Zoom sur le développement durable

Transcription

Zoom sur le développement durable
www.serfim.com
HIVER 07
L’actualité du Groupe Serfim
#19
Zoom sur
le développement
durable
“
“
Le développement durable, tout le monde en parle.
Surtout en ces temps de “Grenelle de l’environnement”
où chacun semble se découvrir une soudaine passion pour ce
sujet. J’ai envie de dire : ce n’est pas trop tôt.
Je déplore que les décideurs – même les plus… ouverts ! - n’aient
pas encore donné réellement un avantage concurrentiel aux
entreprises qui se sont engagées de longue date et sincèrement
dans cette voie.
C’est le cas chez Serfim, pionnier méconnu du développement
durable, avec deux particularités : en avoir fait notre métier et
se l’être appliqué à nous-mêmes.
“
Convictions durables
Un développement qui réponde
aux besoins
présents sans
compromettre
la capacité
des générations
futures à
satisfaire leurs
propres besoins*
*définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur
l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland1
« Le développement durable, il y a ceux qui en
parlent et ceux qui agissent »
Comme vous pourrez le constater à la lecture de ce Serfimag,
l’essentiel des sociétés du groupe sont soit certifiées, soit engagées dans des démarches QSE (Qualité, Sécurité,
Environnement). Nous croyons que les trois questions sont intimement liées.
Par convictions durables et pas par souci de mode parce que
c’est avant tout une démarche de progrès citoyenne et
humaniste.
Une démarche de respect, à l’égard des femmes et des hommes
de l’entreprise d’abord et de toutes les parties prenantes du
groupe, clients, partenaires ; respect de nos engagements et de
l’environnement, au sens large, dans lequel nous évoluons.
Une démarche où, je l’observe chaque jour, les progrès de certaines entreprises de Serfim bénéficient directement aux
autres, sur la gestion de leurs déchets, par exemple. Les comportements individuels nourrissent les avancées collectives, les
bonnes pratiques infusent et se diffusent…
Cette démarche de progrès doit permettre de concilier la nécessité du développement économique, l’épanouissement des individus et la transmission d’un patrimoine viable à nos enfants.
Il est grand temps que les entreprises et les donneurs d’ordre
en prennent conscience et vivent, comme nous, cet impératif
catégorique comme une authentique chance et non comme un
obstacle.
Bonne lecture à tous
Chaleureusement
”
Grande cause,
Petit monde
Fidèle à sa tradition d’acteur engagé
de la cité, le groupe Serfim parraine la
construction de la Maison du Petit
Monde au cœur du futur hôpital lyonnais Mère-Enfant. Un studio destiné à
l’accueil des parents portera le nom
‘Serpollet- Serfim’.
Porté par l’association le Petit Monde,
parrainé par Grégory Coupet, ce projet innovant entend ouvrir l’hôpital sur
le monde extérieur en créant un véritable lieu de vie.
Pour Guy Mathiolon, « cet engagement
important a du sens, quand on connaît le
prix de la vie d’un enfant … ».
+ sur www.lepetitmonde.com
Guy MATHIOLON
PDG de Serfim
>> >
BRANCHE PROPRETÉ
Nantet
Vers les sommets
Diversification, innovation, développement... Nantet, la filiale savoyarde fait
parler d’elle : avec le lancement d’un centre de tri mécanisé unique, à Francin,
et celui de Terecoval , 2ème site français de gestion des déchets du froid, à
La Chambre. Tour d’horizon avec Gilles Nantet, PDG de l’entreprise.
et du métier du tri des déchets de chantier qui
a énormément changé. Ce métier est passé
d’une logique de démolition pure à une logique
de déconstruction et de valorisation des
déchets ».
Mieux trier
pour mieux valoriser
Est-ce parce que l’homme est un pilote de
rallye aguerri ? Toujours est-il que Gilles
Nantet vit tout à 200 à l’heure. L’homme
sage sait qu’ « il faut avancer, toujours ».
Innover aussi.
Historiquement, Nantet Locabennes était
centrée sur la gestion des déchets du bâtiment (déconstruction et location de bennes). Peu à peu, la société a étendu son
offre à la propreté urbaine et surtout à la
gestion de nouveaux déchets : déchets
verts, bois, plâtre, isolants et aujourd’hui
DEEE
(Déchets
d’Equipements
Electriques et Electroniques).
