Compte-rendu Commission de quartier 1 2 18 12 2014
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Compte-rendu Commission de quartier 1 2 18 12 2014
Compte-rendu de la Commission de Quartier Amidonniers, Compans-Caffarelli 18 décembre 2014 Direction de la Démocratie Locale Secteur Toulouse Centre ******** Lieu : Manufacture des Tabacs – Amphithéâtre Isaac – 21 allées de Brienne Participation : 80 personnes Elus présents : Ghislaine DELMOND, Maire du quartier 1.2 Amidonniers, Compans-Caffarelli Olivier ARSAC, Adjoint au Maire en charge de la Prévention, la Sécurité et la Police Municipale Elu excusé : Jean-Jacques BOLZAN, Adjoint au Maire en charge de la Démocratie Locale, du Commerce, de l'Artisanat, de la Police Administrative, des Droits de voirie, de la Sécurité et de l'Hygiène Service présent : Hervé MEYNARD, Teddie LORIN, Marie-Claire CROCI et Anaïs ALBUXECH, Direction de la Démocratie Locale ******** Madame Delmond remercie l’assistance, venue nombreuse, puis se présente. Elle présente ensuite l’ordre du jour de la Commission de quartier : 1. Rappel du dispositif de Démocratie Locale 2. Présentation des actions de la collectivité en matière de tranquillité et de sécurité a. Police municipale b. Police administrative et droits de voirie 3. Actualités du quartier 1. Rappel du dispositif de Démocratie Locale Madame Delmond présente le dispositif de démocratie locale : elle rappelle le découpage de Toulouse en 6 secteurs, avec 3 à 4 quartiers chacun, et cerne géographiquement le quartier 1.2 Amidonniers, CompansCaffarelli. Ce dernier est rattaché au secteur Toulouse Centre, aux côtés du quartier 1.1 Capitole, Arnaud Bernard, Carmes et du quartier 1.3 Chalets, Bayard, Belfort, Saint-Aubin, Dupuy. 1/7 La Maire de quartier précise que le secteur Toulouse Centre est doté d'une Maison de la Citoyenneté, qui se situe au n°5 rue Paul Mériel. Elle précise que le dispositif de démocratie locale a été renforcé pour permettre aux habitants de : - participer à l’élaboration des projets d’aménagements de leur quartier, en faisant valoir leur expertise et leurs attentes auprès des élus et des techniciens de la Ville - donner leur avis sur les politiques publiques (ex : stationnement, déplacements, propreté, plan local d’urbanisme, etc) - contribuer à développer le lien social et la qualité de vie en participant à des animations et des rencontres - impulser et porter les nouveaux projets. Madame Delmond indique les rôles et les missions du Maire de quartier : assurer le lien avec les habitants ; signaler et résoudre les anomalies du quotidien ; relayer l'information aux riverains, aux élus ainsi qu'aux services municipaux et communautaires ; construire dans la concertation les projets de quartier avec les habitants. La Maire de quartier reçoit les riverains sur rendez-vous à la Maison de la Citoyenneté rue Mériel, mais aussi dans les locaux municipaux, rue Sébastopol, le mardi matin. Les habitants qui souhaitent prendre un rendez vous, peuvent le faire en contactant le 05 67 73 83 85. Madame Delmond précise qu'elle peut également se déplacer. Madame Delmond présente le dispositif de participation citoyenne mis en œuvre par la ville de Toulouse : - la Commission de quartier : réunion publique où sont présentées et débattues des actions et politiques publiques engagées par la ville de Toulouse ou Toulouse Métropole. - le Bureau de quartier : réunion rassemblant une dizaine d'associations du quartier dans le but de proposer les ordres du jour des Commissions de quartier, de mettre au débat des sujets d'intérêt général, d'être un outil de veille territoriale et d'orienter les choix en matière de politiques publiques. Le Bureau de quartier 1.2 comprend 9 associations : Art Contemporain Diffusion, Association 2 Pieds 2 Roues, Association de la rue du Canon d'Arcole, Association de Sauvegarde Brienne Bazacle Amidonniers (ASBBA), Association de Sauvegarde du Quai Saint Pierre, Association des Copropriétés du Bazacle (ASCOBAZ), Association de quartier Barcelone, Armand Duportal, Lascrosses, Leclerc, Héraclès (BALLH), Autisme 31, Entre Canal et Garonne. Madame Delmond remercie ces associations pour leur mobilisation en faveur de la vie du quartier. Elle précise que d’autres associations peuvent encore intégrer le Bureau de quartier si elles le souhaitent. - des groupes de travail et des réunions spécifiques : si nécessaire, des réunions sur site (diagnostics en marchant par exemple) ou des réunions thématiques sont organisées par la Maire de quartier. Madame Delmond laisse la parole aux participants de la rencontre. Une riveraine s'étonne de ne plus voir la MJC des Amidonniers dans la liste du Bureau. Madame Delmond indique, qu'à ce jour, la MJC n'a pas adressée de candidature. La MJC peut candidater si elle le souhaite. Une représentante de l’ASBBA s’enquiert des modalités de composition du Bureau. Monsieur Meynard annonce une durée de mandat de 3 ans et un nombre d’associations compris entre 10 et 15 par quartier. Le seuil n'étant pas atteint, d'autres associations peuvent donc encore être intégrées. 