utopie ou modernité? - Le travailleur catalan

Transcription

utopie ou modernité? - Le travailleur catalan
Le 4 février, les parlementaires de gauche, lors du congrès prélude à
la ratification du Traité européen, peuvent mettre en échec Sarkozy…
Le Travailleur Catalan
…Tous à
Versailles
L ’ H E B D O M A D A I R E C O M M U N I S T E D E S P Y R É N É E S - O R I E N T A L E S ★ POUR DES LENDEMAINS QUI CHANGENT
La Commune de 1871 :
utopie ou modernité?
1,80 C - N°3245 -Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Municipales
à Perpignan :
une dynamique est
créée pour battre Alduy
Maghreb,
si loin, si proche :
boulevard laïque
des cultures
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ne pas oublier
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Les Amis de la Commune de Paris 1871 et Le Travailleur Catalan présentent :
Hebdomadaire édité par la
Fédération des Pyrénées-Orientales
du Parti Communiste Français
Rédaction - Administration
Maison communiste
44 av. de Prades - 66000 Perpignan
Tél. 04 68 67 00 88 - Fax 04 68 67 56 14
Courriel : [email protected]
Commission Paritaire N° 0409 I 84 621
N° ISSN 1279-2039
Directeur de publication :
Jean-Jacques Cadéac
Rédaction :
Jean-Jaques Cadéac, Michèle Devaux,
Annette Dieguez, Robert Escaro, Philippe Galano,
Nicolas Garcia, Nicole Gaspon, Paul Hallenaut,
Roger Hillel, Yvette Lucas, Jacques Majester,
Sébastien Pouilly, Raymonde Pumareda,
Jean Quillio (Photo), Nicole Santasusana,
Jean-Pierre Ventura
Gérant : Rémi Cathala
Mise en page : Le Travailleur Catalan
Correction : Pierre Régnaud
Impression : Imprimerie Salvador
Abonnement : Tél : 04 68 67 00 88
Régie publicitaire : Richard Siméon
Le Travailleur Catalan - Inter Perpignan Publicité
44 av. de Prades - 66000 Perpignan
Tél. 04 68 67 00 88 - Fax 04 68 37 53 76
Courriel : [email protected]
La Commune de 1871:
utopie ou modernité?
Samedi 19 janvier 2008
14h : Projection du film La Commune (Paris,1871) de Peter
Watkins (nouvelle version) au Cinéma Rive Gauche. Film
précédé d’une mise au point historique par Claude Willard,
historien, professeur des universités. Tarifs réduits pour
tous : 5€ ou chèques-cinémas habituels.
Puis... Au 44,avenue de Prades à Perpignan (Rédaction du
Travailleur Catalan ):
19h : 1871 :La Commune, de Paris à Perpignan. Conférence
animée par Claude Willard et Jérôme Quaretti, historiens.
À partir de 20h30 : Apéritif et Banquet Communards. (Pour
le Banquet, réservation obligatoire avant le 16 janvier
à Jérôme Quaretti au 06 75 31 74 31.Tarif citoyen :
10€. Attention, places limitées!).
La Commune (Paris, 1871)
Un film de Peter Watkins, France, 2000, noir et
blanc, 3h30 (nouvelle version) avec 200 acteurs.
SOUSCRIPTION AU TC
4ème liste
Total précédent :
Gauby Gérard
2830 euros
Rivesaltes
30 €
Ruéda Jacqueline
Pia
Torreilles Gisèle
Perpignan
100 €
20 €
Chanaud Lucien
St Paul/Fenouillet
50 €
Maurin Bernard
Latour de France
30 €
Tressères Gisèle
Montalba/Château
50 €
et Denis
Rivesaltes
30 €
Parent Claude
La Cabanasse
50 €
Torrent Louis
St André
50 €
et Jacqueline
Perpignan
100 €
Gentil Jean
Céret
100 €
Candille Josette
Saint Jours Yves
Total au 9 janvier 2008
Nous sommes en mars 1871, tandis
qu’un journaliste de la Télévision
Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision
Communale, émanation du peuple de
Paris insurgé … Dans un espace théâtralisé, plus de 200 acteurs interprètent,
devant une caméra fluide travaillant en
plans séquences, les personnages de La
Commune – tout particulièrement la
population du quartier Popincourt dans
le XIème arrondissement – pour nous
raconter leurs propres interrogations sur
les réformes sociales et politiques (...)
Avec un budget très faible mais grâce à
l’étonnante énergie relationnelle de près
de 300 comédiens et techniciens
convaincus par la pertinence du sujet et
l’évidence du propos, Peter Watkins,
après 2 mois de préparation intense, a
pu reconstituer et restituer en 13 jours –
par un processus de tournage chronologique continu – l’exceptionnelle et
effroyable expérience de la Commune.
En se situant au plus près des gens du
peuple – qu ’ils soient gamins de la rue,
ouvriers, artisans, petits patrons, fonc-
tionnaires, soldats, intellectuels, curés,
bourgeois …-dans le Paris de 1871, la
Commune de Peter Watkins – en créant
des passerelles avec notre société
actuelle– nous réveille pour nous rappeler que l ’histoire est un matériau vivant,
en devenir, et qu ’à tout moment nous
pouvons en devenir les acteurs lucides,
conscients et responsables...
3 440 euros
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Bulletin de souscription
Nom:
Adresse:
Tél:
Courriel:
Je verse en solidarité avec le Travailleur Catalan,
la somme de:
Réglement à retourner à:
Le Travailleur Catalan - Maison communiste
44 avenue de Prades - 66 Perpignan
L’avis de Jacques Rougerie
meilleur spécialiste actuel de la Commune :
«La Commune me paraît être, très
simplement, aussi un film d ’histoire:
j ’entends clairement par là un travail
historien, une oeuvre d ’histoire.(…)
Peter Watkins n ’a pas cherché à «raconter», à représenter tout
ce qui s ’est passé dans le Paris de 1871, toute l’histoire de la
Commune, si complexe en dépit de sa brièveté. Watkins a
choisi, et ce n ’est pas un hasard, un questionnement troublant
sur la nature de la démocratie, qui est en effet le vaste problème que pose -aujourd’hui du moins -la Commune. Le communard révolté veut être pleinement «citoyen». Citoyen travailleur, et surtout alors en armes :en ces temps, l ’affirmation de
la citoyenneté ne va pas sans l ’arme, jadis la pique du sansculotte et en 1871 le fusil du garde national. Il exige qu ’on
aille jusqu ’au bout de la logique de la «souveraineté du
Peuple» tant de fois affirmée, jamais réalisée.(...). L’insurrection
communaliste, comme les autres insurrections parisiennes, peut
être vue aussi et sans doute d ’abord comme un «questionnement de la démocratie». Peter Watkins a choisi clairement ce
point de vue. Ce qu’il «montre», c’est ce questionnement
populaire, confus, tâtonnant, contradictoire (...). Sans offenser,
je l’espère, personne, je soulignerai d ’abord que c’est à mes
yeux le premier vrai film qui ait été réalisé sur la Commune. On
a eu des oeuvres de commémoration, voire de quasi-propagande. On a eu des allégories, des récits documentaires... Il
n’en est aucun que je puisse comparer en posture et en stature
avec l ’oeuvre de Peter Watkins (…).
Tout se dit dans un rapport étroit, fortement appuyé, entre
passé et présent. On a crié au dérapage, à l ’anachronisme. La
télévision en 1871, quel scandale ! Probablement pas plus que
la présence troublante d ’une voix officielle d ’un auteur qui
prétend bien inutilement se cacher.»
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N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
l’actu de la semaine l’édito
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de Jean-Jacques Cadéac
Elysée
L’art de l’esquive
Dans une longue conférence de presse, mardi dernier, le chef de l’Etat a
disserté sur sa prétendue «politique de civilisation» pour mieux esquiver les
préoccupations des Français.
C’est une stratégie de l’esquive qu’il a
exposée en appelant à «inscrire la politique dans la longue durée et dans la
profondeur d’un projet de civilisation».
Si, a-t-il admis, en fustigeant copieusement «l’impuissance» de ses prédécesseurs, «les Français n’en peuvent plus
d’attendre», pas question de faire du
pouvoir d’achat, leur préoccupation
première, le coeur du débat politique.
Volontiers arrogant mais visiblement
gêné, l’hôte de l’Elysée a balayé d’un
revers de main toute perspective d’une
hausse des rémunérations : «attendezvous que je vide les caisses déjà vides ?
Que je donne des ordres à des entreprises ?». Il a méthodiquement justifié, en
revanche, la mirobolante augmentation
de son propre salaire et renvoyé sans
complexe à la seule presse la responsabilité de la mise en scène de sa vie privée et de ses fastueuses escapades en
Egypte et en Jordanie.
En fait, de «politique de civilisation», le
chef de l’Etat, à la recherche d’un nouveau souffle, a décliné les réformes
qu’il entend conduire, en 2008, dans le
cadre de la «seconde étape» d’un
agenda qui ne dévie pas d’un iota de
ses fondamentaux autoritaires et ultra-
libéraux. Immigration, politique économique, travail, environnement, politique
étrangère, banlieues, éducation… De
la fin des 35 heures à la remise à plat
du droit des étrangers, en passant par
la poursuite des cadeaux fiscaux aux
entreprises, il a égrené les mesures qui
doivent permettre, selon lui, de concilier «l’identité qu’on doit défendre» et
«la modernité que l’on doit épouser».
Du chômage au «malaise des banlieues», il s’est évertué, en fait de «politique de civilisation», à renvoyer tous
les problèmes de la société française à
la seule responsabilité des individus.
«La France s’en sortira en libérant les
forces du travail», a-t-il asséné, jugeant
indispensable «l’assouplissement des
règles du marché du travail». Avant de
faire mine, déplorer «les dérives du
capitalisme financier» et de promettre
une «préférence communautaire»
pourtant condamnée par le traité européen de Lisbonne dont il revendique la
paternité.
Nicolas Sarkozy a justifié sans ciller une
posture de seul maître à bord qui anticipe la réforme des institutions en projet, défendu le débauchage de personnalités issues des rangs socialistes et
Il a dit…
Un journaliste : «Souhaitez-vous
que 2008 soit la fin, au moins
réelle des 35 heures ?»
Nicolas Sarkozy : «Pour dire les
choses comme je le pense, oui.»
démenti les rumeurs d’un remaniement
avant les municipales. Une échéance
électorale dans laquelle il va s’engager.
Mais, a-t-il prévenu, un échec ne saurait être interprété comme une sanction
à l’encontre de sa personne et de sa
politique. «Mon vrai juge de paix, c’est
la fin du quinquennat», a-t-il insisté, en
donnant implicitement rendez-vous aux
électeurs en 2012.
JJC et l’Humanité
UMP: Du rève…………………………………………………………………………………………………… à la réalité…
La réaction du PCF
L'assurance du pire en jouant sur les peurs
Les Françaises et les Français qui attendaient des réponses sur leur première
préoccupation, le pouvoir d’achat, et
plus particulièrement les revenus ne
peuvent que ressentir colère et déception. Dans tous les domaines, notamment le travail, l’éducation ou encore la
santé, les mesures désastreuses que les
Français subissent déjà, seront aggravées. L’augmentation de la pauvreté, de
l’exclusion, de la précarité démontre
l’ampleur de l’échec de cette politique.
Le Président explique tout, y compris
l’injustifiable. La croissance n’est plus
absente, mais mal mesurée. Le pouvoir
d’achat n’est plus un problème car la
qualité remplace la quantité.
Il est tout simplement faux d’expliquer
que l’on peut faire mieux avec moins,
les services publics ont besoin d’inves-
tissement humain et financier pour
répondre aux besoins et donc pour
assumer leur mission.
C’est une vision ultra-réactionnaire et
destructrice du changement. Le projet
de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est
l’assurance du pire en jouant sur les
peurs.
Marie-George Buffet, Secrétaire
nationale du PCF
Tous à Versailles
Le 4 février 2008, les parlementaires français réunis en
Congrès à Versailles, vont devoir voter pour ou contre la
modification de la Constitution permettant, dans le
même temps, la ratification définitive du Traité européen
de Lisbonne ("mini traité") impulsé par Nicolas Sarkozy
et Angela Merkel.
C’est le choix qui a été fait par le gouvernement
Sarkozy-Fillon, appuyé par de nombreux parlementaires
de droite, pour revenir sur le vote des Français du 29
mai 2005, «sans risque» de se confronter à nouveau à
la volonté populaire.
Car comme l’a dit lui-même le président de la
République, on sait bien qu’un nouveau référendum
pourrait consacrer une nouvelle victoire du "NON"
contre l’Europe libérale et capitaliste. Or, il faut une
majorité des 3/5 au Congrès pour que cette ratification
soit votée.
L’UMP n’a pas, à elle seule, cette majorité qualifiée. Si
cette majorité n’est pas atteinte, la Constitution du 4
octobre 1958 impose alors la consultation populaire par
référendum.
Les députés et sénateurs de gauche peuvent faire basculer le sens du vote. Pour leur part, les parlementaires
communistes et apparentés vont résolument voter
contre la modification constitutionnelle. La balle est
désormais dans le camp des élus socialistes, au Sénat
et à l’Assemblée, les plus nombreux dans l’opposition.
Or Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS au Palais
Bourbon, vient d’indiquer : «Nous n’irons pas à
Versailles… Il me paraît impossible que nous participions à la révision préalable à la Constitution dès lors
que nous défendons la voie référendaire plutôt que la
voie parlementaire». Explication foireuse s’il en est !
D’évidence, le choix du boycott a pour seule et unique
conséquence la ratification. Au sein du PCF, Olivier
Dartigolles, son porte-parole a commenté que la «cohérence» exige au contraire «que l’ensemble des députés
de gauche soient présents au Congrès pour empêcher la
ratification». Plus virulent, Marc Dolez, député PS du
Nord, a condamné une décision «déplorable» estimant
que «cela revient à se rendre complice d’une forfaiture».
De fait, cette décision du Parti socialiste, si elle se
confirmait, est inacceptable car elle viendrait accréditer
un véritable déni de démocratie et passer pour perte et
profit le vote du 29 mai 2005. Quel cadeau fait à Sarkozy
et au grand patronat en laissant adopter le nouveau
traité qui n’a en fait rien de nouveau ! La loi de la
concurrence prime encore sur tout le reste, les pleins
pouvoirs monétaires sont toujours donnés à une
Banque Centrale indépendante et les capitaux circulent
sans entraves. Le pacte de stabilité et la rigueur budgétaire sont de règle et les services publics menacés plus
que jamais
Comment dans ces conditions se réclamer de l’opposition résolue au chef de l’Etat et à son gouvernement ?
Dès lors comment rassembler les gens de progrès pour
les échéances électorales de mars et gagner de nouveaux lieux de résistances ?
Il est impératif que le peuple de gauche se manifeste.
Nous devons naturellement continuer à exiger d’être
consultés sur le nouveau texte, mais il faut aussi et surtout interpeller fortement le PS, ses responsables, ses
militants, ses parlementaires. En trois semaines, beaucoup peut être fait.
Et puis si nous allions tous à Versailles le 4 février!
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cabestany
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LE PETIT
PRIMEUR
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Mieux comprendre la langue française.
Vous rencontrez des difficultés avec
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besoin de revoir quelques notions ;
ou vous connaissez autour de vous
des personnes qui ne feraient pas le
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personnes qui se sentent en difficulté ou à venir vous-mêmes nous
rencontrer au 16, rue de la république en plein centre du village. Vous
pouvez nous téléphonez au 04 68
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Pourquoi, comment ? Des questions
et des réponses qui permettent à
chacun de s’approprier cet univers.
En un mot, la «culture scientifique»
à la portée de tous sans nécessairement faire appel à des connaissances spécifiques.
Courrier des lecteurs
Vous avez dit bizarre
Habitant de Cabestany, je suis membre des commissions des élections
politiques de la commune ; vérification des dossiers des nouveaux inscrits et donc par conséquence, vérifier qu’il n’y ait pas d’électeurs fantômes comme il y a eu dans une ville
importante du département.
