38th FIDH Congress 23-27 May 2013 Istanbul (Turkey)
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38th FIDH Congress 23-27 May 2013 Istanbul (Turkey)
38th FIDH Congress 23-27 May 2013 Istanbul (Turkey) ITEM 3 - Résolutions d'urgence adoptée ITEM 3 - Urgent resolutions adopted ITEM 3 - Resoluciones de urgencia adopotadas Africa Projet / Project / Proyecto Présenté par / Presented by / Presentado por Langues / Languages / Idiomas Urgent resolution on Togo Ligue Togolaise des droits de l'Homme FR, EN, SP Urgent resolution on the human rights situation in Central African Republic Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme FR, EN, SP Urgent resolution on the Situation in the Republic of Sudan African Centre for Justice and Peace Studies ENG, FR, SP Urgent resolution on Mali Association malienne des droits de l’Homme ENG, FR, SP Middle East - North Africa Projet / Project / Proyecto Présenté par / Presented by / Presentado por Urgent resolution on the human rights situation in Syria Damascus Center for Human Rights Studies ENG 1 Americas Projet / Project / Proyecto Présenté par / Presented by / Presentado por Urgent resolution on human rights situation in Guatemala Centro para la Accion Legal en Derechos Humanos SP, ENG, FR Resolución de urgencia sobre la situación de derechos civiles y políticos en Cuba Comisión Cubana de Derechos Humanos y Reconciliación nacional SP Resolución de urgencia sobre la deportación ilegal del Sr. Héctor Retamal, fotógrafo de la Agencia France Press en Nicaragua Centro Nicaragüense de Derechos Humanos SP Asia Projet / Project / Proyecto Présenté par / Presented by / Presentado por Urgent resolution on the human rights situation in Burma The Alternative ASEAN Network on Burma (ALTSEAN-Burma) ENG, FR, SP Urgent Resolution on Human Rights in Vietnam Vietnam Committee on Human Rights ENG, FR, SP Urgent resolution on the on-going crackdown by the malaysian government against Malaysians Suaram ENG Europa / Eastern Europe-Centra Asia Project Presented by Urgent resolution : Russia: crackdown on the Russian civil society ADC Memorial ENG, FR Urgent resolution Civil Society Institute (Armenia), Human Rights Association and Turkish Foundation for Human Rights (Turkey) ENG 2 RESOLUTION D'URGENCE SUR LE TOGO Présentée par la Ligue Togolaises des Droits de l'Homme Vu les incendies survenus en Janvier 2013 aux grands marchés de Lomé et de Kara ; Considérant les manquements de la procédure judiciaire ouverte dans ce dossier, le grand nombre d'inculpations et d'arrestations ayant principalement visées des membres de partis politique d’opposition ; Considérant les actes de tortures et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants que disent avoir subi certains détenus, et qui auraient été à l'origine du décès du détenu Etienne YAKANU, militant du parti politique de l’opposition Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ; Considérant que la plupart des inculpés sont détenus dans des centres autres que la prisons civiles de Lomé et qui échappent au contrôle du parquet, ce qui constitue une détention au secret qui expose les prévenus à toutes sortes de maltraitances ; Plus généralement, vu le Rapport diligenté par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur les allégations de torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants faites par les accusés lors du procès dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat togolais ; Considérant que l’exemplarité de la sanction est de nature à décourager la répétition des violations des droits de l'Homme et qu’une lutte efficace contre l’impunité inclut nécessairement des poursuites pénales contres les auteurs de tels crimes ; Considérant que dans la logique de mettre un terme à l’impunité grandissante au Togo, le gouvernement a créé, le 25 Février 2009, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) avec pour mission de faire la lumière sur les violations massives des Droits de l’Homme, ainsi que les violences à caractère politique au Togo de 1958 à 2005 ; Considérant que le 03 Avril 2013, la CVJR a transmis au président togolais, Monsieur Faure GNASSINGBE, le Rapport final de sa mission ; Vu l’implication de la FIDH ainsi que de son association membre au Togo, la Ligue Togolaise des Droits l’Homme (LTDH) dans la lutte contre la torture et ce processus de vérité, justice et réconciliation ; La FIDH réunit en son 38ème congrès mondial à Istanbul (Turquie) : • Condamne la pratique persistante de la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants au Togo ; • Demande aux autorités togolaises de prendre toute les mesures nécessaire pour la poursuite effective en justice de tous les auteurs de crimes de torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants ; • Appelle les autorités togolaises à respecter l'indépendance de la justice, le droit à un procès équitable, et la présomption d'innocence des personnes accusées dans les procédures judiciaires en cours, conformément notamment au principe selon lequel la détention demeure l'exception ; • Appelle les autorités togolaises à respecter les conventions régionales et internationales de défense des droits de l'Homme auxquelles le Togo est partie, et en particulier la Convention internationale contre la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que d'inviter le Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et le Rapporteur spécial sur la torture de la Commission africaine des droits de l'Homme et des Peuples à se rendre à Togo ; Appelle les autorités togolaises à publier le Rapport des Experts français sur les incendies de janvier 2013 et de respecter strictement les règles et conditions de détention des personnes inculpées ; Demande aux autorités togolaises de mettre en œuvre l'intégralité des recommandations des rapports de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et de la Commission Vérité, Justice et 3 Réconciliation (CVJR) afin de mettre un terme à la pratique de la torture, de lutter efficacement contre l'impunité, prendre des mesures de réparations en faveur des victimes, et adopter les réformes constitutionnelles et institutionnelles adéquates afin de renforcer l’état de droit et concrétiser la réconciliation nationale au Togo ; 4 URGENT RESOLUTION ON TOGO Presented by the Ligue Togolaises des Droits de l'Homme (Translation from French) Considering the fire that broke out in major markets in Lomé and Kara and January 2013; Considering the failings in the legal procedures to investigate this case, and the number of charges and arrests, mainly affecting members of the oppositions’ political party; Considering that most of the person indicted are being detained in centres other than Lomé civil prisons and that these prisos are not under the control of the Prosecutor’s office, which means secret detention that can expose the accused persons to all sorts of ill treatment; More generally, considering the report commissioned by CNDH Commission Nationale des Droits de l’Homme (the national human rights commission) on allegations of torture and other forms of cruel, inhuman and/or degrading treatment inflicted by the accused, during the trial on the attempted attack on the security of the State of Togo; Considering the exemplarity of the punishment is meant to discourage repetition of human rights violations and that an effective fight against impunity must include penal charges against the perpetrators of such crimes; Considering that as part of the logic on putting an end to the increasing impunity in Togo, on 25 February 2009, the Government set up a Truth, Justice and Reconciliation Commission (CVJR) to elucidate massive violations of human rights and politically-based violence in Togo between 1958 and 2005; Considering that, on 3 April 2013, the CVJR, remitted its final mission report to the President of Togo, Mr. Faure Gnassingbe; Considering the involvement of FIDH ad its Togolese member association, the Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) in the fight against torture and the truth, justice and reconciliation process; FIDH, at its 38th world congress, held in Istanbul, Turkey: Condemns the ongoing practice of torture and other forms of cruel, inhuman and degrading treatment in Togo; Urges the Togolese authorities to take all necessary steps to launch legal proceedings against all perpetrators of crimes of torture and other forms of cruel, inhuman and degrading treatment; Calls upon the Togolese authorities to respect the independence of the judiciary, the right to a fair trial and the presumption of innocence of persons accused in application of current legal procedures, in particular in compliance with the principle that detention should be the exception; Calls upon the Togolese authorities to respect the regional and international conventions on the defence of human rights, to which Togo is a party, in particular the International Convention against Torture and other forms of Cruel, Inhuman and Degrading Treatment, and invites the Special Rapporteur on Torture, of the African Commission on Human and Peoples’ Rights to come to Togo; Calls upon the Togolese authorities to publish the report of the French experts on the fires that occurred in January 2013 and to adhere strictly to the rules and conditions on the detention of indicted persons; Calls upon the Togolese authorities to implement all the recommendations of the reports by the Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) and the Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) in order to put an end to torture, and in order to effectively fight impunity, compensate the victims, adopt adequate constitutional and institutional reforms so as to strengthen the rule of law and consolidate national reconciliation in Togo. 5 RESOLUCIÓN DE EMERGENCIA EN TOGO Presentado por la Liga Togolesa de los Derechos Humanos (Translation from French) Teniendo en cuenta los incendios que tuvieron lugar en enero de 2013 en los mercados de Lomé y Kara; Teniendo en cuenta las deficiencias de la actuación judicial en este caso, así como el gran número de acusaciones y arrestos que han afectado principalmente a miembros de partidos políticos de la oposición; Teniendo en cuenta los actos de tortura y otros tratos crueles, inhumanos o degradantes que reportan haber experimentado algunos detenidos, presuntamente causando la muerte del detenido Etienne YAKANU, militante del partido opositor Alianza Nacional para el Cambio (ANC); Teniendo en cuenta que la mayoría de los acusados permanecen detenidos en centros distintos a las cárceles civiles de Lomé y fuera del control de la fiscalía, los que constituye una detención en régimen de incomunicación, que expone a los acusados a todo tipo de abusos; Más allá de estos sucesos, teniendo en cuenta la petición de la Comisión Nacional de Derechos Humanos (CNDH) sobre las denuncias de tortura y otros tratos crueles, inhumanos o degradantes, hechas por los acusados durante el juicio en el caso de tentativa de puesta en peligro de la seguridad del Estado de Togo; Teniendo en consideración el carácter ejemplar de la sanción impuesta y que su naturaleza puede disuadir a que se produzcan otras violaciones de derechos humanos y que una eficaz lucha contra la impunidad necesariamente incluye procesos penales contra los perpetradores de tales crímenes; Teniendo en cuenta que dentro de la perspectiva para poner fin a la creciente impunidad en Togo, el gobierno creó, el 25 de febrero de 2009, la Comisión de la Verdad, de la Justicia y de la Reconciliación (CVJR) con la misión de revelar las violaciones masivas de los derechos humanos, así como la violencia política en Togo desde 1958 al 2005; Considerando que el 3 de abril de 2013, el CVJR envió al presidente togolés Faure Gnassingbe, el Informe definitivo de su misión; Teniendo en cuenta la participación de la FIDH así como de su organización miembro en Togo, la Liga Togolesa de Derechos Humanos (LTDH) en la lucha contra la tortura y este proceso de la verdad, la justicia y la reconciliación; En su 38 ª Congreso Mundial en Estambul (Turquía), la FIDH: • Condena la práctica persistente de la tortura y de otras formas de trato cruel, inhumano o degradante en Togo. • Requiere a las autoridades togolesas de tomar todas las acciones necesarias para la efectiva persecución de los autores de actos de tortura y otros tratos crueles, inhumanos o degradantes; • Pide a las autoridades de Togo que respeten la independencia del poder judicial, el derecho a un juicio justo y a la presunción de inocencia de los acusados en los procesos penales en curso, conforme al principio según el cual la detención es una excepción. • Pide a las autoridades togolesas que respeten las convenciones internacionales y regionales de derechos humanos de los que el Estado de Togo es parte, y en particular la Convención Internacional contra la Tortura y otros tratos crueles, inhumanos o degradantes, así como invitar al Relator Especial de la ONU sobre la tortura y al Relator Especial sobre la tortura de la Comisión Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos para que puedan visitar Togo; • Pide a las autoridades de Togo que publique el informe realizado por los expertos franceses sobre los incendios en enero de 2013 y a que cumplan estrictamente con las normas y las condiciones de detención de las personas acusadas; • Solicita a las autoridades togolesas a que pongan en práctica todas las recomendaciones de los 6 informes de la Comisión Nacional de Derechos Humanos (CNDH) y la Comisión de la Verdad, de la Justicia y de la Reconciliación (TJRC) para poner fin a la práctica de la tortura, para luchar eficazmente contra la impunidad, para que adopte medidas de reparación en favor de las víctimas afectadas, y para que adopte las reformas constitucionales e institucionales adecuadas que fortalezcan el Estado de Derecho y lograr la reconciliación nacional en Togo; 7 Résolution d'urgence sur la République centrafricaine Présentée par la Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme La FIDH réunie en son XXXVIII Congrès à Istanbul, Turquie, Préoccupée par la situation politique, sécuritaire et humanitaire en République centrafricaine ; Condamnant le coup d'État perpétré le 24 mars 2013 par les rebelles de la Seleka, déposant le Président de la République, le Général François Bozizé, lui même arrivé au pouvoir par la force le 15 mars 2003 ; Condamnant les graves violations des droits de l'Homme perpétrées, dans le cadre de leur offensive, par les éléments de la Seleka à l'encontre de la population civile, notamment les exécutions sommaires, viols et autres crimes sexuels, actes de torture, pillages et autres violations graves du droit international humanitaire et des droits de l'Homme ; et condamnant les nombreuses arrestations et détentions arbitraires perpétrées par les Forces centrafricaines de sécurité à l'encontre de personnes soupçonnées d'apporter un soutien à la rébellion ; Rappelant que ces violences ont entraîné le déplacement interne de près de 173,000 personnes et obligé près de 50,000 autres à chercher refuge en République démocratique du Congo, au Cameroun ou encore au Tchad; Considérant la mise en place d'un Conseil