dragon. Ne vous fâchez pas madeTousses amis de Lyon l'attendent quitté la scène. Cette charmante en- moiselle, vous êtes des mieux partaavec impatience. La grande Titine Salsifis a une nou- fant avait-elle à se plaindre du public gées. 5° La petite Finette, couleur pelure velle compagne, la petite Jeanne l'Al- montpellierain 1 1 ! Pour le quart d'heure d'oignon, fera ce me semble un bon térée, mais elle lui a fait comme à elle vitde sesrentes. C'est parfait chère Margot. Après s'être fait promener de belle, continuez... Je vous souhaite hussard. (Un peu plus d'humilité, ma iartout, elle raconte que c'est elle qui que cela dure car vous êtes une ado- belle, et n'usez pas autant votre langue acérée à parler mal des uns et des au'a nourrie. Pauvre Jeanne, elle est rable bichette. tres, autrement, gare 1 BRELAN-CARRÉ. bonne compagnie. 6° La petite au Col-de-Giraffe, sera versée dans l'artillerie, son cou déTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE Chaninéry mesuré lui rendra plus facile le poinOn nous annonce quelques repré- tage et le maniement du canon. Il nous est arrivée hier, par le train 8° Titine-la-Rouge, eamarade inséde 6 heures 3p4 du soir, une charmante sentations données par Plessis l'homme Lionne venant directement de Paris. aux 36 têtes. Plessis est un artiste parable de la Petite-au-Col, à cause Cette charmante hébé fort en renom trop connu .pour que nous fassionsson de son teint pourpré et ensoleillé, fera au quartier latin répond au charmant éloge. Nous souhaitons bonne chance un excellent chasseur d'Afrique, elle pseudo de Calypso. Agée de 24 prin- au directeur de notre seconde scène ne rougira pas au moins sous l'ardent temps, elle est grande : 1. m. 62, blon- pour le plaisir qu'il nous procurera. soleil du désert. 9° La petite Lolotte figurera dans de cendrée aux yeux noirs nez très Henriette et Marguerite sont ren- l'infanterie. Je pense que les nombreux correct bouche sensuelle, menton à focettes, épaules larges et bien prises . trées bien tard, hier soir. Il était près de exercices qu'elle exécutera l'excellente poitrine splendide taille élancée anches deux heures du matin quand elles ont gamelle et le succulent rata qu'elle ingurgiterv , lui donneront des coudéveloppées, mollets très bien tournés ' été décidées à aller dormir. Mes chères belles, vous attraperez leurs un peu plus vermeilleeque celles la jambe très-bien prise et terminée par un pied des mieux cambrés. Je ne des rhumes de cerveau si vous sortez à qu'elle a. 10" Grand Dieu, j'allais oublier (exvous parle pas de la main qui est des des heures aussi indues. BREL AN-CARRÉ. cusez-moi) la Grande aux yeux de mieux effilée. chèvre; elle n'en serait pas fâchée, Cette belle créature nous est amenée mais je tiens à la classer comme ses par un expulsé du cœur de Nini, qui I.a Grand- Combe camarades. Où t'encadrons-nous, ma pour se venger de son abandon, a vouUn de ces jours je passais dans la belle... attends un peu que je cherlu épater la cruelle qui a eu le cœur rue dès C... en compagnie d'un de che... Ah I j'y suis, tiens voilà ce qu'il de percer le sien. A propos de Nini, elle est, dit-elle, mes confrères, lorsque nous avons te faut, toi qui aimes à conduire chela grosse Hippomène qui était vaux et voiture et qui t'y entends, nous sûre de me connaître et veut me faire aperçu en dispute avec Nez collé, (et toujours te mettrons dans les trains d'équiun mauvais parti. Je l'attend, elle et son coq auquel je souhaite de se mu- au sujet de leur nabah). Nous prions page, là tu pourrais satisfaire tes nir de ses meillieurs ergots car il pour- ces deux belles perles fanées d'être goûts masculins. réservées. Eh bien ! français et françaises, rait bien se faire plumer et peut être plus Nous avons remarqué que. la pre- maintenant