Zoom sur le développement durable
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Zoom sur le développement durable
www.serfim.com HIVER 07 L’actualité du Groupe Serfim #19 Zoom sur le développement durable “ “ Le développement durable, tout le monde en parle. Surtout en ces temps de “Grenelle de l’environnement” où chacun semble se découvrir une soudaine passion pour ce sujet. J’ai envie de dire : ce n’est pas trop tôt. Je déplore que les décideurs – même les plus… ouverts ! - n’aient pas encore donné réellement un avantage concurrentiel aux entreprises qui se sont engagées de longue date et sincèrement dans cette voie. C’est le cas chez Serfim, pionnier méconnu du développement durable, avec deux particularités : en avoir fait notre métier et se l’être appliqué à nous-mêmes. “ Convictions durables Un développement qui réponde aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins* *définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland1 « Le développement durable, il y a ceux qui en parlent et ceux qui agissent » Comme vous pourrez le constater à la lecture de ce Serfimag, l’essentiel des sociétés du groupe sont soit certifiées, soit engagées dans des démarches QSE (Qualité, Sécurité, Environnement). Nous croyons que les trois questions sont intimement liées. Par convictions durables et pas par souci de mode parce que c’est avant tout une démarche de progrès citoyenne et humaniste. Une démarche de respect, à l’égard des femmes et des hommes de l’entreprise d’abord et de toutes les parties prenantes du groupe, clients, partenaires ; respect de nos engagements et de l’environnement, au sens large, dans lequel nous évoluons. Une démarche où, je l’observe chaque jour, les progrès de certaines entreprises de Serfim bénéficient directement aux autres, sur la gestion de leurs déchets, par exemple. Les comportements individuels nourrissent les avancées collectives, les bonnes pratiques infusent et se diffusent… Cette démarche de progrès doit permettre de concilier la nécessité du développement économique, l’épanouissement des individus et la transmission d’un patrimoine viable à nos enfants. Il est grand temps que les entreprises et les donneurs d’ordre en prennent conscience et vivent, comme nous, cet impératif catégorique comme une authentique chance et non comme un obstacle. Bonne lecture à tous Chaleureusement ” Grande cause, Petit monde Fidèle à sa tradition d’acteur engagé de la cité, le groupe Serfim parraine la construction de la Maison du Petit Monde au cœur du futur hôpital lyonnais Mère-Enfant. Un studio destiné à l’accueil des parents portera le nom ‘Serpollet- Serfim’. Porté par l’association le Petit Monde, parrainé par Grégory Coupet, ce projet innovant entend ouvrir l’hôpital sur le monde extérieur en créant un véritable lieu de vie. Pour Guy Mathiolon, « cet engagement important a du sens, quand on connaît le prix de la vie d’un enfant … ». + sur www.lepetitmonde.com Guy MATHIOLON PDG de Serfim >> > BRANCHE PROPRETÉ Nantet Vers les sommets Diversification, innovation, développement... Nantet, la filiale savoyarde fait parler d’elle : avec le lancement d’un centre de tri mécanisé unique, à Francin, et celui de Terecoval , 2ème site français de gestion des déchets du froid, à La Chambre. Tour d’horizon avec Gilles Nantet, PDG de l’entreprise. et du métier du tri des déchets de chantier qui a énormément changé. Ce métier est passé d’une logique de démolition pure à une logique de déconstruction et de valorisation des déchets ». Mieux trier pour mieux valoriser Est-ce parce que l’homme est un pilote de rallye aguerri ? Toujours est-il que Gilles Nantet vit tout à 200 à l’heure. L’homme sage sait qu’ « il faut avancer, toujours ». Innover aussi. Historiquement, Nantet Locabennes était centrée sur la gestion des déchets du bâtiment (déconstruction