national de la transition composé essentiellement de représentants issus de la Seleka et l'élection, par ce Conseil, de Michel Djotodia, comme Président de la République, chargé de conduire la transition ; Rappelant que la situation sécuritaire demeure encore aujourd'hui instable sur l'ensemble du territoire, marquée notamment par la poursuite d'actes de pillages et d'exécutions extrajudiciaires ; Considérant le déploiement de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC), mandatée par la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) dans le cadre d'une opération de désarmement des miliciens, de formation des Forces armées centrafricaines et de sécurisation du processus électoral ; Considérant que l'impunité est le dénominateur et le déclencheur commun des cycles de violences qui touchent la République centrafricaine ; et rappelant que la République centrafricaine est un État partie au Statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale ; La FIDH réunie en son XXXVIII Congrès à Istanbul, Turquie : • Appelle au retour, dans les plus brefs délais, de la légalité constitutionnelle à travers l'organisation d'élections libres, pluralistes, transparentes et sécurisées ; • Appelle les autorités de la transition à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer de l'arrêt immédiat, sur toute l'étendue du territoire, de tout acte de violence à l'encontre de la population civile, dans le plus strict respect des dispositions du droit international humanitaire et des droits de l'Homme ; • Appelle par ailleurs les autorités de la transition à s'assurer du respect des droits et des libertés fondamentales, en particulier des libertés d'expression, d'opinion ou de manifestation pacifique ; • Appelle à la mise en place, dans les meilleurs délais, d'une Commission internationale d'enquête mandatée par le Secrétaire générale des Nations unies pour faire la lumière sur les graves violations des droits de l'Homme perpétrées dans le cadre de l'offensive de la Seleka, d'en identifier les responsables aux fins qu'ils soient poursuivis et jugés devant les juridictions compétentes ; • Appelle les autorités de la transition à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la lutte contre l'impunité des auteurs des crimes les plus graves ; • Appelle la Procureure de la Cour pénale internationale à ouvrir une analyse préliminaire sur la situation en RCA afin de déterminer l'opportunité d'ouvrir une enquête sur les crimes commis depuis l'offensive des rebelles; 8 • Appelle la CEMAC à s'assurer de la formation au droit international humanitaire et des droits de l'Homme des éléments déployés dans le cadre de la Force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC) et envisager le déploiement d'observateurs des droits de l'Homme chargés de documenter les violations du droit international humanitaire et des droits de l'Homme. 9 Urgent resolution on the situation in Central African Republic Presented by the Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey, Concerned about the political, security and humanitarian situation in Central African Republic ; Condemning the coup d’Etat committed on 24 March 2013 by the rebels of Seleka, overthrowing the President of the Republic, General François Bozize, who came himself to power by force on 15 March 2003 ; Condemning the serious human rights violations perpetrated by the elements of Seleka during their offensive against the civilian population, in particular summary executions, rapes and other forms of sexual violence, acts of torture, looting and other serious violations of international human rights and humanitarian law ; and condemning the numerous arbitrary arrests and detentions carried out by Central African security forces against those suspected of providing support to the rebellion ; Recalling that this violence has led to the internal displacement of nearly 173 000 persons and forced nearly 50 000 others to seek refuge in the Democratic Republic of Congo, Cameroon or in Chad ; Considering the establishment of a National Transition Council mainly composed of Seleka representatives and the election, by this Council, of Michel Djotodia, as President of the Republic, in charge conducting the transition ; Recalling that the security situation remains unstable throughout the country, marked in particular by the pursuit of acts of looting and extrajudicial executions ; and denouncing the current inertia of the authorities of the transition in coping with these violations; Considering the deployment of the Multinational Force of Central Africa (FOMAC), mandated by the Economic Community of Central African States (ECCAS) in the framework of a disarmament operation of militiamen, training of Central African military forces and securing of the electoral process; Considering impunity is the common denominator and trigger of cycles of violence affecting the Central African Republic; and recalling that Central African Republic is a State Party to the Rome Statute establishing the International Criminal Court ; FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey: • Calls on the re-establishement, without further delay, of constitutional legality through the organisation of free, pluralistic, transparent and secured elections ; • Calls on the authorities of the transition to take all necessary measures to ensure the immediate end of any acts of violence against the civilian population throughout the national territory, in compliance with provisions of international humanitarian and human rights law ; • Calls on the authorities of the transition to guarantee the respect of fundamental rights and freedoms, in particular freedoms of expression, opinion and peaceful demonstration ; • Calls on the setting up, without further delay, of an international commission of inquiry, mandated by the United Nations Secretary General to shed light on the serious human rights violations perpetrated during the offensive of Seleka, to identify the responsibilities and bring the perpetrators to justice ; • Calls on the authorities of the transition to take all necessary measures to ensure the fight against the impunity of those responsible for the most serious crimes ; • Calls on the Prosecutor of the International Criminal Court to open an investigation on the crimes committed during and since the rebel offensive ; • Calls on the ECCAS to guarantee the training in international human rights and humanitarian law of the forces deployed in the framework of the Multinational Force of Central Africa (FOMAC) and to consider the deployment of human rights observers mandated to document the violations of international human rights and humanitarian law. 10 11 Resolución de emergencia sobre la República Centroafricana Presentada por la Liga Centroafricana de Derechos Humanos (Traducido del Francés) La FIDH reunida en su XXXVIII Congreso en Estambul, Turquía Preocupada por la situación política, de seguridad y humanitaria en la República Centroafricana; Condenando el golpe de Estado perpetrado el 24 de marzo de 2013 por los rebeldes de la Seleka , deponiendo al Presidente de la República, el general François Bozizé, que llegó al poder por la fuerza el 15 de marzo 2003; Condenando las graves violaciones de derechos humanos perpetradas por los elementos de la Seleka en contra de la población civil en el marco de su ofensiva, en particular las ejecuciones sumarias, las violaciones y otros crímenes sexuales, los actos de tortura, los saqueos y las otras graves violaciones del derecho internacional humanitario y de los derechos humanos; y condenando las numerosas detenciones arbitrarias perpetradas por las Fuerzas centroafricanas de seguridad en contra de personas sospechadas de brindar apoyo a la rebelión; Recordando que estas violaciones acarrearon el desplazamiento interno de cerca de 173.000 personas y obligado a cerca de 50.000 más a buscar refugio en la República Democrática del Congo, en Camerún y en el Chad; Considerando la creación de un Consejo Nacional de la Transición, conformado esencialmente por representantes de la Seleka y la elección, por ese mismo Consejo, de Michel Djotodia como Presidente de la República, encargado de liderar la transición; Recordando que la situación humanitaria todavía permanece inestable en el conjunto del territorio, caracterizada en particular por la continuación de los saqueos y de las ejecuciones extrajudiciales, y denunciando la inercia demostrada por las autoridades de la transición hacia los responsables de estos actos; Considerando el despliegue de la Fuerza Multinacional de África Central (FOMAC), autorizada por la Comunidad Económica de los Estados de África Central (CEEAC) en el marco de un operativo de desarme de los milicianos, formación a las Fuerzas Armadas de África Central y refuerzo de la seguridad del proceso electoral; Considerando que la impunidad es el común denominador y el común disparador de los ciclos de violencia que aquejan a la República Centroafricana; y recordando que la Republica Centroafricana es un Estado parte de la Corte Penal Internacional; La FIDH reunida en su XXXVIII Congreso en Estambul, Turquía: • Llama al restablecimiento, a la mayor brevedad posible, de la legalidad constitucional a través de la organización de elecciones pluralistas, transparentes y seguras; • Llama a las autoridades a tomar todas las medidas necesarias para asegurarse, en toda la extensión del territorio, del cese de todo acto de violencia en contra de la población civil, en el estricto respeto de lo dispuesto por el derecho internacional humanitario y de los derechos humanos; • Llama por otra parte a las autoridades de la transición a asegurarse del respeto de los derechos y las libertades fundamentales, en particular las libertades de expresión, opinión y manifestación pacifica; • Llama a la instalación, a la mayor brevedad posible, de una Comisión Internacional de Investigación por parte del Secretario General de las Naciones Unidas para esclarecer las graves violaciones de derechos humanos perpetradas en el marco del la ofensiva de la Seleka, identificar los responsables de manera a que sean perseguidos y juzgados ante las jurisdicciones 12 • • • competentes; Llama a las autoridades de la transición a tomar todas las medidas necesarias para garantizar la lucha contra la impunidad de los responsables de los crímenes más graves; Llama a la Fiscal de la Corte Penal Internacional a abrir una investigación sobre los crímenes cometidos durante y desde la ofensiva de los rebeldes; Llama a la CEMAC a asegurarse de la formación al derecho internacional humanitario y de los derechos humanos de los elementos desplegados en el marco de la Fuerza Multinacional de África Central (FOMAC) y a considerar el despliegue de observadores de derechos humanos encargados de documentar las violaciones al derecho internacional humanitario y de los derechos humanos. 13 Urgent resolution on the situation in the Republic of Sudan Presented by the African Centre for Justice and Peace Studies FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey Considering the current security, humanitarian and political situation prevailing in Sudan ; Concerned in particular by the armed conflicts and ongoing clashes in various states of Sudan, including South Kordofan, Blue Nile and Darfur, where civilians continue suffering from indiscriminate aerial bombardments, extra-judicial killings, enforced disappearances, rape and other forms of sexual violence, forced displacements, looting, arbitrary arrests and detentions and acts of torture ; Recalling that these conflicts have so far left more than 2.3 million people internally displaced and forced more than 500,000 to seek refuge in the neighbouring countries of Ethiopia, South Sudan or Chad ; Denouncing the persisting unwillingness of the Government of Sudan to give access to independent humanitarian agencies to the war-affected civilians of South Kordofan and Blue Nile ; Condemning the complete impunity enjoyed by those responsible for violations of international human rights and humanitarian law in South Kordofan, Blue Nile and Darfur, and recalling that the arrest warrants issued by the International Criminal Court against those allegedly responsible for war crimes, crimes against humanity and genocide in Darfur remain unimplemented ; Recalling that at least 100 people, most of them originating from South Kordofan and Blue Nile, are being detained by national security services or military authorities, with no legal protection, on the sole basis of their presumed political affiliation ; Concerned by the increasing infringements to fundamental rights and freedoms of expression, opinion, assembly and association in Sudan and denouncing in particular the current clampdown, by the Sudanese authorities, on all dissenting voices, including human rights defenders, journalists, bloggers, youths movements representatives or political opponents ; FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey : • Urges the parties to the conflicts in South Kordofan, Blue Nile and Darfur to put an immediate end to the hostilities and abide by their regional and international obligations by guaranteeing the protection of civilians from international human rights and humanitarian law violations ; • Urges the Sudanese authorities to allow independent humanitarian agencies and human rights NGOs immediate and unconditional access to the war-affected civilians of South Kordofan and Blue Nile ; • Calls on the African Union and the United Nations to set up, without further delay, an international commission of inquiry to shed light on the serious international human rights and humanitarian law violations perpetrated in South Kordofan and Blue Nile since the eruption of the conflict in June 2011 ; identify the responsibilities and bring the perpetrators to justice ; • Urges the Sudanese authorities to take all necessary measures to fight against the impunity of those responsible for international crimes and provide victims with reparation ; further calls on the African Union and United Nations member states to fully cooperate with the International Criminal Court by arresting and handing over the persons suspected of being responsible of international crimes ; • Urges the Sudanese authorities to abide by their regional and international obligations by guaranteeing the strict respect of fundamental rights and freedoms ; putting an immediate end to the acts of harassments against human rights activists ; and by releasing all political prisoners arbitrarily detained. 