Évaluation des indices de référence mondiaux

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Évaluation des indices de référence mondiaux
Évaluation des indices
de référence mondiaux
Une étude menée par Vanguard
Sommaire. Les principaux indices de référence représentatifs des
marchés boursiers mondiaux sont proposés par des fournisseurs réputés
et respectés, notamment MSCI, FTSE, Standard & Poor’s et Dow Jones1.
Bien entendu, pour différencier leurs produits, chaque fournisseur emploie
des critères et des procédés de construction et d’actualisation de ses
indices qui lui sont propres. Le présent article vise à élargir notre
précédente étude sur la construction des indices de référence américains
en évaluant les différentes méthodes employées par les fournisseurs
d’indices de référence mondiaux2. Sans surprise, nous découvrons que
plus les indices de référence mondiaux sont concentrés sur des segments
de marché étroits, plus important est l’écart de rendement entre les
fournisseurs. Il est par conséquent essentiel que les investisseurs soient
au courant de ces écarts dans le cadre de la construction d’un portefeuille
mondialement diversifié. Notez que les méthodes, les pratiques et les
implications présentées ici ne prennent pas en compte le pays de
résidence d’un investisseur. La seule différence visible entre les pays de
l’application de ces méthodes serait l’incidence du taux change sur les
rendements des clients.
1 Au 1er juillet 2012, les sociétés du Groupe McGraw-Hill, propriétaires de la série d’indices Standard & Poor, et le Groupe CME, à qui
appartient la série d’indices Dow Jones, ont fusionné. Au mois de septembre 2012, nous ne connaissions pas encore l’ampleur des
modifications éventuelles découlant de cette fusion de ces indices de référence évoqués dans le présent rapport.
2 Pour plus de renseignements sur la méthodologie américaine de construction des indices, veuillez consulter Philips et Kinniry (2012).
Octobre 2012
Auteurs
Christopher B. Philips, CFA
Francis M. Kinniry Jr., CFA
Que vous sélectionniez un indice de référence
pour un fonds indiciel ou pour un fonds négocié
en bourse (FNB), ou que ce soit pour évaluer le
rendement relatif d’un fonds géré activement, il
est important de respecter un certain nombre
d’étapes. De manière générale, un investisseur
doit d’abord définir son objectif de placement,
avant d’identifier la couverture de marché qui
convient pour atteindre cet objectif. La couverture
de marché peut être définie, par exemple, comme
mondiale ou régionale, ou concerner une
exposition à un pays donné, ou encore une
exposition à une capitalisation ou à un style de
placement précis. L’investisseur doit ensuite
comprendre comment les fournisseurs d’indices
de référence répondent à ces objectifs et les
implications des écarts qui en découlent pour la
construction d’un portefeuille mondial.
Aux États-Unis, la couverture de marché est
habituellement définie par la capitalisation boursière,
par le style de placement (croissance ou valeur) et par
la façon dont un indice de référence représente les
occasions que peut potentiellement offrir tel ou tel
groupe de valeurs mobilières négociables. Toutefois,
dans le cadre d’un portefeuille mondial, le choix du
fournisseur d’indices doit prendre en compte un type
de distinction supplémentaire : l’exposition
géographique. Un investisseur pourra notamment
rechercher une exposition au marché général, ou
désirer une exposition à un segment plus étroit de ce
marché en se concentrant sur les marchés développés
ou émergents, par exemple. Dans ce cas, il est
important de prendre en compte le fait que les
fournisseurs d’indices peuvent définir les régions
géographiques de manière différente. Même au sein
d’une même région visée par exemple, l’étendue de la
couverture des titres peut varier selon les fournisseurs
(autant au niveau de la représentation des pays, que de
la profondeur de l’exposition). L’impact de ces écarts
peut rendre particulièrement complexe l’examen des
différentes méthodes utilisées par les fournisseurs.
Utilisation d’une approche « multi-niveaux »
pour définir la couverture de marché
Tout comme pour le processus d’évaluation des indices
de référence américains, un investisseur peut
conceptualiser la couverture des principaux indices de
référence mondiaux en se servant de ce que l’on appelle
un cadre multi-niveaux, commençant par la couverture la
plus large disponible et en la subdivisant graduellement
en indices sous-jacents. Comme on peut s’en douter,
chaque fournisseur utilise des critères différents pour
déterminer les niveaux appropriés de couverture de
marché de chaque indice sous-jacent.3 Compte tenu des
différences entre les critères de classification, les
investisseurs doivent prendre en compte l’exposition que
chaque indice offre pour déterminer s’il représente de
manière adéquate ou non son objectif de placement.
Fondamentalement, les indices de référence mondiaux
peuvent être subdivisés selon quatre niveaux; chaque
niveau représentant une tranche de plus en plus étroite
du marché mondial,4 comme l’illustre la figure 1.
Du fait de cette structure multi-niveaux et des différents
degrés de profondeur de la couverture du marché, de
nombreux indices de référence potentiels peuvent
procurer une « exposition aux actions internationales » à
un investisseur, quel que soit son lieu de résidence, dans
la mesure où il a accès à des options de placement
dotées d’un niveau de liquidité, de transparence et de
barrières de coûts suffisants. Cela dit, les divergences au
niveau du portefeuille du choix d’une option par rapport à
une autre peuvent s’avérer tout aussi importantes.
