22 avril et 6 mai 2012 - Les Bavards du Net.fr
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22 avril et 6 mai 2012 DOSSIER DE PRESSE Secrétariat général Direction de la modernisation et de l’action territoriale Bureau des élections et des études politiques SOMMAIRE Fiche 1 Fiche 2 Fiche 3 Fiche 4 Fiche 5 Fiche 6 Fiche 7 Fiche 8 Le Président de la République Son élection La durée de son mandat Ses pouvoirs Les principes généraux Le mode de scrutin Qui peut voter ? Le vote par procuration La candidature à l’élection du Président de la République La procédure de présentation Les candidatures officielles Les réclamations La campagne électorale Le suivi de la campagne électorale Les moyens de propagande Le financement de la campagne électorale Le mandataire financier Le compte de campagne La maîtrise des financements L’aide publique Le contrôle des comptes Les opérations de vote Les heures d’ouverture et de clôture du scrutin Les bureaux de vote Le dépouillement du vote Le compte-rendu des opérations de vote Le recensement des votes Les personnes handicapées Le contrôle des opérations de vote, la proclamation des résultats et le contentieux Le contrôle des opérations de vote La proclamation des résultats Le contentieux Les dispositions spécifiques relatives à l’outre-mer et aux Français établis hors de France L’outre-mer Les Français établis hors de France Annexes 1 Les textes de référence 2 Le calendrier électoral 3 Les taux de participation depuis 1981 4 5 L’évolution du nombre de candidats à l’élection présidentielle depuis 1958 Les résultats de l’élection présidentielle de 1965 à 2007 6 Les présidents de la IIème à la Vème République 7 Les premiers ministres de la Vème République 8 Liens utiles 2/43 22 avril et 6 mai 2012 1 A . Le Président de la République - Son élection Jusqu'en 1962, le Président de la République était élu par un collège de "grands électeurs". Sous la IIIe République, "Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale". Son mandat est de sept ans renouvelable. Sous la IVe République, "Le Président de la République est élu par le Parlement. Il est élu pour sept ans. Il n'est rééligible qu'une fois" (art. 29 de la Constitution du 27 octobre 1946). Au début de la Ve République, le mode d'élection indirect est maintenu mais le collège électoral est élargi. Aux parlementaires, députés et sénateurs, s'ajoutent différentes catégories d'élus locaux qui forment un collège d'un peu plus de 80 000 grands électeurs : "Le Président de la République est élu pour sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d'outremer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux" (art. 6 de la Constitution du 4 octobre 1958, dans sa version première). Le 28 octobre 1962, une révision constitutionnelle instaurant l’élection au suffrage universel direct est adoptée par référendum : le oui totalise 62,2 % des suffrages exprimés, le non 37,7 %, 76,9 % des électeurs ayant pris part au vote. La réforme est mise en œuvre pour la première fois lors de l'élection présidentielle des 5 et 19 décembre 1965. B - La durée de son mandat Le septennat voté par la loi du 20 septembre 1873, sitôt le remplacement d’Adolphe Thiers par Patrice de Mac Mahon, fut le principe du mandat présidentiel pendant 127 ans. Le référendum du 24 septembre 2000 a instauré le quinquennat. Cette réforme a été adoptée par 73,2 % des votants. Le mandat du Président de la République est donc de cinq ans. Mais le Président ne peut, depuis la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République, exercer plus de deux mandats consécutifs. C - Ses pouvoirs Les pouvoirs du Président de la République sont définis par la Constitution du 4 octobre 1958. Ils sont de deux types : les pouvoirs propres et les pouvoirs partagés. 3/43 22 avril et 6 mai 2012 1 - Les pouvoirs propres du président : Il s’agit des pouvoirs qui n’exigent le contreseing d’aucun membre du Gouvernement : • La nomination du Premier ministre (article 8) ; • Le recours au référendum (article 11) sur proposition du Gouvernement ou sur proposition conjointe des deux assemblées. L'article 11 de la Constitution, permet au Président de saisir directement le peuple sur un texte dans les domaines strictement énumérés par la Constitution. Il s'agit des projets de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ; La dissolution de l’Assemblée nationale (article 12) est une prérogative personnelle. La seule condition de forme imposée au Président de la République est de consulter le Premier Ministre et les Présidents des Assemblées. Le Président de la République ne peut user de ce pouvoir dans l'année qui suit une dissolution. Il ne peut y • engagements internationaux. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, le Conseil constitutionnel dispose d’un rôle de contrôle de l’exercice de l’article 16 : au bout de 30 jours s’il est saisi ou de 60 jours de sa propre initiative, il constate publiquement que les conditions constitutionnelles sont ou non encore remplies et justifient ou non la mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels ; • Les messages aux deux assemblées parlementaires (article 18). Il peut convoquer le Congrès du parlement pour prendre la parole devant lui. Un débat peut suivre sa déclaration, hors présence de ce dernier. • Le Président ouvre et clôt par décret les sessions extraordinaires (article 30) ; • La saisine du Conseil constitutionnel (articles 54 et 61 • La nomination de trois des neuf membres du Conseil constitutionnel dont son président (article 56) ; • Le Président de la République est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire (article 64) ; • La nomination de deux membres du Conseil supérieur de la magistrature (article 65) ; 2 - les pouvoirs partagés du président : - recourir en période d’application de l'article 16 ; Certains actes du Président de la République sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution : La mise en œuvre des pouvoirs exceptionnels (article 16). Cet article donne des pouvoirs très étendus au Président en cas de menaces graves contre les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses Le Président de la République nomme les membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions sur proposition du Premier ministre (article 8) ; • Il promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission • • 4/43 22 avril et 6 mai 2012 au Gouvernement de la loi définitivement adoptée. Avant l’expiration de ce délai de promulgation, le Président peut demander au Parlement une seconde délibération de la loi ou de certains de ses articles, qui ne peut lui être refusée (article 10) ; • Il signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres (article 13) ; • Il nomme aux emplois civils et militaires (article 13). Cependant, les commissions parlementaires peuvent s'opposer à des nominations présidentielles à la majorité des 3/5èmes des suffrages exprimées (loi constitutionnelle du 23 juillet 2008) ; • Il accrédite les ambassadeurs (article 14) ; • Il a le droit de faire grâce (article 17). Ce droit de grâce ne peut plus être exercé par le président de la République qu'à titre individuel. La grâce collective lui est désormais impossible (loi constitutionnelle du 23 juillet 2008) ; • Il négocie et ratifie les traités (article 53). 3 - Le président de la République assure la présidence de certaines instances : Le Conseil des ministres (article 9) ; • Les conseils et comités supérieurs de la défense nationale qu’il préside en tant que chef des armées (article 15). De plus, aux termes du décret du 14 janvier 1964, il appartient au chef de l'Etat de mettre en œuvre la force nucléaire. En parallèle, le Premier ministre demeure responsable de la Défense Nationale (article 21). • 5/43 22 avril et 6 mai 2012 2 . Les principes généraux A - Le mode de scrutin Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, au scrutin majoritaire à deux tours. L’élection a lieu dans le cadre national. Le territoire de la République formant une circonscription électorale unique, tous les électeurs – en métropole, dans les départements et collectivités d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie et ceux résidant hors de France sont appelés à exercer leur choix entre les mêmes candidats. Pour le second tour, l’article 7 de la Constitution dispose que : « seuls peuvent s’y présenter les deux candidats qui, le cas échéant après retrait de candidats plus favorisés, se trouvent avoir recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour ». B - Qui peut voter ? Pour pouvoir voter, deux conditions doivent être remplies : 1. Avoir la qualité d’électeur. Sont électeurs tous les Français et Françaises : - âgés de 18 ans, - jouissant de leurs droits civils et politiques, - n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi. 2. Etre inscrit sur les listes électorales. Les listes électorales font l’objet d’une révision annuelle. Le prochain scrutin se déroulera sur les listes arrêtées le 1er mars 2012 sur la base des demandes