Quelle a été ma surprise quand j’ai
vu le nom d’un des prétendants au
poste de 1er magistrat de notre
«Belle et Réveille ville».
J’ai trouvé bizarre et même plus que
quelqu’un, malgré son travail sur la
commune depuis plusieurs années
soit subitement pris d’un intérêt
quelconque pour cette ville car
jusqu’au mois de décembre 2007, il
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Zaragosa Marc
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n’était même pas inscrit sur les listes
électorales et donc n’a pas voté en
2007 sur la ville pour le parti politique qui le soutient qu’est l’UMP.
Quel autre intérêt a-t-il autre que le
sien pour prétendre être élu ?
JFR (Cabestany)
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cabestany
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Voeux à la population
La tradition est
désormais bien établie
Le discours du maire a été l’occasion de dresser un rapide bilan de
l’année écoulée, des faits les plus marquants et d’évoquer l’avenir. Ce
n’est pas un scoop, Jean Vila est candidat à sa propre succession.
Jean Vila présente son bilan et son projet pour un nouveau mandat
La cérémonie des voeux à la population, initiée en 2000 par Jean Vila et
son équipe, a connu cette année
encore un franc succès et, malgré
une pluie battante, un bon millier de
Cabestanyencs a envahi le Centre
culturel. Des voeux qui ont pris un
relief particulier puisqu’ils sont les
derniers de l’équipe municipale en
place en attendant les échéances de
mars. Bien sûr il y a eu en amuse
gueule le petit film réalisé par l’association locale «Imagin’» chère à Paul
Rousset, présentant les réalisations
dans la commune et les chantiers en
cours… Bien sûr il y a eu le traditionnel feu d’artifice avec quelques
pétards mouillés, la musique, le buffet et les petits-fours… mais le plat
de résistance fut une nouvelle fois le
discours du maire, un Jean Vila en
grande forme qui pendant une
demi-heure a su capter l’attention
d’un public acquis pour l’essentiel à
sa cause. On n’est pas réélu pendant
30 ans à la tête d’une municipalité,
et avec à chaque fois 65% des suffrages sans avoir fait montre d’effi-
cacité et disposé d’un excellent
bilan, reconnu et envié au-delà des
frontières de la commune. Le maire
a alors rappelé les principales réalisations du mandat comme le Centre
de Sculpture Romane, dédié au
Maître
de
Cabestany,
la
Gendarmerie, le groupe scolaire
Ludovic Massé, la nouvelle station
d’épuration, la Maison des
Quartiers, l’aménagement de l’espace du 8 Mai, le Restaurant des
Aînés, la municipalisation de la restauration scolaire, de nouveaux
locaux administratifs, et puis d’évoquer le développement économique
avec l’extension des zones économiques telles Médipole, à Médicentre
Avicenne, au Mas Guérido et au
Moulinas, ou encore la construction
de centaines de logements privés et
publics, de logements sociaux, de
lotissements communaux à des prix
permettant à nos jeunes d’accéder à
la propriété.
«Cabestany, par quelques chiffres,
est la ville du département qui a
créé le plus d’emploi, réalisé le plus
CABESTANY AMBULANCE
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de logements sociaux, où les impôts,
les taxes et l’eau sont les plus bas.
Comment voulez-vous que nous ne
nous attirions pas quelques jalousies» a-t-il lancé.
Jean Vila a ensuite abordé les chantiers engagés en 2008 avec notamment la réalisation du parcours de
santé entre le lotissement Sant
Galdric et le Mas Guérido, le début
de la réalisation du grand complexe
sportif couvert de 6 000 m2 ou
encore la création d’une nouvelle
zone d’activités de 50 hectares. Et
d’annoncer que pour la 14ème
année consécutive, le conseil municipal propose de ne pas augmenter
la part communale des taux des différentes taxes. Au sujet des transports, il a renouvelé sa proposition
«de constituer avec les différents
opérateurs, en l’occurrence le
Conseil général et l’agglo, un syndicat mixte des transports et de mettre
en commun leurs moyens ».
Concernant l’adhésion à la communauté d’agglomération, même
constat, même conclusion : « …
l’intercommunalité doit être un
projet partagé, non imposé et démocratique. Elle doit être de la seule
responsabilité des élus et des
citoyens. Aujourd’hui, la communauté d’agglomération de Perpignan
ne répond pas à ces exigences….
Adhérer à l’agglo, si un jour la question est à nouveau posée, ce n’est ni
Jean Vila, ni le conseil municipal qui
en décideront. Nous donnerons
notre avis et c’est vous qui le déciderez. »
Avec un tel bilan, il n’y a pas trop de
soucis à se faire pour les échéances
de mars.
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les brèves des communes
Municipales à Saint Cyprien
Si on changeait ?
La liste pour les prochaines municipales,
rassemblant les forces de gauche et de
progrès de Saint Cyprien sera conduite
par Marie-Pierre Sadourny-Gomez. Nous
avons reçu le communiqué ci-après :
Ils appellent tous leurs amis et sympathisants à les contacter afin de participer à
cette campagne.
Pour la cellule, Jean-Paul Boy
Palau del Vidre
Présentation de la liste
de gauche
Le vendredi 11 janvier à 18h30 au Foyer
François Tané, Antoine Ponsi et ses colistiers seront heureux de présenter la liste de
gauche «Ensemble pour changer» à l’occasion du partage de la galette des rois.
« Au mois de mars 2008, vous serez appelés à élire votre conseil municipal.
Une équipe décidée à agir pour SaintCyprien se construit. Forte de l’expérience
des anciens, renforcée par l’arrivée de nouveaux, l’équipe travaille autour d’un projet
fédérateur, cohérent et réaliste.
L’issue d’une élection n’est jamais acquise, il
est essentiel de la préparer de façon pragmatique et réfléchie. C’est la démarche
adoptée par notre équipe « Saint-Cyprien…
Si on changeait ? »
Il s’agit, pour vous, de choisir l’équipe
municipale qui sera la plus à même de
répondre à vos attentes, à vos besoins. En
mars prochain vous n’élirez pas que les
conseillers municipaux, mais aussi par le
jeu des délégations et des représentations,
vous contribuerez à la composition des
conseils communautaires, des conseils syndicaux. Leurs rôles sont déterminants sur
des sujets essentiels tels que ceux de l’eau
potable, du traitement des déchets, de
l’énergie…
Nous souhaitons que vous les Cyprianencs,
soyez les acteurs de votre propre avenir. La
ville est un espace privilégié pour mettre en
place une démocratie fondée sur la reconnaissance de tous.
Nous voulons réussir ensemble à construire
un esprit de ville pour une commune active
et solidaire, au coeur de ce pays catalan.
L’engagement citoyen que vous allez vivre
pendant ces mois de campagne va se doubler d’un engagement plus intime qui va
vous conforter dans vos convictions, dans
votre désir de changement profond pour
notre ville et dans la conscience d’appartenir
aux forces de progrès qui donnent sens à la
liberté, l’égalité et la fraternité.
Communiqué de la cellule Martin Sistach.
Cabestany
La rifle du TC
Permanences de l’ARAC – Un joli succès
Informations-juridiques
Titre de reconnaissance, carte de veuve
d’ancien combattant, pupille de la nation,
pour une mutuelle de retraite des guerres de
14-18 – 39-45, Indochine, Algérie, Tunisie,
Maroc, et des conflits extérieurs :
Afghanistan, Cambodge, Cameroun,
Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon,
Golfe, Irak, Liban, Tchad, Timor,
Yougoslavie, Slovénie, Croatie, Zaïre.
Venez nous rencontrer tous les 3e vendredis
du mois.
Prochain rendez-vous : Vendredi 18 janvier
– Salle Carrère de 15h à 18h.
Les voeux à la population
Elne: Vendredi 11 janvier à 18h
Salle des fêtes
Argelès: Vendredi 11 janvier à 18h
Salle polyvalente
ARAC: Section de Cabestany - 30 rue de
l’Aixau – 66330 Cabestany
Association créée en 1917, 90 ans au service
des combattants. Association Républicaine
des Anciens Combattants et V.G, des combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire,
l’anti-fascisme et la paix.
Environ 400 personnes, camarades et amis
ont participé à Cabestany à la traditionnelle
rifle patronnée par le journal. La fréquentation a été identique à celle de l’année dernière, l’ambiance tout aussi conviviale, les
lots mis en jeu de qualité, pour le plus
grands plaisir des heureux gagnants. Merci
à tous et à l’année prochaine.
Alénya: Mardi 15 janvier à 18h 30
Salle Marcel Oms (Parc municipal)
Nos peines
Conseil général: Vendredi 18 janvier à
18h. Palais des Rois de Majorques
Fédération du PCF: Jeudi 24 janvier à
18h. Maison communiste (44 avenue
de Prades)
Bouleternère
Bal Folk
Samedi 12 janvier à 21h30. Salle Jules
Gaspard avec Balaubois
Stage de danse les 12 et 13 janvier avec
Marie Picard (20 euros plein tarif et 15
euros tarif réduit). Inscription au 04 68 87
40 40 .
Restauration possible : Menu à 12 euros
(…Boles de picolat…). Inscription indispensable au 04 68 59 06 84
Partenariat : Association culturelle et récréative de Bouleternère. El Marbre – Cimp Céret
[email protected] / ww.elmarbre.org
"Murs du 35"
«Funky Seriz»
Les communistes y
seront
Comme il l'a toujours été dans le passé, le
Parti Communiste sera présent lors des
élections municipales 2008 à Saint-Cyprien.
Les militants de la cellule Martin Sistach
s'engageront dans la conquête de la municipalité aux côtés des forces de gauche sur la
liste menée par Marie-Pierre SadournyGomez.
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Une exposition proposée par Laurent
Foulquier du lundi 7 au samedi 20 janvier
"Le 35": 35 quai Vauban - 66000 Perpignan
0468514081 - www.le35.org
Alénya
Catalina nous a quittés
Notre camarade Catalina Tolosa nous a quittés
ce 1er janvier 2008. La maladie, le chagrin
causés par la perte il y a peu de son fils ont
eu raison de notre amie. Une foule nombreuse
et recueillie entourait Antonio, notre camarade, ses enfants, sa famille. Simone Parrot
dans un sobre discours lui rendit un émouvant hommage. Les cellules d’Alénya s’inclinent devant la douleur de sa famille et leur
adressent leurs sincères et fraternelles condoléances
Perpignan
Marie Serramalera
« Petite Marie, je parle de toi, parce
qu’avec ta petite voix… »(F.Cabrel)
Marie Serramalera de la cellule Centre ville à
Perpignan ou elles est décédée le 3 janvier.
Fille d’immigrés espagnols, son père s’était
engagé dans les forces républicaines. Les
vichystes le firent interner dedans le camp du
Vernet ! (09) Militante à l’U.F.F, à là C.G.T et à
L’UNRPA. C’est en 1968 qu’elle adhère au PCF.
Elle sera ensuite membre du comité de section du Blanc Mesnil (93). En 1997-98, elle
entreprend de créer une association qui aboutira à la mise en service d’une ligne de bus
R.A.T.P. le Blanc Mesnil-Paris. C’est en juin
2006 qu’elle participe à la fondation de
l’Association contre le Pont du non-sens. A
cette occasion elle signera plusieurs articles
de bonne facture dans le T.C. Marie avait un
caractère bien trempé, doublé d’une grande
humanité. Son dévouement paraissait sans
limites !
Un soir, nous nous trouvions côte à côte au
Palais des Congrès dans une salle archicomble. Alduy voulait nous faire avaler son projet
de 4ème pont. L’échange verbal avec le mairesénateur-président de l’agglo de l’U.M.P. local
et tutti quanti avait été particulièrement rude
et Marie visiblement ravie me lançait : « Vas y,
continue, il est déstabilisé ! Continue !
C’est promis, Marie, nous continuerons ton
combat.
RL.
Perpignan
Cellule Sam Lachize
Notre ami José Hernandez et sa compagne
Bernadette Farré sont dans la peine. La grandmère de José, sa seconde maman, Odette
Auriol vient de décéder, à 90 ans. Odette
Auriol était une figure communiste militante
bien connue de Perpignan. D’abord à SaintJacques où sa verve haute en couleur réunissait voisins et camarades. Et ensuite, au
Champ de Mars où, avec les Malet, Sentis…
elle a mené le débat quotidien sans faillir pour
faire rayonner l’idée communiste. Depuis 6
ans, à la maison de retraite d’Elne, sa bonne
humeur faisait merveille et elle avait appris
l’Internationale à beaucoup de ses ressortissants. La nature de l’animation avait beaucoup
changé de ce fait. Nous nous associons à la
peine de nos camarades et leur présentons
nos plus sincères condoléances.
Le Soler
Colette Tignères dans la
peine
Le père de notre camarade vient de décéder.
Les obsèques ont eu lieu à Le Soler, le mardi
8 janvier.
La fédération du PCF et le Travailleur Catalan
adressent à Colette et à sa famille leurs sincères condoléances et l’assurent de leur amitié.
• TC 3248
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N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
municipales à perpignan
7
Françoise Fiter: «Une
dynamique est créée pour battre Alduy»
La secrétaire de la section du PCF de Perpignan, se félicite du large
rassemblement à gauche pour les élections municipales. Elle analyse la
démarche des communistes et le rôle qu’ils entendent jouer au cours de la
campagne des élections municipales.
TC : L’accord qui vient d’être conclu
entre diverses forces de gauche,
correspond-il à ton attente ?
FF : Absolument. C’est l’aboutissement de
nos diverses démarches de rassemblement. D’emblée en septembre, nous nous
sommes adressés aux Perpignanais en
leur faisant part de notre engagement à
battre Alduy, relais de la politique de
Sarkozy et responsable d’une politique
municipale détestable. Nous leur avons
dit que nous voulions rassembler toutes
les forces de gauche sans exclusive. Le PS
nous avait fait part de sa volonté de travailler à une « construction d’une union
de la gauche sans ouverture au Modem
». Nous avons rencontré LO, la LCR et
contacté l’ERC et les Verts. Nous avons
mené de front trois tâches : s’adresser à
la population, contacter les autres forces
de gauche et mener le débat interne dans
la section
TC : Précisément, quels ont été les
termes de ce débat chez les
communistes de la ville ?
FT : Nous avons longuement débattu,
parfois avec une certaine vivacité. La
question s’est posée d’une liste constituée uniquement d’antilibéraux. C’est vrai
que l’attitude des dirigeants du PS n’a
pas de quoi nous réjouir. Cela a suscité
beaucoup de questions légitimes. On a
beaucoup discuté sur la nature de cette
élection dont l’enjeu est de battre Alduy
et de combattre l’UMP. Finalement, la
majorité des communistes de Perpignan a
opté pour la démarche de rassemblement
de toutes les forces de gauche pour une
gestion municipale de progrès.
TC : Aujourd’hui, mardi 8 janvier, où
en sommes-nous exactement ?
FT : La liste qui se finalise ne sera pas
dans un duo PS-PC. Il y aura aussi l’ERC
(Esquerra Republicana de Catalunya),
Lutte Ouvrière et le PRG (parti radical de
gauche). Nous regrettons que la LCR n’ait
pas voulu contribuer à ce rassemblement.
Nous lui avons dit et redit après qu’elle a
rencontré le PS, mais rien n’y a fait. C’est
bien dommage, car cela plus il y a de divisions à gauche et plus les chances de battre Alduy diminuent. S’y ajoute aussi le
cavalier seul de Codognès. Mais, le PS
nous a affirmés que les socialistes qui
figureront avec lui ne feront plus parti du
PS.
TC : Peux-tu nous en dire un peu plus
sur cette liste ?
FT : Aux précédentes municipales, il y
avait PS, PC, Verts et PRG. Cette fois, il n’y
a pas les Verts, mais en revanche, il y a LO
et l’ERC. Il y a également des acteurs du
mouvement associatif et syndical. Dans
les 10 premiers de la liste, toutes les forces sont représentées, dont trois PC. En
2000, la liste de gauche a fait 29% au
deuxième tout et obtenu 8 élus. On
devrait faire nettement mieux et pourquoi
pas être majoritaires.