3 Il est clair que les fournisseurs d’indices ne considèrent pas nécessairement leurs indices comme des structures multi-niveaux. Toutefois, aux fins de la
présente discussion, nous pensons qu’il est utile de considérer les différentes couches comme des niveaux.
4 Il est à noter que certains fournisseurs, tels que MSCI, FTSE et S&P, étendent leur couverture de leurs indices au-delà des marchés développés et
émergents. Par exemple, l’indice MSCI All Country World Index + indice Frontier Markets Index étend sa couverture mondiale aux marchés frontaliers
(principalement composés de titres de pays d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne). Au 30 juin 2012, l’indice MSCI Frontier
Markets Index avait une capitalisation boursière totale d’environ 97 milliards de dollars, soit 0,8 % de la totalité du marché mondial des actions, hors
États-Unis. De la même manière, le FTSE a créé un indice spécifiquement pour les marchés frontaliers (l’indice FTSE Frontier 50 Index) dont la capitalisation
boursière au 30 juin 2012 s’élevait à environ 45 milliards de dollars. Pour finir, l’indice des marchés frontaliers de S&P, le S&P Frontier Markets Broad
Market Index (BMI), couvrait une capitalisation boursière de 192 milliards de dollars. Étant donné la part négligeable des marchés frontaliers dans la
capitalisation boursière mondiale, nous les avons exclus de notre analyse.
2
Figure 1.
Indices mondiaux subdivisés en niveaux
Exposition au marché général mondial
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Marchés développés
Exposition régionale
Niveau 4
Marchés émergents
Exposition pays
Croissance/Valeur ou petite cap.
Marché général
Économique
Géographique
Style
Source: Vanguard
Critères d’inclusion :
Indices du marché général mondial
Nos quatre principaux fournisseurs d’indices - MSCI,
FTSE, Standard & Poor’s et Dow Jones - ont chacun
mis au point des critères propres pour sélectionner les
titres à inclure dans leurs indices généraux du marché
mondial. (L’annexe ci-jointe propose un examen
approfondi des différents critères d’inclusion de chaque
niveau d’exposition internationale, selon le fournisseur.)
Malgré quelques différences techniques, il existe de
nombreux facteurs communs entre les fournisseurs.
Par exemple, tous les indices sont pondérés en
fonction de la capitalisation boursière et ajustés en
fonction du flottant. De plus, chaque titre composant
l’indice doit répondre à des exigences de liquidité et de
seuils de flottant prédéterminés pour s’assurer que les
indices sont susceptibles d’être entièrement
négociables et accessibles à tous les investisseurs.
Finalement, les fournisseurs peuvent utiliser des
critères différents pour identifier un titre comme étant
de petite capitalisation dans le cadre de la définition de
leur couverture géographique la plus large. Par
exemple, l’indice S&P Global Broad Market Index (ou
S&P Global BMI) est composé de titres de petite,
moyenne et grande capitalisations, alors que l’indice
FTSE All-World Index ne comprend que des titres de
grande et moyenne capitalisations. FTSE et MSCI
proposent tous deux des indices distincts axés sur les
titres de petite capitalisation pour un grand nombre de
leurs indices de niveaux 1 et 2. En conséquence, il est
primordial que les investisseurs comprennent que les
ressemblances de couvertures géographiques entre les
différents fournisseurs n’impliquent pas toujours la
même profondeur de la couverture du marché, et que
pour obtenir une couverture complète du marché basée
sur les indices FTSE ou MSCI, les investisseurs doivent
activement inclure dans leur fonds ou leur FNB une
position de titres à petite capitalisation.
Remarques concernant les risques : Tous les placements sont assujettis à des risques, notamment la
perte possible de capital. Les rendements passés ne garantissent pas ou ne sont pas une indication de
résultats futurs. Le rendement d’un indice ne constitue pas une représentation exacte de celui d’un
placement précis, car il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. les placements sont
assujettis aux risques du marché. Les cours des titres de sociétés à moyenne et à petite capitalisation
varient souvent plus fortement que ceux des sociétés à grande capitalisation. Les placements à l’étranger
comportent des risques additionnels, dont ceux liés aux fluctuations de change et à l’instabilité politique.
Les actions de sociétés de marchés émergents sont généralement plus risquées que celles des pays
développés.
Le présent document est publié à des fins d’information générale uniquement. Il ne constitue pas une
recommandation d’achat ou de vente de titres.
3
Figure 2.
Les écarts de rendement ne se sont pas maintenus entre les indices de référence de niveau 1 (mondial) :
Écarts de rendement sur 12 mois glissants, 31 décembre 1994 - 30 juin 2012
10%
8
6
Rendements
4
2
0
-2
-4
-6
-8
-10
Déc.
1994
Déc.
1995
Déc.
1996
Déc.
1997
Déc.
1998
Déc.
1999
Déc.
2000
Déc.
2001
Déc.
2002
Déc.
2003
Déc.
2004
Déc.
2005
Déc.
2006
Déc.
2007
Déc.
2008
Déc.
2009
Déc.
2010
Déc.
2011
Indice MSCI All Country World Index moins indice FTSE All-World Index
Indice MSCI All Country World Index moins indice S&P Global BMI
Indice FTSE All-World Index moins indice S&P Global BMI
Remarque : Les données de ces indices commencent le 1 janvier 1994.