2/7 2. Présentation des actions de la collectivité en matière de tranquillité et de sécurité α. Police municipale Madame Delmond laisse la parole à Olivier Arsac afin de présenter les actions de la collectivité en faveur de la tranquillité publique. Monsieur Arsac expose les 3 axes majeurs à mettre en œuvre afin d'améliorer la tranquillité et la sécurité des Toulousains : • Le renforcement de la présence de policiers municipaux. Monsieur Arsac précise le rôle préventif de la Police Municipale. La présence policière dans la rue est un moyen efficace de dissuasion de la délinquance. Les retours faits par les commerçants à Monsieur Arsac sont plutôt favorables à cette mesure. A ce jour, la ville de Toulouse dispose de 160 policiers municipaux, répartis sur 3 vacations. L’objectif municipal est donc de doubler les effectifs. Selon les prévisions, 70 agents seront recrutés en 2015, 70 en 2016 et une vingtaine en 2017. Les règles administratives, strictes, rendent le processus de recrutement long. Différentes étapes sont nécessaires : le dégagement de marges budgétaires, la phase de recrutement, les entretiens, les tests, le temps de la mutation ou celui de la formation. Ce nouveau dispositif prévoit également une répartition des patrouilles sur les quartiers et une réorganisation des plannings, afin de répondre aux besoins des toulousains. Ces nouveaux plannings, adoptés au 2nd semestre 2015, optimiseront la présence des policiers dans la rue. • Le déploiement de la vidéoprotection. Monsieur Arsac indique que la vidéoprotection permet d'optimiser la présence humaine, de dissuader les incivilités et les délits et enfin d'aider les procédures d'enquêtes policières et la justice. Il confirme la volonté de la collectivité de déployer près de 300 caméras. A titre de comparaison, Monsieur Arsac signale que Lyon et Montpellier sont équipées à hauteur de 5-6 caméras pour 10 000 habitants, quand Toulouse en compte 21 au total. Le marché public d'achat de matériel est conclu depuis peu. A noter, un délai de recours potentiel de 2 mois, qui est susceptible de ralentir la mise en place du dispositif. Monsieur Arsac présente également les contraintes techniques auxquelles les services devront faire face (nécessité de disposer de la fibre optique sur les sites identifiés, etc). Les maires des quartiers ont d'ores et déjà répertoriés les sites nécessitant la mise en place d'un dispositif de vidéoprotection. Les services étudient actuellement l'opportunité et la faisabilité de ces demandes. En complément, Olivier Arsac indique que Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, a demandé à Monsieur Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur, de faire du centre-ville de Toulouse une zone de sécurité prioritaire. Ce statut n'apporterait pas forcément de moyens humains supplémentaires mais pourrait aider l'optimisation des ressources de sécurisation. Cette reconnaissance donnerait aussi la possibilité de créer un comité associant tous les services, pour mieux coordonner les actions contre la délinquance. Elle aurait également un pouvoir symbolique en formalisant le souhait municipal d’une collaboration avec l’État. Monsieur Arsac annonce l'installation de caméras à Arnaud-Bernard dès janvier 2015. D’autres quartiers comme Bayard, Belfort, SaintPierre ou les quais de la Garonne en seront équipés. Des caméras thermiques pourraient notamment être installées aux abords de la Garonne. 3/7 • Le développement de la réactivité. Monsieur Arsac présente l'évolution de l'Office de la Tranquillité, qui devient Allô Toulouse. La réorganisation de ce service doit permettre d'améliorer la réactivité et le suivi des actions. Monsieur Arsac invite donc l’assistance à poursuivre ses appels à Allô Toulouse pour toute nuisance. En parallèle, une nouvelle convention signée avec la Police Nationale permettra à la Ville d'avoir un retour d'informations sur les affaires redirigées vers le 17. Ensuite, Monsieur Arsac annonce la volonté d'étendre les horaires d'intervention de la Police Municipale la nuit. Dès septembre 2015, des effectifs de nuit répondront efficacement aux appels auprès d'Allô Toulouse : 