14 Résolution d'urgence sur la situation en République du Soudan Présentée par African Centre for Justice and Peace Studies (Traduit de l'anglais) La FIDH, réunie à l’occasion de son XXXVIIIème Congrès à Istanbul, Turquie Considérant la situation sécuritaire, humanitaire et politique prévalant au Soudan ; Préoccupée notamment par les conflits armés et les combats se déroulant dans divers États du Soudan, dont le Sud Kordofan, le Nil Bleu, et le Darfour, où les populations civiles continuent d'être victimes de bombardements aériens indiscriminés, d'exécutions extra-judiciaires, de disparitions forcées, de viols ou autres formes de violences sexuelles, de déplacements forcés, pillages, arrestations et détentions arbitraires et d'actes de torture ; Rappelant que ces combats ont entraîné le déplacement interne de plus de 2,3 millions de personnes et contraint plus de 500 000 personnes à chercher refuge dans les pays voisins, notamment en Ethiopie, au Sud Soudan et au Tchad ; Dénonçant l’absence persistante de volonté du gouvernement soudanais d’autoriser les organisations humanitaires et des droits de l'Homme indépendantes à assister les populations civiles du Sud Kordofan et du Nil Bleu ; Condamnant l’impunité totale dont jouissent les responsables de violations du droit international humanitaire et des droits de l’Homme au Sud Kordofan, au Nil Bleu et au Darfour, et rappelant que les mandats d’arrêts émis par la Cour Pénale Internationale contre les responsables présumés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour n’ont toujours pas été mis en œuvre ; Rappelant qu’au moins 100 personnes, la plupart originaires du Sud Kordofan et du Nil Bleu, sont détenues par les services de sécurité nationaux ou les autorités militaires, sans protection légale, sur la seule base de leur affiliation politique présumée ; Préoccupée par la multiplication des atteintes aux droits fondamentaux et aux libertés fondamentales d’expression, de réunion et d’association au Soudan et dénonçant notamment les mesures de répression, par les autorités soudanaises, à l’encontre des voix dissidentes, y compris les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes, les bloggeurs, les représentants des mouvements de jeunes et les opposants politiques ; La FIDH, réunie à l’occasion de son XXXVIIIème Congrès à Istanbul, en Turquie : • Exhorte les parties aux conflits au Sud Kordofan, Nil Bleu et Darfour à mettre un terme immédiat aux hostilités et à respecter leurs obligations régionales et internationales en matière de protection des populations civiles contre toutes violations du droit international humanitaire et des droits de l’Homme ; • Exhorte les autorités soudanaises à garantir aux organisations humanitaires et des droits de l'Homme indépendantes un accès immédiat et inconditionnel aux populations civiles affectées par les conflits au Sud Kordofan et au Nil Bleu ; • Appelle l’Union Africaine et les Nations Unies à mettre en place, dans les plus brefs délais, une commission internationale d’enquête chargée de faire la lumière sur les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme perpétrées au Sud Kordofan et au Nil Bleu depuis l’éruption du conflit en juin 2011 ; d’identifier les responsables et de les poursuivre en la justice ; • Exhorte les autorités soudanaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre l’impunité des personnes responsables de crimes internationaux et de garantir le droit des victimes à la réparation ; appelle également les États membres de l’Union Africaine et des Nations Unies à coopérer pleinement avec la Cour Pénale Internationale en arrêtant et en livrant les personnes suspectées d’être responsables de crimes internationaux ; • Exhorte les autorités soudanaises à respecter leurs obligations régionales et internationales en garantissant le strict respect des droits et libertés fondamentales : en mettant immédiatement un 15 terme aux actes de harcèlement à l’encontre les militants des droits de l’Homme ; et en libérant tous les prisonniers politiques détenus arbitrairement. 16 Resolución sobre la situación en la Republica de Sudán Presentado por African Centre for Justice and Peace Studies (Traducido del Inglés) La FIDH, reunida con motivo de su XXXVIIIo Congreso en Estambul, Turquía Teniendo en cuenta la situación de seguridad, humanitaria y política que prevalece en Sudán; Preocupada en particular por los conflictos armados y los enfrentamientos en curso en varios estados de Sudán, en particular en Kordofán del Sur, Nilo Azul, y Darfur, donde las poblaciones civiles continúan siendo victimas de bombardeos aéreos indiscriminados, ejecuciones extrajudiciales, desapariciones forzadas, violencia sexual, desplazamientos forzados, pillajes, arrestos y detenciones arbitrarias y actos de tortura; Recordando que estos conflictos han dejado hasta ahora más de 2,3 millones de personas desplazadas internas y obligaron a más de 500.000 a buscar refugio en los países vecinos de Etiopía, Sudán del Sur, y Chad; Denunciando la falta de voluntad persistente del Gobierno de Sudán a dar acceso a las agencias humanitarias independientes a los civiles afectados por la guerra en Kordofán del Sur y Nilo Azul; Condenando la impunidad total que gozan los responsables de violaciones de derechos humanos internacionales y del derecho humanitario en Kordofán del Sur, Nilo Azul, y Darfur, y recordando que las órdenes de captura emitidas por la Corte Penal Internacional contra los presuntos responsables de crímenes de guerra, crímenes de lesa humanidad y genocidio en Darfur siguen sin implementarse; Recordando que al menos 100 personas, la mayoría de ellas procedentes de Kordofán del Sur y Nilo Azul, se encuentran detenidas por los servicios de seguridad nacionales o las autoridades militares, sin protección legal, únicamente por su presunta afiliación política; Preocupada por el aumento de infracciones a los derechos y las libertades de expresión, opinión, reunión y asociación en Sudán, y denunciando en particular la represión actual, por las autoridades sudanesas, contra todas las voces disidentes incluidos los defensores de derechos humanos, periodistas, bloggers, representantes de movimientos juveniles, o adversarios políticos; La FIDH, reunida con motivo de su XXXVIIIo Congreso en Estambul, Turquía: • Insta a las partes en conflicto en Kordofán del Sur, Nilo Azul y Darfur a que pongan fin inmediatamente a las hostilidades y cumplan con sus obligaciones regionales e internacionales, garantizando la protección de civiles contra violaciones de derecho internacional humanitario y de derechos humanos; • Insta a las autoridades sudanesas a asegurar el acceso inmediato e incondicional a las agencias humanitarias independientes y ONG de derechos humanos a los civiles afectados por la guerra de Kordofán del Sur y Nilo Azul; • Insta a las partes en conflicto en Kordofán del Sur, Nilo Azul y Darfur a que pongan fin inmediatamente a las hostilidades y cumplan con sus obligaciones regionales e internacionales, garantizando la protección de civiles contra violaciones de derecho internacional humanitario y de derechos humanos; • Apela a la Unión Africana y las Naciones Unidas para establecer, sin mayor demora, una comisión internacional de investigación para arrojar luz sobre las graves violaciones de derecho internacional humanitario y de derechos humanos cometidas en Kordofán del Sur y Nilo Azul desde la erupción del conflicto en junio de 2011; identificar los responsables y llevarlos ante la justicia; • Insta a las autoridades sudanesas a que tomen todas las medidas necesarias para luchar contra la impunidad de los responsables de crímenes internacionales y proporcionar reparaciones a las víctimas; pide asimismo a la Unión Africana y los países miembros de las Naciones Unidas a que cooperen plenamente con la Corte Penal Internacional mediante la detención y entrega de las personas presuntamente responsables de crímenes internacionales; 17 • Insta a las autoridades sudanesas para que cumplan con sus obligaciones regionales e internacionales, garantizando el estricto respecto de los derechos y las libertades fundamentales; poniendo fin de inmediato a los actos de hostigamiento contra activistas de derechos humanos; y liberando todos los presos políticos detenidos arbitrariamente. 18 Resolution on Mali Introduced by the Malian Association for Human Rights FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey, Concerned about the political, security and humanitarian situation in Mali; Considering the military intervention initiated on 10 January 2013 by the French army and requested by Malian authorities after 8 months of occupation of ¾ of the territory by armed groups from the National Movement of Azawad an Jihadist armed groups; Considering the numerous violations of human rights and international humanitarian law committed in Mali since January 2012; Having condemned the CNDRE military coup of 22 March 2012; Considering the opening on 16 January 2013 of an inquiry by the International Criminal Court on crimes committed within its jurisdiction in the country; Considering the adoption of a roadmap on 29 January by the National Assembly, including the holding of legislative and presidential elections on 7 and 31 July and the creation of a Commission for National Reconciliation; Considering the decisions of ECOWAS, the African Union and the Security Council resolutions, in particular resolution 2100 of 25 April 2013 establishing the International Stabilisation Mission in Mali (MISMA), and including the deployment of observers and protection officers of human rights in Mali; Recalling that the security situation remains unstable today in the North of the country, marked in particular by the ongoing attacks and extrajudicial executions; FIDH, meeting on the occasion of its XXXVIII Congress in Istanbul, Turkey : • Condemns the serious violations of human rights and international humanitarian law committed in Mali, particularly in 2012 and 2013; • Calls the armed groups and militias to disarm and stop all violations of human rights; • Calls for the organisation of truly free, multi-party and transparent elections in a secure and peaceful context; • Calls on the authorities to guarantee that human rights and fundamental freedoms are respected, in particular freedom of expression, opinion, cultural rights and peaceful demonstration in accordance with the African Charter on Human and Peoples’ Rights and other international human rights mecanisms from which Mali is a party of; • Urges all parties to ensure the physical and moral integrity of human rights defenders; • Calls on authorities to take all necessary measures to ensure the fight against impunity for the most serious crimes, including within the Malian army if required, respecting the defence rights and the rights of detainees particularly in the context of the fight against the armed groups; • Calls on the Prosecutor of the International Criminal Court to continue the investigation on Mali in cooperation with the Malian justice, according to Article 17 of the Rome Statute; • Calls on the Commission for dialogue and reconciliation to implement the principles recognised by transitional justices ensuring victims’ rights to truth, justice and reparation allowing to implement efficient guarantees for the non-repetition of human rights violations, which is the path to national reconciliation. 19 Résolution sur le Mali Présentée par l’Association malienne des droits de l’Homme La FIDH réunie en son XXXVIII Congrès à Istanbul, Turquie, Préoccupée par la situation politique, sécuritaire et humanitaire au Mali, Considérant l’intervention militaire initiée le 10 janvier 2013 par l’Armée française à la demande des autorités maliennes après 8 mois d’occupation des ¾ du territoire par les groupes armés du Mouvement national de l’Azawad et les groupes armés djihadistes ; Considérant les nombreuses violations des droites de l’Homme et du droit international humanitaire perpétrés au Mali depuis janvier 2012 ; Ayant condamné le coup d’Etat militaire du 22 mars 2012 du CNDRE ; Considérant l’ouverture le 16 janvier 2013 d’une enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes commis de sa compétence dans le pays ; Considérant l’adoption d’une feuille de route le 29 janvier par l’Assemblée nationale, prévoyant notamment la tenue d’élections législatives et présidentielles le 7 et le 31 juillet et la création d’une commission de réconciliation nationale ; Considérant les décisions de la CEDEAO, de l’Union africaine et les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2100 du 25 avril 2013 créant la Mission internationale de stabilisation au Mali (MISMA) et prévoyant notamment le déploiement d’observateurs et d’officiers de protection des droits de l’Homme au Mali ; Rappelant que la situation sécuritaire demeure encore aujourd'hui instable au Nord du pays, marqué notamment par la poursuite d'attaques et d'exécutions extrajudiciaires ; La FIDH réunie en son XXXVIII Congrès à Istanbul, Turquie : • Condamne les graves violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire perpétrés au Mali, particulièrement en 2012 et 2013 ; • Appelle les groupes armés et les milices à déposer les armes et à stopper toutes violations des droits de l’Homme ; • Appelle à l'organisation d'élections réellement libres, pluralistes et transparentes dans un environnement sécurisé et apaisé ; • Appelle les autorités à s'assurer du respect des droits et des libertés fondamentales, en particulier des libertés d'expression, d'opinion, des droits culturels ou de manifestation pacifique conformément à la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples et des autres instruments internationaux des droits de l’Homme dont la Mali est partie ; • Demande expressément à toutes les parties de garantir l’intégrité physique et morale des défenseurs des droits de l’Homme ; • Appelle les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la lutte contre l'impunité des auteurs des crimes les plus graves, y compris le cas échéant au sein de l’armée malienne, en respectant des droits de la défense et des droits des détenus particulièrement dans le cadre de la lutte contre les groupes armés ; • Appelle la Procureure de la Cour pénale internationale à poursuivre son enquête au Mali en complémentarité avec la justice malienne conformément à l’article 17 du Statut de Rome ; • Appelle la Commission de dialogue et de réconciliation à mettre en oeuvre les principes reconnus des justices en transition garantissant aux victimes le droit à la vérité, à la justice et à réparation permettant de mettre en place des garanties efficientes de non-répétition des violations des droits de l’Homme, qui constituent la voie vers la réconciliation nationale. 