TC : L’hypothèse d’une victoire de la
gauche est-elle crédible ?
FT : Il faut rester lucides, mais si l’on mène
une campagne qui dénonce la politique
de Sarkozy et ses méfaits sur la population perpignanaise, qui montre comment
Alduy est le relais de cette politique à
Lors de l’élaboration du programme municipal: Marc Lagae
(PS), Elianne Le Dantec, Marie-Françoise Sanchez (PCF) et
Isidore-Marc Olive (PS)
Pour françoise Fiter, une bonne campagne pourrait créer la surprise.
Perpignan, alors oui, pourquoi pas ? En
menant une bonne campagne de rassemblement et en étant absolument clairs sur
nos objectifs et sur ce que nous sommes,
on devrait convaincre beaucoup de ces
gens qui dans la période présente sont un
peu perdus sur le clivage droite-gauche.
Et puis, nous aurons un programme qui va
répondre aux attentes de la population, à
celles et ceux qui ont envie de changement et d’un autre fonctionnement de la
vie municipale
TC : Quels sont les éléments du
programme municipal qui vont
répondre à ces attentes ?
FF : D’ores et déjà, il y a eu mise en commun avec notamment deux longues réunions de travail où toutes les forces
étaient largement représentées. Nous
avons abouti à de nombreux points d’accord sur des domaines importants. Par
exemple, on sait que la mairie a passé des
contrats de délégation avec des entreprises privées ce qui a entraîné entre autres
la cherté des tarifs : eau, transport, cantines scolaires. Ces services seront municipalisés. Nous voulons aller à l’encontre
d’une politique qui a fermé les écoles de
proximité. Nous voulons en finir avec les
dépenses somptuaires effectuées au
détriment de l’amélioration de la vie des
gens. La question des transports est décisive avec notamment le contournement
de Perpignan et le 4ème pont. Le logement sera une priorité, avec la réhabilitation et le développement de l’habitat
social. Nous voulons rendre possible l’accès pour tous à un logement locatif digne,
qu’il soit HLM ou privé, même pour ceux
qui ont des revenus très faibles.
Nicole Gaspon (PCF), Joan Ridaoura (ERC) et Liberto Plana
(LO)
TC : Allez-vous débattre de ce
programme avec la population ?
FF : Nous allons organiser des réunions
publiques par thème où nous aborderons
ces questions et aussi celle de la fiscalité
car la ville est très endettée, celle de la
démocratie avec la volonté de faire vivre
des structures permanentes où les
citoyens auront leur mot à dire. Dans le
domaine culturel, il y a eu débat entre
nous sur la question du théâtre mais finalement nous sommes tombés d’accord
pour que Perpignan ait une scène nationale digne de ce nom, tout en reconsidérant en termes de dépenses le projet
quelque peu pharaonique d’Alduy. Nous
allons examiner avec les gens comment
travailler à la réconciliation de toutes les
composantes de la population perpignanaise, quelle que soit leur culture, avec le
souci de tout faire pour réduire les divisions entretenues par la municipalité
Alduiste.
Entretien réalisé par Roger Hillel
Les candidats du PC figurant sur la liste
Nous ne disposons pas de l’ensemble
des noms des 55 candidats qui seront
dévoilés au cours d’une conférence de
presse qui aura lieu le vendredi 11 janvier. Par contre, nous sommes en
mesure de donner ceux des 12 communistes présents sur la liste : Gaspon
Nicole, Fiter Françoise, Franquesa
Michel, Legendre René, Sanchez MarieFrançoise, Rey Nicole, Place Pierre, Rio
Olivier, Gil Josiane, Marc Michel,
Robeyrenc Guy, Bastide Serge.
Dominique Rumeau (PCF), Pierre Place (PCF),
Martine Ruiz (PS) et René Legendre (PS)
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N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
traité européen
Référendum
Le PS aux abonnés absents ?
Les députés socialistes ne devraient pas se rendre au Congrès de Versailles, le
4 février, selon leur chef de file, laissant la voie libre à l’adoption parlementaire
du traité européen.
Les députés socialistes ne devraient pas
se rendre au Congrès du Parlement à
Versailles, le 4 février, qui doit se prononcer sur la révision constitutionnelle indispensable à la ratification parlementaire
du traité européen, a annoncé leur président, Jean-Marc Ayrault. Une déclaration
lourde de conséquence, bousculant le
scénario prévu au PS, qui devrait normalement trancher la question en bureau
national.
Si cette position est suivie, le PS renoncerait alors à son pouvoir de bloquer
l’adoption par le Parlement de la copie
conforme du traité que les Francais ont
rejeté en 2005 par référendum. Pour
obliger Nicolas Sarkozy à consulter le
peuple comme la démocratie l’exige, il
faut en effet impérativement que l’ensemble des parlementaires d’opposition
votent contre la révision constitutionnelle, afin de franchir les deux cinquièmes du Congrès nécessaire à son rejet.
Les lignes peuvent-elles encore bouger ?
La position de Jean-Marc Ayrault n’est
pas partagée par 107 parlementaires de
gauche, dont 44 députés du groupe
socialiste, radical et citoyen, qui ont déjà
signé l’appel du Comité national pour un
référendum et voteront en conséquence
« contre cette révision de notre
Constitution ». Au-delà, Laurent Fabius,
qui n’en est pas signataire, a fait savoir
que lui aussi votera contre la révision, ce
qui pourrait convaincre d’autres députés
proches de ses opinions d’en faire
autant.
Au siége du Parti socialiste, on indiquait
que la décision restait à prendre en
bureau national, dans les jours prochains, même si la non-participation au
Congrès semble être « ce qui se profile ».
Quant aux sénateurs du PS, leur position
ne sera débattue qu’à la fin du mois.
9
La réaction du PCF
Alors qu’une majorité des 3/5ème des parlementaires permettrait de redonner la
parole par voie référendaire aux Françaises
et aux Français, le choix du boycott par le
groupe PS de l’Assemblée nationale aurait
pour seule et unique conséquence une
ratification parlementaire.
Pour justifier cette position, le président
du groupe socialiste invoque qu’il «
défend la voie référendaire plutôt que la
voie parlementaire ». Dont acte. Il faut
donc, au nom de la «cohérence» invoquée
par Jean-Marc Ayrault, que l’ensemble des
députés de gauche soient présents à
Versailles pour empêcher la ratification à
la hussarde voulue par N.Sarkozy.
Olivier Dartigolles,
porte-parole du PCF
J.J.C. et l’Humanité
Laborieuse justification
Selon le président du groupe, les socialistes n’auraient pas d’autre choix pour être
à la foix fidèles à l’appréciation positive
portée sur le traité et à la revendication
d’un référendum portée pendant la campagne présidentielle.
Ajoutant à la confusion, il a indiqué que
son groupe voterait, mardi prochain, le
texte déposé par les députés communistes et républicains dans leur niche
(séance réservée à l’initiative des groupes) visant à obtenir un référendum.
La gauche tient là une occasion unique d’imposer le référendum qui figurait dans la campagne présidentielle du PS.
Appel du Comité National
pour un référendum
Un nouveau traité –dit traité de
Lisbonne- vient d’être approuvé par les
dirigeants européens suite au rejet du
projet de traité constitutionnel refusé
majoritairement par les Français et les
Néerlandais lors des référendums de mai
et juin 2005. C’est donc à nouveau le
suffrage universel qui doit trancher par
référendum. Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de
la France, l’organisation d’un nouveau
référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi
une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté
populaire. Seule une mobilisation sans
précédent des citoyens peut obliger le
président de la République à organiser
un référendum. Il y sera contraint s’il
n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour
la modification préalable de la
Constitution française, nécessaire à la
ratification du nouveau traité européen.
Ainsi les députés et les sénateurs ont le
pouvoir d’imposer le référendum, en
votant contre cette révision de notre
Constitution. C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont
décidé de rassembler leurs efforts au sein
d’un Comité National pour un
Référendum. Nous appelons en urgence
toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe
fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils
soient pour ou contre ce nouveau traité,
à nous rejoindre pour empêcher un déni
de démocratie et exiger la tenue d’un
référendum.
✄
Traité européen: nous exigeons un référendum
Nom:
Prénom
Adresse
à retourner au Travailleur Catalan, 44 av. de Prades 66000 Perpignan
• TC 3248
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8
social
Lutte contre la baisse du pouvoir d'achat.
Banyuls sur Mer - Peyrefitte
GDF augmente ses prix et
son patron.
Parce que G Mestrallet, pdg de Suez (et futur
numéro 1 du groupe GDF/SUEZ) , empoche
2,9 millions d'euros. JF Cirelli l'actuel pdg de
GDF qui lui, ne touche que 300.000 euros,
crie à l'inégalité des mérites. Il s'est plaint
auprès de Mme Lagarde, ministre de
l'Economie. Cette dernière ne pouvait y
répondre en plein débat sur le pouvoir
d'achat d'autant que les vivats déclenchés
par les 172% d'augmentation du salaire du
président Sarko ont un peu refroidi l'enthousiasme du gouvernement et de l'Elysée sur
ces sujets sensibles. Alors parade de Cirelli,
le 19 décembre dernier, il a fait discrètement
modifier le règlement intérieur de son groupe
pour créer un «comité des rémunérations»
composé de grosses pointures de l'industrie
qui pourrait donner une sorte de caution à
l'augmentation de son salaire et cela sans
passer par un vote du conseil d'administration, sans témoins et sans attendre la fusion
avec SUEZ.
Concurrence libre et non faussée?
SFR mange Neuf Cégetel.
Pour devenir aussi gros que FranceTélecom,
SFR deuxième opérateur de mobile français
(filiale de Vivendi) va sortir 4,5 milliards
d'euros pour manger Neuf Cégetel (groupe
constitué par rachats successifs de
9Télecom, Cegetel, AOL et Club internet). Le
nouveau groupe avec un chiffre d'affaires de
12 milliards d'euros viendrait faire la nique à
France Télécom/Orange (28 milliards). Les
requins de la finance ne sont pas loin pour
que BouyguesTélecom (4,5 milliards) et
Illiad/Free (0,95 milliard) ne soient bouffés à
la première saison de pêche au fric.
Quelques chiffres
Gagner toujours plus!
47,3 millions d'euros empochés par Lloyd
Blankflein (pdg banque Goldman Sachs)
C'est le plus gros bonus jamais attribué par
une firme américaine. (27% de plus qu'en
2006). Cela représente 6.800 fois le salaire
minimal annuel brut fixé par la loi fédérale
américaine. Il faut aussi savoir que le salaire
annuel de ce pdg était déjà de 488.000
euros. Au bout du compte, l'heure de travail
coûte 13.320 euros à son employeur. Les 2
adjoints, Gary Cohn et Jon Wiinkelried ont
empoché respectivement 28,5 et 18,3 millions d'euros.
Et ce, sur le dos des petits propriétaires
américains. La banque Sachs a fait de bons
paris et spéculé sur l'effondrement des obligations adossés à des crédits « subprimes ».
3 à 4 millions de ménages américains ont
ainsi perdu ou vont perdre leur maison faute
de pouvoir rembourser leurs emprunts.
Champagne pour les spéculateurs ; camping
pour les pauvres perdants.
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Le soutien de Pierre Gosnat,
député-maire d’Ivry
Pierre Gosnat, député communiste, maire d’Ivry-sur-Seine, accompagné de Nicolas
Garcia, maire d’Elne et secrétaire départemental du PCF, a rendu visite jeudi 3
janvier aux personnels en lutte contre la délocalisation du Centre Bouffard-Vercelli.
Avant la rencontre avec l’association de
défense des soins, de la santé et de l’emploi en Côte Vermeille, il avait été reçu,
fait rare dans les annales, par le directeur
et le médecin-chef du Centre. Ces derniers, en lui faisant visiter l’établissement, avaient réitéré leur position inébranlable de faire quitter Peyrefitte au
centre de rééducation fonctionnelle au
profit, disent-ils, de l’agglomération de
Perpignan.
Les représentants de l’Association et les
représentants syndicaux présents à la
réunion de Cerbère ne pouvaient que
confirmer cette position inchangée en
insistant sur le fait que ni le dialogue ni
une évolution quelconque ne se manifestent, de la part de la direction et de l’encadrement, dans les groupes de travail
mis en place à la demande de l’ARH. «
C’est une situation figée. Maintenant, il
nous faut du concret, déclarait, un élu du
Comité d’Etablissement » au cours du
débat qui s’est instauré avec Pierre
Gosnat.
Au Parlement, seuls les
communistes…
Ce dernier, arguant de sa présence dans
le département à diverses reprises et de
la solidarité nécessaire en termes de
défense de la santé publique, faisait ressortir la convergence des attaques
contre les établissements publics de
santé et la volonté gouvernementale de
restreindre l’accès aux soins, « car, précisait-il, dans tous les cas de déplacement
et de concentration, il y a disparition
d’emplois ». « Je suis d’autant plus inté-
Pierre Gosnat prend le relais de la lutte des personnels du centre en portant le débat à
l’assemblée nationale
ressé à votre situation que je suis membre de la commission Aménagement du
Territoire à l’Assemblée Nationale. Or,
votre cas relève à mon avis de trois
ministères : celui de la Santé, bien sûr,
mais aussi celui de l’aménagement du
territoire et celui de l’emploi . En ce qui
me concerne, j’ai donc l’intention de
répercuter la question écrite formulée
par ma collègue Jacqueline Fraysse,
député-maire de Nanterre, au niveau des
responsabilités qui sont les miennes».
Représentant l’Association de défense
des soins, de la santé et de l’emploi en
Côte Vermeille, Sonia Chamary remerciait
à son tour Pierre Gosnat : « Après
Jacqueline Fraysse, une députée membre
du groupe GDR à l’Assemblée Nationale
qui a défendu notre dossier auprès du
ministre de la Santé, c’est un autre
député communiste de la région parisienne qui est présent et qui nous soutient dans l’action que nous menons. Les
parlementaires de notre département
ont déclaré soutenir le maintien du centre à Peyrefitte mais ils n’ont pris aucun
engagement écrit et ils votent à l
‘Assemblée les lois qui nous étranglent.
Maintenant nous voulons des actes. »
Compte rendu Yvette Lucas
Les Prend-on pour des
fèves ?
L’ é q u i p e
«Ouvrir
Banyuls» invite les personnels du
Centre «Bouffard Vercelli», les
patients, leurs familles, la population de Banyuls, Cerbère et du
Canton Côte Vermeille A une rencontre de soutien et de solidarité:
imanche 13 janvier à partir de 15 h
Place Paul Reig à Banyuls s/mer
Elle vous invite également à partager la plus grande galette du
monde.
Arrêter de fumer, ça profite à qui?
Depuis le 1er janvier, il est interdit de
fumer dans les cafés et restaurants et
tous les lieux à usage collectif. C'est la
dernière étape en date de la loi Evin
(1991). Quinze années de lutte antitabac au nom de la santé publique
«fumer tue» (66.000 décès par an).
Chaque citoyen est en mesure de se faire
sa propre opinion sur la nouvelle situation ainsi créée selon qu'il soit fumeur
(14 millions en France) ou non fumeur.
Par contre il est une question qui reste
posée : «ça profite à qui»? L'Etat qui
devrait dépenser moins pour les campagnes publiques de prévention (51 mil-
lions d'euros en 2007, certes une paille
par rapport aux 10 milliards de taxe perçue). Les quatre entreprises (labos) qui se
partagent le marché des médicaments
d'aide à l'arrêt du tabagisme ont vu les
ventes progresser de 32%. quant aux
bénéfices, il faut savoir que le traitement
(de 6 semaines à 6 mois) coûte au
patient 62 euros par mois en moyenne,
alors que le coût de production et de
commercialisation d'un mois de traitement revient à moins d'un euro pour le
labo. De quoi faire tousser tous ceux qui
ont décidé d'y avoir recours pour arrêter
de fumer.
Ce qui est remboursé par
la Sécu.