3 patrouilles lui seront dédiées. Enfin, Monsieur Arsac annonce la création d'une brigade d'intervention rapide, équipée de motos. Cette brigade se compose de 13 motards et seront 20 à terme. La parole est donnée aux participants. Des participants évoquent leur satisfaction concernant l'Office de la Tranquillité et ne comprennent pas le besoin d'évolution de ce service. Monsieur Arsac indique qu'il reçoit de nombreux courriers d'insatisfaction et que les statistiques montrent des appels laissés sans réponse de la part des services. La réorganisation d'Allô Toulouse va permettre de mieux répondre aux problématiques de nuisances (notamment sonores) et de tranquillité. D’où par exemple la création d'une brigade moto, pour des interventions rapides. Un représentant de l'association Deux pieds, Deux roues soulève la question du budget nécessaire à cette brigade et évoque un coût de 10 000€ par moto, coût qu’il juge incohérent au regard des restrictions budgétaires actuelles. De plus, il relève l'impossibilité d'utiliser les motos la nuit et ne voit pas le lien avec la notion de proximité. Outre les thématiques de vandalisme et de nuisances sonores, il souhaite évoquer celle de la sécurité routière au niveau des allées de Brienne et de l'avenue Séjourné, où des excès de vitesse nocturnes font courir un danger important aux piétons et cyclistes. Il s’enquiert des effectifs de police municipale dédiés à ce risque. Monsieur Arsac confirme la possibilité pour la police municipale de contrôler la vitesse. Mais elle est pour l’instant dépourvue d’équipement adéquat : Monsieur Arsac n’exclut pas la possibilité de l’équiper en cours de mandat. Un riverain suggère l’implication des gérants d'établissement dans la gestion des nuisances de leurs établissements. Monsieur Arsac est pleinement conscient des risques de nuisances occasionnées par les terrasses ouvertes jusqu’à 2h. Il précise que les services sont intervenus place de la Trinité par exemple, via une verbalisation conséquente, et l'arrêté est à nouveau respecté. Monsieur Arsac souhaite mener une réflexion sur les moyens de faire respecter les horaires et la délimitation des terrasses. Un groupe interdisciplinaire de services municipaux a été constitué afin d'intervenir auprès des établissements visés par de nombreuses plaintes. La volonté municipale est de parvenir à un équilibre entre le caractère festif de Toulouse et la tranquillité riveraine. Une riveraine juge important de sensibiliser et d'associer les commerçants, notamment ceux de la place SaintPierre, au nettoyage après la fermeture de leurs établissements. Elle pointe l'état déplorable des berges de la Garonne le matin et parle d’une véritable infection. Elle insiste aussi sur la nécessité d'installer une sanisette. Madame Delmond approuve l'idée d'associer les commerçants au nettoyage de la place. Elle indique que Julie Escudier, Maire du Quartier Capitole, Arnaud Bernard, Carmes est mobilisée sur la question de la place Saint Pierre. Monsieur Arsac rappelle la responsabilité des établissements en termes de sécurité, d'alcoolisation et de propreté. 4/7 Une habitante en situation de handicap signale sa difficulté à faire respecter les places de stationnement PMR, la police municipale lui refusant son intervention. Elle peine également à circuler en fauteuil roulant sur les trottoirs, car des véhicules y stationnent de manière gênante. Monsieur Arsac prend cette situation comme exemple de la pertinence de la réactivité de la brigade moto, capable d'intervenir rapidement sur ce type de problème. Un riverain souhaite des précisions sur l'exploitation des caméras en cas d'agression. Monsieur Arsac indique qu'en cas de dépôt de plainte, la ville de Toulouse collaborera avec les services de l’État (Police Municipale, justice, etc), conformément à la législation. Un habitant s’enquiert de la durée de conservation des images. Monsieur Arsac annonce un délai de 15 jours. Néanmoins, la loi autorise jusqu'à 30 jours. Afin de faire évoluer le délai de conservation des données, Monsieur Arsac sollicitera préalablement l'avis de la Commission des libertés publiques. En effet, pour les enquêteurs de la police nationale, 15 jours ne sont pas suffisants au déroulement des enquêtes : certaines victimes ne déposent pas plainte immédiatement et il arrive que les images soient détruites avant d'être réclamées par les enquêteurs. Un habitant évoque la circulation risquée de jeunes skateurs évoluant sur le parking de la place de l’Europe et circulant en sens inverse des véhicules. Un riverain signale un stationnement anarchique autour du Palais des Sports