Le sapeur-pompier

Transcription

Le sapeur-pompier
La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme
Janvier 2004
n°9
Le sapeur-pompier
du Puy-de-Dôme
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SOMMAIRE
Le mot du Président : ...........................................................................................3
Dossier : un budget à l’image de nos ambitions ..............................................4/5
Actualités : Remise officielle de véhicules ..........................................................6
Actualité opérationnelles :.....................................................................................7
Une remorque d’acide se décroche
Manœuvre réussie à la maison de retraite
Un vol mouvementé
Directeur de la publication :
M. Roland Blanchet
Rédaction :
Service communication SDIS 63
Comité de rédaction
© Photo : SDIS 63
Conception maquette impression :
IMC 04 73 90 29 17
Tirage : 6000 exemplaires – ISNN 1271-5239
Actualité technique : .........................................................................................8/9
Mise en place de lots d’interventions diverses et aménagement de CID
Formation : 14 lieutenants en formation…...................................................10/11
Stage chef de groupe...........................................................................................11
SSSM : La Pharmacie à Usage Intérieur fait son entrée au SDIS 63.................12
La vie des Centres : Le Centre de Secours Principal d’AMBERT .......................13
Contacts :
Service communication 04 73 98 15 32
[email protected]
Service Départemental d’Incendie
et de Secours du Puy-de-Dôme
BP 280
63008 CLERMONT-FERRAND cedex 1
Volontariat : Bilan positif pour la campagne du volontariat .............................14
Six commissions à l’UDSP 63..............................................................................15
Le Personnel : ......................................................................................................16
Lexique des véhicules
Camion Citerne Feux de Forêt lourd
Camion Citerne Feux de Forêt Léger
Camion Citerne Forestier Moyen
Camionnette d’Interventions Diverses
Camionnette d’Interventions Diverses et Transport
Camionnette d’Interventions Diverses et Transport Hors Route
Camion Citerne Grande Capacité
Camion Citerne Rural
Cellule Mobile d’Intervention Chimique
Echelle Pivotante Automatique Séquentielle
Echelle Pivotante Semi Automatique
Fourgon Pompe Tonne
Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance
Fourgon Pompe Tonne Léger Hors Route
Fourgon Secours Routier
Matelas Immobilisateur à Dépression
Moto Pompe Remorquable
Poste de Commandement
Poste Médical Avancé
Remorque Compresseur Air Mobile
Remorque Canot de Sauvetage Léger
Remorque Eclairage ou Remorque Groupe Electrogène
Remorque Extincteur Poudre
Remorque Mousse
Remorque de Secours Routier
Véhicule de Liaison Hors Route
Voiture de Liaison Radio
Véhicule de Liaison Utilitaire
Véhicule de Liaison Utilitaire Hors Route
Véhicule Porteur de Cellule
Véhicule de Première Intervention
Véhicule de Secours aux Asphyxiés et aux Blessés
Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes
Véhicule de Secours Routier
Véhicule Transport de Personnel
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Le SP 63
N° 9 janvier 2004
C'est grâce à vous tous,
CCF
CCFL
CCFM
CID
CIDT
CIDT HR
CCGC
CCR
CMIC
EPAS
EPSA
FPT
FPTGP
FPTL HR
FSR
MID
MPR
PC
PMA
RCAM
RCSL
RECLE ou RGE
REPO
RM
RSR
VLHR
VLR
VLU
VLU HR
VPCE
VPI
VSAB
VSAV
VSR
VTP
sapeurs-pompiers professionnels,
sapeurs-pompiers volontaires,
personnels de la Direction
et personnels administratifs
et techniques, qu'en relation
constante avec les maires,
les conseillers généraux
et l'ensemble des élus
nous améliorons sans cesse
ce grand service public de proximité qu'est le SDIS.
Merci à tous et bonne année.
Le mot
du président
Concertation et transparence
’est en établissant son budget
qu'une collectivité ou un établissement public affirme les
grandes orientations de sa politique
et de ses choix stratégiques.
Sa construction nécessite bien
entendu un long travail de préparation qui voit son aboutissement par
une décision du Conseil d'Administration qui a, le 11 décembre
dernier, approuvé son budget.
S'il fallait le qualifier et en présenter
les grandes lignes, je dirais qu'il
s'agit d'un budget clairement orienté vers la modernisation de notre
service départemental d'incendie et
de secours.
Etabli dans la transparence et la
concertation, il a obtenu le soutien de
notre principal financeur, le Conseil
Général du Puy-de-Dôme et de son
Président. Il faut rappeler que, dans
notre département, le Conseil
Général s'est toujours montré attentif à nos demandes et cela en dépit
des charges qui ne cessent de lui
être transférées et des projets d'appui financier de l'Etat qui ne sont
encore, à l'heure actuelle, que des
promesses. Notre budget bénéficie
également du soutien des établissements publics de coopération intercommunale et des communes avec
lesquels nous souhaitons conserver
un lien fort. Nous tenons à maintenir
un lien fort entre les sapeurs-pompiers et les maires qui doivent
conserver leur rôle au sein des instances décisionnelles des SDIS.
C
A vos marques, roulez !
Le dimanche 9 novembre 2003 le
C'est un budget de continuité dans la
mesure où les investissements que
nous réalisons, où les progrès que
nous avons fait accomplir au service,
ont été inscrits dans des plans pluriannuels. La montée en puissance
de notre politique d'équipement a,
dans un premier temps, consisté en
une mise à niveau. Elle est tournée
aujourd'hui vers la modernisation, la
sécurité de nos sapeurs-pompiers et
la standardisation. De même, les
efforts significatifs que nous avons
réalisés en matière d'habillement
sont poursuivis et amplifiés.
En parallèle, depuis la définition des
règles qui encadrent notre politique
bâtimentaire, nous avons fait franchir un pas important au patrimoine
immobilier du SDIS : des casernes
ont été ou vont être inaugurées, des
"premières pierres" ont été ou vont
être posées pour la construction ou
l'extension de centres importants,
tels que le Centre de Secours
Principal de Riom, les Centres de
Secours de Bourg-Lastic et La
Bourboule, les Centres d’Intervention
d’Orcines et de Cébazat, tandis que
d'autres projets importants de
construction, de rénovation ou de
grands travaux sont en cours d'étude. Il en va de même pour nos perspectives en matière d'organisation
territoriale : la politique que nous
avons mise en place depuis peu est
réalisée à un rythme soutenu, que
nous avons nous même défini, et qui
devra rester compatible avec nos
circuit Sarron sera strictement réservé
aux sapeurs-pompiers pour une endurance inter-casernes. En effet, dès 14 h
possibilités budgétaires.
Ce budget donne aux femmes et aux
hommes qui concourent au fonctionnement du SDIS la place qu'ils méritent. Nous avons ainsi choisi une
politique de promotion et de développement du volontariat. Celle-ci s'est
traduite non seulement par une nette
amélioration du système d'indemnisation mais aussi par une politique
de formation ambitieuse et encore
dans le souci constant de privilégier,
notamment lorsqu'il s'agit de faire
des choix pour l'organisation territoriale, le maintien de tous les effectifs.
L'expérience vécue récemment par
d'autres départements qui n'ont pas
retenu cette option démontre la justesse de notre politique, ce dont nous
pouvons être légitimement fiers.
Enfin, tous ces efforts de nos collectivités n'auraient de sens sans l'activité, le dévouement et la présence
constante et quotidienne de nos
sapeurs-pompiers professionnels et
volontaires. C'est grâce à eux que
continue d'exister, en s'améliorant
chaque jour, ce grand service public
de proximité proche de nos concitoyens.
Je tiens à les en remercier.
Bonne année à tous.
