Evaluation des masters de l`Université Paul Cézanne - Aix

Transcription

Evaluation des masters de l`Université Paul Cézanne - Aix
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l’Université
Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l'Université
Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
2011
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003342
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit et management de la culture et des médias
Présentation de la mention
La mention « Droit et management de la culture et des médias » est l’une des mentions de master du domaine
Droit, économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3, ouverte aux étudiants titulaires d’une licence
en droit ou en management public. La seconde année comprend six spécialités : « Droit des médias et des
télécommunications », « Journalisme juridique », « Journalisme et communication des organisations publiques et
privées », « Droit et activités artistiques », « Management des organisations et manifestations culturelles » et
« Marketing et communication publics ».
Au sein de l’offre générale de formation, la mention a pour objectif de former des diplômés spécialisés dans le
domaine de la culture et de la communication, grâce à une formation transversale en droit et en management.
La formation ouvre de larges débouchés professionnels dans les secteurs de la culture, des médias, des
communications, tels que conseiller juridique, conseiller en communication, journaliste, avocat spécialisé, mais aussi
enseignant-chercheur.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
M1 : 64 étudiants (mais données
partielles)
M2 : 180 étudiants
M1 : entre 120 et 150 étudiants
M2 : environ 150 étudiants
M1 : 80 %
M2 : entre 71 et 95 %
NR
Environ 50 % avec un taux d’emploi
de 76,7 %
Données non disponibles
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Droit et management de la culture et des médias » est une formation globalement cohérente,
tant sur le plan de l’offre locale et régionale que dans la politique de l’établissement, avec des perspectives de
développement avec l’université unique. Elle couvre les aspects spécifiques des disciplines de l’information et de la
communication, à travers une approche pluridisciplinaire droit et management. Elle est ouverte aux étudiants
titulaires d’une licence en droit ou en management public.
Elle s’adosse à des équipes de recherche de renom (Laboratoire interdisciplinaire de droit des médias et des
mutations sociales (LID2MS), Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille (CERGAM)), dont les membres
constituent, avec les praticiens, le corps enseignant des différentes spécialités. Avant tout professionnalisante, la
formation permet la poursuite d’études en doctorat en préservant une spécialité indifférenciée. En outre, elle
bénéficie de véritables partenariats et d’une ouverture internationale, sous forme d’échanges.
La cohérence de la formation entre les deux années est assurée, notamment, grâce à des pré-requis clairement
identifiables. Classique, la première année est orientée vers le droit des médias et des télécommunications. Le panel
des enseignements proposés permet une pré-spécialisation, renforcée par chaque spécialité de master 2. Toutefois,
les volumes horaires des matières avec travaux dirigés pourraient être renforcés. L’alternative rapport de
stage/rapport de recherche donnée en master 1 facilite le choix de la spécialité en seconde année. Les spécialités
sont dirigées ou codirigées par des enseignants-chercheurs reconnus. Les équipes pédagogiques sont composées
d’universitaires des différentes sections du CNU auxquels s’adjoignent, en master 2, des praticiens impliqués des
secteurs professionnels concernés. L’adossement aux milieux socio-professionnels est renforcé par une bonne
politique des stages en seconde année.
Le bilan de fonctionnement est assez satisfaisant. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais aussi
significativement d’autres régions, attirés par les spécialités de master 2. Les flux sont constants et les taux de
réussite sont élevés. Pour la prochaine période, les responsables comptent sur des effectifs globalement stables, en
conservant une sélection nécessaire en seconde année pour préserver l’insertion professionnelle des diplômés.
Néanmoins, les données chiffrées communiquées ne permettent qu’une appréciation partielle de l’évolution du
devenir des diplômés. Toutefois, ces données témoignent d’une bonne insertion professionnelle, en adéquation avec
la formation suivie. Les modalités de pilotage de la formation résultent encore essentiellement d’interventions
informelles qui conduisent toutefois à une adaptation continue des formations proposées. Cette dernière est d’ailleurs
facilitée par une auto-évaluation assez objective. Pour autant, aucun conseil de perfectionnement n’est
véritablement institutionnalisé, excepté pour la spécialité « Journalisme et communication des organisations
publiques et privées ».

Points forts :





La cohérence de la formation dans l’offre de l’établissement.
La pluridisciplinarité de la formation.
La bonne attractivité des spécialités.
Le bon taux d’insertion professionnelle.
Points faibles :
L’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé.
Le caractère informel des évaluations des enseignements.
 Le caractère partiel du suivi des diplômés.
L’ouverture à l’international limitée.


Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’institutionnaliser, au niveau de l’établissement, des conseils de perfectionnement.
Il faudrait instituer, afin de les harmoniser, les procédures d’évaluation des enseignements et de suivi des
diplômés, au niveau de l’établissement, pour améliorer la lisibilité des indicateurs.
Il conviendrait, à l’avenir, de développer l’ouverture internationale, en concluant des conventions avec des
universités étrangères.
3
Appréciation par spécialité
Droit des médias et des télécommunications

Présentation de la spécialité :
La spécialité mixte « Droit des médias et des télécommunications » propose une formation à finalité recherche
ou professionnelle. Elle prépare à des métiers variés (enseignant-chercheur, juriste d’entreprise, avocat spécialisé,
consultant en communication, conseil en production audiovisuelle, radiophonique ou cinématographique, agent
d’artiste…).

Indicateurs :


Effectifs constatés
32 étudiants
Effectifs attendus
42 étudiants pour
les 3 parcours
Taux de réussite
93,75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
38,5 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité « Droit des médias et des télécommunications » forme des juristes spécialisés en droit des médias
et des télécommunications à travers des enseignements pluridisciplinaires. Elle comporte trois parcours : l’un
recherche en « Droit des médias » et les deux autres professionnels en « Droit des médias » et en « Droit des
télécommunications ».
La formation est assurée par une solide équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de
professionnels. Elle repose sur un tronc commun pour les trois parcours, complété par des enseignements approfondis,
spécifiques à chaque parcours, et la réalisation de travaux de recherche (rapports de recherche et mémoire pour le
parcours recherche et rapport d’étude pour les parcours professionnels). S’y ajoute un stage obligatoire de trois mois
pour les parcours professionnels.
L’évaluation des enseignements, même peu structurée, favorise les réajustements de la formation proposée.
L’analyse, encore très partielle, du devenir des diplômés semble toutefois témoigner d’une bonne insertion
professionnelle.

Points forts :





La qualité de la formation.
La pluridisciplinarité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
L’ouverture à la formation continue.
Points faibles :



L’absence d’indication de la durée de stage pour les parcours professionnels.
Le caractère informel de l’évaluation des enseignements.
Le caractère partiel des données relatives au suivi des diplômés.
4
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
La durée du stage pour les parcours professionnels mériterait d’être clairement renseignée dans le dossier
général.
Il faudrait améliorer et instituer de véritables procédures d’évaluation et de suivi des diplômés.
Il conviendrait de développer, à l’avenir, les partenariats à l’international.
Journalisme juridique

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Journalisme juridique » tend à former des diplômés en développant tout à la
fois leurs connaissances juridiques et la maîtrise du savoir-faire journalistique. Elle prépare aux métiers du
journalisme et plus généralement de l’information.


Indicateurs :
Effectifs constatés
21 étudiants
Effectifs attendus
20 étudiants
Taux de réussite
95,24 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
55 % avec un taux
d’insertion
professionnelle de
82 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité professionnelle « Journalisme juridique », ouverte en formation initiale et continue, prépare aux
métiers du journalisme, et plus généralement de l’information. Une convention de partenariat avec l’Ecole de
journalisme de Toulouse permet aux étudiants de master 2 d’accéder à la 3ème année de l’école pour une
spécialisation en audiovisuel.
Cohérente, la formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs de
différentes sections du CNU et de journalistes. Les enseignements pluridisciplinaires auxquels s’ajoutent la rédaction
d’un rapport de recherche et un stage d’une durée de deux mois contribuent à la qualité de la formation. En atteste
le taux d’insertion professionnelle.
Les modalités d’évaluation des enseignements, encore informelles, pourraient être institutionnalisées, pour
une meilleure lisibilité des indicateurs.

Points forts :




La pluridisciplinarité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
La spécificité des enseignements axés sur le journalisme.
Le partenariat avec l’Ecole de journalisme de Toulouse.
5

Point faible :

Le caractère informel de l’évaluation des enseignements.
Notation
 Note
de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait institutionnaliser et, plus généralement, développer les modalités d’évaluation des enseignements
et le suivi des diplômés.
Journalisme et communication des organisations publiques et privées

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Journalisme et communication des organisations publiques et privées » prépare
les étudiants, titulaires du double diplôme de magistère et de master, aux métiers de l’information. Elle correspond à
la 3ème année du « Magistère journalisme, communication, économie » (JCE). Les étudiants se voient délivrer un
double diplôme. La formation permet d’accéder aux métiers de journaliste et de chargé de communication.

Indicateurs :
Effectifs constatés
28 étudiants
Effectifs attendus
30 étudiants
Taux de réussite
92,86 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
La spécialité « Journalisme et communication des organisations publiques et privées » comprend deux
parcours : l’un « Communication », l’autre « Journalisme ». Elle correspond à l’une des formations de l’Institut
supérieur de l’information et des médias, fédérateur des formations en journalisme et communication du pôle aixois
de l’université.
Classique, la formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs provenant
de différentes sections du CNU et de professionnels impliqués. Elle comprend un important tronc commun, complété
par des enseignements spécifiques à chaque parcours et adaptés à l’évolution des pratiques de l’information
numérisée, auquel s’ajoute un stage d’une durée de six mois.
La mise en place d’un comité de perfectionnement permet une évolution et une adaptation de la formation
proposée. L’insertion professionnelle, a priori très diversifiée et correspondant au niveau de qualification des
diplômés, ne fait l’objet d’aucune véritable analyse chiffrée.

Points forts :





La pluridisciplinarité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
L’opportunité de la mutualisation d’enseignements dans le tronc commun.
Le fort adossement professionnel.
L’institutionnalisation d’un comité de perfectionnement.
6

Points faibles :
La faible ouverture à l’international.
L’absence d’indication sur la durée du stage dans le dossier général.
 L’absence d’indicateur chiffré relatif au devenir des diplômés.
 L’insuffisance des moyens financiers, évoquée dans le dossier, pour s’adapter aux nouvelles
technologies.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait renseigner clairement la durée du stage dans le dossier général.
Il conviendrait d’institutionnaliser le suivi des diplômés, au niveau de l’établissement, pour renseigner
clairement les indicateurs.
Droit et activités artistiques

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Droit et activités artistiques » tend à former des diplômés titulaires de
connaissances approfondies dans le domaine artistique. Elle prépare aux métiers juridiques (avocat, commissairepriseur) ou non (administrateur de théâtre), les plus divers, des secteurs de l’art et de la culture.

Indicateurs :


Effectifs constatés
En moyenne 25
étudiants (mais
6 ou 31 inscrits en
2009-2010)
Effectifs attendus
30 étudiants
Taux de réussite
71,43 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
51,7 % avec un
taux d’insertion
professionnelle de
80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
30 %
Appréciation :
La formation est assurée par une équipe pédagogique composée majoritairement d’enseignants-chercheurs et
d’une minorité de professionnels. Elle repose sur des enseignements juridiques spécialisés, transversaux et relatifs
aux activités artistiques, complétés par des enseignements non juridiques (histoire, management) et un stage
obligatoire d’une durée de deux mois.
L’évaluation des enseignements et du devenir des diplômés rend compte d’un degré de satisfaction et d’un bon
taux d’insertion professionnelle. Toutefois, les données relatives aux effectifs actuels, figurant dans le dossier, sont
discordantes.
7

Points forts :




L’originalité de la formation.
La pluridisciplinarité de la formation.
L’attractivité de la formation (candidatures en hausse).
Points faibles :



L’absence d’ouverture à l’international.
La répartition des enseignants (enseignants-chercheurs/professionnels).
L’insuffisance des données chiffrées sur le suivi des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de développer l’ouverture à l’international de la formation.
La place des intervenants professionnels dans l’équipe pédagogique pourrait être renforcée.
Les effectifs devraient être clairement renseignés et/ou surveillés attentivement, même si la formation semble
attractive au regard du nombre de dossiers de candidature.
Les modalités d’évaluation et de suivi des diplômés pourraient être institutionnalisées, au niveau de
l’établissement, en vue d’une harmonisation des indicateurs.
Management des organisations et manifestations culturelles

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Management des organisations et manifestations culturelles » forme des
professionnels du monde culturel ayant une double compétence, culturelle et managériale. Elle prépare à des métiers
variés (cadre, chargé de mission, chef de projet, consultant) dans des secteurs diversifiés (organisations
institutionnelles, associations…).

Indicateurs :


Effectifs constatés
Entre 57 et 77
Effectifs attendus
60 étudiants
Taux de réussite
Entre 87 et 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
44,4 % avec un
taux d’insertion
professionnelle de
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La formation est assurée par une solide équipe composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants
professionnels. Elle repose sur des enseignements transversaux fondamentaux et spécifiques, permettant de donner
8
aux diplômés la double compétence annoncée, en y adjoignant un projet « terrain » et un stage de quatre mois
minimum. De qualité, la formation bénéficie d’un bon taux d’insertion professionnelle.
Une discussion collective relative aux enseignements contribue à l’amélioration et à l’adaptation de la
formation. L’analyse du devenir des diplômés rend compte d’un bon taux d’insertion professionnelle.

Points forts :





La qualité et l’adéquation des enseignements proposés avec les objectifs de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
Les aspects professionnalisants de la formation.
La cohérence du recrutement.
Points faibles :


Le risque de réduction des débouchés professionnels dans le secteur public.
Le caractère informel de l’évaluation des enseignements.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait veiller aux débouchés professionnels et accentuer les partenariats avec des structures culturelles
privées (industrie culturelle, musées ou fondations d’entreprise).
Il conviendrait d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements.
Marketing et communication publics

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Marketing et communication publics » a vocation à compléter un cursus en droit,
économie et gestion par une formation en marketing communication, appliquée au secteur non marchand. Elle
permet d’exercer des fonctions dans des administrations publiques ou des associations, tel chargé de communication,
chargé de relations publiques, chargé de mission, chef de projet ou consultant.


Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
30 étudiants
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
La nouvelle spécialité professionnelle « Marketing et communication publics » est ouverte aux étudiants
titulaires d’une licence en management, en droit, en AES (administration économique et sociale) et en économiegestion. Cette spécialité se rapproche de l’ancienne spécialité « Culture et management ».
9
La formation est assurée par une équipe composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels.
Elle comprend des enseignements classiques qui ne mettent pas suffisamment l’accent sur la double compétence,
droit et marketing et communication. Elle est complétée par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage
obligatoire de quatre mois minimum.

Point fort :


La cohérence de la spécialité dans la mention.
Points faibles :



L’existence de formations concurrentes au niveau national.
Le risque sérieux de concurrence avec des formations plus générales en marketing et communication.
La spécificité réelle de la spécialité est insuffisamment marquée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de rendre plus lisible cette spécialité en clarifiant la double compétence recherchée, en la
rendant plus apparente dans l’offre de cours.
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003351
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit de la santé
Présentation de la mention
La mention « Droit de la santé » offre une formation transdisciplinaire : droit, public et privé, et santé. Cette
proposition est une forme de partenariat très cohérente avec le processus de rapprochement de fusion des universités
qui doit conduire logiquement à une collaboration des juristes et des médecins. La formation est ouverte aussi bien
aux juristes qu’aux médecins et pharmaciens. Il existe une véritable politique de stage et un suivi des étudiants. La
formation prévoit de nombreuses interventions de praticiens. Le dossier fournit des statistiques convaincantes sur la
réussite des étudiants et les métiers visés. Le master comprend trois spécialités : « Droit privé et public de la santé »,
formation transversale et pluridisciplinaire, parce que ce domaine du droit l’exige ; « Droit médical et
pharmaceutique », master professionnel qui vise à former des juristes spécialisés dans le domaine de la santé,
mutualisé entre l’UFR de droit et l’UFR de médecine ; « Expertise dans le système pénal national et international »
qui vise à former des experts devant intervenir dans les procédures pénales. Ces spécialités sont cohérentes et
pertinentes.
Indicateurs
Effectifs constatés en M2 en 2009
97
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
79,17 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Il s’agit d’une mention de qualité qui est appelée à se développer dans le processus de fusion des universités
locales. Elle devrait trouver une place importante sur le plan national.
La mention est bien positionnée dans l’offre de formation de l’établissement, car elle propose un master
complet M1+M2 en droit de la santé. Le master est apparemment très attractif et son offre a été étoffée en
conséquence. Le positionnement dans l’environnement régional et national est bon : le dossier fait état d’une
progression des effectifs de 60 % en deux ans. La formation bénéficierait d’une forte attractivité nationale malgré la
concurrence de Montpellier. Les débouchés professionnels sont variés, y compris au niveau régional. Le master est
adossé à deux laboratoires de recherche. La recherche est organisée dès le M1, avec l’exigence fixée aux étudiants de
produire un rapport puis un mémoire en M2. Les liens avec les praticiens sont très nombreux et étroits. Les liens avec
l’université de médecine sont déjà étroits et devraient être renforcés avec le processus de fusion.
1
L’ouverture internationale paraît actuellement faible, mais pourrait être développée grâce à la venue de
professeurs étrangers, comme cela est annoncé dans le dossier de présentation de la formation.
L’organisation d’ensemble de la mentionest cohérente, le M1 s’articulant bien avec le M2. La formation est
largement ouverte aux praticiens, ce qui est louable, même si le dossier ne donne pas de données chiffrées précises
sur cet aspect. Les stages des étudiants sont apparemment étroitement préparés et suivis, et les étudiants
bénéficient d’un réseau professionnel développé. Il existe une co-habilitation avec la faculté de médecine. On
constate une mutualisation des cours en M1 avec d’autres mentions de M1, mais pas de mutualisation de cours en M2.
La codirection universitaire est cohérente et très compétente, mais les praticiens ne sont apparemment pas
impliqués. Le pilotage de la formation est excellent.
Le dossier ne fournit pas de données chiffrées sur les origines géographiques constatées des étudiants, ce qui
est regrettable parce que cela ne permet pas de vérifier l’attractivité de la formation. Le taux de réussite en M2,
assez bas par rapport au M1, est présenté par les responsables comme une preuve d’exigence. Dans ces conditions, il
y a lieu de s’interroger sur les succès en M1 ou sur les raisons d’une diminution de la qualité des étudiants en M2. Le
dossier devrait être plus précis sur ce point. Les formations s’adaptent aux évolutions de la demande extérieure. Ainsi
doit être créée une spécialité novatrice : « Expertise dans le système pénal national et international ».
Les procédures d’évaluation n’apparaissent pas clairement dans le dossier, à l’exception d’informations sur
l’observatoire de la vie étudiante (OVE). Concernant l’analyse à 2 ans du devenir des diplômés, les résultats dont font
état les responsables de la mention sont difficilement interprétables puisque le dossier de présentation indique que
« les formations, malgré leurs efforts déployés, rencontrent les plus grandes difficultés pour connaître le devenir
précis de tous les étudiants ». Dans le dossier, « l’autoévaluation » semble avoir été réalisée par une personne autre
que le « porteur de la mention », sans que l’on sache si cette personne est également extérieure à la formation.

Points forts :




L’articulation M1/M2.
Le rapprochement entre juristes et spécialistes de la santé.
Le sérieux et le professionnalisme de l’équipe de direction.
Points faibles :


L’ouverture internationale reste encore faible malgré des perspectives prometteuses.
Certaines spécialités ont un taux de réussite assez faible, sans que l’on sache s’il serait possible de
l’élever ou s’il est souhaitable qu’elles demeurent très sélectives (dans ce cas, pourquoi n’en serait-il
pas de même dans les autres spécialités ?).
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La dimension internationale des formations doit être renforcée. Une réflexion devrait être engagée sur le
faible niveau de réussite dans certaines filières. La participation des praticiens à la direction du master pourrait être
renforcée.
2
Appréciation par spécialité
Droit privé et public de la santé

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation recherche transversale, public/privé, et pluridisciplinaire, parce que ce domaine du
droit l’exige. La formation est dispensée par des intervenants universitaires et praticiens, nationaux et étrangers. Les
contenus de la formation sont cohérents avec les objectifs. La spécialité est adossée à deux centres de recherche. Les
étudiants doivent rendre des rapports de recherche, mais les liens entre le master et la recherche ne sont pas
vraiment explicités. Les aspects professionnalisants et transversaux sont pour l’heure peu développés parce qu’il
s’agit d’une formation recherche. En revanche, la formation est présentée comme ouverte à la formation continue


Indicateurs :
Effectifs constatés
21
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
61,9 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
100 %
Appréciation :
Il s’agit d’une bonne formation, bien conçue, mais qui souffre de sa proximité avec les masters professionnels.
Les étudiants s’engagent peu vers la recherche, mais suivent d’autres « masters professionnels » ou cherchent du
travail, ce qui n’est pas cohérent avec l’objectif annoncé.

Point fort :


Seul master recherche en droit de la santé.
Points faibles :


62 % seulement de réussite, ce qui est faible et difficilement interprétable.
La formation et la politique de recherche sont à renforcer, parce que ce master recherche semble
souffrir de la concurrence du master professionnel « Droit médical et pharmaceutique ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandation pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer la dimension « recherche » pour en faire une vraie spécialité recherche et pas un
master concurrent des spécialités professionnelles.
3
Droit médical et pharmaceutique

Présentation de la spécialité :
Ce master professionnel vise à former des juristes spécialisés dans le domaine de la santé. Il est mutualisé
entre l’UFR de droit et l’UFR de médecine.


Indicateurs :
Effectifs constatés
35
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
85,29 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
100 %
Appréciation :
Les objectifs de la spécialité sont très cohérents. Le contenu des enseignements est en relation directe avec
les objectifs, et les intervenants sont très compétents. La politique de stage paraît réelle. Du fait que le master est
« professionnel », l’adossement à la recherche n’est pas essentiel, même s’il est réel. Les liens entre la formation et
les milieux professionnels sont très étroits. Le master est ouvert à la formation continue mais pas à la formation en
alternance, ce qui est dommage. Il s’agit d’un master très important pour l’université et pour la région.

Point fort :


Pluridisciplinarité et place des praticiens dans la formation.
Point faible :

Les liens avec les institutions étrangères sont faibles.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait développer les liens avec les établissements étrangers.
4
Expertise dans le système pénal national et international

Présentation de la spécialité :
Les objectifs sont clairs et originaux puisqu’il s’agit de former des experts qui doivent intervenir dans les
procédures pénales.


Indicateurs :
Effectifs constatés
34
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
90,32 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
100 %
Appréciation :
Le contenu des unités d’enseignement (UE) est en adéquation avec les objectifs. Les intervenants, du fait de
leurs compétences pluridisciplinaires, sont en phase avec les objectifs de la formation. La politique de stage paraît
réelle. Il s’agit d’un master professionnel, mais il est adossé à plusieurs structures de recherche, ce qui est bienvenu.
Les liens avec les laboratoires de médecine légale et les institutions d’expertises sont apparemment très étroits, mais
le dossier ne donne pas d’information sur « l’aspect formation continue », ce qui est regrettable. Ce master est très
important parce qu’il permet de répondre à un besoin de formation réel, alors que les matières enseignées ne le sont
généralement que dans le cadre de cours de médecine légale.

Point fort :


Approche transversale et pluridisciplinaire.
Point faible :

Manque de contacts internationaux.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de développer les liens avec les établissements étrangers.
5
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003353
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Histoire du droit
Présentation de la mention
La mention « Histoire du droit » est une mention juridique de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3,
composée d’une seule spécialité qui se divise en deux parcours.
Le premier, à finalité recherche, s’intitule « Histoire des institutions et des idées politiques ». Il se propose de
former les étudiants à la connaissance de l’histoire au travers de données juridiques, mais également au regard des
institutions et des idées politiques.
Le second, à finalité professionnelle, se donne pour ambition de former les étudiants aux métiers de la
conservation grâce à l’acquisition, d’une part des données juridiques indispensables, et d’autre part d’un savoir faire
dispensé par des professionnels de la discipline.
La mention occupe une place originale au sein des facultés de droit françaises. En effet, d’abord le
positionnement du parcours recherche lui confère la spécificité d’être la seule formation de ce type relevant de la
section 03, « Histoire du droit », du Conseil national des universités (CNU). Ensuite, le parcours professionnel est le
seul diplôme de ce type existant dans les facultés de droit sur le territoire national.
Indicateurs
Effectifs constatés
Entre 15 et 20 en M2
Effectifs attendus
M1 :20 ; M2 :30
Taux de réussite
70 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Histoire du droit », adossée à la recherche et s’appuyant sur le Centre d’études et de recherche
d’histoire des Idées et des institutions politiques, Equipe d’accueil, se donne pour objectifs de former tant des
enseignants-chercheurs de haut niveau, que des professionnels destinés à intégrer le monde judiciaire, les
administrations, les entreprises, les bibliothèques et musées, les collectivités territoriales, ainsi que les services en
charge des archives et de la conservation.
1
A l’issue du cursus, l’étudiant doit être à même d’élaborer des travaux de recherche de niveau scientifique et
de présenter ses travaux. Il doit également être apte à diriger un service et à rédiger des notes de synthèse à partir
d’une documentation. A cette fin, la mention propose une formation aux méthodes de la recherche, de l’exposé écrit
et oral, à la pratique de l’outil informatique, ainsi qu’à l’acquisition d’un savoir-faire dans le domaine de la
conservation.
La mention est ouverte aux étudiants en droit de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 et des autres
facultés de droit françaises, ainsi qu’aux étudiants issus des Instituts d’études politiques ou d’autres disciplines des
Sciences humaines et sociales, avec des aménagements (pré-requis pour l’accès en M1 et examen de la candidature
sur dossier, éventuellement après examen des équivalences, pour l’entrée en M2). Un semestre peut être effectué au
sein d’une université européenne.
Si le M1 est organisé de manière classique, le M2 s’articule en deux parcours aux 3ème et 4ème semestres. Ces
deux parcours sont très bien individualisés, autour de quelques enseignements mutualisés.
D’abord, il comprend un parcours à finalité recherche, « Histoire des institutions et des idées politiques »,
rattaché à l’Ecole doctorale des sciences juridiques et politiques d’Aix-Marseille. Il propose aux étudiants
d’approfondir leurs connaissances en histoire à propos de concepts juridiques et politiques importants. Ce parcours
est porté par une équipe qui réunit des enseignants spécialistes en histoire du droit d’une part et des enseignants
spécialistes en histoire des idées politiques d’autre part. Il présente donc une grande originalité en ce qu’il propose
un enseignement spécialisé dans le domaine de l’histoire des institutions et des idées politiques, ce qui a pour
conséquence qu’il est le seul diplôme relevant de la section 03, « Histoire du droit », du Conseil national des
universités revendiquant cette spécialité.
Ensuite, il comprend un parcours à finalité professionnelle, « Métiers de la mémoire et du patrimoine ». Ce
parcours forme les étudiants aux métiers de la conservation sous toutes ses formes, par l’acquisition de connaissances
relatives au cadre juridique français et européen de la conservation et à l’histoire institutionnelle, par le biais d’un
enseignement qui se veut tout à la fois théorique et pratique, notamment par la réalisation d’un stage. La formation
s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire, composée d’universitaires spécialistes en histoire du droit, en histoire des
idées politiques, en droit des biens culturels ainsi que de professionnels de la conservation qui viennent dispenser des
conseils en vue de transmettre leur savoir-faire aux étudiants. Cette formation est la seule de ce type qui existe à ce
jour sur le territoire national au sein des facultés de droit.
L’existence d’une telle mention est pleinement justifiée au sein de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3.

Points forts :
Une offre de formation large, qui englobe tous les aspects de l’histoire du droit et de l’histoire des
institutions et des idées politiques.
 Un adossement à la recherche réel et incontesté, reposant sur une équipe de grande qualité et
reconnue.
 Un parcours professionnel original, unique en France au sein des facultés de droit.


Points faibles :


L’irrégularité des flux d’étudiants en M1 et dans les deux parcours de M2.
L’absence de suivi des étudiants à l’issue de la formation.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer la visibilité, d’une part de l’originalité, et d’autre part du caractère
professionnalisant de la mention. En ce sens, l’institutionnalisation des partenariats avec le monde professionnel
(entreprises et collectivités territoriales notamment) pourrait être renforcée. De même, l’analyse du suivi des
étudiants en cours de formation et du devenir des diplômés pourrait-elle être développée.
2
Appréciation par spécialité
Histoire du droit

Présentation de la spécialité :
La spécialité repose sur deux parcours : autour de quelques cours mutualisés, chaque parcours est bien
individualisé.
Le parcours à finalité recherche est adossé au Centre d’études et de recherche d’histoire des idées et des
institutions politiques. Il est ouvert à l’international, en direction de quatre universités, à savoir Genève (Suisse),
Côme, Pérouse (Italie) et Pampelune (Espagne).
Le parcours, à finalité professionnelle, procède d’une démarche pluridisciplinaire mêlant enseignantschercheurs et praticiens de la discipline, et offre ainsi des enseignements théoriques et pratiques et la réalisation
d’un stage.
Les deux parcours comprennent la rédaction d’un mémoire de recherche.


Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 15 et 20 en M2
Effectifs attendus
M1 20 ; M2 30
Taux de réussite
70 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Appréciation :
La spécialité « Histoire du droit » présente des atouts importants.
Elle repose sur une équipe solide, composée d’enseignants-chercheurs reconnus dans leur discipline et de
professionnels de la matière.
Les deux parcours sont très bien structurés et organisés de manière cohérente et logique au regard de leurs
objectifs. Les enseignements sont pour partie mutualisés, mais chaque parcours conserve sa spécificité. Ainsi,
l’existence d’un parcours à finalité recherche dans cette discipline se justifie pleinement au sein de l’Université Paul
Cézanne - Aix-Marseille 3. L’adjonction d’un parcours à finalité professionnelle, formation plus audacieuse dans le
cadre d’une faculté de droit, témoigne d’un souci d’offrir davantage de débouchés aux étudiants dans le secteur.

Point fort :


Une offre de formation bien construite, solide et originale pour les deux parcours, adossée à une équipe
pédagogique réputée.
Point faible :

Un flux d’étudiants irrégulier.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
3
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer la visibilité, d’une part de l’originalité, et d’autre part du caractère
professionnalisant des deux parcours de la spécialité.
En ce sens, l’institutionnalisation des partenariats avec le monde professionnel (entreprises et collectivités
territoriales notamment) pourrait être renforcée.
De même, l’analyse du suivi et du devenir des diplômés pourrait-elle être développée.
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003355
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit patrimonial, immobilier et notarial
Présentation de la mention
La mention « Droit patrimonial, immobilier et notarial » est l’une des mentions de master du domaine Droit,
économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3, ouverte aux étudiants titulaires d’une licence en
droit. Elle comprend neuf spécialités essentiellement professionnelles : « Carrière notariale », « Droit de la banque et
des opérations patrimoniales », « Droit de la protection de l’environnement - territoires méditerranéens », « Droit de
la responsabilité et des assurances », « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », « Droit et métiers des
assurances », « Droit immobilier privé et public », « Fiscalité personnelle et du patrimoine » et « Pratique notariale et
droit de l’urbanisme et des collectivités locales ».
Au sein de l’offre générale de formation, la mention forme des juristes spécialisés dans le domaine de la
constitution, de la gestion et de la transmission du patrimoine, notamment dans le secteur de l’immobilier, grâce à
des enseignements pluridisciplinaires.
Elle prépare à un large panel de professions : métiers du notariat, des assurances, de l’immobilier,
gestionnaire de patrimoine, fiscaliste, cadre des collectivités locales et territoriales, mais aussi enseignant-chercheur.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux
de réponses)
M1 : 200 étudiants
M2 : environ 220 étudiants
M1 : en hausse, mais non chiffré
M2 : environ 250 étudiants
88 % pour la mention
NR
Entre 33 % et 73 %
NR
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Droit patrimonial, immobilier et notarial » est une formation globalement cohérente, tant sur le
plan de l’offre locale et régionale, que dans la politique de l’établissement et dans sa structure interne. Elle tend à
former des juristes ayant un bon degré de spécialisation. Le regroupement des spécialités est relativement
harmonieux. Il donne une lisibilité satisfaisante de la formation et des métiers auxquels elle prépare, même si
l’aspect « gestion patrimoniale » pourrait être mis en valeur. En outre, la formation bénéficie de véritables
partenariats.
Elle s’adosse à des équipes de recherche reconnues (Groupe de recherches et d’études en droit de
l’immobilier, de l’aménagement, de l’urbanisme et de la construction (GREDIAUC), Centre d’études fiscales et
financières (CEFF), Centre Pierre Kayser) dont les membres constituent, avec les praticiens, le corps enseignant des
spécialités. Principalement professionnalisante, la formation permet pourtant la poursuite d’études en doctorat, dans
des secteurs en évolution. L’ouverture internationale est prévue, en seconde année, avec des stages à l’étranger,
sans que la première année de master puisse être suivie, au moins pour partie, dans le cadre de programmes
ERASMUS.
La cohérence de la progression entre les deux années de master est assurée grâce à des pré-requis clairement
identifiables. La première année est classique et généraliste, bien qu’orientée vers le droit notarial, le droit des
assurances, le droit de l’immobilier. Pertinente, la politique de mutualisation est bien conçue. Le panel des
enseignements proposés permet une pré-spécialisation qui est renforcée en master 2. Toutefois, les volumes horaires
des enseignements avec travaux dirigés pourraient être renforcés. L’alternative rapport de stage/rapport de
recherche proposée en master 1 facilite le choix de la spécialité en seconde année. Quant à la politique des stages en
seconde année, elle favorise l’insertion professionnelle. Les spécialités sont dirigées par des enseignants-chercheurs
reconnus. Les équipes pédagogiques sont composées d’universitaires auxquels s’adjoignent, en seconde année, un
large réseau de praticiens des secteurs concernés. Certains enseignements de seconde année sont utilement
mutualisés au sein des parcours d’une même spécialité, voire entre spécialités.
Le bilan de fonctionnement est satisfaisant. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais aussi d’autres
régions, attirés par les spécialités proposées. Pour le prochain contrat, les responsables comptent sur des effectifs en
hausse en master 1 et constants en master 2, en maintenant une sélection nécessaire pour préserver l’insertion
professionnelle des diplômés. Les taux de réussite y sont élevés, en raison même de cette sélection. Pourtant, les
données chiffrées ne permettent qu’une appréciation partielle de l’évolution des flux d’étudiants, mais surtout du
devenir des diplômés à moyen terme, même si les chiffres mentionnés révèlent un taux d’emploi élevé, en
adéquation avec la qualification. Les modalités de pilotage de la formation restent encore informelles. Aucun conseil
de perfectionnement n’est véritablement institutionnalisé au sein de l’établissement, même si les réajustements
apportés à l’offre de formation procèdent d’une volonté d’amélioration et d’adaptation continues, favorisée par une
auto-évaluation assez objective.

Points forts :





La cohérence de la mention dans l’offre de l’établissement.
La bonne attractivité des formations proposées.
La mutualisation et la transversalité des enseignements.
Le bon taux d’insertion professionnelle.
Points faibles :




Le caractère restrictif de l’intitulé de la mention par rapport à certaines spécialités.
L’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé.
Les moyens administratifs parfois limités.
Les caractères informel et relatif des évaluations des enseignements et du suivi des diplômés.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
L’intitulé même de la mention pourrait être amélioré en y intégrant clairement l’aspect « gestion du
patrimoine », pour une meilleure lisibilité de certaines spécialités, proches du droit des affaires.
A terme, une mutualisation de certains enseignements pourrait être envisagée entre les spécialités « Droit et
métiers de l’urbanisme et de l’immobilier « et « Droit immobilier privé et public », suite à l’ouverture du parcours
professionnel dans cette dernière spécialité. En outre, les débouchés professionnels devraient être surveillés, car il y
a un risque réel de concurrence.
Il serait nécessaire d’institutionnaliser, au niveau de l’établissement, un conseil de perfectionnement ainsi
qu’une évaluation des enseignements et un suivi de l’insertion professionnelle pour une meilleure lisibilité des
indicateurs, en en présentant clairement les procédures et les résultats.
Il conviendrait également de veiller à ce que des moyens administratifs adéquats soient attribués pour faciliter
le bon déroulement des formations proposées.
3
Appréciation par spécialité
Carrière notariale

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Carrière notariale » correspond à la voie universitaire d’accès à la profession de
notaire, qui existe à côté de deux autres voies. Elle constitue la première année d’étude du Diplôme supérieur du
notariat (DSN).

Indicateurs :

Effectifs constatés
41 étudiants
Effectifs attendus
40 étudiants
Taux de réussite
Moyenne de 80 % sur 4 ans
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
NR, mais 100 % de
réussite pour les
étudiants inscrits en DSN
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
NR


Appréciation :
La spécialité « Carrière notariale » est une formation classique, cohérente et attractive, qui répond à un réel
besoin professionnel. Organisée conformément aux textes régissant le Diplôme supérieur du notariat (DSN), elle en
constitue la première année.
Les enseignements approfondis, en relation directe avec la pratique du notariat, assurés par des enseignantschercheurs reconnus, sont opportuns pour l’exercice des fonctions de notaire, avec en sus une ouverture sur les
langues étrangères et la terminologie juridique étrangère. Toutefois, la semestrialisation de la formation est
singulière, avec des enseignements a priori regroupés sur le premier semestre, suivis d’un stage obligatoire d’une
durée d’un mois pour familiariser les étudiants à l’activité d’un office notarial, l’aspect professionnalisant étant
assuré lors des deux autres années du DSN.
Les indicateurs relatifs à l’insertion professionnelle des diplômés, normalement inscrits ensuite en DSN, et
l’évaluation des enseignements restent peu renseignés.

Points forts :






La qualité de la formation.
La forte attractivité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
La maîtrise des effectifs dans une perspective d’insertion professionnelle.
L’effort d’ouverture à l’international.
Points faibles :



Le regroupement des enseignements sur un semestre.
L’absence d’indicateurs sur le suivi et le devenir des diplômés.
L’absence d’indicateurs sur l’évaluation des enseignements.
4
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait peut-être souhaitable d’ouvrir les enseignements vers le droit international privé.
Il faudrait peut-être repenser le découpage de la formation, imposé par la semestrialisation, en répartissant
les enseignements sur les deux semestres.
Il est nécessaire d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements et de renseigner plus précisément les
indicateurs sur le suivi des diplômés grâce aux inscriptions en DSN.
Droit de la banque et des opérations patrimoniales

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Droit de la banque et des opérations patrimoniales », ouverte également à
l’apprentissage, forme des diplômés ayant des connaissances approfondies dans le secteur bancaire et dans les
méthodes et les stratégies de gestion du patrimoine. Elle prépare aux métiers de chargé de clientèle, de conseil en
gestion de patrimoine, de juriste de banque, de responsable d’agence… 

Indicateurs :

Effectifs constatés
27 étudiants
Effectifs attendus
25 étudiants
Taux de réussite
Entre 85 et 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
NR, mais taux
d’insertion
professionnelle
entre 74 et 91 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cohérente et attractive, la spécialité « Droit de la banque et des opérations patrimoniales » forme des
professionnels de la gestion patrimoniale dans le secteur bancaire. Ouverte à l’apprentissage, elle permet en outre
aux diplômés d’obtenir une professionnalisation « Conseiller patrimonial agence », certifiée EPFA France, en suivant
des enseignements dispensés par le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB).
La formation est assurée par des enseignants-chercheurs et une solide équipe de praticiens. Le contenu des
enseignements, axé sur la pluridisciplinarité, et le stage d’une durée de trois mois contribuent à la qualité de la
formation, reconnue dans les milieux professionnels, comme en témoigne le taux d’insertion professionnelle.
Toutefois, pour une meilleure lisibilité, les modalités de stage en formation initiale devraient être clairement
renseignées.
Les modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés restent perfectibles.

5

Points forts :





L’attractivité et la pluridisciplinarité de la formation.
La qualité de l’équipe enseignante.
La professionnalisation de la formation (ouverture à l’apprentissage).
La bonne insertion professionnelle.
Points faibles :



La faible ouverture à l’international.
L’absence d’indication des modalités de stage en formation initiale dans le dossier général.
L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’améliorer l’ouverture à l’international.
Les modalités de stage en formation initiale devraient être clairement renseignées dans le dossier général.
Les modalités d’évaluation des enseignements et de suivi des diplômés devraient être institutionnalisées et
harmonisées, au niveau de l’établissement, pour améliorer la lisibilité des indicateurs.
Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens » forme
des spécialistes en droit de l’environnement, avec une approche transversale et pluridisciplinaire. Elle permet aux
diplômés d’accéder à des postes de responsables, dans les secteurs public et privé, ayant trait à l’environnement,
l’aménagement et la gestion des espaces, la gestion des risques (sanitaires, naturels, technologiques…) ou de chargé
d’études ou de mission en recherche et développement.

Indicateurs :

Effectifs constatés
14 inscrits
Effectifs attendus
Entre 14 et 18
étudiants
Taux de réussite
71 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
SO (diplôme
ouvert en 2008)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO (idem)


Appréciation :
La spécialité professionnelle « Droit de la protection de l’environnement – territoires méditerranéens » offre
une formation de qualité. Elle forme des diplômés susceptibles d’accéder à des postes à responsabilité, dans les
secteurs public et privé.
6
La formation est assurée par une équipe composée d’enseignants-chercheurs de différentes sections du CNU et
un réseau de professionnels varié. L’approche méditerranéenne, qui facilite le développement de partenariats locaux,
est élargie grâce à la participation à des programmes de recherche internationaux. Les enseignements transversaux et
pluridisciplinaires sont complétés par la réalisation de projets tuteurés et un stage d’une durée de trois mois.
Si l’évaluation des enseignements semble globalement positive, ses modalités restent encore informelles.
Ouverte depuis la rentrée 2008, la formation bénéficie progressivement d’une reconnaissance nationale comme en
témoigne l’augmentation des candidatures d’étudiants provenant d’autres universités, même si les effectifs restent
limités.

Points forts :





La pluridisciplinarité de la formation.
L’originalité de la formation.
L’attractivité en hausse de la formation.
L’ouverture à l’international.
Points faibles :



La faiblesse des effectifs.
L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements.
Les moyens administratifs a priori insuffisants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait promouvoir la formation et veiller aux effectifs.
Les modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés devraient être institutionnalisées pour
une meilleure maîtrise des indicateurs.
Il faudrait surveiller les moyens administratifs pour préserver le bon déroulement de la formation.
Il serait souhaitable de conclure des conventions avec des universités étrangères pour permettre des échanges.
Droit de la responsabilité et des assurances

Présentation de la spécialité :
La spécialité recherche « Droit de la responsabilité et des assurances » propose une initiation à la recherche
originale, autour des rapports de dépendance et d’indépendance entre le droit de la responsabilité civile et le droit
des assurances. Elle prépare les étudiants à la profession d’enseignant-chercheur et offre une formation solide et
appréciée à ceux qui se destinent aux professions judiciaires.

Indicateurs :

Effectifs constatés
13 étudiants
Effectifs attendus
15 étudiants
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
7

Appréciation :
La spécialité recherche « Droit de la responsabilité et des assurances » tend à former des juristes spécialisés,
grâce à une approche solide, originale et actuelle d’initiation à la recherche.
Les enseignements sont dispensés par des enseignants-chercheurs reconnus. Classique, la formation repose sur
des cours, des séminaires de recherche qui donnent lieu à la rédaction de rapports de recherche et d’un mémoire de
recherche. La formation bénéficie du soutien financier des milieux professionnels, attestant de la pertinence d’un
pôle de recherche dans un secteur en évolution.
Les modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des diplômés, organisées à l’échelon
de chaque formation, restent perfectibles.

Points forts :





L’originalité de la formation.
La qualité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
Le partenariat de compagnies d’assurances pour le financement de thèses de doctorat.
Points faibles :



L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements.
La faiblesse des effectifs à nuancer sérieusement au regard du nombre d’inscriptions en doctorat.
Le manque d’ouverture à l’international.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait institutionnaliser et harmoniser, au niveau de l’établissement, les modalités d’évaluation des
enseignements et du suivi des diplômés pour mieux renseigner les indicateurs.
Il serait souhaitable d’améliorer l’ouverture à l’international de la formation.
Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier » assure une formation
transversale dans le domaine de l’aménagement de l’espace, de l’urbanisme, de l’habitat et de l’environnement. Elle
ouvre l’accès à des emplois variés, dans les secteurs privé et public, en matière de conception et d’encadrement
juridique de projets immobiliers et urbains (promoteur, constructeur, chargé de mission dans les bureaux d’études…).

Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 31 et 34 étudiants
Effectifs attendus
Entre 30 et 40 étudiants
Taux de réussite
Entre 77 et 91 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
NR
NR, mais 67 % en activité
et 20 % de doctorants
NR
8

Appréciation :
La spécialité professionnelle « Droit et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier » offre une solide formation.
Ouverte en formation initiale et continue, elle peut également être financée par le Pôle emploi. Elle forme des
professionnels capables de concevoir et d’encadrer juridiquement des projets immobiliers et urbains.
La formation est assurée par des enseignants-chercheurs et une solide équipe de praticiens. Les
enseignements, axés sur la pluridisciplinarité, sont complétés par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage
d’une durée de trois mois.
Si l’évaluation des enseignements semble globalement positive, ses modalités ne sont pas clairement
renseignées. Le suivi du devenir des diplômés témoigne d’une bonne insertion professionnelle, à un niveau de
qualification correspondant à leur formation, dans des secteurs diversifiés. Toutefois, ces indicateurs pourraient être
améliorés (taux de réponses…).

Points forts :





L’attractivité de la formation.
La qualité de la formation.
Le bon adossement aux milieux socioprofessionnels.
L’ouverture du diplôme à la formation initiale et continue (financement par le Pôle emploi).
Points faibles :
L’absence d’indication sur les modalités d’évaluation des enseignements.
Le caractère partiel des indicateurs du suivi des étudiants.
 Le risque de concurrence en termes de débouchés professionnels avec la spécialité « Droit immobilier
privé et public », même si les méthodes et les objectifs des formations sont différents.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait veiller attentivement aux débouchés professionnels des diplômés pour éviter toute concurrence avec
le parcours professionnel de la spécialité « Droit immobilier privé et public ». A terme, une mutualisation de certains
enseignements pourrait être envisagée entre les deux spécialités.
Il faudrait améliorer la lisibilité des indicateurs en précisant les méthodes d’évaluation des enseignements. Les
données relatives au suivi des diplômés pourraient être améliorées en indiquant le taux de réponses.
Droit et métiers des assurances

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Droit et métiers des assurances », ouverte à l’apprentissage, forme des juristes
spécialisés en droit des assurances. Elle prépare aux différents métiers du secteur des assurances (rédacteur sinistres,
souscripteur, agent général, conseiller en assurances, courtier d’assurance).



9

Indicateurs :


Effectifs constatés
30 étudiants
Effectifs attendus
30 étudiants
Taux de réussite
Entre 85 et 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux
de réponses)
NR, mais bon taux
d’insertion
professionnelle
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité professionnelle « Droit et métiers des assurances » assure une formation solide et reconnue. Elle
permet aux diplômés d’accéder aux métiers variés du secteur des assurances en ayant des activités de gestion, de
conception.
Ouverte à l’apprentissage, la formation, de qualité, est assurée par une équipe pédagogique composée
d’enseignants-chercheurs reconnus et de praticiens. Elle repose sur des enseignements et des séminaires et se solde
par la rédaction d’un mémoire de recherche et un stage obligatoire. Elle bénéficie du soutien et des moyens de
l’Institut des assurances d’Aix-Marseille et d’une reconnaissance dans le milieu professionnel, comme en témoigne le
taux d’insertion professionnelle.
Si les évaluations des enseignements et le suivi des diplômés témoignent d’une réception positive, les
modalités n’en sont pas clairement précisées.

Points forts :






L’attractivité et la qualité de formation.
La transversalité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
L’ouverture à l’apprentissage.
Le soutien des milieux professionnels.
Points faibles :



L’absence d’indication sur la durée du stage en formation initiale.
L’absence d’indication sur les modalités d’évaluation des enseignements.
L’insuffisance des modalités de suivi des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait renseigner clairement la durée du stage obligatoire en formation initiale.
Il faudrait améliorer, en les institutionnalisant au niveau de l’établissement, les modalités d’évaluation des
enseignements, de la formation et de suivi des diplômés.
10
Droit immobilier privé et public

Présentation de la spécialité :
La spécialité indifférenciée « Droit immobilier privé et public » propose une formation transversale en droit de
l’immobilier à travers deux parcours : l’un professionnel et l’autre recherche. Elle prépare surtout au métier
d’enseignant-chercheur et donne accès aux emplois du secteur de l’immobilier (constructeur, lotisseur, urbaniste).

Indicateurs :

Effectifs constatés
18 inscrits
Effectifs attendus
25 étudiants
Taux de réussite
77,78 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
NR, mais 56 % en
activité et 40 % en
poursuite d’études
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
72 %


Appréciation :
La formation est assurée par une équipe pédagogique composée essentiellement d’enseignants-chercheurs
reconnus, qui devrait être renforcée par la participation de praticiens pour le parcours professionnel. Elle repose sur
des enseignements fondamentaux et spécialisés en droit de l’immobilier, communs aux deux parcours, sans que les
aspects professionnalisants soient suffisamment identifiables. Le second semestre est consacré à un projet de
recherche individuel pour le parcours recherche et à un projet de recherche fondamentale pour le parcours
professionnel. L’ouverture internationale est favorisée puisque le second semestre de la formation peut être effectué
dans une université étrangère liée à l’université par un accord SOCRATES.
Les modalités d’évaluation des enseignements ne sont pas renseignées. Le taux d’insertion professionnelle, qui
ne concerne que la spécialité recherche initiale, est satisfaisant.

Points forts :




La transversalité de la formation.
La qualité de l’équipe pédagogique.
L’ouverture de la formation à l’international.
Points faibles :
L’absence de spécificité marquée du parcours professionnel (enseignements spécifiques, stage…).
La faiblesse de l’équipe d’intervenants professionnels.
 Le caractère concurrentiel des débouchés professionnels avec la spécialité « Droit et métiers de
l’urbanisme et de l’immobilier », même si les méthodes et les objectifs des formations sont différents.
 L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
11
Recommandations pour l’établissement
La spécificité du parcours professionnel devrait être clairement mise en évidence (enseignements, stage
obligatoire).
L’équipe pédagogique devrait être renforcée par des praticiens pour le parcours professionnel. Il faudrait
surveiller les débouchés professionnels des diplômés, car il existe un risque de concurrence avec la spécialité « Droit
et métiers de l’urbanisme et de l’immobilier », même si les méthodes et les objectifs des formations se veulent
distincts. A terme, des mutualisations d’enseignements pourraient certainement être envisagées entre les deux
spécialités.
Il faudrait améliorer les méthodes d’évaluation des enseignements et mettre en place un réel suivi des
diplômés au niveau de l’établissement.
Fiscalité personnelle et du patrimoine

Présentation de la spécialité :
La spécialité professionnelle « Fiscalité personnelle et du patrimoine » forme des juristes spécialisés dans le
domaine de la fiscalité des personnes physiques, de leurs revenus et de leur patrimoine. Elle offre des débouchés
professionnels variés, axés sur le conseil (conseiller juridique et fiscal, cadre bancaire, responsable de service
contentieux…).

Indicateurs :

Effectifs constatés
Entre 20 et 30 étudiants
Effectifs attendus
Entre 20 et 30 étudiants
Taux de réussite
91,6 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

NR
65 % avec un taux d’insertion
professionnelle de 90,9 %
NR
Appréciation :
La spécialité professionnelle « Fiscalité personnelle et du patrimoine » propose une formation de qualité. Elle
forme des juristes spécialisés recherchés dans les secteurs bancaires, comptables ou encore en gestion de
patrimoine…
La formation repose sur des enseignements approfondis et de qualité, assurés par une équipe pédagogique
solide et impliquée, composée d’enseignants-chercheurs et de professionnels. Les enseignements sont complétés par
des travaux collectifs et la réalisation de deux stages (l’un individuel de deux mois, l’autre de quinze jours ou trois
semaines, selon les sources, par groupe de deux).
Les modalités d’évaluation des enseignements restent encore informelles. Les indicateurs relatifs au devenir
des diplômés peuvent être améliorés. La formation bénéficie d’un bon taux d’insertion professionnelle.

Points forts :



L’attractivité de la formation.
La qualité de la formation.
La qualité de l’insertion professionnelle.
12

Points faibles :
Le rattachement difficilement justifiable à l’intitulé de la mention, déjà relevé dans le précédent
rapport.
 L’absence d’évaluation des enseignements.
 Le caractère encore parcellaire du suivi des diplômés.
 La discordance relative à la durée du stage collectif.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait institutionnaliser les modalités d’évaluation des enseignements et renforcer les modalités de suivi
des diplômés pour une meilleure lisibilité des indicateurs.
Il conviendrait de renseigner clairement la durée du stage collectif, qui est de quinze jours dans le dossier
général, et de trois semaines dans l’annexe descriptive de la formation.
Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales

Présentation de la spécialité :
Ouverte en formation continue, la spécialité professionnelle « Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des
collectivités locales » est une formation originale, proposée aux notaires et à leurs collaborateurs. Elle leur permet
une spécialisation opportune en droit de l’urbanisme et droit des collectivités locales.

Indicateurs :

Effectifs constatés
22 inscrits, mais 7
diplômés
Effectifs attendus
20 étudiants
Taux de réussite
31 % (taux à
relativiser)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
La spécialité professionnelle « Pratique notariale et droit de l’urbanisme et des collectivités locales » est
originale. Ouverte en formation continue, elle peut être suivie sur deux ans. Elle permet aux notaires, une
spécialisation souvent inconnue. La formation est également proposée à leurs collaborateurs.
La formation est assurée par une équipe pédagogique composée d’universitaires et de divers praticiens. Elle
répond à un réel besoin de formation pour faciliter la mission de conseil du notaire en alternant enseignements
théoriques et études pratiques. Si elle bénéficie du soutien des milieux professionnels locaux (Conseil régional des
notaires), elle reste insuffisamment promue compte tenu des effectifs réels.
13
Les modalités d’évaluation des enseignements et du suivi des diplômés sont faiblement renseignées, même si
ce dernier indicateur présente un intérêt limité pour des professionnels déjà en exercice.

Points forts :




L’originalité de la formation.
La qualité de la formation.
L’adossement à la profession notariale.
Points faibles :



La faiblesse des effectifs des diplômés.
L’insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements.
L’absence d’ouverture à l’international.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait promouvoir cette formation originale, au niveau national, en établissant des liens avec le Conseil
supérieur du notariat et/ou peut-être envisager une délocalisation en alternance (un an sur deux à Paris ?) pour
drainer un public plus important.
Il serait souhaitable d’institutionnaliser l’évaluation des enseignements.
14
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003357
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit privé et sciences criminelles
Présentation de la mention
La mention « Droit privé et sciences criminelles » est apparue en 2004 à l’Université Paul Cézanne - AixMarseille 3 au moment de la mise en place du LMD (licence-master-doctorat). Elle est ouverte aux étudiants titulaires
d’une licence en droit. Cette mention propose une offre de formation cohérente, adaptée, à la fois classique et
moderne.
Cette offre de formation se situe dans le prolongement direct des matières enseignées en licence (droit civil,
droit pénal, procédure, notamment). Elle débouche sur huit spécialités en master 2 : « Droit privé fondamental »,
« Sciences criminelles », « Théorie du droit », « Procédures et « voies d’exécution », « Métiers de la police et de
l’administration pénitentiaire », « Droit de la défense », « Lutte contre la criminalité financière organisée », et
« Lutte contre l’insécurité ».
Elle permet de s’orienter tant vers l’ensemble des professions juridiques et judiciaires relevant du droit privé
et des sciences criminelles (avocat, magistrat, huissier, service juridique de société, police) que vers la recherche.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
En M1 : 232
En M1 : 250
En M2 : 25 par spécialité
De 70 % à 100 %
Pas d’évaluation
50 %
Pas d’évaluation
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Droit privé et sciences criminelles » est une formation structurée, cohérente qui a toute sa
logique tant au sein l’offre de formation de l’établissement qu’au regard de l’offre de formation régionale. Cette
formation est ouverte en formation initiale, mais également en formation continue.
La mention prépare efficacement aux concours de recrutement de l’enseignement supérieur et aux
nombreuses professions juridiques et judiciaires (magistrat, avocat, huissier de justice, policier, gendarme, membre
1
de l’administration pénitentiaire) après concours ou examens d’entrée ; elle remplit ainsi les objectifs professionnels
et scientifiques d’une mention de master.
La mention bénéficie d’une bonne attractivité locale et nationale. Le nombre des étudiants inscrits en M1 et
en M2 et le nombre de candidatures en M2 en attestent.
La progressivité de la formation entre M1 et M2 est cohérente : une formation générale est dispensée en M1 et
une formation plus spécialisée en M2. La politique de mutualisation est bien menée. L’équilibre cours
magistraux/travaux dirigés (TD) pourrait être rééquilibré en faveur des TD. La politique de stage menée en M1 et M2
ainsi que la présence d’intervenants professionnels favorisent l’insertion professionnelle.
La mention « Droit privé et sciences criminelles» est adossée à quatre laboratoires de recherche : le Centre
Pierre Kayser (CPK), le Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan (CRMP), le Laboratoire de théorie du
droit, le Centre d’études de techniques financières et d’ingénierie (CEFTI). Le dossier n’indique toutefois pas
comment se matérialise cet adossement. L’équipe pédagogique est formée d’enseignants-chercheurs et de
professionnels spécialisés dans des domaines très variés. Cette formation est à la fois orientée vers la recherche et
professionnalisante. L’aspect professionnalisant est fondé sur une politique de stage appuyée dès la fin de la licence
et l’intervention de nombreux professionnels dans l’équipe pédagogique. Des liens étroits existent avec la chambre
des huissiers, la cour d’appel, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire. En M1, un stage facultatif de trois
semaines avec rapport de stage est proposé aux étudiants pour découvrir leur futur milieu professionnel. Ce stage doit
aider les étudiants dans leur choix entre une spécialité recherche ou professionnelle. En M2, le stage est obligatoire
pour les spécialités professionnelles. Sa durée est très variable selon les spécialités (de 1 à 6 mois) et peut apparaître
parfois très courte. Le stage fait l’objet d’un rapport qui donne lieu à une soutenance devant un jury. L’aspect
recherche repose, outre sur l’adossement à des laboratoires de renom, sur la rédaction et la soutenance d’un
mémoire en M2. L’ouverture à l’international est prévue par la conclusion de quatre conventions de partenariat avec
des universités étrangères (Faculté de jurisprudence de l’Université de Catane, Italie ; Faculté de droit de l’Université
du Liban ; Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal, Canada).
L’organisation de l’équipe pédagogique de la mention est bien pensée. Chaque spécialité est dirigée ou
codirigée par un ou deux universitaires spécialisés. La répartition des enseignements entre les universitaires et les
intervenants professionnels est satisfaisante. Les modalités de recrutement et d’évaluation des étudiants sont lisibles
et justifiées. La sélection en M2 se fait sur dossier et/ou entretien.
Les modalités d’évaluation sont classiques. En M1, elles prennent la forme d’examens écrits et oraux et d’un
contrôle continu en TD. En M2, même si le contrôle des connaissances relève de chaque spécialité, les modalités
pratiquées consistent le plus souvent en un écrit (5 h), un grand oral, un rapport de stage avec soutenance pour les
spécialités professionnelles et des rapports de recherche et un mémoire de recherche pour les spécialités recherche.
Aucun conseil de perfectionnement n’est institutionnalisé
En M1, les effectifs oscillent entre 200 et 300 étudiants, avec un taux de réussite entre 83 et 88 %. En M2, les
effectifs par spécialité varient entre 15 et 30 étudiants pour les spécialités recherche et entre 15 et 40 étudiants pour
les spécialités professionnelles. Le taux de réussite oscille en moyenne entre 70 et 100 %.
S’agissant du pilotage de la formation, des efforts devraient être menés concernant l’évaluation des
enseignements par les étudiants. On constate, toutefois, que le pilotage actuel permet quelques adaptations de la
maquette pour répondre aux attentes des étudiants. Les étudiants proviennent de l’établissement, mais il y a
également un recrutement régional et national. Le taux de réussite est élevé. Le taux d’emploi est également
important et en adéquation avec le niveau de formation.

Points forts :
Attractivité importante de cette formation classique, structurée, qui a su s’adapter tant au niveau
régional qu’au niveau national.
 Importante professionnalisation de la formation.
 Réelle ouverture à l’international.
 Ouverture vers la recherche.


Points faibles :
Absence de procédures formelles d’évaluation des enseignements par les étudiants et du suivi de ces
derniers.
 Absence de conseil de perfectionnement spécialisé.

2
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La politique de pilotage mériterait d’être affinée et normée, notamment en ce qui concerne l’évaluation des
enseignements par les étudiants, le suivi des étudiants, la mise en place d’un conseil de perfectionnement
institutionnalisé.
Il conviendrait de veiller à prévoir une durée de stage suffisante en M2.
Les modalités d’adossement à la recherche mériteraient d’être mieux explicitées.
3
Appréciation par spécialité
Droit privé fondamental

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité recherche permet un approfondissement des matières fondamentales du droit privé. Elle est
ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 « Droit ». Elle offre 160 heures de cours. Le master 2 propose une offre
de formation cohérente et adaptée à l’ensemble des professions juridiques et judiciaires relevant du droit privé et
des sciences criminelles.
Cette spécialité s’inscrit logiquement dans le prolongement du master 1. Elle trouve toute sa justification sur
le plan régional.
Ce master 2 offre la possibilité aux étudiants d’acquérir une formation professionnalisante permettant
d’accéder aux examens professionnels préparant aux différentes carrières juridiques et judiciaires (avocat,
magistrat), mais également à des postes de juriste dans des services juridiques de sociétés du secteur privé ou du
secteur public. Ce master 2 permet également de s’orienter vers la recherche et d’accéder à une carrière
d’enseignant-chercheur.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Environ 25 étudiants
Effectifs attendus

Taux de réussite
M1 : environ 85 %
M2 : entre 66 % et 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
50,6 %
NR
Appréciation :
L’insertion professionnelle est bonne et adaptée aux qualifications obtenues (environ 90 %). Ce master 2
permet également d’accéder à la recherche et à une carrière d’enseignant-chercheur. Cette orientation vers la
recherche bénéficie de l’adossement au Centre de recherche Pierre Kayser et la demande, pendant la formation,
d’effectuer des travaux de recherche et de rédiger et soutenir un mémoire.
Les enseignements se répartissent en quatre cours (Théorie générale du contrat, Droit de la responsabilité,
Droit des biens, Droit des relations personnelles de la famille) et quatre séminaires d’approfondissement (Droit
international privé, Ethique et les droits fondamentaux, Introduction au droit, Droit patrimonial de la famille)
donnant lieu à des rapports de recherche.
La spécialité recherche « Droit privé fondamental » forme des juristes ayant des connaissances approfondies en
droit privé à travers une initiation à la recherche solide. Les enseignements, assez classiques, sont assurés par des
enseignants-chercheurs reconnus.

Points forts :




Qualité de la formation.
Forte professionnalisation (professions juridiques et carrières recherche).
Attractivité de la formation (nombre de dossiers de candidature en hausse).
Bon encadrement des doctorants.
4

Points faibles :


Ouverture à l’international.
Evaluation des enseignements par les étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable pour la formation de lui faire bénéficier d’une ouverture à l’international.
Il conviendrait que le master institutionnalise les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Sciences criminelles

Présentation de la spécialité :
Cette formation est ouverte aux étudiants en droit titulaires d’un master 1. Il s’agit de la seule formation à
Aix-en-Provence ayant vocation à permettre un approfondissement de la réflexion en sciences criminelles.
Cette formation offre deux parcours : un parcours « Sciences pénales » et un parcours « Sciences
criminologiques ».
Elle permet de former des juristes spécialisés en sciences criminelles. Les étudiants peuvent soit s’orienter
vers la recherche, soit accéder aux différents métiers des carrières juridiques et judiciaires (avocat, magistrat,
policier). Cette formation est adossée à un centre de recherche composé d’enseignants-chercheurs de renom, le
Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 20 et 30 étudiants
Effectifs attendus

Taux de réussite
Entre 74 et 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
40,9 %
Appréciation :
C’est une formation de qualité, pluridisciplinaire (droit, sociologie, sciences politiques) qui est articulée en
deux parcours : un parcours « Sciences pénales » et un parcours « Sciences criminologiques ». Cette formation a pour
objectif de permettre à des étudiants de pouvoir approfondir leur réflexion en sciences criminelles.
Ce master s’inscrit très logiquement dans l’offre de formation de l’établissement. Il s’articule bien avec le M1.
C’est une formation très professionnalisante. Elle ouvre la voie à une spécialisation dans le domaine, strictement
universitaire, où cette formation est adossée à un centre de recherche de renom, et permet aux étudiants d’être
formés à la recherche durant leur année de master 2 par la rédaction de plusieurs travaux de recherche, mais
également grâce à la rédaction et à la soutenance d’un mémoire de recherche. Elle ouvre également la voie à une
5
spécialisation plus immédiate, en permettant la préparation d’examens ou de concours d’accès aux différentes
professions judiciaires.
L’ouverture à l’international de cette formation est réelle. Elle se traduit, d’une part par la possibilité offerte
à tout étudiant par le règlement d’examen d’effectuer le second semestre du master 2 dans une université étrangère,
d’autre part par l’offre de formation qui prévoit 20 heures d’enseignement mutualisé en sciences criminelles
comparées assurées en français ou en anglais par des professeurs invités (Italie, Liban, Canada, Japon, Etats-Unis).
Cette orientation internationale s’appuie également sur un partenariat privilégié avec la Faculté de jurisprudence de
Catane (Italie).
Les étudiants proviennent de l’Université d’Aix-Marseille 3, mais également d’autres établissements. Chaque
année, il y a entre 200 et 330 étudiants, candidats pour ce master 2. Seule une vingtaine d’étudiants est retenue. Le
taux de réussite est assez important et varie entre 74 et 100 %, selon les promotions. Des procédures d’évaluation
informelles existent, tant pour l’évaluation des enseignements par les étudiants que pour le suivi et devenir des
diplômés ou non.

Points forts :





Attractivité de la spécialité.
Forte insertion professionnelle (environ 100 %).
Formation pluridisciplinaire.
Ouverture à l’international bien structurée.
Points faibles :


Evaluation informelle des enseignements par les étudiants.
Evaluation du suivi et du devenir des étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable, pour cette formation attractive, de mettre en œuvre des procédures formelles
d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers.
Théorie du droit

Présentation de la spécialité :
Cette formation, accessible aux étudiants en droit titulaires d’un M1, s’adresse à des juristes afin de les
recentrer vers l’entreprise juridique. Elle peut également s’adresser à des étudiants en philosophie ou en sciences
humaines et sociales qui souhaitent croiser leurs connaissances avec le droit. La formation permet d’acquérir une
culture juridique qui confère une maitrise dans l’analyse juridique. Elle permet d’accéder à l’enseignement et à la
recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, notamment la préparation aux examens
d’entrée dans les professions d’avocat et de magistrat.
La spécialité est composée de deux parcours : un parcours général et un parcours international en accord avec
l’Université d’Ottawa qui délivre un double diplôme master/LLM.
La formation a un volume horaire de 160 ou 170 heures :

Dans le parcours général : 80 heures de cours fondamentaux et 80 heures de séminaire de recherche.
6

Dans le parcours international : 80 heures de cours fondamentaux et 90 heures de cours fondamentaux
dans l’université étrangère partenaire (Université d’Ottawa). Dans ce dernier parcours, il est délivré un
double diplôme master droit/LLM.
Le master est adossé à un centre de recherche sur la théorie du droit, dynamique (plusieurs colloques). Le
dossier ne précise pas les modalités d’intégration des étudiants dans ce centre. Le dossier ne donne aucune
information concernant les aspects professionnalisants et transversaux et les aspects formation continue et par
alternance.

Indicateurs :
Effectifs constatés
2008-2009/2009-2010
Effectifs attendus
Taux de réussite
10/12
17
2008-2009/2009-2010
60 %/83 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
 Appréciation
:
Ce master 2 « Théorie du droit » est une formation classique, structurée. Elle s’inscrit logiquement dans l’offre
de formation de l’Université d’Aix-Marseille et reçoit essentiellement des étudiants titulaires d’un master 1 en droit
(master 1 « Droit privé et sciences criminelles », master 1 « Droit public »). Cette formation est également ouverte
aux étudiants d’Institut d’études politiques, aux étudiants de philosophie qui souhaiteraient compléter leur formation
avec l’étude du droit. Dans ce dernier cas, les débouchés sont moins évidents à déterminer.
Ce master 2 « Théorie du droit » permet de tenter d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais
également aux différents métiers juridiques et judiciaires, par le biais des examens professionnels d’entrée dans les
professions d’avocat ou de magistrat. La formation ici dispensée constitue un complément potentiellement utile aux
nécessaires connaissances techniques pour aborder ces examens professionnels. La formation à la recherche résulte
des enseignements qui accordent une importance particulière aux différents travaux de recherche et à la possibilité
offerte aux étudiants de rédiger et de soutenir un mémoire. Cette formation est également adossée au Laboratoire de
théorie du droit qui associe étroitement les étudiants du master à ses travaux comme les « Rencontres de théorie du
droit d’Aix ». Par ailleurs, ce master s’appuie sur un partenariat professionnel informel avec différentes juridictions
aixoises.
Cette formation connaît une réelle ouverture à l’international grâce à la convention de partenariat conclue
avec l’Université d’Ottawa et qui permet la délivrance d’un double diplôme (master en droit /LLM).
Elle est dirigée par deux co-responsables. L’équipe d’enseignants-chercheurs est reconnue pour sa
compétence. Les effectifs de la spécialité restent faibles et le dossier ne renseigne pas quant à l’évolution attendue.
La formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques
juridiques.
Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers ne sont pas encore
institutionnalisées. Il est toutefois tenu compte des observations des étudiants pour adapter les enseignements.
La professionnalisation s’entend ici d’une manière assez formelle puisqu’elle se traduit d’une part par la
conclusion d’un contrat doctoral, d’autre part, pour la majorité, par la présentation des examens professionnels des
professions d’avocat ou de magistrat.

Points forts :




Qualité de l’équipe de formateurs.
Formation bien structurée.
Forte et réelle ouverture à l’international.
Efforts menés en vue d’une professionnalisation avec le monde juridictionnel.

7

Points faibles :




Procédure d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Procédure de suivi des étudiants.
Faiblesse des effectifs et incertitude quant à leur évolution.
Manque de liens avec la pratique juridique.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette formation classique et structurée gagnerait à instaurer des procédures d’évaluation des enseignements
par les étudiants ainsi que des procédures normées et chiffrées de suivi des étudiants diplômés ou non diplômés.
Par ailleurs, ce master pourrait officialiser un partenariat qui existe déjà tacitement avec certaines
juridictions aixoises. La professionnalisation devrait ainsi être renforcée.
Il conviendrait enfin d’être extrêmement attentif à l’évolution des effectifs.
Procédure et voies d’exécution

Présentation de la spécialité :
Le master « Procédures et voies d’exécution » est un master recherche/professionnel (R/P) issu du
rapprochement, opéré en 2008, du master R « Droit processuel » et du master P « Contentieux et voies d’exécution ».
Cette formation permet d’acquérir une vision complète de la matière processuelle et du fonctionnement de la justice
civile. Elle est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit.
Elle est constituée de deux parcours : un parcours professionnel « Contentieux et voies d’exécution » et un
parcours recherche « Droit processuel ». Le parcours professionnel est une formation d’un volume horaire de 300 h.
Elle permet une intégration rapide des étudiants dans la vie professionnelle (professions judiciaires et d’auxiliaires de
justice). Le parcours recherche « Droit processuel », d’un volume horaire de 160 h, permet de préparer une thèse ou
des concours (magistrature). La formation permet aux étudiants de bénéficier d’enseignements tels que le droit de
l’arbitrage ou les modes alternatifs de règlement des conflits.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 7 et 14 étudiants (R)
Entre 11 et 28 (P)
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
Recherche : entre 85 et 100 %
Professionnel : entre 73 et 93 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
NR
NR
NR


8

Appréciation :
Ce master « Procédure et voies d’exécution » permet d’acquérir une vision complète de la matière
processuelle et du fonctionnement de la justice civile. Il est ouvert aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit.
Les étudiants proviennent essentiellement du master 1 « Droit privé sciences criminelles ». C’est une formation
structurée, avec des enseignements très adaptés aux réalités du monde judiciaire.
Le parcours professionnel permet une intégration rapide des étudiants dans la vie professionnelle (professions
judiciaires et d’auxiliaires de justice). Cette professionnalisation est appuyée par un solide partenariat avec les
milieux professionnels, notamment le parrainage des huissiers de justice depuis 1993. Le parcours recherche oriente
naturellement vers une inscription en thèse, mais permet également la préparation de concours (Ecole nationale de la
magistrature). Il est adossé à deux laboratoires : le Centre de recherche en matière pénale F. Boulan et le Centre
Pierre Kaiser. La formation à la recherche est inscrite dans l’enseignement même de ce parcours qui prévoit
l’élaboration de rapports de recherche et la rédaction et la soutenance d’un mémoire.
Il existe une mutualisation importante des deux parcours ; des cours communs sont organisés pour le Droit de
la preuve, Droit commun du procès, Grands principes de l’exécution, Droit du procès équitable.
Cette formation est dirigée par deux responsables pour chacun des parcours. L’équipe pédagogique est
constituée à la fois d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels (avocat, magistrat, huissier).
Chaque parcours accueille chaque année entre 7 et 14 étudiants pour le parcours recherche, et entre 15 et 30
pour le parcours professionnel.
Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et celles de suivi des étudiants, diplômés ou
non, ne sont pas institutionnalisées.

Points forts :




Grande qualité de la formation et excellente adéquation avec ses objectifs
Formation structurée et adaptée aux besoins des professions judiciaires.
Professionnalisation importante.
Points faibles :

Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et celles de suivi des étudiants pas
institutionnalisées.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable que cette formation se dote d’outils d’évaluation des enseignements par les étudiants,
mais également d’une procédure normée de suivi des étudiants sortants. Par ailleurs, il serait intéressant que ce
diplôme opère une réelle ouverture à l’international.
Métiers de la police et de l’administration pénitentiaire

Présentation de la spécialité :
Cette formation a pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir leur réflexion théorique de la
compréhension de la chaine pénale à ses deux extrémités : la police et l’administration pénitentiaire. Elle permet la
préparation des concours dans ces deux secteurs.
Le master est composé de deux parcours : l’un davantage tourné vers les métiers de la police, l’autre
davantage tourné vers les métiers de l’administration pénitentiaire. Il est ouvert aux étudiants titulaires d’un master
1 en droit.
9

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectif global entre 24 et 39
étudiants
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
Entre 79 et 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
NR
NR
NR


Appréciation :
Il s’agit d’une formation de qualité et qui se révèle globalement bien adaptée à ses objectifs. Elle est ouverte
aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, mais également aux étudiants provenant d’IEP (Institut d’études
politiques) ou d’autres masters 2 en droit. Les flux d’étudiants sont constants (une moyenne de 35 étudiants). Le taux
de réussite est élevé et oscille entre 80 et 100 % selon les promotions.
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et de nombreux intervenants professionnels.
La forte professionnalisation de cette spécialité résulte de plusieurs facteurs : une équipe pédagogique
composée de nombreux professionnels (commissaire de police, juge d’application des peines, procureur, chef
d’établissement pénitentiaire, notamment), l’exigence d’un stage obligatoire dans les deux parcours, une convention
de partenariat avec l’administration pénitentiaire de la région PACA qui devrait être officialisée. Cette formation
permet également de s’orienter vers la recherche. Elle est adossée au Centre de recherche en matière pénale F.
Boulan.
Un enseignement mutualisé est organisé, comprenant une importante partie d’enseignements dédiés à la
méthodologie et une autre dédiée à la culture juridique dans ces matières (procédure pénale, droit public, police,
administration pénitentiaire).
L’ouverture à l’international résulte de stages effectués à l’étranger et de conférences dispensées par des
professeurs invités venus d’universités étrangères.
Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas
encore institutionnalisées.

Points forts :




Offre de formation attractive car bien adaptée à ses objectifs.
Excellente professionnalisation.
Qualité de l’équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs et de nombreux professionnels.
Points faibles :
Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants pas
encore institutionnalisées.
 Durée de stage insuffisante.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
10
Recommandations pour l’établissement
Il serait bénéfique pour cette formation très attractive d’instaurer des procédures d’évaluation des
enseignements par les étudiants et des procédures de suivi des étudiants sortants diplômés ou non. Par ailleurs,
l’existence d’une ouverture à l’international pourrait être concrétisée et formalisée, ce qui enrichirait encore l’offre
de formation de ce master 2. Enfin, il faudrait remédier à la durée insuffisante du stage.
Droit de la défense, parcours juriste des armées

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Droit de la défense, parcours juriste des armées » est ouverte aux étudiants titulaires d’un
master 1 de droit.
Ce master est unique en France car il a été choisi par l’Armée de terre pour former les officiers-juristes. Cette
formation permet donc de devenir officier-juriste, mais elle permet également, grâce aux différentes matières du
droit privé étudiées, de présenter différents concours, notamment les différents concours de recrutement des
armées.
Elle bénéficie d’une convention de partenariat avec l’état-major de l’Armée de terre.
Ce master 2 est à la fois généraliste (droit privé) et spécialisé (droit appliqué aux forces armées).

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette formation, d’un volume horaire de 180 heures, permet d’allier une formation classique en droit privé
(droit civil, procédure civile, droit du travail, droit commercial) et l’étude du droit des forces armées (droit appliqué
des forces armées).
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et d’un représentant de la cellule juridique de
l’état-major de l’Armée de terre.
La professionnalisation de ce master 2 est forte. Elle bénéficie d’un ancrage professionnel fort grâce à la
convention de partenariat qui a été conclue avec l’état-major de l’Armée de terre. S’y ajoute un stage dont la durée
n’est toutefois pas précisée (l’annexe descriptive ne mentionne qu’un stage de 4 à 6 semaines dans une unité
militaire).
Cette spécialité permet également de poursuivre dans la voie de la recherche puisqu’elle est adossée au centre
de recherche Pierre Kayser. De plus, la formation à la recherche fait partie de la formation même puisque la
rédaction d’un mémoire de recherche est demandée.
Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants ne sont pas
encore institutionnalisées.

11

Points forts :
Qualité de la formation à la fois généraliste (droit privé) et spécialisée (droit appliqué aux forces
armées).
 Formation soutenue par une convention avec l’Armée de terre.
 Débouchés professionnels sûrs (formation dédiée pour les officiers-juristes de l’Armée de terre).


Points faibles :


Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants.
Modalités de contrôle des connaissances peu précises.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette formation recherchée et de qualité gagnerait à se doter de procédures d’évaluation normées et chiffrées
tant en ce qui concerne l’évaluation des enseignements par les étudiants qu’en ce qui concerne le suivi des étudiants
sortants, diplômés ou non. De même, les modalités de contrôle des connaissances devraient être précisées. La même
recommandation est faite s’agissant des modalités d’organisation, de la durée et de l’évaluation du stage.
Lutte contre la criminalité financière organisée

Présentation de la spécialité :
Le master 2 « Lutte contre la criminalité financière organisée » repose sur l’étude transversale de la gestion,
de la finance, et des sciences criminelles, afin de permettre aux étudiants de disposer des outils nécessaires pour
détecter ou prévenir les comportements liés à la délinquance financière et à la criminalité organisée.
La formation est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, en économie, en gestion. Cette
formation est également ouverte à des élèves de grandes écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce et à des
professionnels en formation continue.
Cette spécialité permet l’acquisition d’une double formation en droit et en économie. Elle ouvre des
débouchés professionnels dans des secteurs variés comme les professions spécialisées de la magistrature financière,
de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les
risques de détournement, de corruption, de blanchiment.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 29 et 40 étudiants
Effectifs attendus
35 étudiants
Taux de réussite
Autour de 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
NR
NR
NR

12

Appréciation :
Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité financière. Elle offre une formation
spécifiquement dédiée à ce sujet transversal.
La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université Paul
Cézanne - Aix-Marseille 3).
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important
d’intervenants professionnels.
Les débouchés professionnels sont nombreux et variés : les professions spécialisées de la magistrature
financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir
contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment.
La professionnalisation résulte de liens forts (issus ou non de conventions de partenariat) avec différents
partenaires professionnels comme la douane judiciaire, la police fédérale belge, l’école de la Magistrature suisse
romande ou encore l’Ecole nationale de la magistrature (convention de partenariat). Elle résulte également de la
présence importante d’intervenants professionnels dans la formation et de sa politique de stages.
Cette formation est adossée à deux centres de recherche : le Centre de recherche en droit pénal Fernand
Boulan et le Centre d’études et de recherche d’Aix-Marseille.
Il existe une réelle ouverture à l’international, nécessaire à cette formation, qui se concrétise par
l’intervention d’enseignants professionnels étrangers dans la formation et par l’existence de liens forts noués avec des
institutions étrangères comme l’OCDFO, Police fédérale belge.
Toutefois, les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants
ne sont pas encore institutionnalisées.

Points forts :




Formation attractive, car adaptée à de nouvelles formes de criminalité.
Bonne professionnalisation.
Réelle ouverture internationale (enseignants et partenaires professionnels).
Points faibles :


Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Procédures de suivi des étudiants sortants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette formation de qualité, pluridisciplinaire et professionnalisante, gagnerait fortement à se doter
d’instruments d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non.
Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances mériteraient d’être développées.
Il faudrait préciser davantage les modalités du stage (durée, rédaction d’un rapport).
13
Lutte contre l’insécurité

Présentation de la spécialité :
Le master 2 « Lutte contre l’insécurité » est une formation juridique destinée à offrir une compréhension
approfondie et concrète du phénomène de l’insécurité et des dispositifs juridiques de lutte contre celle-ci.
Cette formation est ouverte aux titulaires d’un M1 en droit et aux personnes de niveau Bac+3 après validation
des acquis professionnels au niveau master 1.
Elle s’articule autour de deux axes principaux : l’un consacré à la politique pénale et à l’insécurité, l’autre
consacré à « Police, justice, insécurité ». Chacune de ces deux unités d’enseignements (UE) a un volume horaire de
150 h.
Ces enseignements sont complétés par deux UE portant sur le mémoire de recherche et le stage de deux mois
dans un organisme professionnel.
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs et d’intervenants professionnels d’horizons
variés (magistrat, commissaire de police, général de gendarmerie, inspecteur général des armées, psychologue).
Il est prévu un stage de deux mois au sein d’un organisme professionnel.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
Entre 90 et 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

Entre 20 et 27 étudiants
NR
NR
NR
Appréciation :
Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité. Elle offre une formation spécifiquement
dédiée à ce sujet.
La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université d’AixMarseille 3).
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important
d’intervenants professionnels.
Les débouchés professionnels sont nombreux et variés. Ils recouvrent tant le secteur public que le secteur
privé.
La professionnalisation résulte de forts liens (résultant ou non de conventions de partenariat) avec différents
partenaires professionnels. Elle résulte également de la présence importante d’intervenants professionnels dans la
formation et de sa politique de stages.
Cette formation est adossée au Centre de recherche en droit pénal Fernand Boulan.
Il existe une réelle ouverture à l’international, qui résulte d’une convention conclue avec la Faculté de droit
de l’Université de Catane (Italie), de liens avec les université de Rome La Sapienza, Turin.
Toutefois, les procédures d’évaluation et de suivi des étudiants sortants ne sont pas encore institutionnalisées.