et location de bennes). Peu à peu, la société a étendu son offre à la propreté urbaine et surtout à la gestion de nouveaux déchets : déchets verts, bois, plâtre, isolants et aujourd’hui DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques). Secret de fabrique : une diversification réussie… et de la suite dans les idées ! Tout juste évoque-t-il, modeste, « une suite logique qui nous pousse à chaque fois à maîtriser des contraintes nouvelles, à nous professionnaliser, à répondre à de nouveaux besoins… ». Plus que jamais « soucieux d’affirmer notre leadership régional en matière de gestion des déchets industriels banals avec Serdex », Nantet a inauguré à Francin (73), le 14 septembre dernier, un outil de travail remarquable, « capable de répondre aux évolutions du marché Loin le temps « où l’on jetait tout dans un trou. On a commencé à recycler à la main, de ce fait on valorisait peu ou mal. La mécanisation nous permet donc de faire un travail beaucoup plus fin » précise-t-il. Bois, papier, carton, plastiques, gravats, plâtre, ferrailles : sur huit postes de tri de la même chaîne - ce qui est unique - l’objectif est fixé : « à savoir 100 % de tri positif, puisque les gravats sont valorisés eux aussi ». Un gain d’efficacité important pour cette entreprise de 52 salariés qui voit son activité croître d’environ 15 à 20 % depuis plusieurs années. Prochaines étapes : « le recyclage des laines de verre et des matériaux d’isolation ». A fond, toujours à fond. + en ligne : http://www.dailymotion.com/video/x2rrji_terecoval-recyclage-deee-froid-fran_business Terecoval Chaude actualité au pays du froid ! C’est une belle histoire. « A l’origine, Francecoval et Tereco Environnement ont répondu à un appel d’offre pour le traitement des DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques). Attributaire de ce marché de six ans sur le Centre et le couloir Rhône-Alpes, les différents acteurs du projet ont créé une société commune : Terecoval » explique Gilles Nantet. Originale, la société fédère deux filiales de Serfim travaillant sur les DEEE : Nantet et Cladil. Installée depuis mars 2007 à La Chambre (73) sur un site de 33 000m2 et dotée d’un bâtiment de 8 000 m2, la société a réalisé un investissement de 5 millions d’euros. Acteur très spécialisé, Terecoval emploie déjà 20 salariés et table sur 30 emplois créés d’ici 2010. Il faut dire que « les besoins sont importants et le marché potentiel énorme ». Point fort de cette unité de traitement : « un local étanche high tech, aux normes et parfaitement équipé, permet d’extraire et de retraiter en toute sécurité les gaz et les huiles contenus dans les réfrigérateurs et congélateurs ». Dépollués, désossés, triés puis finalement broyés, les matériaux et éléments (fers, plastiques, mousses expansées…) sont recyclés à plus de 90 %. Un marché potentiel énorme 1,7 millions de réfrigérateurs à recycler chaque année en France 10 000 tonnes de réfrigérateurs à dépolluer c’est l’objectif annuel de Terecoval 92 % c’est le taux de recyclage des appareils de froid traités par Terecoval L’objectif est autant « qualitatif que quantitatif. Si l’on doit absorber un volume très important, l’idée consiste à mieux recycler dans une logique de développement durable… ». >> > BRANCHE PROPRETÉ Cladil Recyclage électronique tonique ! Cladil, créée en 1995 par Sylvain Clavelloux, installée à Saint-Fons, est devenue un acteur incontournable de la collecte, du traitement et de la valorisation des Déchets d’ Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) sur le Grand Lyon. Gros plan sur le “SERDEX de l’électronique”. Chez Sylvain Clavelloux, le recyclage, c’est plus qu’une passion : un héritage génétique ! « Mon grand-père était “pâtaire” comme on dit à Saint-Etienne, autrement dit chiffonnier. Chiner, fouiner, j’ai ça dans le sang… Valoriser les