adressées avant le 31 décembre 2011, complétées toutefois par les inscriptions des personnes qui auront acquis la qualité d’électeur avant la date de l’élection (articles L. 11-2, L. 25, L. 30 et L. 34 du code électoral). Quant aux Français résidant hors de France : Pour l’élection du Président de la République, comme pour le référendum, les élections législatives et les élections européennes, les Français résidant hors de France ont la possibilité de voter directement à l’étranger dans un bureau de vote ouvert par une ambassade ou un consulat. L’inscription sur les listes 6/43 22 avril et 6 mai 2012 électorales consulaires est réalisée soit sur leur demande, soit automatiquement, sauf opposition de leur part, pour ceux qui sont inscrits au registre des Français établis hors de France. C - Le vote par procuration Il est possible de voter par procuration lors de l’élection du Président de la République. Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d'une élection, par un électeur de son choix. Les conditions d’obtention d’une procuration ont été simplifiées avec le décret n° 2006-1244 du 11 octobre 2006 portant mesures de simplification en matière électorale. Il n’y a plus besoin de fournir un justificatif de l’empêchement justifiant la nécessité de recourir à un mandataire. Une attestation sur l’honneur suffit. En outre, désormais, les électeurs peuvent faire établir à tout moment une procuration dans le ressort de leur lieu de résidence mais également dans celui de leur lieu de travail. Par ailleurs, la durée de validité de la procuration peut dorénavant être fixée pour une durée inférieure à une année. Enfin, le formulaire de procuration a été simplifié. Le volet destiné au mandataire ayant été supprimé, il revient au mandant d’assurer l’information de son mandataire. 1 - Qui peut voter par procuration ? L’article L. 71 du code électoral fixe les 3 catégories d’électeurs qui sont autorisés à voter par procuration : - les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation professionnelle, d’un handicap, pour raison de santé ou en raison de l’assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune ; - les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation de formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ; - les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n’entraînant pas une incapacité électorale. 2 - Que doit faire l’électeur qui souhaite voter par procuration ? La procuration peut être établie tout au long de l’année. Elle est normalement établie pour un scrutin déterminé (pour l’un des deux tours ou pour les deux tours). Toutefois, à la demande du mandant (personne qui souhaite faire établir une procuration), elle peut être fixée pour une durée de son choix dans la limite d’un an à compter de sa date d’établissement si l’intéressé établit être de façon durable dans l’incapacité de se rendre au bureau de vote. La présence de la personne qui souhaite faire établir une procuration est indispensable. Les officiers de police judiciaire compétents ou leurs délégués se déplacent toutefois à la demande écrite des personnes dont 7/43 22 avril et 6 mai 2012 l'état de santé ou physique ne leur permet pas de se déplacer. La personne que le mandant choisit pour voter en son nom (le mandataire) doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que l’électeur qui donne procuration. A Paris, Lyon et Marseille, il n’est pas nécessaire d’être inscrit dans le même arrondissement. Il n’est pas non plus nécessaire que le mandataire soit inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. Il n’est pas nécessaire que le mandataire soit présent lors de l’établissement de la procuration. Un mandataire ne peut détenir plus d’une procuration au titre d’un électeur résidant en France. Un mandataire peut cependant disposer ou d’une seule procuration établie en France, ou bien d’une établie en France et d’une autre à l’étranger, ou bien de deux procurations établies à l’étranger. A l’étranger, le nombre maximal de procurations dont peut bénéficier un même mandataire est de trois (article 19 de la loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011). Il est fortement recommandé d'informer le mandataire de ce changement, pour éviter toute complication. 