Points forts :



Formation attractive.
Bonne professionnalisation.
Réelle ouverture internationale.
14

Point faible :

Procédures de suivi des étudiants sortants pas encore institutionnalisées.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Cette formation de qualité, professionnalisante, gagnerait fortement à se doter d’instruments d’évaluation et
de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non. Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances
mériteraient d’être parfois précisées (stage).
15
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003359
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit international et européen
Présentation de la mention
La mention « Droit international et européen » est une formation de master 1 et master 2 complète en droit
international et européen. Après la première année, les étudiants peuvent choisir parmi six spécialités: « Droit
international public », « Droit international privé », « Droit de l’Union européenne », « Droit international et
européen de l’environnement », « Action et droit humanitaires » et « Droit de la reconstruction des Etats » (qui est
une création et est également rattachée à la mention « Droit public »). Ces spécialités ouvrent l’accès à l’ensemble
des professions juridiques et judiciaires, ainsi qu’à la fonction publique de l’Union européenne ou internationale et
plus généralement aux métiers de juristes dans les organisations internationales étatiques ou non gouvernementales.
L’ensemble des spécialités permet également aux étudiants qui le souhaitent de s’orienter vers la recherche
universitaire et donc d’obtenir un doctorat et d’embrasser la profession d’enseignant-chercheur.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
165
171
205
245
M1
M2
M1
M2
66,08 %.
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Droit international et européen » est une formation de haut niveau diversifiée et historiquement
bien ancrée dans le cursus de droit de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Ses six spécialités la rendent
attractive auprès des étudiants de l’université et très nettement aussi à l’extérieur. La mise en place d’un parcours
Erasmus mundus faisant intervenir plusieurs autres universités européennes y contribue. Elle bénéficie d’une équipe
pédagogique très compétente et reconnue dans chaque spécialité. Il s’agit donc d’une très bonne formation, pérenne
et pointue.
Les objectifs scientifiques sont cohérents : ils consistent à proposer et maintenir des parcours cohérents et
complets, d’où la création d’une spécialité (commune à la mention « Droit public ») intitulée « Droit de la
reconstruction des Etats », ouverte prioritairement (mais non exclusivement) aux professionnels. La dissociation
opérée entre « Droit international public » et « Droit international privé » reste cependant à revoir compte tenu de
1
ces objectifs. La mention offre des spécialités indifférenciées « Recherche » et « Professionnelle » (« Droit de l’Union
européenne », « Droit international et européen de l’environnement », « Droit international public »), et des
spécialités orientées : une spécialité recherche en « Droit international privé », et deux spécialités qui ont vocation à
former des juristes de terrain, ou des juristes formés aux situations post-conflictuelles (« Action et droit
humanitaires » et « Droit de la reconstruction des Etats »).
La mention bénéficie d’une très bonne lisibilité dans l’offre de formation des masters, car elle se présente
comme ayant une spécificité réelle par rapport aux autres formations juridiques. Au sein même du master,
l’articulation entre la première et la deuxième année, notamment quant aux choix d’options ou de pré-spécialisation
qui pourraient être faits, ainsi que la politique de suivi des étudiants de M1, gagneraient toutefois à être mieux
appréhendées.
En matière de recherche, la mention s’appuie sur une équipe solide et est adossé à l’UMR (Unité mixte de
recherche) « Droit public comparé, droit international, droit européen ». Les étudiants bénéficient dès le M1 d’un
tutorat et d’une formation collective ou individuelle à la recherche. Les liens avec le laboratoire, avec l’école
doctorale ou plus généralement avec d’autres structures de recherche ne sont pas précisés (participation à des
manifestations scientifiques, séminaires, conférences).
Les relations avec le tissu professionnel sont organisées par chaque spécialité. Il en est de même de la
politique des stages. Une information centralisée sur les types de partenariats, le nombre de professionnels
intervenants, leur qualité pourrait permettre une meilleure visibilité des liens tissés avec les milieux socioprofessionnels.
L’ouverture internationale du master repose à la fois sur un parcours Erasmus mundus qui intervient dans la
spécialité « Action et droit humanitaire », qui accueille des étudiants de plusieurs universités et permet à des français
de partir étudier à l’étranger, et sur un partenariat avec le Canada qui offre la possibilité à quelques étudiants
d’obtenir un Master of laws (LLM).
L’équipe pédagogique et son responsable sont des juristes reconnus de haut niveau. L’organisation
pédagogique est très satisfaisante. Un certain nombre de cours sont mutualisés entre les spécialités ou en M1 avec
d’autres masters Droit.
Le bilan de fonctionnement fait état d’un taux de réussite global de la mention de 66,08 %, pour un taux de
plus de 90 % pour les spécialités, ce qui constitue un écart important. Par ailleurs, plus de 50 % des étudiants
proviennent d’universités extérieures, à la fois en M1 et M2. Au-delà de la très forte attractivité, il serait intéressant
d’en connaître les causes et de savoir quelle est l’orientation des étudiants locaux. La question peut se poser de la
continuité M1/M2, par exemple dans certaines spécialités ou la sélectivité est très forte.
Le bilan prévisionnel global laisse apparaître une augmentation des flux dépassant les 20 étudiants en M1 et en
M2, ce qui est cohérent. Le bassin de recrutement reste identique. La réputation de la mention et son positionnement
au niveau national attestent qu’il s’agit d’une très bonne formation dans ce domaine.

Points forts :
Six spécialités qui couvrent tous les aspects du droit international et européen.
Des équipes pédagogiques de haut niveau et reconnues en matière de recherche.
 Une ouverture intéressante vers l’international grâce au parcours Erasmus mundus et d’autres
perspectives en ce sens pour l’avenir.



Points faibles :
Peu de données et de statistiques globales sur le suivi et le devenir des étudiants, à la fois de M1 et de
M2, ce qui pose aussi la question de l’articulation entre les deux années.
 La dissociation opérée en spécialités « Droit international public » et « Droit international privé ».
 L’évaluation de la formation par les étudiants est manquante ou faible.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
Il pourrait être pertinent, en termes de visibilité, de réaliser la suggestion d’organiser les deux spécialités,
« Droit international privé » et « Droit international public », en une seule spécialité divisée en deux parcours.
Il serait utile de présenter des éléments complémentaires sur les liens entre le M1 et le M2, en ce qui concerne
les orientations, les options proposées, ainsi que sur les modalités de recrutement et de sélection, puisque 50 %
seulement des étudiants de M1 intègrent le M2. De la même manière, il serait important de connaître le devenir des
étudiants qui n’intègrent pas le M2, et de ceux qui le réussissent : pourcentage d’étudiants ayant passé des concours,
ayant accédé à une fonction internationale, pourcentage ayant poursuivi leurs études, pourcentage d’inscription en
doctorat, pourcentage insérés dans des structures publiques ou privées (internationales, européennes, nationales).
Les liens du master avec la recherche gagneraient à être précisés : il s’agit de l’implication/participation des
étudiants et de l’équipe pédagogique dans les activités du laboratoire, de la coopération avec des institutions
extérieures, liens avec les doctorants et l’école doctorale.
3
Appréciation par spécialité
Droit international public

Présentation de la spécialité :
La spécialité devient autonome puisqu’elle est séparée désormais du droit international privé. Ses objectifs
sont clairement identifiés : il s’agit d’apporter des connaissances approfondies aux étudiants afin de leur permettre
d’accéder aux fonctions juridiques internationales. Elle est particulièrement attractive pour les étudiants étrangers
du bassin méditerranéen. L’équipe pédagogique est solide et composée de nombreux intervenants extérieurs. Elle
présente, du point de vue du contenu, des modules complets et est indifférenciée.


Indicateurs :
Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation classique, nécessaire dans une mention « Droit international et européen ». Elle est
pleinement satisfaisante sur le fond. Elle gagnerait à être améliorée dans son pilotage à propos de ses aspects
professionnalisants, notamment en ce qui concerne la politique de stage et le suivi des étudiants ou les contacts avec
les milieux professionnels ou de recherche internationaux. La formation à la recherche bénéficie d’un module
méthodologique mutualisé avec d’autres spécialités, mais, compte tenu de la tendance des étudiants à vouloir
poursuivre leurs études dans cette direction, celle-ci pourrait être renforcée.

Points forts :



Une formation complète et spécialisée en droit international.
La convention avec Ottawa, Canada permettant d’acquérir un double diplôme.
Points faibles :


Peu de visibilité sur les métiers.
La politique professionnalisante (professionnelle et recherche) et le suivi des étudiants n’apparaissent
pas suffisamment développés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Dans la mesure où la plupart des étudiants souhaitent apparemment poursuivre en recherche, il pourrait être
opportun d’approfondir réellement cette formation.
4
Droit international privé

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une spécialité orientée « recherche » dont l’objectif est de permettre la maîtrise des méthodes de
raisonnement du droit international privé. La spécialité est issue de la division de l’ancien parcours « Droit
international », réalisée dans un but de cohérence d’ensemble.


Indicateurs :
Effectifs constatés
4
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
25 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La formation permet aux étudiants de suivre de nombreux enseignements de droit international public, ce qui
remet en cause la spécialité. Par ailleurs, la formation à la recherche ne répond pas véritablement aux exigences
requises. Seul un mémoire est exigé sans autre formation ou approche en ce domaine. On regrettera l’absence
d’ouverture à l’international et un effectif très réduit (4 étudiants) pour un résultat médiocre (un diplômé). Les
faibles effectifs constatés et attendus, l’organisation des études et la politique de recherche très peu visible peuvent
poser la question de la nécessité de cette création. Une spécialité en droit international avec deux parcours serait
plus cohérente.

Point fort :


L’existence d’un cursus « recherche » en droit international privé.
Points faibles :



Les effectifs et le taux de réussite contredisent le principe de la création d’une spécialité.
L’organisation interne semble n’avoir que peu changé.
La formation à la recherche reste limitée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait, par soucis de rationalisation, de revoir l’insertion de cette spécialité et de proposer plutôt d’en
faire un parcours. Par ailleurs, compte tenu des effectifs, la formation à la recherche pourrait véritablement être
renforcée et devenir très efficace.
5
Droit international et européen de l’environnement

Présentation de la spécialité :
Le master propose deux parcours recherche et professionnel, pour une spécialité qui présente l’intérêt
particulier de former des spécialistes en « droit international européen de l’environnement », ce qui est peu courant
dans les offres de formation équivalentes. Il correspond ainsi à une évolution de la société et de ses besoins. Son
autre intérêt est de viser un public large et de proposer des compétences très vastes. La diversité des matières
enseignées est donc un point fort, de même que la politique de stage et l’équipe pédagogique très étoffée,
comprenant de nombreux intervenants professionnels. Le parcours recherche propose, quant à lui, une conférence
mutualisée sur l’initiation aux méthodes de recherche, ainsi que la rédaction de rapports.


Indicateurs :
Effectifs constatés
19
Effectifs attendus
15/18P
2/6R
Taux de réussite
94,73
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
18
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette formation, tout en étant originale, est bien pensée et bien conçue. Au vu des effectifs, elle trouve un
public nombreux et est attractive. Les projets démontrent un fort dynamisme, conforté par la composition de
l’équipe pédagogique, et des projets d’évolution comme celui de la création d’un parcours Erasmus mundus. Par
ailleurs, la formation propose des méthodes appliquées formatrices, comme l’organisation d’une « clinique juridique »
ou des exercices pratiques. Elle semble donc opportune, même si l’on peu regretter que peu d’informations soient
transmises sur le suivi des étudiants et sur leur devenir.

Points forts :
Formation peu courante et qui correspond aux évolutions du droit.
Originalité de certains cours, comme la conférence de méthode
l’environnement ».
 Très bon pilotage.


« clinique
du
droit
de
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
La formation à la recherche pourrait être renforcée
6
Droit de l’Union européenne

Présentation de la spécialité :
Les objectifs de cette spécialité sont de former à la fois des étudiants à la recherche académique et des
juristes praticiens aptes à intégrer des structures européennes publiques ou privées. Ils sont en cela totalement
cohérents avec l’offre de formation présentée, qui vise une haute spécialisation en droit de l’Union européenne. Il
s’agit d’une formation de haut niveau, bien ancrée à Aix-en-Provence et bénéficiant d’une très bonne renommée.
L’équipe pédagogique est solide et composée d’enseignants-chercheurs universitaires et de professionnels
reconnus.
Deux parcours distincts sont mentionnés : un parcours professionnel et un parcours recherche qui se différencie
du premier par l’unité d’enseignement (UE) « conférence de méthode » et un enseignement « montage de projet ».


Indicateurs :
Effectifs constatés
24
Effectifs attendus
15/20P
2/6 R
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
20 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Le master « Droit de l’Union européenne », qui jouit d’une très bonne réputation, reste toujours attractif en
raison de la compétence de haut niveau du responsable et de l’équipe pédagogique. Les matières enseignées couvrent
un champ vaste en droit de l’Union européenne. La politique professionnalisante générale mériterait toutefois d’être
développée, tout comme les relations avec les milieux européens professionnels ou de la recherche (participation à
des travaux ou conférences, déplacements, visites d’études académiques ou dans les institutions européennes…).

Points forts :




Equipe pédagogique solide et reconnue.
Les étudiants peuvent partir suivre un LLM au Canada.
Forte attractivité du diplôme à l’extérieur et augmentation des demandes.
Points faibles :
Peu de liens annoncés avec le monde professionnel et les milieux académiques ou institutionnels
européens.
 Le parcours recherche reste peu différencié du parcours professionnel.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il pourrait être utile pour les étudiants de renforcer la dynamique d’ouverture (académique, institutionnelle)
vers l’extérieur. L’existence de deux parcours pourrait être remise en cause dans la mesure où elle ne se justifie que
si les effectifs l’exigent et si la recherche bénéficie d’une formation spécifique.
7
Droit de la reconstruction des états

Présentation de la spécialité :
Les objectifs sont biens définis mais très étroits comme le nom de la spécialité l’indique. Les contenus sont
parfaitement cohérents avec les objectifs. Les intervenants sont adéquats parce qu’ils jouissent d’une expérience
réelle des domaines concernés. La spécialité est adossée à deux centres de recherche et les étudiants doivent rédiger
un mémoire suivi d’une soutenance. Les étudiants doivent être bilingues, ce qui est tout à fait nécessaire en effet
compte tenu de l’objet du master. Mais cette formation ne devrait concerner que des praticiens qui chercheraient
une formation spécialisée. Cette formation privilégie les candidatures de personnes ayant déjà une expérience
étrangère.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation originale mais dont l’objet est très étroit.

Points forts :




L’originalité du sujet.
le sérieux de la formation.
l’expérience de plusieurs intervenants.
Points faibles :
Le master est ouvert à des étudiants sans expérience (même si les candidatures de personnes
expérimentées sont préférées).
 Le dossier manque de précisions concernant les contacts professionnels envisagés et le suivi des
étudiants.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le master devrait être réservé à des praticiens expérimentés et devrait donc être ouvert dans le cadre de la
formation continue.
8
Action et droit humanitaires

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité présente des objectifs très précis en termes de débouchés et d’insertion professionnelle. Elle
repose sur quatre parcours : un recherche et deux parcours professionnels et un parcours Erasmus mundus. Le premier
(« Protection des personnes et sécurité humaine ») a pour objet de former des chercheurs académiques ou des
analystes. Le second (« Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la
reconstruction ») et le troisième (« Humanitaire et développement humain ») forment des professionnels dans les
secteurs différents de l’humanitaire et la reconstruction. Des troncs communs et semis-communs chaque semestre
permettent de regrouper les étudiants des quatre parcours (et notamment ceux d’Erasmus mundus). La spécialité est
attractive puisqu’elle annonce 18 étudiants pour le parcours recherche, 30 et 2 pour les deux parcours professionnels
et 15 pour le parcours Erasmus mundus (action humanitaire). Par ailleurs, un politique active professionnalisante est
mise en place.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
83
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Des efforts importants sont fournis pour cette spécialité, et plus précisément concernant son organisation
pédagogique et son pilotage. On observe une adaptation des programmes, des liens suivis avec les anciens diplômés,
l’organisation d’une alternance, d’un tutorat, de nombreux contacts avec des organismes professionnels. Les résultats
de l’analyse à deux ans confirment un taux d’insertion élevé et un suivi des étudiants. Elle offre une grande variété
d’approches (contentieux, santé, géopolitique, anthropologie, sécurité alimentaire, développement durable). Compte
tenu de son attractivité et de sa réussite elle est une excellente formation et est donc très sélective.

Points forts :





Très haute compétence de l’équipe pédagogique, tant universitaire que professionnelle.
Excellent pilotage.
Très bonne prise avec la réalité de terrain et l’évolution de la société internationale.
Parcours recherche performant (en moyenne 19 inscriptions annuelles depuis 2004).
Points faibles :
Clarté de l’organisation du parcours Erasmus mundus et du réseau NOHA – Réseau pour l’aide
humanitaire -(date de création, université pilote). Il n’y a, d’après le dossier, que peu de cours ou
semestres mutualisés avec les autres universités, et peu d’éléments sur les rencontres internationales…
 Risque de confusion du parcours professionnel « Juriste internationaliste de terrain pour le
développement institutionnel et la reconstruction » avec la spécialité examinée précédemment « Droit
de la reconstruction des états ».

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
9
Recommandations pour l’établissement
L’existence du parcours « Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la
reconstruction », semble redondant avec la spécialité « Droit de la reconstruction de états » qui peut accueillir aussi
des étudiants en formation initiale. Il conviendrait de mener une réflexion sur sa pertinence. Il serait important de
préciser les conditions de la création du master Erasmus mundus et « l’organisation internationale » des études.
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003363
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit public
Présentation de la mention
L’objectif de la formation est d’assurer et de pérenniser une formation complète et généraliste en droit public
interne et comparé. Elle s’appuie sur un M1 qui comporte un groupe de matières d’approfondissement et un groupe
de matières d’ouverture permettant la spécialisation. Par ailleurs, les spécialités elles-mêmes présentent parfois deux
parcours : exemple : « Droit public approfondi » avec choix entre « Droit public général » et « Droits fondamentaux ».
Dans le dossier, les objectifs (formation aux matières classiques et plus novatrices) apparaissent clairement. La
construction du M1, avec deux groupes, l’un d’approfondissement, l’autre de spécialisation, est pertinente. Les
spécialités du M2 portent sur des sujets de droit public classiques, à une exception près : droit public approfondi,
théorie du droit, finances publiques, contrats publics, contentieux, management des collectivités locales, carrières
administratives, droit de la défense, reconstruction des états (sujet original qui est une création commune avec le
master « Droit international et européen »).
Indicateurs
Effectifs constatés M1 + M2 en 2009
239
Effectifs attendus M1 + M2 en 2010
250
Taux de réussite en 2009
81,58 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
L’offre de formation est bien construite, cohérente (entre M1 et M2) et diversifiée. Elle comprend des matières
classiques et d’autres plus novatrices. Elle semble être fortement attractive dans la région. La construction du M1,
avec deux groupes, l’un d’approfondissement, l’autre de spécialisation, est pertinente. Les responsables du master
reconnaissent que « la période actuelle est difficile pour nos diplômés et sans doute celle de 2012 à 2015 le sera
encore davantage ! », ce qui traduit bien le fait que ces responsables ont pris conscience des difficultés d’insertion
des jeunes spécialistes de droit public. Mais les objectifs affichés sont clairs et cohérents avec la construction de
l’offre de formation. La mention occupe une place importante dans l’offre de formation de l’établissement. Elle
s’articule bien avec le M1.
Les masters occupent une place importante dans l’environnement régional. Le dossier fait état des relations
nouées avec l’IEP (Institut d’études politiques) d’Aix, qui apparaît donc comme un partenaire et non pas un
concurrent. Les formations occupent également une place importante au niveau national dans l’offre des universités
1
de province. La participation de praticiens de la région dans certaines spécialités assure un bon ancrage régional. Les
masters s’adossent à des équipes de recherche reconnues au niveau national, mais les conditions de participation des
chercheurs aux formations ne sont pas explicitées dans le dossier. Le système de tutorat d’initiation à la recherche
dès le M1 est bienvenu.
L’adossement aux milieux socio-professionnels devrait être renforcé dans certaine spécialités, même si les
étudiants de M1 peuvent réaliser un stage de 3 semaines (ce qui est encore très court) et que les stages des étudiants
de M2 sont plus longs. Les liens avec l’IEP d’Aix et l’Université de Nîmes n’apparaissent pas assez clairement dans le
dossier de la mention. Les relations internationales sont apparemment développées grâce, notamment, aux échanges
d’enseignants et d’étudiants ainsi qu’à l’organisation de colloques internationaux, mais il s’agit de coopérations
« informelles » sans conventions avec les universités étrangères. De plus, les liens avec la mention n’apparaissent pas
clairement. La structure des spécialités est cohérente, mais la spécialité « Droit de la reconstruction des états »,
commune au master « Droit international et européen », très originale, devra faire la preuve de sa pertinence. Le
nombre moyen d’étudiants par mention (27 par spécialité, pour un nombre total attendu de 250) apparaît un peu trop
élevé. Les stages sont obligatoires en M2, mais le nombre de conventions n’est pas indiqué, non plus que la politique
générale définie par l’établissement.
Le master apparaît « piloté » sérieusement, mais les conditions du passage du M1 au M2 ne sont pas indiquées.
Les données concernant la formation, et en particulier le devenir des étudiants, sont encore très limitées. Les origines
des étudiants ne sont pas précisées dans le dossier. Le taux de réussite est élevé et égal en M1 et M2 (80 %), mais
comme il ne dépend que des responsables de la formation, il ne permet guère de juger du niveau réel des étudiants.
Le dossier n’indique aucune procédure d’évaluation, ce qui est bien sûr regrettable.
Le dossier est bien construit, mais contrasté : les données sont parfois très précises, parfois partielles,
concernant notamment la sélection et le suivi des étudiants. L’autoévaluation semble prendre en compte les points
forts et faiblesses des formations, mais le dossier ne précise pas l’utilisation qui en est faite. Le dossier ne donne
aucune analyse à 2 ans du devenir des diplômés.

Points forts :
Des formations cohérentes, animées par des équipes compétentes composées d’universitaires et de
praticiens.
 Spécialités correspondant à de réels besoins du marché.
 Ancrage local et ouverture internationale.


Points faibles :
La participation des praticiens semble varier sensiblement d’une spécialité à une autre.
Les relations avec les établissements d’enseignement supérieurs étrangers n’apparaissent pas clairement
formalisées.
 Peu d’enseignants étrangers interviennent dans les formations.


Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de :



Améliorer l’auto-évaluation.
Développer les liens avec les établissements étrangers.
Renforcer, dans certaines spécialités, la participation de praticiens de haut niveau.
2
Appréciation par spécialité
Droit public approfondi


Indicateurs :
Effectifs constatés
24
Effectifs attendus
NR
Taux de réussite
70,8 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Les étudiants se voient proposer deux parcours au choix : « Droit public général » et « Droits fondamentaux ».
La distinction peut se justifier. Le contenu est cohérent, la compétence des intervenants n’est pas critiquable, en
revanche le dossier ne donne pas d’informations concernant la politique des stages. Le dossier indique que le master
s’adosse à des centres de recherche réputés, mais ne précise pas les formes que prennent ces relations. Le dossier ne
donne aucune information sur les aspects professionnalisants et transverses et sur les aspects formation continue et
par alternance. Globalement, il s’agit d’une spécialité bien conçue, qui offre un choix intéressant aux étudiants,
animée par une équipe performante d’enseignants-chercheurs, mais le caractère professionnalisant du master n’est
pas bien mis en exergue.

Points forts :



La compétence des intervenants.
La cohérence de la structure.
Point faible :

Le caractère professionnalisant du diplôme et le devenir des étudiants ne sont pas suffisamment bien
présentés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer la professionnnalisation de la spécialité.
3
Théorie du droit

Présentation de la spécialité :
Cette formation, accessible aux étudiants en droit titulaires d’un M1, s’adresse à des juristes afin de les
recentrer vers l’entreprise juridique. Elle peut également s’adresser à des étudiants en philosophie ou en sciences
humaines et sociales qui souhaitent croiser leurs connaissances avec le droit. La formation permet d’acquérir une
culture juridique qui confère une maitrise dans l’analyse juridique. Elle permet d’accéder à l’enseignement et à la
recherche mais également aux différents métiers juridiques et judiciaires, notamment la préparation aux examens
d’entrée dans les professions d’avocat et de magistrat.
La spécialité est composée de deux parcours : un parcours général et un parcours international en accord avec
l’Université d’Ottawa qui délivre un double diplôme master/LLM.
La formation a un volume horaire de 160 ou 170 heures :


Dans le parcours général : 80 heures de cours fondamentaux et 80 heures de séminaire de recherche.
Dans le parcours international : 80 heures de cours fondamentaux et 90 heures de cours fondamentaux
dans l’université étrangère partenaire (Université d’Ottawa). Dans ce dernier parcours, il est délivré un
double diplôme master droit/LLM.
Le master est adossé à un centre de recherche sur la théorie du droit, dynamique (plusieurs colloques). Le
dossier ne précise pas les modalités d’intégration des étudiants dans ce centre. Le dossier ne donne aucune
information concernant les aspects professionnalisants et transversaux et les aspects formation continue et par
alternance.

Indicateurs :
Effectifs constatés
2008-2009/2009-2010
10/12
2008-2009/2009-2010
60 %/83 %
Effectifs attendus
Taux de réussite
17
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
 Appréciation
:
Ce master 2 « Théorie du droit » est une formation classique, structurée. Elle s’inscrit logiquement dans l’offre
de formation de l’Université d’Aix-Marseille et reçoit essentiellement des étudiants titulaires d’un master 1 en droit
(master 1 « Droit privé et sciences criminelles », master 1 « Droit public »). Cette formation est également ouverte
aux étudiants d’Institut d’études politiques, aux étudiants de philosophie qui souhaiteraient compléter leur formation
avec l’étude du droit. Dans ce dernier cas, les débouchés sont moins évidents à déterminer.
Ce master 2 « Théorie du droit » permet de tenter d’accéder à l’enseignement et à la recherche mais
également aux différents métiers juridiques et judiciaires, par le biais des examens professionnels d’entrée dans les
professions d’avocat ou de magistrat. La formation ici dispensée constitue un complément potentiellement utile aux
nécessaires connaissances techniques pour aborder ces examens professionnels. La formation à la recherche résulte
des enseignements qui accordent une importance particulière aux différents travaux de recherche et à la possibilité
offerte aux étudiants de rédiger et de soutenir un mémoire. Cette formation est également adossée au Laboratoire de
théorie du droit qui associe étroitement les étudiants du master à ses travaux comme les « Rencontres de théorie du
droit d’Aix ». Par ailleurs, ce master s’appuie sur un partenariat professionnel informel avec différentes juridictions
aixoises.
Cette formation connaît une réelle ouverture à l’international grâce à la convention de partenariat conclue
avec l’Université d’Ottawa et qui permet la délivrance d’un double diplôme (master en droit /LLM).
Elle est dirigée par deux co-responsables. L’équipe d’enseignants-chercheurs est reconnue pour sa
compétence. Les effectifs de la spécialité restent faibles et le dossier ne renseigne pas quant à l’évolution attendue.
4
La formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques
juridiques.
Les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi de ces derniers ne sont pas encore
institutionnalisées. Il est toutefois tenu compte des observations des étudiants pour adapter les enseignements.
La professionnalisation s’entend ici d’une manière assez formelle puisqu’elle se traduit d’une part par la
conclusion d’un contrat doctoral, d’autre part, pour la majorité, par la présentation des examens professionnels des
professions d’avocat ou de magistrat.

Points forts :





Qualité de l’équipe de formateurs.
Formation bien structurée.
Forte et réelle ouverture à l’international.
Efforts menés en vue d’une professionnalisation avec le monde juridictionnel.
Points faibles :




Procédure d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Procédure de suivi des étudiants.
Faiblesse des effectifs et incertitude quant à leur évolution.
Manque de liens avec la pratique juridique.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette formation classique et structurée gagnerait à instaurer des procédures d’évaluation des enseignements
par les étudiants ainsi que des procédures normées et chiffrées de suivi des étudiants diplômés ou non diplômés.
Par ailleurs, ce master pourrait officialiser un partenariat qui existe déjà tacitement avec certaines
juridictions aixoises. La professionnalisation devrait ainsi être renforcée.
Il conviendrait enfin d’être extrêmement attentif à l’évolution des effectifs.
5
Finances publiques et fiscalité

Présentation de la spécialité :
Les objectifs de cette formation sont clairement définis : pour résumer, il s’agit de former des juristes
(notamment des fonctionnaires du Maghreb) afin qu’ils aient une connaissance approfondie du système financier
français. Mais ces objectifs sont étroits puisqu’ils excluent en fait une préparation à l’application du droit fiscal dans
les entreprises, se limitant, pour l’essentiel, à une description du système fiscal français. Les enseignements se
répartissent équitablement entre les deux matières (Finances publiques/Fiscalité). Les intervenants sont
principalement des universitaires, ce qui est cohérent pour un master « recherche ». Le master est adossé à un centre
de recherche universitaire, mais le dossier n’explique pas la nature des relations ni ne décrit l’intensité des liens. Le
dossier ne donne aucune information concernant les aspects professionnalisants et transverses si ce n’est qu’il indique
qu’un nombre important d’étudiants sont des praticiens, français ou étrangers.


Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
+80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité est très utile et trouve naturellement sa place dans le master. Cependant, elle devrait être
indifférenciée, c’est-à-dire à la fois recherche et professionnelle, la distinction entre les deux approches ne se
justifiant pas vraiment dans le domaine des finances publiques et du droit fiscal.

Point fort :


La spécialité porte sur des matières qui ne sont pas suffisamment enseignées dans les facultés de droit.
Points faibles :
La limitation du master au seul domaine de la recherche, ce qui ne permet pas de former les étudiants à
une pratique réelle du droit fiscal.
 L’absence, au sein de l’équipe pédagogique, d’économistes et l’insuffisance de praticiens du droit
fiscal.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait modifier les objectifs de la formation afin de l’orienter tout à la fois vers un approfondissement de
la recherche (notamment en droit fiscal) et vers une préparation à l’application pratique du droit fiscal.
6
Contrats publics et droit public des affaires

Présentation de la spécialité :
Les objectifs de la formation sont pertinents puisqu’ils répondent à une demande réelle de juristes spécialistes
du droit public économique. En revanche, la distinction entre les deux parcours (« Droit public des affaires » et
« Contrats publics ») ne se justifie pas vraiment puisque les étudiants devraient avoir des connaissances dans ces deux
domaines. Les contenus et les compétences des intervenants sont cohérents avec les objectifs du master, même si la
formation au droit européen économique pourrait être renforcée. La politique de stages n’est pas vraiment précisée.
Le master est adossé à un centre de recherche et les étudiants doivent faire un mémoire, mais le dossier ne donne
pas plus de précisions. Plusieurs formateurs sont des praticiens de haut niveau et les étudiants doivent faire un stage.
Le master accueille des salariés, ce qui souligne son caractère professionnalisant.


Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La co-habilitation du master avec l’IEP est une excellente chose parce qu’elle permet, d’une part d’éviter une
concurrence locale néfaste, d’autre part d’attirer des étudiants de l’IEP, où la sélection à l’entrée est assez forte,
dans une formation juridique de haut niveau. Mais la distinction entre les deux parcours ne se justifie pas vraiment, la
connaissance d’un domaine paraissant indispensable à celle de l’autre.

Points forts :




La co-habilitation avec l’IEP.
Le haut niveau de qualification des intervenants, universitaires et praticiens.
L’intérêt des matières enseignées.
Points faibles :
La distinction entre deux parcours en réalité complémentaires.
Une formation à la recherche sans doute un peu insuffisante pour les étudiants tentés par une carrière
universitaire.
 La formation au droit européen économique paraît trop réduite.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de créer un parcours unique avec des options et de renforcer la formation à la recherche. La
formation au droit européen économique pourrait être renforcée.
7
Droit de la reconstruction des états

Présentation de la spécialité :
Les objectifs sont biens définis mais très étroits comme le nom de la spécialité l’indique. Les contenus sont
parfaitement cohérents avec les objectifs. Les intervenants sont adéquats parce qu’ils jouissent d’une expérience
réelle des domaines concernés. La spécialité est adossée à deux centres de recherche et les étudiants doivent rédiger
un mémoire suivi d’une soutenance. Les étudiants doivent être bilingues, ce qui est tout à fait nécessaire en effet
compte tenu de l’objet du master. Mais cette formation ne devrait concerner que des praticiens qui chercheraient
une formation spécialisée. Cette formation privilégie les candidatures de personnes ayant déjà une expérience
étrangère.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation originale mais dont l’objet est très étroit.

Points forts :




L’originalité du sujet.
Le sérieux de la formation.
L’expérience de plusieurs intervenants.
Points faibles :
Le master est ouvert à des étudiants sans expérience (même si les candidatures de personnes
expérimentées sont préférées).
 Le dossier manque de précisions concernant les contacts professionnels envisagés et le suivi des
étudiants.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le master devrait être réservé à des praticiens expérimentés et devrait donc être ouvert dans le cadre de la
formation continue.
8
Droit et management publics des collectivités territoriales

Présentation de la spécialité :
Le master doit permettre aux étudiants de faire carrière dans les collectivités locales. Le contenu est cohérent
avec l’objet du master et les compétences des intervenants, universitaires et praticiens, sont en adéquation avec les
matières enseignées. La formation est adossée à deux centres de recherche, mais les liens entre le master et ceux-ci
ne sont pas explicités. Le master est bien conçu dans une perspective professionnelle. Les relations avec les
collectivités locales paraissent réelles. La formation est ouverte à des praticiens.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
97 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Le master allie la formation au droit et au management. Il est consacré à un domaine du droit en
développement. Il est bien ancré localement.

Points forts :



Formation cohérente, bien structurée.
Une équipe pédagogique comprenant des universitaires et des praticiens.
Point faible :

La formation ne prévoit pas de préparation spécifique aux concours de la fonction publique locale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Le master pourrait s’associer au master « carrières administratives » afin de proposer une préparation
spécifique aux concours de la fonction publique territoriale.
9
Droit et pratique des contentieux publics

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’un master professionnel conçu pour former les étudiants à tous les contentieux publics.


Indicateurs :
Effectifs constatés
14
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
92 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La distinction entre les contentieux publics et privés est un peu contestable dans certains domaines (par
exemple en matière fiscale). La formation est assurée par des universitaires et des praticiens, ce qui est heureux,
mais le volume horaire des praticiens n’est pas précisé. La formation est adossée à un centre de recherche, mais les
liens avec le master ne sont pas précisés. Le suivi des étudiants paraît très sérieux et les partenaires professionnels
qui peuvent accueillir des stagiaires semblent nombreux. Le dossier ne fournit aucune donnée concernant les aspects
formation continue et par alternance, ce qui est regrettable pour une formation susceptible d’intéresser des
praticiens.
La formation est pertinente et bien pilotée, même si la distinction entre le droit public et privé n’est pas
toujours pertinente.

Point fort :


La participation de praticiens nombreux et de haut niveau.
Point faible :

La place du droit des contentieux judiciaires n’est pas précisée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
La place du droit des contentieux judiciaires devrait être précisée ainsi que le volume horaire des interventions
confiées aux praticiens.
10
Carrières administratives

Présentation de la spécialité :
Le master a pour but de préparer les étudiants aux concours des fonctions publiques. Le dossier ne précise pas
que le master doit également former au concours de la sécurité sociale (hors fonction publique donc) alors qu’il
indique qu’il existe une convention avec l’Ecole nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S). Les intitulés des
formations sont cohérents avec l’objet du master. Les intervenants sont à la fois des universitaires et des praticiens,
mais ces derniers sont en nombre réduit par rapport aux premiers, ce qui n’est pas véritablement souhaitable pour un
tel type de master. La formation est présentée comme étant rattachée à des centres de recherche, mais les liens
entre le master et ces centres ne sont pas explicités. Des stages sont prévus, mais leur durée minimale de deux mois
paraît insuffisante. Les résultats des étudiants aux concours paraissent assez faibles et le niveau des concours réussis
ne sont pas précisés : s’agit-il de concours de catégorie A, comme devrait y préparer le master, ou de concours de
catégorie inférieure ? Les aspects formation continue et par alternance ne sont pas précisés, ce qui est très
regrettable, le master pouvant servir à des praticiens qui souhaiteraient progresser.


Indicateurs :
Effectifs constatés
21
Effectifs attendus
28
Taux de réussite
85,71 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Ce type de master est nécessaire dans une faculté de droit. Mais, compte tenu des spécificités des épreuves
des concours, une place plus grande devrait être faite à des praticiens ayant réussi des concours de catégorie A.

Point fort :


La participation de praticiens à cette formation.
Points faibles :


La professionnalisation du master reste trop réduite.
L’éventuelle concurrence de l’IEP d’Aix n’est pas précisée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La participation à la formation de praticiens ayant réussi des concours de catégorie A devrait être accrue. Le
niveau des résultats aux concours devrait être précisé. La durée minimale des stages devrait être allongée. Une
collaboration avec l’IEP d’Aix devrait être envisagée.
11
Droit de la défense

Présentation de la spécialité :
L’objectif de ce master professionnel paraît pertinent (former des administrateurs militaires destinés à exercer
des fonctions d’encadrement et de conseil). Le programme de la formation paraît étendu et complet. Les
intervenants sont des universitaires et des praticiens spécialisés. Mais les conditions de l’adossement à un centre de
recherche ne sont pas précisées. Les liens sont apparemment très développés avec l’Armée de l’air. Les étudiants
sont pour l’essentiel des élèves officiers.


Indicateurs :
Effectifs constatés
14
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
13
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La formation paraît très utile mais limitée à un seul secteur de la défense nationale. La formation est
apparemment ouverte à des étudiants étrangers dans le cadre d’accord de coopération.

Point fort :


La formation répond apparemment à un besoin local réel.
Point faible :

La formation apparaît uniquement centrée sur l’armée de l’air.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait envisager d’ouvrir la formation à d’autres secteurs de la défense nationale (par ex. gendarmerie) en
créant le cas échéant des options. Le dossier de présentation devrait être amélioré afin d’être plus précis sur l’origine
et les résultats des étudiants.
12
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003365
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit des affaires
Présentation de la mention
Le master mention « Droit des affaires » a été créé en 2004, à l’occasion de la mise en place du LMD (licencemaster-doctorat) au sein de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3. Cette création a eu pour objectif d’articuler,
à partir d’une première année de master en droit des affaires, plusieurs masters professionnels et recherche portant
plus spécifiquement sur certaines branches du droit des affaires (droit des transports, ingénierie de sociétés, droit
social, etc.) ou sur certains secteurs des affaires (transport, banque, vin, énergie, etc.).
Ce master s’adresse à des étudiants s’intéressant au monde des affaires, ses activités, ses structures, ses
acteurs, etc. Son objet concernant principalement l’entreprise et son environnement économique et social, ce master
est donc très prisé non seulement des étudiants, mais aussi des professionnels de tous secteurs d’activité.
Le master mention « Droit des affaires » de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 regroupe 19 spécialités.
Certaines de ces spécialités sont à orientation uniquement professionnelle, d’autres ont une orientation recherche,
d’autres enfin proposent aux étudiant des parcours recherche et professionnels. Plusieurs spécialités proposent aussi
différents parcours.
Les 19 spécialités sont :


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

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











« Analyse économique des institutions et du droit » (recherche),
« Création d’entreprise : TPE/PME » (professionnel),
« Droit aérien et management du transport aérien » (professionnel),
« Droit comparé appliqué » (professionnel),
« Droit des affaires internationales » (professionnel),
« Droit des relations de travail » (professionnel),
« Droit du sport » (professionnel),
« Droit économique » (recherche),
« Droit et fiscalité de l’entreprise » (professionnel),
« Droit et gouvernance des énergies » (professionnel),
« Droit vitivinicole et des produits de qualité » (professionnel),
« Monde asiatique des affaires » (professionnel),
« Environnement, sécurité et qualité de l’entreprise » (professionnel),
« Ingénierie des sociétés » (professionnel),
« Procédures bancaires et marché des professionnels » (professionnel),
« Propriété intellectuelle et nouvelles technologies » (professionnel et recherche),
« Droit social » (recherche),
« Transports maritimes » (professionnel et recherche),
« Droit du transport terrestre » (professionnel et recherche).
1
Indicateurs
Effectifs constatés
1049
Effectifs attendus
M1 :600
M2 :600
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La création d’une seule université « Aix-Marseille Université » confirme le pouvoir d’attraction de cet
établissement en dehors de son aire géographique naturelle (environ 30 % d’étudiants hors de la région PACA).
Sur le plan du positionnement, la mention « Droit des affaires » est la plus importante de l’ensemble de l’offre
de formation proposée par l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3.
Le master mention « Droit des affaires » poursuit un objectif de professionnalisation, sans pour autant exclure
l’objectif recherche. Ce dernier s’est d’ailleurs amplifié avec l’apparition d’une nouvelle spécialité recherche et la
création de spécialités mixtes à parcours recherche et professionnel.
Le dossier comporte peu de précisions sur l’adossement à la recherche. Il est indiqué que la mention s’appuie
sur quatre équipes de recherche de l’université : EA 900, EA 901, EA 891 et EA 4225. Les indications sont plus précises
pour certaines spécialités qui seront donc appréciées pour chacune d’elle.
L’adossement aux milieux socio-professionnels se caractérise par la présence de nombreux intervenants
professionnels (environ 50 % dans les spécialités professionnelles) mais aussi par le réseau d’entreprises accueillant les
étudiants en stage. On peut noter aussi la présence de deux conventions de partenariat avec des organisations
privées.
L’ouverture à l’international est présente au stade du M2, mais selon des modalités et des proportions
variables en fonction du type de spécialités. La mention « Droit des affaires » offre une spécialité de master Erasmus
mundus « Analyse économique des institutions et du droit ». L’ouverture internationale se fait aussi à travers de
l’accueil d’enseignants et d’étudiants étrangers originaires de zones géographiques diversifiées, par des coopérations
avec des universités ou des entreprises étrangères.
L’équipe pédagogique de la mention est composée de 11 professeurs, de 10 maîtres de conférences et d’un
professeur associé.
L’accès au M1 est ouvert à tout étudiant titulaire d’une licence en droit ou d’un diplôme équivalent ou
bénéficiaire d’une VAE (validation des acquis de l’expérience). L’accès au M2 se fait après sélection et est ouvert aux
étudiants titulaires d’un M1 à partir d’un pré-requis indicatif, ainsi qu’aux bénéficiaires d’une VAE.
L’organisation pédagogique de la mention en M1 repose sur une offre de nombreuses matières optionnelles, ce
qui est peut être une source de complexité pour l’étudiant devant effectuer un choix. L’étudiant doit en effet choisir
8 matières parmi 22 au premier semestre, et 8 matières parmi 19 au deuxième semestre. Les cours sont tous d’une
durée totale de 24 heures regroupées sur 6 semaines, ce qui permet de ne commencer les travaux dirigés (TD)
qu’après la fin des cours. Les étudiants doivent faire un stage avec la rédaction d’un rapport ou alors rédiger un
rapport de recherche. L’enseignement des langues est obligatoire.
L’organisation pédagogique de la mention en M2 repose sur des modalités définies par les responsables de
spécialités et, par conséquent, varient selon les spécialités. On peut cependant observer que l’ensemble des
spécialités professionnelles prévoient la réalisation d’un stage obligatoire avec rédaction d’un rapport. Si l’on peut
constater un lien étroit entre certaines matières proposées en M1 et la plupart des spécialités de M2, l’articulation
entre le M1 et certaines spécialités à orientation économique apparaît peu évidente malgré la possibilité offerte aux
2
étudiants de M1 de suivre, en plus des différentes matières juridiques proposées, d’autres matières du M1
« Economie ».
La mutualisation des enseignements est très présente au stade du M1 puisque seuls 3 cours sur 22 ne font pas
l’objet d’une mutualisation. Au stade du M2, la mutualisation est présente, mais dans une moindre mesure.
Sur le plan de la formation continue, celle-ci est possible avec des aménagements en M1 puis en M2. D’une
manière générale il y a peu de formation en alternance.
Les débouchés professionnels :
En M1, les débouchés sont classiques : juristes d’entreprises, avocats d’affaires, etc. ou alors poursuite
des études en M2 (pour une majorité d’étudiants).
 En M2 les débouchés sont effectifs. Une très grande majorité d’étudiants trouve un emploi rapidement
après l’obtention du diplôme.

Les modalités d’évaluation des enseignements, lorsqu’elles sont précisées au stade des spécialités, ne sont pas
toujours homogènes.

Points forts :
Un master attractif et cohérent dans l’ensemble avec une optique professionnelle, tout en ne négligeant
pas la dimension recherche en droit des affaires. La collaboration des enseignant-chercheurs et des
professionnels est équilibrée.
 La plupart des spécialités sont attractives.
 Une volonté d’innovation se traduisant par l’offre de nouvelles spécialités, dans le souci de répondre
aux attentes du monde professionnel.


Points faibles :



Peut-être trop de spécialités, et ce d’autant que certaines spécialités sont très proches.
Peu de formations en alternance.
Modalités d’évaluation des enseignements imprécises et non homogènes.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Une réflexion pourrait être conduite sur certaines spécialités. Ainsi, l’« Analyse économique du droit » est
susceptible d’être intégrée différemment (sous forme de parcours au sein de la spécialité recherche « Droit
économique » ?)
Une intégration (ou au moins une mutualisation) des différentes spécialités « transports » pourrait être
envisagée (sous forme de parcours ?).
La spécialité « Monde asiatique des affaires » pourrait peut être s’intégrer dans le « Droit des affaires
internationales » ou alors dans la spécialité « Droit comparé appliqué », cette dernière spécialité pouvant offrir un
parcours recherche et un parcours professionnel.
Il conviendrait de mieux définir la politique des stages (suivi, résultat, etc.) ainsi que les modalités
d’évaluation des enseignements (par les étudiants et par le monde professionnel).
3
Appréciation par spécialité
Analyse économique des institutions et du droit

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une spécialité recherche formant à l’analyse économique du droit ouverte aux étudiants juristes,
économistes et gestionnaires. Deux parcours sont proposés : « Analyse économique des institutions et du droit » (Aix),
« Law and Economics Erasmus Mundus ».
Pour le parcours Aixois :
L’objet de la formation est la préparation de la rédaction d’une thèse de doctorat et l’obtention d’un
financement pour la thèse.
La formation débute au mois d’octobre et s’achève au début du mois de septembre de l’année suivante. Mais
la plupart des enseignements sont concentrés au premier semestre pour donner aux étudiants les outils nécessaires à
la rédaction du mémoire. Le mémoire compte pour environ 1/3 des crédits du M2. Environ 25 % des cours sont assurés
en anglais.
Au premier semestre (qui va d’octobre à mi-mars), les étudiants suivent 160 heures (environ 10 heures par
semaine) de cours et 30 heures de TD destinés à les introduire aux méthodes de recherche.
Au second semestre, les étudiants suivent les séminaires dits « de culture générale » où interviennent des
chercheurs externes au laboratoire.
Les cours sont sanctionnés par des examens écrits ou oraux qui doivent se dérouler avant la fin Juin. Les
mémoires de master sont rédigés au cours du second semestre. Les résultats sont proclamés avant le 15 septembre.
Pour le parcours Erasmus mundus :
L’objet de la formation est de préparer à la recherche (études doctorales) tout en fournissant un second
domaine de compétence. Le poids donné au mémoire témoigne de l’accent mis dans cette formation sur le
développement des capacités d’analyse.
De façon plus précise, le programme permet de développer une analyse économique des règles de droit ainsi
que l’évolution de ces règles. Tous les champs du droit peuvent de la sorte bénéficier d’un éclairage nouveau : droit
de la concurrence, droit des contrats, droit de la responsabilité extracontractuelle, droit des biens ; mais aussi le
droit public. Ce double regard, juridique et économique, est aujourd’hui indispensable pour bien comprendre le droit,
mais aussi pour mieux comprendre l’évolution des phénomènes sociaux. Le droit constitue l’institution
« économique » première et l’économiste enrichit ses analyses en examinant de près cette institution.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
16
15-25
94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une formation intéressante pour sa dimension recherche et pour son parcours international Erasmus
mundus. Elle apparaît toutefois moins comme un M2 juridique que comme une formation « post graduate » en
économie du droit. L’équipe pédagogique est composée principalement d’économistes.
4

Points forts :
Le parcours Erasmus mundus. Incontestablement l’un des meilleurs atouts de cette spécialité sans
équivalent au sein de la mention « Droit des affaires ».
 La dimension recherche, qui semble reconnue au sein de l’université puisque plusieurs contrats
doctoraux ont été obtenus par les étudiants issus de cette mention.


Points faibles :
Beaucoup d’abandon dans le parcours Aixois, ce qui pose la question de la perception de la formation
par les étudiants candidats à l’accès à cette spécialité.
 Manque de lien entre le M1 et le M2.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Une réflexion pourrait être conduite sur la spécialité « Analyse économique des institutions et du droit » qui
pourrait être intégrée différemment (éventuellement sous forme de parcours au sein de la spécialité recherche
« Droit économique ») au sein de la mention « Droit des affaires ».
Création d’entreprise : TPE/PME

Présentation de la spécialité :
Cette formation, à finalité professionnelle, vise à contribuer à l’épanouissement de l’esprit d’entreprise en
apportant une maitrise des outils nécessaires à la création des TPE et PME. Cette spécialité a un objectif
professionnalisant très marqué, elle est fondée sur l’interdisciplinarité. Ce master offre deux parcours au choix :
« Stratégies entrepreneuriales », plutôt orienté vers le secteur de la distribution et la finance ; « Management
entrepreneurial », avec des enseignements complémentaires en droit social et en droit, économie et marketing de la
propriété industrielle. Le master « Création d’entreprise : TPE/PME » s’inscrit logiquement dans la mention « Droit
des affaires ». Il a pour particularité d’offrir une spécialisation dans le domaine de la création et de l’entrepreneuriat
des TPE/PME. Ce master offre une remise à niveau sur les fondamentaux en économie, gestion et droit, dès le début
du 3ème semestre, et permet de reprendre les bases en donnant à chacun les outils de compétences nécessaires à la
création d’entreprise.

Indicateurs :
Effectifs constatés
30
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
85 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire dans laquelle sont proposés des enseignements en économie, droit et
gestion. Les intervenants sont issus du monde universitaire et professionnel. La formation est attractive et paraît
répondre aux attentes du monde professionnel.
5

Points forts :



Une formation originale répondant à un besoin réel sur le plan professionnel.
Une formation permettant à des juristes de se former aux disciplines de la gestion pour répondre aux
attentes du marché.
Points faibles :


Aucune indication sur une politique de stages.
Aucune précision sur l’évaluation des enseignements.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il s’agit d’une formation offrant de bonnes opportunités professionnelles et donc à fort potentiel, mais il paraît
indispensable de mieux expliciter la politique de stage et d’offrir la possibilité d’évaluer les enseignements.
Droit et management du transport aérien

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à finalité professionnelle, a pour vocation à former les étudiants à la réglementation du
transport aérien pour leur permettre d’intégrer le secteur professionnel du transport aérien. Le dossier précise que
« la relation avec le droit des affaires n’est pas directe » et que « l’orientation management de ce master 2 le situe à
la frontière entre droit et management des entreprises ».

Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
75 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
C’est une formation à forte dimension professionnelle, mais qui semble chercher sa place au sein de la mention
« Droit des affaires ».

Point fort :


Formation très pratique paraissant offrir de bonnes perspectives professionnelles et qui, contrairement à
ce qui est indiqué dans le dossier, trouve sa place dans la mention droit des affaires puisqu’il existe
deux autres spécialités transports axées, pour l’une sur le transport maritime, et pour l’autre sur le
transport terrestre.
Point faible :

Pas de précisions sur les cours dispensés : trois rubriques seulement partagées entre le droit aérien,
l’économie du transport aérien et les pratiques professionnelles. Les intervenants sont en très grande
majorité des professionnels (80 %) et parmi les universitaires on ne compte qu’un seul juriste titulaire,
ce qui est un peu déséquilibré.
6
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Une réflexion pourrait être conduite sur la possibilité de transformer en parcours professionnel cette spécialité
au sein d’une spécialité transport.
Droit comparé appliqué

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation, à finalité professionnelle, de juristes au droit comparé (common law, systèmes
juridiques des pays arabes, systèmes juridiques des pays asiatiques). Caractérisée par une approche pluridisciplinaire,
cette formation entend répondre ainsi tant aux besoins de la pratique des affaires qu’à ceux des relations juridiques
internationales générales. Des stages professionnels à l’étranger permettront enfin de compléter une telle orientation
et de mieux préparer l’étudiant à l’internationalisation.
La spécialité « Droit comparé appliqué » complète l’offre de formation de la mention «Droit des affaires » en
raison de son caractère pluridisciplinaire et de l’accent mis sur la méthodologie comparative et l’étude de
problématiques juridiques transnationales. L’ouverture à l’international est privilégiée par la présence de nombreux
professeurs invités étrangers et par les relations régulières des enseignants avec des universités étrangères. Les
étudiants ont ainsi la possibilité d’effectuer des séjours de recherche dans ces universités et de prendre l’attache de
collègues étrangers. Des liens privilégiés existent également avec l’Institut de droit comparé de Lausanne où depuis
plusieurs années, des étudiants du master « Droit comparé appliqué » ont pu être accueillis.


Indicateurs :
Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
C’est une formation intéressante, permettant à des juristes de s’ouvrir aux systèmes juridiques étrangers. Une
formation présentée comme professionalisante, mais dont la dimension pratique en terme de débouchés
professionnels demeure incertaine.

Point fort :
Réelle dimension pluridisciplinaire
Ouverture à l’international
 Le contenu des enseignements et la présence d’enseignants-chercheurs nombreux pouvant permettre
aux étudiants de poursuivre en thèse après la rédaction d’un mémoire de recherche.



Points faibles :
Les enseignants sont en quasi-totalité des universitaires et donc très peu de professionnels.
Les débouchés professionnels de cette formation paraissent incertains. Peu de précisions sur l’évolution
des diplômés.
 Pas d’évaluation des enseignements.


7
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Une réflexion pourrait être conduite sur l’évolution de la spécialité en direction de la recherche ou alors avec
un parcours professionnel plus affirmé et un parcours recherche. L’intégration de professionnels paraît nécessaire
pour répondre à la finalité professionnelle affichée.
Un rapprochement (ou au moins une mutualisation) pourrait être envisagé avec la spécialité « Monde asiatique
des affaires » ou/et « Droit des affaires internationales ».
Droit des affaires internationales

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à vocation professionnelle se propose de former des juristes spécialisés en droit des affaires
internationales. De nombreuses séquences d’enseignement de courte durée sont proposées, au cours desquelles une
grande diversité de thèmes en rapport avec l’objet de la spécialité sont abordés. Les enseignants se répartissent entre
universitaires et professionnels. L’organisation des interventions de ces derniers est conçue de manière à favoriser les
relations des étudiants avec le monde professionnel dans la perspective de faciliter leur entrée dans la vie active
(rencontres en vue de stages, forums des métiers, dîners-débats, réunions des anciens, etc.) Les enseignements du
master de « Droit des affaires internationales » sont prioritairement axés sur l’étude du droit international. Même si
l’enseignement de certaines matières de droit interne apparaît nécessaire pour parfaire la formation des étudiants en
droit des affaires, l’essentiel de la formation touche à la dimension internationale du droit des affaires. C’est dans
cette perspective que le master entretient des relations de collaboration très étroites avec des entreprises, cabinets
ou institutions qui travaillent dans l’ordre des relations internationales.


Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
85 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
C’est une formation structurée de manière cohérente et précise qui répond au mouvement
d’internationalisation du droit des affaires. Un niveau d’exigence linguistique est requis de la part des étudiants, ce
qui est essentiel pour ce type de formation. Un quart des enseignements sont dispensés en anglais et les étudiants
doivent faire des stages chez des professionnels exerçant à l’international.

Points forts :



Diversité des enseignements et des enseignants.
Formation répondant au mouvement d’internationalisation des échanges.
Dimension professionnelle évidente.

8

Points faibles :


Pas d’indication sur les modes d’évaluation des enseignements
Manque de précisions sur le sort des étudiants diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Un rapprochement (ou au moins une mutualisation) pourrait être envisagé avec la spécialité « Monde asiatique
des affaires » ou/et « Droit comparé appliqué ».
Droit des relations de travail

Présentation de la spécialité :
La spécialité, à finalité professionnelle, forme des juristes spécialisés en droit social se destinant soit au
monde de l’entreprise, soit au métier d’avocat, soit au secteur de l’administration du travail. Le contenu des UE
couvre l’ensemble du droit social, y compris le droit de la sécurité sociale. La formation repose sur un tronc commun
de 300 heures puis se sépare en deux parcours « Entreprises et ressources humaines » et « Contentieux social », avec
54 heures d’enseignements dans chaque parcours. Le parcours « Entreprise et ressources humaines » est destiné à
former des juristes d’entreprise spécialisés en droit social et des cadres de service de gestion des ressources
humaines, le deuxième parcours, « Contentieux social », s’adresse plus particulièrement à ceux qui envisagent une
profession d’avocats spécialistes en droit social.
Les enseignements sont assurés à 50 % par des praticiens du droit. Bien qu’étant qualifiée de master
professionnel, cette spécialité ne néglige pas pour autant la formation à la recherche. Un module d’initiation à la
recherche a en effet été prévu dans l’UE 6 et les enseignements des parcours professionnels (UE 7) donnent lieu à la
rédaction d’un mémoire. Cette spécialité est l’une des principales de la mention « Droit des affaires », dans la mesure
où le droit social s’avère être l’une des disciplines fondamentales du droit de l’entreprise et des affaires.

Indicateurs :
Effectifs constatés
36
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
95 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une excellente formation répondant aux besoins des professionnels intéressés par le droit social.

Points forts :



Variété des enseignements, des enseignants.
Cohérence de la maquette ;
Sérieux dans la présentation.
9

Points faibles :


Manque de précisions sur les stages.
Pas de comité de perfectionnement.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Ce master est présenté comme étant professionnel, mais donne également la possibilité aux étudiants de
suivre une formation d’initiation à la recherche tout en préparant un mémoire de recherche. On peut à cet égard se
demander si une réflexion sur un rapprochement avec la spécialité recherche en droit social ne devrait pas être
conduite.
Droit du sport

Présentation de la spécialité :
La formation, à finalité professionnelle, est spécialisée en droit du sport pour répondre aux besoins des
professionnels du secteur des spectacles sportifs. Le master professionnel de droit du sport a pour objectif de donner,
à travers des séminaires et un stage, une formation spécialisée sur les problématiques juridiques des différents
marchés du spectacle sportif (financement, fiscalité, droit du travail, assurances, contentieux, organisation des
compétitions, etc.). Sa mise en place est justifiée par le constat d’une diversité des acteurs du monde sportif et
l’importance des budgets de « sponsoring » consacrés au sport, par les entreprises et les collectivités territoriales
conduisant ainsi à un large éventail de débouchés professionnels (direction de la communication, direction marketing,
direction administrative, direction financière…) dont les étudiants sont susceptibles de profiter.

Indicateurs :
Effectifs constatés
26
Effectifs attendus
25-30
Taux de réussite
93 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
85 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une formation pratique très spécialisée, répondant à un besoin du marché. Les enseignements
théoriques et pratiques sont dispensés par les universitaires et des professionnels.

Points forts :




Originalité de la formation.
Diversité des enseignants.
Bonnes perspectives d’intégration professionnelle.
Points faibles :

Manque de précisions sur les enseignements dispensés, ce qui tranche avec la présence de très
nombreux intervenants (professionnels et universitaires), dont on ne sait pas ce que chacun d’entre eux
enseigne ni pour quel volume d’heures.
10
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Mise en place d’un suivi plus précis du devenir professionnel des étudiants.
Droit économique

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, à finalité recherche, propose d’initier les étudiants à la recherche en droit économique.
L’essentiel des matières du droit des affaires est couvert par 13 enseignants-chercheurs. Ce master couvre l’ensemble
du droit des affaires, en partant du constat que l’immense majorité des stages et emplois proposés aux diplômés sont
eux-mêmes, en droit des affaires, de type « généraliste », avec notamment, ces dernières années, un recentrage sur
des matières fondamentales comme le droit des contrats et celui des sociétés. L’ouverture internationale du diplôme
a été revalorisée, notamment à travers la place faite au droit international et comparé sous l’angle des sociétés. Il a
également été fait une place notable au droit de l’environnement (cours de responsabilité sociétale et
environnementale de l’entreprise prenant la place de celui de réglementation économique dans l’entreprise, et
apparition d’une composante droit de l’énergie en liaison avec la propriété intellectuelle).

Indicateurs :
Effectifs constatés
40
Effectifs attendus
45
Taux de réussite
83 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une formation recherche, innovante, complète et cohérente, notamment par rapport à la place
qu’elle occupe au sein de la mention « Droit des affaires ». Cette spécialité recherche, par ses enseignements
diversifiés et son objet d’étude assez large, permet d’accueillir les étudiants souhaitant poursuivre des recherches
dans l’essentiel des domaines du droit des affaires.

Points forts :



Souci d’innovation avec introduction de matières nouvelles intéressant le monde des affaires.
Formation reconnue, avec d’excellentes perspectives pour les étudiants ayant poursuivi en doctorat.
Point faible :

Peu de précisions sur les liens avec les professionnels.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
11
Recommandation pour l’établissement
Une réflexion pourrait être menée pour intégrer au sein de la spécialité « Droit économique » la spécialité
« Analyse économique du droit et des institutions ».
Droit et fiscalité de l’entreprise

Présentation de la spécialité :
C’est une formation de juriste en droit fiscal des affaires. Cette spécialité professionnelle offre la possibilité
d’effectuer ce diplôme en alternance par la voie d’un contrat d’apprentissage, permettant ainsi d’obtenir une
expérience professionnelle d’un an au sein d’un cabinet d’avocat ou d’expertise comptable, d’un service juridique
d’entreprise ou de banque. Bien que n’étant pas précisée dans le dossier, la place de la spécialité dans une mention
« Droit des affaires » est évidente.

Indicateurs :
Effectifs constatés
39
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
La formation, très spécialisée en droit fiscal, connait un succès important auprès des professionnels qui
accueillent les étudiants en contrat d’alternance. Une ouverture à l’international existe, avec l’organisation, chaque
année, d’un voyage d’étude au Canada.

Points forts :





Formation de grande qualité, organisée en parfaite adéquation avec ses objectifs.
Formation par alternance.
Ouverture à l’international.
Equilibre entre professionnels et universitaires.
Points faibles :


Peu de précision sur le contenu des enseignements.
Peu de précisions sur l’évaluation des enseignements.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
Il conviendrait de développer le contenu des enseignements
12
Droit et gouvernance des énergies

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle, nouvelle au sein de la mention « Droit des affaires », vise à former des
juristes spécialisés dans le secteur de l’énergie. Les enseignements juridiques concernent autant le droit privé que le
droit public et sont en rapport avec le secteur de l’énergie. Stage et rapport de stage sont obligatoires. L’équipe
pédagogique est composée d’intervenants universitaires et de professionnels du secteur. La spécialité est rattachée à
la mention « Droit des affaires » dans la mesure où les problématiques de droit des affaires jouent un rôle important
en droit de l’énergie. Ainsi le suivi des enseignements de master 1 de la mention « Droit des affaires » est un prérequis souhaité par les responsables de la spécialité. En effet, le droit de l’énergie est un domaine qui implique une
connaissance préalable des matières sur lesquelles il s’appuie.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus

25-30
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité nouvelle qui présente une forte dimension sectorielle et qui paraît répondre à un
besoin du marché.

Point fort :


Formation originale et innovante en lien avec l’évolution d’un secteur de plus en plus concurrentiel.
Points faibles :


Evaluation des enseignements.
Absence de conseil de perfectionnement.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette nouvelle spécialité très innovante paraît correspondre aux besoins du marché. En l’absence de recul sur
la formation, puisqu’il s’agit d’une nouvelle demande, il est difficile de vérifier si le marché est vraiment en attente
d’une formation de ce type.
13
Droit vitivinicole et produits de qualité

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation des professionnels de l’entreprise du secteur du vin. La formation, à finalité
professionnelle, se compose d’une matière intitulée Droit vitivinicole correspondant à 300 heures d’enseignement. 15
enseignants-chercheurs et professionnels interviennent. Il est prévu un stage obligatoire de 3 mois. Le master
professionnel « Droit vitivinicole et des produits de qualité » est orienté vers la formation de cadres des entreprises et
organisations des filières agricoles et agro-alimentaires des produits sous signe officiel de qualité et d’origine :
domaines et châteaux, caves coopératives, négoce, grande distribution, syndicats, fédérations, interprofessions,
établissements publics agricoles spécialisés (INAO-ONIFLHOR-chambres d’agriculture, etc.), avocats et notaires
spécialisés, centres de gestion, banque, assurance, presse vitivinicole et agroalimentaire, commerce électronique,
douanes, répression des fraudes… Il s’agit de former des cadres en droit rural des affaires.

Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
60 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
C’est une formation sectorielle et donc très spécifique et adaptée à la demande.

Point fort :


Formation originale correspondant à des attentes précises d’un secteur professionnel.
Points faibles :



Variations d’effectifs.
Manque de précision sur le contenu des cours, sur les modes d’évaluation.
Perspectives d’accueil limitées en nombre d’étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de mieux préciser le contenu de la formation.
14
Droit social

Présentation de la spécialité :
C’est une formation à la recherche en droit social. Deux parcours sont proposés : « Dialogue social » et
« Risques et travail ». Les enseignements, variés, sont dispensés par une équipe d’enseignants chercheurs diversifiée.
Les deux parcours proposés (« Dialogue social » et « Risques et travail ») offrent aux étudiants une formation
qui leur permet d’appréhender les politiques sociales contemporaines intégrant soit les spécificités du dialogue social
français, soit les problématiques induites par les risques au travail. L’ensemble de ces modules est en phase avec les
axes de recherche du laboratoire d’adossement (Centre de droit social EA 901). L’élaboration d’un mémoire en
relation étroite avec le directeur de recherche a pour objectif l’acquisition par l’étudiant d’une autonomie, d’une
méthode et d’un savoir-faire mis au service d’un raisonnement juridique rigoureux. Ce travail vise à éprouver la
capacité de l’étudiant à analyser des données scientifiques et à les appliquer à une situation juridique.

Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
70 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
C’est une formation de type recherche, classique, mais qui est un pilier important de la mention avec la
spécialité recherche « Droit économique ».

Point fort :


Diversité des enseignements et des enseignants-chercheurs couvrant l’essentiel du droit social.
Point faible :

Aucune indication sur les modalités d’évaluation de la formation par les étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait prévoir une évaluation de la formation par les étudiants.
15
Monde asiatique des affaires

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle, dont le début du fonctionnement date de l’année universitaire 2009/2010,
vise à former les étudiants désireux de travailler au Japon ou en Chine en leur apportant des enseignements en droit,
mais aussi en économie de la Chine et du Japon. C’est une formation pluridisciplinaire. Elle se divise en deux
parcours. Le premier, « Monde chinois des affaires », propose des enseignements juridiques, économiques et
linguistiques. Les enseignants sont à la fois universitaires et professionnels (en moindre nombre). Le deuxième,
« Entreprise Europe-Japon », a une orientation plus juridique.
Ces deux parcours faisaient partie auparavant de la spécialité « Systèmes de droits étrangers – programmes
internationaux » rattachée à la mention « Droit européen, droit international et droits étrangers ». Mais ils étaient
tous deux tournés vers le droit des affaires (qu’il soit chinois ou japonais). Vu le public ciblé, et vu les débouchés
voulus, il est désormais rattaché à la mention « Droit des affaires ».
La spécialité est à vocation internationale (stage de 3 mois qui doit se faire de préférence en Chine pour les
étudiants français, ce qui permet l’immersion professionnelle et culturelle).
Le programme bénéficie du réseau de partenaires chinois que l’Institut de recherches Europe-Asie (IREA) a su
se constituer au fil des ans (universitaires, institutionnels et professionnels), accédant grâce à eux aux entreprises et
cabinets chinois. Les taxes d’apprentissages récoltées proviennent en grande partie des entreprises chinoises
implantées en France.
La spécialité est adossée à l’IREA pour le parcours « Monde chinois des affaires ». Pour le second parcours,
aucun adossement recherche n’est précisé.

Indicateurs :
Effectifs constatés
5
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
60 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Il s’agit d’une formation nouvelle, très spécifique et d’une dimension réduite, avec pourtant deux parcours. La
dimension internationale de la spécialité est évidemment à souligner. Elle se caractérise par le fait que certains
enseignants sont étrangers, mais aussi par l’origine des étudiants (français, chinois).

Points forts :



Caractère très original de la formation proposée avec des intervenants étrangers.
Une formation essentielle par son objet en raison du développement des relations avec l’Asie.
Point faible :

Un nombre très faible d’étudiants qui conduit à s’interroger sur la place de cette spécialité dans l’offre
globale de formation.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
16
Recommandations pour l’établissement
Peut-être faudrait-il envisager une réflexion pour intégrer une autre spécialité (« Droit comparé appliqué »,
« Droit des affaires internationales » ?) sous la forme d’un seul parcours « Europe Chine Japon ».
Droit de l’environnement, de la sécurité et de la qualité de l’entreprise

Présentation de la spécialité :
La formation, à finalité professionnelle, vise à compléter le cursus des juristes d’affaires sur les questions liées
à l’environnement, la sécurité et la qualité dans l’entreprise. Le contenu des enseignements est bien développé. Deux
grandes masses se dégagent, la plus importante étant orientée sur l’environnement (droit, écologie, etc.) et la
deuxième concernant la sécurité et la qualité. Les intervenants sont nombreux et se partagent entre universitaires et
professionnels. Un stage de trois mois minimum est obligatoire.
Seules deux spécialités sont consacrées en France à ce domaine.

Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
Taux de réussite
92 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
La formation est construite de manière cohérente et vise un créneau intéressant fortement l’entreprise.

Points forts :



Enseignements diversifiés et enseignants aux profils différents.
Domaine juridique visé en pleine expansion.
Points faibles :


Effectif en légère baisse.
Insertion professionnelle en baisse.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Si traditionnellement on associe environnement sécurité et qualité on peut se demander si le développement
du droit de l’environnement ne devrait pas conduire à proposer deux parcours
17
Ingénierie des sociétés

Présentation de la spécialité :
La formation, à finalité professionnelle, très spécialisée en droit des sociétés, est destinée aux juristes ayant
vocation à intervenir dans le secteur de l’ingénierie financière ou en contact avec des acteurs professionnels des
marchés financiers. La formation propose pour l’essentiel du droit des sociétés approfondi sous différentes
déclinaisons et des enseignements en finance. D’autres disciplines permettent de compléter la formation pour une
meilleure connaissance de l’environnement des sociétés. Un stage de 3 mois est obligatoire.

Indicateurs :
Effectifs constatés
36
Effectifs attendus
Taux de réussite
85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
60 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)


Appréciation :
La formation est attractive et très cohérente par rapport au M1 « Droit des affaires ».

Point fort :


Une spécialité répondant aux attentes du secteur de la finance.
Point faible :

Manque de précisions sur l’évaluation des enseignements et sur le devenir des étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Veiller à développer l’évaluation des enseignements et le suivi des diplômés.
Procédures bancaires et marchés de professionnels

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle vise à former des cadres bancaires sur la base d’enseignements
pluridisciplinaires. Elle accueille surtout des professionnels souhaitant faire évoluer leur carrière professionnelle sur la
base d’une formation diplomante de type master. Le master « Procédures bancaires et marchés professionnels » se
déroule en alternance par le biais des contrats de professionnalisation. La promotion d’un petit effectif (25 maximum)
est entièrement recrutée par les partenaires bancaires, au mois de juillet, et l’alternance (1 mois banque, 1 mois
formation) débute au 1er septembre pour se terminer un an après. Les contrats de professionnalisation sont gérés par
le Centre de formation de la profession bancaire, qui assure aussi les enseignements professionnalisants. A cet effet,
une convention est établie chaque année.
18

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
19
25
94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
La formation est spécifiquement orientée vers le secteur bancaire et réservée aux salariés déjà en poste de ce
même secteur, sur la base de contrats de professionnalisation. Les étudiants juristes sont très peu nombreux. Si l’on
applique un critère d’insertion professionnelle, la formation est excellente. Si l’on apprécie le positionnement de la
formation au sein de la mention « Droit des affaires », l’avis est alors plus réservé.

Points forts :
Formation en alternance grâce à une convention de partenariat avec le Centre de formation de la
profession bancaire (CFPB).
 Une intégration professionnelle quasi certaine.


Points faibles :

Malgré l’intitulé de la mention, ce n’est pas une spécialité à dominante juridique, ce qui peut entraîner
une certaine confusion.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Réfléchir au positionnement de cette spécialité dans une mention “juridique”.
Propriété intellectuelle et nouvelles technologies

Présentation de la spécialité :
La spécialité propose un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des étudiants de se
spécialiser en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Les enseignements sont nombreux et
regroupés en 6 UE. Le droit des signes distinctifs, les créations immatérielles, les nouvelles technologies, la propriété
industrielle dans l’entreprise constituent les principaux axes. L’équipe enseignante est composée d’intervenants
universitaires et professionnels très nombreux, ce qui s’explique par des interventions de courte durée au sein des
matières. Les étudiants doivent réaliser un stage de 3 mois au minimum. La formation propose un parcours recherche,
avec la rédaction d’un mémoire et une initiation à la recherche. A noter que les étudiants ayant choisi le parcours
professionnel peuvent assister au cours de méthodologie de la recherche.
19

Indicateurs :
Effectifs constatés
35
Effectifs attendus
45
Taux de réussite
85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
C’est une formation intéressante à finalité professionnelle et recherche, avec une bonne cohérence dans
l’alliance de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies.

Points forts :



Un parcours recherche et un parcours professionnel.
Une offre d’enseignement équilibrée entre propriété intellectuelle et nouvelles technologies.
Point faible :

Pas de formation en alternance.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait étudier la possibilité de développer la formation en alternance.
Transport maritime

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation proposant un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des
étudiants de se spécialiser en droit du transport maritime. Les enseignements proposés portent sur le droit maritime,
le transport maritime et l’environnement du transport maritime. Les étudiants doivent réaliser un stage de trois mois
au minimum (avec rapport de stage) ou alors rédiger un mémoire de recherche après avoir suivi un séminaire
d’initiation à la recherche. Les intervenants sont pour partie des universitaires et, pour une autre partie des
professionnels du secteur. La formation est liée aux professionnels et organismes de transports par l’intermédiaire de
l’Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM). La formation a aussi des rapports avec la Direction
régionale de l’équipement PACA, qui propose des thèmes de recherche adaptés à la réalité du terrain, sur lesquels les
étudiants peuvent travailler. Le Centre de droit maritime et des transports (CDMT) a également des liens étroits avec
l’Ecole nationale de la marine marchande dont il accueille un certain nombre de diplômés. Enfin, le CDMT entretient
de fidèles relations avec l’Institut international de droit du transport (IDIT) et plusieurs associations nationales de
droit maritime étrangères (Italie, Grèce, Espagne, Belgique, Suisse, Grande Bretagne…).
20

Indicateurs :
Effectifs constatés
25
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Ce master, à dimension scientifique et professionnelle, est bien ancré dans le master « Droit des affaires ». La
dimension internationale de la spécialité résulte de cours en partie dispensés en anglais et de l’étude de matières
relevant du droit international des transports maritimes.

Point fort :


Une formation bien construite, attractive et cohérente.
Point faible :

Pas d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
L’initiation à la recherche pourrait être mutualisée avec d’autres spécialités. Un rapprochement avec la
spécialité transports terrestres est sans doute envisageable.
Transports terrestres

Présentation de la spécialité :
La formation propose un parcours professionnel et un parcours recherche permettant à des étudiants de se
spécialiser en droit du transport terrestre. Les enseignements proposés portent sur le droit du transport terrestre sous
ses différentes facettes. Les étudiants doivent réaliser un stage de trois mois au minimum (avec rapport de stage) ou
rédiger un mémoire de recherche après avoir suivi un séminaire d’initiation à la recherche. Les intervenants sont pour
partie des universitaires et, pour une autre partie, des professionnels du secteur. Il s’agit de la seule formation de ce
type et de ce niveau en France.

Indicateurs :
Effectifs constatés
10
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
21

Appréciation :
C’est un master à dimension scientifique et professionnelle, en cohérence avec la mention « Droit des
affaires ».

Point fort :


Une formation bien construite, attractive et cohérente.
Point faible :

Pas d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
L’initiation à la recherche pourrait être mutualisée avec celle proposée par d’autres spécialités. La spécialité
pourrait sans doute être rapprochée de la spécialité transport maritime.
22
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3
Demande n° S3MA120003369
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Etudes politiques
Présentation de la mention
Conçue principalement en tant que cinquième année de l’Institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence,
la mention « Études politiques » regroupe douze spécialités, dont une seule est exclusivement labellisée recherche et
quatre disposent d’une double coloration (recherche et professionnelle). La mention se donne pour objectif de
procurer aux étudiants les compétences nécessaires pour « décoder les dynamiques culturelles, institutionnelles ou
organisationnelles » et agir dans les nombreux univers professionnels auxquels destinent les différentes spécialités
(encadrement dans les secteurs publics, privés et associatifs, journalisme, culture, lobbying, consulting et expertise,
etc.). La pluridisciplinarité, aussi bien entre masters qu’à l’intérieur de la plupart d’entre eux, est à l’image de la
formation traditionnellement dispensée à l’IEP : la mention mobilise ainsi la science politique, les sciences juridiques,
les sciences économiques et de gestion, la sociologie, l’histoire et les sciences de l’information et de la
communication.
Indicateurs
Effectifs constatés
380
Effectifs attendus
435
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Conçue principalement comme 5e année d’IEP, mais ouverte à des étudiants extérieurs, la mention couvre un
large champ disciplinaire et forme à de nombreuses activités professionnelles à haut niveau de qualification.
La maquette proposée est dense, bien charpentée, cohérente avec les filières sous-jacentes de l’IEP et bien
intégrée à son cursus. Les douze spécialités de masters bénéficient de l’attractivité et du caractère sélectif de
l’établissement. La vocation de celui-ci est notamment de former des cadres dans de nombreuses branches des
secteurs public, privé et associatif. La pluridisciplinarité, présente dans presque toutes les spécialités, et l’accent mis
sur les méthodes de travail sont supposés garantir la relative polyvalence des étudiants et nourrir leur capacité
d’analyse, de problématisation et de prise de décision. Dans la plupart des spécialités, l’accent est visiblement porté
sur l’internationalisation, via les enseignements de langue et/ou les perspectives comparatistes. La récente mise en
place de la mention (trois ans) ne permet pas encore de dégager des éléments proprement objectifs en matière
1
d’évaluation de la formation par les étudiants et d’insertion professionnelle. Le taux de réussite est en nette
progression (90 % des inscrits en 2009, contre 76 % en 2007).
Incluant de nombreux intervenants professionnels, l’équipe pédagogique est de grande qualité. Elle paraît
cependant sous-dimensionnée pour assurer pleinement l’encadrement d’une mention comportant des spécialités aussi
diversifiées : certaines comportent un trop faible nombre d’enseignants-chercheurs. Plus généralement, la mention
semble inégalement adossée à l’activité scientifique : selon les spécialités, les savoirs théoriques fondamentaux et/ou
les récents acquis des sciences sociales sont mobilisés de façon très hétérogène. Les modalités du rattachement de la
mention, et notamment de ses cinq parcours recherche, au laboratoire CHERPA (Croyance, histoire, espace,
régulation politique et administrative) sont d’ailleurs insuffisamment précisées.
Certains découpages paraissent en outre très artificiels : ils semblent davantage renvoyer à des logiques
internes à l’institution qu’à une réelle volonté de rationalisation de l’offre de formation. Une spécialité interroge
particulièrement : la spécialité « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité » qui ne répond pas
aux standards scientifiques requis pour un parcours recherche.

Points forts :
La mention propose une large palette de spécialités et de parcours, adossés à une pluralité d’univers
professionnels.
 La pluridisciplinarité est mise à l’honneur de façon pertinente dans de nombreuses spécialités.
 L’articulation entre enseignements théoriques et professionnels semble pertinente dans la plupart des
spécialités.
 Les étudiants paraissent bien accompagnés dans leur démarche de recherche de stage.


Points faibles :
Le regroupement de ces douze spécialités au sein d’une même mention procède davantage d’une
logique d’établissement que d’une logique pédagogique et scientifique clairement formulée.
 Certaines équipes pédagogiques souffrent d’un trop faible nombre d’enseignants-chercheurs ou d’un
adossement inexistant à la recherche.
 Des spécialités se déroulent uniquement en M2.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la mention, et sans remettre en cause l’autonomie des responsables de spécialités de master,
l’IEP pourrait rationaliser l’offre de formation pour atténuer le sentiment d’empilement des spécialités et des
parcours. Certains regroupements pourraient être opérés autour de deux pôles : « Action publique » (qui pourrait
accueillir les spécialités « Ingénierie politique », « Développement, nature et gouvernance » et le parcours « Politique
comparée des âges en Europe ») et « Politique comparée » (qui pourrait accueillir « Histoire militaire comparée,
géostratégie, défense et sécurité » et « Cultures, religions et sociétés »). De la même manière, certains
rapprochements et/ou mutualisations avec d’autres masters de l’université pourraient être explorés, notamment avec
le master de « Sociologie » qui comporte une spécialité « Expertise sociologique de l’action publique dans l’espace
euro-méditerranéen ». À l’inverse, la spécialité « Politiques européennes appliquées » apparaît trop orientée autour
des sciences juridiques. Enfin, l’établissement devrait examiner si des mutualisations sont possibles au sein de la
mention pour faire entrer la spécialité « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité » dans les
standards minimum exigés par un parcours recherche.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
2
Appréciation par spécialité
Action publique

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, la spécialité « Action publique » est un master indifférencié, destiné
aux futurs praticiens, évaluateurs et/ou analystes de l’action publique. Articulant enseignements théoriques et
pratiques, le master privilégie deux thématiques : les mécanismes de coordination entre acteurs des politiques
publiques et les dynamiques de territorialisation de l’action publique.


Indicateurs :
Effectifs constatés
17=12(P) + 5(R)
Effectifs attendus
35
Taux de réussite
100 (2009)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
En articulant formation professionnelle et formation à la recherche, ce master vise à former des experts de
l’action publique qui ne soient pas seulement de purs « techniciens », mais qui disposent d’une approche scientifique
et réflexive du policy making. Se situant dans le prolongement de la 4ème année du diplôme de l’IEP, cette spécialité
est bien conçue : la maquette répond parfaitement à l’enjeu de la gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux, le
parcours professionnel est lisible et la présence d’intervenants professionnels et d’enseignants-chercheurs spécialisés
sur ces questions permet une pertinente articulation des enseignements théoriques et pratiques.
Cependant, les effectifs sont, pour l’heure, restreints et l’absence, à ce jour, d’évaluations des enseignements
et de l’insertion professionnelle ne permet pas de confirmer les impressions positives suscitées par la lecture du
dossier.