20 Resolución sobre Mali Presentada por la Asociación Maliana de Derechos Humanos (Traducido del Inglés) La FIDH reunida en su XXXVIII Congreso en Estambul, Turquía Preocupada por la situación política, de seguridad y humanitaria en Mali; Considerando la intervención militar iniciada el 10 de enero de 2013 por el Ejército francés a solicitud de las autoridades malianas tras ocho meses de ocupación de los ¾ del territorio por los grupos armados del Movimiento Nacional de Azawad y los grupos armados jihadistas; Considerando las numerosas violaciones de derechos humanos y del derecho internacional humanitario perpetradas en Mali desde enero de 2012; Habiendo condenado el golpe de Estado militar del 22 de marzo de 2012 del CNDRE; Considerando la apertura de una investigación de la Corte Penal Internacional el 16 de enero de 2013 sobre los crímenes de su competencia cometidos en el país; Considerando la adopción de una hoja de ruta el 29 de enero de 2013 por la Asamblea Nacional, que prevé en particular la realización de elecciones legislativas y presidenciales los 7 y 31 de julio y la creación de una comisión de reconciliación nacional; Considerando las decisiones de la CEDEAO, la Unión Africana y las resoluciones del Consejo de Seguridad, en particular la resolución 2100 del 25 de abril 2013 creando la Misión Internacional de Estabilización en Mali (MISMA) y previendo el despliegue de observadores y oficiales de protección de los derechos humanos en Mali; Recordando que la situación de seguridad continúa siendo inestable en el Norte del país, caracterizado en particular por la continuación de ataques y ejecuciones extrajudiciales; La FIDH reunida en su XXXVIII Congreso en Estambul, Turquía: • Condena las graves violaciones de derechos humanos y del derecho internacional humanitario perpetradas en Mali, en particular en 2012 y 2013; • Llama a los grupos armados y las milicias a entregar las armas y cesar todas las violaciones de derechos humanos; • Llama a la organización de elecciones realmente libres, pluralistas y transparentes en un ambiente seguro y apaciguado; • Llama a las autoridades a asegurarse del respeto de los derechos y de las libertades fundamentales, en particular de las libertades de expresión, opinión, de los derechos culturales o de manifestación pacifica, de conformidad con la Carta Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos y con los demás instrumentos internacionales de derechos humanos de los que Mali es un Estado parte; • Solicita expresamente a todas las partes que garanticen la integridad física y moral de los defensores de derechos humanos; • Llama a las autoridades a tomar todas las medidas necesarias para garantizar la lucha contra la impunidad de los responsables de los crímenes mas graves, inclusive en el seno del Ejército maliano, respetando los derechos de la defensa y de los derechos de las personas detenidas en particular en el marco de la lucha contra los grupos armados; • Llama a la Fiscal de la Corte Penal Internacional a continuar su investigación en Mali en complementariedad con la justicia maliana, de conformidad con el artículo 17 del Estatuto de Roma; • Llama a la Comisión de Diálogo y Reconciliación a implementar los principios reconocidos de la justicia en transición, en respeto del derecho de las victimas a la verdad, la justicia y la 21 reparación, así como garantizando la no-repetición de las violaciones de derechos humanos, que constituyen el camino hacia la reconciliación nacional. 22 Urgent resolution on the human rights situation in Syria Damascus Center for Human Rights Studies (DCHRS) and Comité pour la défense des Droits de l'Homme en Syrie (CDF) In May 2013, the United Nations (UN) has again declared a rise in its estimated death-toll for the Syrian crisis. More than 80,000 Syrians are believed to have been killed in the two years since peaceful protesters took to the streets in March 2011 to demand political reform. According to the UN, more than 1.3 million others have fled across the borders to escape the escalating carnage, and some 4 million others are internally displaced. Civilians are paying the heaviest price in what has become an increasingly bloody conflict with apparently no end in sight. Meanwhile, the most heinous crimes continue to be perpetrated, including the shelling of populated areas with ballistic missiles, the use of heavy weapons and force against civilians, unlawful killings, extrajudicial executions, arbitrary arrest and detentions, massacres, enforced disappearances, widespread and systematic attacks against the civilian population, the use of torture and other forms of ill-treatment, sexual violence against women, men and children, indiscriminate shelling and aerial bombardment of civilian gatherings, and mass killings. Given the widespread and indiscriminate attacks on civilian areas and the apparent targeting of civilians by regime forces, these violations can be qualified as crimes against humanity. With the intensification of fighting and the escalation of the crisis into an internal armed conflict, violations perpetrated by all parties to the conflict have also been qualified as war crimes. These crimes are being perpetrated with total impunity as the international community has failed until now to refer the Syrian situation to the International Criminal court, despite numerous calls by human rights groups and the UN High Commissioner for Human Rights. All those responsible for such international crimes must be held accountable. Peaceful activists including human rights defenders, journalists, media activists, humanitarian workers and civilians speaking out against the government in Syria have been harshly repressed. These activists continuously face systematic repression that includes gross human rights violations – unlawful killings, torture, enforced disappearances, abductions and intimidation – by both pro-government and antigovernment forces. Many people are known to have paid with their lives for exercising their right to freedom of expression. Moreover, thousands of prisoners of conscience including human rights defender are currently arbitrarily detained or disappeared in Syria. Despite the growing scale of the humanitarian crisis in Syria, the Syrian government has limited and even prevented aid from being distributed, especially in rebel-controlled areas, and has reduced the number of aid groups authorized to work in the country. Aid convoys that have been granted access have been regularly attacked or shot at, and staff intimidated or kidnapped. The violent conflict in Syria increasingly threatens regional stability and represents a serious threat to international peace and security as violence and/ or tensions spill over into neighbouring countries. Israel has hinted at further military action in Syria, and we have seen escalating political tension in Lebanon as a result of the conflict in Syria. In addition, the ever-increasing flow of refugees has a considerable impact on the security and stability of Syria’s neighbours, in particular Lebanon, Jordan and Turkey. Considering the gravity of the Syrian crisis, the International Federation for Human Rights (FIDH), meeting at its XXXVIIIth Congress in Istanbul, Turkey, calls on: All parties to the conflict: • to comply with international human rights and humanitarian law and immediately cease all violations, in particular against civilians ; • to reveal the whereabouts of those who have been forcibly dissappeared and guarantee the safety and respect for the integrity of al those who are detained, • to ensure the safe and unfettered access of humanitarian aid to the entire territory of Syria, and, • to issue clear orders against the perpetration of such violence through their respective chains of command; 23 All States, especially those with ties to the Syrian regime, and in particular Russia and China, to urge the Syrian regime to: • immediately end its policy of repression, indiscriminate and widespread attacks and serious human rights violations against civilians, which could amount to war crimes and crimes against humanity; • immediately and unconditionally release of all those currently detained in violation of their right to freedom of expression, opinion, association and assembly guaranteed under the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR), to which Syria is a state party; • to cooperate with and provide unimpeded access to the Independent International Commission of Inquiry on Syria to investigate all alleged crimes under international law and violations of international human rights and humanitarian law, including crimes of sexual violence and other forms of violence against women; and , • to allow international human rights monitors and humanitarian agencies prompt and unfettered access into Syria. All States, in particular those with ties to the parties to the conflict: to call upon all parties to the conflict • to respect international human rights and humanitarian law and immediately cease violations; and • to investigate and prosecute, where possible, including under the principle of extra-territorial jurisdiction, those responsible for crimes against humanity and war crimes. UN Security Council: • to refer the Syrian situation to the ICC and encourage efforts to fight against the impunity of those responsible for crimes against humanity and war crimes. The International Community: • to increase its support and protection of Syrian refugees, and provide needed financial and technical assistance to support the efforts of Syria’s neighbouring countries to address the needs of Syrian refugees. 24 Resolución de urgencia sobre la situación de los derechos del Hombre en Guatemala Presdentada por el Centro par la Acción Legal en Derechos Humanos (CALDH) El 20 de mayo de 2013, la Corte de Constitucionalidad de Guatemala anuló ilegal y arbitrariamente parte del debate en el juicio contra el ex dictador General Efraín Ríos Montt por la masacre a más de 1700 indígenas del área Ixil bajo su gobierno de facto entre 1982 y 1983. Había sido condenado el 10 de mayo de 2013 a 80 años de prisión por genocidio y crímenes contra los deberes de humanidad por un tribunal nacional que escuchó más de cien testimonios, principalmente de hombres y mujeres indígenas. Recordando las masacres y otras graves violaciones cometidas contra la población indígena guatemalteca durante la dictadura del General Efraín Ríos Montt, corroboradas en la jurisprudencia e informes del Sistema Interamericano de Derechos Humanos, y por los informes de la Misión de Verificación de las Naciones Unidas en Guatemala (MINUGUA), el Informe de la Comisión de Esclarecimiento Histórico así como el informe del Proyecto Interdiocesano de Recupación de la Memoria Histórica (REMHI); Reiterando que estos hechos constituyen crímenes internacionales y por lo tanto no prescriben y no son amnistiables; Lamentando que luego de más de 30 años los máximos responsables por estos hechos se mantienen en la impunidad en clara violación al derecho internacional y en particular, del derecho de las víctimas a la verdad, la justicia y la reparación; Recordando que el pleno respeto a los derechos humanos de los pueblos indígenas sigue siendo una tarea pendiente de la transición guatemalteca y un componente incumplido de los Acuerdos de Paz de 1996; Reconociendo el esfuerzo, empeño y compromiso de las víctimas, abogados y defensores de derechos humanos por contribuir a establecer las responsabilidades por estos hechos, y con ello procurar el fortalecimiento del estado de derecho en Guatemala; Conscientes de que el proceso contra el ex dictador Ríos Montt ha visto múltiples escollos, desde la persecución judicial contra la Fiscal General por impulsarlos, la presentación de docenas de recursos como táctica dilatoria por parte de la defensa, recusaciones contra los jueces y ataques verbales contra quienes han mostrado su apoyo al combate a la impunidad; Constatando que el proceso contra el General Ríos Montt es un hito histórico que lamentablemente ha sufrido las múltiples barreras que enfrenta la justicia guatemalteca para combatir la impunidad; Lamentando la decisión ilegal y arbitraria de la Corte de Constitucionalidad del 20 de mayo de 2013 que anuló parte del juicio y la condena de 80 años de carcel en contra del general Efrain Rios Montt por genocidio y delitos contra los deberes de humanidad; El 38º Congreso de la Federación Internacional de Derechos Humanos (FIDH) se solidariza con el pueblo Ixil guatemalteco, todas las víctimas de la dictadura, las víctimas que prestaron su testimonio en este juicio y los abogados y defensores de derechos humanos que han luchado incansablemente por el combate a la impunidad; El 38º Congreso condena a los responsables de crímenes internacionales cometidos en Guatemala y lamenta que las debilidades del sistema judicial guatemalteco sean abusadas para asegurarles impunidad; El 38º Congreso, invocando los compromisos internacionales asumidos por Guatemala, exige al Estado que se garantice el derecho a la justicia del pueblo Ixil y de todos los guatemaltecos a través del fortalecimiento de su sistema judicial, principalmente, la imparcialidad e independencia de los jueces en todas las instancias. En particular, exige que se asegure la participación libre y la seguridad de quienes han contribuido con la justicia al prestar testimonio contra el ex dictador, y que se reanude el proceso lo más pronto posible y con el debido respeto a los estándares internacionales de justicia por crímenes de tal magnitud. 25 Urgent resolution on human rights situation in Guatemala Presented by Centro par la Acción Legal en Derechos Humanos (CALDH) On May 20th 2013, the Constitutional Court of Guatemala illegally and arbitrarily annulled part of the trial against the ex-dictator General Efraín Ríos Montt for the massacre of more than 1700 indigenous Ixil people during his de facto rule between 1982 and 1983. He had been condemned on May 10 th to 80 years in prison for genocide and war crimes by a national tribunal that heard over 100 testimonies, mainly from indigenous men and women. Remembering the massacres and other grave violations committed against the Guatemalan indigenous population during the dictatorship of General Efraín Ríos Montt, verified in the reports and jurisprudence of the Inter-American System for Human Rights, and by the reports of the United Nations Mission for the Verification in Guatemala (MINUGUA), the report of the Truth Commission, as well as the report of the Recovery of Historical Memory Project (REMHI); Reiterating that these acts constitute international crimes and as such are neither subject to a statute of limitations nor subject to amnesty; Regretting that after more than 30 years, those most responsible for these acts remain in impunity in clear violation of international law, and in particular the right of victims to truth, justice, and reparation; Remembering that the full respect of the human rights of the indigenous people remains an incomplete aspect of the Guatemalan transition process and an unfulfilled component of the 1996 Peace Accords; Recognizing the effort, persistence, and commitment of the victims, lawyers, and human rights defenders to the pursuit of accountability for these acts, and through this, to strengthening the rule of law in Guatemala; Conscious that the proceedings against the ex-dictator Ríos Montt has seen many challenges, from judicial persecution against the Attorney General for have initiated the proceedings, the submission of dozens of appeals as a stalling tactic on the part of the defence, recusal motions against the judges, and verbal attacks against those who have supported the fight against impunity; Stating that the proceedings against General Ríos Montt are a historic landmark that has unfortunately suffered many obstacles facing the Guatemalan justice system in the fight against impunity; Regretting the illegal and arbitrary decision of the Constitutional Court on May 20 th 2013 that annulled part of the trial and the 80-year prison sentence against General Efrain Ríos Montt for genocide and war crimes; The 38th Congress of the International Federation for Human Rights (FIDH) stands in solidarity with the Ixil people of Guatemala, all the victims of the dictatorship, the victims that provided their testimonies for this trial and the lawyers and human rights defenders who have fought tirelessly in the fight against impunity; The 38th Congress condemns those responsible for the international crimes committed in Guatemala, and regrets that the weaknesses of the Guatemalan judicial system have been exploited to ensure impunity for those responsible; The 38th Congress, invoking Guatemala’s international commitments, calls on the State to guarantee the right to justice of the Ixil people and of all Guatemalans through the strengthening of its judicial system, especially through ensuring the impartiality and independence of the judges of all of the courts. In particular, it demands the assurance of the free and safe participation of those who contribute to the pursuit of justice through the provision of their testimonies against the ex-dictator, and that the proceedings resume as soon as possible in accordance with international standards for trying crimes of such magnitude. 