3 - Ou peut être établie la procuration ? Les procurations peuvent être établies au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou au tribunal d’instance. A l’étranger, elles sont établies dans les ambassades et les postes consulaires. La procuration peut être établie dans le ressort du lieu de résidence ou du lieu de travail. D - Les textes de référence (Annexe n° 1) E – Le calendrier électoral (Annexe n° 2) L’attestation sur l’honneur est intégrée au formulaire. Pour des raisons pratiques liées à la nécessité de prévenir la commune du mandataire, il est recommandé d’effectuer les demandes de procuration le plus tôt possible. Une procuration peut être résiliée à tout moment selon la même procédure que celle de son établissement. 8/43 22 avril et 6 mai 2012 3 . La candidature à l’élection présidentielle Pour se présenter à l’élection présidentielle, le candidat doit remplir trois conditions : - avoir la qualité d’électeur, c’est-àdire être de nationalité française et jouir de ses droits civiques et politiques. - être éligible, c’est à dire avoir 18 ans révolus (depuis la loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011), et être en règle au regard des obligations relatives au service national, telles qu’elles étaient définies au moment où le candidat devait y satisfaire. - être présenté par 500 élus (Article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 modifiée relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel). Par ailleurs, une candidature ne peut être retenue que si les élus présentant des candidats appartiennent à trente départements ou collectivités d’outre-mer au moins, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou d’une même collectivité d’outre-mer. Lorsque ces conditions sont remplies, les candidatures sont recevables par le Conseil constitutionnel. Pour se présenter au second tour, il faut nécessairement avoir été candidat au premier tour. Ne peuvent en outre se présenter que les deux candidats qui se trouvent avoir recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour, le cas échéant après le retrait de candidats plus favorisés. A - La procédure de présentation 1 - Qui peut présenter un candidat ? Pour être candidat, il faut être présenté par au moins 500 citoyens ayant la qualité de : - - membres du Parlement, conseillers régionaux, conseillers de l'Assemblée de Corse, conseillers généraux, conseillers territoriaux de SaintMartin, Saint-Barthélemy et de Saint-Pierre-et-Miquelon, du conseil de Paris, de l’assemblée de la Polynésie française, du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l’assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna, maires, maires délégués des communes associées, maires des arrondissements de Lyon et de Marseille 9/43 22 avril et 6 mai 2012 - - membres élus de l’Assemblée des Français de l'étranger, présidents des organes délibérants des communautés urbaines, des communautés d'agglomération, des communautés de communes, président de la Polynésie française, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, ressortissants français membres du Parlement européen élus en France. La présentation d'un candidat à l'élection du Président de la République est un acte individuel qui relève de chaque citoyen habilité par la loi pour le faire. Environ 47.000 élus sont ainsi habilités à présenter un candidat à l'élection présidentielle. Ces citoyens, même s’ils sont détenteurs de plusieurs mandats, ne peuvent présenter qu’un seul candidat. 2- La période de présentation Chaque citoyen habilité à effectuer une présentation est destinataire d’un formulaire officiel imprimé par les soins de l’administration conformément au modèle arrêté par le Conseil constitutionnel. Les formulaires de présentation des candidats à l’élection du Président de la République ont été adressés par les soins de l’administration le jour de la publication du décret convoquant les électeurs (le 24 février 2012) et doivent parvenir au Conseil constitutionnel au plus tard le vendredi 16 mars 2012 à 18 heures. Seuls ces documents peuvent être valablement utilisés. Le nom et la qualité de 500 des élus ayant présenté un candidat sont rendus publics par le Conseil constitutionnel au moins huit jours avant le premier tour de scrutin. Le choix des 500 personnes dont le nom est publié résulte d'un tirage au sort. Cette publication sera faite au Journal officiel au plus tard le vendredi 13 avril 2012. B - Les candidatures officielles Au regard des présentations reçues, le Conseil constitutionnel s’assure de la régularité des candidatures et du consentement des candidats. Les candidats doivent également remettre au Conseil constitutionnel, " à peine de nullité " de leur candidature, deux documents : - une déclaration certifiée