Source : Vanguard, selon les données de Thomson Reuters Datastream.
En raison du chevauchement entre les critères
d’inclusion des titres des différents fournisseurs, nous
pourrions nous attendre à ce que les « indices de
niveau 1 » génèrent des rendements très comparables,
et qu’ils affichent la même réactivité face aux facteurs
de risque systémiques du marché. La figure 2, qui
illustre les écarts de rendement sur 12 mois entre les
indices du marché mondial général, confirme nos
attentes. De plus, les corrélations entre les indices de
niveau 1 sont supérieures historiquement à 0,99; Il
existe donc peu de différence d’exposition aux risques.
Critères d’inclusion : Indices des marchés
développés et émergents
Bien que les critères spécifiques de classification d’une
économie comme développée ou émergente diffèrent
d’un fournisseur à l’autre, plusieurs thèmes reviennent
souvent. Les aspects communs les plus pris en compte
actuellement sont la capitalisation boursière, la fiabilité
des infrastructures et les perspectives de maintien de
la croissance économique à long terme d’un pays. Avec
le temps, ces critères provoquent l’émergence de
quelques écarts dans la composition des indices,
4
notamment pour les marchés émergents. Par exemple,
en 1994, trois pays représentaient 85 % de l’indice
FTSE Emerging Markets Index (Malaisie 28 %;
Mexique 26 %; et Afrique du Sud 31%), alors que
l’indice MSCI Emerging Markets Index était plus
équilibré avec les trois pays principaux ne représentant
que 43 % de l’actif total de l’indice (Malaisie 17 %;
Mexique 14 %; et Corée du Sud 12 %). La figure 3
illustre l’évolution des dix principales pondérations par
pays (au 30 juin 2012) pour ces indices.
Étant donné les différences de construction des indices
au milieu des années 90, nous ne sommes pas surpris
de découvrir un écart de rendement important entre les
indices FTSE et MSCI (voir la figure 4). Aujourd’hui, les
pondérations sont beaucoup plus proches, et cela se
traduit par des écarts de rendement moins extrêmes et
des corrélations beaucoup plus fortes. En réalité,
comme pour les indices du marché général, sur les dix
dernières années, les corrélations entre les indices des
marchés émergents FTSE et MSCI ont constamment
été supérieures à 0,99.
Figure 3.
Évolution des dix plus fortes pondérations par pays (au 30 juin 2012) des indices des marchés émergents
de MSCI et FTSE : 31 décembre 1993 - 30 juin 2012
Inde
Indonésie
Corée du Sud
Malaisie
Mexique
Russie
2011
2009
2007
2011
2007
1997
Brésil
Chine
2005
0
2003
0
2001
20
1999
20
1997
40
1995
40
1993
60
2009
60
2005
80
2003
80
2001
100%
1999
100%
1995
b. Composition géographique de l’indice FTSE Emerging
Markets Index
1993
a. Composition géographique de l’indice MSCI Emerging
Markets Index
Thaïlande
Afrique du Sud
Taïwan
Remarque : Les données de ces indices commencent le 1 janvier 1994.
Source : Vanguard, selon les données de Thomson Reuters Datastream.
Figure 4.
Les écarts de rendement ne se sont pas maintenus entre les indices de référence de niveau 2 marchés
émergents : Écarts de rendement sur 12 mois glissants, 31 décembre 1994 - 30 juin 2012
15%
10
Rendements
5
0
-5
-10
-15
-20
-25
Déc.
1994
Déc.
1995
Déc.
1996
Déc.
1997
Déc.
1998
Déc.
1999
Déc.
2000
Déc.
2001
Déc.
2002
Déc.
2003
Déc.
2004
Déc.
2005
Déc.
2006
Déc.
2007
Déc.
2008
Déc.
2009
Déc.
2010
Déc.
2011
Indice MSCI Emerging Markets Index moins indice FTSE All-World Emerging Markets Index
Indice MSCI Emerging Markets Index moins indice S&P Emerging BMI
Indice FTSE All-World Emerging Markets Index moins indice S&P Emerging BMI
Remarque : Les données de ces indices commencent le 1 janvier 1994.
Source : Vanguard, selon les données de Thomson Reuters Datastream.
5
Figure 5.
Les écarts de rendement ne se sont pas maintenus entre les indices de référence de niveau 2 pays
développés : Écarts de rendement sur 12 mois glissants, 31 décembre 1994 - 30 juin 2012
10%
8
Rendements
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
-10
Déc.
1994
Déc.
1995
Déc.
1996
Déc.
1997
Déc.
1998
Déc.
1999
Déc.
2000
Déc.
2001
Déc.
2002
Déc.
2003
Déc.
2004
Déc.
2005
Déc.
2006
Déc.
2007
Déc.
2008
Déc.
2009
Déc.
2010
Déc.
2011
Indice MSCI World Index moins indice FTSE All-World Developed Markets Index
Indice MSCI World Index moins indice S&P Developed BMI
Indice FTSE All-World Developed Markets Index moins indice S&P Developed BMI
Remarque : Les données de ces indices commencent le 1 janvier 1994.
Source : Vanguard, selon les données de Thomson Reuters Datastream.
