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# 719 DU 8 AU 14 FÉVRIER 2016 Nachash, Dennis Congdon. 2015. Présentée dans le cadre de l’exposition Only Lovers à la galerie Le Cœur. © Dennis Congdon Saint-Valentin L’ART S’EMPARE DE LA FÊTE anousparis.fr Conversation Ellen Page prône le Free Love Expo danse Dans les pas d’Anne Teresa De Keersmaeker Événement Taste of Paris, festival de bons goûts pour le Grand Palais édito 03 Hauts les cœurs Bien sûr que la fête a le don d’énerver son monde, excepté peut-être les vrais Valentin et Valentine, qui rigolent sûrement d’avoir été dotés des prénoms les plus célébrés de l’année, loin devant les Sylvestre, les Jean et les Nicolas. Sinon, pour les autres, rien à faire, le sujet reste du genre ennuyeux. Il y a ceux qui marchent officiellement par deux, et qui ignoreraient bien superbement l’affaire, s’ils pouvaient être rigoureusement certains que « l’autre » s’en moque autant qu’il ou elle le dit. Peut-être est-ce vraiment le cas d’ailleurs, mais en envisageant le 14 février comme une date parfaitement ordinaire, qui sait quelle vieille querelle pourrait être exhumée au terme de la journée, par un hasard malencontreux. D’autres ont capitulé, et c’est la mort dans l’âme et presque la honte au front qu’ils passent la porte du fleuriste du coin qui se frotte les mains, pour acheter un truc avec du rouge et des roses dedans, alors qu’ils auraient grandement préféré choisir une brassée de marguerites la veille ou le lendemain. D’autres prennent leur mal en patience, évitant consciencieusement pâtisseries 1 et restos, devenus un temps, parfaitement infréquentables. Certains aussi, bien sûr, comme une Françoise Hardy de légende, vont seuls, seuls et tristes, l’âme en peine et poussent des soupirs déchirants parce que personne ne les aime – ce qui, au passage, ne peut être raisonnablement vrai. Avec une mauvaise foi confondante s’entend, ceux-là trouvent d’un seul coup un charme délicieux à toutes les manifestations d’amour sucrées qu’on leur met sous les yeux. Car à part vivre reclus, impossible d’échapper à la terrible Saint-Valentin… Seule solution pour tous dès lors, décider d’affronter ce qui ne pourra s’éviter et se demander les raisons de toute cette agitation. Dans un titre qui fut kitsch avant de devenir culte, une chanteuse chantait « La vie est si triste, dis-moi que tu m’aimes, tous les jours sont les mêmes. » Pourquoi, au fond, ne pas faire de celui-ci une grande démonstration d’amour sincère et pas sectaire. Faites à vos proches des cadeaux joyeux, mieux qu’à Noël, partagez un gâteau à la crème de framboise avec votre grand-mère, buvez du champagne avec une modération revue 2 à la baisse, envoyez des cœurs à tous vos amis, appelez ceux à qui vous ne parlez pas assez souvent et commencez la conversation par un « Bonne Fête !!! » hurlant. Faites-en trop, il vous en sera rendu beaucoup. Et il restera forcément un peu du rose de ce dimanche quand il sera temps d’affronter le gris du lundi. Bonne Saint-Valentin à vous, à vous, et tiens, même, à vous aussi._ Carine Chenaux Rédactrice en chef @CarineChenaux 1 Slip de l’homme le plus fort du monde © DR 2 Lonely Lovers (Jolly), Bertocchi Davide, 2016. Présentée dans le cadre de l’exposition Only Lovers, à la galerie Le Cœur. © Courtesy de l’artiste Bertocchi Davide A NOUS PARIS sommaire 05 Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de poste Fax : 01 75 55 12 61 Principal associé : Altice Media Group France Président : Altice Media Group France représentée par Monsieur Marc Laufer Directeur de la publication : Marc Laufer Directeur général : Bruno Zaro (1080) Attachée de direction : Sarah Hacquebart (1080) Directeur des opérations : Stéphane Lafosse (1007) Directrice marketing : Françoise Caillon (1257) Directrice communication et multimédia : Alizée Szwarc (1003) Site internet : www.anousparis.fr RÉDACTION : 01 75 55 10 28 Rédactrice en chef : Carine Chenaux Chef de rubrique : Murielle Bachelier Assistante de la rédaction : Emmanuelle Suzanne (1028) Ont collaboré à ce numéro : Stéphane Armand, Jérôme Berger, Smaël Bouaici, Alain Cochard, Sonia Desprez, Myriem Hajoui, Stéphane Koechlin, James Martin, Fabien Menguy, Rémi Mistry, Sophie Peyrard, Édouard Rostand, Agnès Ruskowiak, Thomas Séron, Philippe Toinard Direction artistique : Agence Samouraï Première maquettiste : Laurence Philippot (1011) Secrétaire de rédaction : Valentin Henriot Iconographe : Soizic Landais (1060) PUBLICITÉ/COMMERCIAL : 01 75 55 11 86 Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112) Directrice de la publicité : Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161) Directrice des opérations spéciales : Stéphanie Le Meur (1249) Directrice de clientèle internationale : Claire Bourin (1172) Chef de publicité : Hanène Jemili (1210) Chef de publicité local/immobilier : Sébastien Tisseyre (1077) Publicité culture et partenariats : Carolyn Occelli (1194) Responsable des projets musicaux : Mathieu Proux (1198) Graphiste : Juliette Babelot (1145) Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59. [email protected] Carnet d’adresses : Développement Media : 01 77 51 58 84. Ressources humaines : [email protected] Impression : GAICS SAS, 8 square Chanton, 92200 Neuilly-sur-Seine Diffusion : Distripaq ISSN : 1294-4572 Magazine gratuit, ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction, même partielle, de tous les éléments parus dans A Nous Paris est interdite. A NOUS PARIS 8 - coup de cœur Magneto 190941 © Louise de Montalembert / Early-Work.com 18 - clubbing 69db du Collectif Spiral Tribe © DR 20 - événement Work/Travail/Arbeid © Anne Van Aerschot dans l’air style de ville affaires culturelles 08 - coups de cœur 14 - goût 20 - événement 10 - shopping 15 - lieu Si on s’offrait une œuvre d’art pour la Saint-Valentin ? Taste of Paris, festival de bons goûts au Grand Palais Dans les pas d’Anne Teresa de Keersmaeker au Centre Pompidou Le disquaire Penny Lane Record Store 21 - télé Des cadeaux pour sa Valentine et son Valentin 16 - à boire et à manger 22 - conversation 13 - high-tech 18 - clubbing 24 - cinéma 26 - scènes Des cœurs à croquer 12 - shopping Le jeu vidéo indépendant That Dragon, Cancer Le pré d’ici, Sushi-B Kill the DJ Tea Dance au Gibus. Super Discount Party All Stars. Paramaniac au Glazart Les séries qui promettent Ellen Page libérée dans Free Love L’illusionniste Luc Langevin. Kiss Me, Kate. Ah ! Le grand homme 29 - sons Stranded Horse. Anna Caterina Antonacci et Louis Langrée. Les 60 ans de l’Académie du jazz connexions 32 - immobilier save the date 06 Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. LUNDI 08/02 © DR applis L’aventure au coin de la rue A l’occasion de la Saint-Valentin, les applis Happn et Videdressing se sont mariées. De leur union est né un jeu où, dans les rues de Paris, on pourra bien sûr trouver son Valentin ou sa Valentine, mais aussi (surtout ?) gagner son sac Valentino ou une autre pièce de mode luxueuse. Pour les indices, c’est sur Videdressing que ça se passe._ Jusqu’au 14 février. #videdressingxhappn © Chara Kontopoulou, Pagrati LUNDI 08/02 expo photo Fenêtres sur Athènes. © DR MARDI 09/02 SAMEDI 13/02 ET DIMANCHE 14/02 Pinocchio débat C’est là que les Athéniens… Le propre de l’homme Fenêtres sur Athènes, jusqu’au 29 février. Cité de l’Architecture et du Patrimoine, 45, avenue du Président Wilson, 16e. M° Iéna ou Trocadéro. Rue haute, entrée libre. « Carnaval et fou du roi, qu’a-t-on fait de l’humour ? », Collège des Bernardins, 20, rue de Poissy, 5e. À 20 h. Tarif : 6 €. L’artiste plasticienne Ianna Andréadis a invité les Athéniens à photographier leur ville depuis leur fenêtre. Puis, pendant trois ans, elle a diffusé quotidiennement un de leurs clichés sur la page Facebook de ce projet participatif. Aujourd’hui, dans des projections immersives, elle en expose 400, émanant d’artistes comme d’amateurs, qui révèlent la diversité et la poésie de la capitale grecque._ ceWEEK-END Aujourd’hui, c’est Mardi Gras, une fête dont on ignore souvent les origines (chrétiennes), mais que l’on célèbre toujours à grands renforts de crêpes et de carnavals. Les Mardis des Bernardins ont choisi cette date particulière, où l’humour continue à s’inviter de manière presque inattendue, pour débattre de la place du rire dans nos sociétés. Antoine de Baecque, Eric Pailler et Ariel Wizman mèneront la discussion._ Lorsque Joël Pommerat se réapproprie l’œuvre de Collodi, les aventures du célèbre pantin prennent un nouveau relief et interpellent profondément petits et grands. Ce conte nous questionne autant sur ce que grandir veut dire, que sur l’usage de la liberté et la signification de la transgression. Un grand spectacle ! Le 13 à 20 h 30, le 14 à 17 h. Représentations scolaires les 15 et 16 février à 14 h._ Théâtre Sénart, Scène nationale, 9/11 allée de la Fête, Lieusaint (77). Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1975. Acrylique sur photographie. Coll. Fundação de Serralves – Museu de Arte Contemporânea, Porto. Photo : Filipe Braga © Fundação de Serralves, Porto. Helena Almeida Corpus 09/02 – 22/05/2016 1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8 E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG Exposition organisée par le Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto, en collaboration avec le Jeu de Paume et WIELS, Centre d’art contemporain, Bruxelles. Le Jeu de Paume est subventionné par le PLQLVWqUHGHOD&XOWXUHHWGHOD&RPPXQLFDWLRQ. Il bénéficie du soutien de 1HXIOL]H 9LH et de la 0DQXIDFWXUH-DHJHU/H&RXOWUH, mécènes privilégiés. En partenariat avec apporte un soutien particulier à l’exposition « Corpus ». Remerciements à Achetez votre billet en ligne 07 Smaël Bouaici, Carine Chenaux, Alain Cochard, Myriem Hajoui, Thomas Séron ceWEEK-END DIMANCHE 14/02 Concerts mordants Chaque année, les Nuits de l’alligator apportent leur lot de rock, de blues, de garage et de piment dans nos soirées parisiennes. On pense souvent à Nashville, mais l’alligator aime aussi les grands espaces et les chansons de bivouacs (Israel Nash, Korey Dane, Marlon Williams). Le final promet, lui, des riffs en furie : Jim Jones, Daddy Long Legs, etc. Détonnant._ Jusqu’au 26 février, Les Nuits de l’alligator à La Maroquinerie. www.nuitsdelalligator.com MARDI 09/02 © Chill Okubo expo Clichés de nuit La photo de soirée, beaucoup la pratiquent en amateur version selfie, d'autres en tirent des trombinoscopes à revendre et quelques-uns en font de l'art. Ce sont ces photographes, disséminés entre les fêtes parisiennes et londoniennes des trente dernières années qu’Alisa Phommahaxay, fondatrice du site Alisa Gallery, a choisi de mettre en avant lors de l'exposition “Nightclubbing”, une collection de clichés qui tentent de fixer le mouvement de la nuit._ VENDREDI 12/02 concert Nightclubbing jusqu’au 21 février au Point éphémère, 200, Quai de Valmy, 10e. M° Jaurès. Vernissage le 9 février à 18 h 30. Entrée gratuite. L’Ange et le Diable D e m o n D i a r i e s (Live) T o u r 30 MARS 2016 ciné et concert Atsushi Sakai. @ Sofia Albaric Marin Marais, « l’ange » de la viole, et son « diable », Antoine Forqueray : deux compositeurs du XVIIIe, deux tempéraments affirmés qu’Atsushi Sakai, Christophe Rousset et Marion Martineau réunissent le temps d’un concert donné à l’occasion de la sortie de leur bel enregistrement des Suites de Forqueray (3 CD Aparté)._ 20 h 30, église des Billettes, 4e. Rens. 01 48 24 16 97 - PAROV STELAR T h e VENDREDI 12/02 2 0 1 6 ZÉNITH PARIS - LA VILLETTE © DR Jazz pour mémoire Le genre biopic de musicien est assez en vogue. Ici, point de reconstitution mais d’authentiques images d’archives. Un vendredi par mois, on va ainsi revoir Stan Getz, Duke Ellington, Billie Holiday… Chaque rendez-vous comprend un film et un live. Le cinéma Balzac offre une carte à Vincent Lê Quang : une belle entrée en territoire improvisé, d’hier à aujourd’hui._ Festival Jazz et Images au cinéma le Balzac, 1, rue Balzac, 8e, M° Charles de Gaulle-Étoile. Entrée : 12 et 20 €. coups de cœur POUR L’AMOUR DE L’ART Texte : Sophie Peyrard 1 En cette semaine de Saint-Valentin, quoi de plus romantique que d'offrir ou de s'offrir une œuvre d'art, tel un acte d'amour irraisonné. A NOUS PARIS 08 dans l’air L Les collectionneurs vous le diront, acheter de l'art c'est souvent comme un coup de foudre, on voit une œuvre et on sait que c'est la pièce qu'il nous faut, elle ne quitte plus nos pensées, on l'observe, on la décortique, elle nous a touché profondément et on la projette dans notre univers. Pour passer le cap tout en douceur, on peut franchir les portes de la bien nommée galerie Le Cœur où les fondatrices Maroussia Rebecq et Séverine Redon, ont eu la bonne idée d'inviter le commissaire d'exposition indépendant et critique d'art Timothée Chaillou. Ce dernier, inspiré par le nom de la galerie et une création de Max Ernst reprise dans une affiche 09 dans l’air 2 3 3. Le Jarret, Florent Groc Florent. 2014. Gouache sur papier. 21 x 29,5 cm. 310 €. © Florent Groc Florent / Early-Work.com 1. Suited, Chad Gordon. 2016. Collage. 28 x 18,5 cm. 900 €. © Chad Gordon 4 2. Joker, Nils Guadagnin. 2016. Feuille d’or sur dibond. 22 x 31 cm. 850 €. © Nils Guadagnin / Courtesy Galerie Derouillon surréaliste contenant un joker et un as de cœur, a proposé à des artistes de créer une œuvre originale à partir d'une carte réelle ou imaginaire de la série des cœurs et du joker. L'exposition Only Lovers montre donc le travail de deux cent artistes qui se sont prêtés au jeu avec sensibilité ou passion. On craque entre autres pour le jeu de cartes de Ryan Gander à 10 €, une œuvre originale de Claude Closky pour 100 €, de Nils Guadagnin pour 850 € ou de Gary Webb pour 1000 €, que des coups de cœur abordables. « Je voulais vraiment partir d'un objet léger dans son économie, un jeu de cartes coûte à peu près 2 € au supermarché, cela permet aussi aux artistes de jouer le jeu » précise Timothée Chaillou. Un parti pris qui résonne avec la mission que s’est fixée la galerie qui est de décloisonner l’espace d’exposition traditionnel, d’offrir aux artistes de nouveaux territoires d’expression et de proposer des œuvres accessibles au plus grand nombre. Pour couronner le tout, une Only Lovers Party, drink ouvert au public en présence des artistes, est organisée le 13 février, l’occasion de célébrer ou de chercher son ou sa valentin(e). En ces temps connectés, les rencontres se font aussi sur internet, alors pourquoi ne pas tenter sa chance sur le site Early Works? Lancé par cinq passionnés d'art tous issus du milieu culturel, du marché de l’art et de la finance, âgés de 26 à 30 ans, le site propose une sélection pointue de productions originales d'étudiants 4. Magneto 190941, Louise de Montalembert. 2014. Jet d’encre sur papier. 80 x 113 cm. 680 €. © Louise de Montalembert / Early-Work.com ou de jeunes diplômés, autour du très malin concept « Meet Pablo Before Picasso », en V.F. « Rencontrez Pablo avant qu'il ne devienne Picasso ». Et si Early Work donne plus de visibilité aux jeunes artistes sur le marché de l’art, la plateforme facilite aussi l’accès aux grands timides que sont les collectionneurs novices, à l'objet de leur désir en proposant des prix abordables (autour d'une centaine d'euros) et d'un dispositif en ligne moins effrayant que les galeries physiques. Dans sa newsletter de février, l'équipe du site met en avant une série de réalisations autour de la couleur la plus chaude du spectre, et symbole s’il en est de la passion : le rouge. On découvre ainsi Le Jarret, une gouache de Florent Groc Florent (310 €), Magneto 190941 de Louise de Montalembert, une impression jet d’encre sur papier (680 €), Astéroïde de Louis Georget, une impression numérique en trois exemplaires (390 €). Quel que soit le prix, la taille, la cote de l’artiste, l’achat d’une œuvre doit rester un coup de cœur, une émotion, une envie irrésistible de poser dans son intérieur cette nouvelle acquisition qui nous fait vibrer, illumine notre journée, nous apporte du bonheur. Pour résumer, tout ce qui ressemble à de l'amour._ Exposition Only Lovers, jusqu’au 21 février, galerie Le Cœur, 83, rue de Turenne, 3e. M° Saint-Sébastien-Froissart. Art en ligne : www.early-work.com g n i p p o sh atio Réalis n : Car ine Ch , Agn enaux ès Rus kowia 10 k dans l’air r, L’amou i a le vcrhette Kaerl, Po oupett & Ch ction colle ule rl caps Robot, Ka €. Karl/ rfeld, 145 Lage Fleur e urobffareint Eau 30 ml C rfum r de pa ss, Flowezo, et glo Air, Ken in the. 59 € e mat cnuièlortte, a l t e t L’ar Sweat eam Tam x . Joyeuxtins ! 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Ses créateurs nous l’expliquent. © DR Dans That Dragon, Cancer (Ce Dragon, Cancer), l’émotion est bel et bien le premier enjeu. Nous n’avons ni une mission à accomplir, ni un ennemi à vaincre. Il s’agit plutôt d’accompagner les parents à travers une série de tableaux représentant des moments clés de la maladie de leur fils, Joel. L’empathie est d’autant plus forte que les parents en question, Ryan et Amy Green, sont les personnages principaux du jeu. Leurs avatars virtuels leur ressemblent, et ce sont leurs propres voix, écrits et expériences que l’on découvre. En effet, le jeu a été conçu par Ryan Green, avec Josh Larson, un développeur de jeu vidéo indépendant. Amy, pour sa part, a contribué à l’écriture du scénario du jeu. Jeu autobiographique That Dragon, Cancer est une œuvre autobiographique qui nous scotche et nous émeut du début à la fin, même s’il se termine relativement rapidement (en deux heures). Dans l’une des scènes les plus marquantes, on assiste à un rendez-vous entre la famille Green et deux médecins qui apprennent aux parents que la maladie de leur enfant vient d’empirer. Soudainement, la pièce se met à se remplir d’eau ; les Green sont littéralement submergés par la mauvaise nouvelle. L’inondation qui s’ensuit mettra à rude épreuve la foi des Green, qui s’y accrocheront tout de même pour ne pas sombrer. À tel point que « Dieu » deviendra un personnage bien trop présent pour certains… mais sans pour autant nuire à l’intérêt de ce titre si singulier. Jeu de partage Pourquoi les Green ont-ils choisi de raconter leur histoire par voie vidéoludique ? Ils tenaient déjà un blog depuis la découverte du cancer de leur fils. Ils ont ensuite souhaité partager leur histoire de façon plus interactive. Avec un logiciel d’animation A NOUS PARIS 3D ils ont créé des tableaux et paysages très particuliers : qu’il s’agisse d’une forêt, d’une chambre d’hôpital ou du paradis, le style visuel du jeu est totalement unique. Ce genre, appelé low poly, car utilisant un minimum de formes géométriques pour un rendu volontairement basique, est « expressionniste et impressionniste » d’après Green, « et permet de créer des environnements riches en couleurs et lumières, sans se soucier des détails trop réalistes. » Jeu thérapie ? L’expérience éprouvante de la création de That Dragon, Cancer aura-t-elle donc permis à ses créateurs de mieux accepter la maladie de Joel ? Sa réalisation aurait-elle été thérapeutique ? Pour Green, « il a plutôt créé un espace où nous pouvons partager nos histoires et nos luttes avec autrui, et où les autres peuvent en faire autant avec nous. Dans ce sens, le jeu sert davantage de générateur de conversations. » That Dragon, Cancer invite donc surtout à l’échange entre les patients et leurs familles. Comme si la conversation était la meilleure solution face à la tragédie. Le plus étonnant, c’est que celle-ci peut désormais être inspirée par un jeu vidéo…_ Disponible sur PC et Mac, via la plateforme de téléchargement Steam (environ 14 €), uniquement en anglais. Des versions dans d’autres langues seraient en développement. uet Musée Cognacq-Jay 8 rue Elzévir – 75003 Paris MUSEECOGNACQJAY.PARIS.FR REPRISE LE CHICOS MAMBO TUTU Le jeu des sentiments Jean-Baptiste Un dogue se jetant sur des