que nous avons enrégimettre â la broche. mière quoique fort grosse, devait être menté (passez-moi l'expression) touAu prochain numéro. fort leste pour la gymnastique. tes nos principales cascadeuses, imaGLOPINET. ginez-vous les avec leur costume, et 1 On nous annonce pour le courant toutes en ligne, quel effet cela ne femars, l'arrivée d'une des principales Grande colère dans le eamp de nos rait-il pas? Ah! ce serait épalant, lionnes parisiennes qui, pour se repo- belles petites. presque mirobolant; et vous croyez ser de ses .nombreuses' fatigues, vient Louisa la pincée, la petite Fritzie que la France, avec des soldats à lanse fixer dans une den principales Claire sac-au-dos, Fifine la Frisée la gues si pointues et des formes si grarues de notre cité. Beaucoup de nos belle X. Louise Fourgon, Marie l'em- cieuses, ne pourra pas se défendre. élégants l'ont .connue et se font une portée, et beaucoup d'autres grues de Allons donc, vous vous trompez grangrande joie de renouveler connais- non moins d'importance sont dans dement si vous pensez le contraire. sance avec elle, mais qu'ils se cal- une colère épouvantable contre les Les ennemis peuvent venir, ils sement, en venant parmi nous, son but correspondants de la Bavarde, depuis ront bien reçus. est de renoncer à la vie pénible qu'elle que ceux-ci ont osé s'occuper de leur Chevalier d'AssAS. a menée jusqu'à ce jour, ses salons ne personne. Nous croyons savoir qu'une seront ouverts qu'aux dames auxquel- réunion composée spécialement des les elle soumettra tout ce qu'on peut " grues de notre ville aura lieu mardi Bcziers. offrir de plus beau, de plus coquet, de prochain à 8 heures du soir dans les Nous informons toute notre basse cour meilleur goût et de plus élégant en fait salons de la semilante Claire sac-aud'articles de modes, de confections dos, au sujet des moyens à prendre Ritteroise qu'un nouveau correspondant etc. ' pour découvrir les brigands de repor- vient d'être lancé dans Réziers, afin de déNous souhaitons à cette charmante ter qui signent Diomédéa et Boit sans voiler les choses qui peivent se passer dans belle tout le succès qu'elle mérite si soif ces derniers qui voient tout et sa- notre ville et faire connaître toutes nos nos souhaits sont exaucés son triom- vent tout, raconteront dans le pro- demi-mondaines à tous ceux qui voudront savoir la manière dont opèrent nos phe sera complet. chaint numéro des décisions qui été bien grues depuis l'invasion du phyloxéra. Ainsi 0. PROCHAIN. prises à leur égard. donc la devise de notre reporter est : Pour copie conforme :, Guerre à outrance à toutes nos grues, coDIOMÉDÉA. BOIT SANS SOIF. Avignon cottes^ et surtout aux débutantes dans la vie d'orgie. Aucune ne sera épargnée Voyons Belzébuth, Fouinard et tutti car il est sans pitié et comme la mort il Pont-Saint-Esprit quanti, est-ce que vos biches sont fauchera tous les rangs. Tenez vous en 1 rentrées sous terre, est-ce que Louise — La petit . Rosa nous revient des bords garde car il sera impitoyable. Vittel, Julie Ricard, Benben, Nini Cas- de la Cèze et raconte que Mlle Périphrase, Sa première attaque est transcrite citagnette, Mathilde, Pauline, Caroline, la sœur de Circonlocution, n'avait pas ré- dessous. se sont faitesreligieuses? Ecrivez-nous pondu d'une manière convenable à un de J'ai aperçu vendredi soir à onze heures Messieurs, pour nous rassurer. ses fournisseurs et que celui-ci l'avait as- Mlle Blanche la commandante, en compaL©RA. signée en bonne et régulière instance, mais gnie d'un de ses jeunes adorateurs, en train Ï „, ,l ,,Mïïr-.w.^Mm»^^ ... .??