Comme prévu, pour les marchés développés, les
grands thèmes dans le pays et l’inclusion des titres
coïncident beaucoup plus qu’ils ne diffèrent entre les
indices. La différence la plus notable est apparue en
1994, lorsque la pondération des États-Unis et du
Japon était environ 5 % plus élevé dans l’indice FTSE
All-World Developed Markets Index que dans l’indice
MSCI World Index. Aujourd’hui, les pondérations
indicielles sont encore plus proches, avec des
différences d’expositions aux pays se rangeant
régulièrement dans la fourchette des 1 % entre les
fournisseurs. Il en résulte des écarts plus minces ce qui
concerne les rendements historiques (voir la figure 5).
Comme le démontrent les figures 2 à 5, il apparaît que
toute différence au niveau de l’inclusion et de la
pondération des pays entre les indices mondiaux, des
marchés développés et émergents est marginale. La
figure 6 propose une comparaison plus exhaustive en
mettant en parallèle la représentation des pays
concernant chacun des quatre fournisseurs d’indices.
En plus des différences de périmètre, chaque
fournisseur peut avoir une exposition différente au sein
de chaque pays. En d’autres termes, bien que chaque
fournisseur offre une exposition au Brésil, par exemple,
les pondérations du pays et la profondeur de sa
couverture de marché peuvent varier. Sur le fond, bien
que les quatre fournisseurs englobent chacun une part
importante de la capitalisation boursière de chaque
pays, ils utilisent des critères différents pour déterminer
quels titres en particulier doivent être inclus dans le
groupe. Par exemple, tandis que l’indice MSCI inclut
« tous les titres cotés . . . présentant les attributs des
valeurs mobilières », les critères de l’indice FTSE
prennent en comptent « la permission de placement
directe accordée aux non-nationaux; la capacité de
toucher des dividendes et des gains en capital en
temps voulu; et l’existence d’un niveau de liquidité
adéquat sur le marché ».5
5 Voir les documents afférents à la méthode de construction des indices MSCI et FTSE, sur les sites mscibarra.com et ftse.com.
6
Figure 6.
Exposition aux pays pour les marchés développés et émergents, selon le fournisseur d’indice (%)
a. Marchés développés
Dow Jones
b. Marchés émergents
FTSE
MSCI
S&P
Dow Jones
Australie
3.43%
3.57%
3.56%
3.44%
Brésil
Autriche
0.13
0.14
0.11
0.14
Chili
Belgique
0.43
0.42
0.46
0.46
Chine
Canada
4.73
4.31
4.87
4.88
Colombie
Danemark
0.46
0.52
0.47
0.47
Finlande
0.36
0.36
0.29
0.36
République
tchèque
France
3.32
4.16
3.74
3.33
FTSE
MSCI
S&P
16.94%
18.55%
13.10%
14.28%
3.21
2.44
1.99
2.64
22.87
16.60
17.85
19.50
1.71
1.21
1.28
1.53
0.38
0.42
0.31
0.33
Égypte
0.55
0.46
0.34
0.44
Hongrie
0.32
0.42
0.29
0.33
Allemagne
2.94
3.52
3.26
3.04
Grèce
0.05
0.04
0.02
0.06
Inde
10.44
9.53
6.46
8.58
1.48
Indonésie
4.13
3.26
2.72
3.46
Malaisie
4.88
4.77
3.56
3.72
0.17
Mexique
5.64
5.66
5.00
5.88
0.37
0.11
0.09
0.34
Hong Kong
1.10
Islande
0.03
Irlande
0.18
1.99
0.07
1.22
0.12
Israël
0.27
0.28
0.24
0.30
Maroc
Italie
0.92
1.05
0.89
0.98
Pakistan
8.96
Pérou
0.82
0.53
0.70
0.92
0.12
Philippines
1.83
0.87
0.94
1.45
1.98
1.36
1.43
1.59
Japon
9.69
8.46
8.89
Luxembourg
0.12
Pays-Bas
0.91
1.44
0.97
0.99
Pologne
NouvelleZélande
0.09
0.07
0.05
0.08
Russie
9.18
6.51
5.96
7.12
Afrique du Sud
9.17
9.98
7.96
8.47
Norvège
0.43
0.45
0.38
0.44
Corée du Sud
Portugal
0.07
0.10
0.06
0.09
Taïwan
12.89
11.00
Singapour
0.90
0.79
0.76
0.82
Thaïlande
3.23
2.40
2.17
2.74
Corée du Sud
2.01
2.48
2.41
Turquie
2.36
1.61
1.67
2.06
Espagne
0.95
1.23
1.10
1.00
Suède
1.27
1.31
1.27
1.26
Émirats arabes
unis
Suisse
3.12
3.50
3.47
3.17
Taïwan
1.81
Royaume-Uni
8.65
9.04
9.47
8.83
51.75
50.72
54.32
52.71
États-Unis
15.18
14.63
0.28
Remarques : En raison de l’arrondi des chiffres, il est possible que les pourcentages ne totalisent pas 100 %.
Sources : FTSE, MSCI, Dow Jones et Standard & Poor’s. Représentation et pondérations des pays au 30 juin 2012.
7
Figure 7.
On observe une plus forte variation du rendement entre les styles pour les marchés développés :
Écarts de rendement sur 12 mois glissants, 31 décembre 1994 - 30 juin 2012
15%
10
Rendements
5
0
-5
-10
-15
-20
-25
Déc.
1994
Déc.
1995
Déc.
1996
Déc.
1997
Déc.
1998
Déc.
1999
Déc.