Les patchs, chewing-gums, inhaleurs,
pastilles et comprimés. Seul médicament,
le Champix qui cible les mêmes capteurs
que la nicotine. Les consultations de
tabacologie sont remboursées et accessibles sans en passer par son médecin traitant. Par contre ne sont pas prises en
charge par la Sécu , l'homéopahie, l'hypnose, l'acupuncture....
(Tabac info service 0825309310 ou
www.tabac-info-service.fr )
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10 traité constitutionnel
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
De la cons
au tra
Si le Traité Constitutionnel Européen en
2005 se présentait comme un texte achevé,
très structuré, car appelé à se substituer tel
quel à tous les traités antérieurs, il n'en va
pas de même pour le nouveau traité. En fait
de «simplification » prétendue du projet, le
document s'avère être une compilation
d'amendements apportés aux traités en
Lors de la manifestation appelant à voter non à la Constitution
Pacte de stabilité et rigueur budgétaire pour règle
Fustiger la rigueur budgétaire devant les
caméras et accepter sans condition son
inscription dans les traités européens : là
n'est pas la moindre des hypocrisies de
l'actuel hôte de l'Élysée. Comme le projet
de constitution, le projet de traité sur le
fonctionnement de l'Union reprend intégralement le carcan budgétaire du pacte de
stabilité, ôtant ainsi aux États, avec le
consentement de leurs représentants, toute
marge de manoeuvre pour conduire des
politiques de croissance et d'investissements publics. Conséquence d'un tel carcan : la compression continue des dépenses publiques et sociales et par là la
dégradation des services publics, des
systèmes de santé et d'éducation, les
suppressions de postes dans la fonction
publique, etc. Adopté au sommet de
Dublin en décembre 1996, entré en
vigueur en 1997, ce pacte de stabilité
impose aux États de ne pas dépasser la
limite de 3 % du PIB de déficit budgétaire,
avec un objectif final d'équilibre de leurs
finances publiques. La batterie de sanctions prévues à l'endroit de ceux qui ne
respecteraient pas cette discipline est intégralement reprise, de même que les sévères critères de convergence en matière
budgétaire, d'inflation, de fluctuation des
taux de changes auxquels sont soumis les
candidats à l'entrée dans la zone
euro.
Ce que les Français
ont rejeté
TCE article III-184 «1. Les États
membres évitent les déficits
publics excessifs. 2. La Commission surveille l'évolution de la situation budgétaire
et du montant de la dette publique dans les
États membres pour déceler les erreurs
manifestes. Elle examine notamment si la
discipline budgétaire a été respectée. 5. Si
la Commission estime qu'il y a un déficit
excessif dans un État membre ou qu'un tel
déficit risque de se produire, elle adresse
un avis à l'État membre concerné et elle en
informe le Conseil. 9. Si un État membre
persiste à ne pas donner suite aux recommandations du Conseil, celui-ci peut adopter une décision européenne mettant l'État
membre concerné en demeure de prendre,
dans un délai déterminé, des mesures
visant à la réduction du déficit jugée nécessaire par le Conseil pour remédier à la
situation. (...) 10. Aussi longtemps qu'un
État membre ne se conforme pas à une
décision européenne adoptée en vertu du
paragraphe 9, le Conseil peut imposer des
amendes d'un montant approprié.»
Ce que dit le
traité modifié
Article 104 (traité sur le
fonctionnement de l'UE) «1.
Les États membres évitent
les déficits publics excessifs. 2. La Commission surveille l'évolution
de la situation budgétaire et du montant de
la dette publique dans les États membres
en vue de déceler les erreurs manifestes.
Elle examine, notamment, si la discipline
budgétaire a été respectée... 5. Si la
Commission estime qu'il y a un déficit
excessif dans un État membre ou qu'un tel
déficit risque de se produire, elle adresse
un avis à l'État membre concerné et elle en
informe le Conseil 9. Si un État membre
persiste à ne pas donner suite aux recommandations du Conseil, celui-ci peut décider de mettre l'État membre concerné en
demeure de prendre, dans un délai déterminé, des mesures visant à la réduction du
déficit jugée nécessaire par le Conseil pour
remédier à la situation. (...) 11. Aussi longtemps qu'un État membre ne se conforme
pas à une décision prise en vertu du paragraphe 9, le Conseil peut imposer des
amendes d'un montant approprié ».
Pleins pouvoirs monétaires pour la BCE
La Banque centrale européenne (BCE) est
une pièce maîtresse de l'Europe libérale.
Ses règles de fonctionnement, définies par
les traités successifs pour mettre en place
puis gérer l'euro, ont été conçues comme
un verrou d'une politique monétaire strictement dévouée aux marchés financiers. Le
principal critère est la lutte contre la hausse
des prix - dans le seul but de garantir les
marges des rentes boursières, qui pourraient être grignotées par l'inflation. D'où
une posture de combat permanent pour
l'austérité salariale, assurée par un statut
de totale indépendance à l'égard des élus ces derniers pouvant malencontreusement
en effet être tentés de céder à la pression
populaire sur une question aussi sensible
que celle du pouvoir d'achat. On retrouvait
intégralement cet arsenal de normes dans
le texte du projet de traité constitutionnel
européen (TCE).
Selon un processus au demeurant fort logique puisque la constitution rejetée constituait le couronnement de la construction
libérale de l. Il ressurgit donc aujourd'hui,
sans surprise, dans le texte du traité modificatif. Conforté même par son nouvel article 3 (alinéa 3), comme l'a relevé Jean
Claude Trichet, le président de la BCE en
personne, en se réjouissant de voir que «la
stabilité des prix» avait été carrément inscrite comme l'un des objectifs de l'Union.
Ce que les
Français ont rejeté
TCE article III-188 «Dans
l'exercice des pouvoirs et
dans l'accomplissement des
missions et des devoirs qui
leur ont été conférés par la Constitution et
le statut du Système européen de banques
centrales et de la Banque centrale européenne, ni la Banque centrale européenne,
ni une banque centrale nationale, ni un
membre quelconque de leurs organes de
décision ne peuvent solliciter ni accepter
des instructions des institutions, organes
ou organismes de l'Union, des gouvernements des États membres ou de tout autre
organisme. Les institutions, organes ou
organismes de l'Union ainsi que les gouvernements des États membres s'engagent
à respecter ce principe et à ne pas chercher
à influencer les membres des organes de
décision de la Banque centrale européenne
ou des banques centrales nationales dans
l'accomplissement de leurs missions.»
Ce que dit le
traité modifié
Article 108 «Dans l'exercice
des pouvoirs et dans l'accomplissement des missions et des devoirs qui leur
ont été conférés par le présent traité et les
statuts du système européen de banques
centrales, ni la Banque centrale européenne, ni une banque centrale nationale,
ni un membre quelconque de leurs organes
de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou
organes communautaires, des gouvernements des États membres ou de tout autre
organisme. Les institutions et organes
communautaires ainsi que les gouvernements des États membres s'engagent à
respecter ce principe et à ne pas chercher à
influencer les membres des organes de la
BCE ou des banques centrales nationales
dans l'accomplissement de leur mission.»
vigueu
le trai
péenn
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gnant
avec d
elles-m
imprat
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N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
traité constitutionnel
constitution Giscard
traité Sarkozy
en en
chevé,
uer tel
en va
En fait
jet, le
ation
és en
vigueur (le traité sur l'Union européenne et
le traité instituant la Communauté européenne, qui devient le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne), contraignant le lecteur à un fastidieux jeu de pistes
avec des modifications d'articles renvoyant
elles-mêmes à d'autres articles, etc., rendant
impraticable tout débat citoyen. C'était sans
doute l'un des objectifs des rédacteurs du
traité de camoufler à l'opinion le contenu
du texte et, de ce point de vue, il est réussi.
La méthode proposée ci-après, a l'avantage
de comparer terme à terme, sur les articles
essentiels, la nouvelle version avec celle du
TCE désavouée par les Français.
Pages réalisées par JJC avec Liberté 62
Les services publics plus menacés que jamais
Dans le traité de Nice, l'article 16 reconnaît les
services d'intérêt économique général (SIEG)
comme une «valeur commune de l'Union».
Dans la nouvelle version, devenue l'article 14,
il est précisé que le Parlement européen et le
Conseil en établissent les principes. Ces principes qui doivent respecter la sacro-sainte loi
de la concurrence, comme le rappelle de
façon explicite l'article 86. De plus, le traité, à
l'instar de la constitution européenne, aligne
toute une série d'interdits adressés aux États
membres et pousse à la libéralisation, que les
gouvernements sont invités à élargir. Au chapitre des transports, les nécessaires interconnexions des réseaux sont conditionnées à
l'ouverture à la concurrence. Les aides d'État
à des entreprises de service public sont
considérées comme incompatibles avec le
marché intérieur. En cas de conflit, le dernier
mot revient à Cour de justice qui se pose en
gardienne sourcilleuse du libéralisme. La
France en subit les foudres lorsque les pouvoirs publics ont voulu soutenir la SNCM. En
réalité, les institutions européennes distinguent les services d'intérêt général, non marchands (justice, police, éducation, protection
sociale de base) et les SIEG, qui fournissent
l'accès à un service contre une contribution et
qui doivent être soumis aux lois de la concurrence, donc de la libéralisation. La tendance à
l'oeuvre est de considérer le plus possible de
services comme relevant du marché. La libéralisation des activités postales, du secteur
ferroviaire, de la distribution de l'énergie
découle de cette logique.
Ce que les
Français ont rejeté
TCE Article III-122 «Eu égard à
la place qu'occupent les services
d'intérêt économique général
(SIEG) en tant que services auxquels tous dans l'Union attribuent une valeur
ainsi qu'au rôle qu'ils jouent dans la promotion de sa cohésion sociale et territoriale,
l'Union et les États membres (...) veillent à ce
que ces services fonctionnent sur la base de
principes et dans des conditions, notamment
économiques et financières, qui leur permettent d'accomplir leurs missions.» La loi euro-
péenne établit ces principes et fixe ces conditions, sans préjudice de la compétence qu'ont
les États membres dans le respect de la
Constitution de fournir, de faire exécuter et de
financer ces services.» Cet article est conditionné à d'autres articles, notamment III-166 :
les entreprises chargées de la gestion des
SIEG sont «soumises aux règles de concurrence». I-4 : «la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des
capitaux»
Ce que dit le
traité modifié
Article 14 (traité sur le fonctionnement de l'UE) « Eu
égard à la place qu'occupent les services d'intérêt économique général (SIEG) en tant que
services auxquels tous dans l'Union attribuent
une valeur ainsi qu'au rôle qu'ils jouent dans
la promotion de sa cohésion sociale et territoriale, l'Union et les États membres (...) veillent
à ce que ces services fonctionnent sur la base
de principes et dans des conditions, notamment économiques et financières, qui leur
permettent d'accomplir leurs missions. Le
Parlement européen et le Conseil, statuant
par voie de règlements conformément à la
procédure législative ordinaire, établissent ces
principes et fixent ces conditions, sans préjudice de la compétence qu'ont les États membres, dans le respect des traités, de fournir,
de faire exécuter et de financer ces services. »
Cet article est encadré par d'autres articles,
notamment l'article 86 (2ealinéa) «Les entreprises chargées de la gestion de services d'intérêt économique d'intérêt général ou présentant le caractère d'un monopole fiscal sont
soumises aux règles du présent traité, notamment aux règles de concurrence...
11
La loi de la concurrence prime tout le reste
Le 23 juin 2007, Nicolas Sarkozy, au
sortir du Conseil européen de Bruxelles,
se vantait d'avoir obtenu de haute lutte
l'abandon, dans le projet de traité «simplifié» de la référence au «marché intérieur où la concurrence est libre et non
faussée qui figurait à l'article 3 du traité
constitutionnel européen (TCE), rejeté
par les Français. Ce retrait, à cet endroit
du texte, d'une formule confirmant
l'orientation libérale, n'avait guère ému
les chefs d'État et de gouvernement, qui
avaient souscrit de bonne grâce à l'opération de communication, à usage
interne, du nouveau chef de l'État. Mais
la ficelle est vraiment trop grosse. Le
tour de passe-passe apparaît à la lecture
d'un projet aux allures de labyrinthe.
C'est la technique du couper-coller. La
concurrence disparaît de l'article 3 du
traité sur l'Union européenne pour réapparaître dans un «protocole » interprétant précisément... l'article 3 et précisant
que l'UE, le cas échéant, doit prendre
des mesures pour faire respecter ce
dogme. L'établissement des règles de
concurrence demeure la chasse gardée
exclusive de la Commission européenne.
Il n'y a rien de changé dans les sanctions encourues par les États qui voudraient aider un secteur économique
menacé. La libre concurrence reste la
balise principale, dont le respect conditionne toutes les politiques sociales,
dans les termes identiques à ceux du
projet Giscard. Le président de la
convention qui rédigea le TCE est vraiment fondé à observer que «tous les
outils sont dans la boîte».
Ce que les Français ont
rejeté
TCE article I-3 (2ealinéa)
«L'Union offre à ses
citoyens un espace de
liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, et un marché intérieur
où la concurrence est libre et non faussée.»
Ce que dit le
traité modifié
Article 3 (2e alinéa) (traité
sur l'Union européenne)
«L'Union offre à ses
citoyens un espace de
liberté, de sécurité et de justice sans frontières intérieures, au sein duquel est assurée
la libre circulation des personnes en liaison
avec des mesures appropriées en matière
de contrôle des frontières extérieures,
d'asile d'immigration ainsi que de la prévention de la criminalité et de la lutte contre ce
phénomène.» Protocole nº 6 sur le marché
intérieur et la concurrence «Compte tenu du
fait que le marché intérieur tel qu'il est
défini à l'article I-3 du traité de l'Union européenne comprend un système garantissant
que la concurrence est non faussée, [...]
l'Union prend si nécessaire des mesures
dans le cadre des dispositions des traités...
Article 3 (traité sur le fonctionnement de
l'UE) «L'Union dispose d'une compétence
exclusive dans [...] l'établissement des
règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché intérieur.»
Les capitaux circulent sans entraves
Avec la concurrence «non faussée», la
libre circulation des capitaux constitue
l'autre pilier du libéralisme. Proclamé
dans l'article 56 du traité sur le fonctionnement de l'UE, le principe de base est
parfaitement clair, exprimé en termes
identiques dans le projet de constitution :
«Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux sont interdites. »
Toute mesure de sauvegarde utilisée par
un État membre est définie comme une
dérogation sous haute surveillance.
L'unanimité est requise au Conseil pour
toute limitation, (qualifiée de «recul») des
mouvements de capitaux, non seulement
au sein de l'Union, mais aussi entre des
États membres et des pays tiers. La porte
est ouverte aux délocalisations dans les
pays les plus généreux pour les investisseurs (bas salaires et fiscalité réduite).
Ce que les Français
ont rejeté
TCE Article III-137 «Les
restrictions à la liberté d'établissement des ressortissants
d'un État membre sur le territoire d'un autre État membre
sont interdites. Cette interdiction s'étend
également aux restrictions à la création
d'agences, de succursales ou de filiales
par les ressortissants d'un État membre
établis sur le territoire d'un État membre.
(Ils) ont droit d'accéder aux activités non
salariées et de les exercer ainsi que de
constituer et de gérer des entreprises...»
Ce que dit le
traité modifié
Article 43 (traité sur le
fonctionnement de l'UE) « Les restrictions
à la liberté d'établissement des ressortissants d'un État membre sur le territoire
d'un autre État membre sont interdites.
Cette interdiction s'étend également aux
restrictions à la création d'agences, de
succursales ou de filiales par les ressortissants d'un État membre établis sur le
territoire d'un État membre. La liberté
d'établissement comporte l'accès aux activités non salariées et leur exercice, ainsi
qu'à la constitution et la gestion d'entreprises et notamment de société au sens
de l'article 48 deuxième alinéa dans les
conditions définies par la législation du
pays d'établissement pour ses propres
ressortissants, sous réserve des dispositions du chapitre relatif aux capitaux. » ...