trésors que peuvent receler les déchets en rachetant des lots de matériels électroniques, en les réparant et en les revendant aux personnes les plus modestes » telle était l’idée première… Une idée qui ne survivra pas « à la vague de démocratisation des matériels électroniques à bas coûts fabriqués à l’autre bout du monde ! » et qui donnera à Cladil, aux côtés de SERDEX et SERPOL, l’opportunité de développer son activité. A la faveur d’une évolution législative rendant les entreprises détentrices ou utilisatrices de ces matériels pénalement responsables du transport, du traitement, de la dépollution et de la traçabilité, CLADIL s’engage en 2005 dans la collecte, le traitement et la valorisation des DEEE. Chantier important, reconversion réussie. 95 % des déchets valorisés rendus à l'état de matière première ! « De la collecte à l’édition des bordereaux de suivi de déchets, on s’occupe de tout » précise Sylvain « et surtout notre site est classé ICPE, nous sommes l’éliminateur final du déchet. » Différence notable : « on n’hésite pas à mettre les mains dedans et nous traitons tout à Lyon, le déchet ne voyage pas à des centaines de kilomètres pour être traité » explique Sylvain. Et un recyclage de qualité : « nous arrivons à valoriser près de 95 % des déchets ». Tri, démantèlement, recyclage et dépollution, « tout le monde met la main à la pâte ! ». Un outil de travail performant, un site classé et fonctionnel à Saint-Fons, quatre salariés (bientôt cinq) et des objectifs ambitieux : « décupler notre activité d’ici 2010 et gérer environ 300 tonnes de déchets par mois » sur un marché de 45 000 tonnes annuelles sur le Grand Lyon (de la climatisation à la clef USB… le gisement est considérable). « Du particulier aux grands industriels, le boucheà-oreille fonctionne… » se réjouit Sylvain. Ecoute, sérieux, service cousu main : Cladil décolle. Développement tonique… et quelques belles références (HP, Crédit Agricole, Sofitel, Sodexho, Euronews…). D’autant que depuis 2007, Cladil se diver- sifie (actionnaire de Terecoval avec Nantet) et gère maintenant tout ce qui est petit et gros électroménagers (réfrigérateurs notamment). Faites-le savoir… Allô Cladil ! Ne jetez plus vos DEEE : emmenez-les chez Cladil et passez le mot ! 8, impasse Lucien Sampaix 69190 SAINT-FONS Tél : 04 78 70 81 38 Contact : [email protected] + d’infos sur www.cladil.com >> > BRANCHE DÉPOLLUTION Serpol Ambitions sans frontière En s’implantant à Montpellier, pour offrir une plus grande proximité à ses clients pétroliers ‘historiques’ (BP, Total, Esso), Serpol pose les jalons d’un développement hexagonal futur. Regard sur les enjeux avec Olivier Déchelette. Vers le Sud… « Historiquement, le groupe Serpol travaille de longue date pour les pétroliers sur des problématiques de traitement des sols et des nappes. Ces partenariats se sont enrichis avec le temps. C’était le moment d’y aller tout simplement » explique Olivier Déchelette. Pour être plus près et garantir une qualité de service et une réactivité encore plus grandes. L’implantation ? « A Montpellier, dans la Z.I de Tournezy, ce pied à terre nous permet de démarrer dans de bonnes conditions avec des locaux de 200 m2 répartis entre un espace commercial et un local technique ». voire vers la Région Midi-Pyrénées » explique Olivier Déchelette. Du coup, logiquement, c’est un véritable spécialiste de la question et expérimenté, Marc Cardetti, qui pilotera l’équipe de trois cadres et de trois techniciens redéployés depuis Lyon et Paris. Marc Cardetti chef de projets du secteur TSN (Traitement des Sols et des Nappes) Chantiers à risques et haute valeur ajoutée Serpol à Montpellier 63 rue Maurice le Boucher ZAC de Tournezy 34070 MONTPELLIER tél. : 04 72 89 79 34 fax : 04 67 99 65 11 e-mail : [email protected] Une logique de tête de pont « qui nous permettra de