2000
Déc.
2001
Déc.
2002
Déc.
2003
Déc.
2004
Déc.
2005
Déc.
2006
Déc.
2007
Déc.
2008
Déc.
2009
Déc.
2010
Déc.
2011
Indice FTSE Developed ex US Growth Index moins indice MSCI All World ex US Growth Index
Indice FTSE Developed ex US Value Index moins indice MSCI All World ex US Value Index
Indice FTSE Developed ex US Small Cap Index moins indice MSCI All World ex US Small Cap Index
Remarques : Nous constatons des résultats semblables avec l’indice Standard & Poor’s Developed BMI. Nous avons exclus les indices S&P de ce tableau par souci de clarté
de la présentation. Les données de ces indices commencent le 1 janvier 1994.
Source : Vanguard, selon les données de Thomson Reuters Datastream.
Critères d’inclusion : Indices axés sur le style
Comme pour les critères d’inclusion des indices de
référence axés sur le style aux États-Unis, les critères
d’inclusion des indices mondiaux axés sur la croissance
ou la valeur diffèrent selon le fournisseur. FTSE se base
sur neuf facteurs (quatre pour la valeur et cinq pour la
croissance), MSCI en utilise huit (trois pour la valeur et
cinq pour la croissance), et S&P sept (quatre pour la
valeur et trois pour la croissance). Pour connaître les
facteurs utilisés par chaque fournisseur d’indices,
veuillez consulter l’annexe. Comme le nombre de
facteurs utilisés pour classer les titres, la période
d’évaluation varie également en fonction du
fournisseur. Par exemple, S&P se base sur des
paramètres de suivi de 5 ans, alors que FTSE se base
sur un suivi sur une période de 2 à 3 ans, ainsi que sur
un suivi prévisionnel.
Les fournisseurs enregistrent également des
différences de définition et de la prise en compte des
titres de petite capitalisation. En réalité, il est de plus en
plus fréquent que les principaux indices de référence
des fournisseurs couvrent ensemble les titres de
grande et moyenne capitalisations tout en recourant à
des indices spécifiques pour la petite capitalisation. Par
exemple, l’indice MSCI EAFE n’englobe que 85 % de la
tranche supérieure des principaux titres, alors que
l’indice MSCI EAFE Small Cap Index étend sa
couverture à 99 % des principaux titres. La fourchette
de titres entrant dans la composition des indices de
petite capitalisation diffère d’un fournisseur à l’autre.
Par exemple, les indices de petite capitalisation FTSE
cible les 10 % les moins importants de tous les titres,
alors que les indices MSCI, S&P et Dow Jones
couvrent chacun les 15 % les moins importants.
Sans surprise, compte tenu des divergences de critères
de classification des titres de croissance, de valeur ou
de petite capitalisation, on peut s’attendre à ce que les
rendements diffèrent dans le temps6. La figure 7
illustre les écarts de rendement entre les indices MSCI
et FTSE depuis le 31 décembre 1994. Il est intéressant
de noter que bien que la variation ait été importante
dans les années 1990, les indices de valeur et de
croissance des deux fournisseurs semblent converger
dans les années 2000, du fait d’un rétrécissement des
écarts de rendement. Étant donné les différences entre
les critères d’inclusion des titres de petite capitalisation,
il n’est pas surprenant d’observer un écart entre les
indices de petite capitalisation MSCI et FTSE.
6 Il est toutefois important de noter qu’un gestionnaire de placements peut choisir de ne pas recourir à un style particulier au sein d’un mandat mondial
assorti d’une orientation de style. Ce gestionnaire pourrait alors à la place décider de recourir à un indice de référence mixte, en raison peut-être du fait
que l’orientation du style particulier de cet indice est plus ou moins prononcée par rapport à l’objectif du fonds.
8
Implications pour la construction
du portefeuille
Lorsqu’on évalue la pertinence de différents indices
pour un mandat donné, Il est important de prendre en
compte la construction et la couverture caractérisant
chaque indice. Comme nous l’avons montré pour les
indices de niveau 1, bien que les critères d’inclusion
puissent varier selon le fournisseur, les écarts de
rendement ont été relativement modestes compte tenu
du périmètre de couverture proposé par chacun des
fournisseurs. Par conséquent, si un investisseur
souhaite se constituer un portefeuille uniquement basé
sur la capitalisation boursière avec une exposition à la
totalité des titres mondiaux disponibles, il est difficile
de lui dire qu’un fournisseur offre une couverture
géographique supérieure à une autre, ou qu’il a un
avantage durable en termes de rendements. Dans un
tel scénario, une évaluation des coûts relatifs liés à
l’utilisation des instruments de placement (fonds
indiciels ou FNB) ou des outils de référence (pour
évaluer la performance des gestionnaires actifs) d’un
fournisseur par rapport à l’autre est certainement un
bon point de départ pour déterminer quel fournisseur
convient le mieux.