Roland BLANCHET,
Président du Conseil d’Administration
Conseiller Général
se succèderont 40 mn d’essais et 2 h
de courses. Bonne chance à tous nos
sapeurs-pompiers qui se reconnaîtront
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Le SP 63
N° 9 janvier 2004
DOSSIER
Un budget à l’image de nos ambitions
Le vote du budget primitif pour
l’exercice 2004 est l’occasion de
rappeler les données
essentielles, les éléments
marquants de la mise en œuvre
de notre politique dans le
département du Puy-de-Dôme
mais surtout de tracer les
grandes lignes de l’action que
nous avons l’ambition de mener.
Il convient de noter que nous
avons pris la mesure du chantier
de la départementalisation pour
notre territoire et ce, dans
l’ensemble des domaines
concernés par l’organisation des
secours.
La politique d'équipement
Pour notre politique d’équipement, les
inscriptions budgétaires votées dans
nos budgets successifs traduisent la
volonté du Conseil d'Administration du
SDIS de poursuivre la mise à niveau du
parc de véhicules et engins divers ainsi
que de le moderniser et de le standardiser. Nous avons également mené une
politique volontariste pour l'habillement
et la sécurité des sapeurs-pompiers.
Sans aller jusqu'à affirmer que tous les
problèmes sont aujourd'hui réglés, il
faut reconnaître que l'effort financier
consenti porte désormais ses fruits.
Des progrès similaires ont été réalisés
pour les transmissions et l'informatisation des services.
Cette dernière a, dans un premier
Assemblée générale des Jeunes
Sapeurs-Pompiers
Le samedi 11 octobre 2003 à 16h15
s’est déroulée l’assemblée générale
de l’Association Départementale des
Jeunes Sapeurs-Pompiers (ADJSP) à
Vertolaye.
Le président, le lieutenant Michel
Viallefont, a ainsi pu faire le point sur
la situation des 350 Jeunes Sapeurs-
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Le SP 63
N° 9 janvier 2004
pour la création d'une école départementale qui marque notre volonté de
réaliser un effort sans précédent pour la
formation de nos sapeurs-pompiers.
temps, concerné essentiellement les
groupements de services mais elle est
actuellement étendue aux centres de
secours.
La politique bâtimentaire
L’organisation territoriale
Nous avons également affirmé notre
volonté que soit repensée l'organisation
territoriale des services d'incendie et
de secours, autour d'un objectif d'efficacité, de rationalisation et d'aménagement du territoire.
Après avoir défini les modalités
pratiques de sa mise en œuvre,
la commission et son président ont
multiplié les rencontres avec les élus
locaux et les sapeurs-pompiers : le premier bilan concret de nos réalisations
dans ce domaine est très positif tout
comme la démarche de concertation
qui l’a précédé.
Nous avons voté un programme
pluriannuel de constructions, rénovations, extensions et gros travaux dans
les casernements.
Ce programme ambitieux connaît ses
premières réalisations.
Par ailleurs, nombre de projets, et non
des moindres en terme d'enveloppe
financière, en sont au stade de la pose
de la "première pierre" ou de la passation des marchés.
Au titre de nos projets immédiats,
je tiens à souligner l'inscription dans
le budget primitif pour l'exercice 2004
de crédits consacrés aux études
Pompiers (JSP) du département et
des 17 sections existantes. Il a également évoqué l’importance du volontariat et la volonté de créer d’autres
sections, encouragée par le SDIS qui
octroie une importante subvention et
met à disposition divers moyens
humains et matériels.
Les 250 JSP présents ont défilé dans
les rues puis effectué une halte aux
monuments aux morts. A la fin de la
cérémonie, les diplômes du brevet
ont été remis à près de 50 jeunes qui
ont satisfait aux épreuves écrites et
pratiques d’un niveau élevé.
Le Président Roland Blanchet et le
colonel Stéphane Sadak ont vivement
remercié tous ceux qui oeuvraient
pour ces jeunes sapeurs-pompiers et
assuré l’association départementale
du soutien du SDIS pour que de nouvelles sections voient le jour.
DOSSIER
Le volontariat
Il n'est pas soutenu simplement par des
promesses ; des mesures concrètes ont
été prises qui visent à améliorer l'indemnisation des sapeurs-pompiers
volontaires et à promouvoir la formation
initiale et permanente pour tous. Les
hommes et les femmes qui ont choisi
de s'engager pour la sécurité des populations constituent une grande richesse
et nous mettrons tout en œuvre pour la
conserver.
Budget primitif 2004
Les recettes de fonctionnement
Contribution des communes
15 132 652 €
Les recettes globales
Total : 34 985 252 €
Prestations de services
1 852 600 €
Sur 100 € de recettes :
- 51,45 € proviennent du Département
- 43,25 € proviennent des Communes
- 5,30 € proviennent des services conventionnés et autres recettes
Contribution du Département
18 000 000 €
Les dépenses d’investissement
Etat Major et Codis
1 232 527 €
Annuité d'emprunt
331 700 €
Prestations de services
22 120 €
C.I.S.
5 292 880 €
Sur 100 € de dépenses d’investissement :
- 60,20 € sont consacrés à la politique bâtimentaire
- 30,63 € sont consacrés à l’investissement
des C.I.S. en véhicules et matériels
- 7,13 € sont consacrés à l’investissement
de l’Etat Major et du CODIS
- 1,92 € sont consacrés au remboursement
de l’emprunt
- 0,12 € sont consacrés aux prestations de
services
Politique bâtimentaire
10 403 183 €
Les dépenses de fonctionnement
Dotations aux amortissements
et excédent affecté à l'équipement
Fonctionnement de l'Etat Major
et du CODIS
7 053 135 €
3 242 070 €
Prestations de services
1 691 203 €
Frais financiers
318 258 €
Fonctionnement des C.I.S.
22 680 586 €
Sur 100 € de dépenses de fonctionnement :
- 64,83 € sont consacrés au fonctionnement
des C.I.S.
- 20,16 € sont consacrés à l’investissement
de l’Etat Major et du CODIS
- 4,83 € sont consacrés aux prestations de
services
- 9,27 € sont consacrés aux dotations, aux
amortissements et à l’excédent
affecté à l’équipement
- 0,91 € sont consacrés aux frais financiers
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Le SP 63
N° 9 janvier 2004
ACTUALITÉS
Remise officielle de véhicules
Le 7 juin 2003, le SDIS 63 présentait les véhicules
et matériels acquis au titre des plans
d’équipements 2001/2002. C’est en cette fin
d’année 2003, au cours de manifestations
organisées par chaque Groupement Territorial,
que furent remis officiellement les véhicules du
plan d’équipement 2003.
Ces cérémonies ont permis à Roland Blanchet, Président du
Conseil d’Administration du SDIS, Jean-Paul Bacquet,
Président de la Commission des Equipements du SDIS, aux
vice-présidents et membres du bureau, ainsi qu’aux administrateurs et au colonel Stéphane Sadak, Directeur
Départemental du SDIS, d’évoquer l’important effort de
renouvellement et de modernisation engagé depuis la départementalisation.
Parfaitement organisées par les Groupements Territoriaux, ces
manifestions ont connu un vif succès auprès des élus et des
sapeurs-pompiers concernés.
Groupement Territorial Est
Le 4 octobre 2003 à Celles-sur-Durolle, treize nouveaux véhicules ont été remis.
4 VLU : CSP Ambert, CS Lezoux,
CI Saint-Amand-Roche-Savine, CSP Thiers
5 CID : CPI Le Brugeron, CS Courpière, CS Lezoux,
CPI Limons, CI Palladuc
2 RSR : CS Olliergues, CI Saint-Germain-l’Herm
1 VLHR : CS Puy-Guillaume
1 CCFL : CPI Ris
Groupement Territorial Sud
Le 18 octobre 2003, dix sept véhicules ont été officiellement
remis à Chidrac dont une EPAS de 30 m d’une valeur de
400 000 € affectée au centre d’Issoire.