rayonner progressivement sur toutes les zones où les pétroliers sont présents, de Sète à Port la Nouvelle, vers Marseille et l’étang de Berre, Projet de recherche Axelera ... Serpol, pilote du projet Valorsites - en la personne d’Olivier Déchelette - au sein du pôle de compétitivité Axelera, est également à l’origine de l’un des cinq projets de recherche portés dans ce cadre : TISATIE. Ce projet vise à « percer les secrets des MTBE - qui ont remplacé le plomb dans les carburants - ayant la particularité d’être persistants, bio-accumulables et toxiques ». TISATIE est porté par Alain Dumestre, directeur délégué de Serpol. Objectif : « parvenir à détecter puis à dégrader totalement ces éléments résiduels afin de mettre au point un procédé de traitement efficace ». Une évolution qui préfigure un déploiement national ? « Nous n’en sommes pas là même si nous regardons activement vers l’Ouest » avance Olivier Déchelette, prudent. En tout cas, une volonté de « passer la marche avant » et de valoriser l’offre de Serpol « qui s’ouvre également à la chimie et à d’autres secteurs. Nous sommes capables d’intervenir sur des chantiers à risques et à haute valeur ajoutée, car nous apportons une technicité et une expertise peu communes ». Exemple avec la signature d’un important accord-cadre avec Esso qui va emmener Serpol à intervenir aux six coins de l’Hexagone sur le démantèlement et la dépollution des stations-services. Un pas de plus hors de Rhône-Alpes qui concrétise les ambitions de Serpol (16 Millions d’euros de CA en 2007). Sans frontière. C’est parti ! Le coup d’envoi a été donné officiellement le 1er septembre (budget de 800 000 euros dont 30 % de subventions), trois années de recherches menées en partenariat avec l’Institut Français du Pétrole et le CNRS étant ainsi financées. Une belle opportunité pour Serpol « de bénéficier d’un véritable effet de levier et de pouvoir fédérer des moyens au service de l’innovation ». Prochaine étape importante : « des essais pilotes menés chez un pétrolier au printemps 2009 ». >> > BRANCHE ROUTE Innovation Enrobés… mais basses calories ! La mise au point d’un enrobé basses calories par MGB, c’est le prototype de l’innovation. Défi très technique, relevé au pas de course, en se jouant des embûches, pour satisfaire à un engagement client… Récit. Frédéric Foschia, Directeur de MGB, a du mal à cacher sa satisfaction. « On a connu des difficultés depuis janvier. Mais on y est arrivé… ». Sujet du moment : « la mise au point d’enrobés basses calories fabriqués à 130° au lieu de 180° et mis en œuvre à 100° environ au lieu de 150°, en abaissant le point de solidification ». Casse-tête assuré. Bénéfices : « un gain d’énergie de 50 % et réduction de 30 % des dégagements de monoxyde de carbone, de composés organiques volatils (COV) ou d'oxydes d'azote, une mise en œuvre moins pénible pour les équipes et les riverains, pas de brume, une réduction des poussières ». A performances constantes. Jouer dans la cour des grands « Après l’abandon du projet par deux entreprises de notre secteur, on a relevé nos manches et nous avons mis au point cet enrobé en partenariat avec le laboratoire Arkema de Pierre-Bénite, le laboratoire Epsilon et la Direction de la Voirie du Grand Lyon ». Record battu : premier contact avec Arkema en août et à la mi-septembre, réalisation d’une planche d’essai de 50 tonnes dans la cour de MGB afin de vérifier la maniabilité du produit. Le 9 octobre enfin, réalisation d’un chantier expérimental Avenue de l’Artillerie, Lyon 7ème - où un chantier de 250 tonnes a été réalisé à côté d’un enrobé classique. La preuve « qu’avec l’envie, on peut être à la pointe et jouer dans la cour des grands ». Grâce à cette technique, ajoutée à un anneau de recyclage lui permettant de recycler 30 % de fraisats récupérés dans les enrobés, MGB s’affirme