Secret de fabrique : une diversification
réussie… et de la suite dans les idées !
Tout juste évoque-t-il, modeste, « une suite
logique qui nous pousse à chaque fois à maîtriser
des contraintes nouvelles, à nous professionnaliser, à répondre à de nouveaux besoins… ».
Plus que jamais « soucieux d’affirmer notre
leadership régional en matière de gestion des
déchets industriels banals avec Serdex », Nantet
a inauguré à Francin (73), le 14 septembre
dernier, un outil de travail remarquable,
« capable de répondre aux évolutions du marché
Loin le temps « où l’on jetait tout dans un trou.
On a commencé à recycler à la main, de ce fait on
valorisait peu ou mal. La mécanisation nous permet donc de faire un travail beaucoup plus fin »
précise-t-il.
Bois, papier, carton, plastiques, gravats,
plâtre, ferrailles : sur huit postes de tri de la
même chaîne - ce qui est unique - l’objectif
est fixé : « à savoir 100 % de tri positif, puisque
les gravats sont valorisés eux aussi ».
Un gain d’efficacité important pour cette
entreprise de 52 salariés qui voit son activité croître d’environ 15 à 20 % depuis plusieurs années. Prochaines étapes : « le recyclage des laines de verre et des matériaux d’isolation ». A fond, toujours à fond.
+ en ligne : http://www.dailymotion.com/video/x2rrji_terecoval-recyclage-deee-froid-fran_business
Terecoval
Chaude actualité
au pays du froid !
C’est une belle histoire. « A l’origine,
Francecoval et Tereco Environnement ont
répondu à un appel d’offre pour le traitement
des DEEE (Déchets d’Equipements Electriques
et Electroniques). Attributaire de ce marché de
six ans sur le Centre et le couloir Rhône-Alpes,
les différents acteurs du projet ont créé une
société commune : Terecoval » explique Gilles
Nantet.
Originale, la société fédère deux filiales de
Serfim travaillant sur les DEEE : Nantet et
Cladil.
Installée depuis mars 2007 à La Chambre
(73) sur un site de 33 000m2 et dotée d’un
bâtiment de 8 000 m2, la société a réalisé
un investissement de 5 millions d’euros.
Acteur très spécialisé, Terecoval emploie
déjà 20 salariés et table sur 30 emplois
créés d’ici 2010. Il faut dire que « les
besoins sont importants et le marché potentiel
énorme ».
Point fort de cette unité de traitement : « un
local étanche high tech, aux normes et parfaitement équipé, permet d’extraire et de retraiter en
toute sécurité les gaz et les huiles contenus dans
les réfrigérateurs et congélateurs ».
Dépollués, désossés, triés puis finalement
broyés, les matériaux et éléments (fers,
plastiques, mousses expansées…) sont
recyclés à plus de 90 %.
Un marché
potentiel énorme
1,7 millions
de réfrigérateurs
à recycler chaque année en France
10 000 tonnes
de réfrigérateurs à dépolluer
c’est l’objectif annuel de Terecoval
92 %
c’est le taux de recyclage
des appareils de froid traités
par Terecoval
L’objectif est autant « qualitatif que quantitatif. Si l’on doit absorber un volume très important, l’idée consiste à mieux recycler dans une
logique de développement durable… ».
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BRANCHE PROPRETÉ
Cladil
Recyclage
électronique tonique !
Cladil, créée en 1995 par Sylvain Clavelloux, installée à Saint-Fons,
est devenue un acteur incontournable de la collecte, du traitement et de
la valorisation des Déchets d’ Equipements Electriques et Electroniques
(DEEE) sur le Grand Lyon. Gros plan sur le “SERDEX de l’électronique”.
Chez Sylvain Clavelloux, le recyclage, c’est
plus qu’une passion : un héritage génétique ! « Mon grand-père était “pâtaire” comme
on dit à Saint-Etienne, autrement dit chiffonnier.