6 VLU : CSP Issoire, Cie Saint-Germain-Lembron, Cie de La
Bourboule, Groupement Territorial Sud, Chidrac
1 CID : CS Coudes
1 VLU HR : CS La Tour d’Auvergne
2 VLHR : Groupement Territorial Sud
1 CCFM : CS Saint Nectaire
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Le SP 63
N° 9 janvier 2004
1 EPAS 30 : CSP Issoire
4 VLR : CS Billom, CS Champeix, CS Vic-le-Comte,
Cie de La Bourboule
1 VSR : CS Billom
Groupement Territorial Centre
Le 22 novembre 2003,
vingt cinq véhicules ont été
remis officiellement à
Pont-du-Château dont une
EPAS affectée au CSP de
Clermont-Ferrand.
7 VLU : CS Beaumont,
CI Aubière,
CS Cournon (2),
CSP Clermont-Ferrand (2)
7 CID : CSP Clermont-Ferrand, CI Blanzat, CI Cébazat,
CS Chamalières, CI Romagnat, CI Orcines,
CI Le Cendre
2 VLR : CS Pont-du-Château, CS Lempdes
2 VLHR : CSP Clermont-Ferrand, CI Blanzat
2 CCFM : CS Pont-du-Château, CS Cournon
1 VSAB : CS Gerzat
2 VPI : CPI Mezel, CPI Dallet
1 VPI 400 : CI Pérignat-les-Sarliève
1 EPAS 30 : CSP Clermont-Ferrand
Groupement Territorial Nord
Le 29 novembre 2003, quatorze
véhicules ont été officiellement
remis à Saint-Georges-de-Mons.
4 VLU : CS Les Ancizes,
CS Pontaumur, CSP Riom,
Groupement Nord
2 CID : CSP Riom,
CPI Bromont-Lamothe
2 RCSL : CSP Riom, CI Châteaugay
1 VTP : CS Saint-Eloy-les-Mines
1 VLU HR : Groupement Nord
1 VSR : CS Aigueperse
1 RSR : CS Pionsat
1 VLR : CS Saint-Eloy-les-Mines
1 CCFM : CI de Gelles
ACTUALITÉ
opérationnelle
Une remorque d’acide se décroche
Le vendredi 26 septembre 2003, l’alerte est donnée au CTA. Une remorque
contenant 15 tonnes d’acide iso butylique (code danger 80-2820) vient de se
décrocher d’un véhicule tracteur.
L’hypothèse d’une fuite de cet acide est
réelle. Les risques seraient d’autant
plus importants que l’accident s’est
produit sur un axe très fréquenté (commune de St-Genès-Champanelle près
du lieu-dit Varennes sur la RN 89).
Il s’avère qu’une légère fissure accompagnée d’une fuite est apparue lors du
décrochement. D’importants moyens
sont engagés. Le transfert de l’acide
doit s’effectuer rapidement.
Pour réaliser cette opération délicate et
assurer la sécurité des lieux et des
intervenants, le lieutenant-colonel
Cellier gère les opérations ainsi que les
véhicules présents soit le FPTL de
St-Genès-Champanelle, le VSAV et le
VSR d’Aydat et la CMIC de Riom.
Le lendemain matin, le transvasement a
eu lieu dans une citerne venue spécialement de Barcelone.
Dès que les lieux ont été déblayés,
l’unité Risques chimiques a procédé à
la décontamination du site afin de ne
laisser aucune trace d’acide dans l’environnement.
Manœuvre réussie à la maison de retraite
Le 16 novembre 2003 s’est déroulée
une manœuvre grandeur nature à la
maison de retraite «La miséricorde bon
accueil» à Cébazat. Dès 8h00, le directeur Benoît Vaz donne l’alerte en appe-
lant le 18. Les sapeurs-pompiers ont
simulé un incendie en enfumant le bâtiment. Dès l’appel, les sapeurs-pompiers, au nombre de soixante-cinq,
déclenchent les moyens nécessaires,
soit la mise en place d’un PMA et le PC
de Cournon. Pour combattre le feu fictif,
deux FPTGP, un VPI et une EPAS de
Clermont-Ferrand ont été engagés.
Pour venir en aide aux victimes, six
VSAB étaient également sur les lieux.
Cette simulation de sauvetage des résidents a mobilisé les centres de Gerzat,
Cébazat, Blanzat, Sayat, Chamalières,
Orcines, Clermont-Ferrand et Cournon.
Les sapeurs-pompiers ont bénéficié de
l’aide extérieure d’une dizaine d’employés de l’établissement qui s’étaient
portés volontaires. Mais l’aide la plus
inattendue reste celle de dix personnes
âgées qui ont joué le jeu jusqu’au bout
en étant évacuées vers un hôpital fictif.
Voilà un sinistre virtuel qui finit bien !
Les sapeurs-pompiers tenaient à
remercier plus particulièrement le
directeur de l’établissement d’avoir
autorisé cette manœuvre qui restera
une expérience particulière pour les
résidents de la maison de retraite.
Un vol mouvementé
Au départ d’Orly, le 18 octobre 2003
l’avion de la compagnie Air France
s’apprête à effectuer son vol habituel à
destination de Perpignan, mais ce
jour-là un incident va quelque peu
modifier son trajet.
En effet, vers 17h53, le CTA reçoit une
demande de secours pour un
avion en difficulté : le pare-brise de
l’avion s’est brisé. Le Folker 100 qui
transportait à son bord soixante-seize
passagers dont un bébé doit atterrir
d’urgence à l’aéroport de ClermontFerrand/Auvergne. Notons parmi les
passagers la présence de Monsieur
Henri Plagnol, Secrétaire d’Etat à la
Réforme de l’Etat.
Immédiatement le CTA déclenche d’importants moyens dans les centres de
Clermont-Ferrand, Gerzat, Pontdu-Château, Cournon, Riom, Issoire,
Thiers, Ambert, Chamalières soit
soixante sapeurs-pompiers et vingtcinq véhicules.
Finalement, l’intervention nécessitera
sur place un FPT, un CCR, un CCGC
et un VPCE. Aucune victime n’est à
déplorer.
Cet incident aura permis de mettre en
avant la rapidité d’organisation des
secours lors d’un accident concernant
le domaine aéroportuaire.
7
Le SP 63
N° 9 janvier 2004
ACTUALITÉ
technique
Mise en place de lots d’interventions
diverses et aménagement de CID
L’armement en matériels des
Camionnettes d’Interventions
Diverses ou des Véhicules de
Première Intervention, ainsi que
leur aménagement intérieur,
diffèrent selon l’affectation
opérationnelle. Ces véhicules
sont surchargés par la présence
de tout le matériel laissé à
demeure. Dès lors que l’engin
est engagé sur opération, ce
matériel ne peut donc être
utilisé par une autre équipe avec
un autre engin pour une
nouvelle mission.
Partant de ce constat, le
Groupement de Services
Logistiques et Techniques a
imaginé la mise en place de lots
d’interventions diverses et
l’aménagement des CID.
Les missions effectuées avec un CID
ont été répertoriées de la manière suivante :
> des missions généralistes, réalisées
par tout CID : reconnaissance, balisage, protection individuelle ou collective et cheminement
> des missions de secours à personne au moyen de lots de secours
> des missions spécifiques qui permettent de définir des lots et leur
répartition
L’aménagement du CID est donc élaboré en fonction de ces missions. On
y retrouve tout le matériel nécessaire
8
Le SP 63
N° 9 janvier 2004
Cônes de Lubeck Extincteur
aux missions généralistes, stocké à
demeure dans le véhicule. Le matériel
nécessaire aux missions spécifiques
est quant à lui remisé dans des caisses
plastiques dans les centres de secours,
facilement maniables et installées sur
des étagères à proximité des engins.