oies, Paris, musée du Louvre, département des Peintures © RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/Stéphane Maréchalle high-tech 13 LA DANSE DANS TOUS SES ÉTATS ! food 14 style de ville Faire son marché Une centaine d’artisans et de producteurs sélectionnés avec soin (notamment par le Collège Culinaire de France fondé par Joël Robuchon et Alain Ducasse) proposeront et feront déguster leurs confitures, charcuteries, huiles, poissons, vins de Bourgogne, jus de fruits… De quoi partir à la rencontre des savoir-faire et repartir avec un panier garni (achat classique sur place). Retenir la leçon Festival de bons goûts au Grand Palais Texte : Carine Chenaux Cette semaine, avec la deuxième édition du festival Taste of Paris, le Grand Palais accueille 17 chefs et autant de pop-up restaurants, des producteurs et des artisans, des bars, des masterclass et des workshops… On vous donne cinq bonnes raisons d’y aller. F Faire partie d’un grand mouvement mondial Le concept des Taste Festivals est né à Londres en 2004 et essaime depuis dans le monde entier. Si le Grand Palais accueille cette semaine la seconde édition parisienne de l’événement, on recensera en 2016, 23 rassemblements du genre, de Toronto à Moscou, en passant par Melbourne ou Abu Dhabi, soit 490 000 visiteurs attendus pour déguster 1,47 millions de plats. Visiter un village de restos Sous la nef, ils seront 17 chefs à installer leurs restos « pop-up », qui accueilleront les clients comme de vrais établissements (services au déjeuner et au dîner) à la différence qu’on y règlera son repas au moyen d’une carte rechargeable (points banque dédiés). L’occasion de déguster les créations des étoilés les plus célèbres, comme de découvrir le travail des jeunes A NOUS PARIS © Frederic Stucin Chefs étoilés, toques médiatiques, ateliers et pop-up restaurants sont au menu. talents d’aujourd’hui, sans faire le tour de Paris. Parmi les participants, on notera ainsi en vrac la présence de Guy Savoy, Frédéric Anton (Pré Catelan), Julien Dumas (Lucas Carton), Nicolas Beaumann (Maison Rostang), Kei Kobayashi (Kei), Stéphanie Le Quellec (La Scène du Prince de Galles), Pierre Sang (Pierre Sang on Gambey), Romain Meder (Plaza Athénée), Daniel Morgan (Salt)… Les prix de chaque plat iront de 5 à 12 € et les végétariens comme les no-glu trouveront de quoi se mettre sous la dent. Des « Table d’Hôtes » proposeront aussi des menus dégustation de haut vol signés par les chefs résidents, évidemment beaucoup plus chers et sur réservation (Tél. : 01 46 89 44 82). Faire un tour aux bars Il faudra bien sûr y consommer avec modération, mais on ne manquera pas de s’arrêter dans l’un des trois bars à vins installés pour l’occasion (Le Petit Ballon, Pierre Sang, Alain Ducasse). Sous la verrière, on ne pourra a priori pas non plus rater le bar végétal des champagnes Laurent-Perrier, que l’on promet monumental (à partir de 10 € la coupe). Sous l’égide de « l’équipementier » Electrolux, des chefs associés se livreront aussi à des Masterclass (« Théâtre des Chefs », sessions de 30 minutes, sans inscription) et même à des workshops pour faire travailler un peu les visiteurs (« Secrets des Chefs, sessions de 45 minutes, inscription en fin de matinée et début de soirée). En parallèle, pendant toute la durée du festival, l’Atelier des Sens animera des cours de cuisine d’une heure pour les adultes, pour les enfants et parfois même pour tout le monde (samedi et dimanche à midi). Les kids auront même droit à leurs propres workshops « Secrets des Chefs, petits marmitons » orchestrés par le cuisinier et animateur Grégory Cuilleron, mais aussi à des ateliers et à une chasse au trésor géante. Ce week-end, le Grand Palais promet d’être en ébullition._ Electrolux : © DR Taste of Paris, le Festival des Chefs, du 11 (soirée) au 14 février, Grand Palais, 3, avenue du Général Eisenhower, 8e. Déjeuner de 11 h 30 à 16 h, dîner de 19 h à 23 h 30. Entrée : 15 € (Pass Découverte déjeuner), 18 € (dîner) + crédits à acheter sur place ou sur digitick. Entrée libre pour les - de 10 ans. Informations et réservations : www.tasteofparis.com lieu 15 style de ville Texte : Rémi Mistry disquaire Penny Lane Record Store Alors qu'on les croyait disparus à jamais, les disquaires n'en finissent plus de renaître de leurs cendres. Une résurrection que l'on doit en partie au CALIF, une association qui défend depuis 2011 les commerces culturels indépendants de proximité, également à l’origine du fameux Disquaire Day en France. "Penny Lane Record Store est la première boutique officielle de l'association", explique Alban, le gérant, en nous recevant dans son repaire de la place Sainte-Marthe. Autrefois baptisé Le CALIF de Belleville, le magasin a partagé pendant six ans ses locaux avec Ground Zero, un disquaire indie-rock qui a su fidéliser une large clientèle, avant que celui-ci ne migre vers le Se laisser tenter par le plein de vinyles et de CD chez Penny Lane. © Alban Rautenstrauch 9e l'an dernier. Depuis, la boutique a dû se réinventer. Si la configuration des lieux n'a pas changé (un bel espace modulable et chaleureux), Penny Lane se veut plus éclectique. On y trouve moult albums estampillés "grands classiques" dans tous les genres (soul, pop, électro, rock, jazz, variété…) mais aussi des nouveautés, avec notamment la volonté de promouvoir une certaine scène française underground affiliée aux compilations La Souterraine. Des artistes peu médiatisés et pourtant surdoués comme Aquaserge, Fantôme, Requin Chagrin, Ricky Hollywood ou Arlt trouvent donc refuge dans les bacs du disquaire. Bacs de vinyles évidemment, mais pas que. "Je tiens à proposer des CD car j'ai remarqué une sorte de retour de ce support, peutêtre à cause des prix des vinyles qui ont trop augmenté ces dernières années", ajoute Alban, amoureux d'objets musicaux "beaux ET abordables" dont l'ambition est "d'éveiller la curiosité de ceux qui passent le pas de la porte". Pour cela, il anime la boutique à coup d'Apéro Bon Esprit ou de showcases défricheurs de talents et distille ses bons conseils aux mélomanes de passage. "Je ne suis vraiment satisfait que lorsqu'ils repartent avec le disque d'un artiste qu'ils ne connaissaient pas avant", conclut-il. Le fantasme ultime de tout passeur culturel qui se respecte, en somme._ 23, rue Sainte-Marthe, 10e. M° Belleville. Du mardi au samedi de 13 h à 19 h. Tél. : 01 40 03 83 08. à boire et à manger 16 style de ville sushinomie tout proche Textes : Jérôme Berger, Philippe Toinard © Philippe Toinard ••••• Le Pré d’ici Le chef Cyril Choisne du Cottage Marcadet, l’une des rares tables gastronomiques du 18e avec Le Chamarré Montmartre et La Table d’Eugène, a baissé pavillon. En lieu et place, Le Pré d’ici dans un style moins ampoulé et une décoration dépouillée. L’objet qui attire l’œil est cette ardoise sur laquelle a été dessinée une carte de France avec des flèches pour indiquer la provenance des produits. On apprend que les viandes arrivent de Normandie et d’élevages raisonnés, que les poissons déboulent des ports bretons et des petits bateaux de l’île-d’Yeu et que le reste est acheté en Ile-de-France. Nous sommes donc chez un cuisinier responsable, locavore, bio et équitable. Benjamin, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a travaillé chez Prunier et financé son projet via du crowdfunding pour nous présenter une première carte à prix serrés. On ne gardera pas un souvenir mémorable de la panacotta végétale de panais et duo de carottes pour son goût manquant clairement de niaque ni pour sa présentation. Une panacotta dans une assiette plate, c’est un peu comme un pavé dans la mare. Dans un verre, elle s’y sentirait mieux. Bon point en revanche pour la ballottine de poulet aux champignons et mousseline de panais. Classique mais bien réalisée comme l’est aussi le millefeuille aux poires pochées. Pour ses convictions, cette adresse est à encourager._Ph.T. 151 bis, rue Marcadet, 18e. M° Lamarck-Caulaincourt. Formule : 20 € (au déjeuner). Menu : 25 € (au déj.). Fermé le samedi midi, le dimanche soir et le lundi. Tél. : 09 52 60 08 01. ••••• Sushi-B Les vagues nippones continuent de battre le pavé. Après la déferlante cuisine française par des chefs japonais, place à un raz de marée de gastronomies du pays du Soleil Levant par des toques du même bord. Dernière en date, cette table à sushis, voisine de la rue Sainte-Anne. Un comptoir de huit couverts élégamment mis, entre accueil en kimono, arts de la table katoubon et sushiman mutique. Japonais stylés et beautiful people argentés apprécient. Nous aussi. Tofu au sésame grillé et wasabi – mou, torréfié… curieux –, bar et foie de lotte – délicat en texture, puissant en bouche –, quenelle de thon au yuzu en bouillon – vif. Voilà pour commencer. Suivent une dizaine de sushis en rafale, dont quelques sommets : encornet – soyeux –, thon rouge – fondant –, Saint-Jacques – croquant –, bonite fumée – entêtant. Même le dessert séduit : glace de riz blanc et sauce soja sucrée – voluptueux. Restent les prix. 58 € pour ce menu au déjeuner : beaucoup dans l’absolu, peu à ce niveau de qualité et de quantité. Arigato donc._J.B. © Jérôme Berger 5, rue Rameau, 2e. M° Quatre-Septembre. Ouvert du mercredi au lundi, de 12 h 30 à 13 h 45 et de 19 h 15 (1er service) à 21 h 15 (2ème service). Fermé le mardi. Menus : de 58 € à 130 € (déj.), de 95 € à 160 € (dîn.). Tél. : 01 40 26 52 87. CARNET D’ADRESSES SAINT VALENTIN PUBLI INFO D. R. 01.77.51.58.84. DJAKARTA BALI Week-end Saint-Valentin à Bali ! Les 13 et 14 février, Djakarta Bali vous propose de découvrir le meilleur de la cuisine indonésienne grâce aux menus dégustation à partir de 55 € (boissons comprises). Une cuisine très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. A noter, le spectacle de danses balinaises le vendredi soir (menu à partir de 30 €). Brunch le samedi et dimanche (25 €). 