Mars 2014 - CIME Haut

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Mars 2014 - CIME Haut
À PROPOS DE CIME HAUT-RICHELIEU
Bulletin d’information, mars 2014
16, chemin du Sous-Bois
Mont-Saint-Grégoire J0J 1K0
Tél.: 450 346-0406
Courriel :
[email protected]
Site internet :
www.cimehautrichelieu.qc.ca
CIME a entamé le mois de mars dynamiquement, avec les activités de la
semaine de relâche scolaire qui ont lieu dans le refuge et sur nos sentiers. Puis,
en avril, nous attendons les tout petits de 4 à 7 ans et leur famille pour une
activité de chasse aux cocos, conçue tout particulièrement pour eux afin qu’ils
découvrent qui pond des œufs et, bien sûr, pour une recherche d’œufs cachés.
Plus tard en avril, ce seront nos portes ouvertes, une belle occasion de faire
découvrir gratuitement les sentiers de CIME à vos collègues, famille et amis.
À l’automne dernier et en février, CIME a accueilli près de 350 enfants
grâce à l’aide financière de la Fondation des amis de l’environnement
de la Banque TD. La subvention a aussi permis de faire l’acquisition de
nouveaux filets à insectes et de jumelles. Toujours dans le volet
éducatif, CIME a présenté l'atelier Pleins feux sur la biodiversité dans 60
classes de 5e et 6e de la commission scolaire des Hautes-Rivières, entre
octobre 2013 et janvier 2014. La conception de l'atelier et les animations
en classe ont été supportées par le Programme d'initiatives locales en
environnement (PILE) du ministère du Développement durable, de
l'Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec.
En 2014, CIME recevra une aide financière de 3 328$ du Fonds Nature
Madeleine-Auclair de la Fondation de la Faune du Québec, pour l'élaboration
de 3 programmes d'interprétation pour les camps de la fin d'août et la
semaine de relâche scolaire, ainsi qu'un nouveau programme pour les fêtes
d'enfants de 8 à 11 ans. CIME a également reçu un montant de 6 950$ du
programme Dites-nous qui aider de la Caisse Desjardins du Haut-Richelieu
pour son projet À la rencontre du patrimoine naturel et historique du mont SaintGrégoire. Merci à nous fidèles supporteurs qui ont pris le temps de voter !
EN SPECTACLE… LA PUCE DES NEIGES
Elle saute sur la neige, malgré le froid, preuve que tous les
insectes ne sont pas inactifs en hiver. La puce des neiges ou
collembole nivicole fait partie de l’ordre des Collemboles, un groupe
d’insectes nombreux, comprenant 160 espèces au Québec. Elle est
surnommée puce en raison de sa taille minuscule d’environ 3 mm, mais
aucun lien de parenté avec les puces parasites. Cet insecte primitif pond des
œufs dès la fin de l’hiver, d’où émergent des larves, répliques miniatures des
adultes. Les collemboles n’ont pas d’ailes, mais peuvent sauter grâce à leur
furca (dent de fourche) qui se replie sous l’abdomen et que l’insecte relâche
comme un ressort qui le catapulte jusqu’à 10 cm plus loin. Elles peuvent
également marcher.
Tiré du site internet : insecte.org
Les puces des neiges ont un petit tube sous l’abdomen, le collophore, pour aspirer des liquides, respirer ou
adhérer au sol. Elles se nourrissent de particules de plantes, de champignons et d’animaux en décomposition.
Après une nuit à l’abri sous la litière, elles sortent le jour, alors, ouvrez l’œil et observez les petits grains de
poivre qui sautillent sur la neige blanche, ce sont des groupes de puces des neiges.
À PROPOS DE CIME HAUT-RICHELIEU
Bulletin d’information, mars 2014
PROCHAINES ACTIVITÉS
Dimanche 23 mars à 13h30 : La petite séduction (incursion dans la vie de couple de la faune)
(âge suggéré : 6 ans et plus)
Samedi 19 avril à 10h : Chasse aux cocos, (âge suggéré, 3 à 7 ans)
Dimanche 27 avril de 9h à 17h : Portes ouvertes (accès gratuit)
FÊTE D’ENFANTS
CIME offre maintenant un forfait comprenant une animation axée sur la faune
et un accès exclusif au refuge pendant 3 heures. Détails sur le site internet
CHRONIQUE UN PEU D’HISTOIRE : LES CABANES À SUCRE
Ce n’est pas pour rien qu’on surnomme
chemin des cabanes à sucre, le chemin du
Sous-Bois au mont Saint-Grégoire. On y
retrouve de nombreuses érablières dont la
présence ne date pas d’hier. Selon les
archives, il existait une sucrerie à la
montagne au temps du Seigneur Rolland, au
milieu du 19e siècle. Les cabanes à sucre de
l’époque se vouaient à la production de sirop
et de produits de l’érable, surtout comme
source de sucre. On y accueillait la famille
qui venait donner un coup de main pour le
temps des sucres, sans plus. Elles étaient fort
différentes des érablières d’aujourd’hui,
axées sur la restauration de groupe. Fait à
noter, c’est au mont Saint-Grégoire que les
frères Alphonse et Elzéar Goineau ont ouvert
la première cabane à sucre commerciale en
1929. Ils en avaient fait l’acquisition en 1917.
Cette vieille cabane, propriété de l’érablière Charbonneau, a été complètement rénovée. Sur les terrains de
CIME, un des anciens propriétaires, M. Romuald Meunier avait fait bâtir une cabane à sucre avec électricité,
en 1947. Un orchestre y faisait danser les visiteurs Il semblerait qu’on y vendait de la bière sans permis, ce qui
a entrainé sa fermeture en 1952. Il subsiste quelques traces visibles de cet établissement près des sentiers de
CIME. Parmi les autres cabanes connues du chemin, le Beau-Site a été ouvert par M. Lionel Gingras, en 1948
et a remplacé l’érablière Au Sous-Bois (famille Gladu) qui a brûlé en 2010. Les fils de M. Gingras, Lucien et
Laurent-Georges ont poursuivi la tradition familiale en inaugurant La Goudrelle en 1970. La Feuille d’érable,
et le Toit rouge font également partie des cabanes présentes sur le rang du Sous-Bois depuis le milieu des
années 1960. Alors qu’autrefois les convives des cabanes à sucre apportaient leurs œufs et leur jambon à faire
cuire dans le sirop avant la dégustation de tire sur la neige, aujourd’hui, les cabanes offrent des menus variés
et étirent le temps des sucres en ouvrant leurs portes dès la fin février jusqu’à la fin avril. Si vous avez une
envie de sucre après votre randonnée sur les sentiers de CIME, vous aurez l’embarras du choix de cabane à
sucre tout le long du chemin du Sous-Bois. Bon temps des sucres!

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