Chiner, fouiner, j’ai ça dans le sang… Valoriser
les trésors que peuvent receler les déchets en
rachetant des lots de matériels électroniques, en
les réparant et en les revendant aux personnes les
plus modestes » telle était l’idée première…
Une idée qui ne survivra pas « à la vague de
démocratisation des matériels électroniques à bas
coûts fabriqués à l’autre bout du monde ! » et
qui donnera à Cladil, aux côtés de SERDEX
et SERPOL, l’opportunité de développer
son activité. A la faveur d’une évolution
législative rendant les entreprises détentrices ou utilisatrices de ces matériels pénalement responsables du transport, du traitement, de la dépollution et de la traçabilité,
CLADIL s’engage en 2005 dans la collecte,
le traitement et la valorisation des DEEE.
Chantier important, reconversion réussie.
95 % des déchets
valorisés rendus
à l'état de matière
première !
« De la collecte à l’édition des bordereaux de suivi
de déchets, on s’occupe de tout » précise Sylvain
« et surtout notre site est classé ICPE, nous sommes
l’éliminateur final du déchet. » Différence notable : « on n’hésite pas à mettre les mains dedans
et nous traitons tout à Lyon, le déchet ne voyage
pas à des centaines de kilomètres pour être
traité » explique Sylvain.
Et un recyclage de qualité : « nous arrivons à
valoriser près de 95 % des déchets ».
Tri, démantèlement, recyclage et dépollution, « tout le monde met la main à la pâte ! ».
Un outil de travail performant, un site
classé et fonctionnel à Saint-Fons, quatre
salariés (bientôt cinq) et des objectifs
ambitieux : « décupler notre activité d’ici 2010
et gérer environ 300 tonnes de déchets par mois »
sur un marché de 45 000 tonnes annuelles
sur le Grand Lyon (de la climatisation à la
clef USB… le gisement est considérable).
« Du particulier aux grands industriels, le boucheà-oreille fonctionne… » se réjouit Sylvain.
Ecoute, sérieux, service cousu main : Cladil
décolle.
Développement tonique… et quelques
belles références (HP, Crédit Agricole,
Sofitel, Sodexho, Euronews…).
D’autant que depuis 2007, Cladil se diver-
sifie (actionnaire de Terecoval avec
Nantet) et gère maintenant tout ce qui est
petit et gros électroménagers (réfrigérateurs notamment). Faites-le savoir…
Allô Cladil !
Ne jetez plus vos DEEE :
emmenez-les chez Cladil
et passez le mot !
8, impasse Lucien Sampaix
69190 SAINT-FONS
Tél : 04 78 70 81 38
Contact : [email protected]
+ d’infos sur www.cladil.com
>> >
BRANCHE DÉPOLLUTION
Serpol
Ambitions sans frontière
En s’implantant à
Montpellier, pour offrir
une plus grande
proximité à ses clients
pétroliers ‘historiques’
(BP, Total, Esso),
Serpol pose les jalons
d’un développement
hexagonal futur.
Regard sur
les enjeux avec
Olivier Déchelette.
Vers le Sud…
« Historiquement, le groupe Serpol travaille de
longue date pour les pétroliers sur des problématiques de traitement des sols et des nappes. Ces
partenariats se sont enrichis avec le temps.
C’était le moment d’y aller tout simplement »
explique Olivier Déchelette. Pour être plus
près et garantir une qualité de service et
une réactivité encore plus grandes.
L’implantation ? « A Montpellier, dans la Z.I
de Tournezy, ce pied à terre nous permet de
démarrer dans de bonnes conditions avec des
locaux de 200 m2 répartis entre un espace commercial et un local technique ».
voire vers la Région Midi-Pyrénées » explique
Olivier Déchelette. Du coup, logiquement,
c’est un véritable spécialiste de la question et
expérimenté, Marc Cardetti, qui pilotera
l’équipe de trois cadres et de trois techniciens redéployés depuis Lyon et Paris.
Marc Cardetti
chef de projets
du secteur TSN
(Traitement des
Sols et des Nappes)
Chantiers à risques et
haute valeur ajoutée
Serpol à Montpellier
63 rue Maurice le Boucher
ZAC de Tournezy
34070 MONTPELLIER
tél. : 04 72 89 79 34
fax : 04 67 99 65 11
e-mail : [email protected]
Une logique de tête de pont « qui nous permettra de rayonner progressivement sur toutes les
zones où les pétroliers sont présents, de Sète à Port
la Nouvelle, vers Marseille et l’étang de Berre,
Projet de recherche Axelera ...