En fonction de la mission spécifique
à effectuer, les sapeurs-pompiers
chargeront le lot correspondant à la
mission.
Ainsi, la mise en place de lots d’interventions diverses peut permettre la
simultanéité d’interventions différentes.
Voici les lots tels qu’ils sont composés :
> Le lot de destruction d’hyménoptères
(LINS) :
Contenu : deux tenues “guêpes”, 1 pulvérisateur 5 litres, des paires de
lunettes de protection, des masques et
un bidon d’hyménocide
Conditionnement : caisse de 60x40x40
> Le lot de protection des biens
(LPROT) :
Contenu : deux bâches de 15 et 20 m2,
1 rouleau de ficelle nylon, 1 marteau
coffreur, des pointes et des clous
Conditionnement : caisse de 80x60x40
> Le lot d’assèchement (LINON ASS) :
Contenu : deux raclettes, 1 aspirateur à
eau, 1 rallonge 25 mètres, 1 seau et
une serpillère
Conditionnement : caisse de 60x40x40
Balai de cantonnier,
pioche, pelle
> Le lot d’épuisement électrique
(LINON ELECT) :
Contenu : deux raclettes, 1 moto
pompe serpillère, 2 paires de cuissardes, 1 coude de 40, 2 tuyaux de
45/20, 1 rallonge 25 mètres, 1 seau et
une serpillère
Conditionnement : caisse de 60x40x40
> Le lot d’épuisement thermique
(LINON THERM) :
Contenu : 1 moto pompe 30 m3,
2 paires de cuissardes, 1 crépine
à clapet, 2 tuyaux de 45/20, 1 jerricane
20 litres, 1 seau et une serpillère
Conditionnement : caisse de 60x40x40
> Le lot de tronçonnage petit modèle
(LTRONC PM) :
Contenu : une tronçonneuse petit
modèle (50 cm), 2 bouchons anti-bruit,
1 pantalon tronçonneuse, 1 jerricane
double, des chiffons, 1 brosse métallique, 1 clé à bougie, 1 clé de démontage chaîne, 1 chaîne de rechange,
1 bougie
Conditionnement : caisse de
60x40x40
> Le lot de tronçonnage grand modèle
(LTRONC GM) :
Contenu : une tronçonneuse grand
modèle (70 cm) en lieu et place
du petit modèle, le reste étant
identique
Conditionnement : caisse de
60x40x40 à modifier
ACTUALITÉ
technique
> Le lot animal (LANIMAL) :
Contenu : 1 caisse de récupération,
1 lasso, 1 pince à chat, 1 paire de gants
de sécurité
Conditionnement : caisse de récupération
> Le lot énergie - éclairage (LENERJ) :
Contenu : un groupe électrogène de
2,5 KVA, 2 projecteurs 500 W, 2 trépieds, 2 câbles 25 m, 1 jerricane 5 litres
Conditionnement : caisse de 80x60x40
> Le lot Commando Feux de Forêts
(LCFF) :
Contenu : 3 claies de portage avec
motopompe et nourrice, 4 claies
équipées de tuyaux 45 et division FF,
4 claies de tuyaux 23 et division,
8 lances 20/7, 2 lances 250, 3 bâches
500 litres, 3 filets
Conditionnement : plusieurs caisses
de 80x60X40
> Le lot 1er Secours (LTSEC) :
Contenu : 1 MID adulte, 1 pompe
à dépression, 1 pompe mucosité,
1 bouteille oxygène 5 litres, 2 attelles à
dépression, 2 colliers cervicaux,
1 couverture thermique, 1 ambu adulte,
1 tuyau 02, 1 réservoir et 3 masques
02, 1 jeu de canule, 1 CHUT, 1 boîte de
gants jetables
Conditionnement : sac de transport
Commande, cordage,
fils, ficelle, couverture
Polyçoise + scie égoïne
+ ruban de rubalise
+ sacs poubelle + scotch
Lot de sauvetage
Caisse à outils, hache
ou hachette
Seau + 30 l absorbant
L’assurance des véhicules
personnels des Sapeurs-Pompiers
Volontaires
Les véhicules utilisés par les SapeursPompiers Volontaires (SPV) pour
se rendre à la caserne sont assurés
par la garantie “agents en mission” du
SDIS 63.
Cette assurance se substitue à celle
contractée à titre privé par le SPV. Le
remorquage et les réparations ou
dédommagements en cas de véhicule
endommagé ou définitivement hors
service seront pris en charge par l’assureur du Service Départemental
d’Incendie et de Secours (SDIS).
Conditions à respecter :
> Le véhicule doit être conduit conformément au code de la route
> Le sinistre doit avoir eu lieu en service commandé
Pour le prouver, deux pièces seront
nécessaires :
> un rapport circonstancié, établi par le
SPV sous couvert de son chef de centre,
relatant les faits et attestant que le
sinistre a eu lieu sur son véhicule alors
qu’il était en service commandé
> une attestation du CODIS corroborant
le contenu du rapport, précisant la date,
le lieu de l’intervention et attestant que
le SPV a été sollicité sur cette intervention.
Tube pour piquet
métallique, masse
Procédure à suivre par le sapeurpompier en cas de sinistre :
> Remplir le constat amiable d’accident automobile habituel
> Contacter le service assistance des
MMA au 01.40.25.59.95 qui fonctionne 24H/24H, 7j/7j, en rappelant le
N° de contrat : 112 566 967 si le
véhicule est immobilisé
> N’entreprendre aucune opération de
réparation sans avoir contacté le
Groupement de Services Ressources
Humaines, et plus spécifiquement
Mme Michèle Bouty, service du
volontariat, au 04.73.98.15.37 pour
connaître la marche à suivre.
9
Le SP 63
N° 9 janvier 2004
FORMATION
14 lieutenants en formation…
régional. Nous avons donc répondu
positivement avec un projet régional, ce
qui nous permettait en outre d’expérimenter la mutualisation de la formation
au niveau des SDIS d’Auvergne. Le Puyde-Dôme a donc été l’initiateur et le
pilote de ce stage.
Les quatre SDIS de la région
Auvergne ont uni leurs efforts
pour organiser, sur trois
semaines, du 8 au 26
septembre, un stage de
formation d’élèves officiers
de l’Ecole Nationale Supérieure
des Officiers de SapeursPompiers (ENSOSP).
Ainsi 14 lieutenants ont pu
suivre le dernier stage entrant
dans leur cursus de formation.
L’originalité de cette session
résidait dans son organisation,
assurée par les quatre
départements, le Puy-de-Dôme
en étant le pilote.
Entretien avec le commandant JESER,
chef du Groupement de Services
Ressources Humaines - Formation et
responsable de cette formation. Il nous
parle de cette expérience, une “première” pour le SDIS 63.
Le SP 63 :
Dans quel cadre un SDIS peut-il
accueillir une formation d’élèves
officiers de l’ENSOSP ?
Commandant JESER :
L’ENSOSP déconcentre une partie de
ses missions. Toute ou partie d’une formation peut donc être délocalisée vers
des écoles chargées de mission et
habilitées pour cela. Dans ce cadre-là,
l’ENSOSP a formulé une demande au
SDIS 63 d’accueillir une promotion d’officiers. Après réflexion, nous avons
conclu qu’une telle formation, vu son
ampleur, devait être assurée au niveau
10 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
Le SP 63 :
Pouvez-vous nous décrire la formation initiale d’application des lieutenants ?