26 Résolution d’urgence sur la situation des droits humains au Guatemala Présentée par le Centro par la Acción Legal en Derechos Humanos (CALDH) Le 20 mai 2013, la Cour Constitutionnelle du Guatemala a annulé, de manière illégale et arbitraire, une partie du débat dans le procès contre l’ancien dictateur Efraín Ríos Montt pour le massacre de plus de 1700 indigènes de la zone Ixil sous son gouvernement entre 1982 et 1983. Il avait été condamné le 10 mai 2013 par un tribunal guatémaltèque à 80 ans de prison pour génocide et crimes de guerre. Ce tribunal a écouté plus de cent témoignages, principalement de la part des indigènes Ixil. Rappelant les massacres et les autres graves violations de droits de l’Homme commises contre la population indigène guatémaltèque sous la dictature du général Efraín Ríos Montt, corroborées par la jurisprudence et les rapports du Système interaméricain des droits de l’Homme ainsi que par les rapports de la Mission de Vérification des Nations unies au Guatemala (MINUGUA), le rapport de la Commission de Clarification Historique et le rapport du Projet Interdiocésain de Récupération de la Mémoire Historique (REHMI) ; Réitérant que ces faits sont constitutifs de crimes contre l’Humanité, ne prescrivent pas et ne peuvent bénéficier d’aucune amnistie ; Déplorant que depuis plus de trente ans, les plus hauts responsables de ces faits se maintiennent dans l’impunité, en flagrante violation du droit international et en particulier du droit des victimes à la vérité, la justice et la réparation ; Rappelant que le plein respect des droits de l’Homme des peuples indigènes continue à être une tâche inachevée de la transition guatémaltèque et une composante non appliquée des Accords de Paix de 1996 ; Reconnaissant les efforts, la persévérance et l’engagement des victimes, des avocats et des défenseurs des droits de l’Homme afin de contribuer à établir les responsabilités pour ces faits, et ainsi renforcer l’Etat de droit au Guatemala ; Conscients que le procès contre l’ancien dictateur Efraín Ríos Montt a rencontré de nombreux écueils, allant de poursuites judiciaires à l’encontre de la Procureure à la présentation de dizaines de recours en guise de tactique dilatoire de la part de la défense, et de récusations contre les juges à des attaques verbales contre ceux qui ont montré leur soutien à la lutte contre l’impunité ; Constatant que le procès à l’encontre du général Ríos Montt es un événement historique, qui malheureusement a dû faire face aux multiples barrières auxquelles la justice guatémaltèque se heurte dans la lutte contre l’impunité ; Déplorant la décision illégale et arbitraire de la Cour Constitutionnelle qui, le 20 mai 2013, a annulé une partie du procès et la condamnation du général Rios Montt à 80 ans de prison pour génocide et crimes de guerre ; Le 38ème Congrès de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) exprime sa solidarité avec le peuple Ixil, toutes les victimes de la dictature, les victimes qui ont apporté leur témoignage au cours du procès et les avocats et défenseurs des droits de l’Homme qui ont lutté sans relâche contre l’impunité. Le 38ème Congrès condamne les responsables des crimes internationaux commis au Guatemala et déplore que les faiblesses du pouvoir judiciaire guatémaltèque soient utilisées de manière abusive pour garantir leur impunité ; Le 38ème Congrès, invoquant les obligations internationales souscrites par le Guatemala, exige à l’Etat qu’il garantisse le droit à la justice du peuple Ixil et de tous les guatémaltèques, en renforçant son système judiciaire et en particulier l’indépendance et l’impartialité des juges de toutes les instances. Plus particulièrement, le Congrès exige la garantie de la libre participation et de la sécurité de ceux qui ont 27 coopéré avec la justice en témoignant contre l’ancien dictateur, et que le procès reprenne le plus tôt possible, dans le dû respect des standards internationaux en matière de justice face à des crimes d’une telle ampleur. 28 Resolución de urgencia sobre la situación de derechos civiles y políticos en Cuba Presentada por la Comisión Cubana de Derechos Humanos y Reconciliación nacional 1. Si bien la situación de los derechos económicos, sociales y culturales en Cuba ha sido relativamente menos desfavorable bajo el actual gobierno, que ya lleva 54 años en el poder, en lo que respecta a los derechos civiles y políticos el panorama no ha mejorado y Cuba pudiera presentar la peor situación a ese respecto en toda América Latina debido a la vulneración de todos y cada uno de los derechos civiles y políticos. 2. El 38vo. Congreso toma nota de recientes modificaciones en la legislación y en las prácticas administrativas que han propiciado, entre otros cambios, mayores oportunidades para el trabajo por cuenta propia y ha permitido la salida al exterior, con derecho a reingresar al país, a varias decenas de defensores de DD.HH. y activistas pro-democracia, incluyendo al representante de la CCDHRN, luego de once años de sistemáticas prohibiciones a ese respecto. 3. Exhortamos al Gobierno de Cuba para que ratifique , en la brevedad posible, el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos y el Pacto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales de las Naciones Unidas, que firmó hace cinco años, y tome las medidas necesarias para garantizar su cabal cumplimiento en la Isla. 4- Exhortamos también al Gobierno de Cuba para que acepte la cooperación de la Cruz Roja Internacional y otras ONGs que trabajan en el campo de los DD.HH y que deseen enviar misiones con la aludida finalidad, así como a todos los Relatores Especiales y Temáticos del Sistema de las Naciones Unidas. 5. Alentamos a todos los interlocutores del Gobierno de Cuba y, en especial, a la Unión Europea para que, en sus conversaciones con dicho Gobierno, asignen los primeros lugares de las agendas bilaterales al tema fundamental de los derechos humanos. 29 Resolución de urgencia sobre la deportación ilegal del Sr. Héctor Retamal, fotógrafo de la Agencia France Press en Nicaragua. Presentada por el Centro Nicaragüense de Derechos Humanos Considerando la detención y aislamiento arbitrario que sufrió el fotoperiodista de Agencia Francesa de Prensa AFP, Sr. Héctor Retamal, de nacionalidad chilena, del 7 al 11 de mayo de 2013 por parte de las autoridades policiales de Nicaragua, que le privaron de su libertad por una presunta infracción administrativa de la legislación migratoria de Nicaragua, conduciéndole a la Dirección de Auxilio Judicial, un centro donde se investigan delitos como el narcotráfico y el crimen organizado, Considerando que las autoridades nicaragüenses no atendieron adecuadamente ni las gestiones realizadas por el Cónsul de Chile ni de la Embajada de Francia, en favor del Sr. Retamal, en abierta violación a normas internacionales de las que Nicaragua es parte privándole de la asistencia consular y legal a las que tenía derecho. Teniendo en cuenta que la presunta infracción administrativa a la legislación migratoria de Nicaragua debió materializarse en una resolución que indicara su derecho a recurrir de revisión y que aunque la revisión del acto administrativo hubiera sido adversa, le asistía el derecho a recurrir de apelación ante el superior jerárquico de la autoridad que emitió la resolución y en última instancia el derecho al recurso jurisdiccional correspondiente. Considerando que las explicaciones brindadas hasta el día 15 de mayo por las autoridades de la Policía Nacional fueron inconsistentes e imprecisas al admitir que el Sr. Retamal estuvo detenido por cuatro días, pero que en las primeras 48 horas realizaban diligencias investigativas y que vencido ese término quedó a disposición de Migración. Las autoridades no aclararon por qué el Sr. Retamal continuó en la Dirección de Auxilio Judicial y no fue trasladado al Centro de Retención Migratoria. Teniendo en cuenta que dichas declaraciones fueron emitidas dos días después que la Sra Juliette HollierLarousse, Directora Regional para América de la AFP, enviara una misiva solicitando información demandando seguridades para el periodista Retamal y para el funcionamiento de la Agencia Francesa de Prensa en Nicaragua. Preocupados porque este hecho haya sido antecedido por otros actos de intolerancia a la crítica y restricción a la libertad de expresión como fueron la represión de distintas protestas sociales, la negativa de permitir la entrada a Nicaragua del cineasta sueco Peter Torbiornsson en el mes de noviembre de 2012, un proceso de concentración de los medios de comunicación en poder del gobierno, distintas represalias contra los medios de información independientes y otras prácticas orientadas a desalentar las críticas al gobierno y a motivar la autocensura. La FIDH, reunida en ocasión de su XXXVIII Congreso en Estambul, Turquía: • Condena la detención ilegal del Sr. Héctor Retamal, constituyó un atropello a la libertad de prensa en Nicaragua. Además, esta situación configura un acto de intimidación a periodistas lo que violenta el derecho de las personas a estar informadas. • Urge al Estado de Nicaragua investigar los hechos, se determinen las responsabilidades de las autoridades involucradas y además se les apliquen las sanciones correspondientes. Todo ello con la finalidad de que no se repitan violaciones al derecho de la libertad de prensa en Nicaragua, ya que la detención misma efectuada el 7 de mayo, el prolongado tiempo que permaneció detenido e incomunicado en la Dirección de Auxilio Judicial y la deportación, fueron arbitrarias y constituyen una grave violación a sus Derechos Humanos del Sr Retamal. • Exhorta a las autoridades a cesar toda práctica restrictiva de la libertad de expresión, derecho clave para la defensa de todos los derechos humanos. Estambul, Turquía, 25 de mayo del 2013. 30 Urgent resolution on the human rights situation in Burma Presented by the Alternative ASEAN Network on Burma (ALTSEAN-Burma) The International Federation for Human Rights (FIDH) meeting at its 38 th Congress in Istanbul, Turkey, Considering that since June 2011 the Tatmadaw (Burma’s military) has conducted military offensives against the Kachin Independence Army in Kachin and Northern Shan States, committing serious human rights violations, including the killing of civilians, arbitrary arrests, torture, rape of women, forced relocation, and the use of civilians as human shields; Considering that Burma’s military continues to commit other serious human rights violations across the country, including forced labor; the recruitment and use of child soldiers; land confiscation; destruction of property; and arbitrary taxation and extortion; Considering that during two waves of sectarian violence in June and October 2012 in Arakan State Burma’s regime failed to protect both Buddhist Rakhine and Muslim Rohingya communities and authorities committed serious human rights violations, predominantly targeting Rohingya; Considering that Burma’s regime denies citizenship to Rohingya in Arakan State and that authorities continue to impose severe restrictions on their fundamental freedoms, including freedom of movement, freedom of religion, and freedom to marry; Considering that unrest in Arakan State and military offensives in Kachin and Northern Shan States have displaced approximately 250,000 people and that the authorities have severely limited the delivery of humanitarian aid to affected communities; Considering that Buddhist mobs have recently carried out deadly anti-Muslim attacks in Mandalay, Pegu, and Rangoon Divisions and in Kachin State, and that authorities have failed to prevent the violence and to take action against those who instigated and perpetrated the attacks; Considering that Burma’s Parliament has failed to amend or repeal most of the repressive laws enacted by the military junta and that authorities have used newly-enacted legislation to crack down on activists and human rights defenders; Considering that at least 180 political prisoners remain behind bars and that authorities have continued to detain and prosecute individuals for exercising their right to peaceful assembly; Considering that the recent influx of foreign investment and the implementation of associated infrastructure and development projects have already had a negative impact on local communities, including land confiscation, loss of livelihoods, militarization, forced relocation, and environmental degradation; Calls upon Burma’s President to: • Order an immediate end to all Tatmadaw military operations in ethnic areas and a progressive troop withdrawal from conflict-affected areas. • Promote a time-bound, genuine, and inclusive political dialogue with all ethnic armed groups. • • • • Grant local and international organizations free and unfettered humanitarian access to all IDP camps in Arakan and Kachin States. Allow the opening of a UN Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) office in Burma with a full mandate of human rights protection and promotion throughout the country. Establish an independent and impartial commission of inquiry into recent anti-Muslim violence in the country. Immediately and unconditionally release all remaining political prisoners. 31 Calls upon Burma’s Parliament to: • Prioritize reforms to halt and prevent recurrence of impunity • • Promote substantial legislative reform, including a review of the 2008 constitution and the repeal of repressive laws enacted by the military junta. Amend the 1982 Citizenship Law as well as newly-enacted laws, such as the Peaceful Gathering and Demonstration Law, that are not in line with international human rights standards. Calls upon all national governments to: • Press Burma’s regime to allow an international independent investigation into serious human rights violations committed by both civil and military authorities in ethnic areas. • Ensure that companies that do business in Burma adhere to best business practices and respect international principles of corporate social responsibility, including the UN Guiding Principles on Business and Human Rights and the OECD Guidelines for Multinational Enterprises. 