Serpol, pilote du projet Valorsites - en la personne d’Olivier
Déchelette - au sein du pôle de compétitivité Axelera, est également à l’origine de l’un des cinq projets de recherche portés
dans ce cadre : TISATIE. Ce projet vise à « percer les secrets des
MTBE - qui ont remplacé le plomb dans les carburants - ayant la particularité d’être persistants, bio-accumulables et toxiques ». TISATIE
est porté par Alain Dumestre, directeur délégué de Serpol.
Objectif : « parvenir à détecter puis à dégrader totalement ces éléments
résiduels afin de mettre au point un procédé de traitement efficace ».
Une évolution qui préfigure un déploiement national ? « Nous n’en sommes pas là
même si nous regardons activement vers
l’Ouest » avance Olivier Déchelette, prudent. En tout cas, une volonté de « passer
la marche avant » et de valoriser l’offre de
Serpol « qui s’ouvre également à la chimie et à
d’autres secteurs. Nous sommes capables d’intervenir sur des chantiers à risques et à haute
valeur ajoutée, car nous apportons une technicité
et une expertise peu communes ».
Exemple avec la signature d’un important
accord-cadre avec Esso qui va emmener
Serpol à intervenir aux six coins de
l’Hexagone sur le démantèlement et la
dépollution des stations-services. Un pas
de plus hors de Rhône-Alpes qui concrétise les ambitions de Serpol (16 Millions
d’euros de CA en 2007). Sans frontière.
C’est parti !
Le coup d’envoi a été donné officiellement le 1er septembre
(budget de 800 000 euros dont 30 % de subventions), trois
années de recherches menées en partenariat avec l’Institut
Français du Pétrole et le CNRS étant ainsi financées. Une belle
opportunité pour Serpol « de bénéficier d’un véritable effet de levier
et de pouvoir fédérer des moyens au service de l’innovation ».
Prochaine étape importante : « des essais pilotes menés chez un
pétrolier au printemps 2009 ».
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BRANCHE ROUTE
Innovation
Enrobés… mais
basses calories !
La mise au point d’un enrobé basses calories par
MGB, c’est le prototype de l’innovation. Défi très
technique, relevé au pas de course, en se jouant
des embûches, pour satisfaire à un engagement
client… Récit.
Frédéric Foschia, Directeur de MGB, a du
mal à cacher sa satisfaction. « On a connu
des difficultés depuis janvier. Mais on y est
arrivé… ». Sujet du moment : « la mise au
point d’enrobés basses calories fabriqués à 130°
au lieu de 180° et mis en œuvre à 100° environ
au lieu de 150°, en abaissant le point de solidification ». Casse-tête assuré.
Bénéfices : « un gain d’énergie de 50 % et réduction de 30 % des dégagements de monoxyde de
carbone, de composés organiques volatils (COV)
ou d'oxydes d'azote, une mise en œuvre moins
pénible pour les équipes et les riverains, pas de
brume, une réduction des poussières ». A performances constantes.
Jouer dans la cour
des grands
« Après l’abandon du projet par deux entreprises
de notre secteur, on a relevé nos manches et nous
avons mis au point cet enrobé en partenariat avec
le laboratoire Arkema de Pierre-Bénite, le laboratoire Epsilon et la Direction de la Voirie du Grand
Lyon ».
Record battu : premier contact avec
Arkema en août et à la mi-septembre, réalisation d’une planche d’essai de 50 tonnes
dans la cour de MGB afin de vérifier la
maniabilité du produit. Le 9 octobre enfin,
réalisation d’un chantier expérimental Avenue de l’Artillerie, Lyon 7ème - où un
chantier de 250 tonnes a été réalisé à côté
d’un enrobé classique.
La preuve « qu’avec l’envie, on peut être à la
pointe et jouer dans la cour des grands ». Grâce
à cette technique, ajoutée à un anneau de
recyclage lui permettant de recycler 30 %
de fraisats récupérés dans les enrobés,
MGB s’affirme comme un acteur de la
route, leader dans le domaine du développement durable.