Cdt JESER :
La formation des lieutenants dure
actuellement neuf mois. Elle est constituée de quatre modules différents :
- un module de compréhension des
emplois, qui permet aux stagiaires
d’acquérir par équivalence les unités
de valeurs (UV) de formations nécessaires pour tenir les emplois d’équipier, de chef d’équipe et de chef
d’agrès
- un module opérationnel, qui constitue
un module majeur puisqu’il concerne
le cœur du métier
- un module fonctionnel, portant
notamment sur la culture et la gestion
administrative
- un module d’entraînement physique.
Les élèves reçoivent également des
enseignements destinés à acquérir la
maîtrise des connaissances nécessaires à la gestion des risques, notamment pour ce qui concerne la prévision
et la prévention des risques bâtimentaires, technologiques et naturels.
Le SP 63 :
La formation suivie par les 14 lieutenants au cours de ces trois semaines
entre donc dans le module opérationnel. Comment ce module se
décompose-t-il ?
Cdt JESER :
Ce module est composé de trois unités
de valeur :
- le GOC 3, concerne la gestion opérationnelle de commandement de
niveau 3,
- le REP 2, ou Relations Publiques de
niveau 2
- et le TOP 4, qui signifie techniques
opérationnelles de niveau 4.
L’UV GOC 3 se décompose en un cycle
théorique d’une semaine à l’ENSOSP, et
un cycle pratique de trois semaines sur
le terrain. Cette UV permet l’acquisition
des connaissances indispensables pour
exercer le commandement d’un groupe
en intervention. Au-delà de ses aspects
purement techniques, son but est également de faire adopter au stagiaire un
schéma structurel mental dans le cadre
de la gestion de ce groupe. Pour chaque
mission du chef de groupe, que ce soit
le commandement d’un groupe isolé en
qualité de Commandant des Opérations
de Secours, d’un groupe de renfort ou
d’un groupe intégré à une colonne, il est
nécessaire de maîtriser la construction
d’un raisonnement tactique, complété
et nourri par les connaissances spécifiques liées aux techniques opérationnelles et de commandement.
Le SP 63 :
Quels étaient les objectifs majeurs
de cette formation ?
Cdt Jeser :
Avant tout, former le lieutenant au cœur
de son métier, c’est-à-dire aux missions opérationnelles de terrain qu’il
sera réellement amené à remplir. Il faut
donc le placer en permanence en
conditions réelles de commandement.
Pour cela, les quatre départements se
sont unis pour fournir massivement le
matériel, des hommes en quantité et
développer des scénarios les plus réalistes possibles, indispensables au bon
déroulement de cette formation. Le
bilan est très positif, nous avons
manœuvré régulièrement avec 50
hommes et plus de 10 engins ! Les
objectifs ont donc été largement remplis.
Le SP 63 :
Quels scénarios ont donc été mis en
scène pendant la formation ?
Cdt JESER :
Nous avons abordé tous les jours un
thème différent, du secours routier
classique aux accidents de la route
engageant des véhicules de transports
de matières dangereuses, des feux
d’hydrocarbures aux accidents technologiques dans des établissements
répertoriés de type SEVESO, du secours
à nombreuses victimes aux feux dans
des établissements recevant du
public… Quelques exercices ont été
FORMATION
très spectaculaires comme les feux de
ferme ou la manœuvre au tunnel du
Lioran. Pour chaque thème abordé un
formateur spécialisé en la matière
intervenait. Au total, pas moins de
treize thèmes ont été traités, mettant
tous les stagiaires dans un contexte
opérationnel réel.
LE SP 63 :
Comment l’évaluation s’est-elle
déroulée ?
Cdt JESER :
L’évaluation a eu lieu au terme de
chaque exercice. Outre le directeur de
stage, c’est-à-dire moi-même, intervenaient dans l’évaluation un directeur
d’exercice, en charge de l’évaluation et
de la réalisation des manœuvres, et un
référent GOC certifié par l’ENSOSP, à
savoir le Cne POTIER, en charge de la
validation des scénarios et de l’évaluation des stagiaires. Le directeur d’exercice évaluait le fond, le référent GOC, la
forme.
Le SP 63 :
Fort de cette expérience, le SDIS 63
est-il prêt à accueillir d’autres formations de ce type ?
Cdt JESER :
Cette expérience me conforte dans la
conviction qu’il faut, non seulement
absolument reconduire ce type d’action, mais les développer massivement,
et ceci pour deux raisons essentielles :
- une partie importante de la formation
des sapeurs-pompiers ne peut trouver
son niveau d’optimisation qu’à
l’échelle interdépartementale. Il est
donc indispensable de nous inscrire
dans une stratégie globale de développement et de mutualisation de projets de formation régionaux.
- prendre en charge des actions de formation d’ampleur nationale est source d’enrichissement et de plus-values
pour le SDIS du Puy-de-Dôme. Ce
type de démarche nous positionne
comme un SDIS moteur aux qualités
techniques et au savoir-faire reconnus, renforce notre réseau relationnel
ainsi que notre image, nous ouvre de
nouvelles portes, et fait partie des éléments qui stimulent notre dynamisme
et nous permettent de rester
constamment en phase avec l’évolution incessante que connaît la formation des sapeurs-pompiers.
Stage chef de groupe
Une formation “chef de groupe”
sapeurs-pompiers
professionnels s’est déroulée du
12 au 28 novembre 2003. Cette
formation nouvelle formule,
parfaitement préparée par les
services formation et
opérations, a permis une très
bonne représentativité de la
réalité de terrain.
Plusieurs modules composent cette
formation :
- le GOC 3 (gestion opérationnelle et
commandement de niveau 3), qui vise
l’acquisition de connaissances
concernant la conduite d’un groupe
en opération, l’exécution soit d’une
mission avec un groupe isolé, soit
d’un ordre reçu dans le cadre d’une
colonne, et l’activation des cellules
renseignements et moyens d’un PC
(poste de commandement) de colonne ou de la salle opérationnelle du
CODIS.
- le REP 2 (relations publiques niveau
2), dont les objectifs sont de connaître
les critères de sélection d’une information, de différencier les attentes
des journalistes sur une intervention
et anticiper leurs besoins d’information selon la diversité des supports. A
l’issue de ce module, le chef de groupe doit savoir rédiger un communiqué
de presse, concevoir d’autres supports de relations publiques, et maîtriser la pratique de l’interview téléphonique, radiophonique et télévisée.
- le TOP 4 (techniques opérationnelles
de niveau 4), qui permettra au chef de
groupe de se situer géographiquement sur le terrain, de connaître
toutes les possibilités d’établissements, de gérer ses personnels lors
d’une intervention, et ce quelque soit
le type, la nature et l’importance de
l’intervention. Il a notamment été
abordé des séquences liés aux nouveaux dangers de la profession ainsi
qu’aux matériels et méthodes pour y
faire face.
Les stagiaires ont donc suivi les cours
théoriques représentant un volume
horaire de 50 heures au centre de
secours de Cournon et ont pu s’exercer
pendant plus de 40 heures sur le terrain, au PC ou au CODIS.
Les enseignements théoriques ont
porté entre autre sur des aspects traditionnels du domaine d’intervention
sapeur-pompier, notamment sur les
risques technologiques et naturels
(interventions CO, caméra thermique),
le secours routier et ses nouvelles technologies, les feux d’hydrocarbures, la
topographie, les transmissions, l’hydraulique, l’explosimétrie… mais aussi
sur des aspects liés à leur activité
comme les moyens aériens, la presse
sur intervention, les forces de l’ordre et
les violences urbaines…
Les mises en situation ont été effectuées au cours de différents exercices
PC et CODIS, mais aussi sur le terrain
sur les compagnies de RochefortMontagne et de Cournon. Différents
thèmes de manœuvre ont été retenus
allant du feu de cuisine à l’accident de
circulation en présence de matières
dangereuses, en passant par un feu de
station service.