==—: de déménager sans doute, car ce dernier portait sur ses bras une foule de robes et de jupons, et elle était aussi chargée de quelques boites et de toutes sortes d'effets. Un déménagement à pareille heure ne m'a pas paru très naturel, et de là j'ai conclu une chose qui est toute naturelle, c'est que tout bonnement elle levait le pied pour aller s'installer dans un nouveau logis, Allons, Blanche, vous avez tort de déménager à des heures aussi indues ; car admettez que la chose ci-dessus ne serait qu'une fausse alerte, vous avez donné lieu à ses commentaires qui pourraient bien vous ton-, «hez de près espérons que ce petit mot vous servira de conseil pour l'avenir et que vous ne vous exposerez plus à une pareille critique. Nous serions très désireux de savoir pourquoi Emma pose tous les soirs dans notre Café des Fleurs jusqu'à des heures tout-à-fait avancées. Est-ce que par hasard aurait- elle déjà besoin d'envoyer faire un voyage au tour de cou qui lui a été acheté dernièrement, et qui a été assez commenté par notre confrère le Don Juan. Elle pourra en outre réunir bientôt tous les lapins qu'on a pu lui poser, et ils doivent être nombreux, car on commence déjà à l'appeler Emma Garenne. Les deux Bédariciennes ont fait leur apparition au bal masqué du Skating, le 2 mars, dans une tenue à peu près irréprochable. Mais l'une d'elles a tort de danser, car cela pourrait bien lui causer quelque démolition intérieure et par conséquent avoir un four complet. Pour de plus amples renseignements, revoir notre dernier article au sujet de ces deux gambilleuses, qui ne font que rôder tous les jours des Fleurs à l'Alcazar, sans doute pour trouver un riche nabad qui leur trouve dès appartements un peu plus somptueux que ceux de l'avenue de Bessay, car, pour ces belles Vénus, un deuxième étage est trop haut. Il ponrrait bien advenir qu'un de ces quatres matins elles fussent obligées de descendre à un rez-de-chaussée et plus tard, dans quelque vieille cave infectée par des mauvaises araignées. A bon entendeur salut. Un bon conseil à donner à Fifi la Marseillaise. Elle ferait bien de changer son mot de ralliement qui finit par devenir très commun, car lorsque ce mot bien connu de Pi ouit résonne sous sa croisée, celle-ci s'ouvre comme par enchantement, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. La Bavarde aux aguets depuis quelques jours, a fini par découvrir ce mystère, et le jeune homme qui va dans ces parages ferait bien de se tenir un peu plus réservé à l'avenir. Prochainement cette gambilleuse débutera dans la comédie de Bonne de Café Caboulot. *• Blanche Cardinal est devenue tout-à-fait furieuse, elle fait comme le lion et le moucheron. Ah si elle pouvait le tenir à ce mauvais rédacteur, comme il passerait un mauvais quart d'heure ce pauvre garçon qui ne peut la laisser un moment tranquille.Je prenais tranquillement un maigre bock au café d"s Fleurs lorsque j'entendis tout-à-coup une voix qui ne me parut pas tout-à-fait inconnue (c'était celle de Blanche) dire à plusieurs personnes qui étaient en sa compagnie : Si je savais qui me débine si bien je ue plaindrais pas de lui administrer deux belles giffles. Mais à cela vous me permettez de répondre, Madame que vous pourriez bien aller acheter une paire de gants tout neufs et qui n'eussent jamais servi, alors seulement je comprendrais que vous pourriez me giffler, si tel était votre intention. Mais pauvre Cardinal, je crois que si ce pauvre temps de dégringolade continue, vous pourrez reprendre ce tablier de bonne de brasserie qui vous allait bien mieux à cette époque que tous ces beaux manteaux de fourures qui commencent à passer un peu dans le rôle des réformés. Allons, ne vous emportez pas tant, car alors nous n'avons pas tout-à-fait épuisé notre répertoire. Restez tranquille et on ne parlera plus de vous; mais si vous vous portez à la critique, je ferai alors un feuilleton de votre longue vie. Marquis de la TOUENEVILLE. Perpignan. Valence Qu'avez-vous