Prochain challenge : « mettre en œuvre des enrobés encore plus respectueux de l’environnement »
explique-t-il « pour passer demain du bitume,
dérivé pétrolier, à des matériaux plus respectueux
comme le colza ». Une conviction forte.
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BRANCHE OUVRAGES D’ART
Innovation
Hydro-démolition : l’avenir !
Finis les joints au marteau-piqueur… avec son
robot d’hydro-démolition flambant neuf, Nouvetra
s’est attaqué au dé-jointoiement de 16 000 m2 de
maçonnerie du tunnel ferroviaire du Fréjus.
Attention... travaux d’Hercule ne pas s’abstenir !
« En 2004, on nous a soumis un chantier de
16 000 m2 de moellons assisés à piquer…
16 000 heures de travail manuel, c’était matériellement impossible » explique Claude Mosnier,
PDG de Nouvetra… D’autres s’en seraient
tenus là, « nous, nous avons cherché par tous les
moyens à mécaniser cette tâche ». Et avec succès.
Composé d’éléments distincts (robot,
container, centrale électro-hydraulique,
cuve tampon, groupe électrogène de
150 kVa, bacs de récupération et décantation des eaux chargées…), cet atelier autonome peut s’attaquer à des montagnes !
Agile et précis, « sa taille et son bras articulé à
360° permettent de travailler dans des endroits
confinés. Il pourra s’appliquer à l’ensemble de nos
secteurs d’activité » précise Fabien Jacob, responsable hydro-démolition chez Nouvetra.
Tunnel, bassin, collecteur d’assainissement
ou culée de pont… tout est possible !
Car, non contente d’être remarquablement
efficace, « cette application se décline en faisant
varier les paramètres de pression d’eau (max :
1.400 bars), de débit et de temps d’application ».
« Qu’il s’agisse de démolition de bétons endommagés, de dégagement et de conservation des
aciers, de création de saignée ou d’hydro-décapage, cette solution technique offre une rapidité de
démolition, une grande précision, une grande
adaptabilité aux matériaux et un grand confort de
travail !» précise Fabien. Oubliées les vibrations du burineur pneumatique pénible…
Dernier atout : l’outil est intelligent, « son
automate mémorise des séquences de travail », il
nécessite des connaissances techniques et
de sécurité très pointues. Pour cela, Fabien
et quatre ouvriers sont allés se former… en
Suède !
Après des essais en novembre 2005 avec la
SNCF, Nouvetra a acquis cet atelier d’hydro-démolition au printemps pour entrer
en fonction sur le grand chantier de rénovation du tunnel ferroviaire du Fréjus. Où il
réalisera cette tâche… vingt fois plus vite
qu’à la main !
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BRANCHE PROPRETÉ
Serdex
A bon port !
Un nouveau site multimodal au Port Édouard Herriot, un développement
constant et rapide : Serdex, le spécialiste lyonnais de la gestion de déchets
professionnels, affiche de nouvelles ambitions. Rencontre avec Raphaël
Gas, directeur général.
Serdex a le vent en poupe. Grandes opérations. Ballets d’engins. Les équipes MGB
refont la plate-forme, c’est aussi cela la réalité du groupe : des projets partagés.
Retour en arrière. « Nous sommes implantés ici
depuis début 2007 mais il a fallu nettoyer le site
des 15 000 m3 de bois et des 3 000 m3 de déchets
entreposés ! Nous sommes entrés en activité cet
automne » explique Raphaël.
Un site stratégique par son emplacement
« et son caractère multimodal : le fret ferroviaire
ou fluvial comme le transport routier se font sur
site. Nous pouvons désormais affréter directement un train entier pour le bois, ce qui représente 30 camions de moins sur la route… ». Un
wagon à l’arrêt en atteste.