Points forts :
Au vu de la maquette, l’équilibre entre approches théoriques et savoir-faire pratiques semble judicieux.
L’équipe pédagogique a un caractère explicitement pluridisciplinaire.
 Les étudiants inscrits dans le parcours « recherche » bénéficient d’un accompagnement soutenu dans la
préparation de leur mémoire.



Points faibles :



Jeune, le parcours recherche semble encore assez peu attractif.
Le dossier est très allusif au sujet des possibilités d’insertion professionnelle des étudiants.
La politique de stage n’est pas précisée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
3
Recommandations pour l’établissement
La faiblesse des effectifs pourrait constituer un indicateur de la redondance du master avec d’autres
spécialités au sein de l’IEP : des mutualisations et/ou des rapprochements pourraient être envisagés avec d’autres
spécialités de la mention (« Politiques comparées », parcours « Politique comparée des âges en Europe » ; « Politiques
européennes appliquées »). On pourrait également explorer les possibilités d’adosser scientifiquement la spécialité au
Laboratoire d’économie et de sociologie du travail – LEST - (UMR 6123) dont quatre directeurs et chargés de recherche
interviennent en tant qu’enseignants.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Affaires et projets culturels internationaux, mécénat

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce projet de master professionnel vise à former différentes catégories
d’intervenants dans le secteur de la production culturelle. La spécialité met en particulier l’accent sur les
problématiques d’interculturalité et d’échanges au sein de l’espace méditerranéen. La formation projetée s’avère
donc clairement pluridisciplinaire et dominée par des intervenants professionnels, directement issus des métiers
concernés par le master.


Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
15-20
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
La formation projetée semble prometteuse, en raison notamment de l’équilibre entre universitaires et
intervenants professionnels. Si les institutions d’origine de ces derniers sont particulièrement renommées, le dossier
demeure très allusif au sujet des perspectives d’insertion professionnelle des étudiants. Il est fait mention de
partenariats ou de réseaux d’anciens diplômés, mais aucune donnée concrète ne vient étayer ces affirmations. Un
stage obligatoire doit être entrepris, mais le dossier n’en précise pas les modalités, sinon l’encouragement à leur
internationalisation.
Malgré cette légère réserve, la spécialité est adaptée à son objet, dans un secteur d’emploi a priori en
développement. Les unités d’enseignement couvrent ainsi presque tous les aspects du champ professionnel, avec une
insistance sur la diplomatie culturelle, le mécénat et l’apprentissage des langues.

Points forts :
La spécialité s’avère originale et sans doute judicieuse, au regard des autres masters de l’IEP.
La pluridisciplinarité et l’ouverture internationale assurent aux étudiants un socle de compétences
mobilisables dans de nombreuses situations professionnelles.
 L’équilibre des enseignements théoriques et professionnels semble bien assuré.



Points faibles :
Le dossier est relativement flou au sujet des perspectives envisagées en matière de pédagogie et
d’encadrement des étudiants.
 Il n’est pas fait mention de procédures d’évaluation à venir.
 Il n’y a aucun enseignement relevant des sciences de l’information et de la communication.

4
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’opérer rapidement un suivi de l’insertion professionnelle des premières cohortes pour garantir
la pertinence de la spécialisation. Outre l’introduction possible d’enseignements en science de l’information et de la
communication, la maquette pourrait être différenciée selon les « majeures » retenues par les étudiants : mécénat
et/ou gestions de projet culturel. Selon le parcours retenu, les crédits européens correspondant aux différentes
matières pourraient être distincts, ainsi que les travaux demandés aux étudiants.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Affaires internationales

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel comprend deux parcours : « Affaires
internationales de l’entreprise » (AIE) vise à former managers ou consultants engagés sur des marchés internationaux,
tandis que « Affaires et relations internationales » (ARI) met davantage l’accent sur les enjeux de coopération et de
diplomatie internationale. Les savoirs mobilisés sont issus d’une pluralité de disciplines (économie, science politique,
droit public, sociologie).


Indicateurs :
Effectifs constatés
37
Effectifs attendus
80
Taux de réussite
97 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Ce master possède une identité singulière dans l’offre de formations de l’IEP. Les problématiques
internationales sont abordées à travers une pluralité de facettes et de types d’apprentissage. L’articulation entre
savoirs fondamentaux et formation professionnelle semble, en particulier, bien menée, même si le master apparaît
trop faiblement adossé à la recherche. Le dossier indique un apparent équilibre entre intervenants universitaires et
intervenants professionnels, même s’il n’est pas fait mention de l’attribution exacte des enseignements et si l’équipe
pédagogique paraît sous-dimensionnée par rapport au nombre d’étudiants.
La spécialité prépare à une large gamme d’emplois internationaux grâce à l’identification de deux parcours.
Elle bénéficie en outre d’un réseau important de partenaires qui ne sont cependant pas liés par une convention.

Points forts :



Organisée autour de deux parcours, la maquette des enseignements apparaît dense et cohérente.
La pluridisciplinarité est particulièrement à l’honneur.
La direction du master dit adapter sa formation en fonction des premiers retours des étudiants.
5

Points faibles :
Compte tenu de la jeunesse de la spécialité, l’insertion professionnelle à l’issue du master est encore
incertaine.
 Le public visé pour les unités d’enseignement (UE) du tronc commun (80 étudiants) est sans doute
excessif, compte tenu notamment d’une capacité d’encadrement limitée.
 Une seule langue vivante est enseignée dans le parcours AIE.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait sans doute souhaitable de densifier l’enseignement des langues et notamment d’assurer différents
cours en anglais.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce master recherche vise non seulement à former de futurs chercheurs
dans les domaines de l’histoire militaire comparée et de la géostratégie, mais surtout à préparer aux concours de la
Défense de futurs officiers (École de la gendarmerie, École de Saint-Cyr, Collège interarmées de défense). Les
enseignements au premier semestre portent principalement sur l’analyse des relations internationales et des enjeux
de sécurité/défense, tandis que le second semestre est entièrement dédié au mémoire.


Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Mis en place en 1968, ce master dispose visiblement d’une certaine réputation dans le milieu militaire. Il
semble bénéficier de taux de réussite élevés aux concours du Ministère de la défense. Un stage à l’Institut des hautes
études de défense nationale (IHEDN) est prévu, mais il n’est pas intégré officiellement à la maquette. Les
intervenants professionnels sont de hauts responsables militaires.
L’articulation de la mention « Études politiques », et plus généralement à l’IEP paraît cependant relativement
artificielle. Plus encore, les exigences scientifiques minimales d’une spécialité recherche ne sont pas garanties : le
projet scientifique n’est pas lisible, l’encadrement est faible (l’équipe pédagogique ne comporte qu’un professeur) et
il n’y a pas d’enseignement à caractère épistémologique. Quant à l’UE « méthodologie et défense », son contenu
apparaît relativement peu rigoureux : « art d’écrire une lettre, fouiller dans les fonds d’archives, présenter une
bibliographie » complété par « fondements de la défense française, y compris économie de la défense ».
6

Points forts :
La formation semble particulièrement sélective et reconnue dans l’univers militaire.
L’encadrement des étudiants et l’investissement du directeur sont importants (comparativement à de
nombreuses spécialités).
 La spécialité dispose de nombreux intervenants professionnels de grande qualité.



Points faibles :
Labellisé « recherche », ce master n’a pas directement pour ambition de former à et par la recherche.
L’équipe pédagogique manque de diversité disciplinaire et paradigmatique.
 Le projet scientifique n’est absolument pas clair, notamment en termes d’outils méthodologiques et
théoriques.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable d’examiner les possibilités de transformer la spécialité en parcours professionnel, ce qui
rendrait sa place dans l’offre de formation de la mention plus légitime. A défaut, le master pourrait s’ouvrir aux
spécialistes de relations internationales ou d’aires culturelles qui enseignent à l’IEP dans les autres spécialités (de
telles mutualisations sont certes complexes, mais pas impossibles).
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Politique comparée

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, cette spécialité indifférenciée comprend deux parcours très distincts.
« Aires géographiques et culturelles » (AIRES) est principalement destiné aux étudiants souhaitant poursuivre leur
cursus en thèse ou mettre à profit professionnellement leur expérience de chercheur dans un environnement
international. « Politique comparée des âges en Europe » (PAGE) s’adresse à la fois à des étudiants en formation
initiale et à des professionnels désireux de compléter leur formation pour accéder à des fonctions d’encadrement
dans les secteurs sanitaires et sociaux. Il est centré sur les politiques en direction des populations vulnérables et/ou
vieillissantes et les métiers qui y sont associés.

Indicateurs :
Effectifs constatés
22-30
Effectifs attendus
20-25
Taux de réussite
77 % (2009)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


7

Appréciation :
Les parcours de spécialisation sont bien conçus, l’équipe pédagogique et les intervenants bien choisis, la
pluridisciplinarité et l’articulation des différents savoirs et savoir-faire (scientifiques ou professionnels) bien menées.
Mais la spécialité souffre de réunir ces deux parcours clairement distincts l’un de l’autre, à la fois dans leur
finalité et leur orientation disciplinaire. L’un se présente comme le principal master de recherche en science
politique au sein du bassin d’emploi, tandis que l’autre offre une formation multipliant les angles d’approche sur un
segment original des politiques publiques. A cet égard, celui-ci semble davantage relever – si ce n’est certains aspects
anthropologiques - de la spécialité « Action publique ». Les deux parcours ne sont ainsi réunis que par un séminaire de
recherche commun et une même préoccupation comparatiste.

Points forts :
Le parcours PAGE articule pertinemment savoirs fondamentaux et savoirs pratiques sur une « niche »
thématique originale et en développement.
 L’internationalisation et la pluridisciplinarité sont particulièrement à l’honneur.
 L’équipe d’enseignants-chercheurs du master AIRE présente une cohérence thématique bien ajustée à
l’offre de formation.


Points faibles :
Le regroupement des deux parcours au sein d’une même spécialité peut paraître un peu forcé.
Le parcours AIRE est peut-être trop fortement centré sur la production du mémoire (15 crédits
européens + 15 pour les deux séminaires de préparation de l’enquête + 6 pour le séminaire de méthode
= 36/60).
 Les problématiques socio-sanitaires soulevées par les mineurs et par les personnes âgées, qui paraissent
rapprochées artificiellement, entraînant une dispersion des savoirs et des savoir-faire.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les deux masters gagneraient à être dissociés, soit pour figurer comme spécialité à part entière (ce qui
permettrait notamment de pouvoir les évaluer isolément), soit pour participer à une réorganisation générale de
l’offre de master (le master PAGE pouvant figurer comme parcours dans un vaste master « Action publique » ; le
master AIRE pouvant être densifié en accueillant la spécialité « Cultures, religions et société ».). Représentant
seulement 12 crédits sur 60, les enseignements à contenu disciplinaire du parcours AIRE pourraient être densifiés,
d’autant que le dossier indique la très forte hétérogénéité initiale des étudiants.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
8
Carrières publiques

Présentation de la spécialité :
Principalement destinée à la préparation des concours administratifs de catégorie A et à l’acquisition des
nouveaux instruments de pilotage des administrations publiques, cette spécialité de master est organisée sur deux
années (M1 et M2), relativement autonomes l’une par rapport à l’autre. Le M1 se présente exclusivement comme une
année de préparation aux concours, tandis que le M2 est structuré autour de deux parcours (« Connaissance de
l’administration » et « Ingénierie juridique/gestion publique »). Un stage obligatoire de 5 à 6 mois vient clore la
formation.


Indicateurs :
Effectifs constatés
50-55 (M2)
Effectifs attendus
60 (M2)
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Ce master offre d’appréciables taux de réussite à deux ans aux concours de catégorie A, du fait sans doute de
sa sélectivité à l’entrée, de l’intensité de la formation, en M1 comme en M2, et de la grande diversité des
enseignements. Mais surtout, en ne se limitant pas au « bachotage » et en préparant tout autant le candidat au
concours que le futur fonctionnaire, la formation semble bien équilibrée quant à son contenu. L’insistance sur les
nouveaux instruments du pilotage administratif est particulièrement bien venue, même si les approches critiques ou
réflexives sont absentes. L’équipe pédagogique et les intervenants professionnels sont excellents. L’obligation de
stage permet aussi de ne pas limiter les étudiants à la seule préparation des concours.

Points forts :
Les taux de réussite aux concours les plus sélectifs semblent satisfaisants.
La formation ne se limite pas à la préparation aux concours, mais s’oriente directement dans la
formation des futurs fonctionnaires.
 Les enseignements sont assurés aussi bien par des enseignants-chercheurs que par une pluralité
d’intervenants professionnels.



Points faibles :
L’attractivité de la formation est redevable de la quantité de postes mis au concours.
Le manque éventuel des cours de science administrative ou de politiques publiques assurés par des
politistes ou mobilisant une approche plus sociologique que strictement juridique.
 Le manque éventuel également d’une ouverture sur les nouveaux enjeux communicationnels.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
L’évaluation interne par les étudiants gagnerait à être densifiée pour ne pas se limiter à des indices de
satisfaction aussi peu objectivés. Le dossier mentionne que les 3/5e des inscrits en M2 sont admis à un concours de
catégorie A, mais on ne sait ce que deviennent les autres. Les responsables pourraient examiner la possibilité
d’introduire un enseignement plus complet sur les instruments de communication.
9
Cultures, religions et société

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce master indifférencié vise à analyser le fait religieux, à travers des
perspectives sociologiques, juridiques, historiques et anthropologiques. Le parcours professionnel a pour objectif
d’offrir une expertise en matière de management interculturel, du point de vue des ressources humaines ou des
échanges internationaux. Le parcours recherche « Religions et sociétés » cherche à appréhender les recompositions
religieuses à l’échelle internationale.


Indicateurs :
Effectifs constatés
22-24
Effectifs attendus
30 = 25(P) +5(R)
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité est originale et bien conçue, par sa focalisation sur le champ de la médiation culturelle et
religieuse. Bien que l’accent soit particulièrement porté sur les problématiques euro-méditerranéennes, l’approche
est interdisciplinaire afin de saisir les enjeux religieux dans toutes leurs dimensions.
Mais, si le parcours recherche se justifie en raison notamment des qualités scientifiques de différents
intervenants du master sur ces questions, le parcours professionnel interroge, compte tenu de la faiblesse des cours
explicitement professionnalisants et/ou confiés à des intervenants professionnels. Les maquettes des parcours
recherche et professionnel sont ainsi relativement similaires. De ce point de vue, et malgré quelques enseignements
de management et la constitution d’un réseau de partenaires pour accueillir les stagiaires, la présentation allusive des
débouchés professionnels laisse entrevoir une relative incertitude quant aux possibilités d’insertion à l’issue de ce M2.

Points forts :
La pluridisciplinarité dans l’approche de l’objet permet de l’analyser à travers sa complexité.
L’étroite spécialisation peut permettre de former des apprentis chercheurs aux compétences pointues
sur les questions religieuses.
 L’apprentissage des techniques transverses de médiation est intéressante.



Points faibles :
L’hyperspécialisation sur les enjeux religieux et l’absence de problématiques transverses peut être
préjudiciable en termes d’insertion ou de mobilité professionnelles. De ce point de vue, le master
professionnel tend à réduire les questions d’interculturalité à des questions religieuses.
 L’attractivité du parcours recherche semble réduite.
 Il manque peut-être des enseignements d’information-communication.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
10
Recommandations pour l’établissement
La différenciation entre parcours recherche et parcours professionnel gagnerait à être étendue, le parcours
professionnel pouvant alors accueillir davantage d’intervenants professionnels. Peut-être serait-il possible d’opérer
mutualisations et/ou regroupements avec d’autres masters : « Affaires internationales » ou « Affaires et projets
culturels internationaux, mécénat » pour le parcours professionnel, « Politique comparée » pour le parcours
recherche.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Développement, nature et gouvernance

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, cette proposition de master professionnel vise à former des spécialistes
des problématiques de développement durable, à partir d’une approche pluridisciplinaire, néanmoins dominée par les
approches économiques et juridiques des enjeux environnementaux. L’équipe pédagogique pressentie comprend de
nombreux intervenants professionnels, experts sur les enjeux environnementaux.


Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
15-25
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
Cette spécialité est originale et s’inscrit dans un champ d’activité destiné à se développer. Les enseignements
couvrent tout le spectre des disciplines concernées par les questions environnementales (droit, économie, science
politique…). Celles-ci sont ainsi analysées dans le détail et de façon transversale (consommation énergétique,
développement durable, gestion publique des enjeux, etc.). L’équipe d’intervenants est diversifiée et de qualité.
Toutefois, la spécialité n’analyse pas le secteur professionnel en tant que tel. Elle n’offre pas non plus
d’acquisition de savoir-faire professionnalisants (pilotage de projets, lobbying, etc.). Dès lors, l’hyperspécialisation
offerte aux étudiants pourrait leur être préjudiciables en cas d’évolution des priorités politiques sur le sujet. Au
regard de l’actuelle proposition de maquette, l’autonomie du master ne s’impose donc pas totalement : celui-ci
pourrait aisément intégrer, en tant que parcours, le master « Action publique ».

Points forts :
Originale, la spécialité ouvre à des métiers nouveaux et attractifs.
Le master aborde la thématique environnementale à partir d’une démarche transversale et
pluridisciplinaire.
 Les intervenants professionnels pressentis disposent d’une légitimité et d’un crédit important sur ces
questions.



Points faibles :
La maquette se focalise sur les contenus thématiques et les connaissances factuelles, au détriment des
approches méthodologiques, des fondements théoriques (par exemple sociologie de l’action publique)
et/ou des savoir-faire pratiques (conduite de projets, pratiques de négociation, montage de
partenariat).
 La maquette ne comprend pas de présentation du secteur professionnel en voie de constitution.

11
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La maquette gagnerait à intégrer des UE qui mobilisent des approches transversales de l’action publique (par
l’intermédiaire d’une mutualisation d’enseignements avec les masters « Action publique » ou « Ingénierie politique »)
et qui enseignent les savoir-faire mobilisés en situation par les acteurs du secteur. Un enseignement pourrait
également présenter synthétiquement le secteur professionnel et ses acteurs.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Journalisme et communication à l’international

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel a pour objectif de former des professionnels de
l’information ou de la communication, amenés à travailler dans un contexte international. Le diplôme comprend deux
parcours (« Journalisme politique » et « Communication institutionnelle »), ouverts chacun à environ 25 étudiants. Un
stage en entreprise de cinq mois, sanctionné par plus d’un tiers des crédits, doit clore la formation.


Indicateurs :
Effectifs constatés
43-52
Effectifs attendus
50
Taux de réussite
85 %- 94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité est positionnée sur un créneau original, et le contenu de la maquette est conforme à l’ambition
d’ouverture internationale. Mais, face à la concurrence en matière de formations au journalisme et à la
communication, il peut paraître étonnant que les étudiants bénéficient de si peu d’enseignements spécifiques à ces
métiers, comme s’ils étaient relativement interchangeables. Par ailleurs, si les intervenants professionnels sont en
adéquation avec la spécialité, l’équipe pédagogique est peu importante en volume, notamment pour animer deux
parcours relativement distincts.
Si le parcours journalisme ne bénéficie pas d’une reconnaissance par la profession, le renforcement des
partenariats avec l’École de journalisme de Marseille peut permettre de mieux assurer l’acquisition des savoir-faire
techniques du métier.

Points forts :
La formation s’avère particulièrement originale, notamment dans la moitié sud du pays.
La possibilité d’accéder à l’enseignement de langues « rares » offre une vraie spécificité aux étudiants
issus de ce master.
 Le master s’appuie sur la réalisation d’un stage long.



12

Points faibles :
La faiblesse des enseignements spécifiques à la communication ou au journalisme est sans doute
préjudiciable à l’insertion professionnelle des étudiants.
 L’équipe pédagogique comprend trop peu d’enseignants-chercheurs spécialisés sur ces problématiques.
 Il n’y a pas d’enseignement de méthodologie dans le tronc commun.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La formation gagnerait à être densifiée et ainsi organisée sur deux ans, les enseignements partagés entre
journalisme et communication pouvant être assurés en M1, tandis que le M2 serait exclusivement consacré à la
spécialisation dans ces différents métiers. L’équipe pédagogique pourrait également être densifiée et articulée à un
pôle de recherche sur ces thématiques. Enfin, il faudrait sans doute renforcer la mutualisation des enseignements
pratiques avec l’École de journalisme de Marseille.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
Management de l’information stratégique

Présentation de la spécialité :
Organisé sur deux ans (M1/M2), ce master indifférencié destine ses étudiants aux métiers du management de
l’information et de la gestion des connaissances, à ceux de la veille et de l’intelligence économique, enfin (en
mineur) aux métiers du Web. Destinés à des étudiants issus d’univers disciplinaires divers, les deux années sont
organisées selon une formule d’alternance et/ou d’apprentissage entre stage et enseignement.


Indicateurs :
Effectifs constatés
16-19
Effectifs attendus
20(P) +2(R) = 22
Taux de réussite
88 % - 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
94 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
63 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Directement articulée aux besoins des employeurs via la formation en alternance, la spécialité est originale
dans l’offre de masters de l’IEP. Elle offre à ses étudiants une spécialisation relativement « pointue » sur une
expertise potentiellement mobilisable dans tous les secteurs économiques. L’équipe d’intervenants professionnels est
diversifiée et la spécialité propose des conventions de partenariat avec d’importantes entreprises pour les stages. Ces
derniers occupant deux jours par semaine, le volume global d’enseignements est relativement restreint. La formation
est en conséquence focalisée sur la gestion et la restitution de l’information.
13
Mais son positionnement n’est pas assez lisible, tout comme la présentation du contenu des enseignements. Par
ailleurs, la spécialité ne comporte pas d’enseignements de méthodologie et d’épistémologie indispensables pour une
spécialité ouverte en recherche.

Points forts :
La spécialité apporte aux étudiants des compétences « pointues » et « rares ».
Elle s’articule sur un important socle d’intervenants professionnels et sur un dense réseau de
partenaires sous-jacents.
 En réunissant un petit nombre d’étudiants motivés professionnellement, la formation est certainement
efficace sur un plan pédagogique.



Points faibles :


L’équipe pédagogique d’enseignants-chercheurs est réduite.
L’hyperspécialisation peut engendrer deux écueils : une dépendance forte aux aléas économiques, une
insuffisante polyvalence et capacité d’adaptation offerte aux étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La maquette gagnerait sans doute en lisibilité si les enseignements n’apparaissaient pas aussi redondants dans
leurs intitulés. L’équipe pédagogique gagnerait à être renforcée, notamment du côté des universitaires. L’articulation
entre les savoirs dispensés dans le master et les récents acquis scientifiques pourrait être mieux mise en avant. De
même, du fait de l’absence d’enseignements méthodologiques ou épistémologiques, l’existence d’une coloration
« recherche » paraît incongrue.
Ingénierie politique

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, la spécialité vise à former de futurs assistants et conseillers d’élus ou
de futurs lobbyistes auprès des assemblées et des administrations. Logiquement positionné dans l’offre de formation
d’un IEP, ce master professionnel articule de la sorte l’enseignement des règles normatives (institutions, modes de
scrutin, etc.) et des règles pragmatiques (communication, sondages, etc.) encadrant l’action des élus. La spécialité se
conclut par un stage.

Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
15-25
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR

14

Appréciation :
Cette formation, unique en son genre dans le bassin d’emploi, permet aux étudiants d’acquérir des
compétences certaines en matière d’assistance aux élus. Le contenu des enseignements est en effet bien adapté à ses
finalités professionnelles. L’organisation pédagogique du master présente une certaine cohérence aussi bien sur le
plan de la division thématique entre UE (les principales dimensions du métier sont présentes) que sur le plan de
l’articulation entre connaissances fondamentales et compétences pratiques. Le management administratif est
cependant étonnamment absent.
L’équipe pédagogique est de qualité et les intervenants professionnels ont des responsabilités de haut niveau
dans les métiers visés. L’insertion professionnelle ne peut toutefois être garantie qu’à condition de conserver de
faibles effectifs.

Points forts :
La maquette dispose d’une pertinence certaine au regard des connaissances et compétences attendues.
L’agencement entre stage et mémoire et entre intervenants universitaires et intervenants professionnels
permet une articulation judicieuse entre savoirs fondamentaux et savoirs pratiques.
 L’apprentissage du métier repose sur une maquette transversale et pluridisciplinaire.



Points faibles :
Les enseignements focalisés sur la production des politiques publiques, à l’échelle locale, nationale ou
européenne, sont sans doute trop succincts.
 Il manque en particulier des enseignements consacrés au management administratif et au pilotage des
organisations.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Certains enseignements pourraient être mutualisés avec le master d’action publique et/ou celui de carrière
publique (notamment pour former les étudiants au montage de projets et au management stratégique des politiques
publiques). Des renseignements plus précis, relatifs à l’insertion professionnelle à court et moyen terme, pourraient
être collectés.
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
15
Politiques européennes appliquées

Présentation de la spécialité :
Se déroulant sur la seule année de M2, ce master professionnel cherche à offrir aux étudiants une pluralité de
connaissances et de compétences sur les questions européennes. La spécialité vise à former des professionnels
maîtrisant les méthodes de montage de projet dans le champ d’intervention des politiques européennes. Si les
approches sont principalement juridiques, les étudiants sont confrontés aux différentes dimensions de l’élaboration et
de l’application des politiques européennes. Le stage est de trois mois minimum.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Le contenu du master maintient un équilibre justifié entre connaissances fondamentales sur la construction
européenne et savoir-faire pratiques pour se mouvoir dans les jeux institutionnels. Bien que largement dominée par
les problématiques juridiques, la formation ne se restreint ni au seul apprentissage du droit communautaire, ni à un
secteur particulier d’action publique. Les enseignements couvrent en effet une pluralité de politiques européennes
(questions monétaires ; environnement ; concurrence ; action extérieure), tandis que les séminaires reposent
davantage sur la présentation de compétences transverses (montage de projet, lobbying, cas pratique de droit
communautaire). Les intervenants universitaires (issus essentiellement du droit public) et professionnels ne sont
présentés qu’à travers la répartition des enseignements, mais l’équipe semble regrouper les compétences nécessaires
au fonctionnement de la spécialité. Les problématiques de l’analyse des politiques publiques ne sont cependant pas
suffisamment mobilisées.

Points forts :
La pluralité des terrains et des approches évite les écueils de l’hyperspécialisation et offre aux étudiants
des savoirs et savoir-faire exploitables dans d’autres circonstances.
 La machinerie communautaire est abordée à la fois sur le plan des principes juridiques et de leurs
applications concrètes.
 Les séminaires d’études pratiques favorisent l’acquisition des logiques pratiques du métier.


Points faibles :
Les approches sociologiques de l’action publique européenne sont négligées.
Malgré son ancienneté, le master ne dispose pas d’évaluations récurrentes de la formation et de
l’insertion professionnelle de ses diplômés.
 L’articulation droit européen/droits nationaux n’est pas problématisée.


Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
16
Recommandations pour l’établissement
Le master pourrait s’ouvrir à d’autres disciplines (science politique, économie, sociologie), notamment en
mutualisant certains enseignements avec la spécialité « Action publique ».
L’IEP doit s’engager dans une généralisation de la construction des masters en conformité avec le LMD, c’est à
dire en incluant des M1 dans les mentions qu’il souhaite porter et en évitant les M2 suspendus.
17
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003373
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management public
Présentation de la mention
La mention vise à former des cadres d’administrations publiques en proposant huit spécialités professionnelles.
La formation s’oriente dans deux directions : la préparation aux spécificités de différentes administrations d’une part
(spécialités « Management des administrations publiques », « Droit et management public des collectivités
territoriales », « Gestion des établissements sanitaires et sociaux », « Management euro-méditerranéen et
développement durable »). Et, d’autre part la formation s’ouvre à différents champs du management (spécialités
« Management de la qualité », « Décision publique », « Intelligence économique et compétitivité territoriale »,
« Compétences complémentaires en informatique »). Plusieurs spécialités de la mention développent une approche
pluridisciplinaire du management public (exemple : économie, sociologie, management) afin d’inscrire, dans une
approche globale, les questions que les futurs cadres auront à traiter.
Indicateurs
Effectifs constatés 2009-2010
397
Effectifs attendus
M1 : 180
M2 : 290
Taux de réussite (moyenne)
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
(48,6 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
L’offre de formation couvre un large spectre des domaines de compétences requises en management public,
dans le champ des sciences de gestion. Les préparations bénéficient d’une forte implication du responsable de la
mention et de l’équipe universitaire dans la recherche (adossement au laboratoire de recherche CERGAM [Centre
d’études et de recherche en gestion d’Aix Marseille], au Centre de recherches administratives et collaboration avec
l’EGPA [European group for public administration]). Le milieu socio-professionnel (secteur public et parapublic) est
engagé dans l’accueil des étudiants en stage. L’attractivité est constatée au travers d’une augmentation des flux
entre 2007 et 2009. L’analyse du dossier pointe la prise en compte des résultats des évaluations (exemple : enquêtes
internes, réunions entre responsables de formation et enseignants, enquêtes de l’Observatoire de la vie étudiante)
pour améliorer le pilotage de la mention. Des mutualisations ont déjà été réalisées au sein des spécialités de mention
et d’autres pourraient être envisagées (par exemple avec la mention « Droit public »).
1
L’ouverture internationale s’inscrit dans le cadre de partenariats conduisant à la délivrance de diplôme
conjoint (Sherbrooke, Canada ; Pavie, Italie) et de formations délocalisées (Malaisie, Indonésie). En outre, des accords
Erasmus ont été mis en place et des conventions permettent la mobilité enseignante et étudiante (Roumanie, Chine).
Enfin, la spécialité « Management euro-méditerranéen et développement durable » bénéficie d’une accréditation de
l’Université euro-méditerranéenne (Slovénie). Cette ouverture internationale est porteuse à la fois d’attractivité et
de notoriété.
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en
économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information,
mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct
en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master.

Points forts :
Une équipe impliquée, un bon adossement à la recherche (CERGAM [Centre d’études et de recherche en
gestion d’Aix Marseille] et CRA [Centre de recherches administratives]).
 Un bon taux d’insertion des étudiants.
 Un accueil des publics en formation continue.
 Une culture de l’évaluation et de l’auto évaluation (production de statistiques majoritairement
quantitatives) utilisée pour le pilotage.


Points faibles :
Pour un certain nombre de spécialités, l’insuffisante visibilité sur l’adéquation aux besoins
professionnels ou les défauts de lisibilité du fonctionnement.
 L’insuffisante exploitation de synergies possibles entre spécialités.
 La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire :
D’afficher clairement les synergies possibles entre spécialités (notamment pour ce qui concerne les
spécialités « Décision publique » et « Intelligence économique et compétitivité territoriale », d’une
part, et les autres spécialités, d’autre part).
 De renforcer la visibilité des apports des intervenants professionnels (notamment pour la spécialité
« Management euro-méditerranéen et développement durable »).
 D’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI.

2
Appréciation par spécialité
Management des administrations publiques

Présentation de la spécialité :
La spécialité vise à former des cadres pour des administrations publiques en France comme à l’étranger. Elle
comprend trois parcours : « Systèmes de contrôle et gestion de l’information », « Audit organisationnel et conduite du
changement dans les organisations publiques », « Décision et achats publics ». Elle s’adresse à des publics en
formation initiale et à des professionnels cadres en exercice, dans le secteur public français ou étranger.

Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-2009
57
Effectifs attendus
60
Taux de réussite
82,46 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
(43,8 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Les contenus de formation sont en adéquation avec les besoins professionnels. Ils sont notamment adaptés aux
évolutions du secteur public (exemple : développement durable, lobbying, pilotage de l’information stratégique).

Points forts :
Le contenu des enseignements : dans une approche transversale, mobilisation des sciences sociales
(exemple : management, économie, droit, sciences politiques, sociologie, finances) afin de former des
experts et donc d’accompagner les étudiants dans la construction et la maîtrise de compétences
nécessaires à la conduite de missions de niveau stratégique.
 L’ouverture internationale : dispositif de co-diplomation, formation de cadres supérieurs de
gouvernements étrangers, co-tutelle de thèse.
 Le taux d’emploi élevé (résultat à 2 ans).


Point faible :

L’identification malaisée de la compétence des professionnels.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire de travailler à l’amélioration des taux de réponse aux enquêtes sur le devenir professionnel
des diplômés et de donner plus de précisions, à l’avenir, sur les compétences des professionnels impliqués dans la
formation.
3
Gestion des établissements sanitaires et sociaux

Présentation de la spécialité : 
La spécialité forme à des postes d’encadrement dans les organisations publiques ou privées du secteur
sanitaire et social. La formation est proposée selon un mode d’alternance aux publics de formation initiale et
continue.

Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-2009
58
Effectifs attendus
30
Taux de réussite 2008-2009
46,55 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
(63,2 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
La spécialité répond à des besoins professionnels, comme l’atteste la présence d’étudiants en formation
continue. Un partenariat avec l’Institut d’administration des entreprises (IAE) et ACTIF (association orientée vers la
formation et le conseil) renforce le vivier de stagiaires en formation continue.

Points forts :




L’attractivité de la formation, notamment pour les publics de formation continue.
L’organisation de la formation pour les publics de formation continue.
La dimension scientifique des unités d’enseignement (UE).
Points faibles :
Des imprécisions affectent la lisibilité du dossier en particulier sur les points suivants :



Le niveau d’insertion en formation initiale.
Le contenu et modalités de l’approche professionnalisante.
La qualification de la compétence des intervenants professionnels.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait utile de rendre plus lisible l’information sur les aspects professionnalisants (exemple préciser la
dimension « projet »).
4
Droit et management publics des collectivités territoriales

Présentation de la spécialité :
Le master doit permettre aux étudiants de faire carrière dans les collectivités locales. Le contenu est cohérent
avec l’objet du master et les compétences des intervenants, universitaires et praticiens, sont en adéquation avec les
matières enseignées. La formation est adossée à deux centres de recherche, mais les liens entre le master et ceux-ci
ne sont pas explicités. Le master est bien conçu dans une perspective professionnelle. Les relations avec les
collectivités locales paraissent réelles. La formation est ouverte à des praticiens.

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
97 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Le master allie la formation au droit et au management. Il est consacré à un domaine du droit en
développement. Il est bien ancré localement.

Points forts :



Formation cohérente, bien structurée.
Une équipe pédagogique comprenant des universitaires et des praticiens.
Point faible :

La formation ne prévoit pas de préparation spécifique aux concours de la fonction publique locale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Le master pourrait s’associer au master « carrières administratives » afin de proposer une préparation
spécifique aux concours de la fonction publique territoriale.
Management euro-méditerranéen et développement durable

Présentation de la spécialité :
La spécialité vise à former des cadres des institutions euro-méditerranéennes, des grandes entreprises ou des
ONG (organisation non gouvernementale) sur le pourtour méditerranéen. La spécialité est récente. En effet, elle n’a
fonctionné qu’une année (en 2008-2009) faute d’effectifs suffisants. Elle a cherché à remédier à cette situation,
notamment par des actions de collaboration avec l’Université euro-méditerranéenne (EMUNI en Slovénie) et par des
actions de communications auprès d’universités du bassin méditerranéen.
5

Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-2009
7
Effectifs attendus
20-40
Taux de réussite 2008-2009
85,71 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)

Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
L’offre est innovante, son contenu est séduisant. Cependant, la spécialité manque encore de visibilité au
niveau professionnel. Son caractère récent peut expliquer ce déficit.

Points forts :
L’accréditation Euro-mediterranean university (EMUNI) qui donne de la visibilité et un statut à la
spécialité.
 La capacité de l’équipe à améliorer son offre et/ou son positionnement.


Points faibles :


Les difficultés de recrutement.
Le « brouillage » sur les objectifs de la spécialité apportée par l’adjonction « développement durable ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité doit encore faire ses preuves. Il conviendrait de mieux installer les possibilités d’insertion
professionnelle.
Intelligence économique et compétitivité territoriale

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former à la culture et à la pratique de l’intelligence économique. Elle s’adresse
principalement à un public en formation continue (2/3 des inscrits) et à des étudiants déjà titulaires d’un M2 ou
suivant en parallèle un autre M2. La spécialité comprend une formation sur site à Aix-en-Provence et une formation à
distance (pour délocalisation en Malaisie et en Indonésie).

Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-2009
22
Effectifs attendus
35
Taux de réussite 2008-2009
50 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
(8,3 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
6

Appréciation :
La spécialité apporte des connaissances et des compétences transverses au-delà même de son inscription dans
la mention « Management public » (exemple UE « géostratégie appliquée »). Cependant, l’interrogation est forte
quant au positionnement professionnel de la spécialité et à la valorisation professionnelle de ses apports.

Points forts :



L’existence d’un adossement à la recherche.
L’ouverture internationale (par la formation délocalisée).
Points faibles :
Le caractère récent de la spécialité, qui n’offre pas encore suffisamment de distance pour apprécier sa
capacité à « bonifier la pratique professionnelle » selon l’un des objectifs affichés.
 Le manque de précision sur les perspectives professionnelles concrètes.
 Le manque d’information sur l’organisation et les résultats de la formation délocalisée, qui ne permet
pas de poser une appréciation sur cette modalité.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de :


Clarifier le positionnement de la formation.
Préciser la valorisation professionnelle concrète induite par la formation.
Décision publique

Présentation de la spécialité :
La spécialité (en création) vise à offrir aux cadres ou futurs cadres du secteur public la capacité de prendre des
décisions en intégrant à leur processus de décision les dimensions organisationnelles, économiques, juridiques,
philosophiques.


Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
Cette spécialité s’inscrit dans une logique de compétences transversales dont certains enseignements
pourraient être offerts aux étudiants des diverses spécialités de la mention (déjà patent avec la spécialité
« Management des administrations publiques »). En tant que spécialité, la question de sa visibilité se pose, et donc de
ses modalités de valorisation professionnelle.
7

Point fort :


Un contenu de haut niveau en adéquation avec les objectifs.
Points faibles :


Le contenu transversal de la formation qui la rend difficile à positionner en tant que spécialité
Le manque de visibilité de la dimension professionnalisante.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’intérêt d’une formation à la prise de décision est reconnu. Pour autant, la viabilité de la formation serait
sans doute confortée par une transformation en un parcours utile à tous les étudiants des spécialités de cette mention
de master.
Management de la qualité

Présentation de la spécialité :
La spécialité vise à former des cadres à des postes de responsabilité intégrant les dimensions de qualité et/ou
de développement durable. Elle comprend deux parcours : « Qualité, gestion de l’environnement et du
développement durable » (QGE) et « Qualité et gestion des services publics » (QSP).

Indicateurs :
Effectifs constatés 2008-2009
45
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
(37,5 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
L’offre est cohérente et en adéquation avec des besoins professionnels. Le parcours QGE marque une volonté
de placer la spécialité dans la réponse à de nouvelles problématiques.

Points forts :



La bonne insertion professionnelle des étudiants.
L’aménagements des cursus (publics en formation continue).
Point faible :

Un recrutement trop local (étudiants essentiellement issus du M1 « Management public »).
8
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il pourrait être pertinent d’ouvrir cette formation à un effectif plus large de manière à ne pas se priver de
« primo entrants » venant de la profession ou d’autres universités, qui contribueraient à la notoriété et à la pérennité
de la spécialité.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de
master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à
vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de
développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur
les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des
entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est
accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une
spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des
mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ».

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une
formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements
variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données…
L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée.
La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et
gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence
d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention
de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus
cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle.
L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas
argumenté.

9

Points forts :
La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité.
 Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne
une visibilité nationale.
 L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité.


Points faibles :
La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse
proposée dans le dossier.
 Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni.
 Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des
étudiants…).
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les
autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien
que le dossier y fasse référence.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être
proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule
spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003390
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)
Présentation de la mention
La mention de master « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE) est une
formation à double qualification alliant informatique et gestion. Elle est proposée en alternance par l’ensemble
universitaire Aix-Marseille Université (AMU) dans le cadre de son offre de formation master. Elle vise à former des
spécialistes en informatique capables de concevoir, d’exploiter et de piloter un système d’information en adéquation
avec la gestion et l’évolution organisationnelle de l’entreprise. Les formations MIAGE sont structurées en réseau
national, et les compétences visées sont bien identifiées, notamment auprès des professionnels. La mention comporte
une seule spécialité. Les options offertes permettent d’orienter le cursus davantage vers l’informatique ou la gestion
selon le choix de l’étudiant. La deuxième année de master se fait obligatoirement en formation par alternance. La
première année est au choix quant à son mode de formation.
Indicateurs
Effectifs constatés (M1 - 2008/2009)
51
Taux de réussite (M1)
86,3 %
Effectifs constatés (M2 - 2008/2009)
35
Taux de réussite(M2)
91,3 %
Effectifs attendus
60
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
95 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises » (MIAGE) propose une formation
professionnelle alliant informatique et gestion. Cette double qualification concerne la maîtrise du volet
organisationnel et gestion des entreprises d’une part, et du volet système d’information incluant les techniques de
modélisation et de programmation ainsi que la gestion et l’exploitation des données d’autre part. Le spectre des
débouchés est relativement large. Les formations MIAGE sont structurées en réseau national, et les compétences
visées sont bien identifiées notamment, auprès des professionnels. La forte implication de membres de l’équipe
pédagogique dans les instances nationales de coordination des diplômes MIAGE permet à la formation de rester en
phase avec les besoins des entreprises et en adéquation avec l’évolution de l’offre au niveau national.
1
L’articulation entre les deux années de master de cette mention mono spécialité est naturelle. La deuxième
année du master (obligatoirement en formation par alternance) comporte des périodes de stage en entreprise. Sous
l’autorité d’un responsable désigné au sein de l’équipe pédagogique, la politique de stage suit un protocole bien
détaillé.
Cette formation existe depuis 1993 et a réussi à tisser un réseau socio-professionnel important, même si elle a
fait le choix de ne pas signer des conventions particulières. Elle anime un conseil de perfectionnement auquel
participe des entreprises et organise chaque année des conférences « métiers » en collaboration avec des
professionnels.
L’adossement « recherche » de la mention est constitué de trois laboratoires de recherche reconnus :
Laboratoire d’informatique fondamentale de Marseille ; Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes ;
Centre d’études et de recherche en gestion.
L’accès en première année est ouvert aux étudiants de licences d’informatique et/ou de gestion, provenant en
particulier des parcours MIAGE. L’accès en deuxième année est principalement ouvert aux étudiants des cursus MIAGE
ou équivalents pour les demandes issues de l’étranger. Les contrats de formation en apprentissage et le soutien
financier sous-jacent de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) imposent une limitation des effectifs. Les taux
de réussite et d’insertion sont très satisfaisants (80 % à 6 mois et 100 % à 18 mois).
L’évaluation par les diplômés suit une procédure basée sur un indice moyen de satisfaction dans le cadre du
label ISO 9001 dont bénéficie la mention depuis 2009. Il est de l’ordre de 75 % pour les trois dernières années.

Points forts :




La formation en alternance et la double qualification assurent un fort caractère professionnalisant.
Le taux d’insertion professionnelle est très satisfaisant.
Le pilotage est rigoureux et de qualité ; certifié ISO 9001 depuis 2009 .
Point faible :

Il existe un manque d’interaction avec les autres formations de l’AMU.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
Bien que la formation ait des spécificités propres, elle semble évoluer à l’écart des autres formations et ne les
fait pas profiter de sa dynamique. L’expertise acquise dans le cadre de la certification ISO pourrait profiter aux autres
mentions.
2
Appréciation par spécialité
Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)

Présentation de la spécialité :
La deuxième année de la mention MIAGE est proposée uniquement en enseignement par alternance. Elle vise
d’une part à apporter des compétences techniques plus pointues dans l’administration, la gestion et l’exploitation des
données et des systèmes d’information. D’autre part, elle apporte les premières compétences autour de
l’informatique décisionnelle.

Indicateurs :
Effectifs constatés (2008/2009)
35
Effectifs attendus
Taux de réussite
91,4 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)


Appréciation :
La mention MIAGE comporte une seule spécialité. L’articulation avec la première année de master est tout à
fait cohérente bien que la deuxième année soit proposée uniquement en formation par alternance. Le nombre de
candidatures extérieures indique un bon niveau d’attractivité. Il manque cependant une analyse différenciée sur le
nombre d’étudiants effectivement intégrés et leurs taux de réussite.

Points forts :



Formation par alternance fortement professionnalisante.
Les taux de réussite et d’insertion sont très bons et en adéquation avec les objectifs affichés.
Point faible :

Aucun partenariat n’est mis en place avec la mention « Informatique ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
L’ouverture thématique sur les sciences de la décision pourrait être développée en partenariat avec la mention
« Informatique » qui présente une spécialité en informatique décisionnelle.
3
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande S3MA120003394
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine
Présentation de la mention
La mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine » est un master à finalité professionnelle, dont
l’objectif est de former des cadres dans les métiers de la comptabilité et de la finance. On trouvera dans cette
mention des spécialités traditionnelles pour ce type de formation et des spécialités propres à cette université. Cette
mention comporte six spécialités :
« Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), formant de futurs experts comptables et des commissaires aux
comptes ;
 « Finance entreprise et marchés », formant de futurs cadres financiers de grands groupes destinés à
devenir directeur administratif et financier, contrôleur de gestion, asset manager… ;
 « Contrôle, audit, conseil » (CAC), formant de futurs consultants et auditeurs dans différents domaines
de la gestion ;
 « Gestion de patrimoine » (GP), formant de futurs gérants de patrimoine, en banque, assurance ou
cabinets indépendants ;
 « Lutte contre la criminalité financière organisée », formation s’appuyant sur des compétences juridique
et financière débouchant vers les professions de la magistrature, de la police judiciaire, des douanes ou
des services d’inspection (publics ou privés) ;
 « Compétences
complémentaires en informatique », permettant d’apporter une compétence
complémentaire en matière de systèmes d’information.

Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
279 en M1
280 en M2
200 à 250 en M1
220 en M2
63,80 % en M1
80 à 100 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine » (CFFP) est le résultat d’un regroupement de
mentions et spécialités, effectué dans le but d’offrir un ensemble cohérent de formations de niveau master. La
mention propose ainsi des spécialités dont les débouchés sont clairement identifiés. La structure de la formation
comprend en première année un socle commun donnant progressivement la possibilité de s’orienter vers la spécialité
de deuxième année. Un effort important de structuration a donc été réalisé en ce sens. Toutefois, si l’on peut
comprendre sur le plan académique le rapprochement des spécialités CCA et CAC, même si la spécialité CAC apparaît
peut être plus proche du management que du contrôle, l’exclusion de la mention de la spécialité « Analyse bancaire
et marché des professionnels », alors même qu’est présente une spécialité « Gestion de patrimoine » nous interroge
sur la logique du regroupement des différentes spécialités au sein de la mention, ce alors même que le placement
majoritaire des étudiants de la spécialité « Finance entreprise et marchés » se situe dans le secteur bancaire.
La formation a pour ambition de faire acquérir des compétences professionnelles et scientifiques. On peut
alors imaginer qu’elle s’appuie à la fois sur les milieux socio-professionnels et sur des activités de recherche en lien
avec les domaines d’expertises associés à la mention. Une large place est offerte au stage (en deuxième année), et
les responsables de la mention font preuve d’un réel souci d’accompagnement des étudiants dans la recherche de
stage et sa valorisation. Toutefois, l’articulation stage-formation n’apparaît pas de façon évidente. Par ailleurs, si des
professionnels interviennent dans la formation et des entreprises sont citées comme partenaires, leur rôle n’est pas
clairement défini et mériterait des précisions. Sur le plan scientifique, des efforts sont menés et les objectifs sont
louables. Bien qu’elle soit adossée à deux laboratoires de recherche, la mention ne semble toutefois pas s’y appuyer.
Les thématiques de recherches de ces laboratoires et des enseignants-chercheurs affiliés semblent n’avoir que peu de
lien avec la mention. Ce lien est pourtant essentiel.
Le nombre d’étudiants accueillis au sein de la mention est très correct. Il est à la fois suffisamment important
pour en assurer la visibilité, et raisonnable pour assurer l’insertion professionnelle des diplômés. Les taux d’insertion
professionnelle s’avèrent à cet effet très satisfaisants. Toutefois, l’information fournie n’est que partielle et laisse
apparaître des différences entre les spécialités. L’origine des étudiants est essentiellement régionale (pour la plupart
des spécialités), ce qui témoigne d’un ancrage local important.
L’évaluation des enseignements est récente pour cette mention. Elle n’a été réalisée qu’au niveau M2, mais sa
généralisation est en cours.
La mention semble porter différentes formations spécialisées sans qu’il existe de concurrence locale pour
certaines comme le CCA, voire nationale pour la mention « Lutte contre la criminalité financière organisée ». La
présence de la spécialité CAC parallèlement aux spécialités proposées par l’Institut d’administration des entreprises
(IAE) nous interroge, de même que l’absence de réel programme centré sur le contrôle de gestion. La pertinence
d’« une mention au sein des structures universitaires qui couvre de façon aussi large les différents besoins exprimés
par le domaine de la Finance » ne nous semble toutefois pas évidente si elle n’est pas assise sur un argumentaire plus
robuste.
La pertinence de l’intégration de la spécialité « Compétences complémentaires en informatique » dans cette
mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.

Points forts :



Des débouchés professionnels clairement identifiés.
Une politique de professionnalisation des formations bien menée.
Points faibles :
Un manque d’adossement à la recherche.
Un manque de lisibilité du positionnement de la formation dans l’offre de l’établissement. .
 La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.


2
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’adossement à la recherche nécessiterait d’être clarifié et renforcé.
Cette mention couvre des domaines très larges et très différents. Les différentes spécialités auraient intérêt à
mieux se différencier pour faire émerger leurs spécificités. Une partie des mentions es plutôt orientée « Comptabilité
finance » et une autre « Banque finance ». Le rattachement de certaines spécialités à d’autres mentions semblerait
plus pertinent.
Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité
CCI.
3
Appréciation par spécialité
Finance entreprise et marchés

Présentation de la spécialité :
La spécialité forme de futurs cadres financiers de grands groupes destinés à devenir directeurs administratif et
financier, contrôleurs de gestion, asset manager… Il s’agit ici d’une formation généraliste en finance.


Indicateurs :
Effectifs constatés
28
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
82 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
Appréciation :
Il s’agit d’une formation généraliste en finance avec une volonté de développer une double compétence en
finance de marché et finance d’entreprise. Il n’est toutefois pas justifié les raisons pour lesquelles cette double
compétence est pertinente, d’autant qu’une majorité d’étudiants de la spécialité intègre le secteur de la banque.
On s’interrogera sur l’adéquation entre le contenu de la formation et les métiers visés. A titre d’exemple,
peut-on ambitionner de former des contrôleurs de gestion en 15 heures de cours dans cette spécialité ?

Point fort :


La bonne professionnalisation de la formation.
Points faibles :



L’adéquation peu construite entre métiers visés et contenu de la formation (visibilité de l’offre).
Le manque de précision sur l’insertion professionnelle des diplômés.
La faiblesse de l’adossement à la recherche.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le positionnement de la spécialité semble être à revoir au regard d’autres mentions et spécialités proposées au
sein de l’établissement.
4
Comptabilité, contrôle, audit

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA) forme de futurs experts comptables et des commissaires
aux comptes. D’autres métiers sont également visés dans les domaines comptables et financiers. Le contenu, de part
sa spécificité, est largement normalisé (en raison d’équivalence recherchée pour le Diplôme supérieur de comptabilité
et de gestion – DSCG -). On retrouve un schéma de formation commun à de nombreuses spécialités de ce type au
niveau national.


Indicateurs :
Effectifs constatés
45
Effectifs attendus
45
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
46,7 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
Appréciation :
La mention propose un cursus bien identifié en termes de débouchés professionnels. Sans être originale, la
formation propose un programme structuré et homogène.

Points forts :




Un taux d’insertion professionnelle important.
L’attractivité de la formation.
La bonne visibilité de l’offre.
Point faible :

L’adossement à la recherche peu clair sur le fond.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Si la spécialité souhaite revendiquer son expertise et son leadership dans le domaine CCA, des efforts seraient
à fournir sur l’activité recherche dans cette spécialité du laboratoire d’appui.
5
Contrôle, audit, conseil

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Contrôle, audit, conseil » (CAC) forme de futurs consultants et auditeurs dans différents
domaines de la gestion (management, systèmes d’information, ressources humaines, organisation…). Cette formation
a la particularité d’être proposée en formation initiale et en formation continue. Le rattachement de cette spécialité
à la mention doit permettre de gagner en lisibilité.


Indicateurs :
Effectifs constatés
43
Effectifs attendus
45
Taux de réussite
83 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
75 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
Appréciation :
La formation est originale et répond à une réelle demande. Elle est proposée en formation continue (pour plus
de la moitié de l’effectif), ce qui témoigne de son attractivité. L’équipe pédagogique est de grande qualité et allie,
de façon pertinente, professionnels et universitaires.

Points forts :



Le pilotage de la formation.
La qualité de la professionnalisation.
Point faible :

Le manque de clarté de l’adossement à la recherche.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le positionnement de cette spécialité par rapport aux spécialités « Audit interne des organisations » et
« Contrôle de gestion » de la mention « Sciences du management » devrait être clarifié.
6
Gestion de patrimoine

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Gestion de patrimoine » (GP) forme de futurs gérants de patrimoine, en banque, assurance ou
cabinets indépendants. Elle prépare à l’examen national de la certification de l’Association française des conseils en
gestion de patrimoine certifiés (CGPC).


Indicateurs :
Effectifs constatés
101
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
82 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NC
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
Appréciation :
La spécialité est positionnée sur des débouchés professionnels clairement identifiés. La recherche de
certification (CGPC et prochainement AMF – Autorité des marchés financiers -) traduit une volonté de reconnaissance
des compétences développées dans le cadre de la formation, et ceci dans des domaines aussi variés que la gestion, le
droit, la fiscalité ou la communication. Les volumes horaires sont relativement faibles (imposés par l’université), mais
la formation est adossée à un DESU (Diplôme d’études supérieures d’université) pour y pallier.
Le taux d’insertion professionnelle est très convenable, mais l’information sur les emplois réellement occupés
par les diplômés n’est pas détaillée. Les effectifs constatés sont d’une centaine d’étudiants (effectifs attendus 30 ne
sont pas justifiés).
Les partenariats de la mention avec des institutions académiques et professionnelles sont un plus.
Le pilotage de la formation reste l’une des faiblesses de la formation. Les procédures d’évaluation ne sont pas
ou très partiellement mises en œuvre. Ceci se traduit par un manque d’information sur l’existant, mais également sur
les perspectives d’évolution de la formation.

Points forts :




L’accueil de formation continue.
Les métiers clairement identifiés.
Les partenariats et certifications.
Points faibles :


La faiblesse de l’adossement à la recherche.
Des défauts de pilotage révélés par l’absence de suivi des diplômés et une gestion peu argumentée des
effectifs.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La spécialité offre des débouchés situés essentiellement dans le secteur bancaire. Une réflexion sur des
rapprochements possibles avec des spécialités situées dans d’autre mentions et offrant de plus grandes opportunités
de synergies serait nécessaire. Cette spécialité pourrait être repositionnée en ce sens, de façon à affirmer son
attachement au secteur bancaire.
7
Lutte contre la criminalité financière organisée

Présentation de la spécialité :
Le master 2 « Lutte contre la criminalité financière organisée » repose sur l’étude transversale de la gestion,
de la finance, et des sciences criminelles, afin de permettre aux étudiants de disposer des outils nécessaires pour
détecter ou prévenir les comportements liés à la délinquance financière et à la criminalité organisée.
La formation est ouverte aux étudiants titulaires d’un master 1 en droit, en économie, en gestion. Cette
formation est également ouverte à des élèves de grandes écoles d’ingénieurs, d’écoles de commerce et à des
professionnels en formation continue.
Cette spécialité permet l’acquisition d’une double formation en droit et en économie. Elle ouvre des
débouchés professionnels dans des secteurs variés comme les professions spécialisées de la magistrature financière,
de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir contre les
risques de détournement, de corruption, de blanchiment.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Entre 29 et 40 étudiants
Effectifs attendus
35 étudiants
Taux de réussite
Autour de 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
NR
NR
NR


Appréciation :
Cette formation répond à un réel besoin de lutte contre la criminalité financière. Elle offre une formation
spécifiquement dédiée à ce sujet transversal.
La provenance des étudiants est nationale et étrangère (60 % des étudiants sont extérieurs à l’Université Paul
Cézanne - Aix-Marseille 3).
L’équipe pédagogique est composée d’enseignants-chercheurs, mais également d’un nombre important
d’intervenants professionnels.
Les débouchés professionnels sont nombreux et variés : les professions spécialisées de la magistrature
financière, de la police judiciaire, les services d’inspection des banques et toute entreprise soucieuse de se prémunir
contre les risques de détournement, de corruption, de blanchiment.
La professionnalisation résulte de liens forts (issus ou non de conventions de partenariat) avec différents
partenaires professionnels comme la douane judiciaire, la police fédérale belge, l’école de la Magistrature suisse
romande ou encore l’Ecole nationale de la magistrature (convention de partenariat). Elle résulte également de la
présence importante d’intervenants professionnels dans la formation et de sa politique de stages.
Cette formation est adossée à deux centres de recherche : le Centre de recherche en droit pénal Fernand
Boulan et le Centre d’études et de recherche d’Aix-Marseille.
Il existe une réelle ouverture à l’international, nécessaire à cette formation, qui se concrétise par
l’intervention d’enseignants professionnels étrangers dans la formation et par l’existence de liens forts noués avec des
institutions étrangères comme l’OCDFO, Police fédérale belge.
Toutefois, les procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants
ne sont pas encore institutionnalisées.

8

Points forts :




Formation attractive, car adaptée à de nouvelles formes de criminalité.
Bonne professionnalisation.
Réelle ouverture internationale (enseignants et partenaires professionnels).
Points faibles :


Procédures d’évaluation des enseignements par les étudiants.
Procédures de suivi des étudiants sortants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Cette formation de qualité, pluridisciplinaire et professionnalisante, gagnerait fortement à se doter
d’instruments d’évaluation des enseignements par les étudiants et de suivi des étudiants sortants, diplômés ou non.
Par ailleurs, les modalités de contrôle des connaissances mériteraient d’être développées.
Il faudrait préciser davantage les modalités du stage (durée, rédaction d’un rapport).
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de
master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à
vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de
développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur
les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des
entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est
accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une
spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des
mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ».

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une
formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements
variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données…
L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée.
9
La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et
gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence
d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention
de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus
cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle.
L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas
argumenté.

Points forts :
La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité.
 Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne
une visibilité nationale.
 L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité.


Points faibles :
La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse
proposée dans le dossier.
 Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni.
 Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des
étudiants…).
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les
autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien
que le dossier y fasse référence.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être
proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule
spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003396
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration des entreprises
Présentation de la mention
Le master « Administration des entreprises », rattaché à l’Institut d’administration des entreprises (IAE),
s’inscrit dans le prolongement historique du CAAE (Certificat d’aptitude à l’administration des entreprises) proposé
par l’IAE (les CAAE sont des formations complémentaires à la gestion, destinées par exemple à des ingénieurs
diplômés). Dans cette logique, le master « Administration des entreprises » recrute après le M1, ou équivalent, et ne
propose donc qu’une formation de niveau M2. Ce M2 comporte deux spécialités, toutes deux à finalité
professionnelle : la première s’intitule « Management général », la seconde « Management international de
l’innovation ». L’objectif du master est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des
linguistes, des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation en gestion très ouverte sur l’international (certains
cours sont dispensés en anglais, un semestre d’une des deux spécialités se déroule aux Etats-Unis, à la North Carolina
State University). Une troisième spécialité est un peu artificiellement rattachée à ce master : « Compétences
complémentaires en informatique ».
Indicateurs
Effectifs constatés
177
Effectifs attendus
248
Taux de réussite
>90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
94 %(69 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Administration des entreprises » propose une formation en M2 visant à donner à des nonspécialistes les bases en gestion. En complément d’une formation initiale solide, le master délivre une deuxième
compétence en management, ce qui permet aux diplômés de s’ouvrir sur un plus large éventail de carrières. La
formation ne négligeant aucun domaine de la gestion, ni aucun secteur d’activité, elle débouche sur des fonctions
managériales de haut niveau, très diverses : management de projet, décision, organisation, contrôle ou encore
création d’entreprise.
Diplôme du réseau des IAE, la mention s’appuie sur une très bonne professionnalisation et une forte ouverture
internationale. En particulier, la spécialité « Management international de l’innovation » délivre un double diplôme
1
franco-américain avec la North Carolina State University, université qui accueille une équipe de recherche spécialisée
dans le domaine de la spécialité. La spécialité en informatique semble en marge de cette mention.
La mention « Administration des entreprises » offre deux spécialités. La première, « Management général »,
ouvre cinq parcours, chacun correspondant à un profil particulier d’étudiant : « Etudiant », « Apprentissage », « Full
english track », « Formation continue temps plein », « Formation continue temps partiel ». Outre la responsable de la
mention, un co-responsable est affecté à chaque parcours. La seconde spécialité, « Management international de
l’innovation », offre un seul parcours « Etudiant » qui est co-dirigé par un enseignant de l’IAE et un enseignant du
College of management de la North Carolina State University (NCSU). Dans son ensemble, la structure est plutôt lisible
même si la multiplicité des parcours complique apparemment l’organisation et rend les mutualisations difficiles à
mettre en œuvre.
La formation est attractive et génère plus de 300 candidatures par an. Le recrutement se fait majoritairement
hors de la région PACA, sauf pour le parcours classique « Management général ». Les flux d’étudiants semblent assez
irréguliers sur la période récente, mais satisfaisants dans l’ensemble. On relève d’excellents taux de réussite et
d’insertion professionnelle à six mois.
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en
économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information,
mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct
en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master.

Points forts :







Les labels de qualité EQUIS et AMBA.
La forte ouverture à l’international.
La combinaison formation initiale, formation continue.
Les liens étroits avec le monde professionnel.
La forte attractivité.
Les excellents résultats en matière d’insertion à six mois.
Points faibles :
Le manque d’information sur l’équipe enseignante, sur les crédits européens (ECTS) attribués au stage
et sur le rôle des établissements étrangers listés dans la formation pour la spécialité « Management
général ».
 L’absence de formation à la recherche.
 La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La mention « Administration des entreprises » offre une formation d’excellente qualité sur la plupart des
critères d’évaluation. Un effort pourrait être apporté sur la présentation de l’équipe enseignante. Il serait aussi
souhaitable de proposer aux étudiants une formation à la recherche, en introduisant par exemple un mémoire de
recherche. Enfin, en vue de la prochaine évaluation, il serait nécessaire d’évaluer le devenir des diplômés deux ans
après l’obtention du diplôme, ainsi que leur avis sur la formation, avec un recul de deux ans. Il serait également
nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant l’inscription en M2 pour la spécialité CCI.
2
Appréciation par spécialité
Management général

Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des linguistes,
des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation à visée professionnelle très générale en gestion qui permet
aussi une ouverture sur l’international (parcours « Full english track » par exemple). Cette formation débouche sur
une large palette des métiers de la gestion appliqués à de nombreux domaines.
La spécialité propose cinq parcours, chacun correspondant à un profil particulier d’étudiant : « Etudiant »,
« Apprentissage », « Full english track », « Formation continue temps plein », « Formation continue temps partiel ».


Indicateurs :
Effectifs constatés
150
Effectifs attendus
208
Taux de réussite
94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
95 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité d’excellente qualité dans ses liens avec le milieu professionnel (partenariats,
formation continue et par alternance) et dans son internationalisation (notamment le parcours « Full english track»,
les séminaires internationaux).
Le contenu des UE semble très équilibré, et la politique de stage tout à fait adaptée, mais les informations sur
les intervenants sont assez vagues.
La spécialité « Management général » présente en outre une très bonne attractivité, un fort taux de réussite
ainsi que d’excellents résultats en termes d’insertion professionnelle des diplômés.

Points forts :






La bonne ouverture internationale.
La combinaison formation initiale, formation continue.
Les liens étroits avec le monde professionnel.
La forte attractivité.
Les excellents résultats en matière d’insertion à six mois.
Points faibles :
Le manque d’information sur l’équipe enseignante intervenant dans la spécialité : on ignore le
pourcentage d’intervenants non-académiques.
 La difficile évaluation du nombre d’ECTS attribués au stage et à la soutenance du mémoire, à la lecture
du dossier.
 L’absence d’informations précises sur le rôle des établissements étrangers listés dans la formation.
 L’absence de formation à la recherche.

3
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Un effort important pourrait être apporté sur la présentation de l’équipe enseignante, ainsi que sur
l’évaluation de la formation par les étudiants, avec un recul de deux ans. Il faudrait aussi proposer aux étudiants une
formation à la recherche, qui pourrait par exemple prendre la forme de la réalisation d’un mémoire.
Management international de l’innovation

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Management international de l’innovation », créée en 2008, est un double diplôme avec
l’université NCSU de Raleigh en Caroline du Nord (USA). Le second semestre est réalisé dans l’université partenaire.
Son objectif est, comme pour la spécialité « Management général », de donner des compétences en gestion à des nonspécialistes, mais davantage axées sur l’innovation, et le tout dans un contexte international.

Indicateurs :
Effectifs constatés

20
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
100 % (83 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
L’objectif de la spécialité est de fournir une double compétence à des ingénieurs, des juristes, des linguistes,
des pharmaciens, etc., en leur proposant une formation à visée professionnelle ciblée sur le management de
l’innovation. Environ trois-quarts des étudiants sont détenteurs d’un diplôme étranger. Elle délivre un double diplôme
franco-américain avec la NCSU, le second semestre se déroulant aux Etats-Unis. Elle vise donc à former des ingénieurs
(scientifiques)-managers qui le plus souvent réintègrent leur secteur d’activité d’origine, mais avec des fonctions plus
orientées vers le management de l’innovation, une fois diplômés.
Même s’il s’agit d’une spécialité en formation initiale, les aspects professionnalisants apparaissent clairement
dans la politique dynamique des stages en général et par les partenaires professionnels. En outre, la spécialité inclut
au premier semestre un projet innovation, réalisé en petit groupe en coopération étroite avec une entreprise.
La spécialité « Management international de l’innovation » est plus « innovante » que la spécialité
« Management général », elle possède un fort pouvoir d’attractivité, un fort taux de réussite ainsi que d’excellents
résultats en termes d’insertion professionnelle des diplômés.

Points forts :




La forte internationalisation.
La très bonne professionnalisation.
La forte attractivité.
Les excellents résultats en matière d’insertion des diplômés.
4

Points faibles :
Le nombre relativement très faible d’inscrits provenant d’écoles d’ingénieurs ou d’universités
françaises.
 L’absence de formation à la recherche.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Un effort pourrait être apporté sur le recrutement d’étudiants régionaux et nationaux. Il faudrait aussi
proposer aux étudiants une formation à la recherche, qui pourrait par exemple prendre la forme de la réalisation d’un
mémoire.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de
master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à
vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de
développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur
les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des
entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est
accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une
spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des
mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ».

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une
formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements
variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données…
L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée.
La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et
gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence
d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention
de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus
cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle.
5
L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas
argumenté.

Points forts :
La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité.
 Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne
une visibilité nationale.
 L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité.


Points faibles :
La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse
proposée dans le dossier.
 Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni.
 Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des
étudiants…).
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les
autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien
que le dossier y fasse référence.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être
proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule
spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
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Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3
Demande n° S3MA120003398
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Sciences du management
Présentation de la mention
La mention « Sciences du management » est un master à finalité professionnelle. Elle regroupe la plupart des
spécialités de masters professionnels de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille 3. Les spécialités recherche sont regroupées au sein d’une mention spécifique (« Recherche, études et
conseil en sciences de gestion »).
La mention « Sciences du management » regroupe un ensemble de dix spécialités qui, pour chacune d’elle, fait
référence à un débouché professionnel précis. On retrouve dans cette mention les spécialités suivantes :
« Audit interne des organisations », formant de futurs auditeurs internes, contrôleurs internes ou risk
managers ;
 « Contrôle de gestion », formant de futurs directeurs financiers et contrôleurs de gestion dans de
nombreux secteurs d’activité ;
 « Management des ressources humaines », formant de futurs directeurs de ressources humaines (DRH),
chargés de recrutement ou responsables de formation ;
 « Management de la communication d’entreprise », formant de futurs directeurs ou chargés de
communication et responsables en organisation ;
 « Management des affaires internationales », formant de futurs directeurs commercial international,
directeurs financiers export, acheteurs à l’international ;
 « Management des activités de service », formant de futurs directeurs d’agence bancaire, directeurs
d’hôtel, ingénieurs d’affaire ou responsables qualité ;
 « Management et technologie de l’information », formant de futurs directeurs des services
d’information, ingénieurs en système d’information, webmasters ou administrateurs des réseaux ;
 « Marketing », formant de futurs chefs de produit, chargés d’étude, chefs de marché ou consultants
marketing ;
 « Management financier international », formant de futurs directeurs financiers internationaux,
analystes crédit, conseillers bancaires ou responsables des marchés.
 « Compétences complémentaires en informatique », spécialité transverse rattachée à plusieurs
mentions.

Indicateurs
Effectifs constatés
402
Effectifs attendus
250 en M1 ; 40 par spécialité
en M2, soit 655 au total
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
Près de 100 %
NC
NC
NC
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Les formations proposées dans le cadre de cette mention nous donnent l’image d’une plateforme assez
complète d’offres en sciences de gestion. L’offre ainsi proposée semble être lisible et claire et il n’apparaît pas de
réelles redondances avec d’autres formations locales, même si des spécialités d’audit et de comptabilité sont
présentes dans d’autres mentions.
La mention bénéficie d’une réelle attractivité. La moitié des étudiants ne sont pas originaires de la région
PACA, ce qui témoigne d’un rayonnement qui dépasse largement les frontières locales. La politique d’ouverture
internationale et les nombreux partenariats de la formation l’expliquent sans doute en partie.
Au delà de partenariats académiques, la formation a su également tisser des liens forts avec de nombreux
acteurs du monde professionnel. Le développement de l’apprentissage, qui représente une part significative du
dispositif, en est un parfait exemple.
L’architecture de cette formation permet une forte mutualisation puisque le M1 comporte un socle large
d’enseignements communs et un système d’options dessinant les spécialités proposées en M2.
Les certifications EQUIS et AMBA de l’IAE, dont bénéficie cette mention, témoignent d’une réelle implication
dans le pilotage de la formation. L’évolution du programme par rapport à son environnement est assurée par la mise
en place d’un conseil d’orientation veillant à inciter l’innovation pédagogique et à développer l’offre de formation.
Des précisions sur la gouvernance de la formation auraient cependant été appréciées. Par ailleurs, si les démarches de
suivi et d’évaluation sont volontaires, elles sont récentes et l’information n’est pas toujours complète à ce sujet.
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en
économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information,
mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct
en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master.

Points forts :





La lisibilité et la cohérence du programme proposé.
Le lien avec l’environnement économique, l’apprentissage.
La forte attractivité.
L’ouverture à l’international.
Points faibles :
L’absence de mutualisation ou de relations avec d’autres partenaires ou composantes locaux qui
pourraient améliorer la lisibilité de certaines spécialités (comptabilité et audit).
 La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de faire ressortir l’adossement à la recherche de cette mention, notamment en fonction des
axes de recherche et de spécialisation du laboratoire. De même, les modalités du suivi de la formation devraient être
clarifiées : il n’est en effet pas toujours facile, voire possible, d’identifier les étudiants suivant la formation
traditionnelle avec stage, ceux qui la suivent dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, ceux qui la suivent dans le
cadre plus global de la formation continue ou sous un régime de contrat de professionnalisation. Parallèlement, la
nature des « partenariats » avec les entreprises, mériteraient aussi d’être précisée. Si un suivi précis et quantitatif du
2
devenir des étudiants est effectué, ce que l’on peut imaginer compte tenu des accréditations obtenues par ailleurs, il
apparaît opportun de le mettre mieux en avant dans le cadre du pilotage des spécialités. Enfin, une baisse des
effectifs a été quasi systématiquement observée sur la dernière promotion. Il peut s’agir d’un « effet crise » avec une
réduction des opportunités de recrutement d’étudiants en régime d’alternance. Bien qu’il n’y ait aujourd’hui rien
d’alarmant, il faudrait garder un œil attentif sur cette dimension, ce notamment compte tenu d’objectifs optimistes
affichés en matière de recrutements. Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant
l’inscription en M2 pour la spécialité CCI.
3
Appréciation par spécialité
Audit interne des organisations

Présentation de la spécialité :
La spécialité prépare à l’ensemble des métiers de l’audit, notamment ceux de l’audit interne, du contrôle
interne et du « risk management ». A cet égard, la formation prépare à des certifications professionnelles reconnues
et proposées au niveau national par l’Institut français de l’audit et du contrôle interne (IFACI) et au niveau
international par l’IIA (Institute of internal auditors). La formation est proposée et suivie par une majorité d’étudiants
dans le cadre de l’apprentissage (à défaut, exigence d’un stage de 6 mois). La spécialité est relativement attractive
(60 % des étudiants proviennent d’une formation autre que le M1 de l’IAE, 15 % des candidats recrutés présentant un
diplôme étranger) et sélective (environ un dossier sur deux est retenu). La formation fait appel à une majorité
d’intervenants extérieurs professionnels. Les enseignants-chercheurs de la spécialité sont par contre peu nombreux,
mais apparaissent, notamment pour le responsable de la spécialité, impliqués et reconnus dans le domaine.

Indicateurs :
Effectifs constatés
35/40
Effectifs attendus
35/40
Taux de réussite
Proche de 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NC*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
NC*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NC
* Bien qu’on ne soit pas en mesure de renseigner ces items (les taux de réponses), on signale que l’IAE a mis en
place une procédure d’évaluation des enseignements et un suivi du devenir des étudiants à deux ans. Il en ressort
notamment un taux d’insertion professionnelle (étudiants en CDI dans les 6 mois après le diplôme) de l’ordre de 90 %
pour les deux dernières promotions connues.

Appréciation :
Les objectifs et métiers visés par la spécialité sont parfaitement identifiés et définis. La formation est
clairement professionnalisée et reconnue. La spécialité semble bénéficier d’un réel pilotage. L’ouverture vers
« l’audit externe », domaine traditionnel des masters « Comptabilité, contrôle, audit » (CCA), apparaît toutefois
marginale ; un suivi métier (audit interne/contrôle interne/risk manager/audit externe) des diplômés et une
information en ce sens permettrait de préciser l’importance de cette « ouverture ». De la même façon, la nature de
la collaboration avec l’IFACI et l’étendue de l’agrément de l’IIA pourraient être précisés. La « préparation » aux
diplômes délivrés par ces organisations se concrétise-t-elle par des équivalences ? Quel est le pourcentage d’étudiants
inscrit à ces mêmes examens professionnels et le cas échéant, avec quel succès les étudiants réussissent-ils ces
épreuves ?

Points forts :
Le positionnement et le contenu de la formation.
La reconnaissance de la formation agréée par des organismes professionnels nationaux et
internationaux.
 La mise en place de l’alternance.



Points faibles :


Le caractère limité de l’adossement à la recherche.
L’absence de lien et de mutualisation avec d’autres formations de l’université tournées vers la
comptabilité et l’audit, notamment l’audit externe, on pense en particulier au CCA.
4
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Au delà d’une présentation plus approfondie de l’étendue des coopérations avec l’IFACI et l’IIA, il apparaît
d’une part que l’adossement à la recherche pourrait être précisé et, le cas échéant, renforcé, et d’autre part que des
mutualisations ou rapprochements avec d’autres formations proposées par l’université, en particulier CCA, pourraient
être envisagées.
Contrôle de gestion

Présentation de la spécialité :
L’objectif est ici de former des contrôleurs de gestion, ce en intégrant les développements récents du métier,
tant au niveau des méthodes qu’au niveau des outils, en particulier dans l’utilisation des progiciels spécialisés au
travers d’un partenariat avec une société majeure d’édition de tels outils. La spécialité est récente (la seconde
promotion est sortie en 2010) et intègre actuellement une vingtaine d’étudiants, l’objectif étant de doubler cet
effectif pour le prochain quadriennal. La formation s’appuie par ailleurs sur un partenariat avec un organisme
représentatif de la profession, l’Association des directeurs financiers et des contrôleurs de gestion (ADFCG). La
spécialité fait appel à un nombre significatif d’intervenants professionnels extérieurs, mais demeure largement
empreinte de la participation des enseignants-chercheurs. La formation est proposée dans le cadre de l’apprentissage
(à défaut, exigence d’un stage de 6 mois). La spécialité est relativement attractive (70 % des étudiants proviennent
d’une formation autre que le M1 de l’IAE, 10 % des candidats recrutés présentant un diplôme étranger) et sélective
(environ un dossier sur trois est retenu).


Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
La spécialité présente un ensemble d’attributs tout à fait satisfaisant, sachant par ailleurs qu’il s’agit d’une
formation de création récente : parfaite lisibilité de l’offre, existence de partenariats avec le monde professionnel,
professionnalisation manifeste de la formation, appui sur un ensemble significatif d’enseignants-chercheurs, ouverture
et attractivité de la formation. On regrettera toutefois que la nature et l’étendue du partenariat avec l’ADFCG ne soit
pas mieux explicitée, que l’adossement thématique à la recherche ne soit pas souligné, et on pourra enfin
s’interroger sur l’absence de mutualisation ou de rapprochement avec le master CCA par ailleurs proposé par
l’université. Par ailleurs, on veillera à s’assurer que le développement de la formation s’accompagne bien d’une
action de suivi des diplômés à l’instar de la pratique d’autres spécialités de la mention comme « Audit interne des
organisations ».

Points forts :



Le positionnement, la lisibilité et le contenu de la formation.
La professionnalisation et l’apprentissage.
La reconnaissance professionnelle.
5

Points faibles :


L’adossement thématique à la recherche non précisé.
L’absence de lien explicite avec d’autres formations proches proposées dans d’autres mentions (CCA).
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Des mutualisations et/ou rapprochements avec d’autres formations pourraient être envisagées, notamment le
CCA.
Management des ressources humaines

Présentation de la spécialité :
L’objectif est ici de former des professionnels des ressources humaines, tant sur les métiers techniques et
traditionnels de la gestion des ressources humaines (GRH), que sur les missions plus complexes liées à l’évolution des
structures et à la modification et l’incertitude de l’environnement. La formation apparaît quasi exclusivement
dépendante de la participation des enseignants-chercheurs et ne semble pas proposée en alternance (contrat de
professionnalisation ou apprentissage). La formation par la recherche, voire à la recherche, est mise en avant. Elle
intègre actuellement une trentaine d’étudiants, ce qui correspond par ailleurs à l’objectif attendu pour les années à
venir. La spécialité est relativement ouverte et attractive (80 % des étudiants proviennent d’une formation autre que
le M1 de l’IAE) et sélective (moins d’un dossier sur deux est retenu).


Indicateurs :
Effectifs constatés
30
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
>95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
La formation apparaît remplir son objectif de professionnalisation, le taux d’insertion professionnel, compris
comme le pourcentage d’étudiant en CDI dans les six mois après le diplôme, étant supérieur à 95 %. Pour autant, on
peut s’interroger sur les vecteurs de la mise en œuvre de cette professionnalisation au sein de la formation, dans la
mesure où les professionnels de la GRH semblent absents du programme de formation. De même, aucune formule
d’alternance ne semble proposée (notons toutefois la présence de formation continue en M2). On ignore si cela
traduit un déficit d’information, ou s’il s’agit d’une caractéristique intrinsèque de la formation. En contrepartie,
l’adossement à la recherche apparaît fort. Le positionnement réel de la formation ne semble dès lors pas
parfaitement lisible. L’ouverture de la formation sur des diplômés hors IAE, voire du hors champ disciplinaire
traditionnel des sciences de gestion, doit être souligné (sciences politiques, droit, psychologie…).

Points forts :


Le bon taux d’insertion.
Le fort adossement à la recherche.
6

Points faibles :
L’absence de liens avec le monde professionnel dans la formation du fait de l’absence d’intervenants
professionnels et l’absence d’alternance.
 Le manque de précisions du suivi quantitatif du devenir des étudiants selon les métiers et les fonctions.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Une clarification du positionnement et, le cas échéant, un renforcement de la participation des professionnels
dans la formation pourrait être envisagés. Une ouverture vers l’alternance, contrat de professionnalisation,
apprentissage, pourrait par ailleurs constituer un axe de développement de la spécialité. Enfin, un compte rendu
quantitatif (métiers, fonctions, type et taille d’entreprise, secteur d’activité, niveau de rémunération…) du devenir
des étudiants diplômés donnerait une meilleure visibilité à cette offre de formation.
Management de la communication d’entreprise

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des spécialistes de la communication relativement polyvalents, dont les compétences
s’appuient sur une connaissance du monde de l’entreprise. La formation est originale et attire annuellement une
vingtaine d’étudiants après une sélection d’environ un dossier sur trois. Elle est assurée par un panel d’enseignantschercheurs et de professionnels. L’attractivité de la formation se traduit par un recrutement externe à l’IAE à hauteur
d’environ 75 % des étudiants admis. La spécialité intègre des étudiants en formation initiale et en formation continue.


Indicateurs :
Effectifs constatés
17-23
Effectifs attendus
20-25
Taux de réussite
>95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
Le choix de spécialisation apparaît pertinent et assis sur une organisation pédagogique en adéquation avec le
projet professionnel. L’insertion professionnelle apparaît satisfaisante (>90 %). La place de l’international est
soulignée, et les liens avec le monde professionnel sont également mis en avant, mais la nature de ceux-ci reste
floue. L’adossement thématique à la recherche mériterait d’être précisé.

Points forts :



L’originalité de la formation.
Le bon taux d’insertion professionnelle.
Points faibles :


La formation par alternance non développée.
Le peu (pas) de liens avec d’autres formations de l’université.
7
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La formation pourrait trouver dans la mise en avant de l’alternance une voie de développement ainsi qu’une
plus large assise au sein du monde professionnel. Parallèlement, des mutualisations ou des synergies pourraient être
recherchées avec d’autres composantes de l’université.
Management des affaires internationales

Présentation de la spécialité :
La spécialité forme à la gestion dans un contexte globalisé et multiculturel. L’objectif est la recherche de la
polyvalence dans les fonctions de gestion pour des cadres opérant dans un environnement international. Le
programme s’appuie actuellement sur un partenariat avec une université étrangère, et vise à intégrer un projet
Erasmus mundus favorisant ainsi la mobilité des étudiants et l’insertion de ceux-ci dans un cadre globalisé. La
formation s’appuie sur un panel constitué d’enseignants-chercheurs et de professionnels. L’adossement et la
sensibilisation à la recherche est souligné. Le recrutement s’opère majoritairement dans un vivier d’étudiants issus de
l’IAE, le taux de sélection étant de l’ordre d’un tiers.