comme un acteur de la route, leader dans le domaine du développement durable. Prochain challenge : « mettre en œuvre des enrobés encore plus respectueux de l’environnement » explique-t-il « pour passer demain du bitume, dérivé pétrolier, à des matériaux plus respectueux comme le colza ». Une conviction forte. >> > BRANCHE OUVRAGES D’ART Innovation Hydro-démolition : l’avenir ! Finis les joints au marteau-piqueur… avec son robot d’hydro-démolition flambant neuf, Nouvetra s’est attaqué au dé-jointoiement de 16 000 m2 de maçonnerie du tunnel ferroviaire du Fréjus. Attention... travaux d’Hercule ne pas s’abstenir ! « En 2004, on nous a soumis un chantier de 16 000 m2 de moellons assisés à piquer… 16 000 heures de travail manuel, c’était matériellement impossible » explique Claude Mosnier, PDG de Nouvetra… D’autres s’en seraient tenus là, « nous, nous avons cherché par tous les moyens à mécaniser cette tâche ». Et avec succès. Composé d’éléments distincts (robot, container, centrale électro-hydraulique, cuve tampon, groupe électrogène de 150 kVa, bacs de récupération et décantation des eaux chargées…), cet atelier autonome peut s’attaquer à des montagnes ! Agile et précis, « sa taille et son bras articulé à 360° permettent de travailler dans des endroits confinés. Il pourra s’appliquer à l’ensemble de nos secteurs d’activité » précise Fabien Jacob, responsable hydro-démolition chez Nouvetra. Tunnel, bassin, collecteur d’assainissement ou culée de pont… tout est possible ! Car, non contente d’être remarquablement efficace, « cette application se décline en faisant varier les paramètres de pression d’eau (max : 1.400 bars), de débit et de temps d’application ». « Qu’il s’agisse de démolition de bétons endommagés, de dégagement et de conservation des aciers, de création de saignée ou d’hydro-décapage, cette solution technique offre une rapidité de démolition, une grande précision, une grande adaptabilité aux matériaux et un grand confort de travail !» précise Fabien. Oubliées les vibrations du burineur pneumatique pénible… Dernier atout : l’outil est intelligent, « son automate mémorise des séquences de travail », il nécessite des connaissances techniques et de sécurité très pointues. Pour cela, Fabien et quatre ouvriers sont allés se former… en Suède ! Après des essais en novembre 2005 avec la SNCF, Nouvetra a acquis cet atelier d’hydro-démolition au printemps pour entrer en fonction sur le grand chantier de rénovation du tunnel ferroviaire du Fréjus. Où il réalisera cette tâche… vingt fois plus vite qu’à la main ! >> > BRANCHE PROPRETÉ Serdex A bon port ! Un nouveau site multimodal au Port Édouard Herriot, un développement constant et rapide : Serdex, le spécialiste lyonnais de la gestion de déchets professionnels, affiche de nouvelles ambitions. Rencontre avec Raphaël Gas, directeur général. Serdex a le vent en poupe. Grandes opérations. Ballets d’engins. Les équipes MGB refont la plate-forme, c’est aussi cela la réalité du groupe : des projets partagés. Retour en arrière. « Nous sommes implantés ici depuis début 2007 mais il a fallu nettoyer le site des 15 000 m3 de bois et des 3 000 m3 de déchets entreposés ! Nous sommes entrés en activité cet automne » explique Raphaël. Un site stratégique par son emplacement « et son caractère multimodal : le fret ferroviaire ou fluvial comme le transport routier se font sur site. Nous pouvons désormais affréter directement un train entier pour le bois, ce qui représente 30 camions de moins sur la route… ». Un wagon à l’arrêt en atteste. Serdex, c’est maintenant 10 000 m2 d’emprise au total avec un bâtiment de 2 000 m2 « très fonctionnel et haut », un pôle de vie, des bureaux et une plate-forme optimisée pour les flux, un accès par Gerland au sud de Lyon et l’autoroute à deux pas. Pas le paradis mais presque… Un vrai bol d’air Un site « vital pour Serdex, jusqu’ici confiné sur celui de Saint-Priest qui était saturé. Il va permettre un redéploiement progressif et cohérent des équipes et surtout un plus grand confort de travail ». Objectifs : « pouvoir répondre à un accroissement constant des volumes bien entendu mais surtout améliorer les performances de tri par la mécanisation ». Un investissement de 800 000 euros au total permettant de booster son développement. La croissance à deux chiffres de Serdex ne se dément pas : + 15 % en 2006 pour 4,6 millions d’euros de C.A. N°1 de la gestion de déchets bois à Lyon, Serdex entend ainsi rapidement « gérer 50 000 tonnes de déchets divers et 40 000 tonnes de bois, là où nous en gérons aujourd’hui respectivement 30 et 35 000 tonnes ». Objectif : conforter sa place d’acteur majeur de la gestion de déchets industriels et du bâtiment de l’aire lyonnaise « en développant notamment le traitement des plâtres et des plastiques qui ne sont plus destinés aux centres d’enfouissement ». Le cap est bon… A L’AFFICHE Rudy Navizet, nouveau directeur de ERE Thomas Ducray, directeur général de MBTP A 42 ans, après un parcours dans l’industrie (ITT, KSB), ce diplômé de l’ESC Toulon et Isérois de souche retrouvant ses terres « avec bonheur », a succédé en juin à Yves Linage, qui conserve des fonctions dans l’entreprise. Premières impressions de Rudy : « Une équipe de 32 personnes avec une vraie dimension humaine et une palette de savoir-faire vraiment extraordinaire et diversifiée ». Un atout, « j’aime transcender les autres » et deux priorités, « redevenir positif dès cette année et, surtout, trouver des pistes de développement pour l’avenir sur des marchés connexes ». Rapport d’étonnement : « la dimension d’un groupe très humain, avec des gens accessibles, à l’écoute, un véritable état d’esprit d’entreprise ». Un mot enfin « en forme d’hommage à Yves qui a été de toutes les aventures. Sans lui, un tel passage de témoin n’aurait pas été pas possible. Il ne faut pas oublier qu’il était là avant moi ! ». Nouvelle ère… Déjà directeur de GiroudGarampon, Thomas Ducray a succédé à Stéphane Giraudier le 1 er septembre dernier comme directeur général de MBTP . « Un sacré challenge rendu possible par le fait que seulement vingt kilomètres séparent nos deux sites et que je le partage avec deux nouveaux collaborateurs : Gaëtan Roux-Bernard, chargé d’affaires, qui supervisera la production et l’exploitation de GiroudGarampon et Blandine Clerget, responsable d’exploitation de MBTP, qui va nous amener son expérience pour développer notre activité carrières ». Bon vent ! >> > INFOS GROUPE Normes QSE Tout un groupe bouge… Indissociables, les trois dimensions QSE (Qualité, Sécurité, Environnement) font l’objet de démarches de certification dans la plupart des filiales du groupe SERFIM. Chacune à son rythme et selon ses moyens… Cet état d’esprit et ces démarches de progrès ont été largement instillés afin d’en faire bénéficier tous les clients. Panorama et focus : ISO 9001 OHSAS 18001 Serpollet Serpollet.com Carret Vettier Serpol Albertazzi ERE Fileppi Giroud Garampon Nouvetra MGB EOL Nantet Serned Serdex oui oui oui ISO 14001 oui oui oui oui oui oui 2008 oui 2009 2009 2008 oui 2008 oui oui 2008 2010 oui 2008 2008 oui oui non prévu oui oui oui 2009 2010 non prévu 2008 2008 oui en cours Illustration : dans la Branche Eau la démarche peut ‘infuser’, être transversale et bénéficier à d’autres « Giroud Garampon s’est très largement inspiré de ce qu’Albertazzi a mis en œuvre en calquant leur démarche à notre échelle. Etant dans le même métier, nos préoccupations sont communes » explique Thomas Ducray. « Il ne faut pas se le cacher, la démarche peut faire peur : elle a signifié pour nous un effort, deux années intenses. Cette démarche animée par JeanPaul Brunet et Vanessa Pécoud-Bouvet a été une