L’évaluation formative a eu lieu au
cours de l’exercice “secours à nombreuses victimes” le jeudi 27 novembre
au péage du sommet du Puy-de-Dôme.
Une réussite pour cette “première”, tant
du point de vue de l’organisation et la
mise en œuvre de la formation, que des
exercices de terrain, effectués avec la
plus grande exactitude. Cette formation
qui a été suivie par quinze stagiaires
sera reconduite en février 2004, enrichie par les remarques constructives
des stagiaires émises lors du bilan de
fin de stage.
11 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
SSSM
La Pharmacie à Usage Intérieur
fait son entrée au SDIS 63
Un décret du 26 décembre 2000
prévoit l'implantation de
pharmacies, dites Pharmacies à
Usage Intérieur (PUI), dans les
SDIS. Celles-ci sont chargées
d'approvisionner les Centres
d'Incendie et de Secours en
médicaments (dont l’oxygène),
objets ou produits nécessaires
aux malades ou blessés
auxquels ils donnent des
secours et d’assurer la
surveillance de ces dotations.
Elles comprennent notamment
les médicaments destinés aux
médecins du SSSM qui
interviennent en situation
d'urgence.
La vocation de ce décret est de centraliser la gestion des médicaments et du
matériel stérile qui relèvent du monopole pharmaceutique et imposent l’intervention d’un pharmacien. La création de
stocks tampons délocalisés dans des CS
devra donc être fortement proscrite.
En revanche, la PUI n’a pas vocation à
fournir de produits pharmaceutiques en
dehors du secours à personnes ou du
soutien sanitaire conformément à l’article 24 du décret du 26 décembre
1997 relatif à l’organisation des services d’incendie et de secours.
La gérance de la PUI est assurée par un
pharmacien de sapeurs-pompiers professionnel, le capitaine Nathalie Aupic.
La pharmacie est située au SDIS 63
dans le bâtiment dédié au Service de
Santé et Secours Médical. Elle se compose d’une pièce principale de 60 m2 et
d’un bureau.
Les missions de la PUI
La PUI a pour objectif principal l’approvisionnement des sapeurs-pompiers du
Puy-de-Dôme en médicaments, dispositifs médicaux stériles, matériels médicosecouristes et matériel biomédical.
Ces fournitures doivent présenter
toutes les garanties de sécurité et être
livrées dans les meilleurs délais auprès
des utilisateurs. La PUI a ainsi pour missions :
- Les négociations auprès des fournisseurs
12 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
- Les émissions de bons de commande
- La vérification des produits livrés
- Le suivi des factures
- La dispensation des médicaments
(dont l’oxygène médical) et des dispositifs médicaux stériles
- La gestion de la traçabilité des médicaments et dispositifs médicaux stériles, en vue de rappels de lots éventuels
- La délivrance des matériels médicosecouristes non stériles
- La gestion des stocks
- La gestion du parc biomédical (ECG,
DSA, appareils d’analyses biologiques, aspirateurs de mucosité,
insufflateurs…)
- La pharmacovigilance (spécialité
médicale dont le but est la surveillance des effets indésirables des médicaments. La pharmacovigilance a
également trait aux méthodes et aux
moyens nécessaires qui sont mis en
œuvre dans la surveillance de ces
médicaments.)
- La matériovigilance (la matériovigilance a pour objet la surveillance des
incidents ou des risques d'incidents
pouvant résulter de l'utilisation des
dispositifs médicaux après leur mise
sur le marché). Il s’agit particulièrement pour la PUI du suivi des pannes
et accidents que peuvent subir les
matériels VSAB
- Le respect des règles d’hygiène
(salles des soins, VSAB, personnels…)
- La décontamination de dispositifs
médicaux
- La mise en place d’un circuit d’élimination des déchets d’activités de
soins (DASRI)
- La vérification des conditions de stockage dans les centres de secours
- La formation des personnels
Bon de commande
VSAB/VSAV
Sac médecin
Sac infirmier
Sac plongeurs
Malles feux de forêts
Lots premiers secours
Cabinet médical d’aptitude
Projet de fonctionnement
Un schéma de fonctionnement est en
cours de validation. Il devrait être le suivant : les commandes se feront directement à la PUI par l’envoi d’une télécopie. Il n’y aura donc plus d’intermédiaires, ni de centres de stockage.
Chaque utilisateur aura à sa disposition
un bon de commande spécifique, correspondant à un armement type. Le bon
de commande devra être daté et signé
par chaque utilisateur, puis transmis
par fax à la PUI.
Les fournitures seront acheminées
selon 2 circuits :
- Groupement Territorial Centre : déplacement à la PUI ou utilisation du véhicule du vaguemestre
- les autres Groupements Territoriaux :
utilisation du circuit de la navette (2
passages hebdomadaires pour chacun
des centres destinataires).
Le circuit des médicaments devant être
totalement sécurisé, les médicaments
seront obligatoirement placés dans
des caisses sécurisées, qui seront
directement livrées à leur destinataire
ou bien stockées dans les centres, dans
une armoire fermant à clé, en attendant
d’être récupérées par leur destinataire,
seule personne avec le livreur à détenir
la clé.
Quant à l’oxygène médical, il est actuellement livré en 8 points du département. Cette organisation pourrait à
terme être modifiée afin de centraliser
les livraisons de bouteilles d’oxygène à
la PUI. Ceci permettrait d’être en accord
avec les textes qui stipulent que chaque
stock de médicaments doit être géré
par un pharmacien de sapeurs-pompiers. Une réflexion dans ce sens a été
engagée.
Signataire autorisé
Chef de centre
Médecin
Infirmier
Médecin
Médecin
Chef de centre
Médecin
LA VIE
des centres
Le Centre de Secours Principal d’AMBERT
Ambert, sous-préfecture,
chef-lieu d’arrondissement de
56 communes est situé au Sud
Est du département du
Puy-de-Dôme. Implanté à
545 mètres d’altitude entre les
monts du Forez et du Livradois
au cœur de la vallée de la Dore,
Ambert occupe 6052 hectares.
A égale distance (75 km) de
Clermont-Ferrand, du Puy-enVelay et de Saint Etienne, la cité
d’Ambert est entourée de
montagnes de plus de
1000 mètres d’altitude. Le Pays
d’Ambert, au travers de sa
communauté de commune,
compte près de 10 000 habitants
dont 7500 Ambertois.
Outre l’agriculture, l’activité principale
d’Ambert est l’industrie, notamment
celle de la tresse, des matériaux composites et des matériaux réfractaires.
Le tourisme attire bon nombre de visiteurs grâce au moulin à papier “Richard
de Bas”, au musée de la Fourme et au
musée “AGRIVAP” (exposition de
machines à vapeur, machines agricoles…). Le train touristique panoramique ou le train à vapeur ainsi que le
plan d’eau participent à l’essor de cette
activité de tourisme, tout comme le
dynamisme de la centaine d’associations organisant de nombreuses manifestations.
Scénario catastrophe au péage du
sommet du Puy de Dôme
Le 27 novembre 2003 dans l’aprèsmidi, les sapeurs-pompiers du Corps
Départemental ont effectué un de leurs
exercices annuels de niveau départemental. L’évènement : un accident
d’autocar transportant 17 personnes
entre en collision avec une voiture,
comportant trois personnes à son bord.
Un bilan lourd va nécessiter l’intervention de 60 sapeurs-pompiers. 7 VSAB,
2 FSR, 1 PMA, 1 FPT, 1 VTP et 1 PC sont
ainsi engagés. Les secours sont organisés en secteurs : secours à personnes,
Toutes ces activités participent au
développement d’Ambert mais peuvent
également être l’objet de diverses interventions pour les sapeurs-pompiers.