lors des manifestations. Monsieur Arsac indique qu'une vigilance sera apportée à ces problématiques. Une riveraine s'interroge sur la nécessité d'armer la Police Municipale, qui est une police de prévention. Elle s'interroge aussi sur la réalité de l’impact des patrouilles et sur la résolution des problèmes d'alcoolisme, d'agression ou de toxicomanie ou du moins sur leur déplacement. Monsieur Arsac confirme la problématique d'alcoolisation, également constatée par la Préfecture, qui s'accompagne d'agressivité, notamment d’agressions sexuelles. La mairie s'est engagée sur plusieurs axes : la relance de la Charte des établissements de nuit, le lancement d'une campagne de sensibilisation auprès des jeunes, en collaboration avec la Préfecture, des actions de communication avec le maire de la nuit, Monsieur Vidal, et enfin, le lancement d'une démarche spécifique aux usages de la place Saint-Pierre. Monsieur Arsac indique qu'il étudie actuellement la faisabilité d'organiser une présence spécifique sur la place Saint Pierre, les jeudis et vendredis soir. La présence conjointe de patrouilles et de policiers nationaux, depuis un mois, a déjà un effet bénéfique. Une riveraine ayant habité Los Angeles et New York témoigne s'y être sentie plus en sécurité, grâce à la présence policière quotidienne et dissuasive dans les rues, qu’à Toulouse, où elle ne la voit qu'une fois par mois. Une riveraine s’enquiert de la part de financement municipal des acteurs de terrain et des associations intervenant auprès des délinquants. Monsieur Arsac confirme la politique de prévention de la mairie : le dispositif décrit n'empêche en rien la continuité du travail associatif. Important contributeur financier, la mairie soutient l’ensemble des associations. Une habitante s’enquiert de la création d'une brigade de la marginalité et d’actions de prévention place Héraclès, aux abords de la camionnette des Restos du cœur. Sans vouloir « cacher la misère », elle signale cependant l’inquiétude commerçante due à la présence de toxicomanes, accompagnés de chiens dangereux. Elle interroge la tribune sur la possibilité de maintenir l'activité des Restos du cœur tout en assurant la sécurité riveraine. Madame Delmond indique que cette demande est déjà en cours d'étude par les services. 5/7 β. Police administrative et droits de voirie La police administrative complète la police municipale. La volonté de la mairie est d’accroître la coordination entre les services. Les mesures prises en matière de droits de voirie concernent les autorisations d’implantation de terrasses sur le domaine public accordées aux établissements de bars et de restauration. Le cloutage de certaines terrasses permet de visualiser facilement le périmètre autorisé. Des démarches transversales ont lieu avec les services de l'hygiène. Un riverain demande une action municipale contre les nuisances sonores d'une boîte de nuit, le « Coup d’État ». Madame Delmond informe des démarches en cours : à la demande de Jean-Jacques Bolzan, Adjoint au maire, les Commissions de sécurité et d'hygiène sont intervenues. En fonction du résultat de ces contrôles, une fermeture administrative pourrait être demandée par la Préfecture. Un habitant attire l'attention sur le boulevard Lascrosses : le café « Compans » occupe tout le trottoir, comme le magasin de motos situé à côté, qui utilise un parking municipal pour stationner ses véhicules. Une riveraine renchérit et rappelle l’interdiction de stationner les scooters sur les trottoirs. Madame Delmond le signalera et demandera à la police municipale de passer. Un riverain revient sur la boîte de nuit : « Le Loft » qui utilise le mobilier urbain pour visser et riveter son affichage. Par ailleurs, l’intervenant s'étonne de l'amplitude d’ouverture, jusqu’à 10h le dimanche, au regard des nuisances générées. Madame Delmond précise qu'elle saisira les services compétents pour traiter ce problème. Une riveraine évoque les travaux en cours place Héraclès, au marquage inchangé. La voie de circulation matérialisée mène tout droit à la grue : la circulation en est rendue dangereuse. Madame Delmond indique qu'elle signalera le problème. Une riveraine dit sa satisfaction d’avoir obtenu la disparition des graffitis sur les remparts du boulevard Duportal, récemment refaits. Un membre de l’association Deux pieds, Deux roues fait part d'une application développée avec les services techniques de Toulouse Métropole, VelObs, permettant d'identifier les problèmes sur une carte et d'envoyer ensuite un mail aux services de Toulouse Métropole pour qu'une amélioration soit apportée. Un autre membre de