vraie révolution culturelle dans notre entreprise familiale » explique Thomas. Un effort récompensé par l’obtention de la norme Iso 9001 version 2000, le 27 juillet dernier. “ C’est un vrai projet de motivation qui nécessite un effort et dont le bénéfice est évident : mieux organisés, nous sommes mieux armés aujourd’hui pour comprendre les attentes de nos clients et les satisfaire “ 12 filiales du groupe Serfim sont à ce jour, soit certifiées ISO 14 001 soit en passe de l’être, ce qui est en soi assez remarquable si l’on mesure qu’en France, seules 12.6 % des entreprises de services ont, par exemple, adopté la norme environnementale. Frilosité hexagonale qui tend à s’estomper sous la pression des acteurs de la cité, des clients et aussi d’une prise de conscience collective que chacun devait aller plus loin dans l’action. « Chez Serfim, depuis vingt ans » selon Eric Payen, DG du groupe Serfim et PDG de Serpollet « nous cultivons la conviction que ces démarches sont décisives pour affirmer sa différence, chacun à son niveau, se construire et partager un vocabulaire commun d’exigence et d’excellence ». E. Charton Un premier pas, « qui sera suivi par les certifications Sécurité et Environnement fin 2008, l’année où nous intégrerons de nouveaux locaux… ce qui motive énormément les collaborateurs ! ». Chez Albertazzi, certifié QSE avec l’obtention de la norme Sécurité OHSAS 18001 le 16 avril 2007, « illustre bien le fait qu’il faut donner des objectifs clairs et un calendrier à la démarche pour qu’elle aboutisse. Les obtentions successives des normes Qualité en 2004 et ISO 14001 en 2005 , nous ont permis de mesurer que cette démarche allait bien plus loin que la seule certification » explique Eric Charton, directeur d’Albertazzi. « C’est un vrai projet de management, de motivation qui nécessite un effort de la part de tous et dont le bénéfice est évident. Mieux organisés, nous sommes mieux armés aujourd’hui pour prendre en compte leurs attentes et les satisfaire ». Dans la Branche Route, « MGB n’est pas en reste, c’est notre devoir de citoyen et de chef d’entreprise car c’est l’avenir même de notre métier qui est en jeu ! C’est la capacité par exemple de trouver des substituts aux bitumes pétroliers, des solutions de mise en œuvre moins polluantes et de recycler nos matériaux. Du coup, nous sommes engagés dans une démarche de management environnemental qui doit nous emmener à la certification ISO 14001 fin 2008 » explique, enthousiaste, Frédéric Foschia, PDG, auquel le thème du développement durable est particulièrement cher. Une opportunité plus qu’une contrainte Du côté du Pôle Environnement, les choses bougent également. Serdex, « déjà certifié ISO 9001 voilà deux ans et demi, un contrat de professionnalisation a été recruté en septembre pour mettre en place des normes environnement et sécurité d’ici fin 2008, avec la conviction que ces projets, très fédérateurs, font progresser toute la structure » explique Raphaël Gas, Directeur de Serdex. Même son de cloche, chez CLADIL, où Sylvain Clavelloux parle d’abord de « convictions pour y parvenir. Nous sommes résolument engagés dans une démarche QSE parce que nous sommes une entreprise soumise à autorisation ICPE. Pour autant, je suis convaincu que c’est plus une opportunité qu’une charge et nos clients y sont sensibles ». Les premières étapes sont franchies, nous avons déjà effectué 2 audits de notre système intégré QSE et préparons l’audit de la certification qui doit avoir lieu au printemps 2008. Objectif final : l’obtention du label complet et des trois certifications. 2 chemin du Génie BP213 - 69632 VENISSIEUX CEDEX Comité de publication : Guy Mathiolon - Eric Payen Directrice de la rédaction : Christel Fevre - [email protected] Création : B&Co Crédit Photos : DR et Ch. Huret Imprimerie : Imprimerie Dugas Tirage 3000 ex.