donc fait cette semaine, correspondant dé Valence, pour nous laisser ainsi à court de copie, voyons chez Cravache, aimable contrôleur et vous Nélusko, parleznous un peu de ces petites dames. Jeanne Carrare raffole-t-elle toujours de son gros éléphant et continue-t-elle ses petits voyages auprès de son amie Pauline Brun. Et Philomène est-elle toujours dans le marasme. A quand la constitution de l'immense société en commandite pour la rêédtfieation du Petit Glacier. Et Irma est-elle toujours dans les grandeurs, Mais la Viennoise redoute-t-elle encore les membres du du GarenneClub? La plantureuse Eugénie cascadet-elle toujours autant? Blondinette parvient-elle à dompter ses fils de Mars ? Berthe l'amazone fpit-elle d'aussi fréquentes visites au quartier d'artillerie ? Célestine veut-elle toujours assassiner les rédacteurs de la Bavarde. Allons, messieurs, renseignez-nous. JOB. II paraît que depuis que Philomène a repris un établissement; son nabab a fait la paix avec elle. « Paix inviolable !.., » Marie Soupe-au-Fromage a l'air bien triste depuis que son amant est à l'hôpital. Le regrette-t-elle par hasard ! Je ne crois pas : elle sera bien vite consolée dans les bras d'un autre si elle ne l'est déjà. \ K. Lit. Coq. Perpignan Qui ne se souvient des démonstrations scandaleuses auxquelles se livra, il y a une vingtaine de jours, dans les rues de notre paisible cité, la bilieuse et vindicative Marie I L'œil hagard, blême, les cheveux en coup de vent, elle parcourait la ville, le revolver au poing, recherchant sa rivale qu'elle s'était juré d'anéantir. Tout le monde a eu connaissance de la lutte homérique qu'elle engagea enfin contre son ennemie intime attirée dans un affreux guet-apens par une ruse infernale. Aux coups de crosse du revolver que Marie avait omis de charger et dont elle se servait comme d'une massue nouveau modèle, répondirent des claques magistrales administrées aux bons endroits et d'une main agile par la blonde voleuse de cœurs, qui regrettait amèrement de ne pas être armée de son fer. Après plusieurs tentatives infructueuses pour ressaisir son sceptre, disparut brusquement. Le public, que son absence privait d'un spectacle auquel il commençait, à prendre goût, s'inquiéta. On demandait Marie sur tous les échos. Sur la foi de renseignements apocryphes, les uns prétendaient que, touchée par la grâce, elle s'était décidée à prendre le voile; d'autres, qu'elle s'était suicidée en suçant des asperges empoisonnées. Plus circonspect que le vulgaire, nous gardions de Conrard le silence prudent; mais, sans rester inactif, une nuée de reporters attachés au service des rédacteurs de la Bavarde à Perpignan s'abattit subrepticement sur les traces de la malheureuse. Trois jours, après le numéro 374 nous expédiait de Barcelone (Espagne) un télégramme ainsi conçu : ROBERT DE MARVILLE. Rédacteur, Bavardé. « Retrouvé piste. Aperçu Marie ce « soir onze heures arpentant TROTTOIR « de la Rambla. Lettre explicative « suit ». FOUINARD. Non attendions avec impatience la lettre annoncée. En voici la teneur : Un jeune et élégant fils de Mars, de Barcelone... mars 1883. la garnison de Béziers, voudrait bien savoir où est passée la petite Frisée « Cher rédacteur, du café de l'Orient; aurait-elle fait « Comme vous l'a appris la dépêche comme la nymphe du café X... et changé de résidence ; heureusement « que je vous ai adressée, j'ai enfin déque son adorateur n'est pas préten- « couvert Marie B, et dans les circonstieux, quoique cela il éprouverait le « tances suivantes : je me promenais plus grand plaisir, si un de nos lec- « paisiblement sur la Rambla, livrant teurs pouvait lui donner de ses nou- « à la brise folle les nuages de fumée velles par cette bonne Bavarde de « bleue d'un PANATELLAS exquis. Tout« à-coup mon