l'association Deux pieds, Deux roues évoque la circulation à vélo sur les allées de Barcelone : une piste cyclable verte prévue pour être prise dans un seul sens, à l’envers des voitures, est empruntée par les cyclistes dans les 2 sens car elle est sécurisante. Il lui semble judicieux de formaliser cette pratique en la matérialisant. Madame Delmond l’étudiera avec les services. Plus globalement, elle informe du lancement d’une commission d’étude sur les pistes cyclables. Une riveraine signale l’insécurité du passage piéton souterrain au bout du pont de l’Embouchure. Elle demande l’installation d’un éclairage et signale des graffitis récents. Elle se félicite par ailleurs de l'existence du skateparc mais regrette l'absence de structure : une association proposant de l'initiation, encadrant l'activité et évitant les dérives, serait bienvenue. Madame Delmond en prend note et informe du lancement d’une étude concernant l'éclairage sur toute la ville. S’agissant de la création d'une association, elle juge cette initiative intéressante. Un riverain s’enquiert du devenir de bâtiments municipaux, initialement provisoires, installés pour les services de l'enfance place de l’Europe depuis déjà 4 ans. Madame Delmond ne connaît pas les délais mais indique qu'elle a déjà fait remonter cette problématique à ses collègues élus. 6/7 3. Actualités du quartier Madame Delmond évoque le rachat du centre commercial Compans, par un investisseur privé Toulousain. Elle indique que le centre sera entièrement rénové : ne resteront que le supermarché, dont la superficie sera doublée, et le McDonald’s. Dans le cadre de ce projet, le propriétaire souhaite contribuer à l'aménagement des espaces publics aux abords du centre commercial. Très à l'écoute des riverains, le promoteur souhaite les inviter à une réunion de concertation au 1er trimestre 2015. Les travaux démarreraient en milieu d'année pour une ouverture en septembre 2016. Le centre accueillera de nouvelles enseignes, absentes du centre-ville. Madame Delmond évoque ensuite la demande d'un nouvel arrêt de la navette pour l’aéroport : Tisséo étudie sa faisabilité, a priori possible. Plus globalement, une étude sur les transports en commun est lancée. Le projet de création d’un espace culturel et de restauration à la maison Éclusière est actuellement étudié par VNF. Les élus ont rencontré les porteurs de projets et les études de faisabilité sont en cours. Madame Delmond restera vigilante sur le suivi de ce projet. La Maire de quartier annonce la rénovation de l'aire de jeux du Ramier des Catalans. L'aire de jeux des petits sera rénovée et agrandie. Une nouvelle structure de jeux pour les plus grands sera mis en place durant le 1er trimestre 2015. Des tables de ping-pong seront également installées. En parallèle, un parcours fitness devrait être installé le long de la Coulée Verte des Amidonniers. Ces actions seront financées par l'enveloppe budgétaire pilotée par les Maires de quartier, en lien avec la démocratie locale. Une riveraine suggère des sanisettes et une autre demande un ralentissement des vélos à cet endroit fréquenté par de très jeunes enfants. Mme Delmond en prend note et annonce un renforcement de la signalétique. Un riverain pointe les poubelles des bâtiments étudiants, près des aires de jeux, aux odeurs insoutenables l’été. Madame Delmond en prend note. La Maire de quartier évoque ensuite la prolongation des travaux du chantier TSE, sous maîtrise d’ouvrage de l’université. La livraison est prévue fin 2016. Un membre de l’association BALLH rappelle la demande d'aménagement du cheminement provisoire aux abords du chantier TSE : très endommagé, des accidents s'y sont produits. Mme Delmond annonce des travaux d'aménagement global de la place Saint Pierre début 2015. Elle présente également l'expérimentation de « L’espace des chineurs », aux abords du jardin Compans Caffarelli. Les vendeurs de ce marché, qui est géré par l'association Crépi 31, sont en situation d’insertion. Une réunion s'est tenue le 15 décembre, à la demande de certains riverains et de l'association : un déménagement dans un lieu plus passant y a été demandé et plusieurs endroits sont pressentis. Un riverain juge les abords du jardin tout aussi mal famés qu’Arnaud Bernard. Cette image négative nuit aux usagers du centre Compans Caffarelli, qu’ils soient congressistes, étudiants ou touristes. Madame Delmond réaffirme le caractère expérimental de cette démarche et indique que les services recherchent des solutions adaptées. Madame Delmond annonce les vœux du Maire le 26 janvier et clôt la réunion. Fin de la réunion à 20h40. 7/7