D’autres investisseurs pourraient ne pas souhaiter
recourir à un fonds unique pour obtenir une exposition
à l’ensemble du marché mondial. Au lieu de cela, ils
préfèreront adopter une approche ascendante en se
servant des sous-composants des indices pour obtenir
l’exposition mondiale souhaitée, pensant que cette
approche rendra plus souple la construction de leur
portefeuille. Par exemple, certaines régions au sein des
indices mondiaux pourront être sous-pondérées ou
surpondérées dans un portefeuille, en fonction des
buts, objectifs ou croyances de l’investisseur : Un
investisseur possédant un portefeuille entièrement
dédié à son marché boursier local pourrait ainsi ajouter
une certaine exposition aux titres internationaux, en
recourant à des indices des marchés développés et/ou
émergents. Une segmentation additionnelle peut être
obtenue en positionnant le portefeuille en fonction des
pays, de la taille du marché (capitalisation boursière) ou
du style (croissance ou valeur).
Étant donné que les indices de référence se
différencient de plus en plus entre le niveau 1 et le
niveau 4, le choix entre les différentes options offertes
pour légèrement se compliquer, en particulier, lorsque
l’investisseur a l’intention de combiner plusieurs indices
de référence de différents fournisseurs.
Comme nous l’avons montré pour la petite
capitalisation, les différents fournisseurs d’indices ne
partagent pas tous la même définition des différents
segments de marché. Par conséquent, en se dotant
d’une exposition aux segments de grande et moyenne
capitalisation du fournisseur A et d’une exposition à la
petite capitalisation du fournisseur B, un investisseur
pourrait, en théorie, en venir à dupliquer certains
segments ou laisser de côté une partie de la
couverture. S’il n’y prête pas attention, un investisseur
pourra, par mégarde, se détourner de son objectif de
placement en ignorant les différences de
méthodologies utilisées par les fournisseurs d’indices.
Conclusion
Le choix d’un indice de référence adéquat repose en fin
de compte sur l’examen de l’objectif de placement, de
l’accessibilité aux marchés et des coûts encourus.
Comme nous l’avons montré, malgré quelques
différences mineures au niveau de la méthodologie de
sélection, les écarts de rendement entre les indices de
référence mondiaux généraux sont négligeables, et les
corrélations demeurent élevées. Par conséquent, pour
un investisseur recherchant une couverture large du
marché mondial, le choix ultime du fournisseur d’indice
est une question de préférence, d’accessibilité et tout
simplement de coût. Certains investisseurs ont une
préférence marquée pour une méthodologie
particulière, alors que d’autres sont confrontés à des
problèmes spécifiques (par exemple un système
informatique interne qui utilise un fournisseur d’indices
en particulier) qui imposent de privilégier une méthode
par rapport à une autre. Les investisseurs pour qui la
méthodologie ne compte vraiment pas, l’étude des
coûts et de l’accessibilité aux indices du marché
général est le meilleur point de départ pour choisir leur
fournisseur.
Cependant, à mesure que le segment de marché visé
est de plus en plus étroit, des différences subtiles au
niveau des critères de sélection tendent à avoir des
effets de plus en plus importants sur les rendements.
Par conséquent, il est important que les investisseurs
qui recourent à des sous-composants des indices pour
obtenir une exposition évaluent au départ la couverture
de marché de chacun de ces sous-composants pour
s’assurer qu’ils répondent bien à leurs objectifs du
placement. Une évaluation ultérieure des coûts et de
l’accessibilité peut être effectuée pour choisir enfin le
fournisseur qui conviendra le mieux à la situation
personnelle de l’investisseur.
Références
Philips, Christopher B. et Francis M. Kinniry Jr., 2012.
Determining the Appropriate Benchmark: A Review of
Major Market Indexes. Valley Forge, Pa.: The Vanguard
Group.
9
Annexe Méthode employée pour construire les indices de référence mondiaux, selon le fournisseur
FTSE
MSCI
Méthode de pondération et
d’ajustement au flottant
Pondéré en fonction de la capitalisation boursière,
ajusté au flottant.
Pondéré en fonction de la capitalisation boursière,
ajusté au flottant.
Maintenance
Examens périodiques en plus de l’examen annuel
région par région des pays.
Examens trimestriels et semestriels.
Exigences en matière de
liquidité
Les titres doivent avoir un seuil minimum de rotation,
déterminé par le volume médian mensuel de
transactions quotidiennes du titre.
Les titres doivent avoir un volume de transactions
spécifiques en termes de ratio annuel de valeur
négociée et d’exigence de fréquence des transactions.
Exigences en matière de
flottant des titres
Flottant > 15 %
Flottant ≥ 50 % des exigences relatives à la taille
minimale de l’univers des actions.
Niveau 1 : Classification du
marché général
Titres inclus : Actions cotées en bourse ou sur un
marché reconnu qui sont dans les premiers 98 % de la
capitalisation boursière de chaque région.
*Exception : Un titre qui a un flottant enter 5 et 15 %
sera inclus sous réserve qu’il atteigne un seuil minimal
de capitalisation boursière.
Titres exclus : Les actions privilégiées convertibles ou
les titres prêtés ou actions non cotées dans le cadre
d’une catégorie de parts admissibles.
Titres exclus : Fonds communs de placement, FNB,
dérivés d’actions, sociétés en commandite, et la
plupart des fiducies de placement.
Niveau 2 : Classification
économique (marchés
développés ou émergents)
1. Richesse (RNB par habitant).
2. C apitalisation boursière totale.
3. P
érimètre et profondeur du marché.
4. E
xistence ou non de restrictions sur les
investissements étrangers.
5. Libre circulation des devises.
6. Fixation fiable et transparente des cours.
7. Infrastructure de marché efficace.
8. S
urveillance par un organisme indépendant.
