les reines - L`Epi d`Orge - E
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les reines - L`Epi d`Orge - E
DOSSIER DE PRESSE La compagnie théâtrale l’Epi d’Orge Présente LES REINES Une pièce écrite par Normand Chaurette LA PIECE LES REINES Une pièce de Normand Chaurette Mise en scène : Hélène Pelletier Assistant à la mise en scène : Brice Astier-Billy Synopsis Londres, 20 janvier 1483. Un climat d’épouvante règne sur le palais : Richard s’apprête à assassiner les enfants de la reine Elisabeth pendant que le roi Edouard agonise. Dans la tour, six femmes s’agitent et s’affolent, qui toutes convoitent le trône d’Angleterre : la reine Elisabeth, les sœurs Anne et Isabelle Warwick, la reine Marguerite, Anne Dexter et la vieille duchesse d’York âgée de quatre-vingt-dix-neuf ans. Immortalisées par Shakespeare, ces reines, triviales et somptueuses, se réincarnent pour perpétuer toute la déraison et la cruauté de leurs existences tragiques. Distribution : Sandra Billotte Esnol : Anne Dexter, sœur d’Edouard, de George et de Richard, fille de la duchesse d’York Aline Jeanne : Duchesse d’York, mère d’Edouard, de George, de Richard et d’Anne Dexter Véronique Jolly :Isabelle Warwick, femme de George et sœur d’Anne Warwick Leslie Lebeurrier : Elisabeth, reine d’Angleterre, femme d’Edouard Marie Mourey : Anne Warwick, future épouse de Richard, sœur d’Isabelle Warwick Florence Robert : Marguerite, ex-reine d’Angleterre L’auteur : Normand Chaurette Normand Chaurette est un écrivain majeur du théâtre canadien d’expression francophone, depuis une trentaine d’années. Il a écrit à ce jour de nombreuses pièces : Rêve d'une nuit d'hôpital (1980), Provincetown Playhouse, juillet 1919, j'avais 19 ans (1982), Fêtes d'automne (1982), La société de Métis (1983), Fragments d'une lettre d'adieu lus par des géologues (1986), Les reines (1991), Je vous écris du Caire (1996), Le passage de l'Indiana (1996), Petit Navire (1999), Stabat Mater I (1997) ; Stabat Mater II (1999), Le petit Köchel (2000), et, Ce qui meurt en dernier (2008). Sa pièce Les reines est entrée en 1996 au répertoire de La Comédie Française dans la mise en scène de Joël Jouanneau. La scénographie La scénographie a été pensée comme l’envers d’un décor. Loin du faste royal. Une pièce ronde, mal éclairée, à la fois cocon qui isole du reste du monde et cage pour les fauves. Une sorte de no man’s land suspendu entre un haut et un bas – la chambre du roi et les entrepôts – dont la symbolique sociale est évidente : l’espoir de l’accession au trône et la crainte d’une chute irrémédiable. Un sol circulaire en damier noir et blanc symbolise à la fois la tour et l’échiquier. Ce jeu stratégique (les Echecs) illustre parfaitement la manipulation des reines. Le pouvoir est et reste aux mains des joueurs. Les hommes. Si l’échafaudage et les deux hauts grillages peuvent suggérer un chantier désaffecté ou un terrain vague, ils permettent d’accentuer encore de par leur matériau même (acier froid et rigide) la suprématie masculine en dénonçant le système phallocratique dont sont victimes les reines. Telles les dames des jeux de cartes, ballottées par le hasard, les reines évoluent vêtues de crinolines vides dans des dominantes de couleurs blanche, rouge et noire. Note d’intention A la peur de n’être rien, les personnages de Chaurette substituent la promesse d’un titre. Devenir Reine. La gageure de la mise en scène des reines, c’est de laisser jaillir à travers la machinerie du pouvoir la fragilité et l’humanité de chacun des personnages. Et de nos propres vies. Dans leurs courses effrénées à la couronne, les reines s’étourdissent dans un rêve de reconnaissance. Femme de, fille de, sœur de, mère de, elles cherchent à s’émanciper du pouvoir masculin sans pour autant s’en défaire. En équilibre au-dessus du vide, elles nous posent la question du pouvoir et de la vacuité de l’existence. A travers leur quête, elles se réinventent en s’invectivant, flirtant avec les limites de la folie. La plus grande des folies n’est-elle pas cette solitude qui les taraude, cet espace confiné dans lequel elles vivent, entassées, sans pour autant pouvoir accéder à des relations humaines pleines et satisfaisantes. Etre, simplement. LA TROUPE Présentation A sa création en 2002, l’association théâtrale L’Epi d’Orge s'est constituée en troupe dans le but de monter des projets de création de pièces. L’association a évolué au fil du temps, et a intégré des débutants. Depuis septembre 2008 cohabitent dans l'association la troupe et un atelier théâtre dédié aux débutants et aux comédiens qui souhaitent se perfectionner. La troupe est actuellement composée de 6 comédiennes. Présentation: Après avoir présenté ses spectacles au centre culturel Le Ludion de Villemoisson, la troupe les propose à des municipalités environnantes et dans le cadre de festivals et rencontres théâtrales. Elle a participé aux rencontres théâtrales de Longpont-sur-Orge, aux Théâtrales d'automne de Roinville-ss-Dourdan, aux rencontres de Saint-Chéron, au festival de Saint-Pierre-duPerray, aux rencontres du SCENIF à Chilly-Mazarin et aux sélections Ile-de-France de FESTHEA à Orsay. Support technique Une équipe de bénévoles aide la troupe lors des différentes représentations : création et montage des décors, création des plans de feux et illustrations sonores, régie lumière et son, maquillage, personnel à la billetterie et aux réservations, costumières. Cet apport permet de proposer aux associations ou municipalités intéressées, un spectacle complet de qualité. RENSEIGNEMENTS & CONTACTS Contact presse et programmation : Leslie Lebeurrier [email protected]– 06.72.29.29.84 Pour contacter les membres du bureau : Présidente : Sandra Billotte Esnol Trésorière : Leslie Lebeurrier Secrétaire : Aline Jeanne Site Internet : http://lepidorge.e-monsite.com/