9, rue Vauvilliers. Paris 1er. 01.45.08.83.11. Métro Louvre ou Châtelet. www.djakarta-bali.com LA CHARETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Marmite d’or 2015 des restaurants afro-antillais. Menu Saint Valentin à 50 € Cocktail ou Ti-punch et amuses-bouches, Saumon fumé ou foie gras sur toast, trou des îles, canard à la vanille ou poisson à la créole ou gambas sauce rouge, gâteau, 1/2 bouteille Brouilly ou Bandol, 1/2 bouteille d’eau minérale, coupe de Champagne, café, DJ et dancing. JAIPUR CAFE A deux pas de la gare de l'Est, découvrez le romantisme à la Bollywood pour la plus belle des Saint Valentin. Ambiance tamisée, table décorée et lueur des bougies le tout dans une ambiance musicale "Indian Love". Menu Saint Valentin à 35 € avec cocktail des amoureux, entrée, plat et dessert... digne des maharadjas ! Il est conseillé de réserver. Ouvert tous les jours 15, rue des Messageries. Paris 10ème 01.48.01.06.00/06.87.75.96.59 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème.01.43.26.03.10. M° Vavin ou N.D. des Champs. www.lacharettecreole.fr www.jaipurcafe.fr - Métro Poissonnière près de chez vous 17 # communiqué ar sQ ua 106, rue Vieille-du-Temple, 3e. Du lundi au samedi de 11 h à 19 h. Tél. : 01 42 72 94 43. www.louisquatorzeparis.fr EdwarT, chocolatier du moment Installé depuis maintenant un an dans la capitale, ce chocolatier parisien propose depuis peu des ateliers chocolatés dans sa boutique proche de la place de la Condorde. La maison décline une multitude de chocolats aux saveurs originales, fraîches et parfois épicées. Côté fabrication, l'enrobage est fin, le praliné est authentique et le confisage des orangettes bio est entièrement artisanal. Vous trouverez un second magasin bien caché dans le quartier du Marais mais tout aussi accueillant. 17, rue Vieille-du-Temple 4e. Tél. : 01 42 78 48 92. / 244, rue de Rivoli, 1er. Tél. : 01 49 27 03 55. Ouverts tous les jours de 11 h à 20 h. www.edwart.fr Compagnie de Provence Pour célébrer ses 25 ans de savoir-faire et de créativité, la Compagnie de Provence a demandé à l’illustrateur Marseillais Stéphan Muntaner d’habiller une nouvelle Édition Limitée de son iconique flacon. Pour exprimer notre beau patrimoine culturel et le fil du temps qui passe, le choix du point de croix que l’on trouvait jadis dans tous les trousseaux est apparu comme une évidence. La Compagnie de Provence revisite ce savoir-faire traditionnel avec un design contemporain illuminé par la couleur tendance corail fluo. 60, rue Vieille-du-Temple, 3e. Ouvert tous les jours. Tél. : 01 42 78 44 19. 5, rue Bréa, 6e. Ouvert du lundi au samedi. Tél. : 01 43 26 39 53. compagniedeprovence.com Fil 106 s ed es Ar ch ive e- Ru 60 ed es Fr an eB ar cs -B eV iei lle du Te m ple Ru 17 Ru Ru Maison de maroquinerie française haut de gamme, Louis Quatorze puise son inspiration dans les codes du luxe, mis en place par le Roi Soleil. Les modèles présentent des lignes pures et intemporelles chahutées de détails décalés, clin d'œil à la flamboyance et au panache du XVIIe siècle. Installée dans un hôtel particulier du Marais, Louis Quatorze propose une collection de sacs qui accompagnent ses clients au quotidien et jusque dans leurs sorties les plus élégantes. Réduction de -10 % pour les lecteurs de A Nous Paris. tr Ru Louis Quatorze, maroquinier eC h ed e s Ru Ru Maroquinerie, chocolats, produits traditionnels, tous les plaisirs au cœur du Marais lot Spécial Saint-Valentin : la rue Vieille-du-Temple, une mine d’or pour vos achats Rue de R iv o ed e sR o sie be ou tte rg eo is rs li M Saint-Paul clubbing 18 style de ville Textes : Smaël Bouaici, Edouard Rostand thé dansant de Saint-Valentin Quand le Pulp rencontre le Gibus Depuis la reprise du Gibus par Dactylo et sa clique au mois de septembre, il flotte comme un air du Pulp des années 2000 rue du Faubourg du Temple, et notamment lors de la fête mensuelle Possession, où l’on a retrouvé un peu de la confusion chaleureuse des jeudis du plus fameux des clubs lesbiens parisiens. Kill The DJ, le crew/label impulsé dans les entrailles du Pulp par Fany Corral, y a apparemment aussi repris ses marques, au point de lui “redonner foi dans le clubbing underground à Paris”. Avant de peut-être s’implanter plus profondément dans le concept, les hérauts du Pulp investissent la scène du Gibus ce dimanche après-midi pour un “thé dansant” aux allures d’after sans fin pour une Saint-Valentin sans rose mais piquante. Aux platines, on retrouvera deux des tenanciers de l’époque, Chloé, sortie de ses bidouillages avec l’Ircam, et Ivan Smagghe, dont on espère qu’il retrouvera l’énergie mutante de ses sets sous le (bas) plafond du Pulp. Au programme également, un live de Yula Kasp, une Polonaise installée à Paris qui a sorti le trippant vaudou-dub ”Leisure” sur You And Your Hippie Friends, le label de Rebolledo et Superpitcher, alias les Pachanga Boys (de passage au Yoyo ce vendredi), et Nova Materia, un duo sud-américain qui produit des tracks d’une douceur rêche en tapant sur des cailloux et qui se fout d’être numéro 1._S.B. Kill The DJ Tea Dance, dimanche 14, de 16 h à minuit au Gibus, 18, rue du Faubourg du Temple, 11e. M° République. Entrée : 6 €. french touch Super Discount : sunshine people au Yoyo La Californie dans les sous-sols de Paris. C’est en gros le concept de la soirée d’Etienne de Crécy ce samedi au Yoyo, dans les entrailles du Palais de Tokyo. Pionnier de la French Touch, que ce soit au sein de Motorbass (avec Zdar de Cassius) ou avec Super Discount, le producteur français profite du regain de popularité de la house, la version black américaine, ses beats nonchalants et ses synthés made in 80’s, plutôt que sa traduction crispée teutonne. Ces influences figurent de façon explicite sur A NOUS PARIS Étienne de Crécy © François Coquerel le troisième album de Super Discount 3, Deluxe, paru en septembre et qui se débite allègrement un samedi soleilleux. Pour cette soirée qui ressemble à une release party tardive, Etienne de Crécy – qui se produira en live – n’a pas pu convier tous les all stars de l’album (Kilo Kish, Baxter Dury ou De La Soul) mais la guest-list a de la gueule, avec son fidèle compère Alex Gopher, le Britannique Miguel Campbell, auteur du hit ”Something Special” dans le même état d’esprit (qui bosse ces temps-ci avec une autre gloire de la French Touch, Benjamin Diamond) ou encore Clyde P, un DJ parisien qui s’est bourré les esgourdes de hip-hop west coast (cf. son remix du ”Smile” de Super Discount) et qui inonde ses sets des grosses basses copyrightées Parliament/Funkadelic. Ne manque plus qu’un barbecue pour se mettre vraiment bien._S.B. Super Discount Party All Stars, samedi 13 à 21 h au Yoyo, 13, avenue du Président Wilson, 16e. M° AlmaMarceau / Iéna. Entrée : 25 €. Ivan Smagghe. © Marc de Sant Et Chloé. © Bruno Clement agenda JEUDI 11 FÉVRIER Dîner Aux Chandelles ! La Horde vous reçoit pour une soirée chaude et douce entre loups, avec Sander, Thomas Murphy et HollSön. 10 € - 23 h 30 - 5 h Badaboum. 2 bis, rue des Taillandiers, 11e.M° Bastille VENDREDI 12 Villa Schweppes BPM 2016 Lancement de la tournée avec la house sensuelle de dOP en live, celui du gagnant Bpm 2016, Un*Deux et Ma/Ji. 15 € - 23 h 30 - 6 h Faust. Pont Alexandre III, 7e M° Invalides 19 style de ville 1 2 3 1 69db du collectif Spiral Tribe (en haut à gauche) © DR 2 Manu Le Malin (en haut à droite) © Julie Montel 3 Crystal Distortion du collectif Spiral Tribe © DR free celebration Paramaniac : la hardtek contre-attaque Trop vieux, trop mous ? Détrompez-vous. Samedi soir, au Glazart, les vétérans de la free distribueront de la techno hardcore à la nouvelle génération, qui ne se demandera plus longtemps si c’était mieux avant. À l’origine du projet, Adrien Betra, orga des soirées Scandal dans une autre décennie, souhaite remettre en lumière tout un pan de l’histoire de la techno française. Après une première compilation il y a dix ans, mixée par DJ Popof pour son dernier sursaut hardtek avant sa transition vers la house, il sort un second volume, PAR#02. Pour ce disque, mixé cette fois par Crystal Distortion des Spiral Tribe (le crew anglais qui a exporté les free parties en France), il a contacté une bonne partie des vieux soundystems de hardtek (les Boucles étranges, les Spiral Tribe, les Heretiks) pour en ressortir 23 titres inédits, qui cultivent une brute nostalgie. Une raison de plus d’y aller : le coffret Digipack sera offert à tous les participants de l’event, qui aligne un sacré line-up avec R-ZAC (69db et Crystal Distortion), AK47, et l’inusable Manu le Malin._S.B. Paramaniac, samedi 13 à 23 h au Glazart, 7-15, avenue de la Porte de la Villette, 19e. M° Porte de la Villette. Entrée : 12 - 15 €. événement Dans la peau d'Anne Le Centre Pompidou, l'Opéra de Paris et la grande chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker s'associent pour une « expo dansée » de neuf jours à ne pas rater. Texte : Sonia Desprez A NOUS PARIS 20 affaires culturelles D Un travail chorégraphique conçu comme une exposition, accessible au public pendant les heures d’ouverture habituelles d’un musée. WORK/TRAVAIL/ARBEID © Anne Van Aerschot Depuis le décès de Pina Bausch, un consensus dans le milieu de la danse contemporaine s'accorde à peu près à dire que la plus grande chorégraphe contemporaine vivante est Anne Teresa de Keersmaeker. Pourquoi ? La meilleure façon de le comprendre est sans doute d'aller visiter l'événement que constitue Work/Travail/Arbeid, à la fois exposition et chorégraphie, ou bien ni l'un ni l'autre, mais plutôt expérience sensuelle et vivante au cœur de la création. Neuf jours durant, la chorégraphe investit la Galerie Sud avec des danseurs de sa compagnie Rosas et les musiciens de l'ensemble contemporain Ictus, qui ne vont pas importer un ballet au musée, mais interpréter la danse sous la forme d'une exposition présentée chaque jour sur un cycle de neuf heures. Anne Teresa de Keersmaeker isole chaque partie du travail, pour les présenter une par une, puis assemblées