32 Résolution urgent sur la situation des droits de l’homme en Birmanie Présentée par le Réseau alternatif ASEAN pour la Birmanie (ALTSEAN-Burma) (Traduit de l'anglais) La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) réunie en son 38 h Congrès à Istanbul, Turquie, Considérant que depuis juin 2011, le Tatmadaw (forces armées birmanes) a conduit des offensives militaires contre l’Armée d’indépendance du Kachin à Kachin et dans les Etats Shan du Nord, accompagnées de graves violations des droits de l’homme, notamment en tuant des civils, en se livrant à des arrestations arbitraires, en perpétrant des actes de torture, en commettant des viols sur les femmes, en procédant à des regroupements forcés et en utilisant la population civile comme boucliers humains; Considérant que l’armée birmane continue à commettre d’autres graves violations des droits de l’homme dans tout le pays, notamment en ayant recours au travail forcé et en procédant au recrutement et à l’utilisation d’enfants-soldats, à la confiscation des terres, à la destruction des biens, à l’imposition de taxes arbitraires et à l’extorsion; Considérant que pendant deux vagues de violences sectaires en juin et octobre 2012 dans l’Etat d’Arakan, le régime birman n’a pu protéger ni les communautés bouddhistes de Rakhine ni les communautés musulmanes de Rohingya et que les autorités ont commis de graves violations des droits de l’homme ciblant le plus souvent les Rohingya; Considérant que le régime birman ne reconnaît pas la citoyenneté des populations Rohingya de l’Etat d’Arakan et que les autorités continuent à imposer des restrictions draconiennes à leurs libertés fondamentales, notamment leur liberté de mouvement, de religion et de se marier; Considérant que les troubles survenus dans l’Etat d’Arakan et les offensives militaires engagées dans les Etats Shan du Nord et de Kachin ont déplacé approximativement 250,000 personnes et que les autorités ont sévèrement restreint la fourniture de l’aide humanitaire allouée aux communautés; Considérant que des émeutiers bouddhistes ont récemment lancé des attaques mortelles contre des musulmans dans les divisions administratives de Mandalay, Pegu et Rangoon ainsi que dans l’Etat de Kachin et que les autorités n’ont pas pu prévenir ces actes de violence et prendre des mesures contre les instigateurs et auteurs de ces agressions; Considérant que le Parlement birman n’a pas été en mesure d’amender ou d’abroger la plupart des lois répressives promulguées par la junte militaire et que les autorités ont utilisé la législation nouvellement adoptée pour réprimer les militants et les défenseurs des droits de l’homme; Considérant que 180 prisonniers au moins sont encore en détention et que les autorités continuent d’arrêter et de poursuivre des individus ayant exercé leur droit à se réunir pacifiquement; Considérant que l’afflux récent d’investissements étrangers et la mise en place d’infrastructures et de projets de développement en découlant ont déjà eu un impact négatif sur les communautés locales, notamment en raison de la confiscation de terres, de la perte de ressources de subsistance, de la militarisation, de réinstallations forcées et de la dégradation de l’environnement; Demande au Président de la Birmanie de: • Donner l’ordre de mettre immédiatement fin à toutes les opérations militaires conduites par Tatmadaw dans les régions ethniques et de procéder à un retrait progressif des troupes dans les zones affectées par les conflits. • Promouvoir la tenue d’un dialogue politique authentique assorti de délais spécifiques incluant tous les groupes ethniques armés. • Accorder aux organisations locales et internationales un accès libre et sans entraves à tous les camps de personnes déplacées (IDP) dans les Etats d’Arakan et de Kachin. 33 • • • Autoriser l’ouverture d’un bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en Birmanie pleinement habilité à protéger et promouvoir les droits de l’homme dans le pays tout entier. Créer une commission d’enquête indépendante et impartiale sur les violences récemment perpétrées contre les musulmans dans le pays. Libérer immédiatement et sans conditions tous les prisonniers politiques encore en détention. Demande au Parlement de Birmanie de: • Fixer des priorités dans les programmes de réformes visant à faire cesser l’impunité et en prévenir le retour. • Promouvoir des réformes législatives substantielles, notamment une révision de la constitution de 2008 et l’abrogation de la législation répressive promulguée par la junte militaire. • Amender la loi de 1982 sur la citoyenneté ainsi que des textes législatifs nouvellement adoptés comme la loi sur les rassemblements et manifestations pacifiques, qui ne sont pas conformes aux normes internationales existantes en matière de droits de l’homme. Demande à la communauté internationale de : • Pousser le régime birman à autoriser l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur les violations graves des droits de l’homme commises aussi bien par les autorités civiles que militaires dans les zones ethniques du pays. • Veiller à ce que les entreprises qui ont des activités commerciales en Birmanie adhèrent aux meilleures pratiques commerciales et respectent les principes internationaux en matière de responsabilité sociale des entreprises, notamment les principes directeurs des Nations Unies sur les droits de l’homme et des affaires et les directives de l’OCDE sur les entreprises multinationales. 34 Resolución Urgente sobre la situación de los derechos humanos en Birmania Presentada por la Red Alternativa ASEAN sobre Birmania (ALTSEAN-Burma) (Traducido del Inglés) La Federación Internacional de Derechos Humanos (FIDH) reunida con motivo de su 38 Congreso en Estambul, Turquía, Considerando que desde junio de 2011 las fuerzas militares de Birmania (Tatmadaw) han estado dirigiendo ofensivas militares contra el Ejército de la Independencia de Kachin y los Estados Shan del Norte, cometiendo violaciones graves de los derechos humanos que incluyen asesinatos de civiles, detenciones arbitrarias, tortura, violaciones de mujeres, desplazamientos forzosos y la utilización de civiles como escudos humanos; Considerando que las fuerzas militares de Birmania siguen cometiendo otras graves violaciones de derechos humanos en todo el país incluyendo trabajo forzoso; reclutamiento y utilización de niños soldados; confiscación de tierras; destrucción de propiedad así como impuestos arbitrarios y extorsión; Considerando que durante las dos olas de violencia sectaria en junio y octubre de 2012 en el estado de Arakan, el régimen birmano fue incapaz de proteger a las comunidades budista Rakhine y musulmana Rohingya y las autoridades cometieron graves violaciones de los derechos humanos, principalmente tomando tomo objetivo a los Rohingya; Considerando que el régimen de Birmania deniega la ciudadanía a los Rohingya en el Estado de Arakan y que las autoridades siguen imponiendo restricciones significativas a sus libertades individuales, incluyendo libertad de movimiento, libertad de religión y libertad para contraer matrimonio; Considerando que los disturbios en el Estado de Arakan y las ofensivas militares en los Estados de Kachin y Shan del norte han conducido al desplazamiento de aproximadamente 250 000 personas y que las autoridades han limitado significativamente la entrega de ayuda humanitaria a las comunidades afectadas; Considerando que recientemente multitudes budistas han llevado a cabo ataques letales contra los musulmanes en las divisiones de Mandalay, Pegu y Rangún así como en el Estado de Kachin y que las autoridades han sido incapaces de evitar la violencia y tomar acciones contra los instigadores y aquéllos que han cometido los ataques; Considerando que el Parlamento de Birmania no ha sido capaz de enmendar o derogar la mayoría de las leyes represivas promulgadas por la junta militar y que las autoridades han utilizado legislación recientemente promulgada para atacar a los activistas y defensores de los derechos humanos; Considerando que por lo menos 180 prisioneros políticos siguen encarcelados y que las autoridades siguen deteniendo y enjuiciando a individuos por ejercer su derecho a reunirse pacíficamente; Considerando que la entrada reciente de inversiones extranjeras así como la implementación de proyectos de infraestructura y de fomento asociados a las mismas ya han tenido un impacto negativo en las comunidades locales, incluyendo la confiscación de tierras, la pérdida de medios de subsistencia de las poblaciones, la militarización, los desplazamientos forzosos y el deterioro medioambiental; Hace un llamado al Presidente de Birmania para que: • Ordene inmediatamente el final de todas las operaciones militares de Tatmadaw en áreas étnicas y que inicie la retirada progresiva de las tropas de las áreas afectadas por el conflicto. • Promueva el diálogo político inclusivo, genuino y dentro de un límite de tiempo determinado con todos los grupos étnicos armados. • Otorgue a las organizaciones internacionales y locales acceso libre e irrestricto para acciones humanitarias en todos los campamentos IDP en Arakan y los Estados Kachin. 35 • • • Permita la apertura de una Oficina de las Naciones Unidad del Alto Comisionado de Derechos humanos (ACNUDH) en Birmania con un mandato completo de protección y promoción de derechos humanos en todo el país.. Establezca una comisión de investigación independiente e imparcial de la violencia reciente contra los musulmanes en el país. Libere inmediata e incondicionalmente a todos los prisioneros políticos restantes. Hace un llamado al Parlamento de Birmania para que: • Establezca una prioridad en las reformas para detener y prevenir la recurrencia de la impunidad. • • Promueva reformas legislativas sustanciales, incluyendo una revisión de la constitución de 2008 y la derogación de leyes represivas promulgadas por la junta militar. Enmiende la Ley de Ciudadanía de 1982 así como leyes recién promulgadas como la Ley de Reunión y Manifestación Pacíficas que no son conformes a las normas internacionales de derechos humanos. Hace un llamado a los gobiernos nacionales a que: • Presionen al régimen de Birmania para que se pueda llevar a cabo una investigación internacional independiente sobre las graves violaciones de los derechos humanos cometidas por las autoridades tanto civiles como militares en las zonas étnicas. • Se aseguren de que las empresas que realizan sus negocios en Birmania adhieran a las mejores prácticas y respeten los principios internacionales de la responsabilidad social corporativa, incluyendo los Principios Rectores de las Naciones Unidas sobre los Negocios y Derechos Humanos y las Directrices de la OCDE sobre las Empresas Multinacionales. 36 Résolution d’urgence sur la situation des droits de l’Homme au Vietnam Présentée par Vietnam Committee on Human Rights La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), réunie à son XXXVIII congrès à Istanbul, Turquie, Considérant que le Vietnam persiste à utiliser des incriminations vagues et fourre-tout du Code Pénal concernant la « sécurité nationale » comme l’« espionnage », la « propagande contre l’Etat », les activités « visant à renverser le gouvernement », ou comme celle d’« abus des libertés démocratiques » pour faire taire les dissidents, les défenseurs des droits de l’Homme ou les simples manifestants ; Considérant à cet égard que le Vietnam vient de condamner, lors d’un procès inique, le 16 mai 2013, l’étudiante Nguyen Phuong Uyen (21 ans) et l’informaticien Dinh Nguyen Kha (25 ans) à respectivement 6 et 8 ans d’emprisonnement, suivis de 3 ans d’assignation à résidence, simplement pour avoir écrit des poèmes et distribué des tracts critiquant le gouvernement ; Considérant que le Vietnam condamne à mort plus d’une centaine de personnes par an et compte dans le couloir de la mort plus de 500 condamnés détenus dans des conditions absolument inhumaines ; qu’à la suite de l’interdiction européenne d’exportation des substances nécessaires aux exécutions par injection létale, le Vietnam vient d’adopter un décret autorisant l’emploi de produits fabriqués sur place mais dont le mélange n’est pas au point ; Considérant que, du fait de la décision 20/2011/QD-TTg exigeant la traduction simultanée en vietnamien de tous les films et documentaires, plusieurs opérateurs TV, dont la société mixte de Canal+ (France) et VTV (Vietnam), ont retiré de leur bouquet de grandes chaînes d’information comme CNN, la BBC, CNBC, NHK World ou ChannelNewsAsia ; Considérant que nombre de dissidents sont en résidence surveillée, quand ils ne sont pas en prison, et ce parfois depuis des décennies, comme dans le cas de Thich Quang Do, chef de l’Eglise Bouddhique Unifiée du Vietnam (EBUV, Eglise historique, indépendante, arbitrairement interdite depuis 1981), détenu depuis plus de 30 ans ; Considérant que le gouvernement vietnamien réprime systématiquement tous ceux qui s’engagent pour les droits de l’Homme : les défenseurs des droits de l’Homme, les membres des religions « non-reconnues », les dissidents, les blogueurs, les simples citoyens qui manifestent ou les étudiants qui organisent depuis peu des « pique-nique des droits de l’Homme » sont tous étroitement surveillés, soumis à interrogatoires, harcelés et molestés par la police, arrêtés, voire placés en institutions psychiatriques ; Regrette que les autorités vietnamiennes n’aient pas choisi de s’engager sur la voie du moratoire des exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort ; Dénonce la politique de censure du Vietnam qui instaure, par une répression sauvage (brutalités et harcèlements policiers, procès iniques, lois liberticides), un climat de peur chez ceux qui veulent s’exprimer et bloque les échanges d’informations avec des normes techniques ou culturelles (comme la nécessité de traduction simultanée en vietnamien des chaînes d’information internationales) ; Demande au Vietnam de libérer immédiatement et inconditionnellement toutes les personnes détenues simplement pour avoir exercé légitimement et pacifiquement leurs droits aux libertés fondamentales, au premier chef Thich Quang Do, les blogueurs Dieu Cay, Ta Phong Tan et Phan Thanh Hai, ainsi que Nguyen Phuong Uyen et Dinh Nguyen Kha ; Appelle le Vietnam à établir une véritable et sincère collaboration avec les Nations Unies sur les droits humains, en invitant les Procédures spéciales, comme les Rapporteurs spéciaux sur la liberté d’expression et sur les défenseurs des droits de l’Homme. Surtout, l’invitation du Rapporteur spécial sur la liberté religieuse 37 par le Vietnam doit d’urgence être suivie par la fixation d’une date pour sa visite ; Dénonce la candidature du Vietnam pour siéger, dès 2014, au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU comme inacceptable et demande à l’Assemblée générale de l’ONU de lui refuser ce siège ; Appelle l’Union Européenne à rester ferme pour que le Vietnam remplisse ses engagements en matière de droits de l’Homme ; en particulier, dans le cadre des négociations sur l’accord de libre-échange, l’Union Européenne doit réaliser une étude d’impact de cet accord sur les droits de l’Homme au Vietnam. 