1. Durabilité du développement économique.
2. Nombre de sociétés répondant aux critères de
capitalisation boursière et de liquidité de marché.
3. O
uverture aux investisseurs étrangers.
4. F
acilité pour placer/retirer des fonds.
5. E
fficacité du cadre opérationnel.
6. Stabilité du cadre institutionnel.
Niveau 3 : Classification
géographique (région ou pays)
1. P
ermission d’investir directement pour les nonnationaux.
2. Disponibilité des données en temps voulu.
3. P
ossibilité de toucher des dividendes et des gains
en capital en temps voulu.
4. P
reuve de l’existence d’un intérêt international.
5. E xistence d’un niveau de liquidité adéquat.
1. E
xigence de taille minimale, doit être dans les
premiers 99 % de la capitalisation boursière
investissable.
2. E xigence de capitalisation boursière minimale, varie
selon le marché (c.-à-d. développé ou émergent).
3. E
xigence de liquidité minimale.
4. E xigence d’inclusion des facteurs étrangers
mondiaux.
5. E xigence de durée minimale des transactions.
Niveau 4a : Classification du
style (croissance ou valeur)
Critères de valeur (4)
1. Ratio cours/valeur comptable par action.
2. Ratio cours/ventes par action.
3. R
endement boursier.
4. Ratio cours/trésorerie par action.
Critères de valeur (3)
1. Ratio cours/valeur comptable par action.
2. Bénéfices prévisionnels par action sur 12 mois.
3. R
endement boursier.
Critères de croissance (5)
1. Taux de croissance historique du BPA sur 3 ans.
2. Taux de croissance historique des ventes sur 3 ans.
3. T
aux de croissance historique du BPA sur 2 ans.
4. Taux de croissance historique des ventes sur 2 ans.
5. Taux de croissance des fonds propres.
Niveau 4b : Classification
du style (détails de la
capitalisation boursière pour
les grande, moyenne ou petite
capitalisation)
Grande capitalisation : >72%.*
Moyenne capitalisation : entre 72 et 92 %.
Petite capitalisation : <92%.
*FTSE applique des tampons à chaque tranche de capitalisation.
10 Titres inclus : Toutes les actions cotées, ou les titres
qui présentent les caractéristiques des actions.
Critères de croissance (5)
1. Taux de croissance prévisionnel du BPA à long
terme.
2. Taux de croissance prévisionnel du BPA à court
terme.
3. C
roissance interne actuelle.
4. Tendance historique de croissance du BPA à long
terme.
5. Tendance historique de croissance des ventes à
long terme.
Grande capitalisation : Premiers 70 % +/– 5 %.
Indice standard : premiers 85 % +/– 5 %.
Moyenne capitalisation : Indice standard moins indice
grande capitalisation.
Petite capitalisation : 99 % + 1 % ou moins 0,5 %
moins indice standard.
S&P
Dow Jones
Méthode de pondération et
d’ajustement au flottant
Pondéré en fonction de la capitalisation boursière,
ajusté au flottant.
Pondéré en fonction de la capitalisation boursière,
ajusté au flottant.
Maintenance
Examens annuels.
Examens mensuels, trimestriels et semestriels.
Exigences en matière de
liquidité
Les titres doivent répondre au montant annuel en
dollars exigé pour les opérations négociées.
Les titres doivent répondre aux critères trimestriels de
transaction.
Exigences en matière de
flottant des titres
Déterminé à l’aide de la méthode S&P Investable
Weight Factor (IWF) (coefficient de pondération des
actions susceptibles d’être négociées).
Ajustement au flottant basé sur la détention par bloc
de parts non-négociables.
Niveau 1 : Classification du
marché général
Titres inclus : Tous les titres cotés en bourse ayant
une valeur marchande ajustée au flottant de 100
millions de dollars américains.
Titres inclus : Actions cotées sur un marché reconnu
représentant les premiers 98 % de la capitalisation
boursière ajusté au flottant, et 95 % pour les marchés
émergents.
Titres exclus : Titres à revenu fixe, fiducies de
placement, parts de fonds communs de placement,
fonds à capital fixe, obligations convertibles, bons de
souscription, et sociétés en commandite.
Titres exclus : Actions et titres à dividendes fixes,
notamment les billets convertibles, les bons de
souscription, les droits, les fonds communs de
placement, les parts de fiducie de placement, les
sociétés de personnes cotées sur des marchés
publics, les sociétés à responsabilité limitée, les
fiducies de redevances, et les fonds à capital fixe.
Niveau 2 : Classification
économique (marchés
développés ou émergents)
1. C
onditions macroéconomiques, stabilité politique et
restrictions gouvernementales.
2. Taille relative du marché suffisante pour avoir un
impact sur l’ensemble du portefeuille.
3. S
tructure du marché : >5 sociétés cotées,
capitalisation boursière ajustée au flottant, montant
minimal en dollars négocié en bourse.
4. C
onditions de placement : procédures de
compensation et de change, accès au change,
contrôles et restrictions relatifs au capital,
règlements de bourse.
Déterminé par la classification du Fonds monétaire
international (FMI).
Niveau 3 : Classification
géographique (région ou pays)
1. P
ays avec une capitalisation boursière ajustée au
flottant ≥ 1 milliard de dollars américains.
2. Pondération du marché > 40 points de base dans
les indices représentatifs des marchés développés
ou émergents.