Serdex, c’est maintenant 10 000 m2 d’emprise au total avec un bâtiment de 2 000 m2
« très fonctionnel et haut », un pôle de vie, des
bureaux et une plate-forme optimisée pour
les flux, un accès par Gerland au sud de
Lyon et l’autoroute à deux pas. Pas le paradis mais presque…
Un vrai bol d’air
Un site « vital pour Serdex, jusqu’ici confiné sur
celui de Saint-Priest qui était saturé. Il va permettre un redéploiement progressif et cohérent
des équipes et surtout un plus grand confort de
travail ». Objectifs : « pouvoir répondre à un
accroissement constant des volumes bien
entendu mais surtout améliorer les performances de tri par la mécanisation ». Un investissement de 800 000 euros au total permettant de booster son développement.
La croissance à deux chiffres de Serdex
ne se dément pas : + 15 % en 2006 pour
4,6 millions d’euros de C.A.
N°1 de la gestion de déchets bois à Lyon,
Serdex entend ainsi rapidement « gérer
50 000 tonnes de déchets divers et 40 000 tonnes de bois, là où nous en gérons aujourd’hui respectivement 30 et 35 000 tonnes ».
Objectif : conforter sa place d’acteur
majeur de la gestion de déchets industriels
et du bâtiment de l’aire lyonnaise « en développant notamment le traitement des plâtres et
des plastiques qui ne sont plus destinés aux centres
d’enfouissement ». Le cap est bon…
A L’AFFICHE
Rudy Navizet,
nouveau directeur de ERE
Thomas Ducray,
directeur général de MBTP
A 42 ans, après un parcours dans l’industrie (ITT, KSB), ce diplômé de l’ESC
Toulon et Isérois de souche retrouvant
ses terres « avec bonheur », a succédé en
juin à Yves Linage, qui conserve des fonctions dans l’entreprise. Premières impressions de Rudy : « Une équipe de 32 personnes avec une vraie dimension humaine et une
palette de savoir-faire vraiment extraordinaire
et diversifiée ». Un atout, « j’aime transcender les autres » et deux priorités, « redevenir positif dès cette année et, surtout, trouver des pistes de développement pour l’avenir sur des marchés connexes ». Rapport d’étonnement : « la dimension d’un groupe très humain, avec des gens accessibles, à
l’écoute, un véritable état d’esprit d’entreprise ». Un mot enfin « en forme
d’hommage à Yves qui a été de toutes les aventures. Sans lui, un tel passage
de témoin n’aurait pas été pas possible. Il ne faut pas oublier qu’il était là
avant moi ! ». Nouvelle ère…
Déjà directeur de GiroudGarampon, Thomas Ducray a
succédé à Stéphane Giraudier le
1 er septembre dernier comme
directeur général de MBTP .
« Un sacré challenge rendu possible
par le fait que seulement vingt kilomètres séparent nos deux sites et que je le
partage avec deux nouveaux collaborateurs : Gaëtan Roux-Bernard, chargé
d’affaires, qui supervisera la production et l’exploitation de GiroudGarampon et Blandine Clerget, responsable d’exploitation de MBTP,
qui va nous amener son expérience pour développer notre activité carrières ». Bon vent !
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INFOS GROUPE
Normes QSE
Tout un groupe bouge…
Indissociables, les trois dimensions QSE (Qualité, Sécurité, Environnement)
font l’objet de démarches de certification dans la plupart des filiales
du groupe SERFIM. Chacune à son rythme et selon ses moyens… Cet état
d’esprit et ces démarches de progrès ont été largement instillés afin d’en
faire bénéficier tous les clients. Panorama et focus :
ISO 9001 OHSAS
18001
Serpollet
Serpollet.com
Carret Vettier
Serpol
Albertazzi
ERE
Fileppi
Giroud
Garampon
Nouvetra
MGB
EOL
Nantet
Serned
Serdex
oui
oui
oui
ISO
14001
oui
oui
oui
oui
oui
oui
2008
oui
2009
2009
2008
oui
2008
oui
oui
2008
2010
oui
2008
2008
oui
oui
non
prévu
oui
oui
oui
2009
2010
non
prévu
2008
2008
oui
en cours
Illustration : dans la Branche Eau la démarche peut ‘infuser’, être transversale et bénéficier à d’autres « Giroud Garampon s’est très
largement inspiré de ce qu’Albertazzi a mis en
œuvre en calquant leur démarche à notre échelle.