sur l’honneur exacte et sincère de leur situation patrimoniale concernant notamment, la totalité de leurs biens propres, ainsi qu’éventuellement, ceux de la communauté ou les biens réputés indivis en application de l'article 1538 du code civil, ces biens devant être évalués à la date du fait générateur de la déclaration comme en matière de droit de mutation à titre gratuit. La déclaration de situation patrimoniale du candidat proclamé élu par le Conseil constitutionnel est publiée au Journal officiel à la suite des résultats de l’élection, - l'engagement de faire publier une déclaration patrimoniale de même nature en fin de mandat s'il est élu. Le Conseil constitutionnel arrête la liste des candidats, publiée dans l’ordre du tirage au sort au Journal officiel au plus tard le vendredi 6 avril 2012. 10/43 22 avril et 6 mai 2012 Les candidats ont aussi obligation de désigner un mandataire financier et de tenir un compte de campagne retraçant les recettes et les dépenses liées à la campagne. C - Les réclamations Le droit de réclamation contre l’établissement de la liste des candidats est ouvert à toute personne ayant fait l’objet d’au moins une présentation. Les réclamations doivent parvenir au Conseil constitutionnel, au plus tard le lendemain de la publication au Journal officiel de la liste des candidats, à minuit. Le Conseil constitutionnel statue sans délai. 11/43 22 avril et 6 mai 2012 4 . La campagne électorale La campagne électorale pour le premier tour est ouverte à compter du lundi 9 avril 2012 et prend fin le samedi 21 avril 2012 à zéro heure. En cas de second tour, elle démarrera à compter du jour de la publication au Journal officiel des noms des deux candidats présents au second tour et sera close le samedi 5 mai à zéro heure. La clôture de la campagne intervient 24 heures plus tôt en Guadeloupe, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, en Guyane, en Martinique, à Saint-Pierreet-Miquelon, en Polynésie française et dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain, y compris Hawaï, pour tenir compte du fait que le vote s’y déroule le samedi précédent le jour du scrutin. Tous les candidats bénéficient de la part de l’Etat des mêmes facilités pour la campagne en vue de l’élection présidentielle. A - Le suivi de la campagne électorale 1 - La Commission nationale de contrôle La commission nationale de contrôle veille au bon déroulement de la campagne électorale et au respect de l’égalité entre les candidats pendant la campagne électorale. Elle a été installée le 25 février 2012. Elle est présidée par le vice-président du Conseil d’Etat. 2 - Les commissions locales de contrôle L’action de la Commission nationale est relayée par celle des commissions locales de contrôle, dans chaque département, département d’outremer, collectivité d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie. Elles siègent au chef-lieu et sont installées au plus tard le vendredi 30 mars 2012. Les commissions locales de contrôle ont essentiellement deux tâches à remplir : - adresser à tous les électeurs, au plus tard le mercredi précédant le premier tour et éventuellement le jeudi précédant le second tour, une déclaration et un bulletin de vote de chaque candidat ; 12/43 22 avril et 6 mai 2012 - envoyer dans chaque mairie les bulletins de vote de chaque candidat en nombre au moins égal à celui des électeurs inscrits. En outre, elles sont compétentes pour régler localement tout problème se rapportant à la propagande. B - Les moyens de propagande Il convient de distinguer les moyens de propagande licites des moyens de propagande illicites dans le cadre de la campagne électorale officielle. 1 - Les moyens de propagande licites : • Les réunions électorales Les réunions publiques sont libres et peuvent donc avoir lieu sans autorisation préalable. Elles peuvent être tenues dans les conditions prévues par la loi du 30 juin 1881 sur la liberté de réunion et par la loi du 28 mars 1907 relatives aux réunions publiques. • L’affichage électoral Dès l’ouverture de la campagne, les panneaux destinés à l’apposition des affiches électorales sont mis en place par les mairies. Chaque candidat a droit, pour chaque tour de scrutin, et par emplacement d’affichage, à deux affiches : - une affiche énonçant les déclarations du candidat. D’un format maximum de 594x841 mm, cette affiche permet aux candidats d’exposer leurs programmes. Elle doit être uniforme pour l’ensemble du territoire. Pour assurer cette uniformité, chaque candidat doit déposer