par deux, trois, etc... selon des combinaisons différentes. Chaque heure propose une nouvelle partie de la chorégraphie et une nouvelle association de danseurs et de musiciens. On plonge donc, d'une certaine manière, au cœur des secrets de travail de la Belge, qui décrit ainsi le processus à l'œuvre : « Un spectacle de danse, en principe, fait converger l’ensemble de strates accumulées lors du travail en répétition. Je me suis dit qu’ici, il serait intéressant de voir la simplicité et la beauté des mouvements physiques isolés de l’ensemble, couche par couche, et de suggérer de la sorte l’infini des combinaisons possibles de ces éléments ». La chorégraphe explore, depuis des années, les liens entre musique et danse en les isolant ou en les juxtaposant. Elle nous offre aussi, ici, de « voir » le mouvement, quand seul le son nous est offert, et de percevoir la musique quand seule la danse est visible. Basée sur Vortex Temporum, une (sublime) pièce chorégraphiée à partir de l’œuvre musicale du même nom du compositeur français Gérard Grisey, et présentée à Wiels en Belgique, l'exposition chorégraphiée (qui voyagera ensuite à la Tate Modern de Londres et au MoMA de New York) sera l'occasion d'une fascinante déambulation au cœur de la danse, vivante, entre danseurs et musiciens investissant l'espace sur mesure. On y sera plus que spectateur, puisqu'il n'y a pas de scène, et plus que visiteur, puisque le vivant se substitue à l'objet. Il serait dommage de rater ça._ Anne Teresa de Keersmaeker : Work/Travail/Arbeid, du 26 février au 6 mars, Centre Pompidou, 4e. Exposition ouverte de 11 h à 21 h tous les jours, sauf le mardi. Tarif : 14 €, tarif réduit : 11 €. télé 21 affaires culturelles Texte : Smaël Bouaici O.J. Simpson, les coulisses du procès du siècle séries Better Call Saul de retour à la barre On était tout excités l’an passé à la même période, à l’approche du pilote de Better Call Saul, le spin-off de la désormais mythique série Breaking Bad. On l’est toujours à quelques heures de la saison 2, après huit premiers épisodes certes downtempo mais où l’on a retrouvé la patte du showrunner Vince Gilligan, et quelques scènes truculentes, comme cette mémorable plaidoirie dans le désert. Désormais, le décor est planté et l’histoire devrait avancer plus vite. Bob Odenkirk campe toujours un Jimmy McGill en pleine introspection et pas encore transformé en Saul Goodman, qu’on avait laissé trahi par son frère et décidé à monter sa propre affaire à la fin de la saison 1. Niveau bad boys, les personnages cultes Nacho Varga et Tuco Salamanca seront bien présents, et les fans se plaisent à rêver au retour de Gustavo Fring et ses poulets tandis que Bryan Cranston et Aaron Paul, les deux stars de Breaking Bad, se sont tous deux dits prêts à reprendre leur rôle…_ En 1994, O.J. Simpson, gloire du football américain des 70’s, est accusé du meurtre de son ex-femme Nicole Brown et de son ami. Trois ans après le passage à tabac de Rodney King et alors que les émeutes de Los Angeles sont dans toutes mémoires, l’acquittement du sportif révèle la fracture de la société américaine entre Noirs (partisans de son innocence) et Blancs (persuadés de sa culpabilité). Une plaie toujours ouverte vingt ans après, en témoigne la montée du mouvement Black Lives Matter outre-Atlantique. La série de 10 épisodes, qui démarre sur la fameuse course-poursuite à Los Angeles, promet de dévoiler les coulisses d’un procès à rebondissements, autour d’un casting quatre étoiles, avec John Travolta, Cuba Gooding Jr dans le rôle de l’accusé, ou l’ex-Friends David Schwimmer, qui campe Robert Kardashian, avocat d’O.J. et père de Kim._ Better Call Saul, saison 2, le 16 février sur Netflix France (un épisode par semaine). American Crime Story : The People vs. O.J. Simpson, sur FX depuis le 2 février. Better Call Saul : © Ben Leuner / Netflix 28 janvier 27 16 mars En partenariat média avec conversation sa filmo sélective Hard Candy De David Slade (2005) X-Men : L’Affrontement final De Brett Ratner (2006) Juno De Jason Reitman (2007) Smart People De Noam Murro (2008) Quelle a été la chose la plus difficile à faire sur ce film où vous jouez Stacie, la compagne d’une femme atteinte d’un cancer qui cherche à faire valoir les droits des compagnons homosexuels ? Ellen Page : Je pense que c’était de savoir que c’est une histoire vraie, de passer du temps avec la véritable Stacie, et de composer avec ces scènes où vous savez que l’amour de votre vie va mourir. Bien sûr, je ne peux pas ressentir le dixième de ce que cela peut faire, mais être plongée dans toute cette tristesse, passer du temps avec elle, dans sa maison, sur son lieu de travail, c’était une expérience incroyable. Inception De Christopher Nolan (2010) To Rome with Love De Woody Allen (2012) X-Men : Days of Future Past De Bryan Singer (2014) elle a joué Han Solo ! Vous avez récemment interprété le rôle de Han Solo pour une lecture publique de L’Empire contre-attaque. Oui ! C’était très amusant ! Jason Batman qui a réalisé Juno a organisé une lecture publique de L’Empire contre-attaque et il m’a juste envoyé un mail pour me demander si je voulais jouer la Princesse Leia. J’ai dit : « Oui bien sûr ! ». Et il m’a renvoyé un mail deux heures plus tard en me demandant si finalement je voulais faire Han Solo, et j’ai répondu : « Putain, oui ! ». C’était fun. Vous avez aimé jouer Han Solo ? Qui n’aurait pas aimé (rires). J’étais une fan absolue de Star Wars quand j’étais petite. J’adorais les films, j’avais les figurines, je jouais aux cartes Star Wars. Mais attention ! Les films originaux, car j’étais à l’école quand ils sont ressortis. Donc pour moi, faire cette lecture c’était incroyable car Marc Hamill était là. D’ailleurs, j’adorerais jouer dans les nouveaux films, mais personne n’a frappé à ma porte._ A NOUS PARIS Ellen Page, libre et libérée 22 affaires culturelles Quel message vouliez-vous faire passer ? On a toujours l’espoir que cela émeuve quelqu’un et en particulier que cela touche un public qui ne se sent pas forcément concerné par le sujet. Mais moi, j’ai surtout voulu faire le film parce que ça parle de deux personnes qui ont fait de grandes choses pour l’égalité des homosexuels aux États-Unis. Est-ce que c’est un combat toujours aussi difficile aujourd’hui aux États-Unis ? Oui. Bien sûr, il y a eu des progrès, mais si Laurel et Stacie avaient été mariées, elles n’auraient pas eu tous ces problèmes. Vous pouvez encore vous faire renvoyer ou ne pas être embauché dans 31 états, juste parce que vous êtes LGBT. Les gens les plus vulnérables par exemple sont les femmes trans noires. Elles ont une espérance de vie de seulement 45 ans aux ÉtatsUnis. C’est insensé ! Donc clairement, il y a vraiment encore beaucoup à faire. Ado smart dans Juno, l’actrice a bien grandi. Assumant publiquement son homosexualité et à la recherche de rôles plus matures, la voici cette semaine amoureuse de Julianne Moore dans Free Love un drame poignant et militant inspiré d’une histoire vraie. Texte : Fabien Menguy Ce n’était pas trop difficile pour Stacie de ressasser ce passé douloureux ? Un peu avant sa mort, un documentariste avait posé la question à sa compagne Laurel sur ce que ça lui ferait si on faisait une fiction sur sa vie. Elle a ri et a répondu que ce qui lui importait, c’est que le maximum de personnes connaissent son histoire. Donc, je pense que Stacie a accepté de le faire pour Laurel. Est-ce qu’on se met en danger en jouant ce genre de rôle ? Vous savez, c’est le type de films dans lequel vous vous jetez entièrement. Vous travaillez de longues heures par jour. Mais vous faites ça, et ensuite c’est terminé. Vous n’emportez pas votre tristesse à la maison. Julianne Moore, votre compagne dans le film, dit s’être inspirée de votre expérience. Comment ? (Rires) Demandez à Julianne la prochaine fois. Et à Hollywood ? Le cinéma est-il macho ? Objectivement, la plupart des grands rôles et des héros sont des hommes. Il y a visiblement une disproportion entre le nombre de réalisateurs hommes et femmes. Aujourd’hui, le dialogue est ouvert, mais c’est encore un peu :« Attendez une seconde, ne quittez pas ». Mais j’ai l’espoir que les choses changent et je sens que ça commence à bouger. Et vous, de quoi rêvez-vous maintenant ? Je me sens tellement chanceuse que mon rêve est de continuer à être impliquée dans des projets qui m’inspirent et qui me font me sentir passionnée. Oui, c’est ça, j’espère pouvoir rester passionnée tout au long de ma vie. Pour terminer, quel est votre rapport à la France ? Ma mère a étudié en France et elle parle français. Moi, pas ! Je ne sais pas pourquoi. C’est très embarrassant. J’ai grandi avec des photos d’elle et du Paris des années 70. Ce sont des images que j’ai toujours aimé regarder._ Free Love, de Peter Sollett, avec Julianne Moore, Ellen Page et Steve Carell. Drame. Sortie le 10 février. 