un bon jeu de mots lancé par Tonton au bon ( Tous
Transcription
un bon jeu de mots lancé par Tonton au bon ( Tous
Quartiers Nord, C'est du Rock, du roc, du rock fort, celui de Marseille. Sûr qu'il y a bien des influences, des sources, Zappa, Sarvil, etc..., la musique orientale, je dirais plutôt maghrébine remontée vers le nord de la Méditerranée, et d'autres encore... Mais il y a aussi et surtout Marseille, les Marseillais confondus dans leurs origines diverses, vifs. Un peu de sérieux, nous connaissons ( Quartiers Nord ) : dès t977, à leurs débuts, c'est déjà l'effervescence des mots (quels mots, Marseille !...), du vocab ), leur musique, les gens, leur corps, leurs gestes et gestuelle, symbiose qui reflète tout ( un pan de la culture Marseiiiaise. Il s'agit bien de CULTURE, intérêts, actiütés, relations, attitudes,... études aussi à partir de lectures, d'interviews très approfondies auprès de ceux qui ont vécu et fait cette époque : ouwiers, syndicalistes, ouwiers de la sidérurgie, de la chimie, mineurs, dockers, etc... Enquêtes d'historiens liés à cette culture du peuple travailleur de notre région ; un travail de fourmi sur notre mémoire, le savoirfaire dans le métier, dans les luttes (oser lutter, savoir lutter). t Avec tous ces ingrédients, se construit un spectacle musical populaire marseillais dans une usine en grève... De la fiction à la realité. Au départ, des à l'histoire, de l'histoire au récit, du récit à l'écriture et à la musique. Enfln au seul témoignagæs corps : musique/texte/chant/musique/mise en scène. Puis sont arrivés les spectacles musicaux ; l'esprit reste dans ia continuité de l'opérette marseillaise : musique, chants, mise en scène populaire. La verve musicale et la puissance du rock. C'est du blues ; on connaissait déjà le ( blues du platrier ) par exemple, Ia peine du petit peuple pour ne pas dire plus. Avec Quartiers Nord, la pénibilite du labeur monte en puissance avec humour grinÇant et rire. L'objet ne sera pas de raconter une rrue de quelques unes de ces luttes, mais, par la musique (blues, rock, jazz), les chants, les mots, de sensibiliser I'esprit, les inquiétudes, ies interogations, la fraternité des travailleurs. Par ces mots, i'intonation de la voix, les ( crissements ) des cordes, des saxos, rrompettes. édifiées ies ( Trente Glorieuses ) aftontement incessant patrons,/ouwiers. Le tout, combiné à l'énergie contenue du parler, de la gestuelle y compris de l'énergie du farniente, avec un bon jeu de mots lancé par Tonton au bon moment. Ce groupe composé d'artistes curieux, bardes de culture, de connaissances, de dipiôme's universitaires d'Histoire et de Musique, est émouvanl dans Ie monde ouvrier. Ii se devait d'aller au delà de ce quotidien, ces parlers et vies hauts en couleur. Le tournant est pris : lvlartigues. 11 y a, bien sûr, des intérêts forts porlés à cette période : maîtrises, thèses, témoignages variés, ( ) chez ceux qui ont assisté à ce propos spectacle à de cette période dans notre -industriel bassin et partout ailleurs où se sont Quel ressenti un Quel ressenti aussi à ce qui reste aujourd'hui des friches ; avant qu'elles ne soient ffiches, étaient usines, ateliers, docks. Sources de richesses on ne peut s'en "îriche". Quartiers Nord défriche les friches. Eiies devaient en groupes vers la piace Cadenat, les cigareuses de la Belle de Mai I Deux mille d'un seul coup,. qui sortent ' des Chantiers navals de la Ciotat ! Autant qui attendent l'embauche des dockers sur la place de la Joliette au petit matin ! Les mineurs qui descendent et remontent du fond à Gardanne !... Et ainsi de suite. ( Tous au Piquet ) nous rouwe les yeux et les oreilles. Gérard Arty -4- dans