Indicateurs :
Effectifs constatés
En progression,
de 10 à 30
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
100%
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
La formation met en avant deux principaux atouts, le développement de compétences transversales et un
positionnement marqué sur les problématiques de l’internationalisation. L’insertion professionnelle apparaît très
satisfaisante, oscillant entre 90 et 100 %. Pour autant, l’adossement à des métiers n’est pas précisé. Parallèlement, la
diversité disciplinaire est importante et le champ des compétences développées dans le cadre de cette spécialité est
particulièrement large, ce qui amène à s’interroger sur le positionnement réel de la formation au delà de l’aspect
« international ». Un suivi du devenir des étudiants pourrait à cet égard être éclairant.

Points forts :



La mobilité internationale.
L’adossement à la recherche
Points faibles :


La faible lisibilité du positionnement en termes de métier (au delà de l’aspect international)
Le manque de précision concernant la place et la nature de la professionnalisation.
8
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La formation gagnerait à développer un suivi « métier » des diplômés et, le cas échéant, à préciser en
conséquence son positionnement. Des synergies pourraient aussi être recherchées avec d’autres spécialités.
Management des activités de service

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité propose une formation générale au management orienté vers les activités de services et
débouchant sur des emplois de directeurs de magasins, de directeurs d’hôtels, de responsables d’agence bancaire…
Des partenariats avec le monde de l’entreprise existent. La formation fait peu appel à des intervenants
professionnels. Elle recrute majoritairement en externe (75 % des effectifs ne sont pas issus du M1 de l’IAE), la
formation étant dispensée en formation initiale (FI) et en formation continue (FC). Un peu moins d’un dossier sur deux
est retenu.

Indicateurs :
Effectifs constatés

Entre 30 et 40
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
>95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
La formation semble jouir d’une excellente réputation auprès du monde professionnel, ce dont témoignent
notamment des taux d’insertion de l’ordre de 90 %. En revanche, les documents présentés ne permettent pas toujours
d’apprécier la situation de la spécialité avec suffisamment de pertinence. Quelle est la place de l’alternance ?
Comment les objectifs scientifiques, qui sont mentionnés, sont-ils atteints ? Comment les compétences transversales,
qui sont recherchées, sont-elles acquises ? Quelle est la nature des partenariats avec les entreprises partenaires ?
Quelle est l’opportunité du « développement international » mis en avant, notamment face à la spécialité
« Management des affaires internationales » dont le contenu de formation demeure très généraliste ? Quel est le
devenir « métier » des diplômés ? L’articulation avec d’autres spécialités (par exemple « Management de
l’hospitalité ») est-elle bien claire ? Des synergies/partenariats/regroupements pourraient-ils être envisagés ?

Points forts :



Les très bons taux d’insertion professionnelle.
La notoriété et l’attractivité de la formation.
Point faible :


Le manque d’adossement thématique à la recherche.
Un positionnement peu clair dans l’offre de formation locale.
9
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
L’adossement à la recherche dans son contenu thématique devrait être renforcé.
Il conviendrait de donner une meilleure visibilité à l’offre, notamment en rapport avec des formations proches
dans l’université (« Management de l’hospitalité ») et, à l’avenir, en améliorant la précision des informations et
argumentations fournies dans le dossier.
Management et technologies de l’information

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des spécialistes « gestion » des systèmes d’information et plus généralement des
technologies de l’information et de la communication (TIC). Deux parcours sont proposés, selon que la formation est
suivie localement ou dans le cadre d’un projet Erasmus mundus. Approximativement, un quart des étudiants admis
provient du M1 de l’IAE, le taux de sélection étant d’un peu plus d’une candidature admise sur deux. La formation
s’appuie sur un nombre limité d’intervenants, qu’il s’agisse d’enseignants-chercheurs ou de professionnels. La
spécialité est ouverte en formation initiale, en apprentissage et en formation continue.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
35 + 25 Erasmus mundus
Taux de réussite
100
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

20-25
Nc
Nc
Nc
Appréciation :
Le positionnement métier/compétences apparaît particulièrement intéressant, ce dont témoigne notamment
le taux d’insertion élevé (>90 %). La formation apparaît complète et se double d’une ouverture internationale dans le
cadre du projet Erasmus mundus. On pourra s’interroger sur l’aspect resserré de l’équipe pédagogique. L’adossement
thématique à la recherche pourrait par ailleurs être précisé, de même que les liens avec le monde professionnel. La
volonté de favoriser l’apprentissage pourrait permettre un redéploiement de la spécialité. Un suivi qualitatif du
devenir des diplômés serait un plus.

Points forts :



Le positionnement de la spécialité et le contenu de la formation.
L’intégration à un projet Erasmus mundus.
Le bon taux d’insertion.

10

Points faibles :



Le peu de mutualisations/de synergies/de collaborations avec d’autres mentions/spécialités.
L’équipe pédagogique restreinte.
Les insuffisances du suivi qualitatif du devenir des étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Un suivi des cohortes d’étudiants diplômés pourrait être mis en œuvre afin de mieux percevoir le devenir de
ceux-ci.
Des mutualisations, des synergies, voire des axes de développement pourraient être recherchées avec d’autres
mentions et d’autres spécialités.
Marketing

Présentation de la spécialité :
L’ambition de cette spécialité est de former des cadres du marketing dotés à la fois d’outils et de compétences
professionnelles, mais également d’un regard informé et critique sur les connaissances de la discipline et leur
évolution. Pour ce faire, la spécialité s’est donné un ancrage académique fort (enseignants-chercheurs reconnus dans
la discipline, adossement au laboratoire, mémoire de recherche), sans négliger l’appui sur le monde professionnel,
tant au niveau des intervenants externes que des partenariats avec les entreprises ou de l’exigence d’un stage long (6
mois). L’attractivité de la formation est importante, moins d’un étudiant sur cinq est issu du M1 de l’IAE et seule une
candidature sur quatre est en moyenne retenue. Une part significative des enseignements est dispensée en anglais. La
formation est dispensée en formation initiale et en formation continue.


Indicateurs :
Effectifs constatés
Environ 30
Effectifs attendus
Environ 40
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Appréciation :
La formation offre une spécialisation de premier ordre dans le domaine du marketing, qui semble parfaitement
articuler les dimensions académiques et théoriques et les exigences professionnelles. Elle se place manifestement
dans une perspective internationale, et offre une ouverture possible vers le monde de la recherche. On regrette
toutefois, de ne pas disposer d’informations précises quant au suivi et au devenir professionnel des cohortes
d’étudiants. Parallèlement, le positionnement par rapport à la mention orientée recherche « Recherche, études et
conseil en sciences de gestion » pourrait être précisé.


11

Points forts :




L’adossement à la recherche.
Le souci de professionnalisation à un haut niveau de compétences.
Le positionnement international.
Point faible :

Le manque de lisibilité sur le devenir des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire d’apporter une meilleure visibilité sur le devenir des étudiants ainsi que de clarifier le
positionnement de cette formation par rapport à la mention recherche.
Management financier international

Présentation de la spécialité :
La spécialité se donne pour objectif de former des cadres des métiers de la finance opérant dans un
environnement international globalisé. Les enseignements sont dispensés en anglais, l’insertion internationale de la
formation est réelle et se manifeste par des échanges internationaux d’étudiants, signalons notamment une mobilité
entrante, et la participation d’enseignants issus du monde académique anglo-saxon. L’ancrage « recherche » est
présent, pour autant le soucis de professionnalisation n’est pas négligé et est présent au travers d’intervenants
professionnels et d’accords de partenariats relatifs à l’alternance (apprentissage). La formation apparaît attractive :
le recrutement d’étudiants concerne les étudiants du M1 de l’IAE pour un peu plus d’un quart des inscrits, la
sélectivité globale étant de l’ordre d’une candidature retenue sur trois.

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
40 étudiants
Taux de réussite
>90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)

De l’ordre de 25 étudiants en
moyenne sur les dernières années
Nc
Nc
Nc
Appréciation :
La spécialité affiche clairement une orientation internationale qui trouve une traduction manifeste dans le
projet pédagogique proposé. A ce titre, un équilibre entre contenu académique et professionnel semble ici bien
présent. La formation semble atteindre ses objectifs avec un taux de réussite très satisfaisant. Pour autant, on ignore
dans quelle mesure le positionnement international rejaillit effectivement sur les emplois occupés. A tout le moins, la
formation se présente selon des standards de formation internationaux, pour une discipline largement
« dénationalisée ».
12

Points forts :




L’ancrage international.
L’adossement académique.
La professionnalisation.
Points faibles :


Le spectre large des métiers envisagés qui amène à s’interroger sur le degré de spécialisation.
Le manque de lisibilité sur le devenir des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Si l’organisation actuelle est sans doute satisfaisante, la spécialité pourrait peut-être gagner en visibilité en
proposant des parcours appuyés sur des métiers, globalement les métiers de la gestion d’actif d’un côté, les métiers
plus orientés « corporate » de l’autre. Parallèlement, les responsables pourraient chercher à apporter une meilleure
visibilité sur le devenir exact des étudiants. Il serait aussi nécessaire de clarifier le positionnement par rapport au
master recherche. Enfin, un adossement à des certifications internationales, comme par exemple le CFA (Chartered
Financial Analyst), pourrait être recherché, à l’instar de ce que l’on peut observer dans d’autres universités, voire
dans d’autres spécialités de cette mention.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de
master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à
vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de
développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur
les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des
entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est
accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une
spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des
mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ».

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une
formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements
13
variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données…
L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée.
La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et
gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence
d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention
de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus
cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle.
L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas
argumenté.

Points forts :
La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité.
 Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne
une visibilité nationale.
 L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité.


Points faibles :
La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse
proposée dans le dossier.
 Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni.
 Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des
étudiants…).
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les
autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien
que le dossier y fasse référence.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être
proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule
spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
14
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003404
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration des institutions culturelles
Présentation de la mention
Cette mention, à une seule spécialité qui lui est spécifique, « Administration des institutions culturelles », vise
à former des cadres dans les métiers de gestion de la culture (conception et mise en œuvre de projets culturels).
Cette spécialité est délocalisée à Arles, ce qui offre de nombreux avantages, par l’implication d’acteurs
professionnels (Actes Sud, dont le siège est à Arles, Harmonia Mundi dont le siège n’est pas très loin, etc.), et les
collectivités locales et territoriales.
L’autre spécialité, « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), est partagée entre plusieurs
mentions.
Depuis la dernière évaluation, on observe un renforcement de la part du management dans cette mention,
comme cela avait été conseillé alors par les évaluateurs.
Les objectifs scientifiques sont en cohérence avec la spécificité du champ de formation. Exemple :

Apporter des compétences en économie et droit de la culture ;

Maîtriser des outils de communication et de mise en œuvre de projets culturels.
Les enseignants sont rattachés à des laboratoires de recherche (exemple CERGAM, Centre d’études et de
recherche en gestion d’Aix Marseille).
Des collaborations existent avec l’Ecole nationale supérieure de la photographie, Les rencontres d’Arles,
l’Ecole d’art d’Aix-en-Provence, mais aussi avec l’Opéra national de Paris, la Galerie Françoise Paviot (Paris), le Fonds
national d’art contemporain, etc.
Les interventions d’universitaires couvrent différentes disciplines (Conseil national des universités – CNU - 01,
02, 05, 06).
Indicateurs
Effectifs constatés
30 à 50 en M1
Environ 50 en M2
Effectifs attendus
En légère croissance
Taux de réussite
Très bons
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux
de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
93 % des répondants en emploi en
postes de responsabilités dans le
domaine culturel (60 % de répondants)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux
de réponses)
NR
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Il s’agit d’une excellente mention/spécialité, préparant à des emplois de responsabilités en nombre croissant.
La formation est dispensée en forte relation avec les acteurs professionnels locaux et nationaux, et les collectivités
locales. Elle est bien ciblée et unique sur l’établissement, et plus largement sur les trois universités d’Aix-Marseille
ayant vocation à se rapprocher. La délocalisation sur Arles est porteuse, même si elle peut amener quelques
difficultés, en particulier concernant l’offre en matière de langues étrangères. On regrettera cependant que peu de
chercheurs actifs soient impliqués dans cette mention, alors que le dossier annonce un beau projet de recherche
(selon deux thématiques majeures : édition (livres, musique, films), évaluation des politiques culturelles et
indicateurs de performance au niveau des collectivités locales et territoriales). Le faible recrutement d’étudiants de
lettre ou histoire de l’art, est dommage, car cette spécialité pourrait contribuer à la valorisation de leur parcours
grâce à l’acquisition d’une compétence en gestion. Enfin, on note aussi une faible attention portée (semble-t-il) à la
langue et la culture provençale (objet pourtant de manifestations culturelles nombreuses, dont certaines de grande
qualité), en relation à d’autres régions de langue d’Oc, et de l’ouverture qu’elles offrent sur le monde latin moderne
(Catalogne, monde ibérique, Italie, Roumanie, et plus largement bassin méditerranéen…).
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) est commune à plusieurs mentions en
économie et gestion, et permet d’apporter une compétence complémentaire en matière de systèmes d’information,
mais la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée, en raison de la possibilité d’accès direct
en M2 sans l’obtention préalable d’un diplôme de master.

Points forts :




L’ancrage socio-professionnel.
Le positionnement original de la mention.
Le bon développement de la formation continue.
Points faibles :
Quelques difficultés liées à la délocalisation sur Arles (offre en matière de langues étrangères par
exemple), mais cette délocalisation apporte beaucoup par ailleurs.
 L’adossement recherche en réalité un peu faible.
 Le faible recrutement d’étudiants de lettre ou histoire de l’art, qui pourraient apporter à l’activité
« gestionnaire » leur sensibilité et leurs connaissances héritées de leur formation initiale.
 La possibilité d’accès direct en M2 de la spécialité CCI sans l’obtention préalable d’un diplôme de
master.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Bien qu’à une seule spécialité spécifique (en dehors de CCI partagée entre plusieurs mentions), cette mention
se justifie pleinement, essentiellement parce qu’elle requiert un pilotage extrêmement particulier. Il serait donc
bienvenu de poursuivre les efforts permettant de renforcer encore sa qualité, notamment en donnant un peu plus de
réalité à son adossement recherche. Il serait nécessaire d’exiger l’obtention d’un diplôme de master avant
l’inscription en M2 pour la spécialité CCI.
2
Appréciation par spécialité
Administration des institutions culturelles
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Administration des institutions culturelles » autre que CCI, voir
l’appréciation de la mention.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI), commune à plusieurs mentions de
master en économie et gestion d’Aix-Marseille Université, propose un complément de formation en informatique à
vocation professionnalisante autour de la conception des systèmes d’information. Elle vise à initier aux outils de
développement et aux méthodologies de conception des applications logicielles et à leur gestion, en s’appuyant sur
les compétences de l’équipe pédagogique de la filière « Méthodes informatiques appliquées à la gestion des
entreprises » (MIAGE). Elle comporte deux semestres dont le second est dédié à un stage en entreprise. Elle est
accessible après une première ou une deuxième année de master dans une discipline autre que l’informatique. Une
spécialité avec le même nom et un objectif similaire mais un contenu légèrement différent, est proposée au sein des
mentions de master du domaine « Sciences, technologies, santé ».

Indicateurs :


Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité propose une formation pour la maîtrise de l’outil informatique en complément d’une
formation métier ou disciplinaire en économie et gestion autre que la mention MIAGE. Elle intègre des enseignements
variés couvrant la programmation, la conception logicielle, les systèmes d’information, les bases de données…
L’expérience nationale montre qu’une telle offre de formation est pleinement justifiée.
La formation est intégrée comme « spécialité » au sein d’autres mentions disciplinaires (en économie et
gestion), et elle est accessible à l’issue de la première ou de la deuxième année du master. En l’absence
d’articulation avec la discipline de la mention d’accueil, et bien qu’elle s’appuie sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, il est difficile de l’envisager en lieu et place de la deuxième année d’une mention
de master relevant par exemple des sciences humaines, du droit, de l’économie ou de la gestion. Il serait plus
cohérent de la proposer aux titulaires d’un master afin de favoriser leur insertion professionnelle.
L’analyse chiffrée du fonctionnement des dernières années n’est pas réalisée. Le flux attendu n’est pas
argumenté.


3

Points forts :
La spécialité est pleinement justifiée et s’appuie judicieusement sur les compétences de l’équipe
pédagogique de la mention MIAGE, malgré sa spécificité.
 Ce type d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités à travers la France, ce qui lui donne
une visibilité nationale.
 L’effectif de 25 inscrits par an sur 80 demandes semble confirmer son attractivité.


Points faibles :
La non exigence préalable d’un M2 n’est pas cohérente avec l’objectif de la formation ni avec l’analyse
proposée dans le dossier.
 Aucun résultat sur l’évaluation des enseignements n’est fourni.
 Aucun bilan de fonctionnement de la spécialité n’est réalisé (insertion des diplômés, origine des
étudiants…).
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans les
autres mentions, notamment du domaine « Sciences, technologies, santé », ne sont pas précisés, bien
que le dossier y fasse référence.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs annoncés, cette spécialité devrait être
proposée en complément d’un master d’une mention disciplinaire. La définition de parcours au sein d’une seule
spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine, clarifierait l’offre de formation globale.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
4
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003532
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Génie des procédés
Présentation de la mention
La mention de master « Génie des procédés » d’Aix-Marseille Université (AMU), présentée par l’Université Paul
Cézanne – Aix-Marseille 3, a pour vocation de former aux métiers de la conception et de l’exploitation des
installations de transformations de la matière et de l’énergie. Plus précisément l’étudiant diplômé aura les
connaissances nécessaires pour optimiser les installations de traitement de l’eau, des gaz et des déchets dans les
domaines industriels chimique et nucléaire. Les compétences acquises le dirigeront vers des postes de niveau cadre
lui donnant la responsabilité de la gestion et du pilotage de projets afférents aux domaines précédemment cités. Pour
se spécialiser et atteindre ces niveaux de connaissance et compétence, il est proposé un tronc commun
d’enseignements en première année de master (M1). Lors de la seconde année (M2), l’étudiant peut choisir entre
deux spécialités : « Génie des procédés » et « Génie des procédés appliqués au nucléaire ». Chacune de ces
spécialités propose deux parcours différenciés selon le projet personnel de l’étudiant. Les parcours à finalité
professionnelle permettent d’intégrer directement les domaines industriels liés à la formation. L’étudiant ayant pour
objectif de poursuivre par une thèse de doctorat se dirigera vers les parcours « recherche ».
Indicateurs
Effectifs constatés*
17 (M1)
Effectifs attendus*
30
Taux de réussite*
75,8 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
* effectifs et taux donnés pour la première année de master. Les données pour les secondes années des
spécialités sont données dans les tableaux du bilan sur les spécialités.
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette mention de master se positionne assez clairement dans l’offre de formation d’Aix-Marseille Université
qui propose un cursus complet en génie des procédés. Le positionnement par rapport aux autres mentions de master
d'AMU pourrait être toutefois discuté ; cette mention ne peut-elle pas apparaître comme une spécialité de la mention
« Mécanique physique et ingénierie » ? Néanmoins, les objectifs, bien que généralistes, sont assez bien définis ; ils
font écho à des besoins actuels de différents domaines industriels. La mention s’appuie sur des laboratoires de
recherche reconnus (deux d’AMU et cinq du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)). En
termes d’adossement socio-professionnel, les responsables de la mention ont su créer des liens avec des pôles de
1
compétitivité régionaux. Sur le plan de l’ouverture internationale, le master bénéficie d’un attrait important auprès
d’étudiants étrangers (20 à 30 %) et des stages de master peuvent être réalisés dans le cadre de conventions signées
avec des universités européennes.
La première année (M1) en tronc commun s’articule assez bien avec les deux spécialités de seconde année (M2)
– « Génie des procédés », « Génie des procédés appliqués au nucléaire » – qui se divisent chacune en deux parcours à
finalités « professionnelle » et « recherche ». Dans le cadre d’une co-habilitation, les parcours « recherche » des deux
spécialités sont partiellement mutualisés (jeu d’options en troisième semestre) avec un parcours d’enseignement de
troisième année de l’Ecole centrale de Marseille. Ce partenariat est opportun au regard des enseignements mutualisés
et enrichit ces spécialités. La seconde spécialité fait l’objet d’une convention avec l’Institut national des sciences et
techniques nucléaires (INSTN). Si ce partenariat constitue une base intéressante pour la création de cette seconde
spécialité, il ne semble pas avoir été suffisamment exploité en amont pour construire un projet de formation
réellement orienté vers le nucléaire. Le nombre d’heures d’enseignement dédiées à ce domaine reste limité (36
heures spécifiques au nucléaire pour le parcours « recherche » de la spécialité).
Une place importante est donnée aux stages de fin d’année (sept à douze semaines en M1 et, surtout, six mois
en M2). Ces stages font l’objet d’un accompagnement et d’une préparation dans le cadre d’un module de cours.
Le nombre d’étudiants en M1 est peu élevé (maximum de 17 sur les trois dernières années). Les effectifs en M2
sont plus importants qu’en M1 (28 étudiants en moyenne). Au regard des flux observés, les objectifs de 30 étudiants
en M1 et de 55-60 en M2 semblent difficiles à atteindre, même avec la création de la seconde spécialité. On doit
remarquer que la structure actuelle conduit à un déséquilibre en termes d’effectifs entre les deux spécialités. Une
alternative pourrait être de proposer une spécialité à finalité « recherche », une autre « professionnelle ».
En termes de statistiques, le taux de réussite en M1 est de 76 % en moyenne. Ce taux, un peu bas certaines
années, traduit l’exigence liée à l’admission en seconde année qui est accordée de plein droit aux titulaires du M1 de
la mention. En M2, le taux de réussite moyen est de 78 % (pour des taux moyens de 83 % et 71 % respectivement pour
les parcours « professionnel » et « recherche »). Les résultats de l’analyse du devenir des étudiants à deux ans
montrent des taux d’insertion satisfaisants pour le parcours professionnel avec une moyenne de 94 % (avec une part
de 83 % de contrats à durée indéterminée). Pour le parcours « recherche », 90 à 100 % des diplômés ont obtenu une
bourse de doctorat, ce qui constitue un très bon résultat.
NB : les chiffres portant sur les effectifs, la scolarité et les statistiques de suivi des étudiants diplômés ne
concernent que la seule spécialité « Génie des procédés », l’autre (« Génie des procédés appliqués au nucléaire »)
étant une création ne peut présenter de bilan. Cette remarque tient également pour deux des points forts ci-dessous.
Une équipe expérimentée de trois enseignants-chercheurs et deux agents du CEA assure la responsabilité de
l’animation de la formation. L’existence d’un conseil de perfectionnement consacré au pilotage stratégique n’est pas
mentionnée.
La spécialité en création « Génie des procédés appliqués au nucléaire » présente des objectifs trop vagues et
des enseignements dédiés au nucléaire insuffisamment développés.

Points forts :
Un contexte local offrant un terrain favorable au développement de formations en génie des procédés
appliqué aux éco-technologies et au nucléaire.
 Une très bonne insertion professionnelle (94 %) à deux ans.
 Un laboratoire d’adossement reconnu pour ces travaux de recherche et associé à des laboratoires du
CEA.
 Un pourcentage remarquable de poursuites en doctorat après la validation du parcours « recherche »
(95 % en moyenne).


Points faibles :
L’équipe pédagogique semble disposer de moyens relativement limités à la montée en puissance de la
formation (création d’une nouvelle spécialité, ouverture programmée à l’international).
 Les présentations de spécialités sont peu explicites, voire lapidaires ; les informations importantes sont
à glaner essentiellement dans la présentation de la mention.
 Il manque des modules d’enseignement permettant l’acquisition de compétences transversales
notamment pour la finalité professionnelle où des cours en management pourraient compléter
l’ensemble des compétences requises pour la formation d’un cadre.

2
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le positionnement de cette mention par rapport aux autres mentions d’AMU, notamment par rapport à la
mention « Mécanique physique et ingénierie » pourrait être discuté. Si la mention est conservée en tant que telle, la
structuration en deux spécialités, l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité professionnelle, pourrait être
envisagée.
Une déclinaison plus précise des objectifs de la formation en détaillant les points forts que permet de
construire l’environnement local pourrait être donnée (notamment pour les spécialités).
Il faudrait sans doute, même si ce n’est pas du ressort direct de l’équipe pédagogique, augmenter le soutien de
l’établissement dans l’encadrement et les fonctions supports.
Une offre de formation continue pourrait être proposée ; ceci permettrait de renforcer le lien avec les milieux
socio-professionnels.
Le développement de l’acquisition de compétences transversales (management d’équipe, par exemple)
pourrait être étudié.
Les contacts avec la Chine et le Japon laissent augurer de prochaines conventions dont il faudra maîtriser le
nombre. Des rapprochements stratégiques pourraient également être envisagés avec l’Institut de génie nucléaire de
Polytech Montréal ou, plus proche, avec le master « Génie nucléaire » de l’Université catholique de Louvain.
Les effectifs attendus semblent assez optimistes au regard des flux constatés. Il serait utile de justifier cet
optimisme ou d’ajuster plus raisonnablement ces objectifs de recrutement.
Les taux de réussite faibles en M1 sont imputés pour moitié aux étudiants de nationalité étrangère. Des
mesures correctives pourraient-elles être proposées ?
Le dossier principal fait mention de stages complémentaires bonifiés pour lesquels il serait utile de donner des
explications.
Il faudrait actualiser les codes ROME dans les fiches du Répertoire national des certifications professionnelles
(RNCP) associées aux spécialités.
3
Appréciation par spécialité
Génie des procédés

Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité « Génie des procédés » est de donner aux étudiants les compétences liées au
traitement des nuisances et pollutions associées aux processus de transformations de la matière (traitement des
déchets, des eaux, des effluents). Le parcours professionnel « Ecotechnologies et procédés propres » accentuera sur
la préparation aux métiers de cadre en conception, optimisation des processus. Le parcours « recherche » « Génie des
procédés et physico-chimie » aura pour vocation de préparer aux métiers de la recherche scientifique.

Indicateurs :
Effectifs constatés*
28
Effectifs attendus
45-50
Taux de réussite*
78 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
94 (66 %)**
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
* moyenne constatée sur les deux à trois dernières années
** pour la promotion 2008 du parcours professionnel. Les autres éléments statistiques n’ont pas tous été
exploités au jour du dépôt du dossier principal.

Appréciation :
La présentation de la spécialité « Génie des procédés » est pour le moins réduite dans le dossier principal. Les
objectifs sont assez classiques pour une spécialité de ce type, mais trop généraux et vagues ; la spécialité mériterait
d’être plus clairement axée sur des points forts. Il est de fait très difficile de distinguer la spécialité de la mention.
Malgré tout, on peut retenir que cette spécialité permet de former des cadres et des chercheurs dans un domaine
offrant de fortes opportunités, tant dans le domaine industriel que dans celui de la recherche. Les thématiques
traitées dans cette spécialité sont bien adaptées à l’environnement économique. Le parcours professionnel s’appuie
sur des enseignements théoriques et pratiques (24 % de travaux pratiques (TP)) de bon niveau. Le parcours
« recherche » permet aux étudiants de construire un ensemble de compétences cohérent du fait du choix d’unités
d’enseignement (UE) parmi plusieurs. Les laboratoires de recherche d’appui sont reconnus.

Points forts :
Des enseignements liés à des thématiques de recherche d’un laboratoire reconnu.
Une insertion professionnelle importante (94 % d’étudiants employés à deux ans pour le parcours
professionnel, 95 % de poursuite en doctorat pour le parcours recherche).
 Construction d’un parcours individuel grâce aux UE optionnelles du parcours « recherche ».



Points faibles :


Des objectifs qui peuvent paraître trop généraux.
Absence d’option pour le parcours professionnel.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs de la spécialité pourraient être détaillés et resserrés.
La faisabilité d’un parcours « recherche » avec des cours optionnels pourrait être étudiée.
Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures
d’accueil de personnes en formation continue.
L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités, l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité
« professionnelle », pourrait être envisagée.
Génie des procédés appliqués au nucléaire

Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité « Génie des procédés appliqués au nucléaire » est de former les étudiants aux
métiers de la conception et de l’exploitation des installations de transformation de l’énergie avec la maîtrise des
problématiques environnementales, sanitaires et de sécurité. Le parcours professionnel accentuera sur la préparation
aux métiers de l’optimisation de ces installations. Le parcours « recherche » aura pour vocation de préparer aux
métiers de la recherche scientifique.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Energie nucléaire ».

Indicateurs :
Effectifs constatés*
NR
Effectifs attendus
10
Taux de réussite*
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
* la spécialité sera créée pour la prochaine période

Appréciation :
Il n’est pas à proprement parler fait de présentation détaillée de cette spécialité « Génie des procédés
appliqué au nucléaire ». Ce défaut de présentation claire dessert malheureusement un projet supporté par des
acteurs professionnels nombreux et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le
nombre d’heures d’enseignement dédiées à la discipline nucléaire est insuffisant (une seule unité d’enseignement
véritablement spécifique). Les objectifs en termes d’effectifs attendus devraient afficher plus d’ambition (cinq
étudiants par parcours « professionnel » et « recherche »).

Points forts :



Un bon adossement à la recherche et au CEA local.
Une spécialité disposant d’un certain potentiel.
Points faibles :


Les objectifs de la spécialité sont trop vagues et dispersés.
Les enseignements spécifiques au nucléaire sont insuffisamment développés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
5
Recommandations pour l’établissement
Le nombre d’unités d’enseignement spécifiquement nucléaires devrait être accru.
Il faudrait rédiger une fiche RNCP propre à cette spécialité.
Il serait souhaitable de prévoir et susciter des flux d’étudiants plus importants.
Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures
d’accueil de personnes en formation continue.
L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité
« professionnelle » pourrait être envisagée.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


6

Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3
Demande n° S3MA120003592
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Image et systèmes
Présentation de la mention
Cette mention de master couvre trois thèmes scientifiques : l’automatique (détection de défauts, commande
de systèmes complexes), l’imagerie numérique (analyse et synthèse d’images) et le génie électrique (gestion de
l’énergie, machines électriques). L’objectif est la formation pluridisciplinaire de futurs cadres de PME ou de grands
groupes, dans les domaines de l’automobile, de l’aéronautique, du médical et de l’énergie, notamment. La formation
prépare à différents types de postes : conseil, chef de projet, recherche et développement, exploitation,
maintenance et diagnostic, entres autres.
Cette mention s’adresse aux titulaires d’une licence de mathématiques, d’informatique ou de sciences pour
l’ingénieur. Elle comporte quatre spécialités. Deux spécialités, « Imagerie numérique » d’une part, et « Automatique
et génie électrique » d’autre part, sont à finalité professionnelle. Une spécialité « Sciences de l’information et des
systèmes », également rattachée à la mention « Informatique », est à finalité « recherche ». La spécialité
« Compétences complémentaires en informatique », à finalité professionnelle, est transversale à plusieurs
mentions de l’ensemble Aix-Marseille Université (AMU) ; elle est à destination des étudiants déjà diplômés de ce
master.
Indicateurs
Effectifs constatés (M1 + M2)
360
Effectifs attendus (M1 + M2)
140
Taux de réussite
75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
néant
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
néant
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
néant
Remarque : ce qui pourrait apparaître comme une incohérence entre les effectifs constatés et les effectifs
attendus (les effectifs constatés sont supérieurs aux effectifs attendus) est en fait dû à une réorganisation en cours
actuellement (fusion des universités ; deux spécialités sont déplacées dans une autre mention).
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Les objectifs de la mention sont clairs et en parfaite adéquation avec les besoins du secteur socio-économique,
qui sont importants dans ce domaine. Les différentes spécialités et unités d’enseignement (UE) de la mention forment
un ensemble cohérent.
1
Cette mention s’appuie sur les compétences du Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes
(LSIS), auxquels de nombreux enseignants de la mention sont rattachés. Les responsables de cette mention et de ses
spécialités sont également rattachés au LSIS. Ce laboratoire est reconnu dans son domaine d’expertise, et
l’adossement « recherche » du master est très bon et constitue un gage de qualité potentielle pour les enseignements
et le pilotage de la formation. L’adossement à la recherche, marqué pour la spécialité « recherche », est plus ténu
pour les spécialités professionnelles. Il gagnerait peut-être à être renforcé. Certains enseignants sont issus du milieu
professionnel et délivrent des enseignements relatifs à leurs domaines de spécialité. Cette implication des
professionnels est très intéressante, en particulier pour les spécialités professionnelles.
La formation professionnelle et les compétences transversales sont développées par l’intermédiaire d’unités
d’enseignement spécifiques. L’ouverture à l’international se fait essentiellement au travers des stages de type
« recherche », grâce aux partenariats internationaux du LSIS.
La mention est organisée en trois spécialités : « Imagerie numérique » (professionnelle), « Automatique et
génie électrique » (professionnelle), « Sciences de l’information et des systèmes » (recherche). Une spécialité
transversale (« Compétences complémentaires en informatique ») est proposée en complément, pour les étudiants
ayant déjà obtenu ce diplôme de master. Le tronc commun est situé au semestre 1 (S1) de la première année du
master (M1) ; les choix optionnels débutent dès le semestre 2 (S2). Le socle commun de cette mention de master est
donc relativement réduit, en faveur d’une spécialisation des étudiants, mais peut-être au détriment de la
pluridisciplinarité. L’articulation M1/M2 (première/deuxième année de master) et les différents choix et passerelles
possibles entre S2 et S3 pourraient être présentés plus clairement dans le dossier.
Le stage, d’une durée de quatre à six mois, est effectué au cours du semestre 4 (S4). L’organisation relative au
stage (suivi et évaluation) donne parfaite satisfaction.
Les étudiants qui accèdent au M1 sont essentiellement issus des licences de l’AMU. Le recrutement est
nettement plus étendu en ce qui concerne le M2, puisque plus de 50 % des étudiants sont d’origine étrangère. Il est à
noter que le M2 accueille, chaque année, de cinq à dix élèves ingénieurs des écoles locales. Les flux sortants sont
d’environ 100 étudiants en M1, et 170 étudiants en M2, pour un taux de réussite d’environ 75 %. Les éléments
correspondant à l’analyse à deux ans du devenir des diplômés ne sont pas donnés.

Points forts :
Une bonne adéquation de la formation avec les besoins socio-économiques.
Une bonne qualité de la formation, attestée par l’implication d’équipes de recherche reconnues dans le
projet pédagogique.
 Un partenariat avec des écoles d’ingénieurs.



Points faibles :
La dispersion des lieux d’enseignement et surtout les choix optionnels dès l’issue du semestre 1, qui
constituent un obstacle à la pluridisciplinarité de la formation et au caractère progressif du choix des
étudiants.
 L’absence d’évaluation de la formation par les étudiants et l’absence de suivi des étudiants diplômés.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La formation revendique un caractère pluridisciplinaire. Ceci est en contradiction avec des choix optionnels qui
interviennent tôt (dès le deuxième semestre) et des enseignements sur des sites géographiques distants, qui nuisent
sans doute aux échanges entre étudiants. Ceci pose problème pour les étudiants souhaitant modifier, à l’issue du
semestre 2, leur choix de spécialité. Il serait peut être intéressant de proposer un corpus plus homogène (tronc
commun plus long et/ou enseignement sur un plus faible nombre de sites).
D’autre part, il serait probablement bénéfique pour la mention de master de tenir davantage compte des avis
des étudiants (évaluation de la formation par les étudiants, suivi des anciens étudiants). Ce point est identifié et des
réponses seront sans doute apportées dans le futur.
2
Appréciation par spécialité
Imagerie numérique

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité a trait aux divers aspects, algorithmiques et applicatifs, de l’imagerie numérique. Les thèmes
applicatifs sont variés (télédétection, imagerie médicale, vision industrielle, visualisation et production d’images).
L’objectif est la formation d’ingénieurs en recherche et développement, de chefs de projets et de chercheurs
dans le domaine de l’imagerie numérique.
Cette spécialité est à finalité professionnelle, mais elle partage de nombreuses unités d’enseignement avec la
spécialité « Sciences de l’information et des systèmes », qui est à finalité recherche.
La thématique est porteuse et correspond à des besoins forts du tissu socio-économique.

Indicateurs :
Effectifs constatés
25
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
néant
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
?
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
néant


Appréciation :
Les objectifs, à la fois scientifiques et professionnels, sont clairement identifiés et tout à fait en phase avec le
marché du travail.
L’adossement « recherche » de la formation est très bon, au travers du Laboratoire des sciences de
l’information et des systèmes (LSIS). Des unités d’enseignement sont communes avec la spécialité « Sciences de
l’information et des systèmes ». Ce sont des gages de qualité et de solidité pour la formation.
L’adossement au milieu professionnel est assuré via des enseignements dispensés par des professionnels.

Points forts :




Une bonne adéquation avec le marché de l’emploi, la thématique est porteuse.
Une grande solidité de l’offre de formation avec une bonne mutualisation dans la mention.
Une forte attractivité et une bonne adéquation aux besoins socio-économiques.
Points faibles :


Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle).
Un cloisonnement peut-être prématuré avec la spécialité « Automatique et génie électrique ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
3
Recommandation pour l’établissement
Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les avis des étudiants et des anciens étudiants
après enquête, afin d’améliorer la formation.
Automatique et génie électrique

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité délivre les compétences nécessaires à une insertion professionnelle dans les domaines de la
conduite et de la surveillance des systèmes complexes et des systèmes électriques. Cette spécialité est à vocation
professionnelle.
Deux parcours sont proposés au sein de la spécialité : « Automatique » (diagnostic, détection de défauts,
sûreté de fonctionnement, commande des systèmes) et « Génie électrique » (commande des machines électriques,
stockage d’énergie). Ces deux parcours ont des enseignements en commun au semestre 2 et au semestre 3.
Les métiers visés sont : ingénieur d’étude, de conception, de développement, de maintenance, de diagnostic.


Indicateurs :
Effectifs constatés
37
Effectifs attendus
45
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
néant
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
néant
Appréciation :
Les objectifs, à la fois scientifiques et professionnels, sont clairement identifiés et répondent aux besoins du
marché du travail.
L’adossement recherche de la formation au Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes (LSIS) est
très bon. Ceci constitue potentiellement un gage de qualité et de solidité de la formation.
L’adossement au milieu professionnel est assuré principalement par des enseignements dispensés par des
professionnels.

Points forts :




Une bonne adéquation avec le marché de l’emploi, la thématique est porteuse.
Une grande solidité de l’offre avec une bonne mutualisation dans la mention.
Une forte attractivité et une bonne adéquation aux besoins socio-économiques.
Points faibles :


Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle).
Un cloisonnement peut-être prématuré avec la spécialité « Imagerie numérique ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandation pour l’établissement
Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les avis des étudiants et des anciens étudiants
après enquête, afin d’améliorer la formation.
Sciences de l’information et des systèmes

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité offre une formation pluridisciplinaire à et par la recherche dans le domaine des sciences
informatiques au sens large et leurs interactions. Cette spécialité est à vocation « recherche ». Trois parcours sont
proposés (« Informatique », « Image », et « Systèmes »). Le choix de parcours se fait par l’intermédiaire de modules
étiquetés par discipline, lors du semestre 3.
Les étudiants sont préparés en vue d’une carrière universitaire ou d’une carrière de chercheur en entreprise.
Cette spécialité, co-habilitée avec l’ENSAM (Aix-en-Provence),
« Informatique », en plus de la mention « Images et systèmes ».

relève
également
de
la
mention
Indicateurs :

Effectifs constatés
37
Effectifs attendus
-
Taux de réussite
85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-


Appréciation :
Les objectifs scientifiques sont clairement identifiés, et tout à fait en phase avec les problématiques de
recherche actuelles. La pluridisciplinarité est un atout important de cette spécialité.
L’adossement « recherche » de la spécialité est remarquable, ce qui est un gage de qualité potentielle de la
formation.
Néanmoins, un parcours étiqueté « recherche » en signal/image existe également dans la spécialité « Optique
et photonique, signal et images » de la mention « Physique ». Ce parcours est adossé à l’Institut Fresnel. Or, dans le
dossier présenté, le positionnement par rapport à cet autre parcours n’est pas abordé et il n’est fait état d’aucune
mutualisation. La présente spécialité n’est en aucune façon, semble-t-il, adossée à l’Institut Fresnel. Ce
cloisonnement est surprenant, étant donné la volonté affichée de présenter une politique de site cohérente dans le
cadre de la future université unique.

Points forts :
Un remarquable adossement recherche via le Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes
(LSIS).
 Une bonne attractivité et thèmes porteurs.
 Une co-habilitation avec l’ENSAM.
 La pluridisciplinarité.


Points faibles :


Le cloisonnement avec le parcours recherche en signal/image de la mention « Physique ».
Un suivi insuffisant des anciens étudiants (pas totalement satisfaisant à l’heure actuelle) et une faible
prise en compte des retours des étudiants et anciens étudiants.
5
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait intéressant de réfléchir à la possibilité de liens ou d’un rapprochement avec le parcours recherche en
signal/image de la mention « Physique ».
Il serait sans doute intéressant de prendre davantage en compte les retours des étudiants et des anciens
étudiants.
Il serait probablement pertinent d’essayer d’augmenter le nombre d’étudiants qui pourraient bénéficier de
cette formation, en particulier pour le parcours « Image ».
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :


Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.

6

Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003606
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Chimie
Présentation de la mention
Il s’agit de la seule mention de master de chimie de l’offre de l’ensemble universitaire Aix-Marseille Université
(AMU) ; elle est présentée par l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3. Elle couvre tous les domaines de la chimie
moléculaire, exceptée la partie matériaux qui est traitée dans une autre mention (mention « Matériaux »).
Elle s’articule autour de trois spécialités à finalité « recherche », qui correspondent aux trois domaines traités
par la mention, d’une part :



la chimie analytique et informatique : spécialité « Chimie informatique, spectrométries, analyse »
(CISA) ;
la chimie organique avec un accent particulier porté vers la chimie verte et la chimie bio organique :
spécialité : « Chimie organique, chimie verte, chimie du vivant » (COCV2) ;
la pharmaco chimie : spécialité « Pharmacocinétique » (PK) depuis l’ouverture de la spécialité PK il y a
deux ans.
D’autre part, trois spécialités à finalités « professionnelles » sont alignées sur les demandes des industries
régionales, elles portent sur les deux domaines des spécialités existantes :



les techniques d’analyse : spécialité « Perfectionnement en analyses chimique et spectroscopique »
(PACS) ;l
la cosmétique et la commercialisation : spécialité « Commercialisation en cosmétique et chimie fine »
(3CF), qui vise à former des cadres technico-commerciaux en chimie ;
une nouvelle spécialité « Traitement de l’information et stratégies expérimentales » (TISE) autour du
traitement des données et de la chimiométrie, dont l’ouverture est demandée.
La mention comprend également une spécialité « enseignement » partagée avec la mention « Physique »,
« Enseignement formation en sciences physiques et chimiques » avec laquelle des passerelles vers les spécialités
« recherche » et « professionnelles » sont organisées et enfin, une spécialité à finalité professionnelle additionnelle
« Compétences complémentaires en informatique » (CCI), formule adoptée par de nombreuses autres mentions d’AixMarseille Université, permettant aux diplômés de ces mentions d’acquérir des compétences complémentaires en
informatique.
La première année de master (M1) est délocalisée sur deux sites marseillais et sur l’Université d’Avignon (cohabilitation), les six spécialités de deuxième année (M2) se déroulent chacune sur un site unique. Deux des trois
spécialités « recherche » sont co-habilitées avec l’Ecole centrale de Marseille.
1
Indicateurs
Effectifs constatés (en M1)
80 (317 sur 4 ans)
Effectifs attendus (en M1)
90 (50 cursus principal + 40
métiers de l’enseignement
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non précisé
90 % (diplômés M2R)
82 % (M2P 3CF)
90 % (M2P CISA)
Non effectué
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Il s’agit d’une mention riche qui s’appuie sur une équipe pédagogique diversifiée, couvrant l’ensemble des
champs disciplinaires, avec un porteur de projet fortement impliqué. L’offre de formation est réfléchie et organisée,
cependant la faiblesse des effectifs constatés dans certaines spécialités les rend fragiles, et pourrait amener à faire
des choix et des regroupements dans l’offre de formation.
Cette mention s’appuie sur plusieurs unités de recherche reconnues (neuf laboratoires, dont six unités mixtes
de recherche (entre Aix-Marseille Université et le Centre national pour la recherche scientifique –CNRS- ou l’Institut
national de la recherche agronomique –INRA-), deux unités propres de recherche du CNRS, et enfin une équipe
d’accueil d’Aix-Marseille Université. La mention bénéficie du soutien et de l’intervention de plus de 250 enseignantschercheurs, dont 130 interviennent dans la mention. Enfin une école doctorale en Chimie (ED 250) en est la suite
directe pour les étudiants souhaitant effectuer une première expérience professionnelle en thèse de doctorat.
Cette mention est également largement ouverte sur le tissu socio-économique local, national et même
international pour une de ses spécialités. Cet appui sur le tissu industriel s’articule en particulier autour d’un stage de
trois mois en fin de M1 qui s’effectue exclusivement en entreprise ou à l’étranger, et se traduit par l’intervention
d’une quarantaine de professionnels dans la mention.
Le pilotage de la formation est très bien mené, et le dossier est d’une très bonne qualité. Le comité de
pilotage de la mention (qui regroupe le responsable de la mention, un responsable par établissement partenaire et par
site, trois correspondants industriels et les responsables de spécialité) a, via une analyse pertinente de l’évolution des
potentiels d’embauche, d’ores et déjà recentré et réorganisé la proposition de formation de la mention. Cette
réorganisation se traduit par :


une diminution du nombre d’options en M1 et en M2 ;
une augmentation des mutualisations (en particulier pour les formations professionnalisantes et
l’enseignement de l’anglais) ;

un rapprochement avec l’Ecole centrale de Marseille pour les spécialités « recherche » ;

la suppression du M1 « professionnel » 3CF (M1P 3CF) distinct des autres M1 ;

l’intégration de la spécialité « enseignement » ;

une modification de la structure des unités d’enseignement (UE) en M2 « recherche », qui, répondant à
la demande des étudiants, proposent des enseignements dirigés en plus des cours magistraux.
Les spécialités répondent aux différents besoins, tant académiques (poursuite en doctorat) que socioéconomiques (M2 « professionnels » (M2P)). L’attractivité de la mention devrait en revanche être améliorée, ce qui
peut passer par des contacts avec les universités étrangères proches (espagnoles ou italiennes par exemple), ainsi que
l’élargissement des contacts industriels au-delà de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
2
La structure de la formation est très bien réfléchie, et très lisible. Elle se positionne désormais via un seul
tronc commun (la première année du M2P 3CF qui était tubulaire a été fondue dans le M1 de la mention « Chimie »).
Elle présente un jeu d’options raisonnable en M1 (en diminution depuis le dernier contrat quadriennal d’établissement
(CQE) pour tenir compte des contraintes), et permet une orientation progressive vers les différentes spécialités et
leurs parcours. Enfin, elle incorpore les passerelles nécessaires pour intégrer la spécialité « enseignement », et
donner la possibilité à ses étudiants de se rediriger vers la recherche ou un autre master à finalités professionnelles.
Les trois spécialités « recherche » sont construites sur un même modèle : un tronc commun de trois UE (au lieu de
deux dans le précédent CQE), suivi par un choix d’options dont le nombre est cependant disproportionné par rapport
aux effectifs constatés. La diversité des formations proposées est donc conditionnée à l’effectif minimum requis pour
l’ouverture d’une option, renseignement qui n’est pas donné dans le dossier. En revanche, la demande
d’incorporation d’une nouvelle spécialité TISE, axée sur l’analyse des données expérimentales et la chimiométrie, et
pilotée par une équipe pédagogique extrêmement réduite, semble moins pertinente car elle risque de fragiliser les
deux spécialités dédiées à la chimie analytique qui souffrent déjà d’effectifs faibles. Il serait plus logique, compte
tenu de ces problèmes d’effectifs, de rassembler ces trois spécialités en une seule, indifférenciée, et articulée autour
de trois parcours différents (« recherche », « professionnel » et « chimiométrie »), grâce à un jeu resserré d’options.
La politique de stage est très active, avec un suivi individualisé. Un stage obligatoire est proposé en second
semestre de M1, soit en entreprise soit à l’étranger, et des stages « recherche » ou « professionnels » de cinq à six
mois se font en M2. Les étudiants sont donc très rapidement confrontés à l’insertion professionnelle via la recherche
de stage, qui est conduite dans l’esprit d’une simulation de recherche d’emploi. Cela se fait à l’aide d’une UE
spécifique au premier semestre, d’un suivi personnalisé pour l’aide à l’insertion professionnelle et par la recherche
puis le suivi du stage. Les enseignants-chercheurs encadrant l’étudiant bénéficient d’une compensation horaire accrue
pour permettre un déplacement systématique du tuteur enseignant sur le lieu du stage.
Un nombre significatif d’étudiants (20 %), les plus faibles et en situation d’échec, ne trouve pas de stage.
Plutôt que de les prendre en stage de substitution dans les laboratoires de recherche locaux, la politique choisie est
de leur permettre de faire un stage par redoublement, et donc de renforcer en même temps leur bagage scientifique.
C’est une politique un peu dure et qui présente quelques contradictions avec la volonté de limiter le redoublement en
M1 des étudiants, mais qui permet de s’assurer de la qualité des étudiants ayant validé ce M1, et surtout, cela permet
aux étudiants de profiter pleinement du stage conventionné lorsqu’ils en ont le plus besoin.
L’origine des étudiants et l’évolution des flux sont analysées en détails. Cette analyse fait ressortir des
effectifs qui semblent stables en M1 (317 étudiants sur les quatre dernières promotions, soit un peu moins de 80 par
an, avec 26 % d’étudiants extérieurs). Il apparaît une légère croissance en deuxième année de master « recherche »
(136 étudiants dont 15 % d’extérieurs) depuis l’ouverture de la mention « Pharmacocinétique », qui semble très
attractive (mais dont les effectifs ont été limités à une dizaine d’étudiants par an). Les autres spécialités
« recherche » souffrent d’une attractivité faible vis-à-vis des publics extérieurs à l’AMU. En revanche, les spécialités
professionnelles sont plus attractives (286 étudiants, dont 43 % d’extérieurs), mais l’évolution des perspectives
d’embauche, conjuguées à des raisons conjoncturelles, ont conduit l’équipe pédagogique à réduire le nombre de
dossiers acceptés en spécialité 3CF, ce qui contribue à la baisse constatée des effectifs dans ces parcours
professionnels.
Le taux de réussite est très bon en M1 (93 %). Les 7 % d’échec sont principalement le fait d’étudiants venant de
troisième année de licence (L3) « Chimie » du site, les autres étudiants étant recrutés sur dossier. En M2P le taux de
réussite est de presque 100 %, mais il est plus faible en M2R (80 %). Les causes d’échec ont été analysées, et des
mesures sont proposées pour les diminuer. Il apparaît que la cause principale d’échecs en M2R est due à la forte
proportion d’étudiants ingénieurs qui ne vont pas au bout de la formation ne souhaitant pas poursuivre en doctorat.
Ce taux devrait être diminué par la prise en compte de la situation spécifique des élèves ingénieurs (discussion avec
l’école d’ingénieurs pour instaurer un jeu d’équivalences par exemple), et la co-habilitation de la mention de master
avec l’Ecole centrale de Marseille.
L’évaluation de l’enseignement par les étudiants est effectuée principalement au moyen d’une série
d’entretiens guidés, et pour certaines spécialités par des questionnaires anonymes. Cette évaluation a permis
quelques ajustements et l’incorporation de travaux dirigés dans les UE des spécialités « recherche », mais il serait
plus pertinent que cette évaluation soit effectuée d’une façon plus indépendante de la mention, par l’établissement
lui-même.
L’analyse à deux ans de l’avenir des diplômés a été réalisée au niveau de chaque spécialité (les résultats de
l’étude des Observatoires de la vie étudiante –OVE- ne sont pas présentés dans le dossier car trop lacunaires). Il est à
noter que les taux de non réponse sont limités grâce à un effort important des responsables de la mention. Ils
3
devraient l’être encore plus par l’introduction de fiches de suivi individuel. Globalement, le taux d’étudiants en
situation de recherche d’emploi, parmi ceux qui ont répondu à l’enquête, est faible (5 à 6 %), ce qui souligne la
pertinence et l’efficacité de cette formation.
En M2R (78 diplômés), le suivi est bon et le taux de non réponse est de 10 %. Pour les répondants 74 % sont en
doctorat, principalement à Marseille, 15 % en situation d’emploi hors doctorat (ingénieurs et formation continue), 6 %
en recherche d’emploi et 5 % en poursuite d’études (dans un M2P). En M2P, le suivi se fait de façon traditionnelle
(mais sur de faibles effectifs) pour le M2P SISE, et via un forum et un « e-groupe » pour le M2P 3CF. L’analyse montre
un faible taux de demandeurs d’emploi, et un taux de retour acceptable (20 % de non réponses), mais il faut noter un
nombre de contrats à durée déterminée (CDD) important.
Les perspectives d’évolution de cette mention semblent favorables : la suppression du M1 professionnel
tubulaire 3CF devrait conduire à une légère augmentation du nombre d’étudiants en tronc commun de M1. L’attente
des porteurs du projet est d’avoir un recrutement principal extérieur pour cette spécialité au niveau du M2. La
création de la spécialité « enseignement », dont le parcours est parallèle au tronc commun du M1, avec une passerelle
« Chimie approfondie » devrait permettre d’atteindre un effectif de 90 étudiants en M1, dont 40 dans la filière
« enseignement » partagée avec la mention « Physique ». Ces chiffres paraissent tout à fait raisonnables, de même
que le flux attendu en M2 (40 en M2R, 55 en M2P, avec une diminution raisonnée des effectifs dans le M2P 3CF). Seul
l’effectif attendu dans la nouvelle spécialité TISE paraît un peu optimiste, au vu des formations équivalentes
proposées sur ce domaine étroit et particulier, tant dans les écoles d’ingénieurs que dans certaines mentions de
masters professionnels spécialisés en France (à l’Université de Lyon 1, à l’AgroParisTech ou encore dans le master
« Optimisation des protocoles expérimentaux » (OPEX) de l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) par exemple).
Cette spécialité devra donc faire ses preuves. De forts soutiens industriels sont annoncés ; ils soulignent que le
domaine est attractif, bien que les débouchés potentiels ne soient pas très clairement précisés. A défaut, elle
pourrait être incorporée comme parcours d’une spécialité chimie analytique (PACS). Si l’ouverture du M1 à
l’Université d’Avignon parait incontournable, en revanche, il faudrait également mener une réflexion quant à la
pérennité d’une ouverture du M1 sur deux sites marseillais.
Les modalités de l’auto-évaluation ne sont pas renseignées et aucune utilisation de cette évaluation n’est
indiquée, toutefois la mention a fait l’objet de nombreuses améliorations.

Points forts :
L’efficacité du pilotage de la mention, la richesse et l’implication de l’équipe pédagogique.
La sensibilisation très en amont des étudiants (dès le début du M1) à l’insertion professionnelle, avec un
suivi personnalisé qui se traduit par des rencontres régulières entre l’étudiant et l’équipe pédagogique,
et un système informatisé de fiches individuelles qui devrait, à terme, permettre d’effectuer un suivi
efficace du devenir des étudiants.
 Le réseau de laboratoires académiques support est de tout premier plan.
 Les liens entre la mention et le monde socio-économique sont étroits et entretenus de façon constante
et régulière.
 La bonne complémentarité entre les parcours « recherche » et « professionnels », qui permet de couvrir
tous les domaines rattachés à la chimie moléculaire.
 La pertinence de la politique en matière de stages.
 La pertinence de l’analyse de l’évolution de la situation de l’offre de formation, sauf en ce qui concerne
la nouvelle spécialité proposée (TISE).



Points faibles :
Les faibles effectifs rencontrés dans certaines spécialités en M2 fragilisent l’ensemble de la mention,
d’autant plus qu’une nouvelle spécialité, dont la pertinence (en tant que spécialité) n’est pas probante,
est demandée.
 La structuration des spécialités concernant la chimie analytique, qui sont éclatées en trois spécialités
concurrentes à faibles, voire très faibles effectifs, sans mutualisation entre les spécialités « recherche »
et « professionnelles » est fragilisante.
 Il y a un trop grand nombre d’options offertes dans deux des spécialités « recherche » (CISA et COCV2),
compte tenu des effectifs limités de ces spécialités.
 L’ouverture internationale de la mention est insuffisante, même si quelques efforts ont été réalisés et
commencent à porter leurs fruits (augmentation du nombre de stages à l’étranger, premier accord avec
une université sénégalaise).

4
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les deux spécialités destinées à former des chimistes analyticiens sont fragilisées par leurs faibles effectifs
respectifs, alors qu’elles proposent une offre de formation au nombre d’options disproportionné. Une mutualisation
de certaines UE entre les spécialités CISA et PACS permettrait de stabiliser ces deux spécialités. De plus, proposer une
nouvelle spécialité (TISE), elle aussi partiellement fondée sur la chimie analytique mais avec une sensibilisation à la
chimiométrie, est un pari risqué alors que deux des spécialités de cette mention dévolues à la chimie analytique sont
fragiles. Il aurait été plus pertinent de proposer cette nouvelle spécialité sous forme d’un parcours d’une spécialité
élargie regroupant PACS, CISA et TISE.
Il faudrait maintenir, voire accentuer l’effort fait par l’établissement pour gérer de façon plus approfondie le
suivi individuel des étudiants (en particulier pour les spécialités professionnelles), grâce à la série de fiches
individuelles qui a déjà été réalisée. Ce suivi pourrait éventuellement être en partie délocalisé au niveau de l’OVE de
l’AMU, ce qui permettrait d’avoir une meilleure impartialité de jugement. Ce soutien devrait permettre d’améliorer,
en particulier en M2P, le suivi du devenir des étudiants.
Un grand effort de communication devrait être mené afin d’augmenter le nombre d’étudiants recrutés en M1,
via la refonte du site web très statique et peu interactif. Sa traduction en anglais devrait également permettre de
renforcer l’attractivité de la mention. Ce renforcement pourrait également passer par l’incorporation d’un cursus
ciblé à l’international, avec des cours dispensés en langue anglaise. Cette ouverture à l’international pourrait être
réalisée par des accords avec les universités étrangères voisines.
Une augmentation des possibilités de mutualisation des spécialités M2R avec l’Ecole centrale de Marseille
devrait être entreprise pour augmenter l’attractivité de ces spécialités « recherche » pour les élèves ingénieurs. Cette
mesure devrait contribuer à diminuer leur taux d’échec (par abandon) en M2R.
5
Appréciation par spécialité
Chimie informatique, spectrométries, analyse (CISA)

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, co-habilitée avec l’Ecole centrale de Marseille, est principalement destinée à former des
spécialistes de l’analyse et de la spectrométrie pour le contrôle et l’analyse des produits chimiques. Elle répond à un
besoin des industries chimiques, pharmaceutiques et agroalimentaires de cadres formés au niveau doctorat dans ce
domaine. Elle comporte un second parcours, plus marginal de chimie théorique qui est effectué en collaboration avec
les universités du Pôle Sud-Est de la France, et se présente sous forme de deux unités d’enseignement (UE)
optionnelles.
Le cursus comprend trois UE obligatoires qui permettent de dispenser un enseignement de base en chimie
théorique, en spectroscopie RMN avancée et en spectroscopie de masse. Deux UE optionnelles, à choisir parmi sept,
permettent à l’étudiant d’approfondir ses connaissances en chimie théorique ou en spectroscopie. Ce nombre
d’options peut paraître un peu disproportionné devant le nombre modeste d’étudiants de cette mention de master.
Toutefois, les deux UE optionnelles de chimie théorique sont mutualisées au niveau du Réseau de chimie théorique
français du Pôle Sud-Est. Une autre UE (Analyse et chiralité) est commune à plusieurs spécialités de cette mention.
Une certification en anglais est proposée (TOEIC). La formation en langue s’effectue sous la forme de
séminaires bibliographiques et de présentation d’articles en anglais. Elle est commune aux deux autres spécialités
« recherche ». Un stage de cinq mois en laboratoire est ensuite proposé au second semestre. La formation s’appuie
également sur le paysage riche et varié des laboratoires académiques de chimie reconnus de l’AMU et sur une équipe
pédagogique constituée exclusivement d’enseignants-chercheurs (auxquels s’ajoute un ingénieur de recherche).

Indicateurs :

Effectifs constatés
Environ 10 par an
7/9/12/10//9
Effectifs attendus
11 à 20
Taux de réussite
78 % (37/47)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non indiqué
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non indiqué


Appréciation :
C’est une spécialité riche et de qualité justifiée par le potentiel de thèses de doctorat (17 doctorants pour 22
diplômés de cette spécialité ces trois dernières années), voire d’embauches directes existant dans le domaine, et par
le paysage universitaire et industriel régional. Toutefois, elle est affaiblie par les faibles effectifs (sept à douze
étudiants) et un taux d’échecs important (10 sur 47 sur les cinq dernières promotions, soit plus de 20 %). Le nombre
d’options proposées, disproportionné par rapport aux effectifs constatés (choix de deux options parmi sept pour des
effectifs d’une dizaine d’étudiants), fragilise également la spécialité. Un regroupement des UE optionnelles et une
mutualisation partielle avec la spécialité M2P PACS seraient opportuns si le nombre de candidats venait à baisser
significativement, ce qui est à craindre avec la concurrence de la nouvelle spécialité professionnelle TISE.
Le nombre d’intervenants provenant du monde socio-économique ainsi que des chercheurs des grands
organismes est très réduit. Ce manque pourrait être compensé par l’organisation de cycles de conférences ; un
couplage avec la spécialité PACS pourrait également palier ce manque.
6

Points forts :





Un bon appui recherche.
Une bonne qualité de l’enseignement dispensé et de l’équipe pédagogique.
Une intéressante intégration au Réseau de chimie théorique Sud-Est.
Un bon niveau de poursuite en doctorat des diplômés (18/22 les trois dernières années).
Points faibles :



Un nombre d’options trop important compte tenu des très faibles effectifs (7 à 12 étudiants par an).
Un taux d’échecs important (10 sur 47 ces cinq dernières années, soit plus de 20 %).
Un manque d’ouverture internationale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Compte tenu des faibles effectifs des deux spécialités (PACS et CISA), et de leurs nombreux points communs en
termes de formation, il serait opportun de mutualiser en partie des UE avec le M2P PACS, et de limiter le nombre
d’options proposées (par exemple en regroupant certaines options).
Afin d’augmenter l’attractivité de cette spécialité, il faudrait renforcer l’affichage de la formation au niveau
national, voire international.
L’organisation d’une série de séminaires externes faisant intervenir des chercheurs et des intervenants du
monde socio-économique permettrait d’enrichir l’offre de formation de cette spécialité et d’ouvrir de nouvelles
perspectives aux étudiants.
Afin d’améliorer le taux de réussite des étudiants, il faudrait renforcer le suivi des étudiants, voire proposer
une remise à niveau initiale. Une plus grande sélection des étudiants, comme cela est proposé, semble difficile au vu
des effectifs.
Chimie organique, chimie verte, chimie du vivant (COCV2)

Présentation de la spécialité :
La spécialité vise à former des chimistes organiciens par deux parcours, un parcours « Synthèse catalyse,
réactivité » et un parcours « Chimie du vivant ». L’objectif est de former des chercheurs, des chercheurs-ingénieurs,
des cadres en entreprise, spécialistes de chimie organique moléculaire à l’interface entre la chimie et la biologie,
avec une sensibilisation aux aspects de la chimie durable. Ces objectifs sont très lisibles, et correspondent aux besoins
actuels des industries chimique et pharmaceutique.
La formation s’articule autour de trois unités d’enseignement (UE) de tronc commun, le choix de deux UE
optionnelles parmi huit, définissant deux parcours (« Synthèse » ou « Chimie pour le vivant »). Trois de ces UE sont
mutualisées avec l’Ecole centrale de Marseille (co-habilitation), et il y a trois UE hors parcours (dont une mutualisée
sur plusieurs spécialités). Ce choix très large, pour des effectifs d’une vingtaine d’étudiants, conduit à une forte
dispersion, et à de fortes probabilités de non ouverture d’une ou plusieurs UE.
La formation est complétée au second semestre par une formation de langue anglaise, commune avec les deux
autres spécialités « recherche », se faisant sous forme de séminaires bibliographiques et de commentaires d’articles,
puis par un stage de cinq mois en laboratoire. Une certification en anglais est proposée (TOEIC). L’équipe
pédagogique est constituée de chercheurs et d’enseignants-chercheurs appartenant à des unités de recherche
7
reconnues, ainsi que d’un intervenant du monde socio-économique. Il ne semble pas y avoir d’organisation de cycle de
conférences. Le résultat de l’évaluation de la formation par les étudiants à la sortie de leur cursus a conduit à
l’adjonction de travaux dirigés (TD) en plus des cours magistraux, et à celle d’une UE supplémentaire dans le tronc
commun, diminuant légèrement le nombre d’options.
Le paysage marseillais est très riche en unités de recherche de qualité reconnue en chimie organique (cinq UMR
et deux UPR), et la plupart des étudiants effectuent leur stage de recherche dans ces unités. Les offres de stage sont
présentées cinq à six mois à l’avance sur le site internet de la mention.

Indicateurs :

Effectifs constatés
19 à 21
Effectifs attendus
20 à 35
Taux de réussite
91 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non précisé
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
84 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non effectué

Appréciation :
C’est une formation de très grande qualité, qui est suivie par un nombre stable d’une vingtaine d’étudiants.
Elle permet un parcours personnalisé de l’étudiant via un nombre très (trop) important d’options. Ce nombre peut
paraître disproportionné par rapport à l’effectif pourtant tout à fait correct pour un M2 « recherche ». Les sites
d’accueil potentiels pour le doctorat sur la région sont très nombreux, et les deux tiers des étudiants poursuivent en
thèse. Cela peut paraître faible pour cette spécialité « recherche », mais de nombreux élèves ingénieurs inscrits ne
souhaitent pas poursuivre en doctorat. Le taux de réussite est correct, sans plus (compte tenu du fait que de
nombreux élèves ingénieurs ne participent pas à tous les examens). Une ouverture à l’international a été entamée
avec l’Université Cheik Antah Diop de Dakar, mais peu d’étudiants effectuent leur stage à l’étranger, et le nombre de
candidats étrangers ou extérieurs à l’académie est très faible.

Points forts :
Une bonne diversité de l’équipe pédagogique, qui couvre l’ensemble des domaines enseignés et s’appuie
sur un excellent soutien recherche.
 L’intéressante orientation « Chimie pour le vivant » à l’interface chimie-biologie.
 Une bonne attractivité pour les étudiants locaux (nombreuses possibilités de poursuite en doctorat à
l’AMU).
 L’intéressante sensibilisation à la chimie verte.


Points faibles :


Un nombre d’options trop important par rapport aux effectifs.
Un manque d’ouverture internationale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le faible taux de réussite, lié à l’abandon en cours de cursus d’élèves ingénieurs de l’Ecole centrale de
Marseille, est un des points faibles de cette mention. Le rapprochement et la co-habilitation avec cette école
8
d’ingénieurs devraient être mis à profit pour améliorer le suivi de la formation de ces élèves ingénieurs inscrits en
master.
Une plus grande ouverture au monde socio-économique et une formation complémentaire aux aspects
recherche seraient favorisées par l’organisation d’un cycle de conférences spécifiques.
Offrir un grand nombre d’options permet de proposer un parcours personnalisé aux étudiants, mais il serait bon
de rationaliser le choix et le nombre des options pour éviter une trop grande dispersion, et donc la non ouverture
d’une ou plusieurs options.
Pour améliorer l’attractivité de cette formation de qualité, il faudrait renforcer l’affichage de la formation au
niveau national, voire international.
Pharmacocinétique (PK)

Présentation de la spécialité :
Cette nouvelle formation, crée il y a deux ans, entend former, après l’obtention du doctorat, des cadres
supérieurs de l’industrie pharmaceutique aptes à développer de nouvelles entités chimiques. Cet objectif répond à un
besoin reconnu au regard de la complexité croissante des processus d’homologation des médicaments. La spécialité a
été créée en concertation avec des industriels du domaine qui viennent animer des séminaires dans le cadre de cette
formation. Le niveau doctorat étant celui reconnu dans ces entreprises pour ces cadres de haut niveau, cette
spécialité entend y répondre pour sa part : une première étape.
La formation semble être attractive, puisque, même si les effectifs sont encore faibles (le nombre d’étudiants
étant volontairement limité à dix par promotion), la plupart des étudiants viennent de l’extérieur, et une majorité
des stages se déroule hors région. Le taux de réussite est excellent, tout comme le taux de poursuite en doctorat pour
la promotion déjà diplômée.
La formation s’articule autour de trois unités d’enseignement (UE) de tronc commun, et du choix raisonné de
deux UE parmi quatre, une des UE étant dévolue à des aspects réglementaires. Au second semestre, une UE de langue
anglaise commune à toutes les spécialités est proposée, puis un stage « recherche » de cinq mois dans une entreprise
ou un laboratoire académique complète la formation. La proportion de stagiaires à l’étranger est importante.
L’équipe pédagogique mêle intervenants académiques issus principalement de la Faculté de Pharmacie (il n’y a
pas de laboratoire de rattachement indiqué dans le document pour une grande partie de ces intervenants), praticiens
hospitaliers et intervenants industriels, qui ont une part notable dans cette formation, en particulier dans le cadre du
cycle de séminaires. Une certification en langue anglaise est proposée (TOEIC). La formation de langue, commune
avec les deux autres spécialités « recherche », s’effectue sous la forme de séminaires bibliographiques et de
présentation d’articles en anglais.

Indicateurs :

Effectifs constatés
7 et 8
Effectifs attendus
10
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non précisé
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Sans objet
(6/7 en thèse + 1 en
emploi sur la première
promotion à N+1)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Sans objet
9

Appréciation :
Il s’agit d’une formation originale, pertinente et de qualité, dont la structure est adaptée aux effectifs, et qui
est très ouverte vers le monde socio-économique et sur l’extérieur. Elle a été montée en coopération avec les
industries du domaine, et répond à une demande forte de cadres de niveau doctorat pour la mise sur le marché de
molécules innovantes. La formation est récente, et elle devra encore faire la preuve de son efficacité en regard des
débouchés pour les étudiants formés. Pour l’instant, l’équipe de direction souhaite garder des effectifs d’une dizaine
d’étudiants, ce qui est raisonnable, ce qui l’a amenée à n’accepter qu’un tiers des candidatures présentées.
La formation est jeune (deux ans), et il faut lui laisser acquérir un peu de maturité pour constater la réalité
des possibilités de recrutement et d’insertion des étudiants formés.

Points forts :
Une bonne qualité de la formation.
Une équipe pédagogique impliquée et en adéquation avec le domaine.
 Une bonne première étape (master) d’une réponse à un besoin de formation « cadre niveau doctorat »
dans le domaine.
 Une bonne attractivité de la formation.
 Une bonne ouverture vers l’extérieur et à l’international, via des partenariats privés et publics.
 L’appartenance du responsable de cette spécialité au groupe de métabolisme et pharmacocinétique est
intéressante.
 Un cycle de séminaires où interviennent des représentants du monde socio-économique est pertinent.



Points faibles :


Un manque d’attractivité pour les étudiants du M1 local (un seul étudiant sur les 15).
Des effectifs encore faibles, mais la formation est récente.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable d’augmenter encore l’attractivité de la formation par une politique de communication (en
anglais par exemple) plus poussée. Il faudrait faire un effort spécifique vers les étudiants du M1 (un seul sur quinze
étudiants à l’heure actuelle intègre cette spécialité).
Il serait sans doute possible d’accroître le nombre d’étudiants vu le nombre d’entreprises partenaires, les
débouchés reconnus et l’état de l’évolution de la concurrence en termes de formations dans le domaine.
Cette formation pourrait logiquement se dérouler au moins en partie en langue anglaise, car c’est celle que les
étudiants devront maîtriser dans leur futur emploi.
Commercialisation en cosmétique et chimie fine (3CF)

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation pérenne, qui a été repensée dans le cadre de ce nouveau contrat quadriennal.
Désormais, la première année de master (M1) est fondue dans le tronc commun général, ce qui a supprimé son
caractère tubulaire. La formation est de qualité, et diversifiée. Elle vise à former des cadres dans le domaine de la
commercialisation des produits de santé, alimentaires et cosmétiques, domaine demandeur de main d’œuvre très
10
qualifiée. Toutefois, l’attractivité est en diminution, ce qui se traduit par une diminution programmée des effectifs,
et la suppression d’une option « Formulation » en 2008.
La formation est soutenue par les industriels du domaine. Elle a obtenu une labellisation et/ou un appui du
Conseil économique et social et du Pôle de compétitivité régional « Parfum arômes senteurs saveurs » et de l’Union
des industries chimiques locale qui a fait de la cosmétique un de ses axes de développement. Deux parcours sont
proposés, avec des effectifs respectifs équivalents de vingt étudiants : « Chimie fine » d’une part et « Cosmétique »
d’autre part.
La formation est très resserrée, puisqu’elle s’articule autour d’un tronc commun de trois unités
d’enseignement (UE), et de deux options parmi quatre au premier semestre, puis d’un stage de quatre à six mois en
entreprise au second semestre. Les conditions de déroulement du stage sont floues et manquent de précision. Les
intervenants industriels sont nombreux, mais l’équipe pédagogique est réduite, ce qui peut poser des problèmes pour
un bon suivi individualisé des étudiants.
Une très large part de la formation est dévolue à des aspects professionnels et transversaux (anglais / qualité /
marketing / projets tuteurés / études de cas). La formation bénéficie de nombreux contacts dans les industries
régionales, et d’un e-groupe d’anciens élèves conséquent (758 inscrits). Des certifications au C2I et en langue sont
proposées.

Indicateurs :

Effectifs constatés
46 à 93*
Effectifs attendus
40 à 50
Taux de réussite
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
82 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
79 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non effectuée
* Effectifs récents en diminution suite à la suppression d’un parcours (« Formulation ») en concurrence
directe avec une spécialité de l’Université de Nice

Appréciation :
Il s’agit d’une formation originale, spécifique et de qualité. Elle est attractive, puisque 70 % des étudiants
proviennent d’autres académies ou de l’étranger. Les taux de réussite sont très bons, mais le suivi des étudiants à
deux ans peut encore être amélioré (taux de non réponses important), et les débouchés semblent s’être resserrés
(beaucoup de diplômés sont en CDD ou en poursuite d’études). Une amorce d’internationalisation se met en place
avec l’Université de Cluj-Napoca (Roumanie). Une demande de co-habilitation est indiquée, mais sans précision dans
le dossier.

Points forts :
Une bonne qualité et une bonne adaptabilité de la formation au marché de l’emploi.
Des liens industriels importants et une bonne participation des acteurs du monde socio-économique à la
formation.
 Un bon positionnement au niveau régional, ce qui se traduit par des labellisations et des soutiens
régionaux voire nationaux importants.
 Un bon réseau d’anciens diplômés (annuaire auto géré).
 Une formation repensée et resserrée en perspective de la diminution des débouchés.
 Un bon placement des étudiants dans des métiers en cohérence avec la formation.



Points faibles :
L’équipe pédagogique est un peu faible numériquement, compte tenu des effectifs étudiants et des
nécessités d’encadrement et d’accompagnement.
 Les perspectives de débouchés sont en diminution dans le domaine (mais la spécialité a été repensée
suivant cette perspective).
 Il manque l’évaluation du contenu de la formation par les étudiants.

11
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le faible effectif de l’équipe pédagogique, entraine des difficultés dans le suivi individualisé des étudiants, qui
repose pour l’instant essentiellement sur l’auto inscription sur une base de données. Il serait sans doute utile
d’envisager un renforcement de l’aide à apporter à cette spécialité afin de soulager les porteurs du projet pour qu’ils
se consacrent plus efficacement à l’élargissement des partenariats industriels en dehors de la région, voire à
l’ouverture internationale en particulier pour le stage. Ce dernier point permettrait de répondre aux difficultés
nouvelles de placement des diplômés.
Perfectionnement en analyses chimiques et spectroscopiques (PACS)

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation pertinente qui a une dizaine d’années d’existence, et qui vise à former des cadres
dans le domaine de l’analyse chimique et de la spectrométrie. Ils pourront intégrer des laboratoires d’analyse ou de
contrôle qualité, éventuellement des entreprises fabriquant ou diffusant du matériel scientifique.
La formation s’articule autour d’un tronc commun unique de cinq unités d’enseignement (UE) au premier
semestre (dont une UE d’enseignements généraux, anglais, plans d’expériences et statistiques), d’une UE de
connaissance de l’entreprise au second semestre commune aux masters professionnels, et d’un stage d’au moins cinq
mois en entreprise. Le contenu des UE est très complet, mais gagnerait à se rapprocher de la spécialité CISA pour les
aspects disciplinaires. Cela renforcerait ces deux spécialités à faibles effectifs. L’équipe pédagogique représente bien
les principaux domaines d’intervention nécessaire à la spécialité. Elle fait une part notable aux professionnels, soit
chercheurs des grands organismes, soit industriels, qui offrent 73 heures de formation sur les 431 heures du total. Ce
nombre d’heures total est, peut-être, un peu trop important, même si une partie notable est dédiée à une utile
remise à niveau initiale et à la partie professionnalisation.
La formation s’appuie sur six unités de recherche reconnues et une équipe pédagogique issue principalement
de ces laboratoires. Elle bénéficie d’une très forte implication du monde socio-économique, y compris dans la
conception de l’offre de formation.
Une certification TOEIC est proposée.

Indicateurs :

Effectifs constatés
18/13/10/15/14
Effectifs attendus
14 à 18
Taux de réussite
97 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non précisé
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non effectuée


12

Appréciation :
C’est une formation professionnelle de qualité, bien construite et argumentée. Elle bénéficie d’un fort appui
industriel, mais les effectifs sont en revanche faibles, alors qu’une spécialité « recherche » proche (CISA) souffre elle
aussi de faibles effectifs. Un rapprochement des deux spécialités (au moins au niveau du contenu des cours
disciplinaires) serait souhaitable. Le taux de réussite est très bon, mais la part des étudiants en poursuite d’études est
curieusement élevée pour une spécialité à finalité professionnelle (50 % pour la promotion 2007/2008), et le temps
d’accès à l’emploi est important (53 % de la promotion 2008/2009 est encore en recherche d’emploi), même si à
terme, les débouchés sont satisfaisants. Si l’attractivité de cette mention reste un point fort (environ 50 % des
étudiants ne proviennent pas de l’académie), le nombre d’étudiants du M1 local recrutés dans cette formation est
étonnamment faible.

Points forts :






Une forte implication des industriels dans la formation et dans sa conception.
Une bonne qualité du soutien recherche.
Les formations transversales tiennent un rôle important.
La présence positive d’un module de remise à niveau.
Un très bon taux de réussite.
Points faibles :



Il existe une concurrence avec la nouvelle spécialité professionnelle proposée TISE.
Il apparaît un manque de mutualisations avec la spécialité recherche CISA.
Il y a un déficit d’ouverture internationale.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Un rapprochement avec la spécialité recherche CISA serait pertinent pour ne former qu’une spécialité
indifférenciée dédiée à la chimie analytique. Au minimum, les UE disciplinaires devraient être repensées pour que les
deux spécialités puissent offrir des formations communes.
Il faudrait accroitre l’ouverture internationale, il n’y a eu seulement que trois étudiants étrangers en quatre
ans.
Il faudrait éclaircir les raisons d’une si forte poursuite d’études des étudiants de la dernière promotion.
Traitement de l’information et stratégies expérimentales (TISE).

Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une nouvelle offre de formation qui a pour objectif de former des cadres chimistes spécialisés dans
le traitement des données et la chimiométrie (méthodologie analytique). Cette formation a été élaborée en
concertation avec un groupe d’industriels. Le volume de formation est assez faible (quatre unités d’enseignement
(UE) de 60 heures et un projet tuteuré), dont une partie est mutualisée avec d’autres formations. L’UE de projet
tuteuré a un contenu très flou, qui ne permet pas d’apprécier sa pertinence. Les intervenants enseignants-chercheurs
sont très peu nombreux (cinq). Une partie très importante (99 heures sur 240) de la formation sera effectuée par des
industriels et des acteurs du monde socio-économique (INRA, CEMAGREF) demandeurs de ce type de formation. Un
stage de six mois est prévu au second semestre, mais aucune précision n’est donnée sur son déroulement ou son suivi.
13
La formation repose principalement sur une petite équipe d’une unité de recherche d’Aix-Marseille Université
(IS2M, Institut des sciences moléculaires de Marseille), un laboratoire du CEMAGREF et un de l’INRA tous les deux à
Montpellier, et sur quatre intervenants industriels. La formation n’offre pas au second semestre le module
connaissance de l’entreprise proposé par les autres mentions de masters professionnels. Les enseignements
transversaux, communication et enseignement de la langue anglaise sont présents dans le projet tuteuré.

Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
14-18
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO

Appréciation :
C’est une nouvelle offre de formation qui a des objectifs assez flous. Les débouchés recherchés s’apparentent
à ceux d’un chimiste analyticien ayant une sensibilisation au traitement des données, ou d’un élève ingénieur
spécialisé dans le génie chimique. Proposer cette nouvelle formation est un pari risqué alors que deux des spécialités
de cette mention dévolues à la chimie analytique sont fragiles. Il aurait été plus pertinent de la proposer sous forme
d’un parcours d’une spécialité élargie regroupant les spécialités PACS, CISA et TISE.
Cette formation nouvelle peut-elle trouver sa place au niveau master à Marseille, alors qu’il existe déjà des
licences professionnelles dans le domaine, et des options et parcours de master professionnels qui proposent des
analyses chimiométriques, par exemple à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest OPEX), à l’AgroParisTech et à
l’Université Lyon 1, et que cette matière est largement enseignée dans les écoles d’ingénieurs de chimie ? Toutes ces
formations ont une forte connotation « assurance qualité », ce qui n’est pas le cas de cette spécialité marseillaise.
Il semble qu’un regroupement avec les deux autres spécialités de chimie analytique de la mention serait une
meilleure réponse à cette demande.

