La perte de poids avec « Ideal Protein

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La perte de poids avec « Ideal Protein »
« Si je vous donne un régime équilibré, vous mangerez mieux, vous ne gagnerez pas de
poids, mais vous ne perdrez pas de poids non plus! »
Pour perdre quelque chose, il faut supprimer quelque chose.
Supprimer ce n'est pas équilibré, c'est déséquilibrer exprès!
Ce déséquilibre n'est acceptable que si c'est sans danger et qu'il y a un début et
une fin.
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Forme Cardio Plus 2011
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C'est ce que vous propose « Ideal Protein” Dr.Tran
Mincir : manger moins ou manger mieux ?
Des régimes, il y en a beaucoup, alors pourquoi un régime plutôt qu’un autre ?
Mal manger fait prendre du poids, tout le monde le sait. Par contre, bien manger n’en fait pas forcément
perdre.
Pourquoi, est-ce que je vous dis ça ?
Parce qu’à chaque fois qu’on veut perdre du poids, on nous donne toujours trois propositions : mangez moins,
mangez mieux et faites du sport.
L’exercice physique est bien sûr indispensable, je suis médecin du sport et je peux que vous conseiller de faire
de l’exercice.
Un kilo de graisse, c’est 9 000 calories, donc pour perdre un kilo de graisse, il faut courir l’équivalent de deux
fois le marathon et d’affilée.
Manger mieux : souvent par manger mieux on entend manger plus équilibré, n’est-ce pas ? Je ne suis pas
d’accord avec cette proposition, parce que, pour moi, un équilibre par définition, c’est quand les choses ne
bougent pas. Une entreprise équilibrée ou un commerce équilibré ne gagnent pas d’argent, mais ne perdent
pas d’argent.
Donc si je vous équilibre, sur le plan strictement alimentaire, vous mangerez mieux, vous ne prendrez pas de
poids, mais vous n’en perdrez pas non plus.
L’équilibre, c’est l’objet du second contrat, c’est pour stabiliser qu’il faut manger équilibré, mais pour perdre
quelque chose, il falloir dans un premier temps supprimer quelque chose.
Et pour supprimer quelque chose dans votre alimentation, je ne vous équilibre pas, je vous déséquilibre
volontairement.
Cette suppression n’est acceptable que si c’est totalement sans danger, et s’il y a un début et une fin.
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Que doit-on réduire ?
Aujourd’hui on parle plutôt d’indice glycémique. Les sucres à indice glycémique élevé comme le sucre de tables,
les bonbons, les gâteaux, les choses sucrées, les sucreries, les sucres lents aussi, les féculents, les pâtes, le riz.
À votre avis que dois-je supprimer ? Les sucres rapides ou les sucres lents.
Les deux, bien sûr.
On doit supprimer les sucres rapides et les sucres lents.
Parce que dès lors que je veux perdre du poids, je dois non seulement enlever ce qui me fait grossir, les sucres
rapides et les graisses, mais ne plus manger ce qui fait grossir, qu’est-ce que ça fait ?
Ça fait que je ne grossis pas. Mais ne pas grossir ne revient pas à maigrir forcément.
Donc je dois aussi enlever ce qui m’empêche de maigrir.
Par exemple, une petite pomme, ça ne fait pas grossir, ça, tout le monde le sait. Par contre, dans certains cas,
une pomme peut empêcher la perte de poids.
Une tranche de pain ou une biscotte ne fait pas grossir, ça, tout le monde le sait. Mais une simple tranche de
pain, dans certains cas, peut empêcher l’amaigrissement.
Pourquoi ? Parce que pour vivre, chronologiquement notre corps brûle d’abord ses sucres, tous ses sucres,
rapides ou lents, avant de brûler ses graisses.
Car si nous étions capables de faire l’inverse, c’est-à-dire brûler les graisses, avant les sucres, personne n’aurait
des problèmes de poids.
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Les protéines pour préserver les muscles
Quand je perds du poids, je perds deux choses, de la graisse et du muscle, mais quand je reprends du poids je
ne reprends que de la graisse, mais pas le muscle.
Or le muscle que j’ai perdu, c’est le moteur qui brûle mes calories.
Donc, si je perds du muscle au cours d’une perte de poids, je brûlerai moins, et si je brûle moins, je stocke
d’avantages. Et n’oubliez pas que le cœur est un muscle.
Alors, pour ne pas perdre du muscle, que doit-on faire ?
De l’exercice, bien sûr, mais aussi pour ne pas perdre du muscle, il faut compenser par un apport adéquat de
protéine.
Ce n’est pas un régime hyperprotéiné
Je dis bien, compenser par un apport adéquat de protéine, car je ne veux pas parler de régime hyperprotéiné ;
hyperprotéiné, c’est un mot que j’ai banni de mon langage.
Hyper, ça veut dire trop, hypertension artérielle par exemple, c’est-à-dire trop de tension,
hypercholestérolémie, c’est trop de cholestérol.
Ce n’est pas parce que je compense par des protéines que je fais un régime hyperprotéiné, ce n’est pas parce
que je bois un verre de vin, que je suis forcément alcoolique. ?
Les trois sources d’énergie
On parle souvent de régime protéiné.
Or, il n’y a que trois sources d’aliment : glucides, lipides et protides.
Pour perdre du poids, j’enlève les graisses, c’est logique, donc il ne reste que deux sources d’énergie : les
glucides et les protides.
J’enlève les sucres rapides, et j’enlève les sucres lents, il ne reste donc que des protéines.
Maintenant, si l’on ne veut pas faire de régime protéiné, dans ce cas-là on enlève aussi les protéines ; mais si on
enlève les protéines, il n’y a plus rien, on fait la grève de la faim !