23 affaires culturelles JEAN-JACQUES VANIER YVAN LE BOLLOC’H STEPHAN WOJTOWICZ JEAN-LUC PORRAZ AURELIEN CHAUSSADE JEAN-PIERRE MALIGNON SERENA REINALDI © Bac Films DE PIERRE ET SIMON PRADINAS MISE EN SCENE PANCHIKA VELEZ decor: claude plet / costume: marie-christine franc / lumiere: didier brun son: baloo / assistante mise en scene: brigitte villanueva En accord avec FraNCois Volard un spectacle cree par acte 2 en coproduction avec scene nationale bayonne sud-aquitain, theatre olympia scene conventionnee d’arcachon l’interview intemporelle direction Didier Long De quoi rêviez-vous quand vous étiez enfant ? J’ai commencé à tourner quand j’avais 10 ans, mais mes parents me disaient : « Ce n’est pas ton avenir, c’est juste un moment pour s’amuser et point barre ! ». Je n’ai finalement plus fait de télévision jusqu’à mes 16 ans où là, je suis tombée amoureuse du cinéma, et j’ai vraiment voulu devenir actrice. C’était un mélange d’ambitions, mais aussi de persévérance, parce que je travaillais dur pour finir mes études et poursuivre ce rêve. Et en même temps, j’étais aussi très naïve parce que ça ne fonctionne pas pour tout le monde. Que diriez-vous à la petite fille que vous étiez si vous la croisiez dans la rue ? Probablement, c’est facile à dire maintenant, mais : « Reste authentique, surtout avec toi-même. Ne gâche pas une partie de ta vie à cacher qui tu es ». Que reste-t-il de vos 20 ans ? Je dirais la curiosité et un désir d’apprendre qui sont encore là. Comment vous voyez-vous à 80 ans ? Si j’arrive à vivre aussi longtemps, ce que j’espère (rires) ! J’aimerais avoir une vie simple. J’espère que je serai heureuse, installée dans une belle relation avec la personne avec qui je vis. Et avec un petit chien (rires). Où iriez-vous si vous pouviez remonter dans le temps ? Je suis censée dire que je reviendrais dans le passé pour tuer vous savez qui… Hitler, quoi ! Mais je pense que revenir au début du XXe siècle à Paris avec Marcel Duchamp ce serait vraiment cool._ le film de la semaine ••••• drame Free Love © Bac Films De Peter Sollett, avec Julianne Moore, Ellen Page et Steve Carell. Durée : 1 h 44. ••••• D’Éric Judor, avec Éric Judor, Ramzy Bédia et Marina Foïs. Durée : 1 h 28. 15 ans après La Tour Montparnasse Infernale, Éric et Ramzy sont de retour… 20 ans plus tôt ! Enfin pas vraiment de retour puisqu’ils jouent leurs pères respectifs, pilotes d’avion prometteurs devenus « gogols » suite à un accident de centrifugeuse. Bagagistes à Orly, les voici plongés au cœur d’une attaque terroriste, une parodie de 58 minutes pour vivre en somme, qui permet de retrouver le duo, parfois trop lourd, parfois fulgurant, parfois faisant mouche avec ses gags dignes de Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? et son solide sens du non-sens. Bref, une Tour de contrôle un peu penchée, mais sympathiquement attachante._ thriller ••••• Les Innocentes D’Anne Fontaine, avec Lou de Laâge et Vincent Macaigne. Durée : 1 h 55. drame © Mars Distribution Pologne 1945, Mathilde (Lou de Laâge), infirmière à la Croix-Rouge française est contactée par une nonne polonaise pour aider à l’accouchement de plusieurs d’entre elles. Un cas incongru et avéré pour ces religieuses victimes de violences des soldats russes, raconté ici par Anne Fontaine (Coco avant Chanel, Entre ses mains) dans un style en accord avec son sujet, c’est-à-dire monacal, qui a le mérite de nous faire découvrir ce crime de guerre méconnu._ El Clan De Pablo Trapero, avec Guillermo Francella, Peter Lanzani et Lili Popovich. Durée : 1 h 48. © Diaphana Début des années 80, en Argentine, Arquimedes, homme de main des services de renseignements, se lance dans les enlèvements. Une activité qu’il poursuit de manière crapuleuse après la dictature avec l’aide de toute sa parenté. Son clan, donc. Une histoire de famille dirigée par un père psychopathe, tirée de faits réels, qui témoigne d’un pan du passé argentin, à travers une mise en scène brillante et enlevée (si on peut dire) récompensée d’ailleurs du Lion d’argent du meilleur réalisateur à Venise._ ••••• romance Alaska De Claudio Cupellini, avec Elio Germano et Astrid Bergès-Frisbey. Durée : 2 h 05. Quand un serveur italien rencontre une jeune apprentie mannequin sur le toit d’un palace parisien, c’est le début d’une romance, mais également d’ennuis allant en conséquence. De séjours en prison en trahisons, d’ascension fulgurante en chute tout aussi rapide, Alaska décrit sur plusieurs années cette intense passion. Un Roméo et Juliette moderne, entre drame social et conte de fée, dont le charme et la fougue sont indéniables._ © Federico Vagliati Officier de police efficace, Laurel (Julianne Moore) en couple avec la belle et jeune Stacie (Ellen Page), assume son homosexualité... loin du regard de ses collègues et de ses proches. Il faut dire que nous sommes en 2002, mais que les lignes ont encore du mal à bouger. Pourtant une soudaine maladie venant frapper Laurel et le combat qui s’ensuit pour faire valoir ses droits et ceux de sa compagne après sa mort, pourraient bien changer les choses. Une lutte contre la discrimination des homosexuels qui fera date aux États-Unis, inspirée d’une histoire vraie adaptée ici avec talent. Et si, bien sûr, le film flirte avec le mélo, la force des prestations du couple Julianne Moore / Ellen Page évite cet écueil, l’humour de Steve Carell en prêcheur militant homo allège le drame, et surtout, le message salutaire est porté haut et fort._ La Tour 2 Contrôle Infernale comédie ••••• A NOUS PARIS affaires culturelles Textes : Fabien Menguy © 2015 LEGENDE/4 mecs en baskets/4 mecs à lunettes/ Nexus Factory/Cinefrance Plus/France 2 Cinéma – DR cinéma 24 aussi à L’ AFFICHE Chair de Poule - Le film De Rob Letterman. FANTASTIQUE Peur de rien De Danielle Arbid. DRAME L’Odorat De Kim Nguyen. DOCUMENTAIRE Le Trésor De Corneliu Porumboiu. COMÉDIE Homeland : Irak année zéro D’Abbas Fahdel. DOCUMENTAIRE en BREF Heidi Souvent adaptée en série, en films et en dessins animés, la fillette des montagnes est de retour au cinéma. Ferda la fourmi Programme de 5 court-métrages tchèques réalisés en 1973, avec Ferda, héros créé en 1933, qui séduira les tout-petits par son style différent. Festiciné Un siècle d’actualités GaumontPathé, du 9 au 16 février, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. www.fondation-jeromeseydouxpathe.com. Indiana Jones en ciné-concert, les 13 et 14 février au Palais des Congrès par l’orchestre symphonique du Star Pop Orchestra. www.cineconcert.com et www.gdp.fr Festival Jazz & Images, un vendredi par mois à partir du 12 février au Balzac. www.cinemabalzac.com Avenir… Péril(s), festival dédié à la Syrie et à sa culture, du 11 février au 19 mars à Confluences. www.confluences.net 21e Lumières de la presse étrangère, le 8 février à l’Espace Pierre Cardin. www.academiedeslumieres.com Retrouvez les bandes annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis S U P E R ! & A N O U S PA R I S P R É S E N T E N T 26 FÉVRIER OH WONDER FRANCES SAINT SISTER T R I A N O N scènes 26 affaires culturelles magie 2.0 rêve et l’émerveillement. Perceptions déjouées, logique disloquée dans un univers inspiré de Jules Verne : notre créateur d’illusions casse le ”quatrième mur” en impliquant le spectateur (souffle coupé) dans son expérience. Le Québécois s’attache aussi à explorer le microvivant, la gravité, le 6ème sens, la télékinésie, l’effet papillon, etc. Geste vif, manches courtes, œil bleu si perçant qu’on a l’impression d’être exposé aux rayons X, Langevin est capable d’insérer un pointeur laser dans son corps pour éclairer ses veines ou d’exécuter un magistral numéro de tenségrité. Un véritable bonheur que rehausse la singularité de ce show-man qui ne se targue jamais d’avoir des pouvoirs surnaturels. Emballé par une musique et des lumières stylées, le spectacle a de quoi ébahir. Du charisme, de la ferveur et du talent, l’équation parfaite pour un spectacle bluffant._M.H. Luc Langevin créateur d’illusions ••••• La magie à papa ? Non merci. Avec Luc Langevin, adieu lapins sortis du chapeau, assistantes girondes coupées en deux et tours convenus ! Numéro 1 des illusionnistes au Québec, ce trentenaire rebat les cartes en dépoussiérant le genre de son côté forain. Galvanisé par le désir de comprendre l’inexplicable depuis son plus jeune âge, ce jeune prodige de la magie 2. 0 ouvre d’imprévisibles brèches dans le train-train balisé de l’illusion avec un show exceptionnel combinant science, magie, poésie et nouvelles technologies. Une révolution copernicienne liée à un parcours hors-norme : titulaire d’une licence en génie physique et d’une maîtrise en optique, il entame un doctorat en biophotonique lorsque Téléfiction lui propose une série télé, Comme par magie sur ARTV. Un carton avec plus de 400 illusions sur des lieux publics musical Kiss Me, Kate ••••• Kiss Me, Kate est une comédie musicale contant l’histoire d’une troupe de théâtre en pleine tournée de La Mégère apprivoisée de Shakespeare, qui mélange la pièce en question avec une autre, racontant façon vaudeville les amours des deux couples d’acteurs principaux. Le tout sur une musique de Cole Porter, l’un des plus grands compositeurs de l’âge d’or de Broadway, dont tant de chansons sont devenues des standards jazz : ”Night and Day”, ”I’ve Got You Under My Skin”, ”I Love Paris”... On assiste donc ici à une rencontre au sommet entre deux A NOUS PARIS suivi de Réellement sur scène, un premier spectacle coproduit avec son agent Claude Veillet. Aujourd’hui l’illusionniste-physicien déboule dans l’hiver parisien pour prôner le génies (Shakespeare, Porter). Pour sa mise en scène, Lee Blakeley (qui a déjà beaucoup œuvré au Châtelet), a voulu « du grand spectacle, et être sophistiqué lorsqu’il le faut, comique quand il le faut et trouver la bonne logistique pour passer du vaudeville au Shakespeare, aux grands numéros dansés et chantés, dans une fluidité parfaite ». Et bien, c’est parfaitement réussi. Les deux œuvres exsudent tous leurs trésors : la légèreté, Un savoureux mélange des genres, Shakespeare à la mode Broadway. © Théâtre du Châtelet / Marie-Noëlle Robert Un physicien aux mains de magicien. © Yann Orhan Du 10 au 21 février : mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche (à 20 h en semaine, à 15 h et 20 h samedi et dimanche) au Casino de Paris, 16, rue de Clichy, 9e. M° Liège. Places : 50 € (Carré Or), 25 € (catégorie 1), 35 € (cat 2), 45 € (cat 3). Tél. : 0 892 69 89 26. www.caramba.fr / www.casinodeparis.fr la brillance, l’humour de Cole Porter, la truculence, la coquinerie, la finesse de Shakespeare, le tout sur des chorégraphies enthousiasmantes, qui mêlent danse de salon, Lindy hop, swing, claquettes, et de magnifiques hommages à Gene Kelly. La scène d’ouverture, notamment, puis celle inaugurant la seconde partie, avec le tube, super sexy, ”It’s too Darn Hot”, sont des sommets, portés par des danseurs jeunes et splendides. Les chansons aussi, font chacune mouche, grâce à l’excellente