Points forts :



L’originalité de la formation, même si elle existe déjà dans les écoles d’ingénieurs.
Un bon appui de socio-professionnels.
Points faibles :




Les débouchés sont peu clairs.
La concurrence avec deux autres spécialités fragiles de la mention aggrave cette faiblesse.
L’équipe pédagogique est excessivement réduite en nombre.
L’appui recherche est faible.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Plutôt que de fragiliser les spécialités dévolues à la chimie analytique, qui souffrent déjà de faibles effectifs, il
serait préférable de regrouper cette spécialité TISE et la spécialité PACS, avec laquelle elle partage déjà des unités
d’enseignement. L’idéal serait de n’offrir qu’une seule spécialité dévolue à la chimie analytique et à la méthodologie
analytique, avec un parcours recherche (CISA) et deux parcours professionnels (PACS et TISE).
La recherche d’autres entreprises partenaires que locales (nationales, internationales) serait pertinente.
14
Enseignement formation en sciences physiques et chimiques
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

15
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
16
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix Marseille 3
Demande n° S3MA120003610
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Energie nucléaire
Présentation de la mention
Cette mention de master en construction proposée par Aix-Marseille Université (AMU) a pour objectif de former
des ingénieurs et des chercheurs capables de répondre aux besoins de recrutement de l’industrie nucléaire dans de
nombreuses spécialités, tels que ces besoins ont été mis en évidence par des analyses récentes de la démographie des
ingénieurs du nucléaire et du développement en cours de cette industrie, tant en France qu’à l’étranger. La mention
se décline en six spécialités :






« Modélisation et expérimentation en physique nucléaire et neutronique » qui est une création à finalité
« indifférenciée » ;
« Modélisation et expérimentation en mécanique et thermohydraulique des systèmes nucléaires » qui est
une création à finalité « indifférenciée » ;
« Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire », création proposée également dans
la mention « Matériaux » ; elle est à finalité « indifférenciée » ;
« Génie des procédés appliqués au nucléaire » qui est une restructuration également proposée dans la
mention « Génie des procédés » ; elle est à finalités « recherche » et « professionnelle » ;
« Ingénierie des projets internationaux en instrumentation nucléaire » qui est une restructuration
également proposée dans la mention « Instrumentation » ; elle est à finalité « indifférenciée » ;
« Sciences de la fusion » qui est proposée également dans la mention « Physique », elle est à finalités
« recherche » et « professionnelle ».
Il faut ajouter la spécialité transversale à finalité « professionnelle » :

« Compétences complémentaires en informatique » commune à de nombreuses mentions de l’AMU et qui
se présente comme un supplément de formation proposé aux étudiants déjà diplômés de la mention.
Parmi ces spécialités, quatre relèvent des sciences de l’ingénieur à travers les thématiques que sont la
neutronique, la thermohydraulique, les matériaux, et le génie des procédés. D’autres ont une coloration plus
managériale (conduite de projets) ou de sciences physiques (sciences de la fusion). C’est d’ailleurs dans le cadre de la
mention « Physique » que la spécialité « Sciences de la fusion » a été expertisée. Toutefois, elle peut trouver
également sa place également dans cette mention.
La formation s’appuie sur d’importantes collaborations. Cette mention doit être co-habilitée tout entière avec
l’Ecole centrale de Marseille (ECM) qui proposera à ses étudiants des filières correspondant aux différentes
spécialités. Les grands acteurs français du nucléaire que sont le Commissariat à l’énergie atomique aux énergies
alternatives (CEA) et l’Institut national des sciences et technologies nucléaires (INSTN, CEA) sont présents. Une cohabilitation avec l’INSTN est justement en discussion. De même, une co-habilitation avec l’Ecole nationale supérieure
des arts et métiers (ENSAM) d’Aix-en-Provence pour la spécialité « Modélisation et expérimentation des matériaux
pour le nucléaire » est envisagée.
Cette mention est adossée à de très nombreux laboratoires de recherche de l’AMU, dont une dizaine d’unités
mixtes de recherche (UMR) CNRS.
1
Il n’est pas possible de faire un bilan du fonctionnement de cette mention car il s’agit, pour une part
importante, d’une création. On peut cependant espérer un flux d’étudiants significatifs, compte tenu du contexte
industriel tant régional que national.
Indicateurs
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
-
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention offre un spectre large de spécialités dans le domaine du nucléaire.
Une première année de master (M1) spécifique à la mention est construite de manière claire et structurée.
Les trois premières spécialités sont liées au cœur du métier d’ingénieur du nucléaire à travers la modélisation
physique et mécanique, et elles devraient être en bonne correspondance avec les besoins industriels. Elles sont
adossées à des laboratoires reconnus dans le domaine de la modélisation mécanique de la région Provence-Alpes-Côte
d’Azur (PACA).
Ces trois premières spécialités sont des créations. Elles sont assez fortement mutualisées ; en effet, une seule
unité d’enseignement (UE) spécifique caractérise les spécialités. Elles forment un ensemble cohérent, avec peut être
une spécialisation insuffisante dans chaque cas.
Cependant, il est à noter qu’aucun des laboratoires universitaires associés à la mention n’est spécialisé dans
l’ingénierie nucléaire, domaine qui reste l’apanage du CEA dans le cadre d’un dispositif national.
Le responsable de la mention ne semble pas non plus être un spécialiste de l’ingénierie nucléaire. Il est peut
être utile à ce point de noter que la physique des particules et la physique nucléaire sont des domaines scientifiques
distincts des sciences de l’ingénieur appliquées au nucléaire, et même assez éloignés d’un certain point de vue.

Points forts :




Le programme est bien conçu.
La mention répond à un besoin industriel évident.
Les laboratoires associés sont de bon niveau.
Point faible :

L’ingénierie nucléaire n’est pas une thématique de recherche des laboratoires universitaires associés.
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandation pour l’établissement
Il faudrait sans doute poursuivre avec les partenaires la réflexion sur l’articulation entre recherche
universitaire, enseignement et besoins industriels.
2
Appréciation par spécialité
Modélisation et expérimentation en physique nucléaire et neutronique

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité concerne le fonctionnement du cœur du réacteur. La compétence scientifique centrale pour
ce domaine est la neutronique. Une seule unité d’enseignement (UE) est spécifique à la spécialité, l’UE 3.4 « Physique
nucléaire et neutronique ». La spécialité partage les autres UE avec les autres spécialités. Elle devrait être cohabilitée avec l’INSTN et l’ECM.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité au cœur de la thématique, qui ne devrait pas avoir de difficultés à « décoller ». Il n’y
a qu’un seul laboratoire de l’université qui propose des thématiques recouvrant (imparfaitement) l’ingénierie des
cœurs de réacteurs. Toutefois, c’est quasiment obligé, compte-tenu de l’organisation de la recherche sur le nucléaire
en France.

Points forts :




L’équipe pédagogique qui appartient à des laboratoires reconnus, est de qualité.
La collaboration avec des directions du CEA est pertinente.
La spécialité répond à un besoin de formation important.
Points faibles :
La proportion d’intervenants universitaires est élevée, mais un seul des laboratoires universitaires dans
l’adossement « recherche » propose des thématiques qui recouvrent imparfaitement l’ingénierie des
cœurs de réacteurs.
 Les objectifs « recherche » et « professionnel » sont présentés de façon trop vague.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandation pour l’établissement
Il serait important d’observer les flux et le devenir des étudiants.
3
Modélisation
et
expérimentation
en
thermohydraulique des systèmes nucléaires

thermomécanique
et
Présentation de la spécialité :
Une part importante de la sécurité des centrales est analysée en fonction des événements catastrophiques
pouvant impliquer les fluides caloriporteurs. Une bonne compréhension de la mécanique des fluides et de la
thermique en présence de changements de phase (ébullition, condensation) est donc nécessaire. Cette combinaison
de disciplines est traditionnellement appelée thermohydraulique.
La spécialité vise à enseigner cette discipline à travers une UE dédiée ainsi qu’un certain nombre de
compétences connexes à travers des UE communes aux trois spécialités de « modélisation ». Elle devrait être cohabilitée avec l’INSTN et l’ECM.


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
10-15
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La spécialité se caractérise par un enseignement spécifique (UE 3.6) dont le programme est quelque peu
décevant : s’agissant de thermohydraulique on peut s’étonner de voir autant de références aux matériaux, à la
fracturation. On peut aussi regretter que le responsable de la spécialité ne soit pas un spécialiste du domaine.

Point fort :


Un bon adossement recherche.
Point faible :

Le programme des enseignements est peu spécifique à la thématique considérée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandation pour l’établissement
Il conviendrait de revoir le programme des UE qui est, en l’état, en dessous des exigences d’une telle
spécialité.
Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est consacrée à la science des matériaux en lien avec l’ingénierie nucléaire. Une UE est
spécifique à la spécialité, l’UE 3.8 « Comportement des matériaux sous irradiation ». La spécialité partage par ailleurs
un grand nombre d’UE de tronc commun avec les autres spécialités.
4
C’est une nouvelle spécialité indifférenciée qui devrait être co-habilitée avec Arts et Métiers ParisTech d’Aixen Provence, l’Ecole centrale de Marseille et l’INSTN. Elle est également proposée dans la mention « Matériaux ».

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
10-15
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
La thématique de la spécialité est importante pour l’industrie et les enseignements sont bien construits. Le
responsable de la formation est dans la spécialité du domaine.

Points forts :



Un bon adossement recherche.
La spécialité répond à un besoin de formation important.
Point faible :

La prospective en matière de flux n’apporte pas de certitude quant à la présence d’étudiants en
suffisamment grand nombre.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour cette formation nouvelle, le suivi du devenir des étudiants sera crucial. Il faudrait surveiller les flux.
Génie des procédés appliqués au nucléaire

Présentation de la spécialité :
L’objectif de la spécialité « Génie des procédés appliqués au nucléaire » est de former les étudiants aux
métiers de la conception et de l’exploitation des installations de transformation de l’énergie avec la maîtrise des
problématiques environnementales, sanitaires et de sécurité. Le parcours professionnel accentuera sur la préparation
aux métiers de l’optimisation de ces installations. Le parcours « recherche » aura pour vocation de préparer aux
métiers de la recherche scientifique.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Génie des procédés ».


5

Indicateurs :
Effectifs constatés*
NR
Effectifs attendus
10
Taux de réussite*
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
* la spécialité sera créée pour la prochaine période

Appréciation :
Il n’est pas à proprement parler fait de présentation détaillée de cette spécialité « Génie des procédés
appliqué au nucléaire ». Ce défaut de présentation claire dessert malheureusement un projet supporté par des
acteurs professionnels nombreux et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le
nombre d’heures d’enseignement dédiées à la discipline nucléaire est insuffisant (une seule unité d’enseignement
véritablement spécifique). Les objectifs en termes d’effectifs attendus devraient afficher plus d’ambition (cinq
étudiants par parcours « professionnel » et « recherche »).

Points forts :



Un bon adossement à la recherche et au CEA local.
Une spécialité disposant d’un certain potentiel.
Points faibles :


Les objectifs de la spécialité sont trop vagues et dispersés.
Les enseignements spécifiques au nucléaire sont insuffisamment développés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Le nombre d’unités d’enseignement spécifiquement nucléaires devrait être accru.
Il faudrait rédiger une fiche RNCP propre à cette spécialité.
Il serait souhaitable de prévoir et susciter des flux d’étudiants plus importants.
Le rapprochement avec le monde professionnel pourrait être accentué avec la mise en place de procédures
d’accueil de personnes en formation continue.
L’étude de la structuration de l’offre en deux spécialités l’une à finalité « recherche » et l’autre à finalité
professionnelle pourrait être envisagée.
Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des diplômés qui associeront des connaissances scientifiques et technologiques
en instrumentation à des connaissances à caractère plus managérial en techniques de négociations technicocommerciales dans un environnement international. L’ampleur des horaires des enseignements et des crédits
6
européens (CE / ECTS) consacrés aux aspects managériaux, culturels et linguistiques (24 CE / ECTS) mérite d’être
remarquée.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Instrumentation ». Elle devrait être co-habilitée
avec l’INSTN et l’ECM.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
10-15
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité atypique est une restructuration, n’ayant pas de bilan, il est donc difficile de savoir si elle
attirera un nombre suffisant d’étudiants, et s’ils trouveront des emplois correspondant à la formation suivie. Il s’agit
cependant d’une expérience unique et à ce titre intéressante.

Point fort :


Il s’agit d’une formation originale et a priori intéressante.
Point faible :

Des incertitudes sur le devenir des étudiants.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait veiller à la présence d’un flux d’étudiants significatif et s’intéresser au devenir des diplômés.
Sciences de la fusion

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former les étudiants au domaine des sciences de la fusion. Son existence est motivée
par le besoin de formation de scientifiques et d’ingénieurs de haut niveau à l’exploitation d’équipements de fusion
thermonucléaire : le laser Mégajoule à Bordeaux et le Tokamak ITER en construction à Cadarache.
Elle s’insère dans une structuration d’enseignements répartis sur quatre sites au niveau national (Île-deFrance, Aix-Marseille, Bordeaux, Nancy) habilités conjointement pour la spécialité « Sciences de la fusion ». A AixMarseille Université, deux des trois parcours organisés nationalement sont proposés : « Fusion par confinement
magnétique » (FCM) à finalité « recherche » et « Physique et technologie de la fusion » (PTF) à finalité « recherche »
ou professionnelle.
L’objectif, qui affiche une vocation internationale est ambitieux mais crédible. La déclinaison de la spécialité
en deux parcours « recherche » et « recherche/professionnel » est parfaitement cohérente et lisible en termes de
7
débouchés. La moitié des étudiants ayant suivi cette formation (ceux ayant répondu à l’enquête) sont soit en
doctorat, soit en emploi en entreprise.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Physique ».

Indicateurs :
Effectifs constatés
12
Effectifs attendus
16
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
50 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Le contenu des UE est bien adapté aux sciences de la fusion. Toutefois, le nombre d’UE ainsi que le volume
horaire sont important, ce qui conduit à des redondances, par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de
TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les autres UE. Il n’y a pas de raison, considérant les contenus, d’avoir une
disparité aussi grande dans l’attribution des crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours
« recherche »).
Il apparaît une bonne répartition des intervenants entre académiques et professionnels.
Les étudiants trouvent leur stage en milieu industriel régional ou pour certains à l’étranger.
Le nombre de laboratoires d’accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le plus
souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours « recherche » alimentent
vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière directe dans les sciences de la fusion.
Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master poursuivant en
doctorat. Où vont-ils après la thèse ?

Point fort :


Une spécialité en bonne adéquation avec le tissu industriel local (surtout pour le parcours
professionnel).
Points faibles :




Des objectifs trop ambitieux par rapport au seul environnement régional.
Un faible nombre d’étudiants.
Le contenu des UE est à harmoniser.
Un dossier incomplet et rédigé « rapidement ».
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait utile de conventionner les partenariats industriels, et d’améliorer l’attractivité de la formation pour
augmenter l’effectif étudiants.
8
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
9
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
10
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003612
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Matériaux
Présentation de la mention
La mention de master « Matériaux », présentée par l’Université Paul Cézanne – Aix-Marseille 3 et constituée de
quatre spécialités principales, à l’interface entre la physique et la chimie, est destinée à fournir une formation
avancée dans le domaine des :




matériaux polymères ;
matériaux pour l’énergie ;
matériaux pour les nanosciences ;
matériaux minces et divisés.
Ces spécialités sont :




« Matériaux et technologies associées » (MTA) ;
« Matériaux avancés pour les nanosciences et l’énergie » (MANE) ;
« Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie » (MSCE) ;
« Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire » (MEMN).
Ces spécialités sont complétées par la spécialité « Compétences complémentaires en informatique »
transversale à de nombreuses mentions de master de l’ensemble universitaire Aix-Marseille Université (AMU). Elle
s’adresse à des étudiants déjà diplômés de la mention.
La mention « Matériaux » rassemble l’ensemble des activités « matériaux » supportées par les laboratoires de
recherche de l’AMU. Elle permet de répondre aux besoins de formation en cadres de haut niveau des industries du
secteur des matériaux, et plus précisément des industries chimiques et des industries liées à l’énergie, en visant en
particulier pour ces dernières, le nucléaire.
La spécialité « Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie » est un master Erasmus Mundus
(« Materials for energy storage and conversion »). Sa structure a fait l’objet de longues réflexions et échanges avec les
partenaires : co-habilitations avec les universités de Picardie Jules Vernes et de Toulouse 3 Paul Sabatier, co-tutelles
avec l’Université de Cordoue et l’Université Technique de Varsovie.
Indicateurs
Effectifs constatés
111
Effectifs attendus
149
Taux de réussite
85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention de master « Matériaux » est une formation pluridisciplinaire ouvrant vers les activités de recherche
académique et industrielle, mais aussi d’ingénierie dans le domaine des matériaux pour l’énergie, les polymères, les
matériaux minces ou divisés et les matériaux pour les nanosciences. Cette formation s’appuie sur de grands
laboratoires de l’aire d’Aix-Marseille dont les activités sont internationalement reconnues. Les objectifs sont, d’une
part, la préparation à une entrée en doctorat dans le domaine (en particulier vers les nanosciences et la
bioénergétique) pour les spécialités « recherche » (50 % des diplômés environ), et d’autre part, de répondre aux
besoins en cadres de haut niveau des industries du secteur des matériaux. Plus précisément, cela concerne des
industries chimiques et des industries liées à l’énergie, en visant en particulier pour ces dernières, le nucléaire,
comme pour la mention « Energie nucléaire », avec laquelle cette mention « Matériaux » partage une spécialité
(MEMN). Un accent tout particulier est de façon pertinente porté sur l’acquisition de compétences dans le domaine
des énergies vertes et durables, la valorisation des déchets et la protection de l’environnement, sujets qui ont acquis
une importance cruciale.
Le master Erasmus Mundus (« Materials for energy storage and conversion ») est bien sûr très attractif et très
sélectif, mais sa structure est complètement parallèle et indépendante des autres spécialités. Celles-ci donnent un
peu l’impression d’être les « parents pauvres » de cette mention. Elles n’ont été regroupées que récemment sous la
forme actuelle.
Un effort conséquent, quant à l’organisation de cette mention, a été fait suite aux différentes évaluations tant
internes qu’externes. L’organisation nouvelle résultant de ces regroupements est désormais claire, même si le thème
« matériaux pour l’énergie » est encore dispersé, et en concurrence avec d’autres formations offertes localement. La
particularité de cette mention est d’avoir su faire preuve de beaucoup d’ouverture et d’adaptation pour proposer de
nombreuses mutualisations avec les autres mentions, les écoles d’ingénieurs, jusqu’entre spécialités de la mention
(Erasmus Mundus bien sûr mis à part, mais cette spécialité est mutualisée entre les cinq établissements partenaires).
Ces mutualisations permettent une gestion intelligente d’effectifs étudiants relativement faibles. Le travail réalisé
dans ce sens est à souligner.
Grâce au label Erasmus Mundus d’une des spécialités, l’origine des étudiants est très diversifiée.
Globalement, la moitié des diplômés poursuit en doctorat, environ 20 % obtiennent un emploi dans l’industrie,
15 % poursuivent leurs études, 10 % sont à la recherche d’un emploi.

Points forts :
L’ancrage dans le tissu socio-économique tant « recherche » qu’industriel est excellent.
Le label Erasmus Mundus assure une bonne visibilité internationale.
 La restructuration pertinente de la mention et l’association avec les mentions « Physique » et « Energie
nucléaire » conduisent à une offre de formation plus claire.



Points faibles :
Il y a un manque de structuration claire de l’offre de formation en matière de matériaux énergétiques,
même si un effort conséquent a déjà été entrepris en ce sens.
 Le rattachement de la spécialité MANE à la mention « Physique » ne semble pas pertinent.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
Serait-il possible de renforcer l’attractivité des spécialités autres que le master Erasmus Mundus ? De même,
augmenter la part d’étudiants locaux dans ce master Erasmus Mundus accroîtrait la renommée de l’AMU.
Il pourrait être pertinent de rapprocher les deux parcours (professionnel et recherche) liés aux matériaux pour
l’énergie afin de renforcer la cohérence globale de la formation.
Il serait intéressant de profiter des interactions avec les industriels locaux pour renforcer les liens avec le
monde industriel en première année, et mettre en place des structures institutionnalisées susceptibles de renforcer
l’attractivité de cette mention. Cela permettrait de pallier les fluctuations du marché du travail pour les débouchés
potentiels des étudiants formés par cette mention.
3
Appréciation par spécialité
Matériaux pour le stockage et la conversion de l’énergie

Présentation de la spécialité :
Ce master Erasmus Mundus, co-habilité avec les universités de Picardie et de Toulouse 3, et en co-tutelle avec
les universités de Cordoue et de Varsovie, vise à essaimer les connaissances sur les piles à combustibles autour d’un
réseau de recherche européen « Alistore » fort de 37 partenaires.
La première année offre un parcours commun au premier semestre pour Marseille et Toulouse, et un second
semestre à Varsovie. La seconde année est partagée entre Cordoue ou Amiens avec un stage au second semestre, qui
peut se faire en milieu académique ou industriel. Les équipes pédagogiques locales sont renforcées par un comité de
pilotage commun qui assure la cohérence globale de l’offre de formation.


Indicateurs :
Effectifs constatés
25
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
~100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation « recherche » de très grande qualité, très ouverte à l’international, mais qui semble
peu profiter au tissu académique local.
L’expérience à l’étranger et la maîtrise de l’anglais sont, bien sûr, les atouts principaux de cette spécialité,
ainsi que le label Erasmus Mundus. Les interventions des représentants du monde socio-économique sont en revanche
modestes, mais de grands groupes industriels sont associés à cette formation de qualité. L’analyse à deux ans montre
que tous les diplômés sont soit en doctorat, soit embauchés dans l’industrie.

Points forts :




Le label Erasmus Mundus est un gage de qualité.
Il y a une bonne cohérence et une bonne complémentarité entre les partenaires de l’offre de formation.
Les appuis « recherche » et « industriel » sont excellents.
Point faible :

La faiblesse des retombées locales (en comparaison avec les autres universités françaises de Toulouse et
d’Amiens) est surprenante.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandation pour l’établissement
Obtenir un label Erasmus Mundus II permettrait de renforcer la part d’étudiants européens dans la formation.
4
Matériaux avancés pour les nanosciences et l'énergie (MANE)

Présentation de la spécialité :
C’est l’unique spécialité « recherche » en sciences des matériaux d’Aix-Marseille Université. Elle s’appuie sur
un large panel de laboratoires académiques et industriels. Les objectifs clairement décrits conduisent, via deux
parcours (« Matériaux pour les nanosciences » et « Matériaux pour l'énergie et bioénergétique ») à la poursuite en
doctorat dans un des nombreux laboratoires académiques locaux ou extérieurs du domaine. La formation est associée
à deux pôles de compétitivité et au CEA de Cadarache (ITER), ce qui augmente les débouchés potentiels.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Physique » où elle ne semble pas avoir sa place. Il
serait plus logique d’utiliser la passerelle permettant de passer directement du M1 de la mention « Physique » vers le
M2 de cette spécialité MANE de la mention « Matériaux ».

Indicateurs :
Effectifs constatés
15
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
C’est une très bonne formation qui a sa place dans l’offre de formation universitaire d’Aix-Marseille, d’autant
plus que l’offre de thèses de doctorat dans le domaine est importante, que ce soit au niveau local ou national.
Le parcours « Matériaux pour l’énergie et bioénergétique » apparaît plus comme un parcours « professionnel »
que « recherche ». La formation devrait ainsi offrir une ouverture professionnalisante pourtant absente. De même,
aucune formation transversale n’est mentionnée.
Le nombre d’étudiants reste faible, mais tous les étudiants diplômés poursuivent en doctorat dont un tiers dans
une autre université.

Point fort :


L’environnement tant institutionnel qu’industriel dans le domaine est excellent.
Point faible :

Aucune formation spécifique à caractère professionnalisant n’est mentionnée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le parcours « Matériaux et nano sciences » est clairement un parcours « recherche », par contre le parcours
« Matériaux pour l'énergie et bioénergétique » apparaît plus comme un parcours « professionnel ». Peut-être serait-il
utile de se poser la question de la légitimité de l’existence de deux parcours pour si peu d’étudiants ?
Un réaménagement du volume horaire global permettrait de faire évoluer cette spécialité vers une spécialité
indifférenciée avec une augmentation de l’apport des intervenants industriels. Un rapprochement entre les deux
parcours « Matériaux pour l’énergie » des spécialités MTA et MANE serait pertinent.
5
Matériaux et technologies associés

Présentation de la spécialité :
C’est la spécialité « professionnelle » de cette mention, et elle se décline parfaitement entre les options du M1
et les parcours du M2. L’hétérogénéité des objectifs correspond à trois parcours qui sont issus de facto du
regroupement d’anciennes spécialités. Il y a donc plusieurs débouchés potentiels : les industries chimiques au sens
large d’une part, les industries de transport et transfert de l’énergie d’autre part, et l’utilisation des matériaux dans
le domaine de l’électronique ou de l’environnement.
La formation s’appuie sur plusieurs pôles de compétitivité (Capénergie, Solutions communicantes sécurisées),
et un large éventail d’industriels locaux. Il s’agit donc de former des cadres ayant une culture suffisamment large et
variée pour s’adapter aux nécessités du monde socio-économique dans ces domaines.


Indicateurs :
Effectifs constatés
30
Effectifs attendus
32
Taux de réussite
79 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
C’est une formation de qualité ouverte seulement depuis cette année. Elle a su regrouper, sous la forme d’une
seule spécialité déclinée en trois parcours, des spécialités à faibles effectifs (« Matériaux minces ou divisés »,
« Matériaux pour l’énergie », « Matériaux polymères »), avec une large part de la formation ouverte vers le monde
socio-économique et le management de projets.
L’ensemble du second semestre est dévolu à un stage de six mois dans l’industrie.

Points forts :



Les appuis « recherche » et « industriel » sont très bons.
La grande diversité des intervenants et l’efficacité de l’équipe pédagogique sont un gage de cohérence
et de bonne visibilité.
Point faible :

L’offre de formation est parfois peu lisible à cause des offres voisines dans le même domaine.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Un rapprochement entre les deux parcours « Matériaux pour l’énergie » des spécialités MTA et MANE serait
pertinent, voire même avec la spécialité « Dispositifs de la nano électronique » de la mention MINELEC.
Le suivi des étudiants diplômés pourrait être amélioré, cela permettrait une meilleure communication sur
cette spécialité.
6
Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est consacrée à la science des matériaux en lien avec l’ingénierie nucléaire. Une UE est
spécifique à la spécialité, l’UE 3.8 « Comportement des matériaux sous irradiation ». La spécialité partage par ailleurs
un grand nombre d’UE de tronc commun avec les autres spécialités.
C’est une nouvelle spécialité indifférenciée, qui devrait être co-habilitée avec Arts et Métiers ParisTech d’Aixen-Provence, l’Ecole centrale de Marseille et l’INSTN. Elle est également proposée dans la mention « Energie
nucléaire ».


Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
10-15
Taux de réussite
NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
La thématique de la spécialité est importante pour l’industrie et les enseignements sont bien construits. Le
responsable de la formation est dans la spécialité du domaine.

Points forts :



Un bon adossement recherche.
La spécialité répond à un besoin de formation important.
Point faible :

La prospective en matière de flux n’apporte pas de certitude quant à la présence d’étudiants en
suffisamment grand nombre.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour cette formation nouvelle, le suivi du devenir des étudiants sera crucial. Il faudrait surveiller les flux.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
7

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
8
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003614
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Neurosciences
Présentation de la mention
Cette mention propose une formation scientifique à la recherche en neurosciences et les enseignements
couvrent plusieurs domaines allant des mécanismes moléculaires aux implications médicales. Elle correspond au
renouvellement du master « Neurosciences » co-habilité sur les trois universités de Marseille au cours du quadriennal
2008-2011, et s’appuie sur le pôle d’excellence régional en neurosciences.
Essentiellement dédiée aux étudiants de sciences (biologie, sciences de la vie), elle peut également accueillir
des étudiants en santé en 2nde année de master (M2). Elle comporte trois spécialités, dont deux relevant du domaine
des neurosciences ; la troisième est la spécialité transversale « Compétences complémentaires en informatique ».
Les deux spécialités en neurosciences sont orientées vers la recherche et se déclinent de la façon suivante :


la spécialité « Neurobiologie, neurophysiologie, neuropathologie » (N3) tournée vers les aspects
cellulaires, moléculaires, génétiques et pharmacologiques ;
la spécialité « Neurosciences intégratives et
comportementaux, cognitifs et psychologiques.
cognitives »
(NIC)
tournée
vers
les
aspects
Ces deux spécialités proposent un tronc commun, et des unités d’enseignement (UE) spécifiques permettent
aux étudiants de se spécialiser.
La mention prépare, avant tout, à une poursuite en doctorat pour permettre de postuler sur des emplois de
cadre dans le domaine de la recherche publique ou privée.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Environ 40 en
M1
Environ 40 en
M1
>80 % en M1
>90 % en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR*
* cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent.
1
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention s’appuie sur un pôle d’excellence en neurosciences qui lui confère un adossement recherche
particulièrement important et une excellente attractivité nationale. L’implication des équipes de recherche dans les
enseignements est réelle et intense, et les laboratoires d’accueil sont nombreux et reconnus dans le domaine. Malgré
cela, l’ouverture à l’international est très faible et se limite à l’intervention de quelques conférenciers étrangers.
Les deux spécialités de neurosciences sont organisées et gérées à l’identique, ce qui accroît la lisibilité de la
mention. Les étudiants appréhendent le monde de la recherche par l’intermédiaire des stages de M1 et M2, mais
également lors de colloques. Le taux de réussite est d’environ 90 % à la fin du M2. L’insertion professionnelle des
étudiants, sortis du cycle licence-master-doctorat (LMD) est difficile à apprécier en l’absence de suivi des étudiants
mais le taux de poursuite en doctorat est satisfaisant (60 %). Les professionnels du secteur privé ne sont pour le
moment que très peu impliqués dans les enseignements, mais plusieurs entreprises de biotechnologies seront
sollicitées au cours du prochain quadriennal, ce qui devrait faciliter l’intégration des diplômés (qui ne poursuivent pas
en doctorat) dans les entreprises privées.
Le pilotage est assuré par plusieurs comités, mais le rôle exact de chacun n’est pas clairement explicité, en
particulier concernant les modalités de sélection à l’entrée de la mention. L’auto-évaluation s’est révélée réaliste et
critique et a soulevé certains points non discutés dans le dossier tels que la dispersion des sites d’enseignements.

Points forts :
L’environnement scientifique et l’adossement à la recherche sont excellents grâce au soutien du pôle
d’excellence en neurosciences sur le site.
 Les étudiants beneficient d’une bonne formation à la recherche (stage), et ont l’opportunité de
participer à des colloques.
 Le programme est cohérent avec les objectifs scientifiques et s’appuie sur des compétences locales.
 La mention jouit d’une grande attractivité régionale et nationale.


Points faibles :
Les aspects professionnalisants, et notamment l’enseignement des langues et l’intervention du secteur
privé, sont insuffisants pour insérer les 40 % d’étudiants qui ne poursuivent pas en doctorat.
 L’ouverture internationale est limitée à l’intervention de quelques intervenants étrangers.
 Le suivi des étudiants et l’évaluation de la formation par les étudiants sont inexistants.
 La multiplicité des sites est susceptible de générer des problèmes de gestion.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
2
Recommandations pour l’établissement
Les effectifs conséquents de la spécialité ne permettent pas de prétendre à 100 % de poursuite en doctorat.
L’autre alternative visée par la mention est donc d’intégrer les étudiants directement dans les entreprises.
L’augmentation de l’implication des professionnels dans les enseignements a déjà été évoquée dans le dossier.
Cependant, la mise en avant et le développement des compétences transversales renforcerait ce point et permettrait
aux diplômés de mieux valoriser leur formation auprès du secteur privé.
Au vu de l’ancienneté de la formation et de l’existence du pôle d’excellence, l’établissement de conventions
avec des universités étrangères augmenterait l’ouverture internationale.
La multiplicité de sites reste un problème et la question a été soulevée par le porteur de projet. Cependant, la
réunion des enseignements sur un seul et même site impliquerait une réorganisation simultanée des équipes de
recherche ce qui n’est pas d’actualité.
L’organisation parallèle des deux spécialités avec uniquement cinq UE distinctes pour l’ensemble de la
formation en neurosciences suggère la création d’une spécialité commune avec deux parcours différents.
3
Appréciation par spécialité
Neurobiologie, neurophysiologie, neuropathologie (N3)

Présentation de la spécialité :
Spécialité à visée recherche, N3 permet d’acquérir des connaissances approfondies en neurosciences et de les
mettre en pratique dans le domaine biomédical. Après un M1 axé sur l’apprentissage des connaissances théoriques, la
spécialité propose des interactions très étroites avec la recherche par le biais de colloques scientifiques, travaux de
recherche et stages. Elle comprend un tronc commun avec la spécialité « Neurosciences intégratives et cognitives » et
trois UE spécifiques de la spécialité.

Indicateurs :
Effectifs constatés
40
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR*
* cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent.

Appréciation :
Résolument orientée vers la recherche, cette spécialité offre une formation de qualité dans le domaine des
neurosciences en s’appuyant sur le pôle d’excellence de la région marseillaise. L’initiation à la recherche et les
interactions entre chercheurs et étudiants constituent une part importante de la formation. La poursuite en doctorat
reste malgré tout impossible pour 40 % des étudiants au vu des effectifs, des structures d’accueil et du nombre de
bourses de doctorat allouées chaque année.
Malgré l’adossement de la formation à un pôle d’excellence reconnu au niveau international, la spécialité n’a
pas de lisibilité à l’étranger et ne peut donc pas élargir son panel de laboratoires d’accueil via une ouverture
internationale. De plus, la spécialité occulte l’un de ses objectifs professionnels qui est d’intégrer certains étudiants
dans le secteur privé, ce qui limite d’autant la capacité d’insertion à la sortie de la spécialité.

Points forts :
L’adossement à la recherche est très important via le pôle d’excellence.
La formation propose une bonne initiation à la recherche et à la communication scientifique par le biais
de colloques, d’ateliers et de stages.
 Les modalités d’enseignement permettent le développement de nombreuses interactions entre étudiants
et enseignants.



Points faibles :
L’ouverture internationale est trop faible et ne permet pas d’élargir les possibilités d’accueil des
étudiants en stage et en doctorat.
 Les aspects professionnalisants sont trop peu nombreux pour permettre l’insertion des étudiants dans le
secteur privé.
 La notion de neuropathologie ne se retrouve pas explicitement dans le contenu des UE.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandations pour l’établissement
La spécialité devrait profiter de la notoriété du pôle d’excellence en neurosciences de Marseille pour
développer un réseau de partenaires européens voire internationaux. Cette ouverture internationale permettrait
d’élargir les capacités d’accueil et de favoriser la poursuite en doctorat d’un plus grand nombre de diplômés.
Les efforts réalisés pour développer les compétences transversales et professionnalisantes ainsi que
l’intervention de professionnels dans les enseignements devraient être intensifiés pour permettre aux diplômés
d’intégrer plus facilement le secteur privé.
Neurosciences intégratives et cognitives (NIC)

Présentation de la spécialité :
La spécialité NIC propose aux étudiants titulaires d’une licence (« Biologie », « Sciences de la vie », voire
« Santé ») d’approfondir leurs connaissances dans le domaine des neurosciences intégratives et comportementales,
cognitives et psychologiques. Les étudiants apprennent à maîtriser les techniques utilisées dans les études
comportementales ou encore la neuroanatomie et l’imagerie fonctionnelle. Son organisation est identique à celle de
la spécialité N3.

Indicateurs :
Effectifs constatés
40
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR*
* cette évaluation n’a pas été mise en place au cours du contrat quadriennal précédent.

Appréciation :
Les spécialités N3 et NIC étant construites à l’identique, les remarques, points forts et faibles ainsi que les
recommandations sont similaires.
Spécialité à visée recherche, N3 permet d’acquérir des connaissances approfondies en neurosciences et de les
mettre en pratique dans le domaine biomédical. Après un M1 axé sur l’apprentissage des connaissances théoriques, la
spécialité propose des interactions très étroites avec la recherche par le biais de colloques scientifiques, travaux de
recherche et stages. Elle comprend un tronc commun avec la spécialité « Neurosciences intégratives et cognitives » et
trois UE spécifiques de la spécialité.

Points forts :
L’adossement à la recherche est très important via le pôle d’excellence.
La formation propose une bonne initiation à la recherche et à la communication scientifique par le biais
de colloques, d’ateliers et de stages.
 Les enseignements permettent le développement de nombreuses interactions entre étudiants et
enseignants.



Points faibles :
L’ouverture internationale est trop faible et ne permet pas d’élargir les possibilités d’accueil des
étudiants en stage et en doctorat.
 Les aspects professionnalisants sont trop peu nombreux pour permettre l’insertion des étudiants dans le
secteur privé.

5
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Dans la mesure où les spécialités N3 et NIC sont construites à l’identique, l’existence de deux spécialités
différentes peut être discutée. Ne serait-il pas plus lisible de créer une spécialité unique abritant deux parcours
(d’autant que les porteurs de projet utilisent eux-mêmes le terme de parcours pour le M1) ?
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


6

Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003616
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Qualité
Présentation de la mention
La mention « Qualité » permet à des étudiants, essentiellement d’origine scientifique, d’acquérir une double
compétence en management par la qualité en général et plus particulièrement en qualité, hygiène et sécurité. Elle
propose de les former à la maîtrise de l’ensemble des directives de prise en compte et de mise en œuvre de la
politique et des objectifs qualité nécessaires à l’optimisation des performances d’une entreprise, afin de générer
l’amélioration de ses résultats. Les métiers visés sont donc centrés sur le management de la qualité dans divers
secteurs. Les diplômés devraient occuper des postes de management où la réactivité et la connaissance des divers
outils qualité sont primordiales.
Trois spécialités à finalité professionnelle sont proposées :



« Analyse et qualité » (AQ) ;
« Qualité et gestion des risques en santé » (QGRS) ;
« Qualité, hygiène, sécurité, environnement » (QHSE).
Une quatrième spécialité « Compétences complémentaires en informatique », transversale à de nombreuses
mentions d’Aix-Marseille Université (AMU), se positionne en complément de formation pour des étudiants déjà
diplômés de cette mention.
La spécialité QGRS présente également un affichage dans la mention « Santé publique », et la spécialité QHSE
est un projet de codiplômation avec l’Université de Tunis.
Indicateurs
Effectifs constatés
100*
Effectifs attendus
120
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
95 %*
Réalisé selon une démarche qualité en
M1 et M2 AQ permet de dégager des
points perfectibles
Bonne évaluation pour M2 QGRS
le pourcentage de satisfaction n’est pas
chiffré, ni le pourcentage de réponse.*
87 % emploi, 11,6 recherche d’emploi
1 % poursuite d’étude (86 %)*
NR au niveau de la mention
* Ces indicateurs sont donnés uniquement pour les spécialités AQ et QGRS, la spécialité QHSE n’ayant pas
encore ouvert à Aix-Marseille.
M1 : première année de master, M2 : deuxième année de master.
1
NR : Non Renseigné
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention « Qualité » est une formation originale, par sa structure et son mode de fonctionnement, dont les
diplômés trouvent leur place sur le marché de l’emploi. Les objectifs affichés, la formation d’étudiants scientifiques
au management par la qualité, sont clairement exposés. Les étudiants issus de ce master occupent des postes pour
lesquels la connaissance des divers outils de qualité est capitale. Bien que cette mention émarge dans le domaine
Sciences et technologies, la transversalité de la formation permet d’accueillir des étudiants d’origines très diverses.
Cependant, le manque de précision sur la nature des flux entrants obère l’analyse de la réalité des recrutements. En
M1, les étudiants suivent un tronc commun complet (une seule unité d’enseignement (UE) à choix restreint) leur
permettant ensuite d’intégrer les différents M2. Cependant, hormis la formation AQ, qui recrute principalement ses
étudiants dans ce M1, les deux autres formations n’en intègrent, a priori, qu’un nombre limité (la nature des flux
entrant dans les M2 n’est pas correctement renseignée). La part de la formation consacrée au stage est importante,
tant au niveau du M1 (stage de 4 mois) que du M2. D’autre part, une réelle cohésion de la mention n’est pas ressentie
tout au long de la lecture du dossier, en particulier au niveau des bilans de fonctionnement.
L’adossement aux milieux socio-professionnels semble très important, mais il est regrettable que ce point soit
mal renseigné. En effet, il se limite, au niveau de la mention, à une liste d’entreprises ayant embauché des étudiants
de cette formation depuis sa création. La nature de l’implication dans la formation des acteurs de ce milieu n’est pas
très explicite dans le dossier.
La responsable de cette formation est un professeur des universités de la section 31 (Chimie). L’équipe
pédagogique qui encadre cette formation est particulièrement réduite. En effet, elle est composée de 4 enseignants
dont un ATER (attaché temporaire à l’enseignement et à la recherche), deux enseignants tunisiens ainsi que de 3
personnes qualifiées de professionnelles (dont l’adresse électronique est universitaire). La fonction de chacun au sein
de cette équipe n’est pas précisée. Les modalités de pilotage de la mention ne sont pas correctement renseignées et
il n’y a pas de conseil de perfectionnement. Ceci explique probablement l’absence de l’étude du suivi des diplômés
par les responsables, suivi qui est délégué aux services centraux de l’université et dont les responsables ne semblent
pas s’approprier pleinement les résultats.
L’adossemement à la recherche apparaît très faible et est représenté par un seul laboratoire, labellisé équipe
d’accueil (EA).

Points forts :
La formation par alternance d’une des spécialités est indiscutablement un atout.
L’implication du monde socioprofessionnel semble importante.
 La certification de la formation M1 et de la spécialité « Analyse et qualité » (AQ) sont également des
points positifs pour ce type de formations (la certification ISO 9001 atteste « l’aptitude à satisfaire
clients et partenaires, à s’engager, à atteindre ses objectifs qualité et à travailler en amélioration
continue »).
 Les domaines de compétence visés sont vastes et la formation propose une acquisition de compétences
transversales larges.



Points faibles :
La cohésion de la mention est insuffisamment présentée, tant dans les bilans que dans le projet
présenté ici, et on n’observe pas un équilibre harmonieux entre les différentes spécialités de la
mention ; la part du dossier consacrée à la mention est d’ailleurs peu importante (au regard de celle
consacrée à la spécialité AQ).
 La formation à et par la recherche est quasiment inexistante.
 La taille de l’équipe pédagogique est trop réduite.
 Le dossier est insuffisamment renseigné, en particulier sur la partie bilan de fonctionnement de la
mention.
 Il y a des incohérences entre ce qui est présenté dans la partie mention et dans les différentes parties
consacrées aux spécialités dans le dossier (pourcentage de réussite pour les étudiants de QHSE, intitulé
exact du laboratoire MAVOI, ainsi que le nom du directeur de ce laboratoire – qui d’ailleurs semble être
une équipe et non un laboratoire…).
2

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire de mettre en place un comité de pilotage de la mention ainsi qu’un conseil de
perfectionnement regroupant des universitaires (issus des trois spécialités) et acteurs du monde professionnel. Ce
comité de pilotage devrait, entre autres, assurer la cohésion de la mention.
Le nombre d’universitaires intervenant dans cette formation devrait être augmenté, ce qui renforcerait
l’adossement recherche de ce diplôme et également la formation à la recherche des étudiants.
La mise en place d’un suivi précis du devenir des diplômés à l’échelle de la mention devrait être réalisée en
parallèle à celui effectué par les services centraux de l’université.
3
Appréciation par spécialité
Analyse et qualité (AQ)

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle a pour vocation d’apporter à des scientifiques une double
compétence afin de former des experts en système de management qualité, hygiène, sécurité, environnement, ainsi
qu’en méthodologie et planification. Elle est proposée uniquement en apprentissage.

Indicateurs :
Effectifs constatés
34 à 44
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

40
98,8 %
Réalisé selon une démarche qualité
– permet de dégager des points
perfectibles
le taux de satisfaction n’est pas
donné, ni le taux de réponse
56 % en CDI, 32 % en CDD, 12 % en
recherche d’emploi (64 %)
Réalisé selon une démarche qualité
bon taux de satisfaction (pas de
chiffrage de ce taux, le taux de
réponse des étudiants n’est pas
indiqué)
Appréciation :
Cette spécialité, créée en prolongation du diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) « Qualité » qui a
été créé en 1986, possède indiscutablement une expertise dans la formation des étudiants dans le domaine concerné.
Elle répond à une attente du monde socioprofessionnel, qui participe activement à cette formation par le biais de
l’apprentissage. Le choix de la formation par alternance correspond parfaitement à ce type de formation. Les
technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) sont très bien utilisées, ce qui facilite le
lien entre les apprentis et les intervenants de la formation, enseignants et professionnels. De nombreuses UE,
couvrant des domaines de compétence large, sont proposées. Certaines sont mutualisées avec la spécialité QGRS. Le
nombre d’étudiants suivant cette spécialité, bien qu’en légère diminution (les raisons de cette baisse d’effectif ne
sont pas discutées), reste très largement satisfaisant. Les taux de réussite sont excellents et les taux d’insertion
professionnelle sont bons si on les analyse globalement. Cependant, on observe une augmentation du pourcentage
d’étudiants en recherche d’emploi. Ce point n’est pas discuté et devra être surveillé.
Grâce aux nouvelles conventions inter-états, l’accueil des étrangers, qui posait jusqu’alors de nombreux
problèmes, devrait permettre d’ouvrir la formation à l’international les prochaines années.

Points forts :





Le principal atout de cette spécialité est l’enseignement par alternance.
La certification de la spécialité est un gage de qualité.
Les domaines d’application des savoirs acquis dans cette spécialité sont très divers.
L’implication du monde socio-professionnel dans la formation est importante.
Cette spécialité permet l’acquisition de compétences transversales larges.

4

Points faibles :



La taille de l’équipe pédagogique est insuffisante.
Le dossier n’est pas assez concis et renseigné.
Il n’y a pas de formation à et par la recherche.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Un élargissement de l’équipe pédagogique serait profitable à cette spécialité.
Il pourrait être envisagé de proposer d’aborder les aspects recherche (techniques de pointe et analyse
d’articles par exemple) dans certaines unités d’enseignement.
Plus de précision et de concision dans la rédaction du dossier auraient favorisé sa lisibilité. Il aurait été en
particulier interressant de préciser la part des enseignements effectivement réalisés par les professionnels non
enseignants et de joindre les fiches UE en annexe.
Qualité et gestion des risques en santé (QGRS)
Cette spécialité est commune aux mentions « Santé publique » et « Qualité » de l’ensemble Aix-Marseille
Université.

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle permet de former des spécialistes de la mise en œuvre de démarches de
certification et de gestion des risques dans les établissements de santé. Au-delà de la maîtrise de la démarche
qualité, la formation propose également l’acquisition de techniques managériales. Elle présente un double affichage,
puisqu’elle est également proposée dans la mention « Santé publique ».

Indicateurs :
Effectifs constatés
20
Effectifs attendus
20
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux
de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux
de réponses)
89,5 %
Bonne satisfaction – non chiffrée, taux de
réponses non évalué
17 % avaient un emploi avant la formation et
l’ont gardé, 67 % ont trouvé un emploi en
lien avec la formation, 14 % ont trouvé un
emploi dans un autre domaine, 3 % en
recherche d’emploi (97 %). Ces résultats
concernent uniquement les étudiants
diplômés
non évalué


5

Appréciation :
Cette spécialité correspond à des objectifs professionnels réels et des métiers en pleine expansion, des
débouchés professionnels satisfaisants existent. Elle montre un bon taux d’insertion professionnelle. Cependant, le
dossier aurait mérité d’être davantage renseigné, notamment sur les modalités de pilotage et d’évaluation de la
spécialité. De nombreuses UE sont a priori mutualisées avec la spécialité AQ mais ce n’est pas clairement indiqué dans
le dossier QGRS.
Composée de 4 enseignants-chercheurs seulement, l’équipe pédagogique est extrêmement réduite. Les UE
proposées dans cette spécialité permettent de couvrir l’ensemble des problématiques liées à la qualité et aux
problèmes connexes. Cependant, l’enseignement de compétences transversales n’est que trop peu proposé, qui plus
est sous la forme d’une UE optionnelle.
Les effectifs sont stables (autour de 20 étudiants chaque année) mais le nombre de candidatures est faible
(une trentaine par an). L’origine des étudiants est seulement indiquée au niveau de leur nationalité ou de leur
diplôme d’entrée. Il aurait pourtant été important, pour évaluer le positionnement de cette spécialité dans la
mention, de connaître précisément (et par année) le nombre d’étudiants issus du M1 « Santé publique » et ceux
venant du M1 « Qualité ». Enfin, les liens avec la recherche sont quasi inexistants.

Points forts :
Les objectifs sont clairement exposés.
La spécialité répond à une demande croissante du monde de la santé.
 Des intervenants des milieux socio-professionnels de compétences variées sont impliqués dans la
formation, tant par l’accueil régulier d’étudiants que par leur participation aux enseignements.
 Les taux d’insertion des étudiants sont bons.
 Le programme pédagogique proposé est en cohérence avec les métiers visés.



Points faibles :







Le contenu des UE n’est pas décrit (les responsables de la mention renvoient à une plaquette qui n’a
pas été fournie). Les mutualisations ne sont pas claires.
L’enseignement des compétences transversales est peu développé.
Le double affichage de la spécialité dans les deux mentions « Qualité » et « Santé publique » est peu
justifié.
L’équipe pédagogique n’est pas suffisamment étoffée.
Il y a des imprécisions, des approximations et des défauts d’informations dans le dossier. Des
indicateurs importants sont en particulier mal renseignés, e.g. nature des emplois occupés par les
diplômés, nombre d’étudiants venant du M1 « Santé publique » et du M1 « Qualité ».
Il n’y a pas de formation à et par la recherche.
Il n’y a pas de renseignement sur les aspects formation continue alors qu’il y a un vivier de
professionnels des établissements de santé à former.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Si cette spécialité devait rester positionnée dans les deux mentions de master, il faudrait justifier sa double
affectation en travaillant (ou en décrivant) mieux les avantages de ce double affichage.
Il pourrait être envisagé de proposer d’aborder les aspects recherche (techniques de pointe et analyse
d’articles par exemple) dans quelques interventions.
Un élargissement de l’équipe pédagogique serait profitable à cette spécialité.
Il faudrait préciser les possibilités et les modalités d’accès à cette spécialité en formation continue.
6
Il serait utile aux lecteurs (futurs étudiants ou experts) de disposer d’informations plus complètes sur cette
spécialité.
Qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE)

Présentation de la spécialité :
La spécialité QHSE est une formation dont la structure et le contenu sont très proches de la spécialité AQ.
Cependant, ce n’est pas une formation en alternance. Elle est dédiée aux étudiants tunisiens, et fonctionne depuis
deux ans à l’Université de Tunis.

Indicateurs :
Effectifs constatés
15 à 20*
Effectifs attendus
15
Taux de réussite
37,5 % à 67 %*
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Les indicateurs donnés pour la partie bilan correspondent à ceux de l’Université de Tunis dans laquelle se déroule
actuellement cette spécialité.
* Les effectifs constatés ne sont pas les mêmes selon que l’on analyse les chiffres donnés dans la partie mention du
dossier (p.3 : 20 inscrits administratifs à Tunis en 2008/2009, 22 en 2009/2010) ou ceux référencés dans la partie
spécialité (p.34 où le nombre d’inscrits administratifs est de 15 par année). Le nombre d’étudiants présents à
l’examen annoncé est également différent entre les deux parties du dossier en ce qui concerne l’année 2008/2009.
Quant au taux de réussite, il passe de 37,5 % p.3 à 67 % p.34.

Appréciation :
Cette spécialité à finalité professionnelle a pour objectif de former des étudiants ayant une vision générale de
la qualité et du management de la qualité sous divers aspects : hygiène, sécurité et environnement. Cette spécialité
est délocalisée et entièrement enseignée à Tunis. Il est à noter que c’est l’Université de Tunis qui délivre
actuellement le diplôme et que la procédure de codiplômation est en cours de validation. Les UE et les enseignements
sont les mêmes que ceux proposés dans la spécialité AQ. Aucun intervenant professionnel en Tunisie n’est référencé
(seuls deux des intervenants professionnels de la spécialité AQ sont référencés). Il n’est pas précisé qui prendra en
charge les enseignements réalisés par les autres professionnels de la spécialité AQ. Un stage de six mois ponctue cette
année de M2. Seuls 5 terrains de stages (pour 15 étudiants) sont mentionnés. Il est précisé que parfois, les encadrants
ne sont que très peu qualifiés dans le domaine de la qualité. Les aspects formation à et par la recherche sont
inexistants. L’adossement à la recherche se limite à la présence d’une équipe tunisienne. Le nombre d’étudiants qui
suivent la formation n’est pas clairement indiqué, une part non négligeable d’entre eux n’est pas présente à
l’examen, et le pourcentage de réussite est très faible.

Point fort :


Les diplômés semblent bénéficier des débouchés professionnels.
Points faibles :
Le taux de réussite est très faible.
La part marseillaise de l’équipe pédagogique est trop restreinte.
 L’encadrement au sein des organisations qui accueillent les stagiaires est parfois peu qualifié.
 L’adossement à la recherche est limité à une équipe tunisienne.
 Seules 6 entreprises sont citées comme terrain d’accueil des stagiaires alors qu’il y a au moins 15
étudiants.
 Les indicateurs sont différents selon la partie du dossier prise en compte (cf. détails sous le tableau
indicateur).


7
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait préciser la nature de la collaboration : est-ce une co-habilitation, une co-diplômation ou les deux ? Il
faudrait également préciser les modalités de suivi par l’équipe pédagogique marseillaise de l’attribution du diplôme.
Le dossier aurait mérité d’être plus étoffé afin de mieux valoriser les avantages qu’apporte la duplication de cette
formation. Il semble indispensable de préciser et d’unifier les données chiffrées présentées dans le dossier mention et
spécialité. En effet, à la lecture du dossier, on peut se questionner sur l’intérêt de créer une spécialité quasiment
identique à celle de la spécialité AQ plutôt que de délivrer une co-diplômation.
Il pourrait être opportun de consacrer quelques heures aux travaux permettant de remettre à niveau les
étudiants de cette spécialité afin d’augmenter les taux de réussite au diplôme.
Il serait souhaitable de renforcer l’équipe pédagogique, aussi bien à Marseille qu’à Tunis et de créer un conseil
de perfectionnement conjoint entre les deux universités.
Une liste des emplois effectivement occupés par les diplômés devrait être fournie pour permettre aux futurs
étudiants de visualiser aisément les métiers ciblés par cette formation.
Il faudrait suivre avec grande attention la nature et le nombre des terrains de stage. Il serait également
souhaitable de ne signer les conventions de stage que si l’encadrant est suffisamment qualifié dans le domaine
concerné.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :

Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR


Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
8
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
9
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003618
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Sciences de l’environnement terrestre
Présentation de la mention
La mention « Sciences de l’environnement terrestre » (SET) portée par Aix-Marseille Université (UMA) vise à
former des spécialistes de l’étude des processus qui gouvernent les environnements et les écosystèmes continentaux,
naturels et anthropisés, des méthodes permettant d’observer et de quantifier les processus, et enfin des moyens de
les préserver ou remédier.
La diversité des milieux et processus est prise en compte au travers des différents parcours des dix spécialités
qui composent la mention :










« Système terre : changements globaux » (SYSTER) qui vise à former des diplômés capables d’intervenir
dans les grandes problématiques liées au changement global.
« Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE) qui forme des spécialistes de la biodiversité, de
l’écologie et la conservation de la biodiversité, et de la valorisation des bio-ressources en milieu
continental terrestre ou aquatique.
« Gestion des eaux et des milieux aquatiques » (GEMA) qui vise à former des spécialistes de la gestion
durable des ressources en eaux continentales, ayant une vision intégrée prenant en compte qualité et
quantité de la ressource et ses différents usages.
« Management de l’environnement, valorisation et analyse » (MAEVA) qui assure une formation à la
gestion raisonnée de l’environnement en milieu naturel ou en milieux agricoles, industriels et urbains.
« Médiation » qui forme des professionnels de l’information et de la formation en sciences de
l’environnement, capables d’intervenir comme formateurs ou médiateurs dans la préparation de projets
ou la gestion de conflit.
« Gestion des risques naturels » (GERINAT) qui a pour but de former des professionnels de
l’environnement et des risques naturels, sismiques, gravitaires, hydrologiques ou d’incendie.
« Radioecology » qui porte sur la description des radionucléides et des radiations ionisantes, l’utilisation
de traceurs radioactifs et leurs méthodes de mesure, sur les techniques d’évaluation, de gestion et de
prévention du risque radioactif.
« Géologie des réservoirs », co-habilitée avec l’Université Montpellier 2, qui a pour vocation de former
des spécialistes des réservoirs souterrains fluides ou minéraux.
« EF-SVT » qui prépare au concours des enseignants du secondaire en sciences de la vie et de la Terre.
« Compétences complémentaires en informatique », transversale à de nombreuses mentions d’AixMarseille Université (AMU), se positionne en complément de formation pour des étudiants déjà diplômés
de cette mention.
La mention SET forme des scientifiques de haut niveau dans l’ensemble des champs disciplinaires abordés et
des professionnels de la gestion de l’environnement et des écosystèmes continentaux, naturels et anthropisés. Les
diplômés pourront intervenir dans le rôle d’expert capable de qualifier un état, de gestionnaire des ressources et de
la biodiversité, de géo-ingénieur ou bio-ingénieur pour valoriser ou remédier l’environnement, gérer ou prévenir les
risques naturels, de médiateur ou formateur pour intervenir dans le débat public.
1
L’ensemble des spécialités ouvre un large champ d’intervention aux étudiants issus de la mention SET, qui
comprend les milieux naturels, agricoles, urbains et industriels, les différents risques naturels et industriels, la
gestion des ressources (eau, biodiversité, ressources minérales, sols, déchets…).
Indicateurs
Effectifs constatés
400
Effectifs attendus
600
Taux de réussite
80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Spécialités : GEMA, MAEVA
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Spécialités : SEB, GERINAT, GEMA, MAEVA
70 %, 79 %,
90 %, 79 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
100 %,100 %
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
La mention SET recouvre un large domaine scientifique et professionnel, en réunissant l’ensemble des
domaines touchant à l’environnement terrestre (environnement, paléo-environnement, biodiversité, gestion et
préservation des ressources, risques naturels, risques industriels, gestion des déchets, enseignement et formation…).
Malgré cette grande ouverture, les différentes spécialités sont organisées de façon cohérente pour partager des
structures et des modules communs sur les 3 premiers semestres du master. La mention SET s’appuie sur des
laboratoires de renommée internationale comme le CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement des
géosciences de l’environnement), l’IMEP (Institut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie), le LCP (Laboratoire
chimie Provence) et l’ISM2 (Institut des sciences moléculaires de Marseille), et a pour partenaires des industriels,
organisations ou collectivités dans les différents champs d’application de la formation. Des procédures d’évaluation et
d’amélioration des enseignements, de suivi des étudiants sont déjà en place dans certaines spécialités et devraient
être généralisées.

Points forts :
La mention SET couvre l’ensemble des domaines de l’environnement en milieu continental, dans une
démarche multi-disciplinaire.
 Elle s’appuie sur une équipe pédagogique expérimentée.
 Elle est adossée à des laboratoires de renommées nationale et internationale, et sur un large réseau
professionnel (industries, bureaux d’études, collectivités locales, organismes).
 Elle possède une expérience très positive dans le domaine de la formation professionnalisante, avec la
participation de nombreux acteurs professionnels dans la formation.
 Les spécialités les plus anciennes ont mis en place de bonnes procédures d’évaluation, d’amélioration et
de suivi des étudiants.
 La mention fait preuve d’une bonne attractivité régionale et nationale.


Points faibles :
La taille et le niveau de maturité des différentes spécialités sont très hétérogènes.
Certains parcours à finalités recherche et professionnelle posent question, avec un déficit en
intervenants professionnels dans certains parcours professionnalisants. La systématisation de double
parcours professionnel et recherche ne se justifie pas.
 Le niveau de mutualisation entre les parcours au sein de certaines spécialités ou entre spécialités est
très faible.
 L’absence de mutualisation avec la mention « Océanographie » (pour les spécialité SYSTER et GEMA) ou
la mention « Prevention des risques et nuisances technologiques » (Radioecology) est regrettable.


2
Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La mention SET présente un projet de très bonne qualité. Dans l’état actuel, le niveau de maturité des
spécialités est assez hétérogène, avec quelques parcours mal justifiés et un manque de mutualisation entre les
parcours, au sein ou entre les spécialités. Il semblerait donc possible de réduire le nombre de parcours, notamment
des parcours à finalité professionnelle. Il serait important que les spécialités et parcours récents profitent de
l’expérience des plus anciennes. La mise en place de relations entre les mentions SET, « Océanographie » et
« Prévention des risques et nuisances technologiques » semblerait justifiée.
Il faudrait veiller à la mise en place, sur l’ensemble de la mention, des pratiques d’évaluation et de suivi, déjà
en place dans quelques spécialités. Compte tenu de sa taille, la mention SET ne pourra pas se passer d’un support en
personnel de l’établissement.
3
Appréciation par spécialité
Sciences de la biodiversité et écologie

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE) vise à former des spécialistes de la biodiversité,
de l’écologie et la conservation de la biodiversité, et de la valorisation des bio-ressources en milieu continental
terrestre ou aquatique.
Le parcours à finalité recherche « Sciences de la biodiversité et écologie méditerranéenne » (SBEM) aborde les
différents champs de l’écologie (macro écologie, écologie fonctionnelle, écologie microbienne, paléoécologie…) pour
l’étude des processus écologiques sous fortes contraintes en milieu méditerranéen continental, terrestre ou
aquatique.
Le parcours à finalité professionnelle « Expertise écologique et gestion de la biodiversité » (EEGB) vise à
former des experts en écologie et des gestionnaires des territoires et des espèces.
Le parcours à finalité professionnelle « Valorisation de la biodiversité et des bio-ressources » (VaBB) vise le
domaine du génie biologique des micro-organismes, des végétaux et des invertébrés, pour la valorisation des bioressources, la gestion des déchets ou le management environnemental.


Indicateurs :
Effectifs constatés
80
Effectifs attendus
107
Taux de réussite
94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
70 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
La spécialité SBE a des objectifs de formation bien identifiés en écologie et biodiversité, avec des parcours
bien individualisés. Elle a un bon adossement recherche et fait intervenir de nombreux professionnels dans son
enseignement qui s’inscrit dans la continuité de l’existant. Il est de qualité, mais l’équipe devrait veiller au maintien
des flux d’étudiants.

Points forts :
Les objectifs de la formation sont bien définis en biodiversité, écologie et bio-ingénierie.
La spécialité SBE a su développer des liens importants avec le monde professionnel.
 L’adossement recherche est satisfaisant avec deux unités mixtes de reherche (UMR) (un laboratoire de
l’INRA et un laboratoire du CEMAGREF).



Points faibles :


La mutualisation entre les différents parcours est trop faible.
Le parcours VaBB ne semble pas finalisé, avec une offre d’enseignements limitée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandations pour l’établissement
L’offre de formation de la spécialité SBE serait plus claire avec des parcours mieux définis, en limitant le
nombre de modules au choix et en augmentant la mutualisation. A contrario, l’offre d’enseignement du parcours
VaBB propose peu d’enseignements fondamentaux pour un master, ce qui pourrait être amélioré par plus de
mutualisation entre les parcours. La spécificité méditerranéenne du parcours SBEM pourrait être davantage mise en
avant dans ses enseignements.
Gestion des risques naturels

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Gestion des risques naturels » (GERINAT) a pour but de former des professionnels de
l’environnement et des risques naturels, sismiques, gravitaires, hydrologiques ou d’incendie. Le parcours
professionnel développe des compétences en contrôle et gestion des risques, ingénierie de réduction des risques et
aménagement du territoire. Le parcours à finalité recherche est orienté vers la géomorphologie, le risque sismique et
l’analyse des risques naturels en milieu littoral ou insulaire.
Les débouchés visés sont des postes de responsable environnement et/ou gestion des risques dans les bureaux
d’études, les collectivités locales ou les grandes entreprises.


Indicateurs :
Effectifs constatés
48
Effectifs attendus
90
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
79 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
L’enseignement proposé est globalement de qualité, mais parfois potentiellement redondant avec celui
d’autres spécialités telle que GEMA. Le dossier contient peu d’éléments sur le placement des étudiants de la
spécialité. Une collaboration avec l’Université de Fès au Maroc fait partie d’un projet d’échanges de type Tempus.
Les deux parcours proposés, à finalité professionnelle ou recherche n’ont que très peu d’éléments communs, avec un
choix des étudiants dès le premier semestre.

Points forts :
Au cours des années précédentes, la spécialité a obtenu de bons résultats en termes de réussite et de
placement des étudiants diplômés.
 Elle est adossée à un bon réseau professionnel et aux équipes de recherche du CEREGE et de l’IMEP.
 Le développement d’une coopération avec le Maroc constitue une ouverture prometteuse.


Points faibles :


La mutualisation est faible entre les différents parcours et avec les autres spécilalités.
La création d’un parcours recherche séparé n’est pas clairement justifiée.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
5
Recommandations pour l’établissement
Si la mise en place du parcours recherche est maintenue, ses objectifs devraient être affichés plus clairement.
La mutualisation entre les différents parcours pourrait être renforcée, pour permettre aux étudiants de s’orienter en
cours de master. De même, la mutualisation ou les passerelles, notamment avec la spécialité GEMA ou la mention
« Océanographie », devrai(en)t être renforcée(s).
Système terre : changements globaux

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Système terre : changements globaux » (SYSTER) forme des diplômés capables d’intervenir dans
les grandes problématiques liées au changement global, que ce soit au sein d’unités de recherche ou au sein
d’organismes ou de sociétés. L’enseignement porte à la fois sur les interactions physico-chimiques et biogéochimiques
du système climatique terrestre, la paléoclimatologie, et sur les aspects socio-économiques et juridiques des
changements climatiques. Le parcours recherche apporte une connaissance des méthodologies de pointe pour
l’observation et l’analyse géochimique des milieux environnementaux et la modélisation de leur évolution. Le
parcours professionnel procure une expertise transversale, scientifique, juridique et économique dans des projets de
géo-ingénierie et l’évaluation des changements en cours ou à venir.


Indicateurs :
Effectifs constatés
50
Effectifs attendus
40
Taux de réussite
-
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
La spécialité SYSTER est présentée comme une refonte de l’ancienne spécialité GEOSYSTEME, mais sans aucune
analyse du fonctionnement de l’ancienne formation ni aucun commentaire sur les buts de cette refonte. Il faut noter
un projet de collaboration avec Columbia University en cours d’élaboration. Parallèlement, le parcours à finalité
professionnelle s’appuie sur le GREQAM (Groupe de recherche en économie quantitative d’Aix-Marseille) et le CEJU
(Centre d’études juridiques et d’urbanisme) pour apporter un enseignement juridique et économique sur ces
problématiques, sans intervenant professionnel dans l’enseignement et sans entreprise ou organisme partenaire. Les
objectifs pédagogiques de ce parcours recoupent sur certains points ceux du parcours management de la spécialité
MAEVA, sans qu’aucune communication ait été mise en place. Le parcours à finalité recherche peut être soutenu sans
réserve, contrairement au parcours professionnalisant.

Points forts :
L’objectif de formation correspond à un domaine en plein développement dans la communauté
scientifique.
 Le fort adossement au CEREGE est un atout incontestable.
 L’ouverture internationale avec Columbia University est très intéressante.


Points faibles :
Le parcours à finalité professionnelle ne se justifie pas nécessairement comme complémentaire du
parcours recherche. L’absence de support professionnel est un manque indéniable pour ce parcours.
 La faible mutualisation avec les autres spécialités et mention laisse peu d’ouverture aux étudiants.
 L’organisation des deux parcours « séparés dès le début du M1 » est en contradiction avec le but de
formation de scientifiques de haut niveau commun aux deux parcours.

6
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Les points faibles cités pour la spécialité SYSTER pourraient être corrigés avant sa mise en place, notamment
l’organisation des parcours et la mutualisation avec les parcours professionnalisants des spécialités « Médiation » et
MAEVA. Le développement de la mutualisation avec les autres spécialités et avec la mention « Océanographie »
permettrait de renforcer et diversifier l’offre d’enseignement. La recherche d’intervenants professionnels et
d’entreprises d’accueil et leur implication éventuelle dans le pilotage permettraient une meilleure définition des
métiers vers lesquels s’orientent les étudiants.
Gestion des milieux aquatiques

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Gestion des eaux et des milieux aquatiques » (GEMA) a pour objectif de former des spécialistes
de la gestion durable des ressources en eaux continentales, ayant une vision intégrée prenant en compte qualité et
quantité de la ressource et ses différents usages. Pour cela, les étudiants apprendront à observer et décrire le
fonctionnement des milieux aquatiques (lacs, rivières, nappes souterraines) et de leurs écosystèmes, à maîtriser les
outils biologiques et chimiques de diagnostiques, et les moyens de conservation/préservation des ressources et
milieux. Les trois parcours permettent de s’intéresser plus spécifiquement au traitement et la conservation des
ressources en eaux, au fonctionnement, l’exploitation et la conservation des zones humides méditerranéennes, ou à
la prospection en hydrogéologie.


Indicateurs :
Effectifs constatés
60
Effectifs attendus
80
Taux de réussite
93 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
90 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
La spécialité GEMA abrite des parcours professionnalisants éprouvés et performants. La prise en compte de
l’évaluation des enseignements a permis d’améliorer les formations. La création du parcours recherche pourrait
renforcer cette spécialité, mais ce point mériterait d’être discuté.

Points forts :
La spécialité a mis en place des parcours professionnalisants performants, dans un secteur où les
débouchés restent prévisibles dans le futur.
 Elle bénéficie d’un double adossement à des laboratoires de recherche et à des partenaires
professionnels.
 L’architecture de la spécialité permet aux étudiants de s’orienter en fin de M1.


Point faible :

Les objectifs et spécificités du parcours recherche ne sont pas suffisamment explicités.
7
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le parcours recherche pourrait être renforcé en diversifiant l’offre de formation, en augmentant la
mutualisation avec les autres spécialités ou mentions, notamment « Océanographie ».
Médiation

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Médiation » vise à former des professionnels de l’information et de la formation en sciences de
l’environnement, capables d’intervenir comme formateurs dans différents milieux (cursus scolaires, associations,
industrie, bureaux d’études ou collectivités locales) ou comme médiateurs dans la préparation de projets ou la
gestion de conflit.


Indicateurs :
Effectifs constatés
25
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
-
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
La spécialité « Médiation » permet de développer une double compétence en sciences de l’environnement et
en communication/médiation. Pour autant, la présentation actuelle de la spécialité ne permet pas de voir le mode de
convergence de ces compétences. Il est ainsi affirmé qu’un étudiant ayant validé une licence scientifique maîtrise
déjà les disciplines et les méthodes, sans aucune indication sur le mode de recrutement des étudiants.

Point fort :


La spécialité « Médiation » vise un domaine à l’interface sciences-société, où peu de formations
existent.
Points faibles :
La formation « scientifique » dans la spécialité semble faible pour la formation d’experts, et la
formation à et par la recherche semble inexistante, alors que la spécialité est affichée à double finalité,
recherche et professionnelle.
 Le dossier est trop succinct.
 L’évolution des effectifs, et la position de la spécialité dans la nouvelle offre de formation de la
mention, ne sont pas commentées.
 Les débouchés ne sont pas clairement identifiés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
8
Recommandations pour l’établissement
La spécialité devrait s’adapter à la nouvelle offre de formation de la mention, en développant des
mutualisations avec les spécialités MAEVA et SYSTER. Ceci devrait améliorer l’offre de formation scientifique, et
permettre aux étudiants de personnaliser leur formation pour élargir leurs débouchés. La recherche et l’identification
de partenaires contribueraient à mieux définir le devenir des diplômés.
Management de l’environnement, valorisation et analyse

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Management de l’environnement, valorisation et analyse » (MAEVA) assure une formation à la
gestion raisonnée de l’environnement en milieu naturel ou en milieux agricoles, industriels et urbains. Pour
l’ensemble des parcours, elle apporte une approche des grands problèmes environnementaux et les connaissances de
base pour le traitement des données. L’enseignement est ensuite organisé en six parcours, apportant des
connaissances plus approfondies sur les méthodes d’analyses chimiques et physico-chimiques de l’environnement, sa
gestion scientifique, juridique et économique, et les problématiques des pollutions et des nuisances, le traitement
des eaux, des gaz, des fumées, le traitement, la gestion et valorisation des déchets liquides ou solides, la
réhabilitation de sites contaminés. L’organisation de la spécialité permet des parcours personnalisés en fonction des
projets professionnels des étudiants.
Les débouchés sont à la fois dans la recherche publique ou privée, les programmes de recherche et
développement (R&D) et la gestion de l’impact environnemental des entreprises ou collectivités locales, le traitement
des déchets ou la remédiation.

Indicateurs :
Effectifs constatés
98
Effectifs attendus
140
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
100
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
79 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)

Appréciation :
Avec ses six parcours identifiés, la spécialité MAEVA possède une structure compliquée et difficilement lisible.
La mutualisation des unités d’enseignement entre les différents parcours est importante.
Une nette majorité (90 %) des diplômés de 2007 possèdent un emploi deux ans après leur sortie, dont 64 % en
CDI et 43 % au niveau cadre ou ingénieur. La spécialité a une procédure d’évaluation semestrielle des enseignements
par les étudiants, et de prise en compte immédiate de cette évaluation. Les taux de réussite et de placement sont
élevés, et sans doute corrélés à l’attractivité de la spécialité, avec plus de 70 % de primo arrivants.
L’insertion de la spécialité au sein des laboratoires de recherches de l’AMU est importante, avec une
participation forte des personnels des principaux laboratoires à l’enseignement. De même, les relations avec le milieu
professionnel sont assurées à la fois par la participation de professionnels à l’enseignement et à l’accueil des
étudiants en stage.

Points forts :
La spécialité MAEVA montre un fort dynamisme, avec des procédures d’évaluation et d’amélioration, et
un bon suivi des étudiants.
 Elle bénéficie d’un bon positionnement au niveau régional et national, et d’un bon flux d’étudiants.
 Elle est adossée à plusieurs laboratoires de recherche (CEREGE, IMEO, ISM2, LCP), et à un bon réseau
d’entreprises (150), avec de nombreux intervenants professionnels dans la formation des étudiants.

9


Elle assure un bon placement de ces étudiants en milieux professionnels, et accueille de façon régulière
des personnes en formation continue (environ 10/an).
Points faibles :
Les spécificités et objectifs de chaque parcours ne sont pas très clairement présentés, et l’organisation
de chaque parcours est parfois difficile à suivre dans la maquette.
 La mutualisation avec les autres spécialités est faible.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Une meilleure présentation des spécificités et objectifs de chacun des différents parcours augmenterait
sensiblement la lisibilité de cette maquette, et pourrait dissiper l’impression de redondance. Associée à la création de
passerelles, la mutualisation de certains modules avec des parcours de SYSTER ou « Médiation », renforcerait
l’ensemble de la mention.
Radioecology

Présentation de la spécialité :
« Radioecology » est une spécialité européenne conjointe (France et Norvège) dont tous les cours seront
donnés en anglais et dont la création est issue d’une recommandation européenne. Son enseignement porte sur les
propriétés des radionucléides et des radiations ionisantes émises, l’utilisation de traceurs radioactifs et les méthodes
de mesure appropriées. Il est ensuite orienté vers l’analyse des conséquences environnementales de leur manipulation
et l’évaluation des risques, ainsi qu’à la proposition et l’évaluation de stratégies de décontamination.
Ce programme préparera les étudiants aux emplois liés à la surveillance des risques liés aux sources nucléaires,
et au cycle aval de l’industrie énergétique nucléaire (stockage des déchets, évaluation et surveillance de l’impact
écologique des installations nucléaires).

Indicateurs :
Effectifs constatés

Effectifs attendus
30
Taux de réussite
-
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
-
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
-
Appréciation :
La spécialité « Radioecology » est une nouvelle spécialité de cette mention. Le programme pédagogique est
complet, proposé en association avec l’Université Norvégienne des Sciences de la vie (UMB) et avec de nombreux
spécialistes internationaux. Le niveau d’engagement des enseignants français n’est pas suffisamment explicité et
semble faible en l’état. Les cours sont limités à la seule année de M1. L’ensemble du M2 est concentré sur un stage,
ce qui ne laisse pas de place à une personnalisation de la formation.

10

Points forts :
Le domaine de formation visé (la gestion de l’impact des installations nucléaires) est en plein
développement aux niveaux européen et mondial.
 L’inscription de cette spécialité dans un contexte européen et un programme d’échanges avec l’UMB, où
tous les étudiants passent un semestre, lui assure un fort aspect international.
 L’association avec l’IRSN/INSTIN, et un stage professionnel d’un an devraient garantir la bonne insertion
professionnelle des étudiants.


Points faibles :
L’absence de mutualisation avec les autres parcours se traduit par l’absence d’enseignement en
écotoxicologie.
 Telle qu’elle est présentée, la formation ne laisse pas de place à des parcours personnalisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour assurer le succès de cette spécialité, il semblerait important de trouver un équilibre entre les
composantes recherche et professionnalisante de la formation, et de veiller au bon équilibre des enseignements
dispensés entre la Norvège et la France (seule une partie du 2nd semestre semble dispensée en France à l’heure
actuelle).
Les principaux domaines et lieux d’accueil des stages du M2 pourraient être aussi brièvement présentés, cela
aiderait les étudiants à comprendre la finalité de leur formation.
Géologie des réservoirs
La spécialité est co-habilitée avec l’Université Montpellier 2 – Sciences et techniques du Languedoc. Elle a été
évaluée au cours de la vague A.
Compétences complémentaires en informatique

Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique
à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation
s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les
compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est
proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à
l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.

Indicateurs :
Effectifs constatés
23
Effectifs attendus
30
Taux de réussite
73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
11

Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un
cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le
développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre
d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre
des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois
pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de
l’enseignement du second degré (CAPES).

Points forts :
Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale.
 Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité.
 Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique.
 L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.


Points faibles :
L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire.
 L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire.
 L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en
prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des
candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et
aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine
« Droit, économie, gestion ».
Enseignement et formation en sciences de la Vie et de la terre
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
12
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003675
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Recherche, études et conseil en sciences de gestion
Présentation de la mention
La mention résulte d’une restructuration de la formation à la recherche en gestion au sein de l’Université AixMarseille 3. Elle propose un programme de sensibilisation à la recherche au niveau M1 et un programme en M2
résolument orienté vers la méthodologie de la recherche en sciences de gestion. La mention comprend 5 spécialités
(« Marketing », « Management public », « Management international, innovation et systèmes d’information »,
« Finance – audit - contrôle », « Stratégie et gestion des ressources humaines »). La formation en M1 s’appuie sur
d’autres mentions de sciences de gestion à visée professionnelle, des matières « électives » permettant une
spécialisation recherche. Le M2 comporte un large tronc commun pour les 5 spécialités (semestre 3), la spécialisation
disciplinaire au niveau recherche n’étant réellement mise en avant que lors du dernier semestre. L’adossement
« professionnel » en M1, la spécialisation thématique et les compétences méthodologiques développées dans le cadre
de ce cursus permettent aux étudiants à la fois d’envisager une insertion professionnelle non académique, notamment
dans le domaine du conseil, et une fertilisation des problématiques de recherche par une connaissance avancée des
aspects professionnels.
Indicateurs
Effectifs constatés
20/30
Effectifs attendus
50
Taux de réussite
90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Nc
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Nc
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Le positionnement « recherche » de la mention et l’articulation du programme avec ceux des autres mentions
de sciences de gestion apparaissent solides et cohérents. L’effort de structuration est évident et témoigne notamment
d’une attention portée aux recommandations faites lors du précédent contrat quadriennal. On note toutefois encore
un écart entre, d’un coté les spécialités « Marketing », « Finance - audit – contrôle », « Stratégie et GRH », organisées
en M1 autour d’un large tronc commun assorti d’une sensibilisation à la recherche, et de l’autre les spécialités
« Management public » et « Management international, innovation et systèmes d’information », organisées selon un
schéma différent. La responsabilité de la mention, de même que celles des spécialités sont confiées à des
enseignants-chercheurs reconnus et positionnés en accord avec les dites spécialités. La mention s’appuie sur une
équipe d’enseignants-chercheurs importante, pour l’essentiel réunie au sein de l’équipe d’accueil (EA) CERGAM
(Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille). Le lien entre les domaines de recherche et d’expertise
1
qui structurent le laboratoire et les spécialités mises en avant au sein de la mention est souligné. La qualité de la
formation apparaît reconnue au niveau régional, ce que suggèrent notamment les partenariats avec les grandes écoles
de la région PACA, mais également à l’échelon national (accord avec l’ESSEC- Ecole supérieure des sciences
économiques et commerciales - notamment), voire au niveau international (nombreux partenaires internationaux et
accueil d’intervenants internationaux dans le cadre de séminaires de recherche), toutefois à des degrés divers selon
les spécialités. La nature et l’étendue des partenariats, de même que l’apport réel des partenaires ne semblent pour
autant pas toujours très clairs. Parallèlement, au delà des très nombreux enseignants-chercheurs internationaux
intervenant dans la formation, il ne semble exister aucun cadre ou projet visant une coopération internationale plus
formelle. Les flux observés et attendus d’étudiants apparaissent cohérents relativement au positionnement recherche
de la mention. On note enfin que le pilotage de la formation n’accorde qu’une attention limitée au devenir des
étudiants de cette mention, notamment pour ceux des étudiants qui ne s’engagent pas dans un doctorat.
Parallèlement, la formation n’apparaît que très marginalement liée aux milieux socio-économiques.

Points forts :
L’appui effectif sur la recherche (importante équipe d’enseignants-chercheurs/laboratoire
reconnu/présence significative de chercheurs internationaux invités).
 L’effort manifeste de structuration de la formation à la recherche en sciences de gestion.
 L’adossement aux mentions professionnelles et la sensibilisation à la recherche dès le M1.


Points faibles :
L’insuffisance des outils de pilotage (évaluation) et l’absence de suivi des cohortes d’étudiants au
niveau de la mention comme de chacune des spécialités.
 Des M1 très différenciés entre d’un coté les spécialités « Marketing », « Finance - audit – contrôle »,
« Stratégie et GRH », et d’un autre coté les spécialités « Management public » et « Management
international, innovation et systèmes d’information ».

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La restructuration de la mention pourrait être poursuivie afin de gagner en homogénéité entre les différentes
spécialités, notamment au niveau du M1. Parallèlement des outils de pilotage et de suivi des étudiants pourraient être
développés afin de gagner en visibilité tant au niveau du flux entrant d’étudiants, que du marché de sortie qui est
visé, notamment en ce qui concerne les étudiants n’envisageant pas une carrière d’enseignant-chercheur. Enfin, on
peut imaginer que les partenariats existants ou éventuellement à venir, en particulier à l’international, puissent
devenir le support au développement d’offres pédagogiques originales et innovantes, par exemple de co-diplômes.
2
Appréciation par spécialité
Marketing

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, avec un accent mis sur le
marketing des services, le management des marques et le comportement du consommateur. La formation reprend
l’architecture globale de la mention : un tronc commun essentiellement méthodologique, une partie liée à
l’acquisition des connaissances propres à la discipline, et une partie opératoire (stage en M1, mémoire de recherche
en M2). La formation s’appuie sur une équipe dont l’expérience et la qualité sont reconnues au niveau international.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
Une dizaine d’étudiants
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux
de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux
de réponses)

NR
NR
NR
Appréciation :
Le positionnement national et international de la spécialité est très bon. L’équipe pédagogique est de qualité
et appuyée sur un axe structurant de l’unité d’appui. Les indicateurs de performance et de suivi doivent être
développés et adaptés pour tenir compte de l’orientation recherche (poursuite en thèse, contrats doctoraux obtenus,
contrats CIFRE - Conventions industrielles de formation par la recherche -…), mais ils devraient être complétés.