Afin de les gérer au quotidien, Ambert
possède un Centre de Secours
Principal. En 2002, ce dernier a ainsi
effectué 507 interventions réparties de
la manière suivante : 344 missions liées
aux secours à personnes, 85 liées aux
incendies et 78 missions diverses.
C’est en 1959 que la caserne est
construite au côté d’une remise qui
abritait le matériel incendie. Un agrandissement des garages est réalisé en
1987. Depuis, la caserne a poursuivi
son évolution.
Aujourd’hui, le CSP est placé sous les
ordres du lieutenant Thierry Moilier qui
a succédé au mois d’avril 2003 au capitaine Paul Moilier.
Le volontariat développé dans ce CSP
occupe une place non négligeable dans
la vie quotidienne de la cité. La moyenne d’âge des sapeurs-pompiers est de
38 ans, la moyenne d’ancienneté de
carrière de 12 ans. Quatre équipes de
garde ont assuré les 650 interventions
de l’année 2003. Dans l’effectif de la
garde du CSP, dix-huit employés communaux interviennent notamment les
jours ouvrables.
ramassage et évacuation des victimes.
Les 20 blessés fictifs ont reçu les soins
de première nécessité dans le PMA en
collaboration avec les moyens hospitaliers et le SSSM.
L’objectif de cette simulation est
d’améliorer la coordination des équipes
de secours et de juger l’efficacité de la
structure des opérations. La météo peu
favorable (pluie, brume, neige) n’a pas
empêché le bon déroulement de cet
exercice.
Une telle manœuvre s’avère très utile
et formatrice, dans la préparation
notamment à l’intervention de nos
sapeurs-pompiers lors de déclenche-
Le CSP d’Ambert est également le siège
de la Compagnie d’Ambert, regroupant
61 communes, dont 6 Centres de
Secours, 8 Centres d’Intervention et 15
Centres de Première Intervention. Les
CPI de Job et Saint-Amand-RocheSavine ont récemment été intégrés au
Corps Départemental sous forme de CI.
Ils viennent ainsi renforcer les effectifs
de la compagnie de trente cinq
hommes et femmes.
Le CSP d’Ambert, c’est :
50 sapeurs-pompiers volontaires dont
2 médecins capitaines, 1 infirmier
1 chef de Centre
2 lieutenants
2 adjudants
3 sergents-chef
5 sergents
8 caporaux
23 vingt-trois sapeurs.
Parmi eux, on note la présente de six
femmes.
Les moyens matériels
dont disposent le CSP
2 VSAB, 1 VSR, 1 FPTGP, 1 FPTL-HR,
1 EPSA, 1 CCGC, 1CCF, 1 CIDT, 1 CIDTHR, 1 VLR, 1 VLHR, 1 VLU, 1 MPR
2000/15, 1 RM de 400 litres, 1 Canon
à mousse, 1 REPO de 250 Kg,
1 RECLE, 1 RCAM
ment de plan rouge. Elle a également
permis de tester 12 stagiaires sousofficiers sapeurs-pompiers professionnels à la suite d’une formation “chef de
groupe”.
13 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
VOLONTARIAT
Bilan positif
pour la campagne du volontariat
Cette année vous avez pu suivre
l’évolution des projets lancés
par le Conseil Départemental du
Volontariat (CDV), notamment
l’action du groupe
communication.
L’heure est au bilan…
La campagne lancée en faveur du
volontariat s’est ainsi déclinée :
> 0 800 19 18 17, un numéro de téléphone mis en place au mois de juin
pour permettre à chacun d’obtenir
des renseignements sur les
démarches à suivre pour devenir
sapeur-pompier volontaire
> Une large diffusion de ce numéro
dans tout le département via des
affiches, des cartes postales
> Un visuel original afin de capter l’attention
> Des phrases d’accroche :
Vous aimez agir !
Vous aimez l’imprévu…
Vous aimez bouger !
Vous avez l’esprit d’équipe
> Une collaboration avec les radios
(Radio France Bleu Pays d’Auvergne,
Radio Scoop) afin de faire connaître
le numéro vert
Dès ses débuts au mois de juin, cette
campagne est un franc succès principalement dans les abri-bus, les commerces et les casernes.
Ainsi, pas moins de 200 engagements
ont été recensés depuis la mise en
place du numéro vert. Le SDIS du Puyde-Dôme a touché un large public de
12 à 40 ans. La tranche d’âge des 2040 ans est principalement représentée.
Par conséquent, les demandes correspondent aux critères recherchés soit la
stabilité familiale et professionnelle,
synonyme de sérieux et d’une pérennité de l’engagement.
Ces actions de communication ont
parallèlement été complétées par les
démarches entreprises par les
Chambres de Commerce et d’Industrie
de Thiers, Riom et Clermont-Ferrand.
Ces dernières ont fait la promotion du
volontariat par le biais de leur revue
professionnelle, en insérant un article
consacré aux sapeurs-pompiers volontaires dans l’entreprise.
Présenter, dialoguer, informer, tels ont
été les objectifs menés par les sapeurs-
14 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
Le bureau réuni pour le lancement de la campagne
pompiers du 6 au 15 septembre 2003 à
la foire de Clermont/Cournon. Au quotidien 50 personnes en moyenne se sont
renseignées au stand situé dans le hall
de prestige.
Un espace consacré aux infirmiers du
Service Santé et Secours Médical
(SSSM) a également permis de présenter leurs missions, ce qui a fait naître
chez certains une volonté réelle d’être
recrutés.
On pouvait également assister à une
simulation de prise d’un appel 18 sur
une console d’alerte permettant de
résoudre l’énigme du “Que se passe t-il
lorsque je compose un numéro d’urgence ?”
Les diverses manœuvres proposées
chaque jour ont elles aussi retenu l’attention du public venu en nombre.
Ces démonstrations ont été possibles
grâce à la participation des groupements territoriaux, des Jeunes
Sapeurs-Pompiers, des équipes spécialisées, des moniteurs de secourisme et
la présence de l’hélicoptère de la sécu-
rité civile (Dragon63).
© C. Sagne
Au total, 230 sapeurs-pompiers ont
participé à l’animation du stand du SDIS
et aux présentations ou exercices à
l’occasion de la Foire.
Nous tenons particulièrement
à remercier…
- les sapeurs-pompiers
- les chefs de Groupements Territoriaux
et de Services
- les équipes spécialisées
- le Service Santé et Secours Médical
(SSSM)
- le personnel de la base hélicoptère de
la sécurité civile
- l’Association Départementale des
Jeunes Sapeurs-Pompiers (ADJSP)
- l’Association Départementale des
Moniteurs de Secourisme SapeursPompiers (ADMSSP)
- le Conseil Général du Puy-de-Dôme
- Les journaux La Montagne et Info
magazine
- Radio France Bleu Pays d’Auvergne
- les Chambres de Commerce et
d’Industrie (CCI)
- le Commissariat Général de la Foire
- la société Systel
- la société des Eaux de Volvic
… pour leur collaboration.
UNION
départementale
Six commissions à l’UDSP 63
Le 21 septembre 2003,
en présence de
M. Pierre Joël Bonté, président
du Conseil Général,
et de M. Roland Blanchet,
président du Conseil
d’Administration du SDIS, s’est
déroulé le congrès de l’Union
Départementale des SapeursPompiers à Orcines. A cette
occasion, les représentants de
chaque centre d’incendie et de
secours du département ont élu
le Conseil d’Administration de
l’UDSP 63, soit six représentants
par Groupement Territorial.
La commission du secourisme
“grand public”, coanimée par le commandant Frédéric Bernard et le lieutenant Marc Cucchieri, a pour but d'organiser et gérer l'enseignement du
secourisme au sein de l'Union
Départementale des Sapeurs-Pompiers
du Puy-de-Dôme et de répondre à la
demande de formation secourisme du
grand public en fonction des disponibilités des formateurs.