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12 à noter
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Débat public
Comprendre l’échec scolaire
Lundi 21 janvier à 18 heures à l'IUFM avec Stéphane Bonnery et Eliane Le Dantec.
Comprendre les mécanismes sous-jaçents à l’échec scolaire
A l'occasion de la publication de son livre
"Comprendre l'échec scolaire", le réseau
ACTE a invité Stéphane Bonnery, maître
de conférences en sciences de l'éducation
à l'Université Paris VIII, et dont les recherches portent sur les mécanismes de
l'échec scolaire. Avec Eliane Le Dantec,
maître de conférences en sociologie à
Perpignan et dont les recherches portent
sur l'intégration des jeunes dans le travail, ils animeront un débat sur les causes
de l'échec scolaire lundi 21 janvier à 18
heures dans l'amphithéâtre de l'IUFM.
Nous vivons dans un monde marqué par
l’explosion des connaissances, des savoirs
qui ouvre des perspectives radicalement
nouvelles pour le développement des
aptitudes humaines. La composante intellectuelle du travail devient de plus en plus
importante, les métiers impliquent de plus
en plus de qualification. Il n’est plus rare
de changer plusieurs fois de métier dans
une vie professionnelle. L’élargissement à
toute la société des capacités d’accès aux
formes les plus élaborées du savoir, la
possibilité pour chaque enfant d’aller au
bout de ses capacités, le partage d’une
culture commune, essentielle à l’épanouissement de chacun, sont un des défis
majeurs de notre société. Comment
accepter, dans ces conditions, que perdure un échec scolaire important qui touche en particulier les enfants des milieux
populaires ?
Dans le livre qu’il publie, Stéphane
Bonnery analyse les mécanismes de
l’échec scolaire. Il part d’observations en
classe et tente de mettre en lumière les
pratiques pédagogiques, qui parées des
meilleures intentions, produisent de
l’échec scolaire. Il analyse le décalage
entre des pratiques qui veulent permettre
l’entrée dans le savoir et ce qu’il en est
réellement. Partant d’observations dans
des classes, Stéphane Bonnery montre
comment certains élèves restent dans la
"tâche" quand d’autres se mobilisent sur
une activité qui fait sens pour eux et qui
leur permet de se construire vraiment des
savoirs.
Il précise que : «les inégalités scolaires ne
préexistent pas à la scolarité : c’est dans
l’école qu’elles adviennent à partir des
inégalités sociales entre élèves. Les inégalités statistiques constatées entre les parcours d’élèves issus de classes sociales
différentes se construisent à l’intérieur
des salles de classes.
✄
Parrainer un nouveau lecteur du TC
Elles ne sont ni jouées d’avance de façon
mécanique ni construites dans les classes
au hasard d’interactions aléatoires et
comme en "apesanteur" sociale.».
L’ouvrage questionne la nécessaire démocratisation qui est en panne et il articule
de manière dialectique pratique pédagogique et enjeu politique. On peut vouloir
la réussite de tous les élèves et avoir des
pratiques qui infirment cette volonté et
laissent au bord du chemin tous les élèves
qui n’ont pas un certain capital culturel à
domicile. Le système éducatif continue de
fonctionner essentiellement pour les
enfants des classes moyennes avec qui
«on a une connivence intellectuelle et
culturelle». Il ne s’agit pas de stigmatiser
les enseignants, ni de rechercher des «
coupables » mais de comprendre ce qui
se joue dans la salle de classe pour mieux
agir et transformer dans le sens d’une
Ecole de la réussite pour tous les élèves
sans exception.
Si tous les élèves sont capables de réussir
alors ne devons-nous pas changer nos
pratiques pour donner crédit à cette affirmation ? Et cela n'implique-t-il pas une
politique éducative – moyens en personnel, moyens financiers, formation des
enseignants, contenus et programmes, …
– radicalement différente de celle mise en
oeuvre actuellement ?
ASF
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Adresse:
Le 25 janvier 2008, Georges Athiel,
Thierry Labelle, Bérengère Gauby,
Frédéric Andreux, Philippe Galano, tous
militants de la CGT, seront jugés au
Tribunal de Grande Instance de Narbonne
pour «faits syndicaux» (voir notre précédente édition).
Une manifestation est organisée devant le
Palais de Justice de Narbonne à partir de
10h.
Plusieurs bus sont prévus et partiront du
Palais des Expositions de Perpignan à 7h.
Merci de vous inscrire auprès de
Frédérique ou de Cécile au 04 68 35 63 64
ou par mail – [email protected]
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société 13
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Les magnats du pétrole privés de désert
Secours populaire
Pour la première fois de son histoire,
le Dakar est annulé
Le gouvernement et les organisateurs ont été contraints de se désensabler les
yeux et les oreilles pour enfin prêter attention à la situation politico-humaine
des pays traversés, notamment celle de la Mauritanie. Il est vrai que la vie
même des concurrents était en danger et que celle-ci n’a pas de prix, elle !…
Annulée donc la course et c’est tant
mieux pour les économies d’énergie et
l’environnement.
Grain de sable dans le
pétrole
Si en France le gouvernement fait la
chasse aux conducteurs à grand renfort
de radars, pénalise les voitures polluantes et suggère les déplacements à vélo
pour éviter le gaspillage de carburant et
la pollution de l’air, le Dakar a dilué pas
moins de 3 500 tonnes de CO2 dans l’air
africain.
Le gaspillage dépasse l’entendement :
600 000 litres de carburant pour les
avions, 250 000 litres pour l’intendance,
500 000 litres de gasoil pour les
camions, 140 000 litres pour les hélicoptères, sans compter le vrac pour les
motos, etc.…etc.…Tout cela pour la
bourse et la vie de Total. Au prix du litre
actuel, ces chiffres laissent penseur !
Ces pollueurs ne sont même pas les
payeurs, car ce ne sont pas les maigres
oboles reversées aux pays traversés qui
soulagent la souffrance des peuples et
effacent les dégâts écologiques des pays
profanés par la course.
Pour compenser les 3 500 tonnes de
CO2, il faudrait planter près de 10 000
hectares d’arbres, soit la surface de
Paris!
Plus de bougies que d’années
Le Dakar devait fêter ses 30 ans d’existence et souffler 50 bougies, celles des
morts pour excès de vitesse qu’il a générés. La suppression de cette « épreuve
sportive » d’engins motorisés dont le
seul prix équivaut à 30 ans de salaire
pour les populations qui ne font que les
apercevoir dans un nuage de poussière,
ne nous fera pas pleurer.
D’ailleurs, aujourd’hui le débat sur la
prouesse humaine ou mécanique est
supplanté par le débat sur l’argent
perdu, pas pour tout le monde toutefois.
Le groupe Total, principal mécène, miroir
aux alouettes pour les africains, miroir
aux dollars pour les concurrents et les
sponsors, va continuer à surexploiter les
peuples de ce continent, spolier leurs ressources, polluer leur atmosphère, surendetter leurs gouvernements corrompus
par les dictatures (122 millions d’euros
versés par Elf).
RP
Collectif anti OGM 66 , Greenpeace66 et Civam bio 66
Une loi pour produire
et consommer sans OGM
Rendez-vous samedi 12 janvier 2008 à 14h place Catalogne à Perpignan
Les trois associations seront dans la rue
avec un visuel pour interpeller
nos députés et sénateurs
sur la loi que le gouvernement leur propose de
voter sur les OGM le 9
février prochain.
«Nous demanderons
aux députés et sénateurs du département
d’examiner attentivement
le projet de loi et de l’amender afin qu’il garantisse le droit
de consommer et produire sans OGM.
En effet, comme le reconnaissait JeanLouis Borloo, «on ne peut pas contrôler
la dissémination des OGM»… il
concluait : «donc, on ne va pas prendre
le risque».
Cependant, en contradiction avec ces propos,
la loi ne sanctionne
pas la contamination inférieure à
0,9% , alors que
cette limite n’a
aucune valeur
scientifique et
ouvre la porte à la
multiplication des
contaminations génétiques : la loi doit garantir
l’indemnisation de tout préjudice résultant de toute contamination
dépassant le seuil de détection.
Par ailleurs, le projet de loi actuel prévoit
un régime de responsabilité très laxiste,
très limité dans le temps et l’espace et
qui rend impossible l’indemnisation de
la plupart des dommages occasionnés
par les OGM : le projet de loi doit comporter le principe d’un fonds engageant
la responsabilité conjointe, solidaire et
exclusive de l’ensemble de la filière
OGM.
Une loi française garantissant des cultures non OGM serait en conformité avec
la directive 2001/18 qui confie aux états
le soin de «prendre les mesures nécessaires pour éviter la présence d’OGM
dans d’autres produits».
Nos 4 députés et nos 2 sénateurs
devront prendre leurs responsabilités,
devant les générations futures, et choisir
de préserver la santé publique, la diversité biologique et le droit des paysans de
semer et cultiver librement ».
Développement du SPF
en milieu rural
Lors du 31ième congrès national du
Secours Populaire Français qui s’est
déroulé en novembre 2007 plus de 710
bénévoles venus de toute la France, organisés en groupes de travail appelés «
ruches » ont débattu autour du thème «
solidarité dans le monde rural ». Loin du
mythe des campagnes agréables et faciles
à vivre les populations rurales appartiennent souvent aux catégories les plus
modestes de la population. Le tissu social
et la solidarité qui existaient jusqu’alors
se dégradent. Il a aussi une évolution au
sein de la population vivant en milieu
rural, notamment avec l’apport des populations urbaines, les « néo-ruraux ».
Plusieurs constats : Le travail. Il y en a
de moins en mois, les quelques petites
entreprises locales ont disparu et celles
qui restent ou le monde agricole offre de
moins en moins d’emplois, il faut presque
toujours une voiture pour aller travailler
avec les frais souvent impossible à assumer que cela implique. Les jardins : assurant dans le temps la subsistance de la
famille, ils ne sont plus qu’une imagerie
de citadins car il y en a de moins en
moins. La misère : des logements souvent vétustes, isolés et occupés par des
personnes âgées avec une santé fragile.
Le regard pesant des autres : c’est tout le
contraire de l’anonymat des villes, beaucoup préfère pour ne pas être montré du
doigt « ne pas demander ». Éloignement,
isolement, enclavement : disparition des
services publics comme la Poste, des
petits commerces, des transports en
commun, plus d’instituteur, plus de
médecin, plus de café. Comment trouver
un sens à la vie quotidienne et ne pas se
sentir abandonné ?
On ne peut rester indifférent à cette évolution de notre société rurale dans
laquelle la misère , si elle présente une
forme différente qu’en milieu urbain, ne
cesse de s’accroitre
Pour faire reculer l’isolement et la pauvreté dans notre département la fédération des Pyrénées Orientales s’inscrit
dans l’orientation du Secours populaire
national et souhaite développer de nouvelles structures notamment dans les
cantons ruraux.
Elle prendra pour cela tous les contacts
nécessaires avec les maires, les acteurs
sociaux, les autres associations caritatives déjà existantes sur la place afin de
pouvoir concrétiser tout au long de cette
année 2008 l’ouverture de plusieurs nouvelles antennes
Elle fait aussi pour cela appel à toutes les
bonnes volontés : Vous vivez en milieu
rural, vous constatez les difficultés que
rencontrent certains de vos voisins, amis,
parents et vous voulez agir pour la solidarité contactez nous au 04 68 34 03 75.
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14 sports
Le coin du XV
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
de Jean-Pierre Ventura
Fédération Française du Milieu
Montagnard
TOP 14 - U.S.A.P : 23 BRIVE : 19
Seigne “le grand
simulateur” Honteux!
Crédit photo USAP
Le plus grand cirque de Patrick Sébastien
est arrivé dans la cathédrale d’Aimé Giral
avec un numéro hallucinant présenté par
les invités Laurent Seigne (dangereux
récidiviste), Olivier Magne, et comme
acteurs les joueurs : « Les Mêlées
Simulées »
Insulte au rugby, les brivistes ont travesti la partie.
Devant l’accumulation de fautes techniques (12 pénalités + 2cartons jaunes)
juste avant la mi-temps, les Corréziens
réduits à treize craquent et encaissent
coup sur coup deux essais de David
Marty. L’U.S.A.P supérieure en puissance,
usant son adversaire, le privant de munitions avait construit sa maîtrise. Rentrant
aux vestiaires (mi-temps) sur le score de
23 à 3, les Catalans avaient la main-mise
sur la rencontre. Au second acte le « sorcier » Seigne entre en action, comme
quand il officiait du coté de Bourgoin et
de Castres, nous assistons à 38 minutes
de jeu avec des mêlées simulées (piliers
blessés), et nos valeureux guerriers
réduits à jouer en « Tu – Tu » Avec ce jeu
plus mobile, plus joueur, l’U.S.A.P s’est
affolée, à perdu tous ces repères, accumulant les fautes de mains, subissant les
impacts et à fini le match émoussée, ce
qui à permis aux Brivistes de revenir au
score et décrochaient le point bonus
défensif (prime à la simulation ?)
Soulignons la bonne performance de la
jeune troisième ligne (Chouly – Perez –
Vivalda) qui à fait un gros match, et le jeu
au pied efficace de Rosalen.
Samedi l’U.S.A.P reçoit Trévise (18h30
sur sport +), rencontre comptant pour
la 5e journée de H.Cup, avec le retour de
Vaki et Tuilagi.
Résultats et classement
U.S.A.P 23 (10e - 12pt) Brive 19 B (12e - 8 pts)
Bourgoin 15 (8e - 15pts) - Bayonne 10 B (6e - 16pts)
Biarritz 10 (3e - 18pts) - Montauban 8 B (5e 16pts)
St. Français 33 (4e - 17pts) - Montpellier 6 (7e - 16pts)
Albi 24 (9e - 12pts) - Dax 17 B (13e - 7pt)
Toulouse 44 B (1ier - 24pt) - Castres 23 (11e - 9pts)
Clermont 26 (2e - 22pt) - Auch 6 (14e - 6pts)
Division 2 Féminine
Pro D2
Fédérale 1
Toulon 36 B (1 - 40pts) - La Rochelle 0 (9 – 21 pts)
Blagnac 18 B (16e - 4) - Aurillac 19 (4e - 29 pt)
Grenoble 27 (5e - 28pts) - Limoges 18 (14e - 13pts)
Mont-de-Marsan 22 (2e - 32pts) - Oyonax 6 (11e – 18pt)
Lyon 37 B (8e - 25pt) - Tarbes 0 (13e - 14 pt)
Narbonne 9 (10e - 19pts) Racing Métro 92 6 B (6e - 26pts)
Pau 20 (12e - 17pts) - Agen 26 (3e - 30pts)
Béziers 6 (7e - 26pt) - Bordeaux 3 (15e - 12pt)
ier
e
Espoirs
e
U.S.A.P 20 (6 - 16pt) - Bourgoin 6 (10 - 2pts) - dépl. Castres
Villelongue Salanque (4e – 5pts)
Espoirs
Montpellier – U.S.A.P (6e – 12pts)
Reporté
Division 1 Féminine
Toulouges 47 B (1ier -27pts) – Lons 0
Poule 4 : Nimes 22 - E.S.Catalane 15 (5e - 23pts) reçoit Cahors
Fédérale 2
Poule 5 : Thuir 9 (7e - 17pts) - Balma 8 dépl. Céret
Vill. de Lauragais 10 - Céret 15 (5e - 19pts) reçoit Thuir
Fédérale 3 Grand - Sud
Poule 1 : Servian 13 - Pollestres-Ponteilla 16 (9e - 18pts)
Levezou 16 - E.Tet 3 (8e - 18 pts)
Poule 2 : Elne 18 (5e - 22pts) - Toreilles 19 (6e -22pts)
Cote Vermeille 32 (2e - 24pts) - Sigean PLN 7
e
Division 1 Féminine
Exempt: U.S.A.P (1ier- 24pts)
“La Majorquine”
ADMINISTRATEUR DE BIEN / TRANSACTIONS
LOCATIONS / INVESTISSEMENTS
3, RUE DE L’ANGE - 66000 PERPIGNAN
Tél. 04 68 34 50 65 - Fax 04 68 34 02 92
Deux stages pour devenir animateur de raquettes à neige sont
proposés par la Fédération Française du Milieu Montagnard.