3. A
ccessibilité aux investisseurs étrangers.
4. Facilité pour placer et retirer des fonds.
5. Efficacité du cadre opérationnel.
1. Accessibilité pour les non-résidents.
2. Disponibilité d’une devise convertible, d’une
cotation et de taux de change en temps réel;
existence de données boursières historiques.
3. A
ccès à des bases de données fiables.
4. M
esure de la liberté économique.
5. C
alendrier d’ajout ou de suppression de pays.
Niveau 4a : Classification du
style (croissance ou valeur)
Critères de valeur (4)
1. Ratio cours/valeur comptable par action.
2. Ratio cours/ventes par action.
3. R
atio cours/trésorerie par action.
4. Rendement boursier.
s/o
Critères de croissance (3)
1. Taux de croissance historique du BPA sur 5 ans.
2. Taux de croissance historique du taux de vente par
action sur 5 ans.
3. T
aux de croissance annuelle interne moyenne sur 5
ans.
Niveau 4b : Classification
du style (détails de la
capitalisation boursière pour
les grande, moyenne ou petite
capitalisation)
Grande capitalisation : Premiers 70 %.
Moyenne capitalisation : Premiers 70 à 85 %.
Petite capitalisation : Premiers 85 à 100 %.
Grande capitalisation : Premiers 85%.
Moyenne capitalisation : Premiers 80 à 90 %
(chevauchement grande et petite cap.).
Petite capitalisation : Premiers 85 à 100 %.
Remarques : RNB = revenu national brut; BPS = points de base; EPS = bénéfices par action; SPS = ventes par action.
Sources : FTSE, MSCI, Standard & Poor’s et Dow Jones, au 31 décembre 2011.
11
À l’attention des investisseurs résidant au Canada : Il faut
prendre note que le présent rapport a été rédigé dans le cadre
des marchés financiers mondiaux et qu’il contient des données
et des analyses spécifiques à ceux-ci. Toutes les mentions faites
dans ce rapport concernant « Vanguard » font référence à notre
société mère, The Vanguard Group, Inc. Ce rapport ne représente pas
nécessairement les opinions de Placements Vanguard Canada Inc. et
n’attire pas l’attention sur des produits ou des services de Placements
Vanguard Canada Inc. Placements Vanguard Canada Inc. accepte la
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Placements Vanguard Canada Inc. est le 26 octobre 2012.
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offre est présentée par prospectus seulement. Des
exemplaires peuvent être obtenus auprès de Placements
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figurent au prospectus; veuillez le lire avant d’investir. Les FNB
ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur
rendement passé peut ne pas se reproduire à l’avenir.
Le présent rapport a été publié pour la première fois par The Vanguard
Group, Inc. le 2 octobre 2012. Les opinions qui y sont exprimées sont
celles des spécialistes en stratégie à la date de la première
publication. L’information contenue dans ce rapport a été recueillie
auprès de sources exclusives et non exclusives considérées comme
fiables; toutefois, The Vanguard Group, Inc., ses filiales, ses sociétés
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l’exhaustivité ou le bien-fondé de cette information. The Vanguard
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perte découlant de l’utilisation de ce rapport ou de décisions prises en
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informations, de changements de circonstances, d’évolutions de la
situation ou pour toute autre raison.
Ce rapport n’est pas destiné à fournir des conseils fiables en matière
fiscale ou de placement; il ne constitue ni une recommandation, ni une
offre ou une sollicitation d’achat ou de vente d’aucun FNB, ou encore
d’adoption d’une quelconque stratégie d’investissement ou de
constitution de portefeuille. Les opinions exprimées dans le présent
rapport ne doivent pas être interprétées comme des conseils en
placement ou comme une analyse. Elles ne tiennent pas compte des
objectifs, des besoins, des limites ou de la situation spécifiques des
investisseurs particuliers.
Les titres, fonds, indices, portefeuilles ou secteurs géographiques
mentionnés dans ce document ne le sont qu’à titre d’illustration.
Placements Vanguard Canada Inc. ne fait aucune déclaration quant au
bien-fondé du placement dans des produits tiers qui reposent sur les
indices susmentionnés. Le rendement d’un indice ne constitue pas une
représentation exacte de celui d’un placement précis, car il n’est pas
possible d’investir directement dans un indice.
Les renseignements présentés dans ce document sont fournis à des
fins d’explications et d’information seulement. Ce document expose
de l’information générale sur la méthodologie des fournisseurs
d’indices et la sélection des titres composant les indices, notamment,
mais pas seulement, sur le rééquilibrage des indices, la fréquence du
rééquilibrage, les critères d’ajouts et de suppressions de valeurs et
d’autres calculs propres à la constitution des indices. Ces
renseignements ne tiennent pas forcément compte des facteurs
quantitatifs et qualitatifs déterminants susceptibles d’influencer les
décisions des fournisseurs d’indices ; les investisseurs intéressés
doivent donc consulter la documentation sur la méthodologie de
construction des indices remise par ces fournisseurs.
L’information contenue dans la présente publication ne constitue ni
une offre ni une sollicitation, et ne doit pas être considérée comme
telle dans le territoire de compétence où une telle offre ou sollicitation
est contraire à la loi, à une personne à laquelle il est contraire à la loi
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sollicitation ou cette offre n’est pas qualifiée pour la faire.
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