attention attirée par un Lyon. « point blanc, un bonnet roussillon« nais : c'était elle. C'était Marie faiRata plan, pif paf! « sant le QUART. Oui, la pauvre fille Il faut croire que les cavaliers ne « était venue s'échouer là. 0 destin I s'en tiennent pas toujours aux paroles. « Elle m'a avoué avec un pleur qui Aussi notre jeune fils de Mars est-il « se suspendait, navrant, à sa pauallé demander la semaine dernière â « pière, qu'elle avait essayé d'abord la jeune et charmante nymphe du « de se faire admettre dans une maison café X.,. raison de son infidélité 1 trou- « de COMMERCE de Barcelone, mais que vant le système verbal trop long pour « la patronne de l'établissement l'atenir explication, les deux amoureux « vaît refusée avec cette phrase cruelont terminé leur entrevue par nom- « lement brutale : —- IMPOSSIBLE, LA breux coups de bouteilles et de ca- « FILLE, VOUS ÊTES TROP VIEILLE ! I ! » rafes ; quoique pourtant victorieuse, « Pris de pitié, je glissai discrétela belle Marie (car je ne vous l'avais « ment dans sa main qui se tendait un pas encore dit, Marie est son petit « billet de banque de cinquante francs, nom), s'enfuit sur les allées Paul Ri- « et je me dérobai. Que voulez-vous, quet. « on est régence ou on ne l'est pas. L'avez vous vu M ! « Je rentrerai demain. MOHAMED-BEN-COUSCOUS. . « Je vous la serre, « FOUINARD ». « P. S. — Au moment de jeter ma Mâcon « lettre à la poste, mon confrère NÈLON A quoi pensez-vous lecteurs de Mâ- « n° 69 m'annonce que Marie est recon, de nous laisser sans nouvelles de « tournée à Perpignan par le dernier vos biches : Berthe la coquette, Jeanne « train de nuit. Ce sont mes cinquante la mâconnaise, Amélie piton rouge, « francs qui paient les frais de voyage Trotte menu sont découragées, elles « naturellement. « FOUINARD. » qui aiment tant voir parier de leurs petites aventures amoureuses. Allons Nos renseignements personnels nous Tête à droite, Tête à gauche, reprenez permettent d'ajouter que laplus décrévotre plume acérée, la Bavarde attend. pite de nos vieilles gardes perpignaDOMINO. naises a réintégré son domicile. Dès son arrivée dans nos murs elle s'est chez elle, à triple tour. On La petite, Jeanne ex-bonne de la bras- enfermée ne la voit plus. Mais ne vous y laissez serie du Bas-Rhin, la belle Fernande pas prendre, elle doit ruminer quelque et une autre biche, pourraient-elles nouveau plan ténébreux, et méditer nous dire ce qu'ellesjallaient fairejeudi une rentrée éclatante. soir, rue St-Louis, en compagnie de Nous espérons bien que, le cas deux cavaliers. échéant, la se montrerait moins Que Blanche de la brasserie du Bas- indifférente police et se déciderait enfin à Rhin, cesse de boire autant de fine- bloquer définitivement cette ruine champagne antique, retour d'Espagne. MARQUIS DES RIPATINS. ROBERT DE MARVILLE. CONCERT PARISIEN Débuts de Mlle Jeanne Bréham, chanteuse patriotique. U est trop tard pour faire la biographie de cette étoile. Nous la donnerons dans le prochain numéro. Contentons-nous de dire pour le quart-dheuie que tout le monde ici, est heureux d avoir fait une si belle acquisition, à tous points de vue. Adieux de Jenny Blow. Nous adressons à cette charmante artiste tous nos regrets. lia la suivront dans son nouveau concert. G etait la meilleure chanteuse et la femme la plus aimable du Parisien. Elle reviendra sous peu, paraît-il. La soirée donnée par MM. Rey et Boig, directeurs du Concert Parisien, le 2 courant, au profit des incendi es de la Gare, a produit la somme générale de 359 fr. 75, qui a été abandonnée en entier aux incendiés. Nos félicitaiions à MM. les directeurs et nos remerciements aux spectateurs. De VATENYIIX.. Montpellier Adresser toutes les lettres et communications chez M™ V Chambourdon, libraire, Grande-Rue. Thérèse Fiacre, la