Cette formation s’adresse aux animateurs bénévoles des associations et aux
personnes qui souhaitent approfondir
leurs connaissances personnelles. Elle
porte notamment sur la sécurité en
milieu enneigé, la transformation de la
neige, les techniques de recherche et de
secours, la conduite de randonnées en
raquettes.
L’âge minimum est de 18 ans. Il n’y a
Le point de vue du XIII
Lézignan et Pia creusent l’écart en tête de
la poule et sur des scores sans bavures.
Les victoires de Toulouse à Villeneuve et
de St Gaudens à Albi, bien que l’on
attendait autre chose des nouveaux
promus, confortent la position des 2
clubs. À noter le large succès de Lyon
devant Carpentras. Pour le prochain
week-end, St Gaudens-Villeneuve ;
ASC-Carpentras ; Limoux-Albi ;
Toulouse-Lyon
Pia – UTC: Après la belle performance de
l’ASC à l’UTC, le dimanche précédent, un
public plus nombreux qu’habituellement
était venu à Pia car les Audois affichaient
des prétentions légitimes, mais la réalité
fut tout autre bien que le score soit lourd
pour les Carcassonnais. Le jeu malgré un
fort vent fut de qualité avec de belles
actions de part et d’autre, dont certaines
échouèrent de peu. Même avec le derby
de dimanche dont on mesure l’intensité et
parfois l’indécision, Pia possède un meilleur fond de jeu et des éléments susceptibles de faire pencher la balance. De plus,
le lourd échec de l’aller ou l’équipe avait
été mauvaise sera, pensons-nous une
motivation supplémentaire que va contester l’UTC dans la mesure du possible.
Élite 2
Le Barcarès, leader incontesté et déjà
large vainqueur à l’aller se déplacera à
Entraigues dont la saison est en dent de
Juniors Reichel
Toulouges (1ière- 27pts)
I M M O B I L I E R
Stage d’animateur
raquettes à neige
Trouver :
- Le meilleur bien immobilier qui répondra à vos
désirs et à vos besoins
Vous donner :
- Le meilleur conseil d’investissement
- Le meilleur accompagnement dans vos dossiers
Vous savoir :
- Après votre achat, satisfait par “La Majorquine”
pas de limite supérieure.
- Chartreuse :1, 2 et 3 février 2008
- Hautes Pyrénées : 25, 26 et 27 mars
2008
Pour tout renseignement, s’adresser au
siège national : FFMM 18 rue Saint
Polycarpe 69001 Lyon
Tél. 04 78 39 49 08 ou sur Internet :
www.ffmm.net.
de Robert Escaro
scie avec plus de défaites
que de victoires.
Logiquement,
les
maritimes doivent
s’imposer. Autres
rencontres
R o a n n e Montpellier
;
Bordeaux-Corbeil ;
Lescure-Le Cabardes
Nat 1
Ornaisons, large vainqueur à St Laurent
possède une petite avance sur Palau qui
réalise la bonne opération en allant
gagner à Cavaillon. Salses était exempt
mais la venue de Cavaillon sera plein
d’incertitudes car à l’aller, les
Vauclusiens avaient gagné 39 à 4.
Palau large vainqueur à St Laurent, 60 à
6, n’a aucun souci à se faire.
Fédérale
Avec les terrains jugés impraticables,
aucun match dimanche dernier. Le
Barcarès largement battu à l’allée passera à la moulinette des Baroudeurs de
même pour Ille qui accueillera décontractés Montpellier, les 50 à 12 se passent de commentaires.
St Paul vainqueur 33 à 10 à l’aller doit
récidiver sur son herbe devant Ferrals de
même qu’Opoul qui accueille Béziers.
Résultats et classement
Elite 1: Albi-St Gaudens 18-38; Villeneuve-Toulouse 4-14; Lyon-Carpentras 50-14; Pia-Carcassonne
32 - 6; Lézignan-Limoux 52-12
Clubs
1. Lézignan
2. Pia
3. Carcassonne
4. St Gaudens
5. Utc
6. Toulouse
Pts
34
32
28
26
25
24
J
12
12
12
12
11
12
Pour Contre
470
208
387
192
337
209
333
264
323
270
223
275
Clubs
7. Limoux
8. Albi
9. Carpentras
10. Villeneuve
11. Lyon
Pts
23
18
18
16
16
J
11
12
12
12
12
Pour Contre
279
255
225
338
210
497
189
349
220
339
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culture 15
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Le Carrefour des Artistes
par Paul Hallenaut
Galerie Maria Lluis
Joseph Beulas
62, avenue Marcellin-Albert à Perpignan.
Jusqu’au 31 janvier. Maria Lluis présente sa
nouvelle expo « Dialogues ». Ouvert tous les
jours de 15h à 19h.
Museu d’Art de Girona. Pujada de la
Catedral, 12. Jusqu’au 2 mars. « La peinture
de Joseph Beulas, né dans la région (à
Santa Coloma de Farners, en 1923)
dénude les formes qu’il dissout dans des
atmosphères bleutées ou d’un blanc terne,
empreintes de silence. D’ou le titre de cette
exposition : « Tout en dénudant le paysage
». Paysages généreux de sa carrière sous
l’influence de « l’Escola d’Olot » et terres
brûlées de sa région d’adoption. (Aragon),
montrent le processus de simplification des
paysages vers des formes dénudées, vers
l’essence de la nature, celle qui nous
entoure et celle de notre temps ».
XIIIème Salon des
Artistes Canétois
Galerie des Hospices
– Canet-village. Du 20
janvier au 10 février.
Ce salon d’artistes
amateurs, crée il y a
12 ans à l’initiative de
la municipalité et de
l’artiste peintre
Georges Batinick
(créateur de l’affiche)
s’est développé suscitant toujours plus d’engouement et de talents. Peintres et sculpteurs s’expriment librement sur des thèmes
divers. A noter la participation des élèves de
l’association des Arts plastiques de Canet.
Ouvert tous les jours de 15 à 18h.
Vernissage le dimanche 20 janvier à 11h
Les poupées Bella
Médiathèque – 15 rue Emile Zola –
Perpignan. Jusqu’au 1er mars. Jean-Antoine
Casagran en collaboration avec le Museu del
Joguet de Figueres, retrace à travers 160
pièces l’histoire de la manufacture des poupées Bella (1951-1985). Cette entreprise
catalane, fondée par un réfugié sud-catalan
Société à responsabilité limitée
au capital de 8 000,00 Euros
Ancien Siège social : 26 Rue de la
Tramontane
66430 BOMPAS
Nouveau Siège Social : 22 Avenue de
Gérone
66000 PERPIGNAN
R.C.S. : 441435013
YRONDE ET BURON (63270) 6, route de
Sarlan FRONTCREPON, immatriculée au
RCS de CLERMONT FERRAND sous le n°
443 556 667, constituée pour une durée
de 99 ans expirant le 2 octobre 2101 et qui
a pour objet social « la gestion, la propriété, l’administration et la disposition de
biens immobiliers qui pourront devenir sa
propriété », a décidé de transférer le siège
social à ORTAFFA (66 560), 21 rue San
Jordi, et de modifier l’article 4 correspondant des statuts.
AVIS DE TRANSFERT DE
SIEGE
Le Gérant est Mme Francine LEROY,
demeurant à ORTAFFA (66 560), 21 rue
San Jordi,
Au terme du procès-verbal de l’Assemblée
Générale Extraordinaire des associés en
date du 02/01/2008, il a été décidé de
transférer le siège social du 26 Rue de la
Tramontane, 66430 BOMPAS, au 22
Avenue de Gérone, 66000 PERPIGNAN, à
compter du 31 décembre 2006 et de modifier en conséquence l’article 4 des statuts.
Corrélativement, l’avis précédemment
publié, relativement au siège social est
ainsi modifié :
ARTICLE 4 : Siège Social
Le siège social est fixé à PERPIGNAN,
66000, 22 Avenue de Gérone.
Il peut être transféré en tout autre endroit
du même département ou d’un département limitrophe par une simple décision
de la gérance sous réserve de ratification
pour la prochaine Assemblée Générale
Ordinaire, et partout ailleurs en France en
vertu d’une délibération de l’Assemblée
Générale Ordinaire, et partout ailleurs en
France en vertu d’une délibération de
l’Assemblée Générale Extraordinaire.
La gérance
Le dépôt légal sera effectué au Greffe du
Tribunal de Commerce de CLERMONT
FERRAND et de PERPIGNAN.
SARL DOMI CORDAGE EXPRESS
L’AGE du 5 novembre 2007 de la Société «
SCI HEYRAUD MARTIN », SCI au capital
de 1 000 euros, dont le siège social est à
SCP d’Avocats Jean-Luc REMEDI
13, rue de l’Ange – BP 60101
66001 PERPIGNAN CEDEX
CESSION D’UN PORTEFEUILLE DE GESTION
IMMOBILIERE D’UN
FOND DE COMMERCE
Suivant acte sous seing en date à PERPIGNAN du 21 décembre 2007, enregistré à
POLE ENREGISTREMENT PERPIGNAN-TET
le 03 janvier 2008, bordereau n° 2008/3,
case n°6,
La SARL FRANCE AGENCE IMMOBILIER –
F.A.I., au capital de 7 500 euros, ayant son
siège social à PERPIGNAN, 16, quai Sadi
Carnot, RCS PERPIGNAN 483 078 671
(2005 B 752),
A cédé à la SARL AGENCE DE RECHERCHE IMMOBILIERE ET DE SERVICES –
ARIS IMMO, au capital de 10 000 euros,
ayant son siège social à PERPIGNAN, 60,
avenue d’Espagne, RN9, route du Perthus,
de 1939, a prospéré jusqu’à devenir le plus
grand exportateur francais. Ouvert du mardi
au samedi de 10 à 18h.
Découvertes du
patrimoine perpignanais
Eglise du Couvent des Minimes (chapelle
basse). Jusqu’au 28 février. La ville de
Perpignan présente une exposition consacrées aux recherches patrimoniales sur le
territoire municipal. De nombreuses acquisitions de monuments, des réaménagements,
des démolitions d’éléments parasites, des
restaurations…ont entraîné la découverte
d’objets, de tracés, de vestiges du passé, en
particulier dans le centre ancien. Pour le plupart en cours d’étude, ces éléments n’ont
jamais encore été réunis et,pour certains,
jamais présentés au public. Des céramiques,
des sculptures, des éléments architecturaux,
inscriptions, détails de peintures murales,
monnaies…provenant des principaux sites
de Perpignan et témoignant de toutes les
périodes historiques (de l’Antiquité au
XXème siècle) sont regroupés en 11 sections thématiques.
RCS PERPIGNAN 349 316 067 (1989 B
99),
Le portefeuille de gestion immobilière d’un
fonds de commerce de toutes transactions
immobilières, location, gestion de biens,
gérance, syndic de copropriété, connu
sous l’enseigne « France AGENCE IMMOBILIER », exploité à PERPIGNAN, 16, quai
Sadi Carnot.
Lequel portefeuille comprend uniquement
des éléments incorporels, savoir : la clientèle et le bénéfice et tous mandats de gestion relatifs à son exploitation.
Moyennant le prix de QUARANTE MILLE
EUROS (40 000 E).
La date d’entrée en jouissance a été fixée
au 21 décembre 2007.
Les oppositions seront reçues au domicile
du cédant, la SARL FRANCE AGENCE
IMMOBILIER – F.A.I, 16, quai Sadi Carnot
à PERPIGNAN, où il a été fait, à cette fin,
élection de domicile. Elles devront être faites au plus tard dans les dix jours qui suivront la dernière en date des publications
légales prévues.
Pour insertion.
Commune d’Elne
AVIS D’ATTRIBUTION
D’UN MARCHE
Réalisation d’un mail
rue des pommiers
1) Identification de la collectivitétérritoriale maître d’ouvrage
Commune d’ELNE, boulevard Voltaire, 66
200 ELNE.
Tel : 04.68.37.38.39 Fax : 04.68.37.94.14
2) Type de marché et description succinte :
Marché de travaux pour la réalisation d’un
mail rue des pommiers
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 11 à
17h30. Entrée gratuite.
Antoine Dorotte
Collection d’Art contemporain. Place de la
République – Saint Cyprien village.
Jusqu’au 27 janvier. Jeune artiste émergeant de la scène française, Antoine Dorotte
propose l’installation de dessins, néons et
gravures dans le cadre du programme «
Pas un jour sans une ligne ». Travaillant
image par image autour de la célèbre scène
de combat de West Side Story », Antoine
Dorotte a décomposé et remodelé ces figures devenant pour l’occasion hors du
temps. Egalement, plusieurs dessins et pièces ayant trait au dessin et à la gravure
seront proposées dans l’espace de l’étage
de la Collection d’Art Contemporain. enseignements : 04.68.21.06.96
Marché décomposé en 3 lots.
3) Type de procédure :
Marché sur appel d’offres ouvert (art 33-3°
et 57 à 59 du CMP)
4) Critères d’attribution :
Offre économiquement la plus avantageuse
en fonction des critères suivants :
- Délai d’éxécution: note sur 10 (coeff.30%)
- Prix des prestations: note sur 10 (coeff.50%)
- Valeur technique : note sur 10 ( coeff.20%)
5) Attribution et valeur du marché :
Le marché a été attribué aux entreprises
suivantes :
LOT n°1 : Voirie
Groupement PULL/EUROVIA pour un
montant de 180 667.60 euros H.T. (l’estimation ayant été fixée à 181 347.00 euros
H.T.)
LOT n°2 : Réseaux humides
Lot jugé infructueux eu égard aux offres
qui ont été considérées comme « inacceptables ».
Conformément à l’article 35I1° du Code
des Marchés Publics la Commission d’appel d’Offres a décidé de recourir à une procédure négociée (sans publicité préalable)
avec les candidats ayant déposé une offre.
(l’estimation ayant été fixée à 177 962.60
euros H.T.)
LOT n°3 : Réseaux secs
Lot jugé infructueux eu égard aux offres
qui ont été considérées comme « inacceptables ».
Conformément à l’article 35I1° du Code
des Marchés Publics la Commission d’appel d’Offres a décidé de recourir à une procédure négociée (sans publicité préalable)
avec les candidats ayant déposé une offre.
(l’estimation ayant été fixée à 44 043.00
euros H.T.)
6) Date de l’attribution du marché :
le 30 novembre 2007
7) Nombres d’offres reçus pour le marché : 7
8) Date d’envoi du présent avis : 09 janvier 2008
Le Maire, Nicolas GARCIA
SARL TRIANGLE INFORMATIQUE
Au Capital de 7 622 euros
4 RUE DE PUYVALADOR
66000 PERPIGNAN
Aux termes d’une assemblée générale
ordinaire du 24/12/07, les associés ont
désigné en qualité de gérant unique, Mr
FERNANDEZ Alphonse demeurant, 1 Rue
Gutenberg 66000 PERPIGNAN.
Le dépôt légal sera effectué au registre du
Commerce et des Sociétés de Perpignan.
Pour avis et mention
Mr FERNANDEZ, Gérant
SARL PRO-METIERS-SERVICES
au capital de 1.000 Euros
Siège social : 108 av. de Perpignan
66140 CANET EN ROUSSILLON
RCS Perpignan : 450 559 570
MODIFICATION DE LA
DÉNOMINATION SOCIALE
Suivant décision unanime des associés en
date du 7 janvier 2008, les associés ont
décidé de modifier la dénomination sociale
de la société « PRO-METIERS-SERVICES »
qui devient « PRO-METIERS-HABITAT » à
compter de cette même date.
L’article 3 des statuts a été modifié en
conséquence.
Le dépôt légal sera effectué au Greffe du
Tribunal de Commerce de Perpignan.
Pour avis, le gérant.