distribution. Le couple du metteur en scène passionné et vieillissant (David Pittsinger) et de son ex-femme Lilli Vanessi (Christine Buffle), devenue une star de cinéma au sale caractère, qui joue Kate, la mégère, rappelle, dans une version moins flamboyante, mais non moins habitée, et plus élégante, le couple Richard Burton/Elizabeth Taylor. Tandis que l’actrice et chanteuse Francesca Jackson, avec son tempérament affriolant, met le feu au couple des seconds rôles. Mention spéciale pour le duo de tueurs à gages qui se prennent au jeu du théâtre : carrément hilarant. Les quelques longueurs sont largement compensées par la haute volée des grands numéros dansés, l’humour des chansons et l’élégance de l’ensemble (bravo aux costumes puisant dans le New Look, le film Vacances Romaines et le style Tudor)._S.D. Jusqu’au 12 février, Théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet, 1er. M° Châtelet. Places : de 8 à 98 €. Tél. : 01 40 28 28 40 du lundi au samedi de 10 h à 19 h. www.chatelet-theatre.com, aux caisses, 17, avenue Victoria, 1er, du lundi au samedi de 11 h à 19 h. 27 affaires culturelles Textes : Sonia Desprez, Myriem Hajoui comédie débridée Ah ! Le grand homme ••••• Envie de découvrir l’envers du décor théâtral ? Cette farce co-signée Pierre et Simon Pradinas vous exaucera volontiers. L’argument annonce un scénario délirant : un metteur en scène fumeux (Jean-Luc Porraz) convoque cinq comédiens (Yvan Le Bolloc’h, Jean-Jacques Vanier, Stéphan Wojtowicz, Jean-Pierre Malignon et Serena Reinaldi) prêts à tout pour exercer leur métier. Leur mission : imaginer et jouer un spectacle en hommage à Jean Vilar, le ”Grand Homme”, qu’ils devront célébrer à leur (singulière) façon et ce, le soir même, sans avoir de texte ni de canevas ! Un défi ”unique et exceptionnel” explique le maître d’œuvre soutenu par son assistant bas de plafond (Aurélien Chaussade). S’inspirant d’une vraie résidence d’écriture, les deux frères braquent leurs projecteurs sur ce qui se fait de pire dans ce petit monde : égocentrismes, mesquineries, rapports de pouvoir, etc. Cela va du comédien à succès plein de morgue majestueusement drapé dans son manteau blanc, à la doublure lumière en Un hommage à Jean Vilar qui tourne à l’énorme farce. © Christophe Vootz mal de rôle, en passant par l’administrateur du lieu qui drague lourdement le seul élément féminin de cette troupe de bras cassés. Très vite, les comédiens se demandent s’ils ne sont pas les cobayes d’une véritable mascarade. Le spectateur, lui aussi, s’interroge, car l’affaire tourne vite au patchwork indécis, au bazar mal maîtrisé trottinant sur le fil du burlesque et de la déglingue. On voudrait plus d’âpreté, de nerf dans les dialogues mais aussi dans la mise en scène (Panchika Velez). Une scène retient l’attention : le numéro entre Rodrigue et Don Diègue qui nous permet d’entendre la vraie voix de Gérard Philipe et celle de Jean Vilar, échos lointains du palais des Papes. C’est amusant par instants (Vanier et Le Bolloc’h sont au top), anodin souvent, long, trop._ M.H. Jusqu’au 20 mars, du mardi au samedi à 21 h au Théâtre de l’Atelier, 1, place Charles Dullin, 18e. Places : 17 € - 29 € - 37 €. Moins de 26 ans : 10 €. Tél. : 01 46 06 49 24. J’AI UN TICKET © photo Cécile Rogue / Paris Première PRÉSENTÉ PAR INDIA WEBER DES IDÉES // POUR SORTIR VOIR CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE CULTUREL Chaque semaine, retrouvez les bons plans culture de Paris Première ! J’ai un ticket vous permet en quelques minutes de savoir ce qu’il faut voir, lire, écouter, visiter absolument cette semaine. La sélection des grands événements culturels du moment. DIFFUSÉ TOUT AU LONG DE LA SEMAINE, DU LUNDI AU DIMANCHE bons plans 28 affaires culturelles Pour participer et tenter de gagner de nombreuses invitations et cadeaux, jouez sur www.anousparis.fr > Rubrique Bons Plans. Et suivez-nous sur www.facebook.com/anousparis pour d’autres surprises... Concert ENIGMA de Jean-François Zygel Concert The Libertines Clubbing NUIT 104 – Carnaval électro #3 Concert Parov Stelar Exposition Dans les mailles du filet Soirée Trois Rivières Rhumbellion Le 20 février à 20h au Théâtre du Châtelet Le 20 février au Centquatre Paris Jusqu’au 26 juin au musée de la Marine Le 9 mars à l’Olympia Le 30 mars au Zénith de Paris Le 15 février de 18h30 à 21h30, Paris 8e Jeu-concours Woodbrass.com & A NOUS PARIS FIREWORKS sons 29 affaires culturelles Textes : Alain Cochard, Stéphane Koechlin, Thomas Séron jan. du 29 fév. au 21 folk moderne, sonorités mandingues 2016 Stranded Horse 9 février ciné concerts Louis Sclavis, Benjamin Moussay, Rodolpher Burger, Sons d’Hiver À 20 h 30 au Cinéma La Pléiade, à Cachan (94). 12, avenue Cousin de Méricourt. RER B. Mairie de Cachan. Tél. : 01 46 87 31 31. Places : 12 à 20 €. Le festival Sons d’Hiver améliore notre connaissance du cinéma muet. Autrefois, ces œuvres passaient dans des théâtres pendant qu’un pianiste improvisait en Le 11 février à 20 h 30 au Centquatre, 5, rue Curial, 19e, M° Riquet. Places : 16 et 22 €. 1ère partie : Arlt. regardant les images défiler. Nous verrons Le métis (1916) mis en musique par le saxophoniste Louis Sclavis et le pianiste Benjamin Moussay. Son réalisateur, Allan Dwan, a quelques centaines de films à son actif, muets et parlants. L’autre film est une rareté inconnue, tournée deux ans plus tôt, In The Land of The Head Hunters (1914) de Edward Sheriff Curtis, sur l’univers des Indiens d’Amérique. Il sera accompagné par Rodolphe Burger, à la guitare et au thérémine, ce vieil instrument électronique au son très particulier. iver.org h d s n w.so os. ww f in ’ 1 d s plu 87 31 3 6 4 1 0 rie. billette JEUDI . 11 FÉV 20H45 T -ALFOR MAISON Théâtre bussy De Claude dero" a d r e V ondo y J o l e D " © Manuel Correa & Luis Castilla Fotografía / illustration: Distillateur Graphik Boubacar Cissokho, Yann Tambour et Eloïse Decazes. © Pascal Amoyel L’histoire raconte que Yann Tambour est tombé sous le charme de la sonorité de la kora, sorte de harpe africaine, lors d’un festival de jazz en 2003. Le son cristallin de l’instrument, dont le Normand devient petit à petit assez virtuose, reléguant dès lors la guitare folk au second plan. Ainsi Stranded Horse, singulier projet dans le paysage musical français, métisse avec tact et finesse un folk moderne et des sonorités nomades, avec un faible pour le Sénégal. Sur Luxe, troisième album tout juste paru sur le label Talitres, le titre intitulé « Dakar », capitale du Sénégal, est d’ailleurs un climax gracieux où les arpèges de kora et de guitare s’harmonisent à merveille. En bon voyageur, Yann Tambour se montre polyglotte et passe de façon fluide de la chanson en français à l’anglais, sans que l’on soit heurté par un accent rugueux. Sur « Monde » et « Refondre les hémisphères », on remarque la voix d’air d’Eloïse Decazes (d’Arlt, qui assure d’ail- leurs la première partie du soir), comme à l’unisson avec les visées célestes de Stranded Horse. En anglais, le disque s’autorise quelques fantaisies dont une « Ode To Scabies » qui évoque les sympathiques Little Rabbits. On se souvient aussi que Yan Tambour, en reprenant sur d’autres disques The Smiths et Joy Division (méconnaissable « Transmission »…), a toujours gardé quelques accointances avec l’indie-rock. En somme, la belle palette sonore et les voix de Luxe ont le don de nous transporter, du paysage intérieur à la grande traversée, toutes voiles dehors. Stranded Horse se présentera au Centquatre en sextet. Yann Tambour sera accompagné d’Eloïse Decazes au chant, du joueur de kora Boubacar Cissokho, du violoncelliste Gaspar Claus et des violonistes Carla Pallone et Christelle Lassort. Frissonnant._T.S. sons 30 affaires culturelles à réserver classique Plaine de Saint-Hubert au Bois de Vincennes. Places : à partir de 35 €. Anna Caterina Antonacci et Louis Langrée 4 et 5 juin Festival We Love Green Cette année, le festival We Love Green va voir au Bois de Vincennes si l’herbe est plus verte. Mais la présence de PJ Harvey, dont le nouvel album est attendu de pied ferme, et le retour de LCD Soundsystem sont deux autres nouvelles de premier plan… L’affiche du samedi voit Hot Chip, Amon Tobin ou L’Imperatrice se joindre au second cité. Air, Diplo et Superpoze sont attendus avec PJ Harvey. Prometteur. C’est la rançon du succès : directeur musical de l’Orchestre symphonique de Cincinnati, du Mostly Mozart Festival de New York, chef principal de la Camerata Salzburg et invité de prestigieuses phalanges partout dans le monde, Louis Langrée se fait trop rare dans sa France natale. Ses apparitions n’en ont que plus de prix. On a encore en mémoire le merveilleux programme français qu’il avait donné en février 2014 à l’Opéra Comique avec l’Orchestre des Champs-Elysées, une formation à laquelle l’unissent de profondes affinités. Il la retrouve samedi prochain, au Théâtre des Champs-Ely- (1903) d’Albéric Magnard ouvre fièrement la soirée, suivi du Poème de l’amour et de la mer (1893) d’Ernest Chausson. Une troublante partition dans laquelle la voix et le sens des mots de la soprano Anna Caterina Antonacci promettent de faire des miracles, sous la direction attentive de Langrée. Et quelle fête de la couleur attend enfin l’auditeur avec La Mer (1905) de Debussy! Oeuvre archi-célèbre ? Certes, mais gageons que le chef et ses musiciens sauront renouveler l’approche de cette géniale et inépuisable composition._A.C. © Benoit Linero sées, pour des œuvres qui feront les délices des amoureux de musique française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Rarement donné, le fervent et lyrique Hymne à la Justice Le 13 février à 20 h au Théâtre des Champs-Elysées, 15, avenue Montaigne, 8e. M° Miromesnil. Places : de 5 à 85 €. SOUS LE PATRONAGE DES DU CAP À BAC + 5 VENEZ TROUVER VOTRE FORMATION ET DÉCROCHER UN CONTRAT D’APPRENTISSAGE OU DE PROFESSIONNALISATION. N’OUBLIEZ PAS VOTRE CV ! APPRENTISSAGE & ALTERNANCE CONFÉRENCES ET