Points forts :




La qualité de l’équipe pédagogique.
L’immersion progressive dans le domaine de la recherche.
La clarté du positionnement.
Point faible :

L’insuffisance des indicateurs de pilotage et de suivi du devenir des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production
d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une
meilleure appréciation du devenir des diplômés.
3
Management public

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, ce qui suppose l’acquisition de
compétences propres aux sciences de gestion. Les responsables de la formation mettent en particulier en avant toute
la complexité et l’intérêt du management public, comme logique d’appropriation de solutions managériales dans un
contexte de « secteur public » et justifient pleinement l’association de l’IMPGT (Institut de management public et de
gouvernance territoriale) et du CERGAM.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
Une dizaine d’étudiants
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

NR
NR
NR
Appréciation :
Le positionnement de cette spécialité est très clair, et elle bénéficie d’une équipe pédagogique solide qui
propose une formation largement transverse, assise sur l’acquisition de réelles compétences professionnelles,
méthodologiques et académiques. Les indicateurs de performance et de suivi doivent là aussi être développés.

Points forts :



La qualité de l’équipe pédagogique.
La clarté du positionnement.
Point faible :

Le manque de quelques indicateurs essentiels de pilotage et de suivi du devenir des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production
d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une
meilleure appréciation du devenir des diplômés.
4
Management international, innovation et systèmes d’information

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité, et plus particulièrement
autour des trois thèmes suivants : 1) TIC, innovation et internationalisation, 2) veille stratégique, système
d’information et réseaux sociaux et 3) nouveaux médias et nouvelles formes de communication. Ces trois thèmes
correspondent par ailleurs à un axe structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la formation.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
Une dizaine d’étudiants
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

NR
NR
NR
Appréciation :
Il s’agit là aussi d’une très bonne spécialité à orientation recherche appuyée sur un axe structurant de l’unité
d’appui. La qualité de la formation est reconnue sur le plan national et international.

Points forts :




La qualité de l’équipe pédagogique et l’adossement effectif à la recherche.
Le positionnement thématique et la clarté de l’offre.
La visibilité et la reconnaissance internationale de la formation.
Point faible :

Le manque d’indicateurs d’évaluation et de suivi des diplômés, notamment vers les débouchés hors
recherche.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production
d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une
meilleure appréciation du devenir des diplômés.
5
Stratégie et gestion des ressources humaines

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des futurs chercheurs dans le domaine de la spécialité en s’appuyant notamment sur
les thématiques d’un des axes structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la spécialité. L’approche vise en
particulier à dépasser les approches fonctionnelles et statiques de l’organisation, et à intégrer les logiques d’acteurs
et d’action collective. L’axe met en particulier en avant les questionnements sur la responsabilité sociale des
organisations, le développement durable ou l’innovation.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
Une dizaine d’étudiants
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

NR
NR
NR
Appréciation :
On ne peut que souligner la pertinence de l’ancrage sur des problématiques touchant les préoccupations
réelles et actuelles des organisations. Au delà, la formation est dispensée par une équipe reconnue au plan national et
international.

Points forts :



Le positionnement thématique et la lisibilité de l’offre.
L’équipe pédagogique de qualité et l’adossement effectif à la recherche.
Point faible :

Un manque d’indicateurs de pilotage (évaluation) et de suivi des diplômés
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production
d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une
meilleure appréciation du devenir des diplômés.
6
Finance, audit, contrôle

Présentation de la spécialité :
L’objectif est de former des futurs chercheurs et des experts de haut niveau dans le domaine de la spécialité
en s’appuyant notamment sur les thématiques d’un des axes structurant du laboratoire CERGAM auquel est adossée la
spécialité. La spécialisation apparaît relativement large (finance/audit/contrôle), et donc demeure relativement
ouverte quant au recrutement et quant au choix de la thématique en cas de poursuite en doctorat. Cela favorise en
outre l’acquisition d’une utile culture disciplinaire.

Indicateurs :
Effectifs constatés
NR
Effectifs attendus
Une dizaine d’étudiants
Taux de réussite
>85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou
non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

NR
NR
NR
Appréciation :
Le positionnement « large » de la spécialité apparaît positif en ce qu’il permet l’ouverture amont et aval
(recrutement/débouchés) et offre une réelle culture disciplinaire. La formation s’appuie également sur une équipe
dont l’expérience et la qualité sont reconnues au niveau international.

Points forts :



La reconnaissance internationale de l’équipe pédagogique et l’adossement à la recherche.
La visibilité de l’offre de formation.
Point faible :

L’insuffisance d’indicateurs adaptés de pilotage et de suivi des diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble des spécialités de cette mention, il conviendrait de développer la production
d’indicateurs de suivi et de pilotage adapté à une formation à orientation recherche, permettant en particulier une
meilleure appréciation du devenir des diplômés.
7
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3
Demande n° S3MA120003827
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Commerce, décision, gestion
Présentation de la mention
Cette mention vise à donner de solides bases en sciences de gestion en M1 (en complément des acquisitions en
licence, notamment les trois licences sous-jacentes), puis à apporter des connaissances et compétences dans les
domaines plus ciblés des spécialités en M2. Au total, former des cadres de haut niveau en gestion, dans les domaines
des spécialités de la mention. Ces spécialités sont : (1) « Management du commerce international », (2)
« Management de l’hospitalité », (3) « Risque, qualité, décision », (4) « Sciences de gestion ». A ces spécialités
spécifiques à la mention, il faut ajouter (5) « Compétences complémentaires en informatique », commune à plusieurs
mentions ; la pertinence de son intégration dans cette mention n’est pas avérée.
La mention bénéficie d’un triple adossement recherche : adossement à l’équipe management international du
CERGAM (Centre d’études et de recherche en gestion d’Aix-Marseille, EA), au CRETLOG (Centre de recherche sur le
transport et logistique, EA) et à l’équipe de mathématiques appliquées du LATP (Laboratoire analyse, topologie,
probabilités) de la Faculté d’économie appliquée (FEA). Ce triple adossement permet d’irriguer par la recherche
chacune des spécialités de la mention, et offre une passerelle vers différents masters à finalité recherche et
programmes doctoraux de l’université recomposée.
Indicateurs
Effectifs attendus
2OO/M1
140/ M2
240/M1
200/M2
Taux de réussite
Environ 95 %
Effectifs constatés
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) :
par réunion enseignants – étudiants
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) :
par courrier électronique et enquête en ligne
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
100 %
ND
ND
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
Cette mention est de très bonne qualité et chacune de ses spécialités répond à de forts besoins du marché du
travail à ce niveau de responsabilités. Le contenu des enseignements, le pilotage de la mention, l’adossement
recherche garantissent une formation solide aux étudiants qui la suivent.
1
On peut certes souligner quelques proximités ou redondances avec les formations proposées par l’institut
d’administration des entreprises (IAE). Le bassin d’emploi, les besoins en cadres en gestion autorisent sans doute ce
type de proximités, voire de redondances.

Points forts :
Le positionnement et l’articulation M1/M2 garantissent à tous de solides bases en sciences et techniques
de gestion, puis de solides compétences spécialisées.
 La forte attractivité.
 L’adéquation des thématiques aux besoins du marché du travail.


Points faibles :
Le positionnement peu clair des spécialités généralistes « Qualité, risque, décision » et « Sciences de
gestion » dont les spécificités sont insuffisamment soulignées.
 Les insuffisances dans le suivi du devenir des diplômés.

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les spécificités de la spécialité généraliste « Qualité, risque, décision » qui n’est peut-être pas de lisibilité
immédiate par son intitulé, devraient être précisées.
Il conviendrait de développer les efforts pour améliorer la qualité du suivi du devenir des diplômés.
2
Appréciation par spécialité
Management du commerce international

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des cadres d’entreprises spécialistes des opérations du commerce international.
Le contenu des enseignements, la qualité de l’équipe pédagogique, l’implication d’intervenants professionnels,
l’organisation des stages, le plus souvent réalisés à l’étranger, permettent d’atteindre cet objectif.
Le M1, pour les enseignements non mutualisés avec le reste de la mention, est mutualisé avec le master à
finalité recherche (spécialité recherche « Management international, innovation et systèmes d’information », qui fait
partie de la mention, « Recherche, études et conseils en sciences de gestion »).

Indicateurs :
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les
étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les
sortants (taux de réponses)

25 à 40/an
Stabilité voire légère croissance, vu les
besoins des entreprises en la matière.
94 %
ND
Très bon taux d’insertion professionnelle en
cohérence avec les objectifs de la formation.
ND
Appréciation :
Il s’agit d’une excellente spécialité, répondant à un fort besoin des entreprises.

Points forts :




Le contenu des enseignements.
L’adéquation forte aux besoins du monde de l’entreprise.
L’adossement recherche.
Point faible :

Le suivi non exhaustif des étudiants diplômés.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il est suggéré de mettre en place un suivi systématique des étudiants diplômés, avec relances jusqu’à obtenir
un taux de réponse significatif.
3
Risque, qualité, décision

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former des cadres à la maîtrise de la qualité, la maîtrise des
risques, et la prise de décision. Sur la base du tronc commun à la mention en M1, qui permet d’assurer de solides
bases généralistes en gestion, la spécialité de M2 offre des enseignements et une démarche pédagogique (mémoire
recherche en risque, qualité, décision, stage) en cohérence avec l’objectif affiché.

Indicateurs :
Effectifs constatés
45/M1
30/M2
Effectifs attendus
stabilité attendue
Taux de réussite : de 85 % à 100 % selon les années, plus souvent proche de 100 %
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses) : deux enquêtes différentes donnent des taux d’emploi de 71 %, sur des
postes de chargé de mission qualité, chargé d’études prévention, responsable QSE,
ingénieur qualité,…
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)
100 %

ND
ND
Appréciation :
Les objectifs scientifiques de cette spécialité consistant à coupler risque, qualité, et décision sont pleinement
justifiés. On peut cependant s’interroger sur la lisibilité de l’intitulé de cette spécialité et de cette orientation sur le
marché de l’emploi d’autant plus qu’on constate des taux d’insertion un peu faible au regard d’autres spécialités de
masters en gestion.

Points forts :




Le contenu des enseignements en cohérence avec l’objectif.
La qualité de la démarche pédagogique.
Bons adossement et formation à la recherche
Points faibles :


La faible lisibilité de l’intitulé du point de vue du marché de l’emploi.
Un taux d’insertion professionnelle un peu faible par rapport à d’autres spécialités de master en gestion
(67 % contre 85 à 100 % pour la plupart des autres).
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il semble nécessaire d’approfondir la réflexion sur le positionnement de cette formation au regard des besoins
du marché du travail et d’infléchir son orientation vers une meilleure lisibilité de ses objectifs professionnels.
4
Management de l’hospitalité

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle en demande de création vise à former des cadres de la gestion
d’établissements offrant l’hospitalité (tourisme, loisirs, santé, accueil des démunis, etc.), dans une visée
internationale.


Indicateurs :
Effectifs constatés
SO
Effectifs attendus
30/M1
30/M2
Taux de réussite
SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
SO
Appréciation :
Sur la base du tronc commun à la mention en M1, qui permet d’assurer de solides bases généralistes en
gestion, cette spécialité de M2 offre des enseignements en cohérence avec l’objectif affiché, mais il manque de
solides enseignements juridiques, compte tenu des spécificités juridiques de l’hospitalité, tant en santé, accueil des
démunis, mais aussi tourisme et loisirs. L’organisation des enseignements, permet de suivre la formation en
alternance.
Cette spécialité répond à des besoins croissants du marché de l’emploi. Embrasser dans une même spécialité
les différents types d’hospitalité est audacieux, mais sans doute pertinent. Cela permet d’occuper un créneau à fort
potentiel de développement.
Au total, il s’agit donc d’une spécialité originale, à forts débouchés potentiels, sous réserve de mieux cibler le
marché et d’inclure un plus fort contenu en « management » et en droit du domaine ou de chacun des domaines de
l’hospitalité.

Points forts :



Le positionnement de cette spécialité en termes de débouchés professionnels visés.
Le contenu des enseignements dispensés.
Points faibles :



L’absence d’un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à vocation sociale.
Des insuffisances de la formation concernant les questions techniques de l’hospitalité.
Quelques manques de précisions sur le marché ciblé.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire d’introduire un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à
vocation sociale ainsi que de renforcer les enseignements techniques de l’hospitalité. Il conviendrait aussi de mieux
cibler le marché et d’intégrer une vision plus managériale.
5
Sciences de gestion

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former des cadres de haut niveau en « Marketing-commerce »
(parcours 1) ou en « Finance et ingénierie financière » (parcours 2). Le contenu des enseignements, l’adossement
recherche effectif au CRETLOG (Centre de recherche sur le transport et la logistique) grâce aux chercheurs actifs
impliqués dans la formation, et la participation significative d’intervenants professionnels concourent à la réalisation
de l’objectif affiché de cette spécialité.


Indicateurs :
Effectifs constatés : 20 à 25 pour chacun des deux parcours.
50
Effectifs attendus
Stabilité
Taux de réussite : (97 % en M1 ; 94 % en M2).
94 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) :
systématique
ND
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
ND
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
ND
Appréciation :
Il s’agit d’une bonne spécialité, sur des métiers fondamentaux de la gestion, ouvrant potentiellement à un
large éventail d’emplois de niveau cadre. Mais il faudrait mieux identifier et mettre en avant les spécificités de cette
spécialité généraliste, par rapport à celles d’autres structures (IAE par exemple, autres universités ou écoles), et
mieux identifier les métiers visés. Le titre généraliste « Science de gestion » au sein d’une mention « Commerce,
décision, gestion » renseigne peu sur ce point.

Points forts :




L’adossement recherche.
Les débouchés professionnels de la spécialité.
Le contenu des enseignements.
Points faibles :
La faiblesse de l’encadrement local en enseignants habilités à diriger des recherches, en particulier sur
le parcours « Marketing-commerce ».
 La définition et l’identification insuffisamment précise du marché et des métiers ciblés.
 La manque d’informations sur le pilotage de la formation, son positionnement par rapport à l’alternance
et la formation continue.

Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer l’équipe locale en marketing-commerce et de développer la formation continue et
l’alternance, si possible.
La concurrence avec certaines spécialités de l’IAE peut n’être qu’apparente, compte tenu des débouchés
professionnels des spécialités considérées, et leur positionnement volontairement différencié entre les deux UFRs.
Encore faudrait-il mieux mettre en avant les spécificités de cette spécialité généraliste, par rapport à celles d’autres
structures (IAE mais aussi autres universités ou écoles), mieux identifier les métiers visés.
6
Evaluation des diplômes
Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université Paul Cezanne - Aix-Marseille 3
Demande n : S3MA120003874
Domaine : Sciences humaines et sociales et Droit économie gestion
Mention : Urbanisme et aménagement
Présentation de la mention
Le master « Urbanisme et aménagement », seul de ce domaine au sein d’Aix-Marseille Université (AMU), piloté
par l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional, résultant de la fusion des trois universités d’Aix-Marseille 1, 2
et 3, fédère l’Université Paul Cézanne et l’Université de Provence, l’Université de la Méditerranée et l’Ecole
nationale supérieure du paysage de Versailles avec la collaboration de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de
Luminy-Marseille. Ce master comprend six spécialités, plus un master Erasmus Mundus (ces formations existaient déjà
dans le précédent quadriennal) :
1.« Urbanisme durable, projets et action opérationnelle ».
2 « Design urbain ».
3 « Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain ».
5 « Eurmed » (Erasmus mundus).
6 « Urbanisme durable et projet territorial ».
Il est lié à l’APERAU (Association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et
urbanisme) et à l’AESOP (Association of European schools of planning). Des relations sont également tissées avec la
délégation régionale PACA de la Société française des urbanistes (SFU), qui a son siège à l’Institut d’urbanisme et
d’aménagement régional.
En première année (M1, 70 étudiants par an) les enseignements sont totalement mutualisés entre toutes les
composantes. Leur contenu prend en compte les fondamentaux posés par l’APERAU. La spécialité « Eurmed »
toutefois a son propre niveau 1, partagé avec d’autres universités en Europe.
Le bassin de recrutement des étudiants est plutôt local en M1, en revanche les étudiants dans les spécialités et
options du M2 sont originaires de toute la France. Pour la spécialité Erasmus Mundus, le recrutement en M1 et M2 est
international (hors UE). En formation continue,il s’agit essentiellement de professionnels issus de la Région PACA.
Chaque spécialité possède un parcours professionnel et un parcours recherche, sauf « Eurmed »,
indifférenciée, et « Urbanisme durable et projet territorial », uniquement en formation continue. Le stage en milieu
professionnel, d’une durée de trois mois minimum, est obligatoire pour l’ensemble des étudiants du M2 de la mention
« Urbanisme et aménagement ».
Ce master vise à former de jeunes chercheurs, aptes à renouveler la recherche en matière d’urbanisme et
d’aménagement, en relation avec les nouvelles formes prises par les processus d’urbanisation, la recomposition
sociale, économique et institutionnelle des territoires, la place prise par la mondialisation-globalisation, l’évolution
des structures sociales. Il est adossé au Centre interdisciplinaire de recherche sur les territoires et leur
aménagement -EA 889 - (architecture, politiques publiques, droit, économie, démographie et sociologie notamment)
et, dans une moindre mesure, à l’UMR Telemme ; l’ENS du paysage de Versailles et l’ENS d’architecture de Marseille
sont également associées aux programmes de recherche.
Les visées professionnalisantes sont en adéquation avec l’évolution du marché du travail, tel qu’il résulte des
mutations en cours dans les pratiques professionnelles liées à l’introduction de nouvelles dimensions (développement
durable, mobilités, péri-urbanisation, démographie, européanisation), mais aussi à la recomposition des dispositifs
légaux. Les collectivités locales de la région PACA constituent les partenaires privilégiés de ces formations (ateliers,
interventions, conventions, dont une liste est donnée). L’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional assure
1
chaque année la formation continue des chargés de mission urbanisme des collectivités locales et des bureaux
d’études privés.
L’équipe pédagogique est en adéquation avec les différentes spécialités et avec les deux volets, recherche et
professionnel : cinq professeurs, six maîtres de conférences, quatre PAST et un professeur certifié recoupent les
compétences de cinq architectes, deux sociologues, deux politistes, deux paysagistes, un économiste territorial, un
spatio-démographe, un juriste, un historien de la ville… et de nombreux praticiens, issus des collectivités locales ou
directeurs de bureaux privés.
Indicateurs
Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)
Pour 200 dossiers de candidatures : 70 en
M1 ; entre 20 et 25 dans chaque spécialité
Entre 20 et 25 étudiants dans chaque
spécialité
95 % (et 50 % en formation continue)
Informations qualitatives
80 % (voire 100 % pour les spécialités les
plus anciennes)
Non renseigné
Bilan de l’évaluation

Appréciation globale :
C’est une mention ambitieuse qui s’appuie sur un enracinement régional déjà ancien (qu’alimente d’ailleurs le
réseau des anciens diplômés) et une volonté de s’adapter aux transformations les plus récentes de l’urbanisme et de
l’aménagement, en faisant une place importante aux nouveaux enjeux institutionnels, environnementaux et
sociétaux. Le recrutement est ouvert à l’espace méditerranéen. Le dispositif pédagogique est lisible en ce qui
concerne le choix entre volet professionnel et volet recherche. La segmentation des spécialités répond à l’évolution
des professions. Il existe une dynamique d’ajustement de la formation, en réponse aux évaluations faites par les
étudiants, qui a permis de faire évoluer ses modalités pédagogiques, ce qui a permis d’accroître les actions
professionnalisantes (en particulier pour améliorer les pratiques de stage en M1).

Points forts :
Interface efficace avec les milieux professionnels (rencontres, gestion des stages, partenariats
d’ateliers, création de l’association URBA’VOC en 2009 pour assurer les relations entre promotions,…).
 Attractivités régionale, nationale et internationale.
 En M1, socle pluridisciplinaire, enseignements de langue et de pratique de logiciels cartographiques
propres à l’urbanisme et l’aménagement. Intérêt de la semaine d’intégration.
 Les spécialités sont structurées autour d’ateliers, d’un stage obligatoire (trois mois) et d’un ensemble de
cours spécifiques mis au service d’un objectif de professionnalisation.
 Les spécialités proposées correspondent aux différentes thématiques qui définissent désormais
l’urbanisme et l’aménagement, comme l’attestent les taux d’emploi des diplômés : 95 % des étudiants
des six dernières promotions ont un emploi, dont 87 % en urbanisme.
 Un dispositif sérieux d’évaluation des enseignements et de suivi des diplômés a été mis en place.


2

Points faibles :
Même si le M1 est déclaré comme « avant tout master professionnalisant », on peut craindre que le
poids des cours de type magistral (CM) rassemblant les 70 étudiants, même complétés par les mises en
pratique réalisées dans les deux ateliers de diagnostic territorial, ne l’emporte sur la dimension
professionnalisante.
 Durée du stage en master 2 insuffisante (trois mois seulement).
 Faible visibilité des poursuites d’études en doctorat.
 Le M2 donne une vision un peu éclatée de l’urbanisme. L’éclatement est cependant plutôt d’ordre
thématique (outils, méthodologies et problématiques se recoupant souvent).

Notation

Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait davantage de mutualisations dans les enseignements entre spécialités qui possèdent des
thématiques communes. Il serait souhaitable de développer les partenariats étrangers pour les spécialités hors
« Eurmed ». Il faudrait accroître les passerelles avec d’autres filières d’AMU. Il serait aussi souhaitable, pour la
gouvernance globale, de veiller aux risques induits par le nombre de spécialités, et de créer un conseil de
perfectionnement.
3
Appréciation par spécialité
Urbanisme durable, projets et action opérationnelle

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité, ancienne dans son profil (1969), a pour objectif de former à la conception et à la conduite de
projets d’urbanisme durable à différentes échelles de territoire. Cette formation se caractérise par la
pluridisciplinarité des intervenants et par la place faite au travail en équipes (ateliers). Il est possible de décliner
cette spécialité professionnalisante en parcours recherche en choisissant au sein de cette spécialité, alors que le
stage et les ateliers deviennent optionnels, des cours spécifiques mutualisés (« Etats des savoirs », « protocole de la
recherche ») et la soutenance d’un mémoire de recherche.

Indicateurs :

Effectifs constatés
Depuis 2003, les effectifs varient
entre 20 et 30 étudiants.
Effectifs attendus
25
Taux de réussite
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de
réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non
(taux de réponses)
95 % des étudiants des six
dernières promotions ont un
emploi, dont 87 % en urbanisme.
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de
réponses)

Appréciation :
Cette spécialité est satisfaisante, équilibrée dans ses enseignements.

Points forts :
Adaptation aux enjeux nouveaux de l’urbanisme.
Cursus cohérent et bien présenté, qui a eu le souci de s’adapter aux remarques de l’autoévaluation.
 Liens étroits avec monde professionnel, prise en compte des débouchés et travail des étudiants sur des
projets réels.



Points faibles :


Très peu d’étudiants intéressés par le parcours recherche, malgré l’adossement à la recherche.
Mobilité internationale perfectible.
Notation

Note de la spécialité : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de renforcer la mobilité internationale (en particulier en veillant à élargir l’horizon des
étudiants lors du choix des stages).
4
Design urbain

Présentation de la spécialité :
Cette formation, plus courante dans le monde anglo-saxon, a pour finalité de prendre en charge
l’environnement naturel, la préservation du patrimoine, la compacité des quartiers aménagés, le développement des
transports en commun et des modes doux dans les pratiques d’aménagement urbain. Cette spécialité, unique en
France, vient donc combler un manque en la matière. Elle mobilise des partenariats avec des universités étrangères,
particulièrement au Québec (Université de Laval, Institut d’urbanisme de Montréal) et en Italie (Politecnico de Milan,
Université de Florence).

Indicateurs :
Effectifs constatés
Autour de 20 étudiants par année.
Effectifs attendus
Taux de réussite
Le taux de réussite ne peut concerner ici que la
première année d’ouverture de l’option design
urbain (2008-2009) : 85 % des étudiants ont
obtenu leur diplôme et 6 mois après l’obtention
de celui-ci entre un tiers et la moitié des
étudiants diplômés ont un « véritable » emploi
dans l’urbanisme.
Résultat de l’évaluation des enseignements par les
étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les
sortants (taux de réponses)
A 6 mois de l’obtention du diplôme, plus d’un
tiers occupent un emploi dans le champ de
l’urbanisme, un peu moins d’un tiers est encore
en recherche d’emploi.
Non connu


Appréciation :
Cette formation nouvelle est très intéressante, mais elle est peut-être encore peu lisible par rapport à d’autres
spécialités.

Points forts :
Objet d’étude ambitieux par son caractère global et original par rapport à des perspectives plus
traditionnelles et limitées.
 Ouverture à l’international grâce au dialogue avec des formations du même type (Québec, Italie), et
place de l’enseignement en langue anglaise.
 Prise en compte de l’évaluation des enseignements par les étudiants et de l’autoévaluation pour
améliorer la formation (renforcement des enseignements techniques : dessins, analyse et vocabulaire
des formes urbaines.


Points faibles :



Objectifs des métiers visés à développer.
Articulation à resserrer avec les enseignements de M1 et avec les autres spécialités.
Flux limités.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
5
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de faire un effort de communication et de lisibilité pour rendre plus attractive cette
spécialité. N’offre-t-elle pas essentiellement un point de vue différent sur des objets en grande partie communs avec
les autres spécialités, notamment la spécialité « Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain » ?
Habitat, politique de la ville et renouvellement urbain

Présentation de la spécialité :
Cette formation vise l’acquisition de compétences dans le domaine des politiques publiques de l’habitat et de
la ville, de leurs démarches et procédures, de l’élaboration des politiques locales de l’habitat au montage des
différents types d’opérations.
Cette spécialité professionnalisante peut être déclinée en parcours recherche en choisissant en son sein, alors
que le stage et les ateliers deviennent optionnels, des cours spécifiques mutualisés (« Etats des savoirs », « protocole
de la recherche ») et la soutenance d’un mémoire de recherche.

Indicateurs :

Effectifs constatés
Effectifs attendus
Taux de réussite
Augmentation progressive de 13 à 21 étudiants
En voie d’exhaussement : sont prévus entre
25 et 30 étudiants
95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants
(taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
diplômés ou non (taux de réponses)
Sur les 40 étudiants des deux dernières
promotions :
32 ont un emploi (80 %) ; 5 demandeurs
d’emploi et 3 en poursuite d’études.
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants
(taux de réponses)

Appréciation :
Cette formation est cohérente, attractive au niveau national, bien centrée sur ses objectifs.

Points forts :



Adaptation aux nouvelles missions liées aux questions de l’habitat.
Liens étroits avec le monde professionnel, prise en compte des débouchés et travail des étudiants sur
des projets réels.
Point faible :

Développer les incitations aux stages à l’étranger.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
6
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable d’améliorer le suivi des étudiants sortants, diplômés ou non.
EURMED « Etudes urbaines en région méditerranéenne »

Présentation de la spécialité :
La spécialité Erasmus Mundus : « Etudes urbaines en régions méditerranéennes » (EURMED) forme des
spécialistes en aménagement durable, capables de mener des études sur les territoires de type méditerranéen,
marqués par un littoral soumis à une forte poussée d’urbanisation et des arrière-pays en pleine mutation. Les métiers
visés sont ceux du conseil et de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage urbaine. Cette spécialité est délivrée par un
consortium réunissant l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille 3 (UPCAM), l’Universidad de Sevilla (US), l’Universita
degli studi di Genova (USG) et l’Universidade tecnica de Lisboa (UTL).
La langue d’enseignement étant celle de l’université d’accueil, les étudiants doivent maîtriser au moins deux
des langues pratiquées dans le consortium (l’espagnol à Séville, le français à Aix-Marseille, l’italien à Gênes, le
portugais à Lisbonne).


Indicateurs :
Effectifs constatés
19 inscrits en 2007-2008
21 en 2008-2009
20 en 2009-2010
Effectifs attendus
40 (dont 12 sur AMU)
Taux de réussite
Pour la promotion
2007-2008 : 85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Appréciation :
Cette formation, dont il est indiqué qu’elle a déjà été « validée par l’Europe », apparaît généralement bien
positionnée sur le plan géographique, culturel et pédagogique, mais elle est renseignée de façon succincte dans le
dossier. On perçoit une intéressante complémentarité entre les orientations des établissements partenaires
(aménagement et urbanisme à Aix-Marseille ; science politique et sociologie à Gênes ; géographie et histoire à
Séville ; architecture et urbanisme à Lisbonne), dont on aimerait mieux voir l’articulation dans le détail de
l’organisation de ce cursus intégré et de ses objectifs professionnels.

Point fort :


Formation pluridisciplinaire et pluriculturelle.
Points faibles :
Manque de précision sur les aspects professionnels.
Manque d’information sur le pilotage des promotions au regard de la mobilité des étudiants.
 Spécialité moins finement renseignée que les précédentes : certains aspects auraient mérité d’être
précisés (débouchés professionnels).


7
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait améliorer le pilotage de la spécialité et sa visibilité pour les étudiants.
Paysage et aménagement

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité propose un diplôme co-habilité entre l’Université de Provence et l’Ecole nationale du paysage
(ENSP) de Versailles-Marseille qui assure une diversification des filières. L’Institut d’urbanisme et d’aménagement
régional constitue une des composantes du pôle méditerranéen du paysage, associant l’Université de Provence à
l’Ecole nationale supérieure du paysage. Ce pôle, installé depuis l’année 2002-2003 à Marseille, s’appuie sur un large
réseau de compétences scientifiques et professionnelles. La spécialité associe enseignants et étudiants de l’UFR des
sciences géographiques et de l’aménagement et de l’ENSP dans un tronc commun d’enseignement.
Les principaux objectifs de cette formation sont de donner une culture et des savoir-faire communs sur les
problèmes du paysage, du projet urbain, de l’aménagement du territoire, de la politique de la ville, à des étudiants
en formation initiale ou continue de profils divers : géographes, urbanistes, gestionnaires territoriaux, ingénieurs,
paysagistes ou architectes. Cette spécialité prend pied sur les nouvelles demandes professionnelles suscitées par la
mise en place par l’Etat de nouvelles réglementations et législations, notamment sur la protection et la valorisation
des paysages, les questions environnementales, le patrimoine architectural, industriel et urbain. Les compétences
acquises le sont dans le domaine de l’aide à la décision auprès des élus ou des grands donneurs d’ordre, pour
l’élaboration de leur projet de territoire à travers la mise en place de diagnostics paysagers, de plans de paysage,
d’atlas des paysages, de chartes paysagères et d’actions d’aménagement concernant les espaces publics, le
patrimoine, les activités de tourisme et de loisirs.
Indicateurs :


Effectifs constatés
2007-08 : 25
2008-09 : 16
2009-2010 : 21
Effectifs attendus
Entre 20 et 25
Taux de réussite
2007-08 : 92 %
2008-09 : 68 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Appréciation :
Cette formation est utile et attendue, mais apparaît encore fragile dans le master « Urbanisme et
développement ». Cette spécialité est moins finement renseignée que d’autres : modalités de stages, suivi des
étudiants…
8

Points forts :





Partenariat intéressant avec l’ENSP de Versailles.
Richesse de la spécialité qui équilibre enseignements académiques et opérationnels.
Prise en compte des enjeux nouveaux, notamment environnementaux et culturels.
Place des professionnels, projet réel.
Points faibles :



Diversité des publics insuffisamment prise en compte.
Recrutements très irréguliers.
Pilotage déficient du partenariat.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de développer la communication et la visibilité de la spécialité et de stabiliser les
recrutements d’étudiants.
Urbanisme durable et projet territorial

Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement dont le rôle est de
participer, pour le compte de maîtres d’ouvrages publics, à la conception, la mise en œuvre et la gestion des projets
d’urbanisme et d’aménagement de l’espace. De même, elle forme les étudiants à maîtriser les évolutions du champ,
liées à l’importance du territoire et à la démarche de développement durable, ainsi qu’à la recomposition des
dispositifs légaux.

Indicateurs :

Effectifs constatés
Non renseigné
Effectifs attendus

Taux de réussite
50 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de
réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Appréciation :
Auparavant parcours de la spécialité « Urbanisme durable et projet territorial », la formation est désormais
reconnue comme spécialité à part entière pour tenir compte de la spécificité de ses étudiants. Elle bénéficie de
caractéristiques pédagogiques fortes (voyages d’études) et d’une réelle implication du secteur professionnel.

Points forts :



Formation bénéficiant d’une solide expérience et d’un recul suffisant.
Pluridisciplinarité et renforcement de la culture générale dans le champ.
Travail par ateliers bénéfique aux étudiants.
9

Point faible :

Volume horaire contraignant pour des personnes engagées dans la vie professionnelle.
Notation

Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable d’améliorer le suivi de ce public d’étudiants dont la spécificité constitue un bon indicateur
de l’évolution des demandes en formation.
10
Observations du président
‐ 1 ‐
MASTER
Observations sur les rapports d’évaluation de l’AERES
Vague B
Etablissement : Université Paul Cézanne – Aix-Marseille III
Aix-Marseille Université
I – Observations générales
Nos trois universités tiennent à remercier les experts de l’AERES pour leurs observations très
détaillées et leurs recommandations concernant notre offre de formation « Master ». Préalablement à
des réponses spécifiques que nous formulerons par master, nous souhaitons apporter quelques
éclairages généraux relatifs à différents points consignés dans le rapport de synthèse.
« Une absence ou insuffisance générale des outils de l’évaluation, de l’analyse des flux et du
suivi des diplômés »
Une partie de cette remarque ne semble pas prendre en compte les efforts importants déployés par
nos trois établissements en matière d’évaluation des enseignements et des formations. L’évaluation
est organisée depuis 2005 de manière annuelle dans de nombreuses composantes et a permis, dans
la plupart des cas, de conduire les évolutions souhaitées par les étudiants aussi bien sur un plan
purement pédagogique qu’au niveau des conditions d’études. AMU s’emploiera dans les prochaines
années à généraliser les bonnes pratiques et à harmoniser les dispositifs sur l’ensemble de
l’établissement.
En matière d’évaluation des stages en cursus, une enquête STAPRO a été réalisée en 2010 mettant
en exergue un certain nombre de difficultés : manque d’identification des stages, pas d’utilisation
systématique de l’outil Apogée, réalisation du stage entre deux années universitaires. Afin de
développer une politique de stage cohérente, unifiée et évaluable, AMU fera appel à des outils plus
performants de collecte des données.
S’agissant du suivi des diplômés, les enquêtes d’insertion au niveau master ont commencé dès 2005
à l’initiative des responsables de formation qui ont imaginé leurs propres systèmes de collecte
d’information, basés le plus souvent sur la proximité avec leurs anciens étudiants et sur leurs réseaux
professionnels. La mise en place d’une enquête globale à 30 mois par le ministère à partir de 20092010, pour l’ensemble des masters, a permis de professionnaliser et d’harmoniser ce suivi. Cette
enquête ne répond pas néanmoins complètement aux demandes des responsables de formation qui
souhaiteraient disposer de données sur des temporalités plus courtes (enquêtes à 18 mois par
exemple). Plusieurs types d’enquêtes nous semblent donc devoir être combinées et AMU s’engage à
mettre en place les dispositifs qui permettront d’atteindre cet objectif.
« Des modalités d’autoévaluation non définies ou non appliquées »
Nous contestons cette affirmation : ces modalités ont été clairement définies ; les CEVU de nos trois
universités ont de surcroît mis un soin tout particulier à ce que celles-ci soient appliquées avec la plus
grande rigueur. Nous rappelons ici ce que notre document stratégique ‘volet formation’ précise en la
matière :
« Les maquettes de formation ont été élaborées dans un cadre d’autoévaluation comportant
plusieurs étapes. Une première phase, essentiellement tournée vers le bilan des formations
existantes, a été mise en place. Dans chaque domaine, les mentions de licence et de masters ont
été expertisées par des rapporteurs extérieurs à la mention. Une «fiche pré-bilan» a ainsi été
créée, commune aux trois universités du site d’Aix-Marseille, pour mettre en évidence, outre
l’intérêt pédagogique de la formation, la cohérence de l’équipe de formation mais aussi et surtout
le bilan des poursuites d’études et d’insertion professionnelle. La fiche pré-bilan comportait
également un volet sur les intentions d’évolution de la mention. Par ailleurs, des fiches d’intention
de création de nouvelles mentions ont été déposées le cas échéant. Les rapports examinés en
CEVU ont ainsi permis de dresser un premier inventaire des mentions appelées à constituer un
dossier de formation complet. La deuxième étape a alors résidé dans la rédaction de ce dossier,
‐ 2 ‐
intégrant la maquette, la fiche RNCP et l’annexe descriptive au diplôme. Le processus s’est
achevé par la production de deux documents : une fiche AFOM (Atouts, Faiblesse, Opportunités,
Menaces), rédigée par le porteur de mention, le second étant la fiche d’expertise AERES
complétée par un rapporteur extérieur à la mention en dialogue avec le ou les porteurs de la
mention. »
En outre, nous tenons à insister sur le fait que tout au long du dispositif d’autoévaluation de
nombreuses navettes ont été organisées entre les porteurs de mentions et les rapporteurs désignés
par nos CEVU. Ainsi, les modalités d’autoévaluation ont été non seulement « appliquées » mais
également lourdes et coûteuses en temps pour nos rapporteurs et nos porteurs de mention.
« Une ouverture internationale très variable et hétérogène selon les mentions et globalement
assez faible compte tenu du contexte régional »
Nous reconnaissons que l’ouverture internationale est variable selon les mentions de master.
Cependant nous jugeons un peu sévère l’appréciation « globalement assez faible » pour cette
ouverture. Dans plusieurs domaines, le pourcentage d’étudiants internationaux parmi les néo-entrants
de M1 et de M2 s’établit entre 20 et 30% environ selon les années, avec une prédominance nette des
pays européens et africains, et une montée actuelle des étudiants asiatiques. Par ailleurs, les
propositions d’offre de formation pour le prochain quadriennal renforcent le développement déjà bien
présent des cursus intégrés, des masters européens et des masters erasmus-mundus permettant la
mobilité des étudiants inscrits dans ces formations (voir p. 16 du document stratégique). Le prochain
contrat voit aussi l’introduction de cours dispensés en langue anglaise dans un certain nombre de
mentions de masters, voire de spécialités proposées entièrement en anglais dans le domaine
Sciences et Technologies. Enfin AMU dispose actuellement de deux services performants et
complémentaires d’enseignement du français pour étrangers qui sont un atout pour son attractivité.
Quant au contexte régional évoqué par les experts, il est certes celui de villes traditionnellement
cosmopolites, mais il faut considérer également les capacités de logement étudiant encore très
limitées au plan local, en dépit des efforts récents.
« Une formation en langues étrangères (en particulier l’anglais) insuffisante »
Cette remarque des experts ne semble pas prendre en compte l’effort considérable qui a été mené au
sein de nos trois universités, et qui sera poursuivi par AMU, pour intégrer à tous les niveaux du LMD
et dans toutes les disciplines, une UE de langues créditée. Dans de nombreuses UFR, un effort
important a été réalisé pour moderniser les laboratoires de langues. L’enseignement des langues en
présentiel est par ailleurs souvent complété par une utilisation des TICE qui permet aux étudiants un
accès à des plateformes numériques de langues gérées par les enseignants. Ces plateformes
« disciplinarisent » l’enseignement de la langue afin de s’adapter aux besoins de l’étudiant. Enfin des
structures totalement dédiées à l’apprentissage des langues étrangères comme le CALUP sur le site
Saint-Charles ou le CIELL sur le site de Luminy, de même que la plateforme généraliste « Tell me
more », permettent l’accès à plus d’une dizaine de langues, à des tests de positionnement, à la
préparation de certifications valorisantes sur le plan du projet professionnel ou d’études, comme le
CLES, le TOEIC ou le TOEFL.
II – Observations spécifiques par mention
Domaine : Droit, économie, gestion
N° demande S3MA120003342
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit et management de la culture et des médias
Spécialités : 6
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
‐ 3 ‐
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
L’évaluation de la mention « Droit et management de la culture et des médias » du domaine Droit,
économie, gestion de l’Université Paul Cézanne - Aix-Marseille 3 a légitimement souligné la nécessité
d’apporter quelques précisions concernant la spécialité « marketing et communication publics ».
A ce titre, et concernant tout d’abord les remarques des experts sur la forte concurrence
existant dans les formations sur ce domaine, il apparaît que la spécificité de ces disciplines du
marketing et de la communication sont fort peu développées pour les organisations non marchandes.
En effet, les formations spécialisées en marketing et communication dédiées aux activités
commerciales proposent, tout au plus, un ou deux modules dédiés à la spécificité de ces activités
dans le secteur non marchand. Or l’ensemble des disciplines présentes dans notre offre de formations
proposent des enseignements adaptés aux caractéristiques de ce secteur.
De plus, cette offre doit également être distinguée des formations plus généralistes en communication
publique et politique qui ne visent pas à développer des compétences managériales aussi précises
pour des personnes qui seront amenées à travailler sur des métiers ne pouvant être uniquement
assimilés à de la communication, mais également à une approche marketing plus globale.
La remarque sur la spécificité réelle de la spécialité peut toutefois être améliorée par le
renforcement de la double compétence en droit et management.
Nous envisageons donc de renforcer ces aspects juridiques à travers une augmentation des volumes
horaires et des ECTS accordés à cette discipline. Ainsi, l’UE de « droit de la communication et des
médias » sera décomposée en 3 UE.
Une première UE sera proposée au 1er semestre autour du droit des médias et elle sera combinée
avec une UE relative aux cadres juridiques de l’action marketing. Sur le deuxième semestre plus
spécifiquement dédié aux pratiques communicationnelles, une UE dédiée au droit de la
communication sera également intégrée.
L’ensemble de ces UE d’un volume horaire de 18h correspondront à 3 ECTS chacune. Elles
permettront ainsi de renforcer cette double compétence. Les matières juridiques comprendront
désormais un volume horaire de 54h de cours magistraux et de 9 ECTS. Elles constitueront ainsi un
poids conséquent permettant de renforcer cette double compétence. Cette dernière sera également
développée sur le plan opérationnel à travers le développement de projets et le stage de fin d’étude
qui permettront de mettre en application ces aspects juridiques du marketing et de la communication
publics.
N° demande S3MA120003351
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit de la santé
Spécialités : 3
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
L’AMU est la seule université de France à offrir :
1) un groupe de diplômes nationaux portés simultanément par une UFR de Droit et une UFR de
Médecine
2) une mention de master entièrement dédiée au droit de la santé (M1+M2)
3) un master recherche ciblé sur le seul droit de la santé (depuis de longues années).
La faiblesse apparente du taux de réussite s’explique en partie par le fait que ce M2 juridique
localisé à la Faculté de droit est le seul de cet établissement à accueillir des non-juristes (depuis
1992). Bien souvent ses « étudiants » qui sont docteurs en médecine et/ou en pharmacie -en exercice
professionnel- demandent à faire leur diplôme sur deux ans afin de mener de front l’assimilation des
connaissances théoriques et la rédaction d’un mémoire. Après vérification, ces « étudiants » sont
‐ 4 ‐
comptabilisés comme « ajournés » (alors qu’ils réussissent presque à 100% à la session suivante). De
plus, certains docteurs en médecine parviennent à se hisser au rang de majors, réalisent des thèses
dont certaines sont publiées. Pour les autres échecs, l’équipe pédagogique renforcera
l’accompagnement et le suivi des étudiants.
Sur l’adossement du Master à la recherche. Les étudiants du M2 sont pleinement associés à la
recherche. Ils effectuent tous un mémoire encadré par un enseignant du MR. Pour cela, ils bénéficient
d’un nombre important de conférences de méthode et d’initiation à la recherche qui n’apparait pas
spécifiquement dans la maquette, cette dernière sera modifiée en conséquence. Dès le premier
trimestre de d’année, ils sont également amenés à rédiger des rapports (notamment en « histoire des
institutions de santé » et « grands problèmes contemporains de santé »), ce qui permet de les aguerrir
aux techniques de recherche de documentation et à la rédaction. Il en est sorti d’excellents travaux.
Ainsi deux mémoires ont été publiés in extenso dans deux « Cahiers de droit de la santé » (12
numéros parus depuis 2003) et un partenariat avec LEH (Etudes hospitalières) prévoit désormais la
numérisation du meilleur mémoire annuel de la promotion. Chaque année depuis 2000, le major du
diplôme a obtenu un contrat doctoral lui permettant de poursuivre une thèse et de rejoindre l’équipe
des enseignants-chercheurs du Centre. On n’a enregistré qu’un seul abandon en dix ans. Au-delà de
ce cadre privilégié, chaque année deux ou trois étudiants poursuivent une thèse à la sortie du Master
recherche avec un statut de vacataire, qu’autorisent le nombre de groupes de TD en droit de la santé
(niveau M1). Lors du précédent contrat, un de ces étudiants n’ayant pas eu de contrat à la FDSP a été
recruté comme Mcf dans un établissement voisin. Enfin dans le cadre du prochain contrat, le centre
de droit de la santé intègre une UMR ANDÉS - Anthropologie bio-culturelle, Droit, Éthique & Santé
évaluée A+ par l’AERES qui organisera des séminaires avec les étudiants des différents Masters liés
à l’éthique, l’anthropologie, la médecine légale. De même dans une optique de développement de la
recherche marquée par la transversalité, les rapports de recherche ou les mémoires pourront être codirigés par des éthiciens, des médecins ou des anthropologues.
N° demande S3MA120003355
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit patrimonial, immobilier et notarial
Spécialités : 9
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I- Appréciation globale de la mention :
- Sur le « caractère restrictif de l’intitulé de la Mention » : les termes de «Droit Patrimonial
Immobilier et Notarial » ont été choisis à l’origine en considération des enseignements dispensés dans
la Mention au regard des domaines considérés : le droit patrimonial, le droit immobilier, le droit
notarial.
Ces champs d’études, larges il est vrai, visent à rendre compte de la diversité des disciplines
susceptibles d’être concernées, sans restriction, d’où le choix d’un vocable plutôt généraliste.
L’intégration éventuelle dans l’intitulé de la Mention des termes de « gestion du patrimoine », ainsi que
le suggère le rapport, est à l’étude et nécessite la concertation des différents responsables
pédagogiques concernés ainsi que ceux de l’établissement. Une première approche auprès du CEVU,
informelle, a fait apparaître un risque de confusion avec la Mention Droit des affaires mais aussi avec
certaines spécialités portées par la mention « Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine ». Il semble
donc nécessaire d’instaurer une réflexion à cet égard.
- Sur « l’absence de conseil de perfectionnement institutionnalisé », « les moyens
administratifs parfois limités » et « les caractères informel et relatif des évaluations des
enseignements et du suivi des diplômes » : les différents diplômes de la Mention ne sont pas tous
concernés par ces points faibles, ou bien le sont à des degrés divers. Il reste que ces points doivent
être améliorés pour tous et tendre à l’harmonisation. L’établissement s’engage à mettre en place un
système général concernant l’évaluation et le suivi des diplômes pour l’ensemble des mentions ainsi
qu’un conseil de perfectionnement pour les diplômes professionnalisants.
‐ 5 ‐
II- Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Carrière notariale »
Quant au contenu de l’offre. Ce diplôme fait l’objet actuellement de profondes
transformations. Les enseignements étaient jusqu’ici regroupés sur le seul mercredi. Ils seront
désormais dispensés du lundi au vendredi, sur les deux semestres, avec sans doute (c’est à l’étude)
une journée affectée à un emploi ou un stage en Etude de notaire ou à des démarches
professionnelles. L’offre de formation, tout en se concentrant sur les matières imposées par les textes,
s’enrichit de nouveaux enseignements spécifiques à la matière notariale. Les notaires et les
professionnels directement intéressés à la pratique notariale sont également sollicités.
S’agissant du suivi et du devenir des diplômés : tous intègrent le DSN et deviennent par la
suite notaires. Il faut sans doute souligner l’excellence de niveau des étudiants du Master Carrière
notariale et les rapports étroits noués depuis de nombreuses années avec la Chambre Régionale des
Notaires et les différentes Chambres Départementales, ainsi que leurs représentants.
Concernant l’ouverture des enseignements vers le droit international privé, des
enseignements en droit international privé sont effectivement envisagés. Par ailleurs, l’un des
enseignants du Master Carrière notariale est Président de l’Union Internationale du Notariat, favorisant
l’ouverture de ce diplôme vers la sphère internationale, puisque cet organisme représente le notariat
au niveau mondial. Enfin, tous les ans et depuis quelques années, deux étudiants du Master
effectuent un stage de deux semaines à Shanghai, en Chine.
2 – Master 2 « Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales »
« Faible ouverture à l’international » :
Le Master 2 Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales fonctionne essentiellement en
apprentissage depuis 3 ans. Il est pour l’heure directement tributaire de la politique de l’emploi
régionale des partenaires (Centre de formation de la profession bancaire/CFPB ; CFA Epure
Méditerranée/organisme gérant les formations en apprentissage de toutes les universités régionales ;
Conseil Régional). Dans le cadre de l’ouverture vers l’Union pour la Méditerranée, le CFPB projette
des partenariats méditerranéens. Pour accompagner le mouvement, nous avons créé un Diplôme
d’Université intitulé Coopération juridique et commerciale avec le Monde arabe (DU CJCAMA)
contenant notamment des enseignements financiers et bancaires. La gestion du diplôme à été confiée
à un maître de conférences de la Faculté et à un docteur syrien de notre université ; y intervient
notamment le vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
« Absence d’indication des modalités de stage en formation initiale dans le dossier général »
Il est précisé dans le dossier de demande d’habilitation, point 7.4, semestre 2, que les étudiants qui ne
sont pas en apprentissage et qui suivent la formation initiale classique, sont soumis à un stage et un
rapport de stage. Précision : le stage doit être d’une durée minimale de 3 mois et être effectué en
entreprise bancaire ou toute autre entreprise développant une activité en rapport avec le diplôme. Le
rapport de stage est obligatoire.
« Insuffisance des modalités d’évaluation des enseignements, de la formation et du suivi des
diplômés »
- Evaluation des enseignements et de la formation : un Comité de pilotage paritaire comportant les
représentants du CFPB national et régional et des responsables du diplôme se réunit chaque année
fin mai pour procéder à ces évaluations. La poursuite du partenariat, année après année, avec le
CFPB dépend directement de cette évaluation. Certains enseignements ont ainsi été modifiés.
- Suivi des diplômés : il est assuré très étroitement. Le cahier des charges du CFA Epure
Méditerranée impose un suivi professionnel des anciens apprentis à 6 mois, 18 mois et 30 mois. En
outre, un annuaire régulièrement mis à jour permet de maintenir le contact direct avec les anciens
étudiants/apprentis.
3 – Master 2 « Droit de la Protection de l’Environnement - territoires méditerranéens »
Le responsable du diplôme ne formule aucune observation particulière, si ce n’est que le tutorat et la
recherche appliquée dans le domaine visé par le Master gagnent à se réaliser par le biais d’un suivi
personnalisé sur de petits effectifs. L’importance des enjeux en cause, leur dimension et leur
complexité appellent en effet, semble-t-il, une réflexion approfondie et en lien étroit avec les
enseignants du Master, gage de qualité des réflexions conduites dans ces domaines sensibles.
4 – Master 2 « Droit et Métiers de l’Urbanisme et de l’Immobilier »
‐ 6 ‐
Concernant la concurrence avec le parcours professionnel de la spécialité « Droit immobilier
privé et public »
Le risque de concurrence qu’évoque le rapport de l’AERES résulte directement de la création d’un
parcours professionnel au sein du master recherche « Droit immobilier privé et public ».
Néanmoins l’établissement souhaitant que ce parcours soit maintenu, il convient probablement de
mieux préciser les objectifs et les intitulés de ces deux spécialités. Il pourrait alors être proposé à
l’AERES, en ce qui concerne le master professionnel « Droit et métiers de l’urbanisme et de
l’immobilier », qui existe depuis 1975, d’en modifier l’intitulé, malgré l’avis très positif de l’AERES sur
cette spécialité. Dans cette hypothèse, l’intitulé proposé pourrait être : « Droit et métiers de
l’urbanisme ».
Concernant les modalités d’évaluation des enseignements :
Une évaluation des enseignements est effectuée à l’occasion de l’enquête sur le devenir des
diplômés.
Concernant les indicateurs du suivi des étudiants :
Le taux de réponses à l’enquête sur le devenir des étudiants de la promotion 2007-2008 représentait
61 % des étudiants inscrits et 80 % des étudiants diplômés.
Le taux de réussite au diplôme était de 77 %.
5 – Master 2 « Droit immobilier privé et public » :
Les appréciations ayant conduit à la note « B » pour ce diplôme se concentrent essentiellement sur le
parcours « indifférencié », envisagé lors de la rédaction de l’offre de formation dans le but de
satisfaire aux attentes de l’AERES en ce domaine, telles qu’elles avaient été présentées à plusieurs
réunions préparatoires à cette offre.
L’intervention de professionnels du droit de l’urbanisme et de l’immobilier n’a pu en effet être
programmée alors que la première année universitaire concernée par ce Master indifférencié débutera
seulement à la rentrée 2012. Néanmoins l’équipe pédagogique y travaille avec sérieux et ambition.
Sur l’éventuelle concurrence que ce parcours serait susceptible de réaliser à l’égard du Master Droit et
métiers de l’urbanisme et de l’immobilier, elle s’avère peu probable. D’une part, ce dernier diplôme est
essentiellement tourné vers des problématiques d’urbanisme et d’aménagement urbain, ce qui est
bien plus restrictif que le Droit immobilier public et privé. Ce dernier champ d’enseignement est donc
beaucoup plus étendu et transversal. D’autre part, l’ouverture d’un parcours indifférencié correspond à
une attente effective et récurrente de très nombreux étudiants de Master 1. En effet, ceux-ci
s’attendent à trouver en Master 2 un diplôme professionnalisant aussi attractif que celui existant déjà
dans la catégorie recherche. Ils se montrent également soucieux de s’engager dans un Master 2 où le
choix de l’option « recherche » ou « professionnelle » peut ne s’exercer qu’en fin de cursus.
Pour ces raisons, les encouragements de l’AERES à proposer des Masters 2 aux parcours
indifférenciés ont paru particulièrement bien correspondre aux perspectives et aspirations des
étudiants et à la cohérence de l’offre générale de formation de la Mention ».
N° demande S3MA120003357
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit privé et sciences criminelles
Spécialités : 8
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Il paraît indispensable d’apporter au rapport d’évaluation les précisions qui suivent sur la spécialité
Théorie du droit des mentions Droit privé et sciences criminelles et Droit public :
Le rapport d’évaluation observe que la formation pourrait être rendue plus attractive encore si elle
faisait une plus grande part à l’analyse des pratiques juridiques et souligne encore, dans les points
faibles, « le manque de liens avec la pratique juridique ». Or, s’il y a un point essentiel dans la
formation proposée, en lien avec la « philosophie » qui anime l’équipe pédagogique de la spécialité
« théorie du droit », c’est bien le souci de placer la pratique du droit et la pratique des juristes au cœur
‐ 7 ‐
de son projet scientifique et pédagogique. La philosophie qui anime l’équipe est de considérer
précisément le droit comme une pratique à comprendre dans les contextes dans laquelle elle est
exercée : cette ligne de conduite est le fil conducteur de la formation qu’il s’agisse, notamment dans
l’enseignement de philosophie du droit, de chercher à qualifier la pratique ou le « travail » juridique,
qu’il s’agisse encore d’enseigner, au contact du droit tel qu’il est exercé, ce que sont l’argumentation
juridique, les méthodes d’interprétation, d’application ou d’élaboration de la règle ou de construction
des théories et doctrines juridiques auxquelles le juriste professionnel a recours. La nouvelle maquette
soumise à l’évaluation de l’AERES accentue cette orientation maintenant ancienne en ajoutant une
unité d’enseignement consacrée à la méthodologie juridique (en y distinguant la méthodologie
juridictionnelle et les méthodes de common law, à côté d’un enseignement consacré à la
méthodologie de la recherche documentaire qui occupe une place si particulière avec les nouvelles
technologies de l’information dans le travail du juriste), et en ouvrant aux étudiants le choix de
compléter leur formation par un stage en juridiction.
Le projet de maquette propose une spécialité de Master dite « indifférenciée », allant dans le sens
de la pratique la plus générale des facultés de droit en Europe qui proposent des masters en droit,
sans plus distinguer des Masters « recherche » ou des masters « professionnels », chacun
comprenant que les masters en droit, quels qu’ils soient, sont des formations par nature fortement
professionnalisantes. Une telle orientation permet d’ouvrir aux étudiants de la spécialité de théorie du
droit le choix de compléter leur formation en master deuxième année soit par la rédaction d’un
mémoire de recherche, soit par un stage, lequel se fera dans ce cas, dans une juridiction en fonction
d’une entente entre l’établissement et les juridictions du site d’Aix-Marseille notamment en tenant
compte de la spécificité de la formation. Ce choix n’est ouvert qu’aux étudiants du parcours général
qui poursuivent leurs études sur l’ensemble de l’année à la Faculté de droit et de science politique
d’Aix-Marseille et ne peut concerner ceux qui auront été retenus pour le parcours international. On doit
préciser que cela conduit à proposer aux étudiants du parcours général une formation de 200 heures
et non de 160 heures comme relevé dans le rapport d’évaluation. Aux 80 heures d’enseignement des
trois cours fondamentaux et aux 80 heures d’enseignement des séminaires de recherche, le projet
prévoir d’ajouter 40 heures de formation en séminaires pratiques de méthodologie juridique.
N° demande S3MA120003359
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit international et européen
Spécialités : 6
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I- Appréciation globale de la mention :
Nous souhaiterions relever certains points qui ont été évoqués dans le cadre de l’évaluation de la
mention « Droit international et européen ».
Le rapport invite à reconsidérer la dissociation opérée entre les spécialités « droit international
public » et « droit international privé » au regard des objectifs scientifiques de la mention. Or, il nous
semble que c’est précisément pour assurer la cohérence pédagogique de nos formations et la clarté
des cursus, que nous avons délibérément choisi de scinder l’actuelle spécialité « droit international »
en deux branches distinctes. Ce parti procède d'un constat lucide au terme duquel nous avons tenu
compte du fait que la spécialité « Droit international », dont l'originalité tenait à ce qu’elle proposait aux
étudiants un programme mêlant de façon équilibré ces enseignements de droit international public et
de droit international privé, n’a jamais trouvé son « public ». Plus encore, cette hybridation,
parfaitement justifiée et sans doute justifiable sur un plan intellectuel, suscitait chez les étudiants une
réaction tout à fait inverse à celle espérée. C’est donc dans le seul souci de préserver un
enseignement du droit international le plus riche possible sans sacrifier aucune de nos compétences
que nous avons proposé cette nouvelle organisation. Le retour à une architecture dont nous avons pu
mesurer les faiblesses se solderait immanquablement par une désaffection des étudiants à l’égard
‐ 8 ‐
d’un diplôme dont la rationalité ne serait qu’apparente et par l’effacement subséquent de la Faculté de
droit et de science politique d’Aix-en-Provence de la carte déjà très étroite des sites universitaires
français pouvant prétendre à une certaine visibilité en droit international.
Le rapport semble regretter une information insuffisante des étudiants du master sur les
manifestations scientifiques, les séminaires et conférences. Nous voudrions dissiper toute équivoque
sur ce point en rappelant que nos étudiants tant de M 1 que de M 2 sont très largement sensibilisés à
l’intérêt qu’ils pourraient trouver à assister à des évènements sur lesquels ils sont informés par le site
internet du CERIC autant que par les collègues eux-mêmes.
Le rapport s’interroge sur le fait que plus de 50 % des étudiants admis en M 2 proviennent
d’universités extérieures. Il faut voir dans cette donnée le signe d’une double réalité : d’une part,
l’attractivité de notre formation ; d’autre part, la sélectivité présidant à l’examen des dossiers. Il ne
suffit pas d’avoir suivi les enseignements du M 1 pour être assuré d’une admission en M 2.
Nous prenons acte de l’importance que l’évaluation attache au devenir des étudiants. Nous voudrions
toutefois attirer l’attention sur la modestie des moyens humains affectés au centre offrant son
adossement scientifique au Master. En dépit de son dévouement et de son efficacité, la seule
personne dédiée à la gestion des formations et du secrétariat de l’équipe de recherche ne peut
assumer simultanément une fonction de suivi longitudinal de nos étudiants. Aussi, devons-nous
perpétuellement composer avec des exigences contradictoires : assurer nos missions de service
public prioritaires ou faire un travail de recension et d’accompagnement certes utile mais nécessitant
la création d’un poste à temps plein. Il y a là des arbitrages échappant au responsable de la mention.
Enfin, le rapport identifie au nombre des faiblesses de la mention une évaluation défaillante de la
formation par les étudiants. Ce jugement ne nous paraît pas tenir compte du fait que tous les
enseignements font l’objet d’une évaluation sur la base d’un questionnaire unique dont la diffusion est
assurée par le responsable de chaque spécialité. Ce formulaire déclinant un ensemble de questions a
été établi au niveau de la mention. Il doit permettre de recueillir l’avis des étudiants sur les modalités
d’organisation pédagogique de la spécialité, la disponibilité de l’équipe enseignante ou encore
l’adéquation de l’offre de formation aux attentes des étudiants. Ces derniers sont invités à formuler
des suggestions visant à améliorer le fonctionnement du diplôme. Collectés dans le cadre de chacune
des spécialités, ces éléments font l’objet d’une première analyse. Soucieux d’optimiser le dispositif, il
nous est apparu très utile de constituer un comité de pilotage, réunissant les responsables de
spécialités ainsi que le référent administratif, afin, d’une part, de dresser un tableau d’ensemble et,
d’autre part, de définir les termes d’une démarche proactive.
II- Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Droit international privé »
Comme nous l’avons précédemment rappelé le retour aux modalités d’organisation précédentes,
c’est-à-dire le maintien d’une spécialité de droit international se subdivisant en deux parcours
(public et privé) constitue une solution plus lourde de menaces que de promesses. C’est précisément
en raison de l’échec patent de cette formule que les responsables de la spécialité ont suggéré
d’autonomiser les deux branches du droit international dès cette année. Cette option a d’ores et déjà
produit d’intéressants résultats dans la mesure où elle a permis d’attirer un nombre globalement plus
élevé et mieux réparti d'étudiants.
Il nous semble que les évaluateurs ne disposaient visiblement pas de données actuelles et qu’ils ont
de ce fait travaillé, selon toute vraisemblance, sur des éléments relatifs aux deux seules premières
années du parcours Droit international privé dont on sait qu'elles ont été difficiles car
- le succès d'un nouveau diplôme est rarement immédiat
- la mutualisation entre les deux parcours droit international public et droit international privé
n'a pas séduit les étudiants
En conséquence, il serait juste de faire valoir qu’au titre de l’année universitaire 2010-2011, le
parcours droit international privé comptait 20 étudiants dont les premiers résultats permettent de
penser que 15 d'entre eux seront diplômés (étant précisé qu'un étudiant suit la formation en deux
ans). Soit un taux de réussite attendu de près de 80 %.
2 – Master 2 « Droit de l’Union européenne»
‐ 9 ‐
Le rapport estime que les responsables du master gagneraient à développer une politique plus
volontariste à destination des milieux professionnels en proposant notamment aux étudiants la
possibilité d’effectuer des voyages d’études et de suivre des conférences.
Nous voudrions simplement rappeler que les étudiants du Master effectuent chaque année un voyage
d’études à Luxembourg (visite de la Cour de justice, de la BEI) puis à Bruxelles (visite du Parlement,
de la Commission, du Comité des régions). Il s’agit d’un moment privilégié au cours duquel ils ont non
seulement la chance de découvrir in situ les institutions de l’Union mais aussi tout le loisir de nouer
des contacts utiles à la préparation de leurs travaux de recherche.
Par ailleurs, ils bénéficient chaque année des enseignements dispensés par des professeurs invités
ou des conférenciers ponctuels.
3 – Master 2 « Droit de la reconstruction des États » :
Cf. réponse développée dans la mention Droit public
4 – Master 2 « Action et Droit humanitaire »
Parcours « Juriste internationaliste de terrain pour le développement institutionnel et la
reconstruction
L’équipe enseignante se réjouit des appréciations positives portées sur la Spécialité et voudrait
répondre aux deux interrogations soulevées.
Le parcours Juriste internationaliste de terrain est une pièce -professionnelle et très majoritairement
juridique- indissociable d’un tout cohérent formé par les quatre parcours. Tous sont caractérisés par
une finalité humaniste, exprimée en termes de « Sécurité humaine », et recherchée par le droit, mais
aussi par des outils tirés d’autres disciplines.
Le Parcours Juriste internationaliste de terrain ne comporte guère d’équivalent dans les autres
formations universitaires françaises.
- En raison de son ouverture : il vise à conférer non seulement des connaissances, mais encore des
capacités précises, et en même temps une réelle culture ; il débouche sur une large gamme d’activités
: protection, développement institutionnel, enquêtes, supervision, observation, rapport ; il concerne
divers contextes, en amont et en aval de la crise comme au pic de celle-ci -la reconstruction n’étant
qu’une des occasions d’agir en faveur des droits.
- En raison de la cohérence que lui confère sa finalité humaniste : il ne traite pas des institutions pour
elles-mêmes, et ne restreint pas la mise en œuvre des droits au contentieux, mais s’intéresse à leur
inscription concrète dans les faits, pour une vraie sécurité humaine ; cependant il vise la sécurité
humaine par la protection, ce qui le différencie du parcours Humanitaire et Développement humain,
qui vise la sécurité humaine par des prestations matérielles.
- En raison de l’efficacité de sa pédagogie, conçue à partir des nécessités du travail juridique de
terrain. Celui-ci exige une formation : comportant une part d’approche fonctionnelle du droit : place de
l’effectivité, interaction entre la norme et le contexte, rôle du « droit mou » dans la transformation
sociale ; faisant appel à la pluridisciplinarité pour permettre une bonne analyse des contextes et une
adaptation des actions ; s’appuyant sur la technique du projet pour la « mise en opération » de la
protection des personnes en vue de la sécurité humaine.
La pertinence de ce parcours est attestée et reconnue.par l’évaluation elle-même, puisqu’il est l’un
des éléments qui permettent à l’AERES de saluer l’adaptation continue du DESS puis du Master
aux réalités de la société internationale. Les activités juridiques ont en effet pris un essor récent dans
le monde «humanitaire» où les activités concrètes visent de plus en plus à la Protection des
personnes. Et l’équipe de l’IEHI a été la première à les enseigner dès 1998 (sous forme de D.U.), et
dès 2004 sous forme «masterisée». Cette pertinence est, plus encore, attestée par le succès de ses
diplômés. Les étudiants ont suivi, selon les époques, le cursus sous différents régimes administratifs
(D.U., Spécialité, Option d’un Parcours). Malgré ces tribulations administratives, cette filière attire de
plus en plus de candidats et conduit à insertion remarquable dans des institutions internationales
reconnues. C’est pourquoi cette orientation a été sélectionnée par le réseau NOHA pour représenter
Aix-en-Provence dans son actuel contrat Erasmus Mundus (2° semestre).
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Le Master du réseau NOHA, créé en 1994, labellisé Erasmus Mundus en 2004 comporte : un
Programme intensif de rentrée commun, un premier semestre harmonisé autour de cinq piliers
(anthropologie, droit, gestion, géopolitique, santé publique), un second semestre « d’orientation » fait
de sept programmes au choix, chacun mutualisé sur le site d’une université, et six mois de stage,
lequel, pour sept étudiants, se déroule dans les services humanitaires de l’UE. Le réseau tient un
séminaire commun à l’occasion de chaque présidence européenne.
L’Université chef de file est celle de Bilbao.
Le diplôme d’Aix en Provence joue un rôle bien précis, car il est le seul du réseau à mettre l’accent
sur le droit et la géopolitique. Il offre au deuxième semestre une spécialisation sur les activités en
faveur de la personne humaine allant au-delà des strictes prestations d’assistance humanitaire. Les
étudiants Erasmus Mundus « entrants » à Aix au second semestre suivent le programme « Juriste
Internationaliste de Terrain » dudit semestre.
N° demande S3MA120003363
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit public
Spécialités : 9
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I- Appréciation globale de la mention :
Quelques observations peuvent être formulées d’abord, relativement à l’appréciation globale de la
mention.
- La participation de praticiens de haut niveau constitue, depuis plusieurs années, un
objectif essentiel de la Faculté et en particulier des responsables des formations de droit
public. Le souci d’intégrer des praticiens de grande qualité et aussi pleinement disponibles,
fait toutefois que cette participation ne peut être que progressive, ce qui explique les
variations observées selon les spécialités.
- Les relations avec les établissements d’enseignement supérieur étrangers apparaissent
avant tout menées dans le cadre de la Faculté ou de l’Université et ne peuvent être, sauf
exception, directement formalisées au niveau de ce Master.
- De nombreux professeurs étrangers, invités à la Faculté, sont amenés à intervenir chaque
année, dans le cadre de conférences spécifiques, notamment en droit public. Leurs durées
possibles de séjour rendent toutefois difficile, sinon impossible, de leur confier un cours
complet, même optionnel.
- Enfin, il est proposé d’ajouter à la mention Droit public le M2 indifférencié Droit
immobilier public et privé qui se trouve déjà dans la mention droit patrimonial, immobilier et
notarial. Cet ajout, sollicité par les responsables de cette spécialité, est justifié par le caractère
pluridisciplinaire de ce M2 et par le souci de répondre à une remarque du comité AERES de
droit privé ayant pointé un risque de doublon avec un autre M2. Sera ainsi mieux identifiée la
pluridisciplinarité (droit public - droit privé) de ce diplôme, contrairement à l’autre M2
susmentionné. Cette double appartenance peut en outre se prévaloir d’autres exemples de
M2 relevant de deux mentions.
Trois séries de réponses particulières doivent être par ailleurs apportées par les responsables de
certaines spécialités. Elles concernent les spécialités Master Théorie du droit, Droit de la
reconstruction des Etats et Carrières administratives.
II- Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 Théorie du droit des mentions droit privé et sciences criminelles et droit public
Cf. Réponse développée dans la mention Droit privé et sciences criminelles
2 – Master 2 « Droit de la reconstruction des États »
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L’établissement se félicite de l’accueil favorable qu’a reçu ce projet fondé sur une dynamique nouvelle
des enseignements de troisième cycle et dont l’originalité en France a été soulignée.
Il nous semble toutefois nécessaire de formuler deux précisions pour que la proposition ne soit pas
amputée d’une partie de sa finalité :
 Si ce projet est majoritairement tourné vers la formation d’experts en droit public tournés vers
la reconstruction des États, il comprend également un volet recherche - fondamentale et
appliquée clairement développé dans la présentation du projet – qui est absolument
indispensable pour que la spécificité du droit de la reconstruction des États soit étudiée,
développée et puisse faire l’objet d’évolutions constantes dans la formation des experts en ce
secteur. L’un des objectifs de cette formation est bien également de créer un vivier de
compétences inexistantes ou embryonnaires aujourd’hui. Même si cet aspect est
complémentaire, il reste un des buts de la formation pour lesquels les deux laboratoires
porteurs possèdent l’expertise nécessaire.
 La proposition de l’AERES de n’ouvrir cette formation qu’à des étudiants en formation
continue remet en cause la philosophie d’ensemble du projet. S’il reste exact que ce projet est
prioritairement destiné à des personnes ayant déjà entamé une carrière professionnelle, il doit
également intégrer de jeunes chercheurs qui se destinent à la recherche fondamentale ou
appliquée dans ces secteurs du droit public de la reconstruction des États où il n’existe
aujourd’hui pratiquement rien. L’établissement réitère instamment la demande de ne pas
réserver ce Master aux seuls étudiants de formation continue. En revanche, la procédure de
sélection à l’entrée se faisant sur une évaluation des connaissances générales en la matière
permettra d’écarter les personnes ne possédant pas ou imparfaitement la maîtrise des
concepts fondamentaux du droit public interne et international nécessaires à la poursuite de
cette formation.
Sur l’insertion de ce Master dans l’offre existante, ce nouveau diplôme ne correspond en rien à
ceux existants, que ce soit dans sa philosophie ou ses méthodes. Il s’agit du droit post-conflictuel
et non du droit dans la guerre qui obéit à sa logique propre. Les matières enseignées sont
concentrées sur le droit public, international (reconstruction des États) et interne (constitutionnel,
administratif) auquel s’ajoute la composante justice transitionnelle propre à ces situations. Par
ailleurs, ce diplôme ne traite pas des questions d’aide humanitaire et se concentre sur des
matières précises présentées avec rigueur dans le projet. Il n’existe donc pour les experts de ces
questions aucune confusion possible entre les offres de formation.
3 – Master 2 « carrières administratives »
En réponse aux recommandations de l’AERES :
- L’équipe pédagogique comprend actuellement plusieurs praticiens ayant réussi des
concours de catégorie A (à la fois de la fonction publique territoriale, de la fonction publique
d’Etat et de la fonction publique hospitalière). Il est prévu une participation plus accrue de ce
type de professionnels en particulier, ceux qui participent à des jurys de concours compte
tenu notamment de l’accent mis au niveau des concours d’accès à la fonction publique sur la
professionnalisation des recrutements.
- Compte tenu de la règlementation sur la rémunération des stages, la durée actuelle des
stages a été fixée à deux mois. En pratique, de nombreux étudiants effectuent plus de deux
mois de stage, soit en changeant d’administration, soit en reconduisant leur stage au sein de
la même administration. Il est prévu de généraliser cette pratique.
- Il sera envisagé l’éventuelle mise en place d’un « concours blanc » réunissant les étudiants
de l’IEP et ceux du Master, une épreuve d’admissibilité et une épreuve orale (grand oral)
auxquelles participeraient des enseignants de l’IEP et de l’équipe pédagogique du Master.
- En ce qui concerne les résultats des étudiants du Master aux différents concours qu’ils
présentent, un recollement et suivi de leurs résultats aux différentes épreuves (admissibilité et
admission) est organisé en temps réel. Tous les étudiants se présentent uniquement à des
concours de catégorie A.
- Il convient aussi de préciser qu’en septembre 2012, pour faire suite au Master 1 "Droit public carrières administratives" à distance qui connait un véritable succès, s’ouvrira la seconde
année de ce Master à distance hautement professionnalisant et original. Cette ouverture,
fortement soutenue par le Doyen de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille
et son équipe décanale, permettra de compléter notre dispositif de préparation aux concours
administratifs et offrira au plus grand nombre la possibilité de mobiliser, à distance, une
formation du meilleur niveau. A ce titre, la qualité de notre partenariat avec l'UNJF, ainsi que
les évaluations et résultats des anciennes promotions de M1, permettent d'envisager un
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N° demande S3MA120003365
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit des Affaires
Spécialités : 19
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I- Appréciation globale de la mention :
L’A.E.R.E.S. a reconnu les qualités de la Mention Droit des Affaires (évaluée A) en insistant sur son
caractère attractif et cohérent ainsi que sur la volonté d’innovation dans le souci de répondre aux
attentes du monde professionnel.
Elle a formulé quatre recommandations dont trois concernent certaines spécialités. L’établissement
voudrait insister sur le fait qu’il va il y avoir une restructuration de l’offre de formation de cette mention
puisque deux spécialités « création d’entreprise TPE – PME » et « Analyse économique des
institutions et du droit » vont réintégrer des mentions portées par la Nouvelle Faculté d’Economie :
pour la première, une nouvelle mention intitulée « management de l’innovation » ; pour la seconde, la
mention « commerce, décision, gestion ». Ainsi la mention Droit des affaires ne comporte plus que 17
spécialités.
L’A.E.R.E.S. suggère l’intégration de la nouvelle spécialité « Monde asiatique des affaires » qui a une
spécificité propre (à savoir l’accueil de nombreux étudiants étrangers) au sein de deux spécialités
existantes (M2 P « Droit des Affaires Internationales » ou M2 P « Droit Comparé Appliqué ») qui
fonctionnent parfaitement. Cela aurait pour conséquence de rendre plus complexe la lisibilité et le
fonctionnement de ces dernières. D’ailleurs les responsables de ces spécialités sont opposés à une
telle intégration.
Par ailleurs, l’A.E.R.E.S. recommande la réunification (ou au moins une mutualisation) des spécialités
M2 P/R « Transports maritimes » et « Droit du Transport Terrestre ». Les responsables de ces
spécialités n’y sont pas favorables dans la mesure où les enseignements de ces deux diplômes qui
concernent des milieux professionnels très différents sont nettement différenciés.
Enfin l’A.E.R.E.S. estime qu’il faudrait mieux définir la politique des stages ainsi que les modalités
d’évaluation des spécialités de la mention.
Sur ce dernier point, il convient de noter que les spécialités font l’objet d’une évaluation anonyme par
les étudiants à la fin de la période d’enseignement. Cette évaluation porte à la fois sur le
fonctionnement global de la spécialité et sur le contenu de chaque cours ou séminaire. Cette
évaluation est analysée par l’équipe pédagogique de la spécialité qui prend en considération les
observations qui s’avèrent pertinentes en les communiquant éventuellement aux intervenants
universitaires ou professionnels concernés.
En ce qui concerne les stages une relation avec l’étudiant et le responsable professionnel du stage
est assurée par l’intermédiaire du référent administratif de la spécialité. Il est ainsi possible de
résoudre rapidement les problèmes qui sont susceptibles de se présenter et qui peuvent parfois
aboutir à un changement de stage. Au terme du stage, l’étudiant remet un rapport accompagné d’une
fiche d’évaluation remplie par le responsable professionnel du stage.
II- Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Droit aérien et management du transport aérien »
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- l'intégration ou la mutualisation des différentes spécialités « transports » n'est pas
envisageable car il n'y a aucune matière commune, ce master étant intégralement tourné vers l'aérien;
- l'orientation de ce master est bien juridique mais avec une expertise complémentaire rendue
nécessaire par le haut niveau de technicité de l'aéronautique exigeant aujourd'hui qu'un juriste
comprenne les mécanismes de management, de gestion et d'exploitation de l'aérien qui s'appuient sur
le droit et la réglementation;
- de plus, cette expertise complémentaire permet à nos étudiants de répondre à des offres d'emploi
supplémentaires exigeant des compétences juridiques alliées à d'autres connaissances comme la
qualité, le développement durable, la sécurité, la sûreté...
- les cours de droit sont dispensés par des professeurs et maîtres de conférences de la faculté de
droit pour plus de 80 h, les autres enseignements sur des matières spécifiques sont dispensés par
des juristes professionnels;
- créé en 1976 avec le Ministère des transports (DGAC), ce diplôme a toujours trouvé sa place dans le
cadre des études de droit de la Faculté et aujourd’hui du master "Droit des affaires" tourné vers les
entreprises.
2 – Master 2 « Transports maritimes » et Master 2 « Droit du transport terrestre »
La force du pôle de droit des transports de la faculté de droit d’Aix réside dans son offre de formations
spécialisées, unique en France, dans chacune des trois grandes branches des transports (Maritime,
Aérien et Terrestres). Outre qu’elle traduit une réalité fondamentale de la structure juridique et
économique des transports, cette spécialisation répond parfaitement aux attentes des professionnels
de ces trois secteurs, comme en attestent du reste la notoriété et le taux d’insertion professionnelle
dont jouissent les trois formations. Le rapprochement des M2 « Transport maritime » et « Transports
terrestres (routier, ferroviaire et fluvial) » (auxquels il faudrait, en toute logique, ajouter le M2 « Transports
aériens ») rendrait impossible le maintien de cette offre de formation hautement spécialisée. En effet,
parmi les 600 heures de cours qui sont dispensées dans les M2 Maritime et Terrestres, seules 64 ont
pu être mutualisées ; or, un Master 2 commun composé de deux parcours ne pourrait contenir que
330 heures en tout… Le rapprochement des diplômes suggéré par l’AERES n’apparaît donc, ni
possible, ni envisageable.
3 – Master 2 « Droit comparé appliqué »
Le développement récent de certains enseignements du Master vers les questions de droit
économique et des aspects de pratique contentieuse va faciliter la participation de nouveaux
praticiens à la formation.
Les débouchés offerts à nos diplômés concernent principalement trois secteurs :
- L'entreprise : juristes comparatistes ou métiers du commerce international
- La pratique libérale en cabinet: avocats ou conseils (orientation parallèle des étudiants vers la
préparation du CRFPA)
- Les organisations internationales ou autres organismes publics : juristes spécialistes en droit
étrangers et comparés dans les institutions internationales ou européennes, juristes comparatistes en
collectivités / administrations d'Etat, administrations territoriales (orientation parallèle des étudiants
vers la préparation de concours ou sélections internationales).
4 – Master 2 « Droit des relations de travail dans l’entreprise »
Afin de respecter les spécificités pédagogiques du Master 2 professionnel « Droit des relations de
travail » (évaluée A+) et celle du Master 2 recherche Droit social (évaluée A+), l'équipe pédagogique a
décidé de procéder aux modifications suivantes pour tenir compte des remarques de l'expert :
- Suppression du module « recherche » (18 h) dans l’UE6 du M2 professionnel « Droit des
relations de travail », remplacé par un module « actualisation » (12 h).
- Suppression de la référence, dans ce M2, à la possible rédaction d'un «mémoire de recherche».
L'évaluation de l’UE7 donnera lieu en conséquence à la réalisation par l’étudiant d’un «dossier
thématique».
La maquette pédagogique tiendra compte de ces modifications.
5 – Master 2 « Droit du sport »
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Eu égard aux précisions souhaitées par l’AERES pour compléter le dossier du Master professionnel
de droit du sport. L’équipe pédagogique a présenté une maquette déterminant les thèmes
d’enseignement et le volume horaire affecté à chacun des intervenants au diplôme.
6 – Master 2 « Droit et gouvernance des énergies »
Le dossier constitué pour l’évaluation de la mention Droit des affaires avait été rédigé à un moment où
le Master 2 professionnel « Droit et gouvernance des énergies » n’avait pas encore ouvert ses portes.
Depuis, la première promotion de ce master, composée de 18 étudiants, s’est très bien déroulée (les
résultats ne seront connus qu’en septembre, après l’accomplissement du stage).
Cette première promotion a notamment permis la première évaluation de la formation par les
étudiants, rendue à la fin de leurs cours (fin mars) et globalement très satisfaisante. Il en ressort qu’ils
ont en particulier apprécié la présence de nombreux intervenants professionnels, la variété des
enseignements…
Les étudiants sont actuellement en stage. Ils ont tous trouvé de bons stages au sein d’entreprises et
institutions du secteur énergétique (CEA, AREVA, EDF, RTE, ITER Organization, Médiateur national
de l’énergie…) ou de cabinets d’avocats spécialisés en droit de l’énergie, ce qui laisse augurer de
bons débouchés professionnels.
Un comité de suivi a été mis en place, afin d’apprécier et d’améliorer la formation au fil des années.
Ce comité associe étroitement universitaires et professionnels. En effet, le diplôme est co-habilité
avec le CEA-INSTN (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, et son institut de
formation, l’Institut national des sciences et techniques nucléaires), ce qui permet une véritable
synergie entre les enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille intervenant dans la formation
et les juristes du CEA, eux-mêmes en lien avec de nombreuses entreprises du secteur.
Une réunion de travail du comité est ainsi prévue sur deux jours au moins de juin pour faire le bilan de
cette première promotion et envisager les améliorations à apporter à la formation. Parmi les pistes à
l’ordre du jour : réflexion sur quelques améliorations possibles quant au contenu des cours ;
développement des relations avec les entreprises du secteur ; projet de partenariat avec le pôle de
compétitivité Capénergies ; développement d’activités de terrain : en particulier, développement de
visites d’installations permettant aux étudiants d’appréhender quelques aspects techniques dont la
compréhension est nécessaire au juriste (durant l’année écoulée, une visite du chantier ITER de
Cadarache a été organisée ; pour l’année prochaine, plusieurs autres propositions nous ont été
faites : EDF propose la visite d’un barrage et d’une centrale hydroélectrique, Capénergies propose la
visite de la centrale solaire de Vinon sur Verdon…)
7 – Master 2 « Droit vitivinicole et des produits de qualité »
Eu égard aux remarques de l’AERES pour compléter le dossier du Master professionnel de Droit
vitivinicole et des produits de qualité. L’équipe pédagogique a présenté une maquette déterminant
les thèmes d’enseignement et le volume horaire affecté à chacun des intervenants au diplôme
8 – Master 2 « Monde asiatique des affaires »
Cette Spécialité est composée de deux Parcours dénommés, d’une part, « Monde Chinois des
affaires » (ci-après « MCA »), d’autre part, « Entreprise Europe-Japon », (ci-après « MEDEJ »).
Il convient d’insister sur l’importance d’une telle spécialité dans notre offre universitaire.
Nous répondrons au point faible concernant le nombre très faible d’étudiants avant d’expliciter
l’importance d’une telle spécialité dans notre offre universitaire.
I. SUR UN PLAN QUANTITATIF :
Après relecture précise du dossier, il nous semble nécessaire d’amener quelques précisions relatives
aux statistiques. Ainsi :
a) Parcours MCA : Statistiques du parcours «Monde Chinois des Affaires» (MCA) au stade de
l’agrégation des données concernant l’historique de cette spécialité.
Année 2009-2010 : première promotion du parcours MCA :
Nombre d’inscrits : 14 (13 étudiants effectifs).
Nombre de diplômés en septembre 2010 : 11.
2 étudiants ont été autorisés à redoubler (l’un diffère son redoublement à la rentrée 2011).
Le taux de réussite du parcours MCA est de 84.6 % si l’on prend en compte les étudiants ayant suivi
la formation (13) et de 78.6 % si l’on tient compte du nombre d’inscrits (14).
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Cette année, le parcours MCA enregistre 12 inscrits, les étudiants contrairement à la 1ère promotion,
viennent de diverses universités françaises.
Le nombre de candidatures reçues était supérieur à la première année et illustre le réel intérêt que ce
programme présente aux yeux des étudiants tant français qu’étrangers. Les conditions de niveau en
langue chinoise restreignent les candidatures même si 35 dossiers de candidature pour la seconde
année est un chiffre honorable.
Actuellement l’augmentation du nombre et l’élargissement de la provenance des candidatures, tant
géographique que du point de vue du cursus antérieur, démontrent la visibilité et l’attractivité
grandissantes de ce programme. De plus, nul doute qu’accompagné du développement de
l’enseignement de la langue chinoise à l’université en France, il est amené à toucher davantage
d’étudiants dans les années à venir.
b) Parcours MEDEJ : Le parcours MEDEJ, en raison du retard de signature d’un mémorandum
d’application, n’a pu être mis en place pour la première promotion qu’au titre de l’année 2009-2010 et
non pas au titre de 2008-2009.
Année 2009-2010 : première promotion du parcours MEDEJ :
Candidatures recevables : 17. Dossiers présélectionnés : 05.
Places disponibles à Chuô: 02. Inscrits : 02. Admis (mentions TB et B) : 02. Taux de réussite : 100%
Les flux pour 2010-2011 sont comparables, bien que le MEDEJ « monte en puissance » ;
candidatures recevables (venant de toute l’Europe) : 19. Dossiers présélectionnés : 8. Places
disponibles à Chuô : 02. Inscrits : 02. Le taux de réussite au premier semestre est de 100%.
Soit, au niveau de la Spécialité « Monde asiatique des affaires », première année de fonctionnement
: Promotion 2009-2010 (les deux parcours) : 16 inscrits ; 13 diplômés.
Taux de réussite : 81, 25 %
Le nombre limité d’étudiants, loin d’être un point faible, non seulement correspond à la nature même
de la Spécialité non comparable aux autres, en raison de la pratique de langues longtemps qualifiées
de « rares », mais procède de surcroît à une regrettable confusion dans les mentions portées dans le
document soumis à l’évaluation.
- Haut potentiel d’innovation. Ces parcours, regroupant en une spécialité totalement nouvelle
unique en Europe, répondent à une demande urgente exposée par les professionnels en vue d’une
formation d’étudiants immédiatement opérationnels et dotés d’une parfaite maitrise des outils et de la
langue du droit asiatique, tout particulièrement dans le champ du droit des affaires et de l’entreprise.
Ceci explique, par exemple, que l’obtention du MEDEJ requiert des étudiants sélectionnés, après
un cursus d’un semestre entier effectué au sein de l’Institut de droit des Affaires d’Aix en Provence,
dont la réputation est admise, de mener à bien un second cursus d’un semestre également,
entièrement suivi en langue japonaise, au sein de la section de droit des affaires de Facultés de Droit
japonaises renommées, assorti d’un stage d’au moins deux mois effectué avec succès en anglais et
japonais, auprès d’un cabinet d’avocat ou d’une administration situés au Japon, toujours dans le
domaine du droit de l’entreprise.
De même s’agissant du MCA, en 2010, dix étudiants ont effectué leur stage professionnel en Chine
(dont huit étudiants français) ; en 2011 neuf étudiants (dont huit français) accomplissent leur stage
professionnel dans ce même pays. Les stages se déroulent auprès de cabinets juridiques chinois, de
sociétés commerciales françaises et chinoises ou des Missions économiques.
Les deux parcours de la Spécialité répondent ainsi, selon les avis unanimes des ambassades de
France à Pékin comme à Tokyo, à la volonté de promouvoir la mobilité des étudiants français en
Chine et au Japon, offres de formation sans équivalent à l’université à l’heure actuelle.
Adossement à la recherche. La Spécialité « Monde asiatique des affaires » permet et encourage la
recherche, tant à l’IREA qu’à l’IDA. Le rapport d’évaluation 2011 de l’AERES mentionne pour le
MEDEJ : « aucun adossement à la recherche n’est précisé ». Or, l’Institut de Droit des Affaires d’Aix
en Provence (IDA) permet à l’étudiant du MEDEJ qui le souhaite de s’investir dans la recherche, et le
règlement d’examen permet de remplacer le stage professionnel par un mémoire de recherche. L’un
des étudiants de la première promotion, tout en ayant effectué un stage professionnel dans l’un des
meilleurs cabinets de droit des affaires de Tokyo, rédige aujourd’hui une thèse de droit comparé de la
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concurrence, à l'Université de Tokyo Daigakuin ce qui est sans nul doute la meilleure façon
d’exporter le droit et la science juridique français. Cet étudiant a été honoré d’une bourse offerte aux
juristes de très haut niveau (bilingues) par le Gouvernement du Japon. Il soutiendra sa thèse en
septembre 2011.
De même, trois étudiants diplômés du MCA (2010) continuent leur cursus dans la recherche en
préparant une thèse.
Avantage budgétaire. Cette spécialité est particulièrement économe puisque le MEDEJ fonctionne
grâce à des cours existants ou offerts gratuitement par les partenaires.
Employabilité et insertion des étudiants.
- MCA : parmi les 11 diplômés de septembre 2010, 5 ont trouvé un emploi (en Chine : Alstom pour un
étudiant français, administration pour les étudiants chinois ; en France : cabinet d’avocat, société
d’import-export) ; 2 suivent désormais un LLM à Hong Kong et comptent préparer le CRFPA, un
stage, dans ce cadre, dans un grand cabinet juridique est déjà promis à l’un d’eux ; une étudiante se
prépare à intégrer une Ecole de Journalisme. Dans la seconde promotion en cours, une des
étudiantes, lors de sa recherche de stage, a déjà trouvé un emploi à Shanghai.
- MEDEJ : une étudiante prépare le CRFPA cette année et travaille déjà dans un cabinet d'avocats
international. Cette même étudiante vient d’être déclarée admissible au concours d'entrée à l'Ecole
de commerce EM LYON. Dans la seconde promotion en cours, les deux étudiantes francophones
admises, dont une Lituanienne, ont déjà trouvé un emploi, à l’issue de leur stage. A chaque
proposition d’emploi, les étudiants du MEDEJ ont été recherchés et complimentés: « il est quasiimpossible de trouver en Europe un étudiant en Droit doté d’un tel niveau de connaissance du droit
japonais ». Or « la maitrise technique de cette langue est un atout évident pour toute implantation en
Asie » ; « disposer de juristes dans la zone Asie-Pacifique est devenu désormais indispensable ».
L’ensemble de la Spécialité « Monde Asiatique des Affaires » constitue donc une formation
d’excellence, portant volontairement sur un nombre limité d’étudiants soigneusement sélectionnés.
Les relations avec l’Asie se développant à un rythme soutenu, il est normal que cette offre
universitaire s’adapte à ce contexte en forte expansion et propose des cursus spécialisés et évolutifs
en ce sens, qui répondent notamment à deux objectifs des politiques de l’enseignement supérieur
actuel : internationalisation et interdisciplinarité. Les étudiants francophones effectuant leur stage en
Chine et au Japon entrent ainsi sur le marché de l’emploi en étant dotés d’une solide expérience
d’immersion ainsi que d’un autre regard sur ces cultures, incomparables atouts pour le succès de
leurs projets professionnels en relation avec ces pays.
9 – Master 2 « Procédures Bancaires et Marché des Professionnels » - PBMP
Argumentaire sur le fonds du dossier : Ce master en alternance est le fruit d’une étroite
collaboration entre le CFPB, agissant au nom de la profession bancaire, et les universités. Le choix de
l’Université Paul Cézanne et le souhait du CFPB de positionnement du master au sein de l’UFR de
Droit ne déroge pas à la logique nationale. Cette logique répond à une double problématique :
1. Visibilité de la formation auprès des publics étudiants de M1 en Faculté de Droit, comme à
Nancy II et Orléans par exemple. Ailleurs, par exemple à Toulouse 1 ou à Caen, ce sont des
IAE ou des IUP Banque-Assurance qui intègrent ces formations issues des Facultés de Droit.
L’inscription en économie est donc plutôt l’exception que la règle.
2. Soutien au recrutement de collaborateurs au profil de plus en plus technique et juridique des
banques. Cette affirmation du juridique suit la logique de formation interne « des écoles de
cadres de banque », la certification AMF, la Lutte Anti-Blanchiment et l’environnement
réglementaire de la banque de détail en constituant les points clés.
Précisions factuelles : La réponse de l’AERES nécessite certaines précisions que la nature
administrative du dossier ne permettait pas d’apporter sur trois difficultés : « Le Master accueille
surtout des professionnels » (1) où « les étudiants juristes sont très peu nombreux » (2) ; enfin,
« malgré l’intitulé de la mention, ce n’est pas une spécialité à dominante juridique » (3).
(1) Si les apprenants relèvent de la formation continue, une fois leur contrat de professionnalisation
signé, tous sont issus de la formation initiale (M1). Il ne s’agit pas de professionnels en reprise
d’études. (2) Si la moitié des recrutements dans le cadre du diplôme de l’habilitation 2007-2011
provenait du cursus éco-gestion, une analyse plus fine montre une origine de Licence Analyse
Economique et Juridique, filière Droit-Economie à l’Université Paul Cézanne. Au final, près de 50 %
des étudiants admis dans ce master 2 avaient reçu une formation largement dépendante du Droit. (3)
Dans la nouvelle demande d’habilitation, avec 80 heures de droit sur 140 h d’enseignements
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universitaires (hors enseignements professionnels et langues), au lieu de 50 h précédemment, le
poids du droit est renforcé. Hors enseignements professionnels et linguistiques, le Droit est la matière
la plus présente dans la maquette avec l’UE 2 Analyse Financière et Juridique du Conseil au
Professionnel, et l’UE 4, Droit Bancaire qui totalisent 80 heures de Droit sous la direction d’un référent
droit du diplôme à la FDSP.
Propositions : Deux suggestions peuvent répondre aux remarques de l’AERES. (A) Intégration dans
le « DU Passerelle » de la FDSP d’un parcours « Professionnels » qui remplacerait l’actuel DU
Passerelle « Professionnels » de la FEA. (B) Création d’un affichage visible « Formations Banques »,
hors-mention, avec la Directrice du master « Droit de la Banque et des Opérations patrimoniales ».
Conclusion : cette spécialité de Master apporte 80000 € par convention, une formation gratuite (pas
de frais de scolarité) et rémunérée (1200 €/mois), en alternance, un taux d’intégration professionnelle
proche de 100 % à trois mois, et une spécialisation en droit bancaire et financier assurée par un
référent Droit de la FDSP qui confère un solide bagage professionnel. Ces éléments ne peuvent pas
constituer d’obstacles au recrutement d’étudiants issus du Droit. Il faut noter que l’appréciation globale
de l’AERES met en avant le fait que la mention droit des affaires vise notamment la
professionnalisation, le secteur bancaire, et regrette le peu de formation en alternance qui y figure.
Selon ces trois objectifs la spécialité « Procédures bancaires » n’est pas en défaut.
10 – Master 2 « Création d’entreprise TPE – PME »
Cette spécialité va intégrer une nouvelle mention portée par la Nouvelle Faculté d’Economie
qui s’intitulera « Management de l’innovation ».
 « Expliciter la politique de stage ».
Cette spécialité ambitionne de développer l’esprit d’entreprise. Plusieurs adaptations sont prévues,
pour les publics en formation continue, les étudiants étrangers et les étudiants en situation de
handicap. Les étudiants doivent notamment réaliser un projet de création d’entreprise dans l’année.
Les objectifs professionnels sont relativement clairs et orientés vers la création d’entreprise. Les
débouchés sont attestés par les emplois occupés par les anciens étudiants.
Les thématiques de l’entrepreneuriat et de la création d’entreprise sont, à ce jour, originales et
uniques dans le paysage régional de l’offre de formation. Cette spécificité a valu au Master sa
notoriété et sa reconnaissance par les professionnels qui sont devenus des partenaires.
Cette formation professionnelle est construite avec un ensemble de partenaires clés de l’économie,
avec l’appui de nombreuses entreprises et institutions reconnues pour leur implication auprès des
PME et des jeunes entreprises (directeur régional de banque, expert comptable et commissaire aux
comptes, directeur ressources humaines, directeur communication, etc.). Les employeurs actuels,
quelle que soit la taille de l’entreprise, sont demandeurs de cadres ayant l’esprit entrepreneur. A cet
égard, le master Création d’Entreprise correspond valablement à leurs attentes. C’est ainsi que nos
étudiants intègrent l’entreprise en tant que stagiaires. Le suivi des étudiants en stage est assuré par
un enseignent-chercheur responsable de la coordination entre le master et l’entreprise d’accueil.
 « Offrir la possibilité d’évaluer les enseignements».
Afin de mieux assurer le suivi de nos étudiants une association a été créée. L’association des
étudiants du master Création d’Entreprise a pour objectif de constituer un carnet d’adresse des
anciens. De nombreuses rencontres entre anciens et nouveaux étudiants sont organisées grâce à
cette association.
En ce qui concerne la deuxième recommandation, un système continu d’évaluation des
enseignements sera mis en place au niveau de la mention et concernera toutes les spécialités. En
outre, les étudiants de cette spécialité sont interrogés oralement individuellement et collectivement sur
leur appréciation d’un tel ou tel enseignement.
D’après nos statistiques, la promotion 2009-2010 a connu un taux d’embauche avant la fin du master
de 25 % (dont 27 % en CDI). D’une manière générale, nous avons un taux d’embauche de 47 % sur
les 3 premiers mois qui suivent le master, 65% sur les 6 premiers mois et 90% sur la première année.
Ces statistiques sont en constante augmentation.
11 – Master 2 « Analyse économique des institutions et du droit »
Cette spécialité va intégrer la mention Commerce, Décision Gestion portée par la Nouvelle
Faculté d’Economie et aura pour nouvel intitulé « Business Law and Economics »
Cette spécialité recherche comprend deux parcours :
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- Parcours Law and Economics (Erasmus Mundus)
- Parcours Aixois Law and Economics
 « Taux d’abandon des étudiants».
Le fort taux d’abandon est lié à la présence d’étudiants étrangers qui doivent travailler pour financer
leurs études. Cette situation ne leur permet pas de suivre les enseignements et conduit à des
abandons. La proportion des abandons même si elle peut paraître importante est comparable avec
celle d’autres masters recherche en économie. Les étudiants qui suivent la scolarité complète en
France obtiennent le M2R avec un taux de réussite de l’ordre de 90 %. Nous avons décidé pour le
prochain quadriennal d’offrir une formation essentiellement en langue anglaise, afin d’élargir le vivier
des étudiants et améliorer la qualité du recrutement ce qui permettra également de réduire le taux
d’abandon.
 « Adossement recherche de la spécialité».
Si l’adossement recherche est associé au CERGAM, il ne se limite pas à ce seul centre. En effet, le
rapprochement avec les centres de recherches de la Faculté de Droit, le consortium des 10
universités partenaires de l’Erasmus Mundus constituent avec les membres de l’équipe du M2R le
cœur d’un adossement recherche de qualité avec un rayonnement international. La reprise depuis
2009 de l’édition d’une Revue académique en langue anglaise et française, de nature interdisciplinaire
et publiée par Berkeley Electronic Press, témoigne de cette insertion dans les réseaux internationaux
de la recherche (voir http://www.bepress.com/jeeh/). De plus, l’équipe a pour projet de se rassembler
sous la forme d’une jeune équipe ou d’une équipe d’accueil pour accroître sa visibilité sur un plan
national. Ce projet devrait prendre forme au milieu du prochain quadriennal.
 « Positionnement de la formation».
Le positionnement de cette formation à la Faculté de Droit, comme cela se passe dans de
nombreuses universités étrangères où les programmes d’analyse économique du droit sont suivis par
les juristes et par les économistes, semblait un moyen d’assurer la pérennité de la formation. Cette
proposition n’a visiblement pas convaincu l’AERES. Le souhait de l’AERES est de transformer cette
formation en un parcours d’un M2 droit des affaires. Cette position signifierait la disparition de la
spécificité de cette formation. Dans ces conditions il est apparu préférable après l’accord des
différentes autorités de tutelle de placer ce parcours au sein de la future Faculté d’économie et de
gestion, afin de lui garder sa spécificité disciplinaire et sa lisibilité.
Cette formation doit répondre à trois défis pour le prochain quadriennal. Le premier consiste en un
rajeunissement de l’équipe enseignante qui va connaître 3 départs à la retraite. Si les recrutements
effectués ces dernières années devraient permettre de relever ce défi, des recrutements
supplémentaires seront demandés. Le second défi consistera à offrir sur le site d’Aix-en-Provence les
2 premiers trimestres Erasmus Mundus qui à ce jour sont offerts dans certaines universités du
Consortium. Ce changement doit être négocié avec les partenaires internationaux et nécessitera de
nouveaux cours de droit et d’économie. Enfin le troisième défi consistera à accroître l’affichage
national et international du parcours Aixois tant il est vrai que les masters recherche en économie ont
aujourd’hui la nécessité de recruter au-delà du vivier local. Le nouveau nom donné à cette formation
devrait grandement contribuer à cet effort.
N° demande S3MA120003369
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Etudes Politiques
Spécialités : 12
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
1. En ce qui concerne les points faibles relatifs à la mention, sont notées les remarques
suivantes :
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Une mention unique, l’inexistence de l’adossement à la recherche et les spécialités organisées
uniquement en M2.
Sur le premier point, nous aurions souhaité une diversification des mentions mais le Ministère nous a
imposé une mention unique dans le domaine Droit Economie Gestion où nous ne nous reconnaissons
que faiblement. Cet inconvénient sera en partie compensé par l’attribution de la mention Etudes
Politiques au lieu de Sciences Politiques qui n’a pas une connotation strictement disciplinaire et qui
correspond au projet pédagogique pluridisciplinaire de l’Institut.
Sur le second reproche, il y a un véritable adossement à la recherche. Toutes les spécialités
Recherche correspondent à des axes ou thématiques organisés ou développés dans le CHERPA,
centre de recherche pluridisciplinaire de Sciences Po Aix (Politique comparée, Histoire militaire et
géostratégie, sociologie du religieux etc…). Les spécialités « pro » sont également adossées à des
axes ou des partenariats de recherche développés par le CHERPA : « Mondialisation » pour la
spécialité « Affaires internationales », partenariat avec l’UMR LEST ou « axe territorialisation » pour la
spécialité Action Publique en constituent deux exemples topiques parmi d’autres.
Quant à l’absence quasi générale de maquette M1 (troisième grief), elle correspond à la structuration
ème
année. Le prochain contrat quinquennal a mis à son ordre du
interne de l’Institut en sections de 4
jour la réflexion sur la transformation des sections en M1.
2. En ce qui concerne les points faibles mentionnés dans les spécialités, nous distinguerons
selon l’appréciation donnée par l’AERES.
S’agissant des appréciations A ou A+ - dix des quatorze spécialités - quelques remarques rapides
peuvent être faites.
Dans l’optique d’un véritable adossement à la recherche, nous avons souhaité que toutes nos
spécialités soient dirigées par un enseignant-chercheur membre du CHERPA et responsable d’axes
ou de sous-axes. Chacun d’entre eux a veillé à ce que leur spécialité et les travaux de recherche dont
ils ont la charge soient articulés aux enseignements.
S’agissant de l’insertion professionnelle, l’observatoire récemment créé à Sciences Po Aix, vient de
réaliser sa première enquête (passage récent à 5 ans, habilitation récente des masters). Cette
enquête ne distingue pas le diplôme de l’Institut et les masters intégrés dans le même cursus.
L’enquête et les sondages complémentaires effectués montrent qu’un tiers des étudiants trouvent un
emploi avant l’achèvement de leur cursus. Deux tiers d’entre eux ont un emploi à trois mois.
Enfin les taux de poursuite d’études se situent autour de 25% y compris les doctorants, préparations
aux concours et poursuite de spécialisation. Enfin la politique de stage ne relève plus de chaque
spécialité mais intègre désormais la politique globale de l’établissement. Elle permet, dans le cadre de
nos partenariats qui ne cessent de croître quantitativement et qualitativement, d’offrir des opportunités
de stages bien supérieures à la demande.
Un problème nous préoccupe actuellement concernant la réunion de plusieurs masters recherche en
un seul pour dynamiser notre politique de recherche. Les réflexions sont en cours.
S’agissant des appréciations B, elles concernent quatre spécialités.
Il est reproché à la spécialité recherche Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité
d’être trop professionnalisante. Cette remarque récurrente n’est guère fondée dès lors qu’il s’agit bien
d’une formation par la recherche, adossée à une thématique du CHERPA et qu’elle permet de nourrir
le vivier des thèses du laboratoire (nombreuses thèses soutenues – voir volet Recherche de
l’établissement). Simplement il s’y ajoute une dimension professionnalisante très utile notamment pour
les concours militaires pour lesquels les taux de réussite sont très satisfaisants. Il n’y a pas
antagonisme mais complémentarité dans ces démarches d’ailleurs recommandées par le Ministère.
Le tout au service de la meilleure insertion des étudiants dans la vie active.
Il est par ailleurs reproché à la spécialité Cultures, religions et société une absence de transversalité,
un centrage sur les questions religieuses et des risques quant à l’insertion professionnelle. Depuis
l’ouverture de cette spécialité l’insertion professionnelle est une vraie réussite avec des opportunités
extrêmement intéressantes (Union pour la Méditerranée, UNESCO, Banque mondiale…). Une plus
grande séparation entre le religieux et l’interculturel est en cours de réalisation. Quant à l’absence de
transversalité, elle est moins apparente qu’il n’y parait quand on lit les points forts de la spécialité
(pluridisciplinarité, appuis pédagogiques transverses de médiation, analyse de la complexité…). Par
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ailleurs, s’agissant d’une fin de parcours Sciences Po, la transversalité est au programme de la 1ère à
la 5ème année complétée elle-même par des formations adéquates.
En ce qui concerne le Journalisme et la communication à l’international, il est reproché une faiblesse
des enseignements spécifiques au journalisme et à la communication, susceptible de nuire à
l’insertion professionnelle des étudiants et une quantité insuffisante d’enseignants-chercheurs dans
ces spécialités. Le choix opéré par l’Institut a été de faire intervenir de nombreux professionnels de
ces secteurs pour favoriser justement le développement de formations spécifiques et l’acquisition des
compétences nécessaires à l’insertion professionnelle. Il y a en effet moins d’enseignants-chercheurs
mais plus de professionnalisation. Il semble que des choix doivent être opérés. Ce que nous avons fait
d’autant que les enseignements plus théoriques dans ces domaines sont dispensés en 4ème année par
des enseignants-chercheurs. Enfin l’Institut a signé cette année une convention avec l’Ecole de
journalisme de Marseille, ce qui correspond à la réalisation anticipée d’une des préconisations du
rapport. La poursuite des collaborations avec des écoles ou organismes de ce type est en cours
d’étude.
Enfin dans la spécialité Développement, nature et gouvernance, l’équipe pédagogique envisage, suite
à la lecture des observations de l’AERES, d’intégrer à la maquette un certain nombre
d’enseignements dont certains seront mutualisés avec d’autres spécialités : management stratégique
des organisations publiques, action publique, gestion de projet et lobbying, partenariats public-privé.
Quant aux possibilités d’insertion professionnelle, les études entreprises démontrent l’existence d’un
large panel de structures concernées. Les partenaires qui nous accompagnent (les Ministères,
l’Etablissement Public des parcs nationaux, les collectivités locales et bien d’autres organismes
publics ou privés) nous permettent d’envisager dans de très bonnes conditions l’employabilité de cette
spécialité.
N° demande S3MA120003373
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management Public
Spécialités : 8
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Les remarques concernent essentiellement trois spécialités :
Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Intelligence économique et compétitivité territoriale »
Suite à la demande de clarification du positionnement de cette formation, il convient d’apprécier
que la spécificité de ce Master privilégie le recrutement d’étudiants déjà engagés dans la vie active ou
déjà diplômés dans un cursus principal : droit, économie, sociologie, gestion, management public,
finances, systèmes d'information...
Il apporte aux diplômés une bonification de leur discipline première, leur permettant d'élargir leur
compétence en intégrant l'IE dans leur pratique professionnelle. Il n'a donc pas pour objectif principal
de former des « professionnels de l'IE », mais plutôt de permettre l’obtention d’une double
compétence. Son approche est celle de la création de valeur dans les territoires, en créant des actifs
stratégiques à partir des atouts d'un territoire, voire de les créer. La conception de l'IE est celle d'une
intelligence globale de l'économie - ou « intelligence sociétale »- dans le contexte de la III° révolution
industrielle fondée sur les technologies de l'information.
Ce master attire de ce fait de plus en plus d'étudiants venant de pays en développement. Ces
besoins ont d’ailleurs été à l’origine des accords de formations délocalisées en Malaisie et en
Indonésie. Le diplôme délocalisé en Malaisie a fait l’objet d’un renouvellement en 2011 et celui avec
l’Indonésie est en cours.
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Ces conventions intègrent l’ensemble des exigences de la « charte des bonnes pratiques des
diplômes délocalisés » votée par l’Université Paul Cézanne. Le dispositif se caractérise notamment
par des enseignements dispensés par les professeurs de la spécialité française dans ces formations
délocalisées, ainsi que par un souci apporté à la cohérence du parcours afin que l’ensemble des
matières dispensées dans la spécialité soient également présentes dans la version délocalisée du
diplôme. De même que pour les publics français, les étudiants malaisiens et indonésiens sont
essentiellement des publics de formation continue qui cherchent à disposer, grâce à ce diplôme, d’une
double compétence fortement recherchée dans de nombreux secteurs économiques, ainsi que dans
de nombreuses institutions gouvernementales nationales ou locales.
2 – Master 2 « Décision publique »
Le caractère transversal de la décision publique au sein de la mention se manifeste par l’intégration
ème
semestre qui est commune avec un parcours de
d’une UE sur le droit de la décision publique au 2
la spécialité « management des administrations publiques ». Cette transversalité pourrait être
renforcée avec la mise en commun d’autres unités d’enseignement proches. Ainsi l’UE d’économie de
la décision publique pourrait être divisée en 2 UE déjà proposées dans la spécialité « management
des administrations publiques » : « contrôle de gestion dans le secteur public » et « comptabilité et
budgets publics ». Cela permettrait de créer des effets de synergie entre les spécialités et, notamment
de favoriser les échanges entre des spécialités accueillant des publics différents : profils
internationaux et formation initiale d’une part, et profils formation continue de cadres de la fonction
publique.
Si ce caractère transversal amène à s’interroger sur la pertinence de la spécialité, il convient de
préciser que l’ensemble des spécialités de la mention « management public » forme en effet des
publics destinés à des fonctions d’encadrement qui impliquent des processus de prise de décision.
Néanmoins, la prise de recul et le développement d’une réflexion sur ce processus nécessite une
expérience professionnelle conséquente que l’on retrouve plus aisément chez les publics de formation
continue déjà en poste dans les structures publiques. Dès lors, la dimension pluridisciplinaire riche de
la prise de décision proposée par cette spécialité paraît plus adaptée à ces types de publics plutôt
qu’aux publics de formation initiale présents dans les autres spécialités. Ainsi, l’UE de « droit de la
décision publique » est proposée comme une option de la spécialité « management des
administrations publiques » au second semestre mais les autres enseignements de cette spécialité
sont plus essentiellement dédiés au développement de compétences managériales qui ne nécessitent
pas, dans l’immédiat, d’approfondir la réflexion sur le processus de décision.
3 – Master 2 « Management euro-méditerranéen et développement durable »
Au niveau du recrutement, le master en est à sa deuxième année de fonctionnement. Le
recrutement se fait aujourd’hui par la mise en place et le développement de réseaux avec les pays de
la méditerranée, que nous développons de manière continue depuis l’accréditation EMUNI sur le plan
de la formation, ainsi qu’à travers différentes activités de recherche, de la première étape. A titre
d’exemple, l’organisation des dialogues euro méditerranéen de management public, pilotés en
collaboration avec le Groupe Européen d’Administration Publique (EGPA).
L’équipe en charge du master développe les partenariats existants ou en construction avec l’Italie
(partenariat fort avec les plus grandes universités : Bocconi et Tor-Vergata notamment), la Tunisie, et
le Maroc principalement. Ces partenariats se font sur la base de co-diplomations et d’échanges qui
devraient permettre d’améliorer la visibilité et l’attractivité de cette spécialité. La volonté de développer
des relations avec l’Espagne et l’Algérie viendra compléter ce panorama de collaborations et
d’échanges méditerranéens.
L’orientation choisie pour le Master MEDD est celle de la durabilité, et notamment des logiques
environnementales et de gouvernance territoriales. L’espace méditerranéen est aujourd’hui bousculé
dans ses logiques publiques et sur ses territoires. Les domaines du tourisme, de la culture, de la
gestion sociale à travers le secteur associatif, ou le management des questions environnementales,
sont au cœur des logiques publiques en méditerranée. A ce titre, il parait impossible d’investir le
champ du management public sans se questionner (et permettre aux futurs managers publics de le
faire) sur les enjeux liés à la transformation des territoires sous l’angle de leur développement
économique, mais également des aspects plus sociétaux de ce dernier dans une optique de
durabilité. Les logiques publiques singulières de ces pays imposent ainsi une approche du
management spécifique, en termes d’outils mais aussi d’application des méthodes gestionnaires, et
de prise en compte de dimensions culturelles et contextuelles dans les processus de décision.
4 – Compétences Complémentaires en Informatique
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Recommandation 1 : Pour améliorer la cohérence de l’offre de formation avec les objectifs
annoncés, cette spécialité devrait être proposée en complément d’un master disciplinaire. La définition
de parcours au sein d’une seule spécialité CCI et prenant en compte la formation d’origine clarifierait
l’offre de formation globale.
Depuis le passage au LMD, le positionnement de cette spécialité, compte tenu de sa transversalité à
plusieurs mentions, dans l’offre de formation a été difficile. Dans la continuité de l’ancien DESS CCI,
nous avons recruté des étudiants ayant uniquement une première année de master. Effectivement,
dans la nouvelle structuration LMD, la spécialité compétence complémentaire nécessite une
compétence de base qui doit être obtenue dans le cadre d’un master disciplinaire « complet ». Ce
positionnement permet de clarifier cette spécialité du point de vue des étudiants mais aussi du point
de vue des responsables de masters disciplinaires.
Pour améliorer la cohérence de la formation, nous nous engageons donc à ne recruter dans cette
spécialité que des étudiants possédant déjà un master dans un domaine autre que l’informatique.
Compte tenu des flux d’étudiants actuels, il parait difficile de mettre en place plusieurs parcours au
sein de cette spécialité. Le nouveau positionnement de la spécialité CCI pourrait permettre
d’augmenter les flux et donc d’envisager à l’avenir une telle organisation en parcours.
Recommandation 2 : Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions
de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine
«Sciences, technologies, santé», l’autre au domaine «Droit, économie, gestion».
Les deux spécialités CCI existent depuis plusieurs années et fonctionnent en parallèle sur les sites
d’Aix et de Marseille. Des liens entre les deux formations ont été établis et des réorientations
d’étudiants de l’une vers l’autre ont lieu chaque année en fonction de l’origine et du parcours
professionnel envisagé par les étudiants demandant à suivre la spécialité CCI.
Pour lever l’ambiguïté, et en accord avec le responsable de la spécialité CCI relative au domaine
« Sciences, Technologies et Santé » nous proposons dans les supports de communication de
chacune des deux spécialités de faire explicitement référence à l’autre en indiquant les différents
profils visés par chacune. Il est important de conserver l’appellation CCI car elle fait référence à un
modèle de formation adopté dans plusieurs universités, ce qui lui donne une bonne visibilité au niveau
national. Les appellations « CCI pour les profils scientifiques » et « CCI pour les profils juristes,
économistes et gestionnaires » pourraient être envisagées, mais ces nouvelles appellations pourraient
faire alors émerger une confusion avec des formations de type « C2I métiers de l’ingénieur », « C2I
métiers du droit » alors qu’il s’agit de formations radicalement différentes.
N° demande S3MA120003394
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Comptabilité, finance, fiscalité et patrimoine
Spécialités : 6
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I- Appréciation globale de la mention :
- L’adossement à la recherche
Malgré l’ancienneté des formations en Finance, la Faculté d’Economie Appliquée est très sousencadrée en postes d’enseignants chercheurs en Finance. Seuls quatre postes de Maîtres de
conférences sont déployés pour gérer à la fois le master1 comprenant 280 étudiants et aussi les
quatre master2 pour un effectif à peu près comparable. La charge de travail consacrée aux formations
est très conséquente, freinant ainsi le développement de la recherche, bien que chaque enseignant
apporte ses contributions scientifiques dans les différentes spécialités. Le renforcement de la
recherche est indissociable du renforcement de l’équipe pédagogique, en d’autres termes de la
création de postes en Finance que nous pouvons espérer dans un proche avenir grâce à la fusion des
deux facultés et à une réelle volonté de soutenir et de développer ce pôle.
‐ 23 ‐
Néanmoins, si l’on considère l’équipe pédagogique de l’ensemble de la mention, la recherche est
alors très abondante et dans des voies disciplinaires multiples, s’appuyant surtout sur le laboratoire du
CERGAM (EA 2188).
- Lisibilité et positionnement de la formation dans l’offre de l’établissement
L’intitulé de la mention permet de rassembler de façon cohérente les différentes spécialités et de
couvrir l’ensemble de leurs thématiques.
Les masters Gestion de Patrimoine et Finance Entreprise et Marchés sont des formations
généralistes. Si les débouchés sont orientés fortement à ce jour, mais cela n’a pas toujours été le cas
vers le secteur bancaire, elles ne sont pas des formations de Banque Finance telles qu’elles existent
par ailleurs sur le territoire. La gestion de patrimoine réclame des compétences en Finance, Fiscalité
et en Droit et le master Finance Entreprise et Marchés des compétences en Comptabilité, Finance
mais aussi en Fiscalité. Aucun enseignement de ces deux formations ne concerne spécifiquement la
banque.
Seule la spécialité « Analyse bancaire des professionnels » pourrait constituer une formation de
Banque Finance mais a été proposée par la Faculté de Droit et de Sciences Politiques compte tenu
de son contenu pédagogique à forte dominante juridique.
La banque est une entreprise de type particulier dont l’activité économique est strictement financière
et constitue de fait un des bassins significatifs de recrutement, l’offre de postes émanant de ce secteur
d’activités restant importante et structurelle.
La gestion de patrimoine s’adresse également et pour beaucoup d’étudiants, notamment de la
formation continue, aux professions libérales et dans une moindre mesure aux études notariales,
cabinets d’expertise comptable et institutionnels.
Les étudiants du master Finance Entreprise et Marchés intègrent également les directions
administratives et financières d’entreprises industrielles et commerciales, les sociétés de gestion et les
professions de conseils.
Cette mention regroupant des formations diversifiées en Finance, non spécialisées en secteur
d’activités, est très complémentaire à la mention proposée par la Faculté de Sciences Economiques et
de Gestion, dédiée quant à elle à la Banque et aux Affaires Internationales.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Finance Entreprise et Marchés »
- Les métiers visés et le contenu de la formation
Ce master 2 est une formation généraliste qui répond aux besoins à la fois :
- des entreprises au niveau de leur direction administrative et financière et des différentes
fonctions telles que la gestion de trésorerie, le contrôle de gestion…
du secteur bancaire pour ce qui concerne les métiers tels que chargé d’affaires, consultant,
asset manager,
et aussi des différents établissements qui exercent essentiellement une activité en gestion
d’actifs.
Cette formation à double compétence en Finance est la seule existante sur un plan régional mais elle
est proposée sur un plan national par quelques autres universités, telles que celles de Strasbourg,
Grenoble, Sciences Po Paris, Lille 1.
Ce master 2 n’est pas une formation Banque Finance comme peut l’être conformément à son
appellation le master 2 « Analyse bancaire et marché des professionnels », incluse désormais dans
l’offre de formation de la Faculté de Droit et de Science Politique. Les masters en Banque Finance
comportent en général des enseignements sur la stratégie et la gestion des risques bancaires, le
contrôle interne dans les établissements financiers, la gestion actif / passif, le droit bancaire et
financier…
Le contenu pédagogique de ce master ne comporte pas d’enseignement sur la banque, hormis une
sensibilisation de 15 heures au management de la banque, qui est une partie intégrante de
l’environnement économique et financier nécessaire aux connaissances généralistes de nos
étudiants.
Les enseignements comportent deux volets, l’un dédié à l’entreprise et à ses préoccupations en
termes de création de valeur qui représente une part très significative du volume d’heures global,
l’autre tourné vers l’investisseur et ses exigences en termes de rentabilité par rapport au risque
‐ 24 ‐
encouru. Ces deux orientations étant indispensables aux compétences d’un financier généraliste car
les problématiques sont intrinsèquement liées et interdépendantes.
S’il est vrai qu’un nombre significatif de débouchés est porté par le secteur bancaire (asset manager,
analyste crédit plus souvent, dernier métier exercé essentiellement en banque mais qui ne réclame
pas de connaissances particulières sur la banque mais en Finance d’entreprise…) cela s’explique par
le fait qu’il s’agit d’un secteur dont l’activité économique concerne directement nos étudiants car son
activité est de nature financière, secteur par ailleurs très offreur de stages et d’emplois et de façon très
structurelle.
En revanche, les débouchés dans le domaine des marchés financiers sont très soumis à l’évolution de
la conjoncture macro économique, laquelle ces deux dernières années a été très affectée par la crise
financière, expliquant de fait le peu de postes dans ce secteur d’activités. Néanmoins, il est tout à fait
certain que les compétences relatives aux marchés financiers sont absolument indispensables pour
exercer efficacement et avec talent les divers métiers financiers au sein des grandes entreprises.
Les débouchés en entreprise de ce master 2 qui élargissent ceux offerts par le secteur bancaire, se
profilent à nouveau au sein de nos promotions actuelles au regard des stages qui ont été obtenus
cette année et des différents recrutements dont on a connaissance à ce jour pour ce qui concerne les
étudiants de la promotion 2009-2010. Nous pouvons donc penser que les années à venir connaitront
des débouchés plus nombreux vers les entreprises hors secteur bancaire.
Le master est adossé également comme les autres masters du Cetfi à un Desu de
« Perfectionnement en Finance » qui permet de pallier le faible nombre d’heures d’enseignement que
le ministère nous impose. Les étudiants ont en conséquence des enseignements complémentaires en
contrôle de gestion et mesures de performance (30h), politique financière, analyse et traitement de
données, anglais économique et financier, diagnostic financier sur comptes consolidés, instruments
financiers et gestion des valeurs mobilières…des conférences animées par des professionnels (capital
risque, transmission d’entreprises…).
Les débouchés en contrôle de gestion (avec un total d’heures par étudiant de 45 et non de 15) se sont
toujours révélés dans nos statistiques, souvent expliqués par le prolongement du stage lorsque celuici porte sur ce type de mission.
- Précision concernant l’insertion professionnelle
Parmi les étudiants qui ont répondu, le taux d’intégration dans les secteurs est le suivant : 60 % dans
le secteur bancaire (analyste crédit, asset manager….) ; 25 % dans les directions administratives et
financières en entreprises ; 10 % dans les professions de conseil ; 5% en poursuite d’études.
Ces pourcentages ont été arrondis et surévaluent le secteur bancaire au détriment des directions
administratives et financières. Une segmentation des emplois par secteurs d’activités sera affinée
pour les prochaines promotions.
Le taux de réponse des enquêtes effectuées chaque année étant limité (50%), nous envisageons pour
l’avenir de mettre en place une procédure de relance par courriel et téléphonique. De plus, il est prévu
que le questionnaire soit étoffé et que l’on intègre dans nos statistiques futures des informations de
type, date précise d’embauche, fourchette de salaire, localisation… Questionnaire qui devrait être
standardisé pour l’ensemble des spécialités de la mention.
- L’adossement à la recherche
La recherche au sein de cette formation est accomplie par tous les enseignants chercheurs en
Finance de la faculté. Ils interviennent tous dans cette formation, soit quatre Maîtres de Conférences.
Le manque de poste d’enseignants chercheurs et le sous encadrement en Finance au sein de la
Faculté d’Economie Appliquée expliquent cette faiblesse.
Recommandations pour l’établissement : La place de la spécialité dans la mention
Ce master 2 étant une formation en Finance à double compétence et non un master 2 de Banque
Finance, il trouve sa place tout à fait légitimement dans la mention Comptabilité, Finance, Fiscalité et
Patrimoine. Il a d’autant plus sa place dans cette mention que c’est la formation la plus généraliste qui
inclut des enseignements dans les domaines comptables et financiers mais aussi en fiscalité et qui
répond aux besoins tant des entreprises que des étudiants désireux de ne pas suivre une spécialité
strictement « métier ». Sa spécificité lui confère un caractère très complémentaire à l’offre de la
mention dont les autres spécialités sont orientées plutôt « métier ».
2 – Master 2 « Comptabilité, Contrôle, Audit »
Point faible relevé et recommandation pour l’établissement : Activité recherche
‐ 25 ‐
Concernant les recommandations en matière de recherche faites par le collège d’experts, les deux
responsables de la spécialité « comptabilité-contrôle-audit » tiennent à préciser que la spécialité dont
la responsabilité leur a été confiée concerne de nombreux champs disciplinaires autres que ceux de la
comptabilité, du contrôle (s.e. de gestion) et de l’audit. Il s’agit, entre autres, du droit, de la finance,
des systèmes d’information, de la stratégie et de l’économie. Cette situation particulière
(multidisciplinaire) résulte du projet professionnel auquel répond ce master, projet qui passe par le
DSCG.
Par rapport à ces multiples champs disciplinaires, le master professionnel est adossé à la recherche à
plusieurs égards :
- Par la présence d’une équipe d’enseignants-chercheurs importante aux niveaux M1 et M2
dans les différents domaines concernés par la spécialité.
- Par la présence de chercheurs impliqués et productifs dans les domaines des systèmes
d’information, de la stratégie, ainsi que de l’économie.
- Par la présence de chercheurs dans le domaine de la finance et la comptabilité qui ne
bénéficient pas d’une visibilité institutionnelle pour des raisons locales (insuffisance des
postes – quatre MCF « Finance » - dans ces domaines : le ministère évalue les besoins au
niveau de l’Université et l’UFR, de son côté, a choisi de renforcer les équipes dans les
domaines du commerce et du marketing), mais ont une activité «recherche » que ce soit à
travers leur participation à des laboratoires externes, à des institutions liées à la comptabilité
(ANC, Académie de la comptabilité…) ou à des ouvrages collectifs à visée plus pédagogique
(chez Nathan entre autres).
Enfin, par l’existence durant le cursus M1-M2, d’un DESU de perfectionnement en comptabilité et
audit, suivi par plus de 75% des étudiants de M1, dont la moitié des enseignements concerne les
sciences juridiques et est assurée par des enseignants-chercheurs en droit.
3 – Master 2 « Contrôle Audit Conseil »
Recommandations pour l’établissement : Positionnement de la spécialité
Le rapport de l’AERES souligne la nécessaire différenciation avec les spécialités « audit interne » et
« contrôle de gestion » du master sciences du management. La spécialité professionnelle « M2
Conseil – Audit – Contrôle (CAC) » a été créée en 2004. Sa mission principale est de former des
étudiants aux métiers du contrôle de gestion, de l’audit et du conseil. Effectivement, l’offre de
formation en audit et contrôle est large au sein de l’académie Aix-Marseille. Mais elle répond à une
forte demande en contrôleurs, et dans une moindre mesure en auditeurs et en consultants, des
entreprises et des institutions publiques régionales et nationales. L’ouverture en Septembre 2008 de
la nouvelle spécialité en « Contrôle de Gestion » au sein de l’Université Aix-Marseille III (qui comptait
déjà un « M2 Audit Interne » et un « M2 Comptabilité Contrôle Audit ») est là pour en attester.
La spécialité « M2 Conseil – Audit – Contrôle », cherche à développer un programme de qualité,
combinant interventions professionnelles et cours académiques, et cherchant à privilégier une
approche « différente » de la préparation aux métiers du contrôle, de l’audit et du conseil. C’est la
raison de la référence au conseil (à la place de la comptabilité) dans le libellé de la spécialité « M2
Conseil – Audit – Contrôle » et qui la différencie des spécialités « contrôle de gestion » et « audit
interne ». L’objectif de la référence au conseil est double : il s’agit tout d’abord de relier des métiers
dont les caractéristiques et les missions sont proches ou identiques (et ainsi d’élargir les débouchés
professionnels offerts aux étudiants). Il s’agit ensuite de mettre en avant une formation au contrôle et
à l’audit qui s’appuie sur une vision, une démarche et une méthodologie qui sont propres au conseil.
La présence dans le corps enseignant de plusieurs consultants seniors issus des grands cabinets de
conseil en est une conséquence.
4 – Master 2 « Gestion de patrimoine »
- L’adossement à la recherche
L’adossement à la recherche se fait par l’entremise du CERGAM (Centre d’Etudes de Recherche en
Gestion Aix-Marseille), EA 2188.
Les principaux domaines de recherche du CERGAM sont :
Finance, Ressources Humaines, Management Public, Marketing, Marketing International, Stratégie,
Stratégies Internationales, Innovation Réseaux et TIC, Systèmes d’information.
‐ 26 ‐
Ainsi le master Gestion de Patrimoine s’appuie sur la Finance, le Marketing, la communication et la
stratégie.
Des négociations sont en cours pour également s’adosser sur une équipe d’accueil en droit privé
(Centre Pierre Kayser – EA 21-84, Centre de recherche en matière pénale Fernand Boulan – E1 3241). En effet, le master Gestion de patrimoine délivrant la compétence juridique appropriée, il convient
de s’appuyer également sur les recherches en droit privé et notamment :
- Le droit des contrats ; le démarchage bancaire et financier ; les CIF (conseil en
investissements financiers ; la délinquance financière (escroquerie, abus de confiance,
blanchiment etc.) ; le droit patrimonial ; le droit des instruments et produits financiers ; le droit
successoral.
- Pilotage, suivi des diplômés et argumentation des effectifs
Le suivi des diplômés est en cours de réactivation, par des enquêtes internes et par l’implication de
l’association des anciens du CETFI, l’ACETFI.
Sur les effectifs, une erreur s’est glissée dans le document initial. Il ne prenait en compte que les
étudiants en formation initiale du CETFI (30-35 étudiants) sans compter les stagiaires en formation
continue (15 à 30 personnes), ni les étudiants en alternance suite à la convention avec l’école de
commerce WESFORD (35 étudiants), soit un effectif moyen de 100 personnes.
Recommandation pour l’établissement : Positionnement de la spécialité
Contrairement à ce qui est indiqué dans l’avis de l’AERES, les débouchés ne sont pas essentiellement
dans le secteur bancaire. Si 35 à 40 % des étudiants en formation initiale s’orientent vers la banque,
la majorité se dirige vers les cabinets indépendants, les études de notaires, les prestataires en
services d’investissement (PSI) etc. En formation continue, 95% des étudiants sont des indépendants.
Ainsi nous pensons que la mention est tout à fait adaptée à cette spécialité.
5 – Master 2 « Lutte contre la criminalité financière et organisée »
- Procédure d’évaluation des enseignants par les étudiants
Une procédure d’évaluation des enseignants est mise en place pour la promotion 2010/2011. Il s’agit
d’un questionnaire anonyme remis aux étudiants, qui sont encouragés à le remplir et à le rendre, sans
que ce soit une obligation impérieuse. En réalité, les étudiants sont suivis mais peu répondent.
Parmi les anciens étudiants du master, qui nous ont tenus informés de leur évolution, certains sont
devenus (promotions 2006 à 2009) : Cadre de conformité et lutte anti blanchiment en banque
(compliance officer) ; (plus de 20 en France, au Luxembourg (2) et à Monaco (3)), Commissaire de
Police (1), Lieutenants de police (2), Inspecteur ou contrôleur des douanes (5), Avocats (4), Juriste de
banque ou d’institution financière (4), Auditeur externes (2)
Sur la promotion 2010 (diplôme obtenu en fin octobre 2010), nous avons obtenu 19 réponses sur 32
diplômés, soit un taux de réponse de : 59,3%
Sur les 19 répondants (6 mois après leur diplôme), 10 (53%) sont en CDD ou CDI, 3 (15%) en
recherche d’emploi, 6 (32%) en poursuite d’étude (prépa concours, CRFPA etc.).
- Procédure de suivi des étudiants sortants
Les procédures de suivi des diplômés sont en cours et en train d’être renforcées, notamment par des
relances systématiques par courriel.
6 – Compétences Complémentaires en informatique
Cf. réponse développée dans la mention Management Public
N° demande S3MA120003398
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Sciences du management
Spécialités : 10
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
‐ 27 ‐
I- Appréciation Globale de la mention :
En dehors des remarques spécifiques aux spécialités « Management International » et « Management
des Activités de Service » (voir réponse propre à chacune de ces spécialités ci-après), une
préoccupation de l’AERES renvoie « au caractère limité de l’adossement à la recherche » qui amène
la même réponse que celle citée dans le cadre de la mention Administration des entreprises
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Management des Activités de Service »
Nous vous remercions, tout d’abord, de l’évaluation dont vous nous avez fait part lors de votre
expertise. Celle-ci nous permet d’une part, d’éclaircir des points que nous avons insuffisamment
développés dans notre dossier d’habilitation et d’autre part, de réfléchir dès à présent sur des axes
d’amélioration.
La spécialité « Management des Activités de Service » a été créée en 1980 et forme depuis, chaque
année, une trentaine d’étudiants. Elle est l’une des plus anciennes formations dans son domaine en
France et à l’international. Elle est reconnue tant dans le monde professionnel à travers sa cohorte de
diplômés et son réseau d’entreprises partenaires, que dans le monde académique grâce notamment
au Séminaire International de Recherche en Management des Activités de Service organisé par
l’équipe d’enseignants chercheurs de la spécialité et qui réunit tous les deux ans depuis 1990 une
centaine de chercheurs d’origine essentiellement internationale.
Un renforcement de l’adossement à la recherche est clairement recommandé. Nous avons
insuffisamment développé ce qui est actuellement fait par la spécialisation dans ce sens. Largement,
les enseignants chercheurs de la spécialité développent leurs cours à partir de leurs travaux de
recherche et peuvent amener les étudiants à lire et à travailler sur des documents de recherche.
Plusieurs cours intègrent la présentation d’outils et de méthodologies de recherche et demandent aux
étudiants leur mise en œuvre (le cours de Recherche Commerciale et le Projet Service en particulier
sont entièrement dans cette logique). Enfin, le mémoire d’apprentissage ou de stage demande à
l’étudiant de traiter une problématique en ayant recours à une méthodologie précise (délimitation de la
problématique, analyse de littérature, recherche d’informations, formulation de recommandations).
Pour renforcer cet adossement à la recherche, nous devrons réfléchir à un rapprochement plus fort
avec les activités de recherche des enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique du programme
et notamment :
 L’ouverture des ateliers de recherche en Management des Services aux étudiants de la
spécialité
 L’opportunité de participer au Séminaire International de Recherche en Management des
Activités de Service
Les autres points soulignés sont les suivants :
 La place de l’alternance. Depuis l’ouverture du programme à l’alternance, entre 40 et 60%
des formations initiales suivent la formation en alternance. L’alternance nous permet de créer
et de maintenir des relations fortes et pérennes avec les entreprises. Nous souhaitons
renforcer la part de contrats en alternance parmi les formations initiales.
 La nature des partenariats avec les entreprises. Ces partenariats sont variés tant par la
nature des secteurs d’activité (Banque, Grande distribution, Télécommunications, Services
industriels, …) que par l’identité des partenaires (de la grande entreprise de dimension
internationale comme Sodexo, Eurocopter ou Dell à des jeunes pousses locales comme
monshowroom.com en passant par des entreprises nationales ayant leur siège social sur la
région comme ONET). Ces partenariats sont pérennisés par des contacts réguliers
(participation aux jurys de sélection, interventions dans le programme, propositions de stages
et d’apprentissage, …)
 Développement international. Nous voulions indiquer notre souhait de mieux accompagner
nos futurs étudiants dans leur désir croissant de carrières à l’international. Dans ce sens, nos
pistes vont vers une augmentation de cours dispensés en anglais et un renforcement des
échanges à l’international.
 Acquisition de compétences transversales. Au-delà de la transversalité des
problématiques abordées dans la majorité des enseignements, les missions confiées aux
apprentis et stagiaires leur permettent de renforcer leurs connaissances et leurs compétences
transverses.
‐ 28 ‐

Intervenants professionnels. Un peu plus d’un tiers des intervenants de l’équipe
pédagogique sont des intervenants professionnels. Le mémoire est évalué conjointement par
un professionnel et un intervenant académique.
2 – Master 2 « Management International »
L’établissement entend apporter des compléments aux remarques formulées par L’AERES.
Concernant la connaissance des débouchés :
La spécialité MAI prépare à des métiers cibles clairement identifiés. Le suivi des étudiants fait
apparaitre un parcours professionnel en deux temps pour nos anciens :
 un premier passage en tant que commercial export, chargé d’études dans les missions
économiques, junior en marketing international, cadre dans le transport international ;
 une évolution vers des postes plus stratégiques tels que responsable export en PME,
responsable des achats, responsable expatrié d’une filiale à l’étranger, consultant senior en
stratégie internationale.
Nous tenons à rappeler les actions déjà existantes sur la place et la nature de la
professionnalisation dans la spécialité:
 une présence forte d’intervenants du monde du commerce international. Cette présence se
caractérise par une implication au niveau du recrutement des étudiants (validation du projet
professionnel avant l’entrée dans le programme, des cours, du suivi des stages et de l’aide à
la conception du diplôme). Au fil du temps, ces intervenants ainsi que les anciens de la
spécialité constituent un réseau qui facilite la connaissance des métiers du commerce
international.
 deux périodes d’immersion en entreprise avec un tutorat rapproché (période n°1 de 2 mois au
cours de laquelle l’étudiant affine son projet professionnel ; période n°2 allant de 6 à 8 mois
au cours de laquelle l’étudiant prépare son insertion professionnelle et développe des
compétences métier).
Nous tenons à souligner les remarques récurrentes de la part des tuteurs professionnels relatives à la
facilité d’immersion et à la connaissance de l’environnement international (management interculturel,
économie internationale et géopolitique) de nos étudiants. Cela nous conduit à considérer que les
enseignements « non professionnels » d’ouverture à l’international sont à conserver. Pour renforcer la
place de la professionnalisation dans la spécialité, nous envisageons de mettre en place un
accompagnement au projet professionnel ainsi que des conférences métiers.
3 – Spécialité Compétences Complémentaires en informatique
Cf. réponse développée dans la mention Management Public
N° demande S3MA120003396
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration des Entreprises
Spécialités : 2
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Concernant l’adossement à la recherche, cet aspect pourtant présent dans nos masters n’a pas été
fortement développé dans ces derniers car le choix a été fait de créer avec d’autres composantes
d’Aix Marseille université, une mention spécifique recherche étude et conseil que vous avez d’ailleurs
approuvée au vu de la notation A obtenue.
Pour autant l’adossement à la recherche est déjà présent grâce à :
 des séminaires réalisés conjointement avec le master recherche comme l’élective
développement durable ayant une forte coloration recherche.
 Un mémoire réalisé sur une entreprise (que nous nommons monographie insuffisamment
développé dans le document rendu) et qui comporte une démarche recherche. En effet, les
étudiants ont à définir une problématique, à chercher des informations, à évaluer la qualité
‐ 29 ‐

Les « speedworkshops » (cas réels amenés par une entreprise à résoudre dans un temps
limité) où une démarche similaire à celle du mémoire est suivie.
 Lors de séminaires internationaux, de nombreux enseignants, notamment les professeurs
invités, basent leurs cours sur un ensemble de recherches, qu’ils font lire et étudier aux
étudiants.
Les pistes d’amélioration sont les suivantes :
 Un autre séminaire du master recherche pourrait être offert en option aux étudiants. Celui-ci
est structuré autour de l’étude par les étudiants d’une recherche existante. Ils y découvrent
comment une recherche est conduite.
 Les étudiants pourraient avoir le choix entre la réalisation d’une monographie (le mémoire
déjà demandé) et un mémoire de recherche.
 Enfin, les étudiants pourraient comme pour la spécialité RH choisir d’assister à un séminaire
de recherche par an.
Concernant les autres points d’éclaircissement demandés
Les universités étrangères interviennent par des échanges d’étudiants (reçus en management général
notamment sur le full English track) et par des échanges d’enseignants (une dizaine venant sur les
séminaires internationaux et certains de nos enseignants allant dans les universités partenaires). Il y a
par ailleurs un double diplôme (MGIM) avec North Carolina State University.
Dans le document, nous avons uniquement distingué les enseignants académiques et non
académiques permanents. Pour plus de précisions, sur les modules d’enseignement un tiers des
interventions est réalisé par des professionnels.
Les ECTS des stages et mémoires (« mise en situation professionnelle » dans le rapport) sont dotés
de 12 crédits.
Spécialité Compétences Complémentaires en informatique
Cf. réponse développée dans la mention Management Public
N° demande S3MA120003404
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration des institutions culturelles
Spécialités : 2
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Trois éléments de réponse sont toutefois apportés :
- Concernant l’adossement recherche :
Les liens existant déjà avec le laboratoire d’adossement : le GREQAM, UMR-CNRS 6579 sont en voie
d’être développés, notamment à travers la mise en place d’un séminaire de recherche au sein du
département de philosophie économique du GREQAM, placé sous la responsabilité de la Directrice de
l’IUP AIC (membre du GREQAM) : « Questions de culture » qui permettra de décliner les 2 thématiques
majeures de recherche initiées au sein de la formation :
- l’évaluation des politiques culturelles et indicateurs de performance au niveau des collectivités
territoriales
- les industries culturelles
Ce séminaire permettra de présenter, notamment, les travaux des membres de l’équipe de l’IUP AIC qui
appartiennent à différents centres de recherche (GREQAM, CERGAM EA 4225, GRANEM UMR-MA
n°49…) ou pour certains conduisent des recherches dans le cadre de l’exercice de leurs compétences
professionnelles (à l’image du «rapport sur les publics de l’exposition César, le Rhône pour mémoire»).
Il sera ouvert, principalement, aux étudiants du Master AIC et de Philosophie Economique.
‐ 30 ‐
De plus, la participation active de l’IUP AIC aux activités du PRIDES Industries Culturelles et
Patrimoines contribue à renforcer sa dimension recherche, en particulier à travers le Forum annuel de
l’Innovation culturelle.
- Concernant la proposition d’ouvrir de manière plus importante la Mention AIC aux étudiants de
Lettres ou Histoire de l’art, il est indéniable que ce type de public estudiantin a toujours obtenu des
résultats tout à fait satisfaisants dans notre formation : leur manque de bagage en gestion et économie
étant largement compensé effectivement par la richesse de leur cursus pédagogique précédent et leur
insertion facilitée par les enseignements de mise à niveau en gestion dispensés à l’IUP AIC pour les
nouveaux entrants désireux d’en bénéficier.
Un recrutement plus large de ce profil d’étudiants sera certainement facilité par les collaborations plus
étroites qui pourront être tissées dans le cadre de la création d’Aix-Marseille Université et donc
l’appartenance à la même entité universitaire que les UFR de lettres et de sciences humaines.
- Concernant l’ouverture à la culture provençale : si celle-ci ne prend pas la forme de l’acquisition de
connaissances linguistiques dans ce domaine, l’organisation de la formation permet néanmoins aux
étudiants d’être largement imprégnés par le tissu culturel local et régional à travers différents dispositifs
notamment, le cycle de conférences, les ateliers de pratique artistique in sitù, les stages et projets
illustrant une participation active à la vie artistique et culturelle de la Ville d’Arles, d’autres villes
provençales voisines et plus largement du bassin euro-méditerranéen.
Spécialité Compétences Complémentaires en informatique
Cf. réponse développée dans la mention Management Public
N° demande S3MA120003675
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Recherche, études et conseil en sciences de gestion
Spécialités : 5
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Le rapport d’expertise propose également des voies de progrès visant à une plus grande homogénéité
entre les spécialités au niveau M1 et la nécessité d’un cadre ou projet international plus formels. Il met
aussi en évidence la nécessité de mettre en œuvre des procédures de suivi du devenir des diplômés.
Conformément aux recommandations du rapport, l’établissement s’engage à mettre en place des
procédures de suivi de l’insertion des diplômés qui ne s’engageront pas dans un doctorat, à
renforcer la collaboration avec les universités étrangères.
Par contre, l’harmonisation au niveau du M1, si elle est souhaitable, est rendue plus difficile du fait de
l’adossement de la mention à trois composantes distinctes (Nouvelle Faculté d’Economie, IAE,
IMPGT). Néanmoins, l’attention de l’établissement a bien été attirée sur ce dernier point.
N° demande S3MA120003827
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Commerce, décision, gestion
Spécialités : 4
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
‐ 31 ‐
L’équipe pédagogique remercie les experts de l’AERES pour l’analyse de notre mention et les
recommandations formulées pour améliorer les formations. Nous entendons mettre en œuvre ces
recommandations. Un certain nombre d’actions ont d’ores et déjà été entreprises ou le seront dans
un proche avenir. Elles sont précisées ci-après.
Mais l’établissement précise qu’une restructuration de cette mention va être proposée. En premier
lieu, la spécialité erasmus mundus « analyse économique du droit et des institutions », apparaissant
initialement dans la mention « droit des affaires », va intégrer la mention Commerce, décision,
gestion, sous le nouvel intitulé « Business Law and Economics ». En second lieu la spécialité
sciences de gestion va intégrer une nouvelle mention intitulée management de l’innovation qui
comprendra outre cette spécialité réintitulée marketing de l’innovation, deux autres spécialités : la
spécialité création d’entreprises TPE-PME initialement positionnée dans la mention droit des affaires
et une nouvelle spécialité intitulée management des projets innovants.
I- Appréciation globale de la mention
L’évaluation de l’AERES insiste sur le suivi systématique du devenir des étudiants. Il faut rappeler
que cette mention s'appuie sur l'expérience acquise par deux spécialités qui sont à l’origine de la
création de la mention. Depuis près de vingt ans, la Maîtrise de Sciences de Gestion puis le Master de
Sciences de Gestion ont mis en place et perfectionné un système de suivi des 1500 diplômés actuels,
basé sur une enquête annuelle exhaustive sur le devenir des diplômés (type d'emploi occupé, salaire,
évolution de carrière,...) et l'édition d'un annuaire des anciens (en collaboration avec l'association des
anciens). Par ailleurs, le master management des affaires et du commerce à l’international, parcours
commerce international, issu de la transformation d’un DESS du même nom créé en 1992, tient sur
son site www.management-international.com un fichier des anciens étudiants. Cette expérience sera
étendue à l’ensemble des spécialités de la mention et surtout deviendra systématique.
Le dispositif de suivi de l’insertion des étudiants des spécialités de la mention du master prendra la
forme d’un annuaire électronique des anciens. La mise à jour de cet annuaire reposera d’une part sur
un mailing avec relances envoyé 9 mois après l’obtention du diplôme, puis 36 mois après afin de
palier les carences de l’enquête globale sur le devenir des diplômés. D’autre part, des formulaires en
ligne seront mis à la disposition des étudiants sur les sites internet des différentes spécialités du
master.
II – Appréciation par spécialités
1) Spécialité management du commerce international
« Mettre en place un suivi systématique des étudiants diplômés »
La recommandation de l’AERES sur le suivi systématique du devenir des étudiants sera traitée au
niveau de toutes les spécialités de la mention.
2) Spécialité Management des Risques et de la Qualité et Ingénierie de la Décision
(anciennement Risque, qualité, décision)
« Faible lisibilité de l’intitulé du point de vue du marché de l’emploi »
Conformément aux remarques faites, nous proposons le changement de l’intitulé du diplôme afin d’en
accroitre la lisibilité par rapport au marché de l’emploi : nouveau titre : « Management des Risques et
de la Qualité et Ingénierie de la Décision »
« Infléchir l’orientation vers une meilleure lisibilité des objectifs professionnels »
L’UE « Mathématiques de la décision » change de nom et devient « Ingénierie de la décision ».
Quelques modifications concernant les volumes horaires :
- Le projet réalisé passe pour la partie cours de 16h à 8h.
- Le module « gestion de projet » passe pour la partie TD de 8 à 12h.
- Le séminaire de recherche en risque, qualité et décision passe de 5h à 8h TD.
Dans l’UE à libre choix, les modules passent pour la partie cours de 8h à 9h et pour la partie TD de
8h à 9h. Un tableau modifié du « Descriptif des contenus d’enseignement » a été réalisé.
3) Spécialité management de l’hospitalité
« Introduire un volet juridique dans la formation, en particulier pour l’hospitalité à vocation
sociale »
La partie juridique des enseignements sera assuré :
 Dans le cadre du tronc commun M1 sur le thème du droit des affaires internationales
‐ 32 ‐

De façon spécifique au management de l’hospitalité, trois cours sont envisagés :
o Droit de l’hospitalité (les ressources en compétences seront demandées auprès du
master Droit public et privé de la santé, spécialité Droit de la Protection Sociale Faculté de Droit de l’université)
o Droit appliqué au tourisme et à l’accueil (les ressources en compétences seront
demandées auprès de la licence Droit et économie du Tourisme – Nouvelle Faculté
d’Economie de l’université)
o Droit des principes d’altérité (les ressources en compétences seront demandées
auprès du master Droit International, spécialité Actions et droits humanitaires Faculté de Droit de l’université)
La proximité géographique et la qualité des échanges entre les composantes (Faculté de Droit et
Nouvelle Faculté d’Eonomie) permettent d’envisager sereinement ces collaborations d’enseignement.
« Renforcer les enseignements techniques de l’hospitalité »
Deux voies sont envisagées :
 Un partenariat avec le Lycée Hôtelier Général de Marseille qui propose des formations post
bac (BTS et licence professionnelle) est engagé ; leur expertise en termes de techniques
d’hospitalité, ainsi que leurs compétences seront sollicitées.
 L’intégration d’enseignement spécifique en techniques relationnelles avec une dimension
multiculturelle (ressource du master Management du Commerce International).
« Mieux cibler le marché »
Selon « Les Métiers en 2015 » - rapport CAS et DARES) les activités d’hébergement sont appelées à
se développer de façon nette dans la région PACA, en Europe et à l’international.
Trois grands secteurs d’activités se détachent :
 Le tourisme : Provence- Alpes-Côte d’Azur est la seconde région européenne pour la capacité
d’accueil en hôtellerie et camping, derrière la Catalogne. Elle est la 1ère région d’accueil des
touristes français (27 millions/an dont 25% d’habitants de la région). L’offre d’hébergement est
constituée de plus de 700 000 lits commerciaux :
o 140 000 lits hôteliers (2ème région française derrière Paris Ile de France, soit 11,3%
de l’offre régionale)
o 136 000 lits en résidences de tourisme (2ème région française derrière Rhône-Alpes,
soit 24,3% de l’offre nationale)
o 300 000 lits en camping (3ème région française derrière Languedoc Roussillon, soit
10,5% de l’offre nationale)
o 94 000 lits en meublés de Tourisme
o 37 000 lits en villages de vacances
Les 34 millions de touristes (français et étrangers) accueillis chaque année génèrent plus de
220 millions de nuitées. La consommation touristique (somme des dépenses d’hébergements,
restauration, transport, loisirs, effectuées par les touristes sur place) est estimée à 10 milliards
d’euros. 7,2% de l’emploi salarié régional est un emploi lié au tourisme.
 Les centres d’hébergement pour personnes âgées : En moyenne, en PACA, 12% des
personnes âgées de 75 ans et plus vivent en maisons de retraite. La région compte une
population de 1 200 492 personnes âgées de plus de soixante ans, soit environ 24,7 % de la
population totale. En 2008, on recensait 49 224 places en maisons de retraite et autres
structures d'accueil pour aînés sur l'ensemble des départements:
o 624 maisons de retraite
o 130 foyers-logements
o 3 646 places en unités de soins de longue durée (USLD)
o 350 places en accueil de jour
o 579 lits en hébergement temporaire
 Les centres d’hébergement social : En PACA, on estime qu’environ 40 000 personnes de plus
de 15 ans ont déjà séjourné dans des centres d’hébergement. Il existe en PACA moins d’une
centaine de structures d’hébergement qui proposent environ 5 600 places. Près de 25 % de
ces places sont dédiées à de l’hébergement d’urgence. Ces places se répartissent entre des
chambres (ou dortoirs) et des logements qui ne sont pas tous situés au sein même de
l’établissement. Environ 30 % des personnes sont hébergées en dehors des structures et une
personne sur quatre prise en charge par les CHRS (Centre d’hébergement et de Réinsertion
Sociale) a moins de 18 ans.
‐ 33 ‐
Ces 3 activités (hospitalité des touristes, des personnes âgées et des précaires) se mondialisent.
Quelque soit le niveau économique du pays, les besoins en établissements d’accueil s’intensifient.
De plus, hospitalité des touristes et hospitalité des personnes âgées se caractérisent par des grands
groupes (ACCOR pour le premier, DOMUS – VENDOME et KORIAN pour le second). Quant aux
centres d’hébergement social, ils connaissent une tendance à la privatisation et un désengagement
de l’Etat dans un développement d’une économie sociale et solidaire.
« Intégrer une vision plus managériale »
Le management de l’hospitalité se structure autour de 4 grandes activités : la création, la stratégie, la
commercialisation et l’exploitation. Celles-ci sont entendues dans le prisme des services à
l’international. Elles sont confrontées à de nombreuses problématiques de gestion : stratégie de
réseau, multiculturalisme, gestion de marque à l’international, gestion de la relation, gestion des
infrastructures et des opérations, management du personnel, stratégies financières internationales,
innovation de service, responsabilité sociale de l’entreprise.
4) Spécialité sciences de gestion
La dénomination de cette spécialité va changer, le nouvel intitulé sera « Marketing de
l’innovation » et elle va intégrer la nouvelle mention « Management de l’innovation » portée par
la Nouvelle Faculté d’Economie.
« Identifier et mettre en avant les spécificités de cette spécialité généraliste, par rapport à
celles d’autres structures (IAE par exemple, autres universités ou écoles) ».
En ce qui concerne l’académie d’Aix-Marseille, l’Institut d’Administration des Entreprises d’Aix-enProvence est, depuis fin 2009, aussi membre du réseau IAE-MESSAGE. Le profilage de nos deux
parcours de M2 permet une nette différenciation avec les spécialités marketing et finance de cette
composante : Marketing-Commerce par rapport au M2 Marketing Appliqué de l’IAE ; Ingénierie
Financière par rapport au M2 Management Financier International de l’IAE. Par ailleurs, l’option
Marketing-Commerce entend répondre de manière précise à l’évolution des attentes des entreprises
en proposant une double compétence en marketing d’une part et commerce d’autre part.
Nous ne nous interdisons pas, bien entendu, une certaine forme de concurrence avec les écoles de
gestion privées ou consulaires. Comme l’a parfaitement perçu l’évaluateur, le bassin d’emploi permet
et même encourage une concurrence intelligente entre formations.
« La définition et l’identification insuffisamment précise du marché et des métiers ciblés »
L’option Marketing-commerce vise toute entreprise, quels que soient son secteur ou sa taille, dans
laquelle la fonction marketing-commerce est développée. Elle répond précisément aux attentes des
entreprises en matière de recrutement dans des métiers du management, du « trade marketing », du
marketing, des études et de la veille, des interfaces R&D-marketing et de l’encadrement commercial.
En particulier, elle prépare les étudiants aux métiers suivants : chargé d’études de marché,
responsable de la stratégie commerciale, chargé de communication, chef de produit (codes ROME :
33114, 33112, 32213, 33114).
L’option Ingénierie financière vise les établissements financiers et les différents cabinets d'audit. Elle
répond aux besoins importants de recrutement des établissements financiers liés à l'accroissement de
leur activité de services aux entreprises : auditeur interne, auditeur légal (stage de commissariat aux
comptes), analyste risque client, conception et expertise des produits bancaires et financiers et conseil
en gestion de patrimoine financier.
Métiers visés : - Analyste financier, - Auditeur financier, - Conseiller en création et reprise
d'entreprise,- Auditeur interne, - Chargé de clientèle pro, - Gestionnaire des risques financiers, Contrôleur de gestion.
Débouchés : Emploi de cadre opérationnel et fonctionnel dans les métiers de la comptabilité
(expertise comptable et commissariat aux comptes), de la finance d'entreprise, du conseil et du
contrôle de gestion. Par ailleurs, des débouchés existent également dans le domaine bancaire et dans
la fonction publique (administration fiscale et enseignement).
« La faiblesse de l’encadrement local en enseignants habilités à diriger des recherches, en
particulier sur le parcours Marketing-commerce »
L’équipe pédagogique du parcours Sciences de Gestion, auquel s’adosse directement ce M2,
comprend actuellement 2 PR (06) et 5 MCF (06) dont 1 HDR en poste à la FSEG auxquels
er
s’ajouteront au 1 janvier 2012 au titre de la mention, 2 PR (06) et 4 MCF (06) dont 1 HDR en poste à
‐ 34 ‐
la FEA. Les 4 PR et 5 des 9 MCF ressortent d’un champ disciplinaire marketing-commercedistribution. Les intervenants universitaires prévus, au titre du 06, dans le document d’habilitation de
ce M2 sont 2 PR et 5 MCF dont 1 HDR : il sera donc possible d’augmenter sans grosse difficulté le
nombre d’EC 06 en poste dans l’établissement.
Par ailleurs, dans le des dernières statistiques connues à jour pour le Master actuel de Sciences de
Gestion : dans le cadre du M2 Sciences de gestion, le nombre d’inscrits que ce soit 2008/2009, 20092010 ou 2010-2011 oscille autour de plus d’une quarantaine d’étudiants, le taux de réussite est de
près de 97 % et dans le cadre du M2 Sciences de gestion le nombre d’inscrits est passé de 34 en
2009-2010 à 46 en 2010-2011 pour un taux de réussite de 94 %
5) Spécialité Analyse économique des institutions et du droit
Cette spécialité va intégrer la mention Commerce, Décision, Gestion avec le nouvel intitulé
« Business Law and Economics ». Voir remarques concernant cette spécialité dans la mention
Droit des Affaires ci-dessus.
N° demande S3MA120003874
Domaine : Droit, économie, gestion / Sciences humaines et sociales
Mention : Urbanisme et aménagement
Spécialités : 6
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I – Appréciation globale de la mention :
Au sujet du M1, le choix pédagogique a été fait d’y concentrer les enseignements fondamentaux,
théoriques et pratiques, ce qui justifie, en accord avec les principes de l’APERAU, une forte
concentration de cours magistraux. Toutefois, en second semestre, la tendance s’infléchit avec une
place centrale faite à l’atelier de diagnostic dans lequel les étudiants apprennent à travailler en petits
groupes et dans les enseignements spécialisés de préfiguration du M1 qui ont également lieu en
petits comités.
Au sujet de la durée du stage, deux précisions peuvent être apportées : Cette durée de 3 mois est
un minimum fixé par le règlement du diplôme, dans les faits les étudiants effectuent souvent un ou
deux mois supplémentaires. Cette durée malgré tout limitée résulte d’un choix pédagogique, l’étudiant
devant garder une disponibilité importante pour travailler non seulement sur son rapport de stage mais
aussi sur son mémoire individuel durant l’été et l’automne de l’année de master 2. Dans les faits 95%
des étudiants soutiennent à la fin du mois d’octobre, ce qui fait une année universitaire bien remplie.
Au sujet de la recherche, il est un fait que la très grande majorité des étudiants intégrant le master
s’inscrit dans une approche professionnelle ce qui ne justifiait pas la création d’une spécialité
recherche mais plutôt d’un parcours en appui sur les spécialités existantes. Néanmoins, chaque
année, après présentation du parcours recherche et des possibilités de thèses un certain nombre
d’étudiants choisissent ce parcours et s’inscrivent en thèse, comme en témoigne le nombre de
doctorants de l’Institut.
Dernier point, les spécialités du M2 correspondent à une volonté de l’équipe enseignante de mettre en
avant des savoirs professionnels et des enjeux territoriaux spécifiques correspondant aux attentes du
monde des maîtres d’ouvrages.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Urbanisme durable, projets et action opérationnelle »
Le texte introductif reprend fort à propos dans ses trois premières lignes le texte de présentation de la
spécialité. Le taux de réussite est de 100% et non de 95%. Il n’est d’ailleurs pas sûr que ce
pourcentage soit à rechercher. Il n’est pas utile d’entériner d’éventuelles, et heureusement rares,
erreurs de recrutement. On peut observer ensuite une confusion entre réussite au diplôme et
embauche (cf pourcentages). La mobilité à l'étranger pour l’ensemble de la deuxième année, ou pour
les stages est encouragée dans cette option comme dans les autres. On peut même considérer que
‐ 35 ‐
son ancienneté, ayant créé un réseau étendu, a pu favoriser le choix des étudiants de faire leur
deuxième année et/ou leur stage à l'étranger. Nous y sommes favorables, les y incitons et mettons à
leur disposition notre réseau. Dans le cas où l’étudiant fait le choix d’une deuxième année à l’étranger,
le diplôme doit néanmoins être suivi par un enseignant de l’Institut et soutenu à l’Institut.
Par ailleurs, il est noté plus loin l’originalité de l’option Design Urbain par rapport à des « perspectives
plus traditionnelles et limitées ». La première partie de cette annotation élogieuse est méritée. Si la
seconde partie (traditionnelle et limitée) vise la spécialité Urbanisme, effectivement « classique » dans
son approche des problématiques de l’urbanisme, il n’en demeure pas moins que cette spécialité,
totalement au cœur du métier d’urbaniste, a démontré depuis 30 ans toute sa pertinence.
2 – Master 2 « Paysage et Aménagement »
Concernant la diversité des publics insuffisamment prise en compte, elle exprime une opinion
exactement inverse de celle qui avait été pointée comme un point faible lors de l'évaluation du
quadriennal 2008-2012 ("Points faibles : La grande diversité des personnes concernées.)
En fait depuis sa création cette spécialité a toujours accueilli un public assez diversifié tant du point de
vue des origines géographiques que disciplinaires. Cette diversité est le fruit d'une volonté délibérée
de notre part de réunir, dans la formation, l'ensemble des champs disciplinaires qui concourent à la
réflexion sur les paysages. Notre expérience pédagogique nous a montré combien, dans ces
questionnements d'aménagement et de paysage, les étudiants pouvaient tirer profit de la diversité des
points de vue et des débats qu'ils occasionnent lors, notamment, des diagnostics et de l'élaboration de
projets de territoires.
Nous avons, depuis les premières années, corrigé un certain nombre des difficultés rencontrées aussi
bien au niveau des contenus délivrés que du profil des étudiants. Sur ce dernier point nous avons
privilégié les candidatures qui nous assuraient de réels acquis sur les questions d'urbanisme et
d'aménagement. Mais nous avons aussi, dans la mesure du possible, favorisé certaines candidatures
ayant mêlé à ces pré-requis, d'autres cursus (anthropologie, histoire, patrimoine, écologie,…)
Concernant la remarque relative aux recrutements très irréguliers, l'année 2008-2009 a eu
effectivement un nombre d'inscrits sensiblement inférieur aux années précédentes et suivantes. Ceci
tient en grande partie à la faiblesse des recrutements dans l'académie d'Aix Marseille c'est à dire,
pour l'essentiel, des étudiants inscrits dans notre M1 Urbanisme et Aménagement qui ont "boudé" la
spécialité paysage.
Cette désaffection peut avoir deux causes qui ont pu se cumuler:
- La spécialité paysage, contrairement aux autres spécialités, se déroule à Marseille dans les
locaux de l'école du paysage ce qui favorise assez peu les contacts entre ses enseignants et les
étudiants du M1 dont tous les cours sont réalisés à Aix en Provence.
- Il y a chez certains étudiants la crainte d'être immergés dans une école de projet et à quitter
le cadre habituel de leur université.
Pour des raisons plus générales mais aussi, compte tenu de ce constat, nous avons décidé, pour le
prochain quadriennal, que tous les étudiants de M1 recevraient un module d'enseignements sur les
questions de paysage favorisant, entre autres, une meilleure information sur la spécialité paysage.
Entre 2005 et 2011, on peut remarquer une stabilité des effectifs sur le long terme puisqu’ils sont en
moyenne 22 par année sur la période, de même que les admis. Quant à l’origine des étudiants, on
peut souligner une attractivité du master puisque les étudiants hors académie et étrangers
représentent 50% des étudiants
Quant à la remarque relative au pilotage déficient du partenariat, elle peut être contredite car le
partenariat et la cohabilitation du diplôme entre l'Université de Provence et l’ENSP Versailles datent
de plus de 15 ans. Nous bénéficions donc d'une longue expérience de partenariat et ne ressentons
sur ce point aucune "fragilité".
La mise en oeuvre du tronc commun d'enseignement entre les deux structures n'a pas cessé d'être
évaluée et modifiée en fonction des évolutions des métiers et des ajustements nécessaires au bon
fonctionnement du double cursus. Les enseignants des deux structures participent à parts égales aux
enseignements: plus théoriques côté université, plus axés sur le projet de territoire côté Ecole du
Paysage (ENSP)
Les nombreux oraux et soutenances sont l'occasion de croisements et d'échanges entre les
enseignants de l'Université et ceux de l'ENSP parmi lesquels on compte 7 professionnels.
Par ailleurs la convention qui lie l'Université de Provence et l'ENSP, et qui prévoit la prise en charge
par cette dernière de la majeure partie des coûts de fonctionnement du master "Paysage et
Aménagement", est mise en œuvre chaque année sans difficulté.
‐ 36 ‐
3 – Master « Design Urbain »
Quant à la remarque relative au développement des objectifs métiers :
Selon le référentiel sur le métier d’urbaniste élaboré par l’OPQU (Le moniteur n°5379, décembre
2006) sept domaines d’activités forment les pratiques professionnelles de l’urbanisme. Deux sont
fondateurs du cœur de métier : planification et prospective (1), conception urbaine (2). La spécialité
design urbain prépare de futurs urbanistes plus spécifiquement formés aux compétences de la
conception urbaine. Le « métier » visé est prioritairement ici celui de chargé d’études en urbanisme
dans le secteur privé. Il peut s’agir d’agences de taille petite ou moyenne (urbanisme-architecturepaysage) ou de bureaux d’études en ingénierie territoriale de taille plus conséquente, notamment
dans le domaine de l’environnement et de la construction. Dans le premier cas, les missions
professionnelles relèvent de la réalisation d’études urbaines (dont PLU et diagnostics territoriaux) et
de la conception de projets urbains (requalification d’espaces publics, plan-guide de ZAC), dans le
second cas les missions professionnelles relèvent de l’expertise, de l’AMO et de la proposition d’une
offre globale de conception-réalisation, ici l’urbaniste que nous formons est engagé dans la
conception et la programmation, il travaille principalement en collaboration avec des ingénieurs
spécialisés dans l’ingénierie du projet. Les deux premières promotions confirment une attente du
milieu professionnel, nos étudiants sont très bien accueillis dans les structures privés locales et
nationales (60 % des diplômés design urbain occupent un emploi en structure privé).
Les collectivités locales peuvent également offrir des débouchés relativement importants (en
décembre 2010, 20 % des étudiants de la promotion Design urbain 2009-2010 ont réussi le concours
de technicien territorial, tous sont actuellement recrutés dans la fonction publique territoriale).
L’apprentissage de la composition urbaine éclairée par des connaissances essentielles en urbanisme
permet de répondre aux attentes des structures communales ou intercommunales en matière
d’espaces publics, de patrimoine et d’opération de renouvellement urbain.
Quant à la remarque relative à l’articulation à resserrer avec les enseignements de M1 et avec
les autres spécialités :
L’articulation avec les enseignements du M1 est un objectif que nous nous sommes efforcé de
poursuivre, et il nous semble atteint par l’atelier de M1 sur le diagnostic territorial, les cours relevant
des thématiques de l’habitat, des déplacements urbains, de l’histoire de l’architecture et de la ville.
L’articulation avec les autres spécialités relève selon nous de la complémentarité et de la diversité. La
formation Design urbain est relativement jeune, elle est unique en France, nous pensons
qu’aujourd’hui le resserrement avec d’autres spécialités est plutôt antinomique avec l’amélioration de
sa lisibilité et sa visibilité également attendu de l’Aeres.
Quant à la recommandation pour l’établissement sur l’effort de communication et de lisibilité,
le rapport de l’Aeres perçoit fort justement les enjeux de la spécialité Design urbain. Il s’agit en effet de
développer un point de vue différent, une approche différente, de la conception du projet urbain,
orientée sur l’observation sensible, l’itération renforcée entre diagnostic et projet, la lecture des
paysages urbains et du contexte, et enfin de l’articulation des échelles et des dimensions de la
conception propre au métier d’urbaniste. Le dessin, ou plus largement la graphie, y sont mobilisés,
non pas comme fin en soi, mais comme méthode d’appréhension de l’espace et du projet.
La communication sur la formation en Design urbain et sa lisibilité sont des enjeux auxquels nous
travaillons : plaquette 4 pages au format pdf largement diffusée, encadrés dans la presse
professionnelle en préparation, perspective de collaborations avec des écoles, instituts à l’étrangers
spécialisés en Design urbain.
4 – Master 2 Urbanisme durable et projet territorial
Le taux de 50% reflète la spécificité d’un public d’adultes ayant une vie professionnelle depuis de
nombreuses années et venant chercher des connaissances, des outils et des méthodes
complémentaires à leur métier de base plus qu’un diplôme universitaire supplémentaire.
5 – Master 2 EURMED – Etudes urbaines en région méditerranéenne
L’envoi de la maquette du master était composé de deux pièces, une présentation générale du
diplôme dans le cadre de la procédure AERES et un document général de 24 pages plus détaillé.
Manifestement ce second document, bien plus complet, n’a pas été transmis aux experts.
‐ 37 ‐
Domaine : Sciences et Technologies
II – Observations spécifiques par mention
N° demande S3MA120003532
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Génie des procédés
Spécialités : 2
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I – Appréciation globale de la mention :
Il est suggéré que la mention « Génie des Procédés » soit une spécialité de la mention « Mécanique
physique et ingéniérie ». Le porteur du projet est convaincu que ce nouvel affichage entrainerait une
perte de visibilité/lisibilité de la formation dans l’offre de formation de l’Université. En effet, l’offre de
formation d’un établissement est généralement classée par mention. Si la mention « Génie des
Procédés » n’apparait plus, le Master Génie des Procédés et ses différentes spécialités seront
« noyés » dans une liste de spécialités ayant de plus très peu de liens entre elles. On peut noter ici
qu’à l’étranger la mention « Chemical Engineering » apparait de manière lisible dans tous les
établissements universitaires.
Il est proposé d’organiser la formation en deux spécialités : Professionnelle et Recherche. Le porteur
du projet souhaite maintenir la structuration initialement proposée : une spécialité « Génie des
Procédés » et une spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire », chaque spécialité ayant
deux parcours R et P. Cette structuration permettra une meilleure lisibilité de la formation appliquée au
nucléaire et de plus facilitera l’émargement de la spécialité dédiée au nucléaire à d’autres mentions
(comme par exemple pour la mention Energie nucléaire).
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire » (création)
L’évaluation mentionne que les motivations de la création de la spécialité « Génie des Procédés
appliqués au Nucléaire » et ses objectifs ne sont pas assez développés dans la maquette. Une lettre
du chef du programme « Enseignement et formation nucléaires » met en avant la position du CEA visà-vis de la formation proposée en collaboration entre les deux établissements (CEA et Université Paul
Cézanne) : nécessité de la formation eu égard à une analyse des besoins en formation pour le
domaine nucléaire à l’échelle nationale, existence d’une convention entre le CEA et l’INSTN depuis
1996, multiplication des synergies et des mutualisations de modules avec les parcours de Génie des
procédés et ceux de la nouvelle mention favorisant une ouverture souhaitée par le CEA, utilité de ces
enseignements nucléaires pour alimenter des viviers d’étudiants candidatant à de futures thèses ou à
des post-doc., enseignements présentant un grand intérêt pour les industriels du nucléaire notamment
pour la conception des réacteurs, forte implication du CEA dans les enseignements et formation
complémentaire à des formations délivrées à Nancy ou à Toulouse.
La spécialité « Génie des Procédés appliqués au Nucléaire » propose deux parcours différents en
deuxième année. Chacun de ces parcours propose des enseignements effectués par des ingénieurs
(chercheurs) du CEA. Contrairement à ce qui est mentionné dans le document AERES, les volumes
horaires des enseignements spécifiques « Nucléaire » sont significatifs. Le parcours professionnel
propose 140h sur 375 h (soit 37 %) et le parcours recherche propose 161h sur 263 h (soit 61%). Ces
enseignements dont la liste a été détaillée par les porteurs de la spécialité concernent donc des
enseignements portant en totalité sur le Nucléaire ou comportant une première partie générale et une
seconde partie traitant d’applications spécifiquement nucléaires.
‐ 38 ‐
Enfin, il est suggéré d’envisager des effectifs plus importants pour la spécialité « Génie des Procédés
appliqués au Nucléaire ». Cette recommandation est prise en compte et il est proposé de viser un
objectif de 20 étudiants pour cette nouvelle spécialité alors qu’initialement il a été proposé un effectif
de 10 étudiants.
N° demande S3MA120003592
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Image et systèmes
Spécialités : 4
I – Appréciation globale de la mention :
Les objectifs du master Image&Systèmes (IS) sont bien reconnus par l’AERES et comme étant en
parfaite adéquation avec les besoins du secteur socio-économique. Par ailleurs, les différentes
spécialités et UE sont identifiées comme formant un ensemble cohérent pour la mention IS. Le fort
adossement au LSIS est vu comme gage de qualité pour la formation. Il convient de remarquer que
paradoxalement la mention et évaluée B alors que les spécialités sont toutes notées A et qu’elles sont
identifiées comme formant un ensemble cohérent.
Nous sommes tout à fait conscients de nos lacunes dans le suivi des étudiants diplômés et sur
l’évaluation de la formation par les étudiants. Nous disposons tout de même d’une association des
étudiants du master (2AEGE) qui tente de garder le contact avec les anciens élèves et qui est ouverte
notamment aux étudiants de la Licence SPI pour assurer une meilleure continuité de son animation.
Le soutien à cette association sera poursuivi pour qu’elle se développe et de nouvelles procédures
sont par ailleurs mises en place dès cette année pour améliorer les retours sur notre formation, ce qui
interviendra en complément du système renforcé mis en place par l’établissement.
La deuxième remarque de l’AERES porte sur la multiplicité des sites. Une réflexion générale est
entamée par l’établissement sur ce point précis.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Masters 2 « Imagerie Numérique » et « Automatique et Génie Electrique » :
L’AERES regrette la spécialisation rapide qui intervient dès le semestre 2 pour les spécialités IN et
AGE. Ce choix est considéré comme contradictoire avec l’objectif affiché de pluridisciplinarité.
Toutefois, il nous semble que nous sommes dans le schéma de nombreuses écoles d’ingénieurs
orientées métiers et qui proposent dans leurs cursus des options de spécialisation dès le milieu de
leur deuxième année (l’équivalent du S2 pour le master). Par ailleurs, les 240h d’enseignements
spécifiques aux parcours en S3 ne sont pas suffisantes pour acquérir une véritable compétence dans
les domaines de pointes qui sont abordés. Il nous paraît donc indispensable de conserver les 180h du
S2 qui sont dédiées spécifiquement aux enseignements des métiers visés.
2 – Master 2 « Sciences de l’Information et des Systèmes » :
Dans le rapport d'évaluation lié à la spécialité recherche « Sciences de l’Information et des
Systèmes », rattachée aux mentions du master « Informatique » et du master « Image et Systèmes »,
l’AERES s’interroge sur le cloisonnement du parcours « Image » de la spécialité SIS avec l’option
« Signal et Image » de la spécialité recherche « Optique et Photonique, Signal et Image » de la
mention « Physique ». Lors de la mise en place des mentions de master, des contacts ont été établis
entre le LSIS (laboratoire d’adossement de la spécialité SIS) et FRESNEL (Institut d’adossement de la
spécialité OPSI). Il en est ressorti que la spécialité OPSI focalise son option image sur les aspects
analyses et les inter-relations avec la physique, tandis que la spécialité SIS offre une formation avec
un spectre plus large sur l’image tout en ayant une forte orientation informatique ; elle intègre
notamment les aspects Synthèse, Modélisation Géométrique et Analyse de Données. Par ailleurs, les
écoles doctorales ne sont pas dans les mêmes domaines scientifiques : ED « Mathématiques et
Informatique » pour le LSIS et ED « Physique & Sciences de la matière » pour l’Institut Fresnel. A
cette période, il nous est apparu difficile d’établir un lien formel entre ces deux parcours pour le
quadriennal 2012. Toutefois à partir de 2012, la structure de la spécialité SIS permettra à un étudiant
de choisir des UE optionnelles dans d’autres mentions de master. En outre, une synergie dans le
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domaine du traitement d’image et du signal entre les chercheurs de ces deux unités de recherche
pourrait être créée par la participation de l'Institut Fresnel dans l’Institut Carnot STAR nouvelle
habilitation, et la réflexion du rapprochement de l’option « Signal et Image » de la spécialité OPSI et
du parcours « Image » de la spécialité SIS, pourrait ainsi être de nouveau envisagée.
N° demande S3MA120003610
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Energie nucléaire
Spécialités : 7
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I – Appréciation globale de la mention :
o « Spécialisation insuffisante » des trois premières spécialités
Chacune des trois premières spécialités propose deux UE spécifiques : une UE de 60h (3.4,
3.6 ou 3.8 selon la spécialité) et une UE de 30h « Projet de modélisation et expérimentation »
qui est elle aussi spécifique à chaque spécialité (UE 3.5, UE3.7 ou UE3.9).
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Modélisation et expérimentation en thermomécanique et thermohydraulique des
systèmes nucléaires »
 La spécialité thermomécanique - thermohydraulique du master énergie nucléaire est
composée de deux unités d'enseignement distinctes:
 l'UE 3.6 qui concerne les aspects thermomécaniques et qui est consacrée à l'étude de
la tenue mécanique de matériaux hétérogènes (notamment combustibles nucléaires)
dans des conditions de forts gradients de température et sous l'effet de rayonnement
radioactif avec des risques de fissuration et à l'étude des conséquences mécaniques
dans les interactions corium-béton lors d'accidents graves.
 l'UE 3.7 qui concerne les aspects thermohydrauliques au travers de laquelle seront
abordés la physique et la modélisation des écoulements multiphasiques turbulents en
présence de forts gradients de température ainsi que le transport de particules
radioactives dans des gaz comportant des condensables et des incondensables qui
modifient la cinétique du système notamment près des parois et le piégeage des
matières radioactives en cas d'accident grave.