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16 la culture
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Politique culturelle
Canétoiles
Hommage à Michel Serrault
Les 2ème dimanches de Canétoiles au cinéma
le Lido à Canet. Dimanche 20 janvier
15h : Garde à vue : le sommet du huis clos
On dit trop souvent que le cinéma français est
intello à force de parler pour ne rien dire, sans distinguer les oeuvres qui parlent de celles qui discourent. Garde à vue est un polar qui prend la parole et
en fait un scalpel éclaboussant. Avec Lino Ventura,
Michel Serrault, Romy Schneider.
20h : Nelly et Monsieur Arnaud. Un film de Claude
Sautet (1995). Pour faire face à des difficultés
financières et gagner son indépendance, une jeune
femme qui vient de quitter son époux accepte d’aider un riche retraité à rédiger ses mémoires. Avec
E. Béart, M.l Serrault, et J.-H. Anglade…
Amis du Cinéma
Black Book
Mardi 15 janvier 2008, 19h. Black Book, le dernier
film de Paul Verhoeven aux Amis du Cinéma
Un nouveau film de Paul Verhoeven ! Cela crée toujours l’événement. Bien que, dans ce nouveau film
Verhoeven se montre moins provocateur et plus un
analyste du comportement humain en temps difficiles. Il reprend son intérêt pour l’histoire de la
deuxième guerre mondiale et notamment pour la
Résistance. Comme il l’avait présenté auparavant
dans Soldat d’Orange (également connu sous le
titre Le Choix du destin, 1977) il montre de nouveau les ambiguïtés de cette organisation clandestine et notamment les ambiguïtés dans les motivations de ses membres. Dans Black Book, Paul
Verhoeven nous entraîne dans un monde pris dans
une spirale de violence, de conflits et de trahisons
qui donne une oeuvre, certes de forme classique,
mais au propos sombre et profondément pessimiste. Tout y est traîtrise, mensonge et manipulation. Plus que la cruauté de la guerre, Verhoeven
montre celle des individus qui cherchent à tirer profit des horreurs du nazisme dont le souvenir semble
ne devoir jamais prendre fin. L’ami et l’ennemi ne
sont pas si différents…
Projection mardi 15 janvier à 19h à la salle
Jean-Claude Rolland du Palais des Congrès
Renseignements : 04 68 34 09 39
Déliquescence absolue
Dans les Lettres Françaises du 5 janvier, le rédacteur en chef Jean-Pierre Han
présente ses voeux aux lecteurs en les avertissant que « jamais l’écart entre les
voeux , de bonheur, de santé, de travail… et la réalité n’a été aussi grand. » Il s’en
suit un salutaire emportement dont nous livrons quelques extraits
« Et voilà que, dans son allocution de
fin d’année, notre président nous fait
le coup d’« une politique de civilisation » pour la deuxième étape de son
mandat, en vient à parler d’une « nouvelle renaissance » (avec un petit « r »
je suppose, tout de même). Plutôt «
intrigué », j’ai donc été sagement chercher la définition du mot « civiliser »
dans le Larousse. Je vous la livre : elle
se passe de commentaire : « Civiliser :
amener une société, un peuple d’un état
primitif à un état supérieur d’évolution
culturelle et matérielle… »
Un tel scénario développé tel quel dans une
oeuvre de fiction vaudrait sans doute à son
auteur des critiques justifiées de schématisme, de
caricature.
Il n’est qu’à voir ce qui se passe sur le plan culturel. Tous
les budgets sont revus à la baisse. 4 % ou 6 % dans le
spectacle vivant. Les comités d’experts chargés dans chaque région de donner leur avis artistique sur les équipes
théâtrales dans les différentes DRAC (directions régionales
des affaires culturelles) ont préféré soit refuser de transmettre le résultat de leurs évaluations, soit refuser de siéger, soit encore alerter la presse, comme en Île-de-France.
Devant le danger d’une trop grande médiatisation de l’af-
Centre Méditerranéen de Littérature
Rencontre - événement
avec Daniel Mendelsohn
Prix Medicis étranger 2007 Présentation
de son roman: Les disparus
(Flammarion) Elu meilleur livre de l’année par Lire
Vendredi 11 janvier 2007 à partir de 17h
Palais des Congrès (Salle 12)
faire (car il semble bien qu’il n’y ait que cela
qui compte), Christine Albanel, notre actuelle
ministre de la Culture (pour combien de
temps encore ?), a réussi à obtenir une rallonge de l’ordre de 34,8 millions d’euros.
Toujours ça de gagné, mais le problème reste
entier. Dans le même temps, « on » nous parle
de rentabilité (en matière d’art, voilà qui est
plaisant, mais est en train d’entrer dans les
moeurs), radio et presse lancent le grand débat
: « Faut-il encore financer le théâtre public ? »
(…)
Il faut être, plus que jamais, attentifs aux signes,
ceux dont on parle peu, que l’on voudrait faire
passer pour anodins. La manière dont le gouvernement, avec une partie de la presse complice, a laissé
pourrir la grève des universités. Comment des étudiants
ont pu applaudir et encourager les forces de l’ordre à
tabasser leurs « camarades » (esprit de la collaboration pas
mort), comment pour financer les mesurettes accordées
aux mêmes étudiants le gouvernement a été vendre des
actions de Gaz de France, comment à telle intermittente du
spectacle de mes amies l’employée des ASSEDIC a répondu
qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses… »
Dans ce contexte de déliquescence absolue, au moins
avons-nous aux Lettres françaises la certitude de participer,
à notre niveau, à un combat plus que jamais essentiel. »
Brèves littéraires
Mardi 15 janvier à 16h30, rencontre et
débat par l’association Corêves. Atelier de
lecture sur la recherche du sens en
Occident à partir de textes sur Boris
Cyrulnic. Au 26 rue Grande-la-Réal. Tarif 3
€. Tél. 04-68-34-18-25
Mardi 15 janvier, à 18h30, dans le cycle
Connaissance du Monde, Max Dauber présentera « Egypte, magie des couleurs » au
Cinéma Le Lido à Canet.
de Paul Hallenaut
Jeudi 17 janvier au Palais des Congrès de
Perpignan, à 14h30, Conférence organisée
par le Fémina Club sur « Les beaux mensonges de l’histoire - Entrée libre.
Jeudi 17 janvier à 18h à la collection d’art
contemporain, Place de la République à
Saint- Cyprien village « Introduction à l’histoire des arts africains à travers l’histoire de
la constitution des collections du musée du
Quai Branly » par Hélène Joubert.
Amis du Cinéma
Le grand classique “Allemagne Année zéro”
Jeudi 17 janvier 2008 à 19h
Berlin, été 1947. Dans la ville de Berlin
encore marquée par les bombardements,
le jeune Edmund, se trouve à une double
intersection : celle de l'enfance et de
l'adolescence ainsi que celle de la guerre
et sa reconstruction. Ainsi, tout au long
du film, ce petit homme âgé de douze
ans, essaie de faire vivre sa famille à
l'aide de petits trafics. Un jour, au cours
d'une promenade, Edmund retrouve un
de ses anciens professeurs, ex-nazi et
probablement homosexuel sinon pédophile. Celui-ci lui rappelle les principes
d'Hitler sur l'élimination des faibles et
des inutiles : « il faut que les faibles laissent la place pour que vivent les forts ».
Troisième volet de la trilogie de
Rossellini sur la guerre (après Rome
ville ouverte et Paisa), Allemagne année
zéro fait admirablement le lien entre ces
deux oeuvres essentiellement documentaires et la série des films intimistes
avec Ingrid Bergman. En effet, placée
dans un contexte où l'état présent d'une
société est décrit avec une extraordinaire
intensité, c'est avant tout l'histoire d'un
seul personnage, le petit Edmund, que
veut raconter Rossellini. En ce sens, le
film représente la quintessence du néoréalisme selon la méthode rossellinienne: "Le néo-réalisme, a - t-il écrit,
consiste à suivre un être, avec amour,
dans toutes ses découvertes, toutes ses
impressions. Il est un être tout petit au-
dessous de quelque chose qui le frappera effroyablement au moment précis
où il se trouve librement dans le monde,
sans s'attendre à quoi que ce soit. Ce
qui importe avant tout pour moi, c'est
cette attente; c'est elle qu'il faut développer, la chute devant rester intacte." (Les
Cahiers du Cinéma août-septembre
1955)
Projection jeudi 17 janvier à 19 h,
salle Marcel Oms, Arsenal, 1 rue jean
Vielledent Renseignements : 04 68
34 09 39
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la culture 17
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Saison théâtrale de Cabestany
Théâtre Jean Piat à Canet
Les Précieuses, ridicules ?
Centre culturel samedi 12 janvier 2008, 21h
Une innovation permanente
En 1659, Les Précieuses ridicules sont
complètement innovantes. C'est la première fois en effet, qu'un auteur considère et déclare ouvertement que son
texte n'est pas la chose la plus importante au monde. Molière pense davantage à ce que font ses personnages et à
ce que vont jouer ses comédiens, qu'à ce
qu'ils vont dire. Il fait appel à leur génie
pour jouer des "lazzi" virtuoses, sur un
rythme soutenu. Le secret du succès fulgurant des Précieuses tient au fait que
Molière s'est servi d'un texte arborant les
caractères de la préciosité pour décrire
l'univers mondain et l'outrecuidance
bourgeoise.
C'est d'ailleurs la peinture de ce monde
qui donne à la pièce son caractère
moderne. Car si en 1659, Gorgibus
essuyait les quolibets du public à la fin
de la pièce, à cause de ses propos et de
sa mentalité de marchand à l'égard de
ses propres filles, aujourd'hui, il sera tout
aussi bien sifflé et on voudra tout autant
lui faire un mauvais sort pour qu'il cesse
d'enfermer les femmes dans des carcans.
Les Précieuses ridicules est une oeuvre
reprise très fréquemment par les compagnies de théâtre. Mais la version présentée ici s'en distingue. En effet, si montrer
une compagnie qui va jouer Les
Précieuses, avant et après la pièce, est
une construction en abîme somme toute
habituelle, ce qui l'est moins est de faire
intervenir les comédiens pour livrer leurs
considérations en temps réel sur leur
rôle, sur les mots utilisés, sur la façon de
Une mise en scène originale pour cette pièce toujours d’actualité
jouer, etc. On se prend au jeu, on attend
même les remarques des comédiens, tout
en savourant la qualité textuelle d'une
charge somme toute encore bien
moderne.
Les comédiens jouent pourtant spontanément. Ils servent le texte et se servent
du texte. Et finalement, ce que souhaitait
Molière est atteint : nous nous amusons
de la préciosité, nous pouvons rire de
toute une société, car Molière ne prenant
pas partie, nous constatons combien
ceux qui dénoncent et ceux qui sont
dénoncés sont proches. Joyeusement ou
sinistrement proches.
Le travail des comédiens est remarqua-
ble. Il fallait, tout en respectant parfaitement la diction et le texte, qui demeure
un texte du théâtre classique, pouvoir
improviser dans les plages laissées
ouvertes par Molière. Il n'y a là ni désinvolture, ni négligence. Le jeu du théâtre
est là, intégralement, et sans souci, pour
un très grand moment de convivialité.
Pour toute la famille.
CD
A partir du texte intégral de Molière,
par la Compagnie Théâtre en stock (95 Cergy), dans une mise en scène de Jean
Bonnet.
Prix des places 9 et 6 euros.
Toulouges
La Saint-Sébastien au Mil.Lenari
Pour fêter comme il se doit la San
Sebastian, Toulouges propose deux
superbes spectacles à voir au Mil.lenari.
"Un fil i una canya !" Samedi 19 janvier
à 21H00. C’est la fameuse et excellente
pièce de théâtre bilingue moitié català –
mig français de Norbert Narach et Gérard
Jacquet, mise en scène par Monique
Bellsolà. Dans ce spectacle qui signifie
littéralement « un fil et un roseau », ou
de façon plus argotique « un pastis et un
demi » vous retrouverez toute la diversité sociale et humaine de la Catalogne
Nord contemporaine.
« Transparences » et « Contrepoints ».
Dimanche 20 janvier à 17H00, changement de style et d'ambiance avec deux
spectacles de jonglages, vidéos et animations de la célèbre compagnie des Objets
Volants dirigée par Denis Paumier, jongleur-chercheur.
« Transparence » est un laboratoire scénique où l'on peut observer le virtuose
animer les objets.
« Contrepoint » est un spectacle qui
défriche une nouvelle manière d'écrire le
Contrepoints
jonglage, avec l'utilisation massive des
notations et des outils informatiques.
Le 19 janvier à 21h00 tarif : 6 euros.
Spectacle tout public à partir de 15 ans.
Le 20 janvier à 17h00 tarif : 5 euros.
Spectacle tout public à partir de 8 ans.
Pour tous renseignements, contactez
l'O.M.J.C. de Toulouges au 04 68 56 51
11.
Mélodiss
Un voyage surprenant et très original
au pays de la «mélodie» avec le quintet «Mélodiss» accompagné d’un quatuor à cordes classiques.
Ce groupe de 9 musiciens s’est déjà produit dans de nombreux festivals et
notamment en première partie des musiciens de Claude Nougaro (Maurice
Vander, Eddie Louis, Bernard Lubat, Luigi
Trusardi, entre autre…).
C’est un concept musical unique où
Dominique Rieux chante, joue et où le
quartet improvise autour des grandes
mélodies du XXe siècle (Nougaro, Henri
Salvador, Nat King Cole, Yves Montand,
Michel Legrand, Quincy Jones, Jammie
Cullum, Cole Porter…).
Une époustouflante rencontre entre classique et jazz qui surprend et fait éclater
les frontières de deux mondes.
Spectacle proposé par Boitaclous.
Tarif normal : 25 euros. Carte fidélité:
20 euros.
3 rue Joseph Lafon 66 140 Canet
Village. Tél. 04 68 86 72 65. Samedi
19 janvier – 20h 30
Médiathèque de Perpignan*
Cycle : Un homme sur
deux… est une femme
Histoire d’un secret: un film de Mariana
Otero (Fra, 2003) 90’. Après 25 ans de
silence, le père de la réalisatrice lui
révéla, à elle et à sa soeur, les véritables
circonstances du décès de leur mère,
artiste-peintre. Mariana a alors tenté de
reconstituer l'histoire d'un secret si longtemps gardé qu'il en avait effacé de sa
mémoire jusqu'au souvenir de la disparition de la défunte.
Vendredi 11 janvier à 17h30
Sois belle et tais-toi !, un film de
Delphine Seyrig (Fra, 1976) 110.
Merveilleuse actrice et réalisatrice engagée, Delphine Seyrig interviewe en 1976
22 actrices françaises et américaines
dont Jane Fonda, Shirley McLaine, Juliet
Berto ou encore Maria Schneider sur leur
expérience professionnelle. Sans cesse
cantonnées à des rôles stéréotypés et
normatifs de mère, de domestique ou de
prostituée, elles racontent aussi que la
jalousie et la haine étaient les seuls sentiments possibles entre femmes. Un documentaire rare et passionnant sur la représentation des femmes au cinéma.
Samedi 19 janvier à 15h
« Terristoire » : Spectacle de marionnettes, par la Compagnie les Toutemps.
Tout public, à partir de 3 ans . Durée : 30
minutes. Entrée Gratuite.
Samedi 12 janvier à 10 h30
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18 la culture
Saison Jazzèbre
Jazz et Musiques du
Monde en Roussillon
1, 2, 3 février - 3 jours de concerts
autour de « Batterie – Percussions »
Vendredi 1er février – 21h – El Mediator Perpignan: « L’appel du ring » - Denis
Fournier
Samedi 2 février – 21h – La Fabrica – Ille sur
Têt: Solo Jean-Pierre Jullian + Solo Patrice
Héral
Dimanche 3 février – 17h – La Fabrica – Ille
sur Têt: Classe de batterie du CNR – direction André Mallau + Solo Enildo Rasua
(Cuba)
Tarifs pour les 3 concerts : 13€ / 9€
(adhérents Jazzèbre, lycéens, étudiants,
chômeurs, Rmistes). Renseignements /
Réservations : www.jazzebre.com - 04
68 51 13 14
« Doudou Ndiaye Rose, Djabote »
Puigcerdà), Ménétriers et glaneuses
(Souvenir d'un pèlerinage à Font-Romeu),
Les Muletiers devant le Christ de Llívia, Le
Retour des muletiers.