38 Urgent Resolution on Human Rights in Vietnam Présented par Vietnam Committee on Human Rights The International Federation for Human Rights (FIDH), meeting at its 38th Congress in Istanbul, Turkey, Whereas Vietnam persistently invokes vague and broadly-defined “national security” provisions in the Criminal Code such as “spying”, “anti-State propaganda”, activities “aimed at overthrowing the people’s power”, or “abusing democratic freedoms and rights” in order to silence dissidents, human rights defenders and ordinary citizens who simply take part in demonstrations; Whereas a recent example is the sentencing of University student Nguyen Phuong Uyen (21 years old) and computer technician Dinh Nguyen Kha (25) at an unfair trial on 16 May 2013 to respectively six and eight years in prison followed by three years house arrest simply for writing poems and distributing leaflets critical of the government; Whereas at least 100 people are condemned to death each year in Vietnam, and over 500 prisoners are currently detained on death row in unbearable, inhumane conditions; following the EU’s ban on exporting substances for lethal injections, Vietnam has adopted a decree authorizing the use of a mixture of “domestic poisons” for lethal injections, the effects of which are still uncertain ; Whereas, constrained by Decision 20/2011/QD-TTg which requires the simultaneous translation into Vietnamese of all films and documentaries shown on TV, several TV operators, including the joint company Canal+ (France) and VTV (Vietnam) have withdrawn major information channels such as CNN, BBC, CNBC, NHK World or ChannelNewsAsia from their package offer; Whereas many dissidents are detained in prison and others are held under house arrest for extremely long periods, such as Thich Quang Do, head of the Unified Buddhist Church of Vietnam (UBCV, (independent Buddhist organization, banned by the authorities since 1981), who has spent the past 30 years in detention; Whereas Vietnam systematically represses all those who advocate human rights: human rights defenders, members of “non-recognized” religions, dissidents, bloggers, people taking part in demonstrations or students organizing “human rights picnics” are placed under surveillance, interrogated, harassed, beaten and molested by Police, imprisoned or detained in psychiatric hospitals; Regrets that Vietnam has not declared a moratorium on capital punishment as a first step towards total abolition of the death penalty; Denounces the Vietnamese authorities’ censorship policies and savage repression (police crackdowns, harassments, unfair trials) which have created a climate of fear in which citizens dare not express themselves, and which have blocked the free flow of information by imposing technical or cultural dictates, such as requiring simultaneous interpretation of information channels into Vietnamese; Calls upon Vietnam to immediately and unconditionally release all citizens detained for the legitimate and peaceful exercise of their fundamental human rights, such as Buddhist monk Thich Quang Do, bloggers Dieu Cay, Ta Phong Tan, Phan Thanh Hai, and Nguyen Phuong Uyen and Dinh Nguyen Kha ; Urges Vietnam to collaborate sincerely with the United Nations to promote human rights, especially by inviting UN special procedures such as the UN Special Rapporteurs on Freedom of Expression and Human Rights Defenders to visit Vietnam. As a priority, Vietnam must follow up its invitation to the Special Rapporteur on Freedom of Religion by urgently fixing the date of his visit; Denounces Vietnam’s bid for a seat on the UN Human Rights Council in 2014, which is incompatible with its abysmal human rights record, and urges the UN General Assembly to reject Vietnam’s candidacy ; 39 Calls upon the European Union to insist that Vietnam upholds its obligations to respect human rights; in particular, the EU should undertake a human rights impact assessment with Vietnam before it pursues negotiations on the Free Trade Agreement with Vietnam. 40 Resolución de urgencia sobre la situación de los derechos humanos en Vietnam Presentada por Vietnam Committee on Human Rights (Traducido del Francés) La Federación Internacional de Ligas de Derechos Humanos (FIDH), reunida en su XXXVIII congreso, en Estambul, Turquía, Considerando que Vietnam, apelando al apartado relativo a la «seguridad nacional» del código penal, persiste en hacer uso de vagas incriminaciones, que le sirven de cajón de sastre, por «espionaje», «propaganda contra el Estado», actividades «para derrocar al gobierno» o «abuso de las libertades democráticas», para silenciar a los disidentes, defensores de los derechos humanos o simples manifestantes; Considerando que, en esa línea, el 16 de mayo de 2013, Vietnam condenó en un proceso inicuo a la estudiante Nguyen Phuong Uyen (21 años) y al informático Dinh Nguyen Kha (25 años) a 6 y 8 años de prisión, respectivamente, seguidos de 3 años de arresto domiciliario, tan solo por haber escrito poemas y por haber distribuido octavillas críticas con el gobierno; Considerando que Vietnam condena a muerte anualmente a más de un centenar de personas y tiene en el corredor de la muerte a más de 500 condenados en unas condiciones absolutamente inhumanas; que tras la prohibición por parte de Europa de exportar las substancias necesarias para las ejecuciones por inyección letal, Vietnam acaba de promulgar un decreto que autoriza el uso de productos de fabricación propia cuya interacción no está contrastada; Considerando que, debido a la decisión 20/2011/QD-TTg, que exige la traducción simultánea al vietnamita de todas las películas y documentales, varios operadores de TV, entre ellos la sociedad mixta de Canal+ (Francia) y VTV (Vietnam), han retirado de su oferta grandes canales informativos como CNN, BBC, CNBC, NHK World o ChannelNewsAsia; Considerando que numerosos disidentes se hallan bajo arresto domiciliario, cuando no están encarcelados, y ello a veces desde hace décadas, caso de Thich Quang Do, cabeza de la Iglesia Budista Unificada de Vietnam (IBUV, Iglesia histórica, independiente, prohibida de manera arbitraria desde 1981), detenido desde hace más de 30 años; Considerando que el gobierno vietnamita reprime sistemáticamente a todos aquellos que se implican en favor de los derechos humanos: defensores de los derechos humanos, miembros de religiones «no reconocidas», disidentes, blogueros, simples ciudadanos que se manifiestan o estudiantes que recientemente han venido organizando «picnics por los derechos humanos», son sometidos a una estrecha vigilancia, a interrogatorios, a acoso y vejaciones por parte de la policía, son arrestados o incluso internados en instituciones psiquiátricas; Lamenta que las autoridades vietnamitas no se hayan comprometido a aceptar la moratoria de las ejecuciones con vistas a la abolición de la pena de muerte; Denuncia la política de censura de Vietnam que instaura, mediante una represión salvaje (brutalidad y acoso policial, procesos injustos, leyes liberticidas), un clima de miedo entre los que desean expresarse libremente, y bloquea el intercambio de información mediante normas técnicas o culturales (como la necesidad de traducción simultánea al vietnamita de los canales informativos internacionales); Exige a Vietnam que libere de manera inmediata y sin condiciones a todas las personas detenidas sencillamente por ejercer legítima y pacíficamente sus derechos a las libertades fundamentales, empezando por Thich Quang Do, los blogueros Dieu Cay, Ta Phong Tan y Phan Thanh Hai, así como a Nguyen Phuong Uyen y Dinh Nguyen Kha; Insta a Vietnam a establecer una verdadera y sincera colaboración con Naciones Unidas en lo referente a derechos humanos, invitando a los procedimientos especiales, como los relatores especiales sobre la libertad de expresión y sobre los defensores de los derechos humanos. Es fundamental que la invitación del relator 41 especial sobre libertad religiosa por parte de Vietnam conlleve que se fije con urgencia la fecha de su visita; Denuncia que la candidatura de Vietnam para integrar el Consejo de Derechos Humanos de la ONU a partir de 2014 es inaceptable y exige a la Asamblea General de la ONU que la rechace; Insta a la Unión Europea a mantenerse firme para que Vietnam cumpla sus compromisos en materia de derechos humanos; en particular, en el marco de las negociaciones sobre el acuerdo de libre comercio, la Unión Europea debe llevar a cabo un estudio sobre el impacto del mismo en los derechos humanos en Vietnam. 42 Urgent resolution on the on-going crackdown by the malaysian government against Malaysians Proposed by Suaram The members leagues of FIDH condemn the ongoing crackdown on human rights defenders and ordinary members of the public in Malaysia that began on 18 May 2013 and has escalated just as FIDH is holding its 38th Congress in Istanbul. This crackdown is apparently aimed at stamping out opposition to election fraud and violence during the recent general election. The crackdown it has so far, featured murder, violence, arbitrary arrests, hate speech, disruption of peaceful assemblies and censorship on media targeting human rights defenders and opposition leaders, as well as selective deployment of laws that contravene international human rights standards. Background Malaysia’s 13th General Elections (“GE13”) concluded on 5th May 2013. Arguably the most intense election in Malaysian history, the election period saw heightened political violence namely bomb blasts at campaign sites, a murder of an Opposition campaigner and various forms of harassment of human rights defenders and opposition leaders. The outcome of the GE13 was marred with electoral fraud, phantom voters, irregularities of the electoral roll and the indelible ink which was not indelible. FIDH notes that opposition parties are in the midst of filing 27 Election Petitions to the High Court challenging the results and paving way for by-elections in the constituents and affected seats. This challenge is taking place in tandem with public denunciations of the Election Commission’s (“EC”) for its contradictory responses to legitimate complaints of vote rigging which comprised both blanket denials AND mild promises to investigate complaints. The crackdown on legitimate dissent The authorities have used repressive legislations namely the Sedition Act 1948, the Peaceful Assembly Act 2012, the Penal Code and the Printing Presses and Publications Act 1984 as tools to suppress legitimate dissent of voters, human rights defenders, and leaders of the Opposition while government-friendly individuals remain unscathed despite their racist and seditious statements. Sedition Act 1948 The Sedition Act 1948 was invoked against a student activist, Adam Adli, 24 for having allegedly uttered seditious words under Section 4(1) (b) of the Act on 23 rd May 2013. On 23/5/2013, social movement Anything But UMNO’s Haris Ibrahim, Parti Keadilan Rakyat’s (“PKR”) MP for Batu, Chua Tian Chang and Parti Islam Se-Malaysia’s (“PAS”) MP for Batu Berendam, Tamrin Ghafar were arrested under the Sedition Act 1948 for alleged breach of the Act. Peaceful Assemby Act 2012 On 14/5/2013, PKR’s Seri Setia Assemblyperson Nik Nazmi Nik Ahmad and PKR’s MP for Pandan Rafizi Ramli were questioned by the police under the unconstitutional Peaceful Assembly Act 2012 under Section 9(1) for failing to provide a 10-day notice required under the Act. Nik Nazmi was charged under the Act on 17/5/2013. Penal Code On 22/5/2012, 18 individuals who attended a nightly candle light vigil for Adam Adli were arrested for allegedly violating Section 143 of the Penal Code for participation in an illegal assembly. The police had denied the arrested persons’ right to legal counsel provided for under the S28A of the Criminal Procedure Code and Article 5(3) of the Federal Constitution. After a lengthy protest by the lawyers, they were only allowed to provide legal advice to their clients. However, they were not allowed to represent their clients during police questioning. Democratic Action Party’s (“DAP”) MP for Serdang, Ong Kian Meng was subjected to questioning under Section 505 of the Penal Code for allegedly uttering statements tantamount to public mischief. Even DAP’s adviser and founding member, Dr Chen Man Hin was investigated over an email sent in 2012 which had been alleged to be linked to the Malaysia’s version of “Arab Spring”. Violence from pro-Barisan Nasional groups 43 Violence erupted in Penang on at least two occasions. On 9 th May 2013, a group of multiracial students intending to hand over an anti-racism memorandum was attacked by a group of racist mobs hurling racist and derogatory remarks to them. Similarly, supporters who had held a candle light vigil for Adam Adli were physically attacked by an unknown group of mobs who had informed the police and falsely accused the supporters for possessing weapons including hand guns. On 22 nd May, SUARAM Penang’s Sean Ho and student group DEMA’s Saw Jia Ying were hit by motorcycles after being chased by the bike gang for some distance. Many supporters suffered bodily injuries. Seditious statements Seditious statements from public officials continue to be tolerated by the government. On 12/5/2013, former Court of Appeal Judge Mohd Noor Abdullah (now a commissioner for the Malaysian Anti- Corruption Commission) had warned that the Chinese Malaysians must be prepared for a backlash from the Malay community for their betrayal in the recently concluded GE13. He had made the seditious statements in an event organised by UiTM Malaysia’s Alumni Association and Gabungan Pelajar Melayu Semenanjung (The Coalition of Peninsular Malay Students), titled “GE13 Post-Mortem Muslim Leadership and Survival”. He stated, “…The Chinese betrayal towards the Malay’s hand of friendship – that is true. Because they plotted to seize political power even though they already have economic power… for the Malays, the taboo is to be betrayed, because when they are betrayed, they will react and when they react, their dendam kesumat tidak tersudah-sudah (wrath will be endless)…When Malays are betrayed, there is a backlash and the Chinese must bear the consequences of a Malay backlash…” He had reportedly suggested that key sectors such as education, civil service and businesses must have a two third allocation (67%) for the Malays to be taken up at any time. He added that the terms “Chinese” and “Indian” should be replaced with Non-Malays as they are just our (Malay) neighbours and they had just come to stay ( i.e they are not really Malaysian). The silence and inactions from the government against the former judge were unacceptable as the statements were clearly racist and seditious. The approach was clearly different than those undertaken by the police against Adam Adli, Haris Ibrahim, Chua Tian Chang and Tamrin Ghafar. Censorship and Seizing of Publications Thousands of copies of PAS’ Harakah, PKR’s Suara Keadilan and DAP’s The Rocket were seized in several States. Officers from the Home Ministry had not only seized the publications but also raided the vendors’ stalls. In a statement by the Home Minister, he had alleged that the Opposition’s publications had violated Section 5 of the Printing Presses and Publications Act 1984 namely for distribution to non-party members. The publications were never subjected to such condition in the past and the recent revelation from the Home Minister appears to be another attempt to restrict freedom of information. In contrast to Utusan Malaysia’s seditious 7/5/2013 front page article titled “Apa Lagi Cina Mahu?” (What else do the Chinese want?) and Prime Minister Najib’s comments which had likened the outcome of the election to a “Chinese Tsunami” (that together implied that the country was hostage to unreasonable demands of the ethnic Chinese) , the newspaper was not seized or banned. To date, neither Utusan Malaysia nor Prime Minister Najib have apologised and retracted their statements. 