Le vendredi 10 octobre 2003, le Conseil
d’Administration de l’UDSP 63 a défini
ses objectifs et mis en place différentes
commissions. Le lieutenant Jouanade,
chef de centre de Lezoux a été élu
Président de l’UDSP 63.
La commission des œuvres sociales,
animée par le major Bernard Garceau,
est présente dans les moments importants, voire les moments difficiles.
Les six commissions créées au sein de
l’UDSP 63 :
La commission des sports, animée
par le commandant Daniel Mire,
est chargée de tout ce qui touche à
l'organisation des différentes manifestations sportives départementales et
nationales.
Le sport
en 2004
Avec la nouvelle année, une saison
sportive commence. A retenir :
- le 07 février 2004 :
cross Départemental à Blot-l’Eglise
(organisé par le SDIS 63 et le
Groupement Territorial Nord)
- le 16 mai 2004 :
finale Départementale des épreuves
athlétiques et du Parcours Sportif des
Sapeurs-Pompiers à Puy-Guillaume
(organisé par le SDIS 63 et le
Groupement Territorial Est)
Venez nombreux et …sportivement !
La commission des anciens sapeurspompiers, animée par le commandant
Pierre Debiton, fait en sorte de regrouper les anciens sapeurs-pompiers de
notre département.
(www.udsp63.org), et récolter toutes
informations utiles afin de vous les
transmettre.
Le lieutenant Pascal Thomas a été
nommé responsable des cérémonies.
Pour toutes informations
complémentaires, contacter :
Mlle Delphine Rouveyrolles,
les mardis et vendredis
de 8H30 à 17H30
UDSP 63 143, avenue du Brézet
63033 CLERMONT-FERRAND
Téléphone : 04.73.90.05.10
Télécopie : 04.73.90.90.08
E-mail : [email protected]
La commission des médailles, animée par le lieutenant Daniel Jouanade,
a pour but de souligner le dévouement,
la disponibilité des sapeurs-pompiers
dans nos différentes activités.
La commission communication,
animée par le capitaine Christophe
Cescut a pour objectif de pérenniser
le travail effectué par l’équipe précédente, comme le site Internet
La journée Nationale de la Sécurité
Civile
Le samedi 11 octobre 2003 s’est
déroulée la Journée Nationale de la
Sécurité Civile au Centre Commercial
Cora à Lempdes. Cette journée a été
l’occasion d’informer la population sur
les différentes missions et services qui
composent la sécurité civile. Cette
année les thèmes s’orientaient vers la
protection des enfants et les accidents
domestiques.
Principaux acteurs de la sécurité civile, les sapeurs-pompiers du Corps
Départemental étaient naturellement
présents, notamment ceux du CS de
Lempdes, aux côtés des autres
acteurs tels que la Croix Rouge
Française, l’association départementale de la Protection Civile, la gendarmerie, les secouristes français Croix
Blanche…
Au sein du magasin, divers stands présentaient les différentes professions et
les possibilités de carrière.
Sur le parking, les sapeurs-pompiers
ont présenté une exposition de véhicules. Ils ont su attirer un large public
avec des simulations d’interventions,
notamment une évacuation de victime
à l’aide d’une tyrolienne, un exercice
de désincarcération. Une simulation
d’accident domestique a également
été réalisée, permettant ainsi aux
spectateurs d’apprendre l’utilisation
d’un extincteur et de se sensibiliser
aux dangers du monoxyde de carbone.
A l’issue de ces démonstrations, le
comportement à adopter en cas d’accident a été explicité aux spectateurs,
dans le but d’aider au mieux les victimes et faciliter le travail des professionnels.
15 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
PERSONNEL
Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail :
où en sommes-nous ?
Dans le Sapeur-Pompier du
Puy-de-Dôme n°7, nous avions
évoqué la création de groupes
de travail et les objectifs pour
les deux ou trois années à venir.
Où en est le Comité d’Hygiène
Sécurité et Conditions de Travail
(CHSCT) depuis sa mise en place
en juillet 2002 ?
Les objectifs du CHSCT en matière
d’hygiène et de sécurité ont précisément été définis. Il s’agit de réduire le
nombre d’accidents du travail. Pour
cela, il recense et analyse les accidents
survenus pendant les trois années précédentes, il informe et sensibilise les
agents aux réflexes d’hygiène et de
sécurité, et leur permet de s’exprimer
et de faire remonter les problèmes.
Lors de la réunion du 28 mars 2003,
ces éléments ont été étudiés afin de
mettre en place des groupes de travail
et recenser les accidents de l’année
2003. Le but est de pouvoir effectuer
une meilleure comparaison avec les
résultats des années précédentes.
Ainsi, les groupes de travail effectueront un état des lieux plus précis,
recenseront les problèmes, proposeront
des solutions et établiront un document
de travail.
- Le premier groupe est en charge de
l’ergonomie des postes de travail, des
conditions d’hygiène de vie et de travail, ainsi que de l’évaluation des
risques dans chaque centre et service
du SDIS.
- Le deuxième groupe travaille sur
l’activité sportive et ses conséquences
sur les accidents du travail.
- Le troisième groupe étudie les problèmes liés à la consommation d’alcool,
de tabac, de cannabis, de médicaments
et leur incidence sur le comportement
des agents.
Un tableau récapitulatif accompagné de
statistiques en matière d’accidents du
travail pour l’année 2003 a permis
d’analyser le nombre d’accidents, leur
répartition, les causes, et d’effectuer
une comparaison avec les autres
années.
Quant à la mise en place de la structure
Hygiène et Sécurité, elle repose sur la
formation des personnels, ainsi que sur
la désignation et la formation d’Agent
Chargé de la Mise en Œuvre (ACMO).
Au cours de l’année 2003, un programme de formation de cinq jours basé sur
l’hygiène, la sécurité et les conditions
de travail a été proposé aux représentants des personnels membres des
CHS. Ainsi, treize d’entre eux ont pu en
bénéficier.
Enfin, une note de service a été adressée aux quatre Chefs de Groupements
Territoriaux le 11 juin 2003, leur
demandant de désigner un ACMO par
compagnie, afin de mettre en place une
structure hygiène et sécurité sur l’ensemble du CDSP. Suite à cette demande, une liste d’ACMO a été dressée.
Chaque agent désigné pour assurer la
fonction d’ACMO sera contacté pour
suivre la formation hygiène, sécurité et
conditions de travail au cours de l’année 2004, afin de pouvoir exercer son
nouveau rôle.
Nouveau venu
Le lieutenant Jacky DENIAU a rejoint le
SDIS 63 qu’il avait quitté depuis le
1er juillet 1995, après s’être impliqué
dans la formation des sapeurs-pompiers volontaires.
Après avoir exercé au SDIS 19 et au
SDIS 23, il a pris ses fonctions au 1er
octobre 2003 au SDIS 63 en tant que
commandant de la compagnie de
Stand à disposition
Un nouvel hélicoptère
pour la sécurité civile
Les centres souhaitant emprunter le
stand du SDIS (deux panneaux
d’environ 3m de large, une banque)
pour des journées portes ouvertes,
démonstrations… peuvent contacter
le service communication au
04.73.98.15.32. Ce dernier vous
renseignera sur les modalités de prêt.
La cérémonie organisée à l’occasion de
l’arrivée de l’hélicoptère EC 145 s’est
déroulée le 5 décembre 2003 à la base
hélicoptère de Clermont-Ferrand. Il a
été procédé à son “baptême”. Ce nouvel appareil succède dignement à son
aîné en reprenant le code opérationnel
de “Dragon 63”.
16 Le SP 63
N° 9 janvier 2004
Beaumont, chef du service formation du
Groupement Territorial Centre et responsable de la cellule volontariat du
même groupement.

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