Entrée 6, 10 et 12 €. Gratuit pour les
moins de 12 ans. Réservations : Office
du tourisme, Magasin Renouf et à l’entrée de la salle. Infos : 04 68 96 11 35
Café à idée à la fac
Amérique latine : exotismes, clichés et réalités
Avec la participation de Nachou Galéra, maître de conférences, département des études
hispaniques, UPVD Mardi 15 janvier 2008 à
18h15 – Restaurant universitaire
Entrée libre, venez échanger et confronter
vos idées… autour d’un café
Jeudi 31 janvier à 19h10 au Cinéma Rive
Gauche, projection de « Doudou Ndiaye
Rose, Djabote », un film de Béatrice Soulé
et Eric Millot
Prades
François-Michel Rignol
joue Déodat de Séverac
La bande originale du Pays Catalan,
écrite par Déodat de Séverac il y a 100
ans, est proposée par les Samedis
Musicaux de Prades samedi 12 janvier
2008 à l’Hôtel de ville de Prades, à
18h30 en compagnie du pianiste perpignanais François-Michel Rignol.
Au Programme : Baigneuses au soleil
(Souvenir de Banyuls-sur-Mer); Sous les
lauriers-roses (Soir de carnaval sur la côte
catalane); La Banda municipale, Petite valse
des carabiniers, La Naïade de Banyuls,
Sardana, Pour Charles Bordes, Pour
Emmanuel Chabrier, Alla Barcarola, L'Ombre
charmante du vieux Daquin, Les Coucous,
petite fuguette folichonne…
Suite «Cerdanya» : En tartane (L’arrivée en
Cerdagne), Les Fêtes (Souvenir de
Les amis du musée Rigaud
Concours et récompenses pour jeunes artistes
L’association des Amis du musée H. Rigaud
lance un grand concours pour les jeunes
créateurs de12 à 26 ans. Ils sont invités à
choisir une peinture ou une sculpture au
musée Rigaud de Perpignan et à l’interpréter suivant leur inspiration en peinture,
sculpture, photo, film ou dessin. Un gagnant
par catégorie d’âge (12-15 ans, 16-20 ans,
21-26 ans) se verra remettre des bons
d’achat(CD, DVD, MP3) et sera qualifié pour
la finale régionale à Montpellier. Cette manifestation est organisée par les Associations
des Amis des musées de la région
Languedoc-Roussillon à l’attention des jeunes afin de les aider à mieux connaître leur
musée.
Ce concours se déroule en deux temps.
1er temps - Au niveau Perpignan dépose
des oeuvres au musée avant le 15 mars
puis choix du jury avant le 31 mars. Les
gagnants partiront à la sélection régionale.
2ème temps – Au niveau régional, participation de tous les sélectionnés et élection d’un
gagnant par tranche d’âge. Les oeuvres des
lauréats seront exposées ainsi que celles
primées par les associations.
Pour concourir, il suffit d’aller chercher un
bulletin d’inscription au musée Rigaud, rue
de l’Ange à Perpignan dès le 10 janvier et de
le déposer au musée avant le 31 janvier
2008.
Les amis du musée Rigaud; 16, rue de
l’Ange. 66000 Perpignan
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Association Bleucerise à Bompas
Spectacle jeune public à Alenya
Des activités artistiques Taété à Tahiti
Cie La Zita: Isabelle Temple, une danpour adultes
seuse et Danièle Zofer, marionnettiste.
Tous les mardis soirs de 18h30 a 20h, cours
de dessin (fusain, crayon, sanguine, aquarelle....) à partir du 7 janvier par série de 3
demi-journées suivies (y compris la terre et
la cuisson)
Tous les lundis matin de 9h à 11h30, modelage (et poterie) avec la possibilité de finir la
pose le dernier lundi... lundis 7+ 14+ 21 janvier; lundis 4 +11 + 18 février; lundis 3 + 10
+ 17 mars par série de 3 demi-journées suivies (y compris la terre et la cuisson)
Tous les vendredis après midi de 14h a 17h,
modelage (et poterie) avec la possibilité de
finir la pose le dernier vendredi... Vendredis
11 + 18+ 25 janvier; Vendredis 1 +8 +15
février; vendredis 7 +14 +21 mars. Pour la
mosaïque 1 seule séance: le samedi 12 janvier, 9 février et 8 mars en journée 9h à 17h
Pour l'aquarelle ou peinture déco le samedi
19 janvier, 16 février, 15 mars, le matin, ou
l'après-midi pour peinture déco, réalisation
d'un tableau de grand format un suivi de 3
demi-journées matin de 9h à 11h30; les jeudis 10 + 17+ 24 janvier; les vendredis
7+14+21 mars
Pour peinture sur verre, pâte à sel, et déco
patch, peinture à l'oeuf (en même temps,)
demi-journée matin ou après midi; les mardis 15 janvier, 12 février, 11 mars (de 14h a
17h); vendredi 18 janvier, 8 février, 28
mars(de 9h a 11h30)
Rue Artistide Maillol a Bompas, a côté
de la bibliothèque. pour toute informations et inscriptions...; par téléphone au
06 18 90 00 40 ou par e-mail [email protected]
"Les vendredis de Tautavel"
Conférence: le plancton,
la pluie et le beau temps
Par Guy Jacques, Directeur de Recherches
au CNRS. Vendredi 18 janvier 2008 à 18h
30 à la salle des fêtes de Tautavel
Résumé : Si notre atmosphère est «respirable» c'est parce que la photosynthèse des
cyanobactéries l'a enrichi en oxygène et l'a
débarrassé de l'essentiel de son dioxyde de
carbone ; 3 milliards d'années furent nécessaires ! En partie responsable de la pluie par
l'émission de composés volatils soufrés, le
phytoplancton permettra-t-il le beau temps
demain ? Pour lutter contre le réchauffement des eaux de surface, certains envisagent d'accroître l'efficacité de la « pompe
biologique » en saupoudrant de fer une partie des étendues océaniques ; c’est une opération « à hauts risques ». Les « lilliputiens
» du plancton n'ont cependant pas fini de
nous étonner. Un projet vise ainsi à élaborer
un biocarburant à partir du phytoplancton
pour compenser l'épuisement du pétrole,
lui-même issu du phytoplancton. On peut
toujours rêver...
Contact : 04.68.29.47.40 - entrée libre
Tout en prenant appui sur une trame originale, le scénario s'inspire des variations que prennent les formes au cours
de leur conception; cela ouvre la voie à
une grande fantaisie. En effet, à la différence du théâtre de marionnettes traditionnel qui s' appuie sur un texte narratif, La Zita travaille une écriture théâtrale
particulièrement visuelle, où les personnages s'expriment par le mime. (à partir
de 4 ans)
Vendredi 18 janvier à 18h30, salle
Marcel Oms
Exposition
Perpinyà , capital gitana
Espace Dali – Couvent des Minimes –
Perpignan Jusqu’au 31 janvier
L’exposition présente des espaces thématiques sur l’histoire, la langue, les vêtements,
la cuisine, l’imaginaire collectif, le mariage
traditionnel gitan, la danse et la musique
gitane… Deux panneaux sont consacrés à la
communauté locale du quartier Saint
Jacques en collaboration avec deux spécialistes de la question, le linguiste Joan Pau
Escudero et l’historien Joan Pau Salles.
L’iconographie présentée éclaire les nombreuses représentations de l’âme gitane au
fil du temps : gravures du XIXème siècle
photos en noir et blanc de Robert Julia,
Marc Gourmelon…cartes postales et documents historiques sur l’internement des
gitans au camp de concentration de
Rivesaltes…
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à
17h30. Entrée libre.
Concert Campler
Concert symphonique du
Nouvel an
Samedi 12 à 15h 30 – Palais des Congrès
Heure musicale
Concert de sonates
Lundi 14 à 18h 15. Auditorium du
conservatoire
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La citation de la semaine
VOTRE SANTE
19
la
vie...…
SUDOKU à vous de jouer !…
C’est aussi ça,
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
Il ne faut pas juger un homme d’après ses fréquentations. Ne
perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables.
E. Hemingway
La pollution atmosphérique est responsable de troubles
cardio-vasculaires. Une étude menée dans les principales grandes
villes françaises menée par l’institut de veille sanitaire l’a démontré.
Les plus de 65 ans sont les plus concernés. L’Invs démontre également
un risque accru de cancer du foie et du sein lorsque l’on vit à proximité
d’une usine d’incinération. Un meilleur contrôle a permis la diminution
des taux de dioxines dans l’atmosphère, mais les quantités émises sont
en constante augmentation. Des pistes alternatives seraient à explorer,
telles que le tri sélectif, le compost et la réduction des déchets
comme l’abandon des plastiques et emballages.
Le saviez-vous
Une tonne d’acier recyclé permet l’économie d’une tonne
de minerai.
Une tonne de plastique recyclé fait économiser 700 kg de pétrole brut.
Chaque tonne de briques alimentaires
recyclées équivaut à l’économie de
deux tonnes de bois.
Nos jardins
FACILE
Histoire des nomsHistoire des
noms Histoire des noms Histoire
des noms Histoire des noms
Histoire des noms Histoire des
noms
Histoire
desCarbonnel,
nomsCarbo…)
Histoire
(Et Carboneil,
Carbonneil,
Diminutif
de
Carbó
=
charbon
(du
latin
des noms Histoire des carbone),
noms
formé avec le suffixe -Ellus. Sans doute celui qui
Histoire
des denoms
fabrique du charbon
bois ou Histoire
qui en vend. Ondes
ne
peut totalement
éliminer
un sens
métaphorique
(=
noms
Histoire
des
noms
Histoire
Source
:
tosti.com
noir
comme
du
charbon).
des noms Histoire des noms
Commencez bien l’année
Le mois de janvier est idéal pour établir le plan général des travaux à venir, en tirant les leçons des résultats ou des échecs de l’année passée. Ainsi certaines
espèces ou variétés seront rejetées, au profit d’autres, plus valables.
Jardin d’ornement
Labourez les parterres et massifs d’arbustes, préparez
les composts à utiliser dans le futur, entretenez votre
matériel.
On peut planter en pleine terre si le sol n’est pas gelé
: anémone, renoncule, giroflée, myosotis, pensée, jacinthe, tulipe. Les chrysanthèmes en pot défleuris seront
rabattus à 15 centimètres puis placés sous abri à 2-8°C
en leur donnant beaucoup d’air et de lumière.
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Habillez et pralinez les racines de rosier. Leur plantation
est possible sauf par temps de gelée.
Elaguez les grands arbres si besoin est, et lorsqu’il ne
gèle pas, taillez les variétés de haies qui ne fleurissent
pas au printemps. On peut planter les arbres à feuilles
caduques. En cas de chute de neige, ne secouez pas les
branches des végétaux à feuillage persistant, celles-ci
étant très cassantes à cause du gel.
Sous châssis, on peut semer : centaurée, chrysanthème
vivace, sauge. On exposera les plantes d’appartement à
la lumière du jour et on aérera par temps doux. En
aucun cas il ne faut exposer les plantes à l’eau glaciale
des pluies de cette saison. On lavera la poussière des
feuilles à l’eau tiède. Les arrosages sont faits avec une
eau tempérée. Le drainage doit fonctionner efficacement. Evitez les brusques sautes de température.
On s’est posé la question de savoir si en mettant dix millions de singes
devant dix millions de machines à écrire, il en sortirait un jour les oeuvres
de Shakespeare. Maintenant, avec internet, on sait que ce n’est pas vrai.
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20 l’événement
N°3248 - Semaine du 11 au 17 janvier 2008
11e Festival de Cinéma
Maghreb si loin, si proche…
Boulevard laïque des cultures
Liberté de penser et liberté d’expression face aux obscurantismes
Colloque “Médias et Discriminations”
Le Festival Maghreb, si
loin, si proche, est l'une des
rares manifestations consacrées au
cinéma maghrébin, mais aussi un
forum, un lieu de vie et un lieu d'échanges à travers le cinéma, le livre, le débat,
le conte, la musique, la cuisine, la musique, la palabre, la photo, la vidéo,…
et surtout la rencontre !
Entre l’expression muselée ou contrôlée pour
les créateurs au Maghreb et l’inexorable montée de l’auto-censure sur le sol des pays européens, entre la liberté absolue du créateur, et
l’introuvable accès au public de leurs créations, le Festival Maghreb si loin, si proche se
propose de lancer des passerelles culturelles
entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud.
Tous les films , dans notre prochain numéro
et sur le site www.cinemaginaire.org
Pour la deuxième année, le festival accueillera un colloque le vendredi 18 janvier 2008 à Cabestany, organisé par l’ACSE Languedoc-Roussillon, l’Institut Régional du Travail Social et l’Université de Perpignan.
Ce colloque, autour du thème
“Médias et Discriminations”
s’inscrit dans une volonté de
formation des acteurs professionnels de différents champs :
intervenants sociaux, enseignants, journalistes et tous les
professionnels travaillant avec
des publics divers.
Ce colloque permettra d’analyser et mettre à distance l’information produite par les médias
(presse écrite, radio, télévision,
cinéma… mais aussi tous les
hypers médias : Internet….),
dans une perspective de compréhension des processus
engagés dans toutes les formes de discriminations.
Colloque “médias et discriminations”: jeudi 17 janvier à 18h30
Autour du festival : Conférence. Jeudi 17 janvier 18h30. Cabestany Centre de Sculpture Romane - entrée libre. Guillaume Lagnel, directeur
de la Cie Arche de Noé, donne une conférence sur le thème de Carthage.
Programme du colloque
9h15 Ouverture du colloque: MM.
Nourredine Boubaker (ACSÉ), JeanChristophe Barbant (IRTS), Dominique
Sistach (UPVD), Jean-Pierre Bellay
(Cinémaginaire), Abdellilah Mniaï (Coup
de soleil)
Cinéma
9h45
Communication:
Hollywoodien et ségrégation: M.Michel
Cadé (UPVD)
11h Film: 1ère partie du film Banlieues
sous le feu des médias. M. ChristopheEmmanuel Del Debbio- En présence du
réalisateur. France 2006 - 1h 02
Octobre 2005, embrasement des banlieues françaises. Pendant trois semaines,
la télévision a consacré des heures d'antenne à ces événements, les banlieues et
leurs habitants se retrouvant sous le feu
des médias. Choix des mots, choix des
images, avec quel impact sur la vision de
la société pour le citoyen téléspectateur ?
Modération : M. Dominique Sistach
(UPVD)
13h45 Film: 2e partie du film Banlieues
sous le feu des médias. En présence du
réalisateur. Les médias télévisuels et leur
représentation des balieues en révolte
Modération : M. Dominique Sistach
(UPVD)
15h15 Table ronde: Médias et discrimination. En présence de: JPMari (Le Nouvel
Observateur), Marc Trigueros (sociologue), Anne Paillé (France Culture), des
professeurs d’écoles de journalisme, des
journalistes de presse du Languedoc
Roussillon
Modération : Mme Brigitte Mortier (IRTS)
16h45 Clôture du colloque: Mme Feriel
Kachouk (UPVD Droit)
17h30 Thé, musique, tables de livres,
rencontres
19h Inauguration du Festival “Maghreb
si loin si proche”: Inauguration de l’exposition de l’IMA - et buffet
Du Jeudi 17 janvier au
Dimanche 27 janvier 2008
Carcassonne (17 janvier); Banyuls sur Mer (17
janvier); Lézignan (18 janvier); Quillan (19
janvier); Limoux (20 janvier); Cabestany (17,
18, 19 & 20 janvier); Prades (21 janvier);
Argelès (16, 22, 23 & 25 janvier); Perpignan
(23 & 24 janvier); St Paul de Fenouillet (25 &
26 janvier); Elne (26 & 27 janvier)