l’affichetype auprès de la Commission nationale de contrôle. - une affiche pour annoncer les réunions électorales. Cette affiche est plus petite (297x420 mm) et a pour objet d’annoncer la tenue des réunions électorales et, si le candidat le souhaite, la date et l’heure des émissions qui lui sont réservées à la radio et à la télévision. Dans les deux cas, sont interdites les affiches imprimées sur papier blanc (réservé à l’administration) ou comprenant une combinaison de couleurs bleu, blanc, rouge, à l’exception de la reproduction de l’emblème d’un parti ou groupement politique. Ces affiches sont imprimées et apposées par les soins de chaque candidat ou de son représentant, sous sa seule responsabilité. • Les déclarations électeurs envoyées aux Chaque candidat peut faire envoyer aux électeurs, avant chaque tour de scrutin, un texte de ses déclarations sur un feuillet double, d’un grammage compris entre 60 et 80 grammes au mètre carré et d’un format de 210x297 mm. Pour être remboursés, les candidats doivent, pour l’impression de leurs déclarations, recourir à du papier de qualité écologique répondant au moins à l’un des critères suivants : a) Papier contenant au moins 50 % de fibres recyclées au sens de la norme ISO 14021 ou équivalent ; 13/43 22 avril et 6 mai 2012 b) Papier bénéficiant d’une certification internationale de gestion durable des forêts délivrée par les systèmes FSC, PEFC ou équivalent. Cette déclaration doit être uniforme pour l’ensemble du territoire. L’utilisation d’emblèmes nationaux est proscrite. La déclaration doit être déposée en 15 exemplaires, ainsi que sous les formes d’un fichier au format PDF signé et verrouillé et d’un enregistrement sonore au format MP3 auprès de la Commission nationale de contrôle au plus tard le vendredi 6 avril 2012 à 20 heures. En cas de second tour, la déclaration des deux candidats doit être déposée dans les mêmes formes, au plus tard le jeudi 26 avril 2012 à 20 heures. Dès l’ouverture de la campagne électorale et après vérification par la Commission nationale de contrôle de la conformité de l’enregistrement sonore au texte imprimé, les déclarations des candidats sont mises en ligne, sous forme textuelle et sonore, sur le site Internet de la Commission nationale de contrôle. - toute campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin ; - l'utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle. Toutefois, les candidats peuvent recourir à la publicité par voie de presse pour solliciter les dons, cette publicité ne pouvant contenir d'autres mentions que celles propres à permettre le versement des dons ; - tout affichage relatif à l’élection en dehors des emplacements spéciaux ou sur l’emplacement réservé aux autres candidats ; Pendant cette même période, aucun numéro d'appel téléphonique ou télématique gratuit ne peut être porté à la connaissance du public par un candidat ou à son profit. Sont également interdits, à compter du premier jour de la campagne électorale et jusqu’à la clôture du second tour, soit du lundi 9 avril au dimanche 6 mai 2012 : Il convient de se reporter aux décisions et recommandations du Conseil supérieur de l'audiovisuel. - l’impression et l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de toute circulaire, affiche ou bulletin autres que ceux autorisés, - les affiches électorales sur papier blanc ou/et comprenant la combinaison des trois couleurs, bleu, blanc, rouge. 2 - Les moyens de propagande interdits : Par ailleurs, il est interdit, à partir de la veille du scrutin à zéro heure : • La campagne à la radio et à la télévision : Sont interdits à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois où l'élection doit être organisée, soit depuis le 1er octobre 2011 : 14/43 22 avril et 6 mai 2012 - de distribuer ou faire distribuer des bulletins, circulaires et autres documents ; - de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale ; - de procéder, par un système automatisé ou non, à l'appel téléphonique en série des électeurs afin de les inciter à voter pour un candidat ; - de porter à la connaissance du public un élément nouveau de polémique électorale à un moment tel que ses adversaires n'aient pas la possibilité d'y répondre utilement avant la fin de la campagne électorale. Il est également interdit à tout agent de l'autorité publique ou municipale de distribuer des bulletins de vote, professions de foi et circulaires de candidats. Enfin, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain, c’est-àdire le dimanche à 20h00. De même, en application de l’article 11 de la loi du 19 juillet 1977, est interdite la publication, la diffusion ou le commentaire de tout sondage d’opinion la veille de chaque tour et le jour du scrutin. Une telle divulgation est punie d’une amende de 75 000€. 