Les compétences locales dans ces domaines vont être renforcées dès 2011 par le
recrutement à l'Institut de Mécanique de Marseille de deux maîtres de conférences, l'un
dans la spécialité "thermomécanique" et l'autre dans la spécialité "thermohydraulique" qui
rejoindront les compétences locales ayant déjà travaillé sur ces sujets en collaboration
avec le Centre de Recherche de Cadarache qui ouvrira d'ailleurs ses moyens d'essais à
la formation.
2 – Master 2 « Génie des procédés appliqués au nucléaire »
 Cf. les remarques dans la mention « Génie des Procédés »
3 – Master 2 Sciences de la fusion (présentée également dans la mention physique portée par
l’Université de Provence) –
« [...], le nombre d'UE ainsi que le volume horaire sont importants, ce qui conduit à des redondances,
par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les
autres UE. »
Les sciences de la fusion regroupent un ensemble de nombreux aspects physiques et technologiques
justifiant un volume horaire important. Les deux UE communes aux trois parcours (TC1 et TC2) ont
‐ 40 ‐
été conçues pour présenter -- au début de la formation -- une vision globale de cet ensemble pour
chacune des deux voies principales (confinement magnétique ou inertiel). Leur intérêt est double :
Pour les étudiants poursuivant dans le parcours concerné (p.ex. pour le module TC1 le parcours
FCM), de donner un aperçu des différents aspects qui vont être approfondis dans les modules
spécialisés (p.ex. FCM3, FCM4, ...). D'un point de vue pédagogique, cette approche « en étapes »
s'est révélée très bénéfique.
Pour les étudiants poursuivant dans l'autre parcours (p.ex. pour le module TC2 le parcours FCM), de
transmettre les connaissances de base pour cette autre thématique qui fait partie des sciences de la
fusion mais qui ne sera pas développée par la suite.
Il n'y a donc pas de redondance, ni à l'intérieur d'une thématique (à cause de la différence de niveau
entre la présentation globale p.ex. au TC1 et le traitement détaillé p.ex. aux FCM3 et FCM4), ni entre
les deux thématiques (p.ex. fusion inertielle au TC2, fusion magnétique aux FCM3, FCM4).
« Il n'y a pas de raison, considérant les contenus, d'avoir une disparité aussi grande dans l'attribution
des crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours « recherche »).
Le parcours « recherche » (FCM) regroupe 9 UE dont 6 ont un volume horaire de 30h, 2 un volume de
40h et 1 un volume de 60h. La lettre de cadrage du 29 mars 2010, signée par les présidents des trois
universités marseillaises, indique que « chaque UE [délivre] un nombre de crédits qui sera un multiple
de 3 (3, 6, 9). » Pour suivre cette directive, nous avons attribué 3 crédits ECTS aux modules de 30h et
6 crédits ECTS au module de 60h. Concernant les deux modules à 40h, non seulement le volume
horaire plus élevé par rapport aux modules de 30h mais aussi le rôle essentiel des contenus de ces
modules au sein de la spécialité justifient l'attribution de 6 ECTS.
Nous tenons à remarquer que le contenu des modules ainsi que leurs volumes horaires et la
répartition des crédits ECTS sont identiques au niveau national pour les 11 établissements
d'enseignement supérieur proposant cette spécialité. Ils correspondent un consensus obtenu par les
représentants de ces établissements au comité directeur de la fédération « Formation aux Sciences
de la Fusion ». Ce consensus est la raison pour laquelle la lettre de cadrage des présidents d'AMU n'a
pas pu être suivie pour la totalité des modules (il y a trois modules au parcours PTF à 5 crédits
ECTS).
« Le nombre de laboratoires d'accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le
plus souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours
« recherche » alimentent vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière
directe dans les sciences de la fusion. »
Il y a un malentendu probablement à cause de la présentation des laboratoires dans le dossier qui
n'est malheureusement pas claire. En fait, le laboratoire PIIM est le plus grand laboratoire de physique
des plasmas en France (47 chercheurs et enseignants-chercheurs) dont 6 sur 7 équipes sont
fortement impliquées dans la recherche sur la fusion. Ce laboratoire accueille actuellement 5 thésards
diplômés de cette spécialité (3 l'ont suivi à Marseille, 1 à Nancy et 1 en Ile de France), travaillant sur
des sujets directement liés à la fusion magnétique. Dans la région, il y a également l'Institut des
Recherches sur la Fusion Magnétique (IRFM) du CEA Cadarache qui accueille des thésards issus de
cette spécialité. Un diplômé est actuellement en thèse au CPT. Le laboratoire PIIM, le CPT, le
laboratoire M2P2 ainsi que l’IRFM font partie de la fédération nationale sur les recherches en fusion
magnétique.
Nous allons clarifier la présentation des laboratoires pour distinguer entre ceux qui sont fortement
impliqués dans les sciences de la fusion et ceux qui ont uniquement une activité annexe en relation
avec la fusion. Cette présentation modifiée sera incluse dans le dossier d'habilitation modifié que le
porteur de la mention fera remonter en juin.
« Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master
poursuivant en doctorat. Où vont-ils après la thèse ? »
Cette spécialité a ouvert aux universités d'Aix-Marseille en septembre 2007 et les premiers diplômes
ont été attribués en septembre 2008. Les diplômés de cette première promotion qui ont poursuivi en
doctorat termineront leurs thèses fin 2011. Par conséquent, nous n'avons pas encore d'expérience sur
leur avenir après la thèse.
« Un dossier incomplet rédigé 'rapidement'. »
Pour le dossier d'habilitation modifié que le porteur de la mention Physique fera remonter en juin, nous
allons compléter les informations concernant la place de la spécialité dans la mention, les origines
constatées des étudiants et l'attractivité, les résultats connus de l'évaluation des enseignements par
les étudiants, la prise en compte de cette évaluation et les prévisions pour la prochaine période.
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N° demande S3MA120003612
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Matériaux
Spécialités : 5
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
I – Appréciation globale de la mention :
Dispersion du thème « Matériaux pour l’Energie »
Les formations qui proposent des enseignements autour du thème des « Matériaux pour l’Energie »
sont toutes rattachées (rattachement principal ou secondaire) à la mention de Master Matériaux.
Ces formations sont :
 Le master Erasmus Mundus Matériaux pour le Stockage et la Conversion de l’Energie ;
 Le parcours MATER (MATériaux pour l’énERgie) de la spécialité Professionnelle « Matériaux
et Technologies Associées » (MTA), spécialité portée exclusivement par la mention
Matériaux ;
 Le parcours Matériaux pour l’énergie et la bioénergie de la spécialité Recherche « Matériaux
Avancés pour les Nanosciences et l’Energie » (MANE), spécialité portée principalement par la
mention de Master « Physique » et secondairement par la mention « Matériaux ».
La « dispersion » évoquée dans l’évaluation AERES de la mention concerne les parcours des
spécialités MTA et MANE. Nous réaffirmerons dans la partie consacrée à la spécialité MANE la
différence entre ces deux parcours et notamment le fait que les parcours de la spécialité MANE sont
clairement ‘recherche’, contrairement au parcours MATER de la spécialité MTA clairement à vocation
‘professionnelle’. La notion même de parcours est très différente d’une spécialité à l’autre. Les
parcours dans la spécialité MANE correspondent à une UE de 60h00 alors que, dans la spécialité
MTA, les parcours correspondent à 270h00 d’enseignement (beaucoup d’intervenants
professionnels). Tout rapprochement est impossible tant les finalités de ces deux parcours sont très
différentes, les contenus des enseignements et les volumes horaires enseignés traduisant cette
différence.
Nous expliquerons également dans la partie consacrée à la spécialité MANE, la pertinence du
rattachement de cette spécialité à la mention de master « Physique ».
Renforcer l’attractivité des spécialités autres que le master Erasmus Mundus
Quelles que soient les spécialités, qu’elles aient été créées récemment ou non, qu’elles soient à
vocation recherche ou professionnelle, nous adaptons leurs effectifs au devenir des étudiants
(insertion professionnelle) et sommes également très attentifs à la motivation et à la qualité des
dossiers des étudiants que nous recrutons.
Nous pouvons envisager, comme suggéré dans l’évaluation, de renforcer les liens avec le monde
industriel dès la première année. Ces liens existent déjà ne serait-ce que par le stage obligatoire de 3
à 5 mois que font nos étudiants de première année (3/4 d’entre eux le faisant dans l’industrie) mais
pourraient être accentués par l’intervention de professionnels. Cette suggestion sera à l’ordre du jour
du premier conseil de pilotage de la mention.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Matériaux pour le Stockage et la Conversion de l’Energie »
Nous sommes conscients de la faiblesse des retombées locales de l’attractivité du master auprès de
nos étudiants, par comparaison à ce qui passe à Toulouse et Amiens. Nous allons muscler notre
communication auprès des étudiants chimistes de 3e année de Licence ‘Physique-Chimie’, cette
formation d’excellence doit pouvoir attirer les meilleurs étudiants chimistes de la Région. Nous avons
obtenu le label Erasmus Mundus II en 2010.
2 – Master 2 « Matériaux et Technologies Associées »
Comme il a été indiqué précédemment, le parcours « Matériaux pour l’énergie et la bio-énergétique »
de la spécialité MANE est clairement « recherche » contrairement au parcours MATER de la spécialité
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MTA qui est clairement à vocation « professionnelle ». Les objectifs, les contenus et les volumes
horaires de chacun des parcours étant très différents, une mutualisation ne nous parait pas possible.
Concernant la spécialité « dispositifs de la nanoélectronique » de la mention MINELEC, c’est une
spécialité recherche avec des objectifs et un contenu pédagogique très différents de ceux du
parcours MATER de MTA, un rapprochement n’est donc pas envisageable.
Le suivi des étudiants est à l’heure actuelle réalisé par les responsables des parcours de la spécialité
et par l’OVE (Observatoire de la Vie Etudiante). Les données de l’OVE sont disponibles sur le site
internet de l’université. Nous envisageons de diffuser l’ensemble des informations disponibles sur le
suivi des étudiants diplômés sur le site internet du Master afin d’améliorer la communication et
l’attractivité de la spécialité.
Par ailleurs nous éditons des flyers et des affiches disponibles au SCUIO de l’université et nous
participons régulièrement aux salons étudiants.
3 – Master 2 « Matériaux Avancés pour les Nanosciences et l’Energie »
Le master MANE est une spécialité Recherche en Physique de la Matière Condensée. Son
appartenance à la mention Physique est une nécessité impérieuse.
En France les formations « Science des Matériaux » appartiennent classiquement à deux grandes
catégories déterminées par le cursus des étudiants qu’elles accueillent : des formations type
« Physique de la Matière Condensée » et des formations type « Chimie des Matériaux ». Le Master
Recherche « Science des Matériaux » d’Aix-Marseille Université – MANE depuis 2008 - a toujours
appartenu à la première catégorie non pas pour des raisons de coteries disciplinaires mais pour
pouvoir accueillir des étudiants avec un solide bagage en mécanique quantique, physique statistique
et physique des solides. Ce bagage est une nécessité impérieuse pour obéir aux objectifs que nous
nous fixons (« doter les étudiants des concepts et outils nécessaires à la compréhension, la
modélisation et l'analyse expérimentale des propriétés macroscopiques de matériaux réalistes à partir
de leur description à l'échelle de l'atome »). Répondre à ces objectifs a nécessité la mise en place
d'un tronc commun qui constitue l'essentiel des enseignements, et se caractérise par un corpus de
cours fondamentaux de physique de la matière condensée (structure électronique, physique
statistique, mécanique, physique des surfaces, ...). Ainsi les étudiants accueillis dans le master MANE
sont – dans leur écrasante majorité – des physiciens. Néanmoins, conscients que la science des
matériaux est aussi une discipline liée à la chimie, il nous a paru intéressant de demander pour le futur
quadriennal l’association de la spécialité à la mention « Matériaux ». C’est cet équilibre « Majeure :
physique – Mineure : Chimie » que nous souhaitons conserver. Le remettre en cause couperait
brutalement la formation de son vivier naturel.
Dans la logique de ce qui précède, il va de soi que la spécificité de la spécialité MANE est sans la
moindre ambiguïté une spécialité Recherche à la différence de formations professionalisantes comme
la spécialité MTA. Les deux parcours (nanosciences et énergie) ont ainsi été conçus pour permettre
aux étudiants d'illustrer les concepts fondamentaux acquis lors du tronc commun. Ceci se traduit par
une dotation horaire faible (60h), sans commune mesure avec celle du MTA (270h), des objectifs et
un contenu différents, ce qui exclut de fait toute mutualisation.
En outre, sur les conseils de l'équipe pédagogique, la majorité des étudiants suit les deux parcours, ce
qui justifie leur maintien en dépit d'un effectif encore limité.
N° demande S3MA120003614
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Neurosciences
Spécialités : 3
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Suite au travail d’expertise de l’AERES les commentaires du Master de Neurosciences portent sur
l’ensemble de l’évaluation (mention et spécialités) dans la mesure où l’organisation de la formation
s’effectue de manière totalement coordonnée entre mention et spécialités.
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 Sur les aspects factuels :
 En ce qui concerne l’évaluation des enseignements par les étudiants, le taux de réponses
n’a pas été mentionné dans le dossier mais il est de plus de 90 %, la quasi totalité des étudiants
répondant en fait à l’enquête. A noter, qu’en plus de l’évaluation de la 1ère année (mentionné dans le
dossier), l’évaluation de la 2ème année a été mise en place cette année (2010-2011) avec un taux de
retour de près de 100 %.
 En ce qui concerne l’analyse du devenir des étudiants diplômés ainsi que celle de la
formation par les sortants, comme mentionné dans le dossier, elle n’a pas pu être mise en place dans
le quadriennal actuel. Elle est prévue pour le futur quadriennal en utilisant le site web du Master.
L’Etablissement s’engage à poursuivre des efforts en matière d’évaluation des formations et de suivi
des étudiants.
 Le pilotage du Master est assuré par l’équipe pédagogique (responsable
mention+responsables de spécialités). C’est l’équipe pédagogique qui assure aussi la sélection des
étudiants sur des critères essentiellement académiques vu le ciblage Recherche du Master. L’équipe
pédagogique intervient dans l’organisation et les contenus pédagogiques de la mention et des
spécialités. Le comité des directeurs d’Unités donne son avis sur la formation et joue un rôle essentiel
pour les stages en laboratoire et l’avancée des connaissances dans le domaine.
 La Neuropathologie (spécialité N3) est explicitement mentionnée dans l’UE 10.1
(Pathologies du système nerveux, physiopathologie et neuropharmacologie). Par ailleurs, ces aspects
sont développés dans les différentes UE de la spécialité (par ex. canalopathies (UE 2), pathologies
ayant trait à la transmission synaptique et au développement (Parkinson, dépression, pathologies
post-traumatiques, etc…UE 3 et 4) obésité, anorexie (UE 8.1), troubles du sommeil et
neuropathologies hypophysaires (UE 9.1).
 Sur le fond du dossier :
 Les 2 points majeurs soulignés : internationalisation du Master et développement des
aspects professionnels sont ceux mis en avant dans le dossier en tant qu’objectifs prioritaires du
Master pour le prochain quadriennal. A noter qu’une participation significative des acteurs du monde
socio-économique est déjà inscrite dans la nouvelle maquette.
 Bien que le Master affiche clairement sa spécificité Recherche, le développement de
compétences transversales et complémentaires est important puisque cela permet d’offrir un éventail
plus large de débouchés pour les étudiants ne s’inscrivant pas dans une filière Recherche pure. Dans
ce domaine, la mise en place de la spécialité C2I (Compétences Complémentaires en Informatique)
constitue d’ores et déjà une ouverture significative. La mise en place d’autres compétences
complémentaires, par exemple en communication, documentation, diffusion de l’information et aspects
journalistiques dans le domaine scientifique et technique est en cours de réflexion dans le cadre d’AixMarseille Université.
 L’organisation d’une seule mention avec 2 parcours différents est une suggestion
intéressante que l’équipe pédagogique va soumettre à la réflexion des équipes de formation et des
laboratoires supports du Master.
N° demande S3MA120003616
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Qualité
Spécialités : 4
I – Appréciation globale de la mention :
La présentation de la mention Qualité par l’expert souligne en page 1 du rapport, que cette mention
permet aux étudiants d’acquérir une double compétence en management par la qualité et plus
particulièrement en qualité, hygiène et sécurité. Il omet la partie environnement pourtant présente à
part égale dans le programme actuel.
Il faut souligner que la compétence du Master en management de la qualité qui en fait son originalité
et son succès en tant que double compétence, ne fait pas à proprement parler partie des disciplines
classiques du domaine sciences, technologie, santé.
L’établissement souligne qu’une restructuration de la mention qualité est en cours et fera l’objet d’une
nouvelle maquette en juin pour la DGESIP.
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Suivi des diplômés.
L’AERES relève un manque apparent de cohésion dans la mention, se basant notamment sur le suivi
des diplômés et suggérant que le suivi réalisé par les services centraux soit doublé par un suivi au
niveau de la mention.
Le master Qualité propose en seconde année sur Marseille deux spécialités caractérisées par les
secteurs de placement des diplômés. La globalisation du suivi des diplômés relevant de secteurs
professionnels d’insertion très différents (tous secteurs publics et privés, de production ou de service
pour la spécialité Analyse et Qualité, secteur santé pour la spécialité Qualité et Gestion des Risques
en Santé), n’apporterait pas d’information supplémentaire et risquerait au contraire de perturber
l’analyse des résultats. De plus, pour la spécialité AQ qui est en apprentissage, le suivi est déjà réalisé
à 3 reprises (par le CFA, par la spécialité, par les services centraux) ce qui a déjà engendré des
protestations des diplômés et nuit fortement aux taux de réponse, un quatrième suivi semble donc
difficilement envisageable.
Ceci étant, le dossier présenté montre (pages 23-24 et 29) que le suivi des diplômés est sérieusement
réalisé et analysé et que des évolutions des programmes et du déroulé pédagogique en ont découlé.
Pilotage de la mention
Actuellement, le conseil pédagogique, composé des équipes pédagogiques des spécialités se réunit
au moins une fois par an. Il examine le bilan de l’année, le suivi des diplômés, précise et améliore le
fonctionnement de l’année à venir (recrutement, programme, UE communes ou mutualisables,
évolution des méthodes pédagogiques…).
Ce conseil pédagogique comprend des enseignants chercheurs des spécialités mais aussi trois
intervenants professionnels. L’expert s’étonne que les adresses mail de ces intervenants soient des
adresses universitaires. Ce sont en effet celles utilisées au sein de l’équipe pédagogique, les
adresses et fonctions professionnelles de ces intervenants étant précisées dans les tableaux
détaillants les enseignements.
Malgré ces dispositions, qui ont jusqu’ici permis de faire évoluer le master et de maintenir sa qualité
attestée par les offres d’emplois que nous recevons et par le placement de nos diplômés, un conseil
de perfectionnement sera créé suite à cette remarque. Il sera constitué du conseil pédagogique
précédemment cité additionné d’un tuteur et d’un étudiant par spécialité et se réunira une fois par an.
Au niveau de l’université est à l’étude l’augmentation de la taille des équipes pédagogiques,
notamment en s’appuyant sur les nouvelles dispositions rendues possibles par la LRU.
Le taux d’intervenants professionnels est d’environ 65 pour cent en M1 comme en M2.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement »
L’AERES semble baser grandement l’évaluation de cette spécialité sur les retours du master
fonctionnant actuellement à Tunis, alors que l’expert note en page 7 du rapport que seule l’université
de Tunis délivre le diplôme et que la co-diplomation n’est pas finalisée. Il nous parait regrettable que
ceci ait pu être défavorable à l’évaluation de la mention dans son ensemble.
Quoiqu’il en soit, suite aux remarques de l’expert, il a été décidé de retirer cette spécialité du dossier
de la mention et de travailler dans le sens conseillé dans le rapport d’évaluation, à savoir reprendre le
dossier vers une co diplomation de la spécialité Analyse et Qualité. Dans le cadre d’une codiplomation future avec la spécialité AQ, des UE de mise à niveau seront proposées aux étudiants de
Tunis pour augmenter le taux de réussite, qui devrait également s’améliorer avec le temps, le flux de
candidats entrants étant plus important.
La création d’un conseil de perfectionnement conjoint est bien entendue prévue dans ce nouveau
cadre.
2 – Master 2 « Analyse et Qualité »
Augmentation du taux de recherche d’emploi
L’augmentation du taux de diplômés en recherche d’emploi a deux origines : Pour les années 20072008 et 2008-2009 les valeurs sont, comme précisé en page 23 du dossier, celles d’enquêtes à
respectivement 18 et 6 mois et ne peuvent donc pas être comparées à celles de 30 mois des autres
années.
De plus, le dossier précise en page 24 que les offres d’emploi transmises aux étudiants
(correspondant aux qualifications et niveaux des diplômés) restent non pourvues, ce qui a donné lieu
à une analyse des causes au sein du master. Suite à ce travail, on a pu noter que les diplômés qui
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répondent sont avant tout ceux qui recherchent un emploi afin de bénéficier de l’aide de l’équipe
pédagogique mais aussi que les diplômés ont tendance à s’accorder du temps (souvent de
perfectionnement linguistique à l’étranger) à l’issue du master avant de se mettre réellement à
rechercher un emploi. Ces facteurs combinés à la crise économique expliquent les chiffres constatés.
Un travail de fond sur le sujet est poursuivi au sein de l’équipe pédagogique.
Concernant les aspects recherche de la spécialité, l’expert propose d’aborder ces aspects dans
certaines unités d’enseignement. L’équipe pédagogique avait relevé ce point lors de l’analyse AFOM
et proposé quelques pistes mises en œuvre actuellement (cf. page 24 du dossier), certaines
rejoignent celles proposées par l’AERES, notamment en matière d’UE abordant les aspects
recherche.
3 – Master 2 « Qualité et Gestion des Risques en Santé ».
L’enseignement des compétences transverses est très peu développé
La spécialité P3 comporte dans S1 et S2 des UE à compétence transverse comme les autres
parcours professionnels, ces deux semestres étant communs à tous les parcours professionnels. Il
s’agit des UE suivantes : Organisation du système de santé (intitulé exact de l’UE « Organisation et
Financement du système de Santé ») ; Economie (micro et macro) ; Méthodes de base en
biostatistiques ; Epidémiologie ; Recherche Bibliographique ; Anglais ; Gestion de projet en santé ;
Organisation de la sécurité sociale.
Les UE des S3 et S4 ciblent plus les compétences spécifiques à la spécialité. Pour autant, les
étudiants qui entrent directement en S3, doivent suivre obligatoirement les deux UE à compétences
transverses jugées indispensables : l’UE « Gestion de projet s» et l’UE « Organisation et
financement des systèmes de santé » (cf. page 12).
Le double affichage de la spécialité dans les deux mentions « Qualité » et « Santé Publique »
La spécialité P3 est cohabilitée avec la Faculté des Sciences du Site Saint Jérôme depuis sa création
(2004). Dans le S3, 12 des 24 crédits obligatoires sont enseignées à la faculté de Saint Jérôme et
communes au master Analyse & Qualité (4 UE des 3 crédits cf. page 39).
Les raisons de ce double affichage créant plus de lisibilité et de visibilité pour les étudiants, ont été
exposées en page 2 du dossier initial.
Les étudiants de la spécialité « Analyse et Qualité » suivent une des UE de la spécialité « Qualité et
Gestion des Risques en Santé » (UE intitulé « Certification et Gestion des Risques dans les
établissements de Santé »). Les étudiants peuvent prendre en UE optionnelle différentes UE des deux
mentions : UE « Accréditation et reconnaissance de la conformité »
Les jurys de soutenance de mémoire sont constitués des membres des deux équipes.
Cette cohabilitation, à l’origine du double affichage de cette spécialité dans la mention Santé Publique
et la Mention « Qualité » est donc fonctionnelle et bénéfique pour la formation des étudiants. Elle
permet à des étudiants spécialisés en Santé d’acquérir une compétence en management de la qualité
tout en gardant leur coloration Santé Publique, à d’autres étudiants d’orienter leur projet professionnel
vers la qualité et la gestion des risques, et enfin à des étudiants de sciences d’affirmer un choix pour
le secteur de la santé.
Le double affichage permet une meilleure visibilité de l’offre de formation, et se traduit par une réelle
collaboration et des échanges réguliers entre les deux équipes.
Le contenu des UE n’est pas décrit. Les mutualisations ne sont pas claires
L’équipe pédagogique avait bien réalisé le travail de description des UE dans une plaquette qui n’a
pas été intégrée dans la maquette d’habilitation et qui reste à disposition.
Dans la maquette d’habilitation, à la page 13, il est précisé que toutes les UE sont mutualisables :
« La totalité des UE est mutualisable. Les responsables de spécialités choisissent dans le panel des
UE, les UE optionnelles qu’ils jugent utiles pour leur parcours. Les UE enseignées à distance sont
moins accessibles car elles sont limitées en nombre d’étudiants en raison du nombre limité de tuteurs
en mesure de suivre les étudiants »
L’équipe pédagogique n’est pas suffisamment étoffée
L’équipe pédagogique universitaire est peu importante, mais les professionnels intervenants sont les
mêmes chaque année. Le programme pédagogique est réévalué et mis à jour en fonction des retours
des intervenants et de réunions organisées au sein de la spécialité.
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Il existe des imprécisions, des approximations et des défauts d’information dans le dossier.
Des indicateurs importants sont en particulier mal renseignés, e.g nature des emplois occupés
par les diplômés, nb d’étudiants venant du M1 Santé Publique et du M1 « Qualité »
Concernant l’indicateur sur la nature des emplois occupés : il est bien noté dans le tableau de
flux d’étudiants que le nombre de diplômés par année 22 pour 2007/2008 et 15 pour 2008/2009 ce qui
fait un total de 37. (cf. page 41)
A la page 43, dans le chapitre 7-11-2, nous reprenons le chiffre des 37 étudiants diplômés pour
expliciter leur devenir. Dans le détail du décompte du devenir à deux ans, il n’y a effectivement les
renseignements que pour 36 étudiants (soit l’oubli du devenir pour 1 étudiant).
Concernant l’indicateur concernant les filières de recrutement (notamment du M1 de la mention
« Qualité »)
Il n’y a, effectivement, pas dans le document envoyé à l’AERES le nombre d’étudiants issus du M1
« Santé Publique » et ceux du M1 « Qualité » dans le M2. Nous n’avons pas quantifié ce point dans le
chapitre 7-11-5, ce que nous ferons systématiquement à l’avenir.
L’adossement à la recherche
Le master est adossé à 3 équipes de recherche (cf. tableau page 42 chapitre 7-8), Par ailleurs, les UE
obligatoires suivis en M1 permettent aux étudiants d’acquérir des compétences en recherche. Enfin,
les étudiants peuvent choisit durant leur M2 des UE optionnelles de la spécialité recherche. Parmi les
étudiants diplômés, 4 sont inscrits en thèse de sciences.
Il manque des renseignements sur les aspects formation continue alors qu’il y a un vivier de
professionnels des établissements de santé à former.
Les étudiants peuvent avoir accès à la formation au titre de la formation continue. Cette notion est
d’ailleurs précisée à la page 21 du document transmis à l’AERES : « Le master reçoit des étudiants au
titre de la formation continue mais ne s’inscrit pas dans une formation en alternance ».
N° demande S3MA120003618
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Sciences de l’environnement terrestre
Spécialités : 10
L’établissement prend acte des remarques positives des experts AERES qui classent la mention en A
ce qui consacre la reconnaissance du travail de toute une équipe pédagogique. Mais il entend lister ce
qui est déjà mis en œuvre (et insuffisamment valorisé dans la demande d’habilitation) et proposer de
nouvelles voies à intégrer afin de répondre précisément aux recommandations de l’AERES.
Les réponses sont argumentées points par points au niveau des points faibles (PF) et de façon
globale pour les recommandations. Les spécialités répondent ensuite séparément aux commentaires
transmis par l'AERES.
I – Appréciation globale de la mention :
PF1 et PF2 - Taille/maturité des spécialités ; doubles parcours pro-Recherche : L’offre de
formation "SET" présentée à l'AERES en vague B est l’aboutissement d’une longue (2 ans)
concertation de l’ensemble des acteurs des différentes spécialités impliqué dans le montage initial et
l’évolution de la mention depuis maintenant 8 ans. S'appuyant sur les succès de l'offre préexistante,
et sur un adossement recherche reconnu, l’offre de formation résultante, longuement réfléchie vise à
travers une restructuration thématique claire et radicale des spécialités, à significativement
augmenter la lisibilité des objectifs de la mention, aussi bien pour le public étudiant et les institutions
que pour les entreprises. La création induite de certains parcours explique les points faibles soulevés
à juste titre. Le déficit constaté en intervenants professionnels de certains parcours Pro a été
sensiblement comblé, notamment pour SYSTER, en mutualisant le réseau de MAEVA. De même, le
réseau d'entreprises partenaires "MAEVA" sera accessible aux étudiants de cette spécialité. Au
niveau du parcours Recherche de la spécialité Médiation, deux UMR supplémentaires à l'IMEP UMR
6616 et au LPED, actrices au niveau de la communication/médiation (UMR 8562 / ENS EHESS et
UMP P3 ADEF) viennent renforcer l'adossement recherche qui manquait en SHS.
‐ 47 ‐
PF3 : Mutualisation intra-Mention : La mutualisation a été repensée au niveau des parcours (voir
réponses des spécialités), entre spécialités intra- et inter-mention. Nous citerons notamment
l'important travail
réalisé sur la spécialité Médiation qui mutualise maintenant 4 modules
supplémentaires intra-mention afin de développer l'offre de formation scientifique. Nous tenons
néanmoins à souligner que le renforcement de l’important effort de mutualisation initial à travers de
nouvelles mutualisations intra- (voir réponses des spécialités) et inter-mentions (cf fichier annexe
financière initial) conduisant à mutualiser près de 5810 HETD (TC compris) pour un total de 14 641
HETD, soit près de 39 % du total dans la maquette soumise, induit un effort extrêmement conséquent
de la part des équipes pédagogiques. Pour un master de cette taille, un tel niveau de mutualisation
impose en effet de prévoir près d'un an à l'avance l'organisation des emplois du temps et des
calendriers pédagogiques.
PF4 : Mutualisation inter-mention : Des contacts et des réunions des équipes pédagogiques des
mentions "SET", "Océanographie" et "Prévention des risques et nuisances technologiques" ont abouti
à une analyse commune des commentaires AERES, à un rapprochement et à la mise en commun de
8 nouveaux modules d'enseignement inter-mention : Océano (OCE105, BEM202, BEM312,OPB301,
PRO202, PRO304)  SET(GR9, GR2M9) permettant un enrichissement très net de l'offre de
formation et la mise en place de passerelles supplémentaires. Pour PRNT, malgré les différences
structurelles entre les deux mentions, une volonté de mettre en place des enseignements communs à
mi-parcours est affichée. Notons que ceci va notablement augmenter le taux de mutualisation. Ces
premières discussions dans le contexte de fusion des trois Universités marseillaises, de la création
de l'OSU Environnement, des restructurations d'UMR, et du contexte multi-sites, représentent le point
de départ d'une réflexion approfondie de mutualisation d'UE pour le contrat quadriennal à venir. Il
nous faut en effet plus de lisibilité et plus de temps pour proposer d'autres interactions/mutualisation
qui soient réalistes et fassent sens aux niveaux pratique et pédagogique.
Pour la partie "Recommandations" concernant les pratiques d'évaluation et de suivi : depuis 2006,
les Observatoires de la vie étudiante des Universités Paul Cézanne et de Provence ont mis en place
un dispositif de suivi de l’insertion des diplômés. En 2009, une enquête sur le devenir à deux ans des
étudiants de Master, coordonnée par la DGES-IP a été réalisée. Pour compléter ce dispositif qui nous
a semblé assez ponctuel pour l'instant, nous procédons depuis fin 2009 à la centralisation des
coordonnées de l'ensemble des diplômés et avons développé cette année un questionnaire très
détaillé qui nous permettra de visualiser finement le devenir des diplômés des différentes spécialités.
Comme indiqué sur la maquette transmise, 2 spécialités sur les 5 spécialités professionnelles du
quadriennal actuel et une spécialité recherche ont mis en place une procédure d’audit très complète
avec comme objectif clairement affiché de renforcer la pertinence de la formation dans une politique
d’amélioration continue. Dans le cadre du futur quadriennal, cette évaluation sera généralisée à la
Mention avec une procédure qui sera validée préalablement par un audit qualité dédié.
Enfin, un bilan à mi-parcours de la Mention SET sera effectué en interne afin de pérenniser, de
modifier ou même de fermer tout parcours actuellement en discussion qui ne répondrait pas à nos
objectifs.
II – Appréciation par spécialité :
1 – Master 2 « Sciences de la biodiversité et écologie » (SBE)
PF1 : Mieux définir les objectifs et les domaines professionnels du parcours VaBB
Le parcours VaBB (Valorisation de la Biodiversité et des Bio-ressources) vise à former des cadres
scientifiques de haut niveau dans le domaine du génie biologique des micro-organismes, des
végétaux et des invertébrés. Les domaines professionnels concernés sont tous les métiers du génie
écologique. L’objectif professionnalisant de ce parcours est l’acquisition d’un ensemble de
compétences permettant l’exercice de fonctions d’encadrement en ingénierie liées aux enjeux du
développement durable : lutte biologique, transformation des déchets et leur valorisation pour la
restauration d’écosystèmes dégradés ou d’agrosystèmes, utilisation des micro-organismes, des
végétaux et des animaux pour la dépollution des sols et des eaux.
La formation requiert une connaissance approfondie du fonctionnement des écosystèmes
nécessaire pour la valorisation de la biodiversité microbienne, végétale et animale, ainsi que des
compétences pluridisciplinaires en chimie et microbiologie pour la valorisation des
ressources naturelles afin de former des ingénieurs écologues aptes à concevoir et développer des
projets de préservation de l’environnement à l’aide d’outils innovants de biotechnologie. Les métiers
de l’ingénierie écologique représentent actuellement un important vivier d’emplois dans ces secteurs.
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PF2 : Proposer plus d’enseignements fondamentaux pour le parcours VaBB en augmentant la
mutualisation entre les parcours
Au sein du M1 SBE, tous les modules sont mutualisables, mais la plupart sont "colorés" et vivement
conseillés en fonction du projet professionnel de l’étudiant. Afin d’élargir l’offre d’enseignement pour
le parcours VaBB, le choix de ces modules « colorés » a été étendu. Ainsi, il est passé de deux à
quatre pour SB2 et de deux à trois pour SB3, SB4 et SB6.
En M2 S3, le module « Ateliers tutorés de simulation de projets professionnels » a été mutualisé
entre les parcours EEGB et VaBB.
PF3 : La spécificité méditerranéenne du parcours SBEM pourrait être davantage mise en avant
dans les enseignements
Nous n'avons pas insisté sur cet aspect dans la maquette initiale car il nous paraissait normal que ce
parcours de recherche, qui s'adosse principalement sur des laboratoires (IMEP, INRA-URFM,
Cemagref...) travaillant en priorité sur la région méditerranéenne, repose sur des enseignements
dans lesquels le "modèle méditerranéen" est particulièrement développé. La spécificité
méditerranéenne de ce parcours est donc bien présente dans la plupart des enseignements. Mais
pour mieux marquer cette spécificité forte que nous revendiquons, nous avons précisé l'intitulé de 2
modules :
- module SB8B : " Organisation et dynamique de la biodiversité méditerranéenne".
- module SB9 : "Ecole de terrain en région méditerranéenne". Ce module est réalisé en totalité
en Tunisie depuis 3 années, en collaboration avec l'Université de Sfax (Pr M. Chaieb) ; cette
formation combinant terrain et exposés en salle connaît un vif succès et contribue de façon
significative à l'attractivité du parcours SBEM.
PF4 : Mutualisation de la spécialité SBE avec la mention « Océanographie »
Les discussions que nous avons entamées avec les responsables de la mention « Océanographie »
montrent que des possibilités de mutualisation existent, en particulier entre le parcours VaBB et les
spécialités « Biologie et Ecologie marines » et « Environnement Marin ». Celles-ci seront affinées en
cours de quadriennal.
2 – Master 2 « Gestion des Risques Naturels et Technologiques » (GERINAT)
La mutualisation des enseignements entre spécialités du master SET et entre les parcours
recherches et professionnel en S1 et S2 est importante en dehors des troncs communs du master
set (2 UE sur par semestre). 3 UE sont communes à la spécialité GEMA (1 en S1 et 2 en S2) et 2
UE sont communes aux parcours professionnel et recherche de GERINAT. Afin de renforcer cette
mutualisation nous proposons de mutualiser au semestre1, l’enseignement : Risques climatique et
feux de forêt. Le contenu des cours magistraux et d’une partie des TD sera mutualisé. Les
enseignements appliqués concernant la lutte contre les feux de forêt, la réglementation et la gestion
des massifs resteront spécifiques aux étudiants qui souhaiteront continuer dans le parcours
professionnel.
Quant à la création d’un parcours recherche séparé il répond à un souci d’harmonisation de
l’ensemble de la structure du master proposant pour chaque spécialité un parcours professionnel et
un parcours recherche. De plus, la spécialité Géosystèmes actuelle propose déjà un parcours
recherche intitulé : Géomorphologie et risques naturels, le rapprochement avec ce parcours
recherche de part sa thématique permet une meilleure lisibilité autour de l’offre d’enseignement en
matière de risques naturels. Enfin, les risques et les géosciences s’inscrivent dans un champ
pédagogique de moins en moins disciplinaire et le parcours recherche offre au travers la géographie
physique, la géologie et les géosciences au sens large un véritable thème de recherche dans
l’environnement naturel actuel et passé. Pour preuve les étudiants relativement nombreux (4
étudiants) du master pro GERINAT qui ont depuis 5 ans en cours d’année ou entre le M1 et M2 ont
rejoint la spécialité Géosystèmes pour continuer sur un parcours recherche voire une thèse après
audition et validation de leur candidature par l’Ecole Doctorale des Sciences de l’Environnement (ED
251 EDSE). Certains, à la suite du master pro GERINAT (2 étudiants), ont poursuivi en thèse leur
parcours universitaire dans d'autres écoles Doctorales ce qui montre l'attractivité de la formation.
Enfin, à mi-parcours, après discussion et avoir pris en compte les différences structurales des deux
formations (Formation Initiale d'une part et par Alternance d'autre part) nous envisageons avec le
master Prévention des Risques et des Nuisances Technologiques (PRNT, Aix Marseille Université actuellement à l’Université de la Méditerranée), la mise en place d'enseignements communs. Une
réflexion sera menée sur la réalisation conjointe d'éléments constitutifs d'UE en complémentarité des
compétences respectives tout en respectant le caractère spécifique des deux Mentions.
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3 – Master 2 « Système Terre : Changements globaux » (SYSTER)
Analyse du fonctionnement de l’ancienne formation GEOSYTEMES
GEOSYSTEMES est l’une des 3 spécialités Recherche du Master SET (Habilitation 2008), les 2
autres étant BIOECO et CHARME. GEOSYSTEMES propose 4 parcours Recherche : Géosciences
pour le Développement Durable (GDD), Géodynamique, bassins et réservoirs (GBR),
Géomorphologie et Risques naturels (GRN), Climat et Environnement (C&E). Ces 4 filières recherche
ont pour objectif le développement des compétences multidisciplinaires des problèmes
environnementaux et sont adossées à 2 laboratoires (CEREGE et GSC) dont la place de leader
scientifique dans ces domaines est reconnue à l’échelle nationale et internationale. La refonte des
ces spécialités est motivée par le renforcement de la cohérence de présentation de l'offre.
Place de SYSTER dans le cadre de la nouvelle formation
La nouvelle structure du Master SET vise à simplifier le schéma d’entrée du Master en proposant
pour chaque discipline des entrées communes Recherche et Pro afin d'intéresser le maximum
d’étudiants. La différenciation Recherche et Pro s’effectue à partir de la deuxième année pour chaque
domaine disciplinaire. Dans ce contexte, il apparaît que la lisibilité de la formation proposée associée
aux disciplines de pointe développées au CEREGE en sort clarifiée et renforcée puisque chaque
spécialité permet ainsi d’associer des unités d’enseignement fondamentaux et méthodologiques de
pointe à finalité Recherche et Pro.
Lien entre parcours Recherche et Pro :
Dans le cas particulier de la spécialité SYSTER (qui correspond à une création basée sur la refonte
du parcours C&E de GEOSYSTEMES) la base scientifique commune proposée aux étudiants de
première année repose sur une connaissance approfondie des mécanismes de changements
climatiques (Changement Globaux - Paléoclimatologie). Ce socle commun de première année
s'étend sur les deux semestres S1 et S2. Seuls certains modules sont proposés en option, de façon à
assurer une éventuelle remise à niveau d'étudiants venants d'horizons différents, mais aussi et
surtout pour assurer l'ouverture vers les autres spécialités. La distinction de formation en M1 porte
essentiellement sur l'existence d'un module de semestre 1 "Base de droit et d'économie de
l'environnement" pour les étudiants amenés à choisir le parcours Pro ou souhaitant se réorienter vers
d'autres spécialités professionnelles. Par la suite, les parcours Recherche et Pro sont effectivement
distincts.
Finalité professionnelle :
La formation des étudiants les prépare à monter et diriger des projets au sein d'entreprises voulant
améliorer leur gestion raisonnée des ressources, incluant leur efficacité énergétique, leur bilan
carbone, leur impact environnemental. Ce type de gestion fait de plus en plus appel à des critères de
qualité qui sont dictés par les réglementations nationales ou communautaires, mais aussi par la
volonté d'afficher des performances environnementales, vis-à-vis du grand public ou des
actionnaires. Cela inclut donc d'avoir une vision globale des enjeux scientifiques, économiques et
légaux, ce qui est l'ambition de cette formation tripartite. A cela s'ajoute une plus-value certaine en
terme de technicité, avec l'apport de la modélisation climatique/océanographique et en économie.
Les étudiants ainsi formés pourront proposer des projections de scénarios chiffrés s'appuyant sur des
outils de modélisations, avec la rigueur des outils mathématiques auxquels ils sont formés sur les
nombreux modules (TC1, OCE105, BEM202).
Supports professionnels :
Le parcours SYSTER Pro est une offre de formation entièrement nouvelle, pour laquelle un travail
actif est en cours pour assurer la meilleure intégration possible au monde professionnel. Pour cela,
nous nous appuyons sur la mise en commun de l'important carnet d'adresse de la spécialité MAEVA.
Les objectifs pédagogiques se recoupant en partie entre MAEVA et SYSTER, les étudiants de
SYSTER pourront utiliser la base de donnée des organismes et sociétés ayant accueilli et/ou
embauché des stagiaires de MAEVA par le passé.
L'équipe pédagogique de SYSTER inclut déjà deux intervenants extérieurs issus de domaines
professionnels (avocat, ingénieur IRNS) bien différents, ce qui assurera aussi bien la diversité de
l'évaluation des dossiers que l'ambition de diversification et d'ouverture des débouchés.
Suites aux remarques de l'AERES, nous avons accéléré les prises de contacts et obtenu des accords
de participation par un certain nombre de professionnels qui interviendront dans les domaines de la
politique publique, politique de l’air, pollution atmosphérique et industrielle, nouvelle politique de
l’énergie, sensibilisation aux problématiques normatives, valorisation des déchets…
Mutualisation et ouverture :
‐ 50 ‐
L'ouverture des débouchés pour les étudiants est un souci constant de notre offre de formation et
porte entre autre sur l'effort de connections entre spécialités via les possibilités de passerelle entre
M1 et M2, et une offre renforcée en modules optionnels communs ou mutualisés. Le fonctionnement
par modules optionnels dès le M1 permettra de plus d'élargir les profils des étudiants admissibles.
- La complémentarité de la formation SYSTER avec les autres spécialités a été renforcée par la mise
en place de modules optionnels issus des autres spécialités, notamment MAEVA et Médiation, ainsi
qu'avec la mention Océanographie. En plus de l'offre initiale, et suite aux recommandations de
l'AERES, sont ainsi proposés en option aux étudiants de SYSTER six modules : « Outils
mathématiques pour les sciences de l'environnement », « Communication environnementale et
gouvernance publique », « Méthodes quantitatives avancées en milieu marin », « Pollutions et
nuisances: études de cas intégrées droit et économie », « Cycles biogéochimiques : états naturel et
anthropisation », « Rôle de l'océan dans le contrôle du CO2 atmosphérique »
La redondance apparente entre les modules CG3 (S1) "Cycles biogéochimiques et écosystèmes",
M46 (S3) "Cycles biogéochimiques : états naturel et anthropisation" et OPB301 (S3) "Rôle de l'océan
dans le contrôle du CO2 atmosphérique", correspond en fait à un souci d'offrir des formations
pouvant répondre aux besoins des étudiants venant d'horizons différents ou ayant des objectifs
professionnels différents, et laisse ainsi la place à des parcours personnalisés. Les étudiants seront
évidemment guidés lors de leur choix et signatures des contrats pédagogiques. Le module M46 est
orienté vers les cycles biogéochimiques en milieu continental et dans les sols, le module OPB301 se
concentre sur le domaine océanique, et le module CG3 se veut à l'intersection des deux domaines.
- La mutualisation entre spécialités concerne aussi quelques modules comme : Base de droit et
d'économie de l'environnement, Géomatique/SIG/Télédétection
- Enfin, il faut noter que la structure initiale de la mention Master SET intègre déjà 5 modules de
Tronc Commun (TC1 à TC5), qui assurent une base scientifique commune et une certaine cohésion
des promotions.
4 – Master 2 « Gestion des Eaux et des Milieux Aquatiques » (GEMA)
Comme l’ensemble des spécialités du master SET, cette spécialité créée en 2005, à l’origine avec
uniquement des parcours professionnels, s’enrichit dans le cadre de cette nouvelle habilitation d’un
parcours recherche. Le parcours recherche ResEAU a vocation à former des futurs chercheurs
capables d’analyser des problématiques environnementales complexes associées aux transferts
hydriques et à la dynamique des hydrosystèmes. Les équipes d’accueil comprennent notamment les
unités constitutives de la fédération de recherche ECCOREV, et en particulier le CEREGE
(Laboratoire noté A+). Notre volonté d’identifier une formation à la recherche sur le thème de la
ressource en eau correspond à l’émergence de ce thème prioritaire dans les structures de recherche
régionales.
Ainsi, le CEREGE voit sa prochaine structuration (avalisée par l’AERES), enrichie d’une nouvelle
thématique, à savoir l’étude de la dynamique et du traçage des hydrosystèmes. Ce nouveau parcours
s’appuie sur des compétences déjà présentes dans notre établissement, et enrichies en 2010 par le
recrutement d’un professeur en modélisation hydrogéologique. Il est également fortement adossé sur
l’expertise du CEREGE dans le domaine du traçage géochimique du cycle de l’eau. Sur le plan de
son positionnement régional, la formation se situe comme complémentaire des masters
historiquement présents à Montpellier et Avignon. Elle répond de plus à une demande récurrente des
étudiants de licence à être formés en hydrologie et hydrogéologie, demande qui pour l’instant ne
pouvait être satisfaite localement. Comme pour les autres spécialités du master SET, ce parcours de
M2 s’appuie sur une première année commune GEMA, qui apportera aux étudiants une vision large
des implications et des enjeux sociétaux liés à l’eau, tout en maintenant des enseignements
approfondis sur les processus hydrologiques.
Les experts de l’AERES proposent l’idée de mutualiser certains modules de la spécialité recherche
de GEMA avec la spécialité Océanographie. Or, la spécialité GEMA est constituée de deux
ère
année (associant les 2 parcours professionnels et la parcours
semestres indifférenciés en 1
recherche), puis une spécialité professionnelle ou recherche au cours du seul 3ème semestre (puisque
le 4ème semestre est consacré aux stages). La volonté que nous avons de former des spécialistes à
l’issue du M2 ne nous semblent donc pas compatibles avec une mutualisation avec la mention
Océanographie. En effet, les problématiques et outils y sont spécifiques et très différents de ceux de
notre domaine des eaux continentales (superficielles et souterraines), même si au premier abord il
semble y avoir des points communs. Les modules de « modélisation » ou de « traçage
géochimiques » existent en effet symétriquement dans les deux formations, mais ce ne sont ni les
mêmes modèles, ni les mêmes traceurs, ni les mêmes objectifs qui sont mis en jeu en hydrogéologie
‐ 51 ‐
et en océanographie. Le caractère spécialisé du parcours ne permet pas de mettre en commun ces
modules clés de la formation.
Toutefois, conscients qu’il est nécessaire de faciliter les passerelles entre spécialités et offrir la
possibilité aux étudiants de M1 GEMA de s’orienter vers un M2 Océanographie, la spécialité GEMA
offrira en module optionnel à ses étudiants un des modules du S2 de la spécialité Océanographie, à
savoir, le module « Risques en zones côtières » (PRO202).
5 – Master 2 « Médiation »
Comme l’indique l’intitulé de cette spécialité, l’objectif de cette formation est de former des
médiateurs scientifiques en environnement, c’est-à-dire des professionnels de haut niveau dont la
responsabilité vise à divulguer les connaissances scientifiques, les rendre accessibles à un large
public, tout en respectant les controverses qui animent ce milieu et en évitant tout réductionnisme. Ce
sont des « passeurs de frontières » entre sciences et société, entre professionnels et scientifiques,
entre scientifiques eux-mêmes.
Il faut donc pour cela que l’étudiant soit capable de maîtriser les concepts et théories des différentes
disciplines, afin, de traduire ce langage souvent hermétique à un public « profane ».
La formation scientifique acquise en licence est renforcée en M1 et M2 par 11 modules largement
mutualisés avec d’autres spécialités du master. A la suite des remarques de l’AERES et afin
d’améliorer l’offre de formation sur des modules scientifiques nous proposons de mutualiser 4
modules (comme par exemple Médiation, évolution, diversité, Ingénieries appliquée à la réduction
des risques naturels, Conservation, Modélisation du climat et Transformation et valorisation des
déchets… avec différentes spécialités (MED, GERINAT, GEMA et SYSTER, MAEVA)
De plus, un demi-module de communication développé en M1 Médiation est proposé à la
mutualisation vers la spécialité SYSTER. Ainsi, la mutualisation proposée, hors troncs communs,
représente 300h, soit 1/3 des enseignements de la spécialité Médiation.
Formation à et par la recherche
Les étudiants sont en contact permanent avec les organismes de recherche et les chercheurs, c’est
précisément le cœur de leur activité : des travaux leur sont demandés tout au long de leur formation.
En l’occurrence sur le site St Charles, ils travaillent de manière assidue avec 2 des principaux
laboratoires, l’IMEP et le LPED. Pour exemple, en 2009-2010, ils ont très activement participé aux
« Journées portes ouvertes » des 25 ans du LPED (préparation de l’exposition, enquêtes auprès des
étudiants du site, organisation de rencontres, participation aux séminaires de présentation des
travaux,…) et, en 2010-2011, à la préparation d’un Colloque international et interdisciplinaire coorganisé par l’IMEP et le LPED « Usages écologiques, économiques et sociaux de l’eau agricole en
Méditerranée : quels enjeux pour quels services ? », qui a regroupé plus de 200 chercheurs et
professionnels de l’eau du Bassin Méditerranéen. Présents dans les ateliers, à l’accueil et dans les
séances plénières, ils ont pu ainsi mettre en pratique leurs apprentissages sur les difficultés de
compréhension entre différentes disciplines, et qui plus est, entre chercheurs et professionnels.
Outre les laboratoires déjà mentionnés nous pouvons présenter les équipes suivantes, dont les
membres enseignent dans notre formation : Le centre N. Elias (UMR 8562/ENS) de Lyon et ADER
(UMR P3) de Marseille
Approfondissement de la présentation du dossier
Formation professionnelle en semestre 2
En Semestre 2, « les applications professionnelles » sont communes aux trois spécialités GEMA,
GERINAT et MEDIATION.
Amélioration de la formation scientifique
Cette amélioration se traduira par l’organisation par les étudiants du M2 de séminaires et/ou
colloques qui ont eu lieu chaque année (le prochain colloque aura lieu en décembre 2011, en relation
avec l’année de la Chimie. Il s’intitulera «Marseille en Molécules»), la prise en charge de journées
d’animation scientifique à destination des collégiens, d’animation en collaborations avec la Maison
des Sciences de l’Université de Provence ainsi qu’au Village des sciences. La participation à des
manifestations scientifiques, en particulier aux colloques scientifiques organisés dans la Région (Ex :
« 4ème journées nationales du patrimoine géologique », septembre 2008, les « 19ème Rencontres
Régionales de l’environnement » et « Journées Migrateurs Conseil Régional PACA » en 2009,
« Education au développement durable et à la biodiversité : concepts, questions vives, outils et
pratiques » en 2010.
La participation à ces colloques permet aux étudiants de se familiariser avec les modes de
transmission usuels des scientifiques, et d’en analyser les intérêts et limites afin de proposer après
retour une analyse encadrée par des enseignants de l’équipe pédagogique.
‐ 52 ‐
Pilotage de la spécialité Taux de réussite
Quant au taux de réussite il est en moyenne est de 90 %. En M1 ; (2008-2009 93%, 2009-2010
87 %) et en M2 (2008-2009 : 80 % et 2009-2010 : 100 %)
Quant à la formation continue et par alternance
Nous avons de plus en plus de demandes de ce type, 2 VAE pour 2010-2011(déjà 4 pour 20112012).
Quant aux résultats connus de l’évaluation des enseignements par les étudiants
Nous bénéficions des méthodes d’évaluation et des mêmes conventions en tant que spécialités
issues de l’ancien IUP « Génie de l’Environnement », que les spécialités GERINAT, GEMA et
MAEVA.
Le taux de réponse est de 100%, il montre que les étudiants sont très satisfaits de cette formation qui
leur donne les moyens de conforter leur projet, d’aborder avec assurance et compétences la
médiation scientifique professionnelle. Ils apprécient particulièrement l’ouverture que leur procure les
enseignements en sciences humaines et sociales ainsi que leur mise en situation professionnelle.
Les besoins exprimés concernent : un besoin de formation sur la conception site web,
Quant à l’ouverture à l’international, un besoin d’une seconde langue vivante pour mieux exploiter
l’espace européen s’est matérialisé. Pour répondre à ces attentes, en M2, un enseignement de 12h
sera consacré aux sites web, dès la rentrée prochaine. En revanche nous disposons de la proximité
du Centre de langue en autoformation de l’Université, mitoyen de notre département ainsi que d’une
plateforme d’enseignement des langues à distance Tell me more que l’Université met à disposition
des étudiants.
Résultats connus de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants
La spécialité médiation existe depuis septembre 2008, c’est-à-dire que nous sommes seulement à la
troisième promotion. Les très bons résultats de placement des étudiants (75%) qui ont suivi le
parcours médiation témoigne du besoin professionnel réel en la matière.
Prévisions pour la prochaine période en termes de métiers
Les métiers de la médiation scientifique en environnement, qui se situent à l’interface sciencessociété sont en plein développement comme le souligne l’analyse réalisée par le Commissariat
Général au Plan (http://www.tertiaire.afpa.fr/dst/AffPage.asp?menu=menugauche.xml&url=espTitres/veille/veille.htm). Les professionnels, sont aussi de plus en plus en demande de VAE dans ce
domaine, ce qui est un indicateur fort du besoin en la matière.
Nous développons de plus en plus, un partenariat avec des organismes de vulgarisation scientifique,
qui sont très fortement demandeurs de stagiaires: Maison des Sciences de l’Université, Muséums,
Service de communication de l'IRD, du CNRS, et Milieux associatifs.
Le développement de structures de gestion et/ou de protection de l’environnement dans l’ensemble
de l’espace européen, dont un des objectifs est la communication de l’action vers le public, devrait
profiler de nouveaux débouchés à nos étudiants.
Enfin, les nouveaux métiers de la médiation scientifique en environnement apparaissent également
au niveau des collectivités locales et aussi chez les industriels.
6 – Master 2 « Management de l’Environnement, Valorisation, Analyse » (MAEVA)
Qualité de l'air, qualité de l'eau, des sols, gestion raisonnée des sols et valorisation des déchets sont
autant de déterminants environnementaux majeurs qui orientent actuellement de nombreux axes de
recherche prioritaires et novateurs définissant les nouveaux champs applicatifs des métiers
environnementaux de demain. S'appuyant sur le succès des 4 parcours professionnels, la spécialité
MAEVA s'enrichit de deux spécialités recherches de haut niveau résultant de la restructuration des ex
spécialités « Géosystèmes » et « CHARME ». Nous tenons ici à préciser qu'une dizaine d'étudiants
ont continué en Doctorat après leur Master (la plupart dans des ED extérieures), après bien sur
examen de leur candidature et audition par les ED concernées, ce qui montre l'attractivité de la
formation. Les objectifs des deux parcours recherche sont précisés ci-dessous.
a) Le parcours Sols Et Environnement (SEE), pendant recherche de Sols/Déchets Pro, offre une
approche multi-échelles et pluri-facettes pour l’identification, la caractérisation et la modélisation des
dégradations de l’environnement terrestre, le traitement et la gestion des déchets et contaminations.
Il permet l’acquisition d’une vision synthétique et globale des écosystèmes, mais également une
maîtrise des processus biogéochimiques et physico-chimiques des mécanismes intervenants à
l’échelle moléculaire. Il s’appuie en particulier sur l’exemple des nanotechnologies qui sont à la fois
sources de nouveaux polluants mais également à même de proposer des solutions alternatives à la
gestion des contaminations tout en augmentant la compréhension des processus à l’échelle
moléculaire. A noter que ces thématiques recherche s'appuient maintenant sur 2 Equipex :
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http://www.cerege.fr/?masque=inc-news&id_article=29022 (nanoID)
http://www.cerege.fr/?masque=inc-news&id_article=29017 (géochimie isotopique) qui confortent le
niveau international des thématiques développées.
b) Le parcours CHARME (CHimie Analytique Réactivité et Métrologie en Environnement) propose
d'étudier les eaux et les atmosphères en les abordant sous l'aspect de la qualité chimique et de
l'évolution de cette qualité lors de la réactivité dans les milieux naturels ou anthropisés. Les deux
domaines de compétences des étudiants sortant de cette formation sont donc la chimie analytique,
avec une spécialisation en analyse environnementale, et les études de réactivité chimique dans les
phases aqueuse et gazeuse. Au travers, de l'UE de terrain du 2ème semestre de la 1ère année et des
divers stages effectués en laboratoire, les étudiants auront accès aux équipements expérimentaux
exceptionnels de la plateforme MASSALYA d'Aix-Marseille Université qui regroupe dans un
laboratoire mobile des instruments de très haute technologie pour la mesure en ligne des
contaminant atmosphériques (http://www.univ-provence.fr/lcp-ira). Les principaux instruments de
cette plateforme sont un HR-ToF-AMS (High resolution- Time of Flight – Aerosol mass Spectrometer)
pour l'analyse des particules atmosphériques, un PTR-ToF-MS (Proton Transfert Reaction – Time of
Flight – mass spectrometer) pour l'analyse des espèces organiques volatils, un SMPS (Scanning
Mobility Particle Sizer) pour la détermination en nombre et en taille des particules atmosphériques. A
ces équipements viendra également s'ajouter un équipex dédié à l'analyse des nanoparticules dans
l'atmosphère (http://www.univ-provence.fr/lcp-ira) (nanoID). L'ensemble de ces équipements
constitue une plateforme unique en France et en Europe avec laquelle les étudiants pourront
appréhender la complexité chimique des matrices environnementales et les technologies à mettre en
œuvre pour la résoudre.
Concernant la mutualisation, MAEVA fait une ouverture vers la Mention Océanographie en
incluant dans son offre de formation 2 modules : « PRO202- Risques en zones côtières : processus
naturels exceptionnels et aménagements (application aux littoraux méditerranéens) » et « BEM312
Hydrocarbures et contaminants organiques : devenir et impact » et augmente encore sa
mutualisation intra-mention notamment avec SYSTER (2 modules) et MEDIATION (1 module). La
modélisation de la spécialité donne un total d'heures mutualisées d'environ 1400 HETD hors tronc
commun soit près de 30% de la masse horaire globale. MAEVA est d'ailleurs la spécialité qui
mutualise le plus de modules vers les autres spécialités du Master SET.
Concernant les différents parcours dont les objectifs sont à préciser, nous avons choisi de nous
conformer à une présentation imposée (forme et longueur) qui manquait au final de synthèse et était
moins claire que la maquette que nous avions rédigé lors de la précédente habilitation (notamment
pour la visualisation des parcours). Ce dernier point est clairement discutable et sera corrigé. Les
parcours MAEVA sont néanmoins clairement définis en page 167 des annexes avec 5 modules par
semestre, les optionnels étant indiqués en vert. Les objectifs des deux nouveaux parcours sont
précisés ci-dessus. Dans le cadre du nouveau site web en préparation qui sera inauguré pour le futur
quadriennal, et afin de lever toute ambigüité, la description des entités « parcours » sera entièrement
reformatée pour une lisibilité optimale.
7 – Master 2 « Radioecology »
La Spécialité « Radioecology » du master SET est européenne et conjointe (France et Norvège).
L’AERES a présenté 2 points faibles :
- pas de place pour les parcours personnalisés.
- absence d’enseignement en écotoxicologie
Cette spécialité se fait entièrement en langue anglaise ce qui assoit son caractère européen mais du
même coup réduit fortement la possibilité de parcours personnalisés. Nous pensons du reste que
pour une création « ex-nihilo » de ce type, présenter une offre trop diversifiée dès l'ouverture pourrait
être contre-productive. Lorsque la spécialité sera plus « assise » nous veillerons à diversifier l'offre.
Par contre, nous suivons l’avis de l’AERES et introduisons un module d’écotoxicologie, issu du
module M24 de la spécialité MAEVA et qui sera donné par des enseignants chercheurs de la future
UMR IMBE (ex IMEP) dont l'un des axes majeur est l'écotoxicologie. Par contre cette UE ne
contiendra pas de TP (de telles activités utilisant des radionucléides étant déjà faites en Norvège) et
sera dispensée entièrement en anglais. Cela permet de surcroit, de réduire quelque peu le
déséquilibre remarqué à juste titre par l’AERES entre les enseignements dispensés en Norvège et
en France.
Nous avons aussi noté dans les considérations générales de l’AERES sur la mention SET qu’une
connexion potentielle existait avec la mention PRNT dans le cas de notre spécialité. Nous apprécions
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à sa juste valeur cette information, mais nous considérons qu’il existe en l’état trop de différences
structurelles (entre autre linguistique) entre ces 2 mentions pour pouvoir envisager une collaboration
directe dès l'ouverture. Par contre, nous envisageons sérieusement d’appréhender une telle
opportunité pendant la première moitié du futur plan quadriennal.
8 – Master 2 « Gestion des Réservoirs » (GR2M)
La spécialité est co-habilitée avec l'Université de Montpellier 2 - Sciences et Techniques du
Languedoc. Elle a été évaluée au cours de la vague A. Néanmoins, dans la mesure où cela ne crée
pas de conflit au niveau du montage réalisé avec Montpellier 2 et qu'il y a un réel plus pédagogique,
nous proposons de mutualiser avec la mention Océanographie le module « PRO304- Exploration et
exploitation des réservoirs géologiques de fluides en milieu marin : hydrocarbures et eaux des
karsts » qui complètera l'offre d'enseignement mise à disposition de nos étudiants.
N° demande S3MA120003606
Domaine : Sciences et Technologies
Mention : Chimie
Spécialités : 8
L'équipe de mention du Master Chimie des Universités de Marseille et d'Avignon a pris connaissance
du document relatif à l'évaluation du projet et entend apporter les réponses suivantes aux différents
points soulevés par l’expertise AERES et qui impliqueront une modification de la maquette de la
mention.
I – Appréciation globale de la mention :
Nous prenons acte de l'évaluation globalement positive de la mention et des choix que nous avons
faits, notamment à propos de la clarification de la structure du M1 et de notre politique de stage de
M1. Nous sommes particulièrement sensibles à la perception positive de l'ensemble de notre travail
pour mettre en place un M1 unique. Nous souhaitons souligner qu'en regard de ce M1 plus
généraliste, nous avons laissé aux M2 la formation de spécialistes, avec une palette d'options
suffisamment large et représentative des différents domaines attractifs de l'aire d'Aix-MarseilleAvignon. Ceci nous amène à laisser aux M2R CISA et COCV2 un choix d'options assez large,
auxquelles participent des enseignants d'Aix-Marseille Université, de l'Ecole Centrale Marseille ainsi
que de l'Université d'Avignon et des pays du Vaucluse. La possibilité d'ouvrir une option est laissée à
l'appréciation d'Aix-Marseille Université.
II – Appréciation par spécialité :
Nous ne commenterons pas le retour d'expertise concernant les spécialités de M2 notées A, mais
nous avons bien conscience que nos formations doivent continuer d'évoluer pour les rendre plus à
même de répondre aux enjeux scientifiques et sociétaux actuels et à venir, et permettre la formation
d'un nombre appréciable de scientifiques des domaines reliés à ces évolutions. Les éléments relevés
par les experts alimenteront notre réflexion. Nous souhaitons discuter ici plus en détail des trois
spécialités qui ont été évaluées B ou C.
1 – Master 2 « Traitement de l’Information et stratégies expérimentales »
Nous avons pris acte de la perception globalement négative qui a été faite à propos de l'ouverture de
la spécialité de M2P TISE. Malgré des points positifs sur son originalité en tant que formation
universitaire et son appui socio-professionnel, celle-ci a été perçue comme fragilisant les spécialités
M2P PACS et M2R CISA plutôt que comme un enrichissement donnant à notre M1 une attractivité
supérieure. Sans partager totalement le point de vue des évaluateurs, nous le comprenons, et ce
projet de spécialité professionnelle est retiré de la mention.
2 – Masters 2 « Chimie, informatique, spectrométrie, analyse » (CISA) et « Perfectionnement en
analyses chimique et spectroscopique » (PACS).
Concernant la fusion des spécialités CISA et PACS, nous avons étudié la suggestion qui a été faite de
mutualiser des enseignements de ces deux spécialités, posant ainsi les bases d'un M2 R+P. La
question s'était posée avant l'évaluation et le parti avait été pris de conserver cette distinction pour
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deux raisons (i) les spécialités sont bien plus lisibles que les parcours. Cette lisibilité impacte autant le
recrutement en master (attractivité vis-à-vis des étudiants de M1) que l’insertion professionnelle
(recrutement en entreprise après le master). (ii) l'enseignement dans la thématique doit tenir compte
de la finalité professionnelle ou recherche. La spécialité professionnelle est clairement tournée vers
l’application immédiate des méthodes d’analyse et de modélisation alors que la spécialité recherche a
pour objectif leurs développements méthodologiques. Les affichages distincts R et P sont donc
pertinents ici. Suite à l'évaluation, nous avons rediscuté ces points, et il en ressort que le Master
Chimie perdrait plus qu'il ne gagnerait à fusionner ces deux spécialités. Il perdrait particulièrement en
pertinence des enseignements, et en lisibilité, tant vis-à-vis des partenaires professionnels que vis-àvis des étudiants de M1. Enfin, les gains attendus d’une éventuelle mutualisation (uniquement en
termes de coût horaire) ne seraient pas forcément au rendez-vous, car l’harmonisation des emplois du
temps sur un premier semestre très contraint pourrait mener de fait à un dédoublement des UE
éventuellement concernées.
C'est donc sur l'amélioration de l'attractivité de nos formations que nous souhaitons jouer plutôt que
sur la fusion des deux parcours, qui nous apparaît comme un rétrécissement. Des initiatives
continuent et continueront à se mettre en place pour
=> améliorer notre lisibilité à l'étranger,
- la traduction du site web en anglais est maintenant en ligne pour 2 des 3 spécialités R, la
troisième est en cours.
- le partenariat avec le Sénégal fonctionne et devrait s'améliorer
- depuis l'évaluation, les bases d'autres accords ont été posées, vers le Vietnam particulièrement.
=> améliorer certains contenus de nos formations: le travail qui a été fait avec les collègues du projet
M2P TISE nous conduit à mieux intégrer cet aspect de l'analyse en chimie dans le M2P PACS :
- Meilleure prise en compte d'éléments de chimiométrie (20h) au S9 et ajustement en
conséquence.
- L'UE « Traitements des données », remplacera « Enseignements Généraux ». Cette UE CH964
diminue de 75 à 60h.
- Anglais (30H) et veille technologique (5H) passent du S9 au S10. L’UE CH1061 s’intitulera
« Connaissance de l’entreprise et Anglais ». Le volume horaire de cette UE fortement
mutualisée avec les masters de Matériaux et de Physique augmentera de 70 à 105h.
3- Réponses spécifiques à la spécialité PACS
Sur les faibles effectifs (15 étudiants en moyenne)
Cela provient d’un choix délibéré, car les TP s’effectuent sur des appareils de recherche uniques
(4 appareillages : RMN, IR, Masse/Chromatographie, RPE) situés à l’intérieur des laboratoires de
recherche et nous souhaitons d’une façon raisonnable que les étudiants puissent manipuler en
petit groupe de 4 (2 binômes). Une permutation des groupes s’effectue chaque semaine entre ces
d’appareils.
Sur la faible proportion de recrutement des étudiants provenant du M1 local
Nous réservons cette spécialité à 50% d'étudiants extérieurs aux M1 locaux, ce qui ne laisse que
l'autre moitié des places pour nos M1. C'est donc un choix d'ouverture qui conduit à ce résultat.
Sur le taux de 50% de poursuite d’études pour la promotion 2007/2008.
Le taux de poursuite constaté pour la promotion 2007/2008 semble élevé car nous avons
comptabilisé parmi ces étudiants 2 étudiants qui sont en thèse et 2 qui ont préparé le CAPES. Les
étudiants en thèse peuvent être considérés ici comme étant sous contrat et donc le taux de
poursuite se situe à 25%.
Sur la part importante des industriels dans la formation
La part de l’intervention des professionnels dans le Master Pro se situe tout à fait dans la
proportion recommandée pour ce type de formation (30% maximum de la formation).
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