44 Actions requested: We therefore urge the Malaysian authorities to perform the following:• To abolish the Sedition Act 1948 and drop all charges against Adam Adli and immediately release Chua Tian Chang, Haris Ibrahim and Tamrin Ghafar; • To Abolish the Peaceful Assembly Act 2012 and drop all charges against Nik Nazmi and end all investigations against individuals alleged to have violated the Act; • To immediately cease invoking repressive legislations to suppress legitimate dissent; • To promote and protect the fundamental rights of individuals and associates to strive for the protection and realisation of human rights and fundamental freedoms; • To promote and protect every individual’s right to participate in peaceful activities against violations of human rights and fundamental freedoms; • To promote and encourage respect for and observance of human rights and fundamental freedoms for all without distinction as to race, religion, sex or national origin; • To consider that all human beings are equal before the law and are entitled to equal protection of the law against any discrimination and against any incitement to discrimination; • To acknowledge that discrimination between races is an obstacle to friendly and peaceful relations capable of disturbing peace and security among the people and that racial barriers is repugnant to the ideals of any human society; • To speedily eliminate racial discrimination in all its form and manifestations in order to promote a society free from all forms of racial segregation and racial discrimination; • To comply and uphold the fundamental freedoms enshrined under the Federal Constitution; and • To comply and uphold the provisions in the United Nations Declaration on Human Rights Defenders in particular Articles 5, 6, 9, 10, 11,18 and the International Convention on the Elimination of All Forms of Racial Discrimination in particular Articles 2(1)(a) 1, 2(1)(b)2 and 4(c)3. • To the UN due to review of UPR Malaysia in October 2013- To continue to grant particular attention to the protection of human rights in Malaysia in accordance with the UN Declaration of Human Rights, International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR), International covenant on Economic, Social and Cultural Rights (ICESCR) UN Declaration of Human Rights Defenders and follow up on the implementation on the recommendations issued to Malaysia in its Universal Periodic Review in 2009. To undertake to engage in no act or practice of racial discrimination against persons, groups of persons or institutions and to ensure that all public authorities and public institutions, national or local, shall act in conformity with this obligation 2 To undertake not to sponsor, defend or support racial discrimination by persons or organisations 3 Shall not permit public authorities or public institutions, national or local, to promote or incite racial discrimination 1 45 Urgent resolution : Russia: crackdown on the Russian civil society Presented by ADC Memorial In 2012-1013 the situation for civil society in Russia has deteriorated significantly. the strongest in last 20 years protests against re-election of President Putin and the falsifications in both Parliamentary elections and those of the President were followed by an inadequate hard repressions. Indeed, within one year the Russian authorities have initiated a large-scale crackdown on civil liberties, passing in 2012 a raft of new repressive measures in record time flagrantly contradicting the right to freedom of association, peaceful assembly and expression. In January 2013 the State Duma voted in the first parliamentary reading of a bill prohibiting the “propaganda of homosexuality among minors” which broad and imprecise definition leaves an open space for the large misuse of this discriminatory legislation if it is adopted. The repressive practices against opposition members, human rights defenders, artists and minority groups have further and dramatically intensified within a year. Notorious case of young women from "Pussy Riot" group who dared to sing a political protest song in the main Orthodox Cathedral and were sentenced to two years of prison is just one of the examples. “Bolotnaya case” brought to criminal charges and most probably years of imprisonment dozens of political activists and peaceful demonstrators, those who took part in the protests against Inauguration of Putin and came to Bolotnaya square in Moscow on May 6, 2012, where police attacked the demonstrators and later claimed them in militant disobedience. This hardening of the repression of dissent voices evidences Russia’s flagrant refusal to comply with international human rights standards. Moreover, right while a resolution was adopted by the UN Human Rights Council this spring recalling that “domestic law and administrative provisions […] should facilitate the work of human rights defenders, including by avoiding any criminalization, stigmatization, impediments, obstructions or restrictions thereof contrary to international human rights law”, dozens of NGOs were and still are being subjected to inspections by Government officials across the Russian Federation. Since the end of March and until today, dozens of inspections of non-governmental organisations (NGOs) have been launched in at least 13 regions of the Russian Federation. Across the country, these operations have been conducted by prosecutors, together with, in some cases, officials from the Ministry of Justice, the Ministry of Internal Affairs, the Federal Security Service (FSB), the Ministry of Emergencies, the Federal Service for Supervision of Protection of Consumer Rights and Human Well-Being, the Tax Inspectorate, the Centre E, a unit specialised in anti-extremism, and even the fire service. Inspections have particularly targeted groups that supposedly receive foreign funding and conduct monitoring or advocacy work. NGOs have been given short deadlines to provide a huge amount of documents and vague and non-exhaustive lists of requirements. Intensified reprisals have been carried out in April 2013 against the FIDH member organisation in Russia, ADC Memorial, one of the most active Russian NGOs in combating discrimination, who has recently been charged of having published and distributed report to the United Nations informing about the police abuse of vulnerable minorities while not registering NGO as a “foreign agent” as the new legislation requires. ADC Memorial case is brought to court already, as well as two other NO's in St.Peteresburg, also specialized in opposing discrimination LGBT cinema festival "Side by Side" and LGBT NGO "Coming out", both accused in campaigning against homophobic laws. Another FIDH member organisation, Citizen Watch, has received an official warning that they might be recognized as a “foreign agent” which can further bring them to the same kind of troubles. All the NGOs legitimately refusing this insulting and anti-constitutional label risk heavy fines and eventual closure of the organisation. 38th Congress of FIDH condemns these unprecedented in the post-Soviet Russia attack on the civil liberties and organisations and call the Russian authorities to review the freedom-killing legislations and immediately stop the harassment of the human tights defenders carrying their legitimate and necessary work. The international 46 community should give an adequate and strong response requesting Russia to respect its international commitments and obligations, and it's own Constitution. Résolution urgente : Russie: répression à l’égard de la société civile russe Présentée par ADC Memorial (Traduit de l'anglais) En 2012-1013 la situation de la société civile en Russie s’est sensiblement détériorée. Les manifestations les plus importantes des 20 dernières années contre la réélection du Président Poutine et le trucage des élections tant parlementaires que présidentielles, ont été suivies de mesures de répression disproportionnées. Ainsi, en l’espace d’une année, les autorités russes ont instauré un système de répression à grande échelle des libertés fondamentales, instituant en 2012, en un temps record, toute une série de nouvelles mesures en contradiction flagrante avec le droit à la liberté d’association, de réunion pacifique et d’expression. En janvier 2013, la Douma approuvait dès sa première lecture devant le Parlement un projet de loi prohibant la “propagande homosexuelle chez les mineurs”, texte dont l’intitulé général et imprécis laisse toute latitude à une application abusive de la législation, dans l’hypothèse ou une telle loi discriminatoire était adoptée. Les méthodes de répression utilisées contre les membres de l’opposition, les défenseurs des droits de l’homme, les artistes et les minorités se sont encore dramatiquement intensifiées depuis un an. Le cas célèbre des jeunes femmes du groupe "Pussy Riot" qui ont osé défier le pouvoir en interprétant un chant de protestation dans la principale cathédrale orthodoxe du pays et qui ont été condamnées à deux ans de prison n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’intensification de la répression. “L’affaire Bolotnaya” a conduit à l’inculpation pénale, et aboutira selon toute vraisemblance à la condamnation à des années d’emprisonnement, de douzaines de militants politiques et manifestants pacifiques qui avaient pris part aux manifestations contre l’investiture de Poutine, et s’étaient rassemblés sur la place Bolotnaya à Moscou le 6 mai 2012 où ils ont été attaqués par les forces de police, puis accusés de désobéissance civile. Ce durcissement de la répression à l’égard de toute contestation met en évidence le flagrant refus de la Russie de respecter les normes internationales en matière de droits de l’homme. En outre, bien qu’une résolution a été adoptée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH) ce printemps à l’unanimité rappelant que “la législation et les dispositions administratives nationales […] devraient faciliter le travail des défenseurs des droits de l’homme, notamment en évitant toute criminalisation, stigmatisation, obstacles, obstruction ou restrictions contraires à la législation internationale en matière de droits de l’homme», des douzaines d’ONG étaient et sont toujours l’objet d’inspections conduites par des fonctionnaires du gouvernement dans toute la Fédération de Russie. Depuis la fin du mois de mars et à ce jour, des douzaines d’inspection d’organisations non gouvernementales (ONG) ont été conduites dans au moins 13 régions de la Fédération de Russie. Ce type d’opérations a été mené dans tout le pays par des procureurs qui, dans certains cas, étaient accompagnés de fonctionnaires du Ministère de la Justice, du Ministère des Affaires intérieures, du Service fédéral de la sécurité (FSB), du Ministère des Urgences, du Service fédéral de supervision de la protection des droits des consommateurs et du bien-être de la population, de l’Inspection des impôts, du Centre E (un service spécialisé dans la lutte contre l’extrémisme), voire du service des incendies. Les inspections ont tout particulièrement ciblé des groupes supposés recevoir un financement de l’étranger et mener des activités de monitoring et de plaidoyer. Dans tous les cas, des délais très brefs ont été fixés aux ONG pour fournir un grand nombre de documents et remplir une série de conditions vagues et non exhaustives. Les représailles se sont intensifiées en avril 2013 contre l’organisation membre de la FIDH, ADC Memorial, l’une des ONG russes les plus actives en matière de lutte contre la discrimination, récemment inculpée d’avoir publié et diffusé aux Nations Unies un rapport d’information sur les abus perpétrés par la police à 47 l’encontre de minorités vulnérables sans s’être enregistrée en tant qu’ “agent étranger” comme le requiert la nouvelle législation Le cas d’ADC Memorial fait déjà l’objet d’une procédure judiciaire tout comme celui de deux autres ONG à St. Petersbourg, aussi spécialisées dans la lutte contre la discrimination – le festival de cinéma des LGBT "Côte à côte" et l’ONG LGBT "Coming out"–, toutes deux accusées de faire campagne contre des lois homophobes. Une autre organisation membre de la FIDH, Citizen Watch, a officiellement reçu une mise en garde selon laquelle ils pourraient être reconnus comme ’”agent étranger”, ce qui les placeraient dans le même type de situation. Toutes les ONG qui refuseraient légitimement d’accepter cette qualification insultante et anticonstitutionnelle risquent de fortes amendes et une éventuelle fermeture de l’organisation. Le 38è Congrès de la FIDH condamne ces attaques sans précédent dans la Russie post-soviétique qui bafouent les libertés fondamentales et les organisations qui les défendent, et appelle les autorités russes à réexaminer ces législations liberticides et à mettre immédiatement un terme au harcèlement dont sont l’objet les défenseurs des droits de l’homme en exerçant leur travail nécessaire et légitime. La communauté internationale doit donner une réponse forte et appropriée à la Russie lui demandant de respecter ses engagements et obligations internationales, ainsi que sa propre Constitution. 48 Urgent resolution proposed by Civil Society Institute (Armenia), Human Rights Association and Turkish Foundation for Human Rights (Turkey) Following the resolution of the 37th FIDH Congress held in Yerevan, Armenia in April 2010 and as a result of the endeavours of the human rights NGOs from Armenia and Turkey that was started during the Yerevan Congress, Considering the unwavering historical position on the issue of the Armenian genocide, and the most welcome progress recently made in Turkey to facilitate open, unimpeded discussion about this issue; Considering the numerous appeals made by the Turkish civil society including political figures, NGOs, academics, Intellectuals, Journalists, etc. for establishing truth and justice on the Armenian genocide; The 38th FIDH congress, held from 23 to 27 May 2013 in Istanbul, Turkey calls upon the Government of the Republic of Turkey, on the eve of 100th anniversary of the genocide and in commemoration of its victims, to: • recognise the Armenian genocide organised and executed by the Young Turks Government under the Ottoman Empire in the beginning of the 20th century; · • stop blockading the Republic of Armenia without any preconditions and initiate immediate steps towards establishing diplomatic relations between Armenia and Turkey. 49