femme historique, ferait bien d'être un peu plus réservée et de faire dans la rue un peu moins de chambard. L'autre soir, en sortant de la taverne où elle avait absorbé un nombre considérable de bocks, elle s'est rende au Casino-Usine de la rue . Maguelone dans un état tel que le premier naïf venu aurait pris avec raison pour de l'ébriété. Elle avait cependant encore ses idées car elle a marchandé une contre-marque pendant un bon moment, et c'est sou à sou qu'elle a discuté le terrain. Nous nous étonnons de ne pas la voir repartir pour Nîmes où se trouve, paraît-il, son nabab sérieux. En connaîtrions-nous, par hasard, le motif ? Aperçu, dimanche vers quatre heures, la petite E... et la grande perche M. . .huchées sur une charrette anglaise, et essayant de conduire leur cheval. Nous leur conseillons de prendre quelques leçons de guide, au lieu de s'exposer à la risée de ceux ou celles qui les voient passer sur le boulevard. La grande Valentine elle-même n'a pu s'empêcher de pouffer de rire en les apercevant. Maria Ar.... de la rue Séraux voudrait-elle nous donner quelques renseignements sur la petite grisette Eu., qui sort depuis quelque temps avec elle et se montre tous les soirs dans une loge du Casino-Usine Bec. Seraitce une nouvelle recrue dans le nombreux bataillon de Cythèra ? Ferait-elle des éducations ? La minuscule Virgule (invisible â l'œil NU), se fait remarquer, le soir, à l'usine de la rue Maguelone. Quand elle entre dans la salle de nombreux cris : assis 1 assis ! se font entendre, quoique elle n'empêche, en se tenant en se tenant debout, de voir la scène ; on dirait que ces cris l'amusent, car elle fuit à chaque instant exprès de se lever. Nous l'engageons à être plus ■ calme, et à imiter dans son fauteuil la modestie de la virgule qu'elle représente si bien. Grand-Théâtre Municipal Le grand bal paré et masqué qui était annoncé pour samedi dernier au Grand-Théâtre n'a pu avoir lieu par raison administrative. Il est, parait-il, renvoyé à samedi. Nous espérons que nos demi-mondaines se rendront en masse compacte au bal de notre théâtre pour esquisser le dernier quadrille de l'année, et terminer brillamment le joyeux carnaval. 'Théâtre du Gymnase Les affiches apppsées sur nos murs nous apprennent l'arrivée prochaine à Montpellier d'une troupe en tournée artistique, dans laquelle se trouve M mo Méa. On doit nous représenter Charles VII, pièce qui a remporté à Pans et en province un certain succès. Nous ignorons le jour où sera donnée cette représentation. Nous comptons sur l'affluence du public au théâtre de la rue Boussai rolles. PETITE CORRESPONDANCE Carolus, ù Cette. — Bal pas eu lieu comme tu dois l'avoir su. Amitiés à Keon de 1 Avenue et à Alexandre. Le marquis est sur le point d'aller faire un voyage de quelques jours. Recommande à Alexandre d'envoyer un journal promis. Suis beaucoup occupé. Georges de Clèves, à Bordeaux. — Vais vous écrire. Félicitations pour votre conduite dans l'affaire. Accolade fraternelle à Raoul de Mabal. Léonie G. — Vous .avez raison, madame, nous prenons nos lparties en mains. 6, MerCij P0ur la semaln procEiï f* « DE VARANNES. Ps'xeaasas S lqUet emps beaucou tn?-?i 1 qi » ' P de lecI ^c^ûe h Bavarde cherchent à découvrir le correspondant de ce journal. Je me permettra d av.ser ces belles petites avec tous es égards dus à leur sexe, que lorsqu'elles luont des suppositions sur l'auteur de certains articles elles aient soin de ne pas confondre (i Mai 8 avec du Bémol, ni du Bémol avec Polybe, car ce n'est pas un, mais trois reporters que la Bavarde posl sede dans cette ville. Si pareil fait se renouvelait, tel qui iusqu à présent, ne s'est jamais occupé d'elles, pourrait à son tour prendre la plume et rirait bien qui rirait le dernier. POLYBE, Correspondant en chef