RENCONTRES EN PARTENARIAT AVEC 12 | 13 | 14 FÉVRIER PARIS EXPO_PORTE DE VERSAILLES 10 H - 18 H > TÉLÉCHARGEZ VOTRE INVITATION GRATUITE SUR 31 JAZZ IN JAPAN affaires culturelles TERUMASA HINO TROMPETTE ERENA TERAKUBO SAXOPHONE ALTO AKIRA ISHII PIANO TOMOKAZU SUGIMOTO CONTREBASSE jazz Les 60 ans de l’Académie du jazz L’expression « Académie du jazz » ne dit rien qui vaille, a priori. Son côté institutionnel ne correspond pas à la personnalité de l’un de ses fondateurs, le piquant Jean Cocteau, grand fan de ce style musical, qui en fut le président d’honneur en 1955. « Le jazz est une pulsation, déclara-t-il. Il se simplifiera ou se complexifiera selon les fièvres. Mais il ne s’agit pas d’une mode. » Quand des passionnés créèrent ce cercle, ils voulaient défendre une musique alors mal perçue (ou pas du tout perçue) dont les soutiens étaient prestigieux, de Boris Vian à 9 février piano et percussions Nicolas Stavy et Jean-Claude Gengembre À 20 h 30, Salle Gaveau, 45, rue la Boétie, 8e. M° Miromesnil. Tél. : 01 49 53 05 07. Places : 15 à 35 €. Compositeur russe méconnu, Boris Tishchenko (1939-2010) lègue une production diversifiée où figure une Sonate n° 7 pour piano… et cloches ! A NOUS PARIS Airelle Besson © L. Reyboz Jean-Paul Sartre… Le jazz français comptait de formidables musiciens, comme les pianistes Martial Solal, René Urtreger, Eddy Louiss… En 1955, l’Académie décerna son premier prix au saxophoniste Guy Lafitte, et récompensa par la suite des dizaines de grands noms. Pour son soixantième anniversaire, elle a invité la somptueuse et invincible armada de Laurent Mignard, consacré au répertoire du maître Duke Ellington. Deux anciens lauréats de l’Académie, René Urtreger (1961), ancien complice de Miles Davis, et le violoniste Jean-Luc Ponty (1966) feront une apparition, réunis pour atteindre ce sentiment que Sartre décrivit si bien, « l’éclat étourdissant d’un instant »._S.K. 26 27 FÉVRIER 2016 À 20H Frank Sinatra OU L’ ÂGE D’OR DE L’AMÉRIQUE 1 FILM+45 MIN DE BONUS POUR REDÉCOUVRIR LA VIE PASSIONNANTE D’UNE ICÔNE DE L’AMÉRIQUE Le 8 février à 20 h au Théâtre du Châtelet. 1, place du Châtelet, 1er. M° Châtelet-les-Halles. Places : de 10 à 40 €. On ne s’étonne pas que Nicolas Stavy, interprète découvreur s’il en est, se soit pris de passion pour cette partition. Après l’avoir remarquablement enregistrée (chez Bis) avec le percussionniste Jean-Claude Gengembre, le pianiste retrouve ce dernier en concert pour un récital autour de la thématique des cloches. Des pièces originales pour piano ou transcrites pour percussions de Rachmaninov, Liszt, Franck ou Debussy y tiendront compagnie au saisissant ouvrage de Tishchenko. Une soirée hors des sentiers battus. © MA DROGUE A MOI © 2015 ZED. Stéphane Guillaume © Pascal Amoyel TERUMASA HINO SPECIAL QUINTET DISPONIBLE EN DVD ET VOD RETROUVEZ TOUT LE CATALOGUE SUR WWW.ZED.FR CONCEPTION GRAPHIQUE : HANDS-UP! STUDIO SHUN ISHIWAKA BATTERIE immobilier 32 connexions Grand Paris : où acheter et à quel prix ? 72 nouvelles gares d’ici 2030 ! Le Grand Paris Express promet une petite révolution dans le quotidien des Franciliens en facilitant leurs déplacements Paris-banlieue mais aussi entre banlieues. Ce nouveau plan de transport va évidemment impacter les prix immobiliers des secteurs concernés. Cartographie des zones où les prix augmentent déjà, où ils risquent d’augmenter et où c’est encore trop tôt pour le dire. En juillet dernier, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier dressait une carte précise de l’impact du Grand Paris Express (GPE) sur le prix des logements franciliens. Les villes où les prix montent déjà : Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis est THE marché de report par excellence des Parisiens qui n’ont plus les moyens de se loger dans Paris. Les prix, qui ont déjà connu de belles envolées, notamment dans le quartier des Puces, très prisé pour ses hangars transformés en lofts de luxe, devraient encore progresser à mesure de l’avancement des travaux du GPE. Dans l’hyper-centre, et dans le cadre des petites surfaces, de très bonnes affaires sont encore réalisables. Mais le quartier le plus impacté par le GPE est sans conteste celui construit autour de l’actuel RER C, qui verra sous peu la ligne de Métro 14 à ses pieds. « Ce quartier qui reste le plus recherché en locatif et qui réunit désormais une clientèle de cadres, s’échange à 4 500 euros le m². Soit une hausse de 10 % en un an ». L’étude de Guy Hoquet l’Immobilier table sur une stabilisation des prix. Plus à l’ouest, après Asnières, c’est au tour de Gennevilliers de voir sa cote grimper. Les trois gares déjà existantes contribuent largement à transformer le visage de ces quartiers populaires. Le GPE qui reliera Asnières – Gennevilliers à Colombes devrait renforcer ce phénomène. Et sans doute attirer de nouveaux investisseurs séduits par un m² attractif : 2 800 euros contre 5 200 euros dans le centre-ville d’Asnières. Donc de belles opportunités à saisir. immobilier 34 connexions à savoir Les villes où ça risque de grimper : Le marché immobilier, déjà très prisé à Issy-les-Moulineaux et Vanves (Hauts-de-Seine) ne devrait pas faiblir et au contraire, enregistrer un regain de dynamisme avec le projet de ligne de métro 15. Ce nouveau tracé, devrait en effet, relier les portes au sud de Paris en 2022. Autres villes directement impactées par cette offre de transport reliant Noisy-Champs/Pont-de-Sèvre : Champigny-sur-Marne et Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). « Dans cette commune, pas de révolution attendue mais une nette amélioration du cadre de vie du quartier autour de la future gare, voire à terme, une augmentation des prix dans un contexte de nombreux projets de neuf », constatent les auteurs de l’étude Guy Hoquet l’Immobilier. LE GPE va-t-il faire baisser les prix dans Les villes où rien n’est encore enclenché mais… : Paris intra-muros ? Plus les travaux sont lointains dans le temps, plus il est évidemment compliqué d’anticiper la tendance des prix de l’immobilier. Toutefois, s’il est bien une zone qui devrait profiter à fond du déploiement de la future ligne 18 reliant Orly à Versailles, c’est le plateau de Saclay. En effet, cette ligne prévue en 2024 desservira le plus important cluster de recherches en Europe comprenant des écoles prestigieuses. Gif-sur-Yvette, Orsay, Bures-sur-Yvette, etc., toutes ces villes sont des mines d’or pour les investisseurs. Vu le profil étudiant, acheter maintenant un studio ou un deux pièces dans ce secteur, peut s’avérer un bon pari sur l’avenir. Car dès les premiers coups de pioche, les prix risquent probablement de s’envoler._S.L. Si on se réfère à ce qui s’est passé à Londres avec le Grand Londres, on constate que les prix de la capitale britannique n’ont pas baissé. A Paris, le prix au m² moyen flirtant ou dépassant les 8 000 euros (selon les mois) ne devrait évidemment pas s’effondrer car la demande est et restera forte. En revanche, on peut imaginer que cet appel d’air vers la banlieue participe à la stabilisation des prix parisiens. LE SPÉCIALISTE DE L’ARGENTERIE À PARIS Achat Antiquités OR et Argent ACHÈTE COMPTANT ARGENT ET MÉTAL ARGENTÉ PAIEM ENT CO MPTANT Tableaux, tout objet ancien, luminaires, bronze, montres de marques Cartier et Rolex, Cartes postales, pendules, jouets. 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Garage, pièce indépendante, jardin avec cabanon, terrasse Le tout sur un terrain de 03 a 21 ca MISE A PRIX : 170.000 euros (outre les charges) Pour consulter le cahier des conditions de vente s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de NANTERRE, de 9 h 30 à 11 h 30, où il a été déposé sous la Référence Greffe 14/00021 à Maître Céline RANJARD-NORMAND, Avocat à BOIS-COLOMBES 92), 5 rue des Bourguignons, Tél. : 01 47 80 75 18 (de 14 h 00 à 16 h 00) VISITE sur place le mardi 8 mars 2016 de 9 h 30 à 10 h 30 75 Vente aux enchères publiques Le jeudi 17 mars 2016 à 14 h 00 au TGI de PARIS, 4 boulevard du Palais UN LOGEMENT à PARIS 17e 12 rue La Condamine de 23 m² - Bâtiment central, au 4e étage, 1re porte à gauche, couloir de gauche, comprenant : séjour, cuisine, chambre et dégagement. LIBRE MISE A PRIX : 100. 000 euros Pour consulter le cahier des conditions de vente s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PARIS, où il a été déposé sous la Référence Greffe 15/0342, à Maître Jean Claude FREAUD, Avocat à PARIS (75009), 4 avenue du Coq Internet : www.freaud-adj.com VISITE sur place le mardi 8 mars 2016 de 9 h 30 à 10 h 30 95 [email protected] Vente aux enchères publiques Le jeudi 10 mars 2016 à 14 h 00 95 08/02/2016 Vente aux enchères publiques Le jeudi 10 mars 2016 à 14 h 00 au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo au TGI de PONTOISE, Cité Judiciaire, 3 rue Victor Hugo UN APPARTEMENT à CERGY (95) UN APPARTEMENT à ARGENTEUIL (95) 7 rue des Plants Bruns de 76,97 m², bâtiment 3 B, au 3e étage, de 3 pièces principales (lot 836), UNE CAVE (lot 804) et UN PARKING extérieur (lot 85) - Occupés MISE A PRIX : 40.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 4.000 euros et 13.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) 38 rue Henri Vasseur de 26,05 m², au 2e étage, de 2 pièces principales (lot 9) - Occupé (locataire) MISE A PRIX : 38.000 euros (outre les charges) Consignations pour enchérir : 3.800 euros et 13.000 euros (Chèques de banque à l’ordre de la CARPA) Pour consulter le cahier des conditions de vente Pour consulter le cahier des conditions de vente s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution s’adresser au Greffe du Juge de l’Exécution du TGI de PONTOISE où il a été déposé du TGI de PONTOISE où il a été déposé à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, à Maître Paul BUISSON, BUISSON & ASSOCIES, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre-Butin, Avocat à PONTOISE (95), 29 rue Pierre-Butin, www.buissonavocats.com/ventes www.buissonavocats.com/ventes