Etant dans le même métier, nos préoccupations
sont communes » explique Thomas Ducray.
« Il ne faut pas se le cacher, la démarche peut faire
peur : elle a signifié pour nous un effort, deux
années intenses. Cette démarche animée par JeanPaul Brunet et Vanessa Pécoud-Bouvet a été une
vraie révolution culturelle dans notre entreprise
familiale » explique Thomas. Un effort
récompensé par l’obtention de la norme Iso
9001 version 2000, le 27 juillet dernier.
“
C’est un vrai projet
de motivation qui
nécessite un effort
et dont le bénéfice
est évident : mieux
organisés, nous
sommes mieux armés
aujourd’hui pour
comprendre les
attentes de nos clients
et les satisfaire
“
12 filiales du groupe Serfim sont à ce jour,
soit certifiées ISO 14 001 soit en passe de
l’être, ce qui est en soi assez remarquable si
l’on mesure qu’en France, seules 12.6 %
des entreprises de services ont, par exemple, adopté la norme environnementale.
Frilosité hexagonale qui tend à s’estomper
sous la pression des acteurs de la cité, des
clients et aussi d’une prise de conscience
collective que chacun devait aller plus loin
dans l’action. « Chez Serfim, depuis vingt ans »
selon Eric Payen, DG du groupe Serfim et
PDG de Serpollet « nous cultivons la conviction
que ces démarches sont décisives pour affirmer sa
différence, chacun à son niveau, se construire et
partager un vocabulaire commun d’exigence et
d’excellence ».
E. Charton
Un premier pas, « qui sera suivi par les certifications Sécurité et Environnement fin 2008, l’année où nous intégrerons de nouveaux locaux… ce
qui motive énormément les collaborateurs ! ».
Chez Albertazzi, certifié QSE avec l’obtention de la norme Sécurité OHSAS 18001 le
16 avril 2007, « illustre bien le fait qu’il faut
donner des objectifs clairs et un calendrier à la
démarche pour qu’elle aboutisse. Les obtentions
successives des normes Qualité en 2004 et ISO
14001 en 2005 , nous ont permis de mesurer
que cette démarche allait bien plus loin que la
seule certification » explique Eric Charton,
directeur d’Albertazzi. « C’est un vrai projet de
management, de motivation qui nécessite un
effort de la part de tous et dont le bénéfice est évident. Mieux organisés, nous sommes mieux armés
aujourd’hui pour prendre en compte leurs attentes
et les satisfaire ».
Dans la Branche Route, « MGB n’est pas en
reste, c’est notre devoir de citoyen et de chef d’entreprise car c’est l’avenir même de notre métier
qui est en jeu ! C’est la capacité par exemple de
trouver des substituts aux bitumes pétroliers, des
solutions de mise en œuvre moins polluantes et de
recycler nos matériaux. Du coup, nous sommes
engagés dans une démarche de management environnemental qui doit nous emmener à la certification ISO 14001 fin 2008 » explique, enthousiaste, Frédéric Foschia, PDG, auquel le
thème du développement durable est particulièrement cher.
Une opportunité plus
qu’une contrainte
Du côté du Pôle Environnement, les choses
bougent également. Serdex, « déjà certifié
ISO 9001 voilà deux ans et demi, un contrat de
professionnalisation a été recruté en septembre
pour mettre en place des normes environnement
et sécurité d’ici fin 2008, avec la conviction que
ces projets, très fédérateurs, font progresser toute
la structure » explique Raphaël Gas,
Directeur de Serdex.
Même son de cloche, chez CLADIL, où
Sylvain Clavelloux parle d’abord de
« convictions pour y parvenir. Nous sommes résolument engagés dans une démarche QSE parce
que nous sommes une entreprise soumise à autorisation ICPE. Pour autant, je suis convaincu que
c’est plus une opportunité qu’une charge et nos
clients y sont sensibles ».
Les premières étapes sont franchies, nous
avons déjà effectué 2 audits de notre système intégré QSE et préparons l’audit de la
certification qui doit avoir lieu au printemps 2008.
Objectif final : l’obtention du label complet et des trois certifications.
2 chemin du Génie
BP213 - 69632
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Comité de publication :
Guy Mathiolon - Eric Payen
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