Vous voyez que, si le régime que je vous propose est un régime protéiné, c’est par soustraction des glucides et
des lipides, qu’il est protéiné.
Mais il n’est pas protéiné pour être protéiné, et encore moins pour être hyperprotéiné.
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Chaque kilo a son histoire
Dès lors qu’on parle de régime protéiné, j’entends toujours la même réflexion : « Oui, mais si on arrête, on
reprend les kilos et encore plus »
Je vous rappelle qu’un régime, ce n’est pas un vaccin contre le poids : le rôle d’un pompier, c’est d’éteindre un
incendie, mais on ne lui fait pas le reproche « Oui, mais vous n’avez pas reconstruit ma maison »
Il y a donc deux contrats distincts, maigrir et stabiliser. Et tant qu’on n’a pas compris que chaque kilo raconte
une histoire, chaque kilo a une histoire, on reprend du poids.
La femme a deux histoires, d’abord son histoire hormonale, la puberté, la pilule, la grossesse, la ménopause,
mais il y a aussi l’histoire de la vie, on prend du poids, non pas par hasard, on prend du poids en général dans
des périodes de déplaisir, d’avantage que dans des périodes de plaisir.
Lorsque le moral est en haut, souvent on arrive à contrôler le poids. Mais lorsque le moral est en bas, le poids
monte.
Plaisir ou besoin ?
Quelle différence y a-t-il entre plaisir et besoin ?
Vous m’offrez une boîte de chocolat, j’en mange un, deux, puis je range la boîte, et j’en garde un bon souvenir.
Ça, c’est du plaisir.
Mais si vous m’offrez la même boîte de chocolat, je mange un, deux, trois, quatre, et je termine la boîte. J’ai
satisfait un besoin. Mais c’est une satisfaction de courte durée, parce qu’après, je m’en veux. De quoi avais-je
besoin ? De chocolat ou d’autre chose, certainement d’autre chose.
Coupable : l’insuline
Pourquoi ce régime, plutôt qu’un autre ?
On sait aujourd’hui que quelle que soit l’origine de la prise de poids, il y a toujours un dénominateur commun,
qu’on appelle l’insuline.
L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas lorsque nous mangeons, et notamment du sucre.
L’insuline a deux fonctions dans le corps, l’insuline va baisser la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le
sang, et le deuxième rôle de l’insuline, l’insuline est une hormone de stockage, on dit que l’insuline c’est
l’hormone de la lipogenèse.
Alors, qu’est-ce qui se passe ?
Je mange trois carrés de chocolat, mon pancréas va fabriquer la quantité adéquate d’insuline, qui va baisser
mon taux de sucre à un niveau normal, et on n’en parle plus. C’est-à-dire que je ne prends pas de poids et je
n’ai pas faim.
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Mais une personne qui a tendance à prendre du poids, lorsqu’elle mange les mêmes trois carrés de chocolat
que moi, son pancréas va fabriquer beaucoup plus d’insuline qu’il ne le faut, ce qui ne va pas mettre sa
glycémie à un niveau normal, mais en négatif. Donc, tout se qu’elle mange se stocke, tout ce qu’elle mange lui
profite. Donc, cette personne a un pancréas qui fonctionne comme une chaudière ou un moteur qui s’emballe.
Lorsqu’un moteur s’emballe, qu’est-ce qu’on fait ? On arrête de l’alimenter, on le laisse reposer, on le règle, et
ensuite, on le fait repartir et ça marche mieux.
C’est donc exactement la même chose que nous vous proposons de faire à partir de ce régime.
À propos des kilos yoyo
Maigrir est un processus antinaturel, et non pas naturel.
Quelles sont autour de nous les personnes qui maigrissent spontanément sans faire de régime ? Les personnes
très âgées, les personnes très malades, ou les gens qui ont une grosse dépression.
Donc maigrir est un processus antinaturel, c’est un processus de dévitalisation.
Reprendre quelques kilos après une perte de poids, c’est plutôt quelque chose de normal, ce n’est ni un échec
personnel, encore moins un échec de régime.
Lorsqu’on perd quinze kilos et qu’on reprend dix kilos d’affilée, on appelle ça un yoyo.
Mais lorsqu’on perd quinze kilos, par exemple, et qu’on reprend que trois kilos dans l’année, c’est un
phénomène normal.
Quelle que soit la culture, quelle que soit la tradition, il a toujours une notion de jeûne périodique.
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Qu’est-ce qu’un poids normal ?
Au juste, qu’est-ce qu’un poids normal ?
Un poids normal, pour moi, c’est un poids avec lequel il n’y a plus de souffrance, ni physique, ni psychologique.
Le poids qui nous permet de nous habiller en fonction de ce qui nous plaît et non pas en fonction de ce qui nous
va.
Maigrir n’est pas une finalité en soi
Maigrir n’est pas une finalité en soi, ce n’est pas parce qu’on est mince, qu’on est heureux.
Maigrir, c’est simplement un moyen d’avancer dans sa vie.
Lorsque le problème de poids devient un problème majeur dans notre vie, il renvoie les autres projets de notre
vie dans l’attente. Les projets les plus simples aux plus compliqués : j’irai faire du sport quand j’aurai minci, j’irai
à la piscine quand j’aurai minci, j’irai m’acheter cette petite robe ou ce petit tailleur quand j’aurai minci, et à
l’extrémité je vais m’aimer ou je vais m’accepter quand j’aurai minci ; le problème, c’est que je n’ai pas encore
minci.
Je raisonne comme un disque rayé, comme un film que l’on repasse.
Maigrir, c’est entreprendre un travail pour briser ce cercle vicieux afin d’avancer dans notre propre vie.
Texte du Docteur Chanh Tran Tien
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