3 - Les moyens de propagande autorisés et interdits sur internet : Toutes les interdictions et restrictions prévues par le code électoral en matière de propagande sont applicables à tout message ayant le caractère de propagande électorale diffusé par internet. • Publicité commerciale et Internet A compter du 1er octobre 2011, les dispositions du premier alinéa de l’article L. 52-1 interdisent aux candidats de recourir, à des fins de propagande électorale, à tout procédé de publicité commerciale par voie de presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle. La réalisation et l’utilisation d’un site Internet ne revêtent pas le caractère d’une publicité commerciale au sens de ces dispositions (CE 8 juillet 2002, Élections municipales de Rodez). En revanche, cette interdiction peut être entendue comme s’appliquant à tous les procédés de publicité couramment employés sur Internet (achat de liens sponsorisés ou de mots-clefs, ou référencement payant). Les candidats ne peuvent donc pas y recourir pendant cette période. Par ailleurs, l’affichage de messages publicitaires sur leur site aurait pour conséquence pour les candidats de les mettre en infraction avec les dispositions de l’article L. 52-8, qui prohibe tout financement de campagne électorale par une personne morale. 15/43 22 avril et 6 mai 2012 • Sites Internet à l’issue de la campagne électorale Le premier alinéa de l’article L. 49, qui « interdit de distribuer ou faire distribuer, à partir de la veille du scrutin à zéro heure, des bulletins, circulaires et autres documents », n’a pas pour effet d’empêcher le maintien en ligne d’un site (CE 8 juillet 2002, Élections municipales de Rodez). Le deuxième alinéa de cet article L. 49, qui interdit « à partir de la veille du scrutin à zéro heure (…) de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale », s’applique aux sites Internet des candidats. Cette disposition n’est cependant pas interprétée par la jurisprudence comme prohibant le maintien en ligne du site mais seulement comme interdisant sa modification après cette date limite. Les candidats doivent ainsi « bloquer » les discussions entre internautes se déroulant sur leur site internet la veille du scrutin à zéro heure. 16/43 22 avril et 6 mai 2012 5 . Le financement de la campagne électorale A – Le mandataire financier Tout candidat à l’élection présidentielle doit désigner un mandataire en vue de recueillir des fonds pour le financement de sa campagne. Il doit être désigné avant toute collecte de fonds, au cours de l’année précédant le premier jour du mois de l’élection et au plus tard à la date à laquelle le Conseil constitutionnel arrête la liste des candidats à l’élection présidentielle. Le mandataire est l’intermédiaire obligatoire entre le candidat et les tiers qui participent au financement de la campagne électorale. Il a un rôle essentiel dans l’organisation matérielle et financière de la campagne. Il peut s’agir : - soit d’une personne morale dénommée « association de financement électorale » (association loi 1901) ; - soit d’une personne physique appelée « mandataire financier ». ne peut être désigné par plusieurs candidats. Le mandataire est chargé de percevoir les recettes, d’effectuer les dépenses et de gérer le compte bancaire par lequel transitent les fonds. Le mandataire ne peut être le candidat, ou être lui-même candidat, s’il s’agit d’une personne physique. Dans le cas d’une association de financement électorale, le candidat ne peut être membre de sa propre association de financement électorale. Les fonctions du mandataire prennent fin : - si le candidat n’a pas déposé sa candidature ; - ou un mois après la publication de la décision définitive concernant le compte de campagne. Il s’agit de la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) ou, s’il y a eu un recours, de la décision du Conseil constitutionnel. Le candidat ne peut choisir qu’un seul mandataire à la fois. Le recours simultané à plusieurs mandataires est interdit. En outre, un même mandataire 17/43 22 avril et 6 mai 2012 B – Le compte de campagne Chaque candidat doit tenir un compte de campagne retraçant, selon leur origine, l’ensemble des recettes perçues et, selon leur nature, l’ensemble des dépenses engagées ou effectuées en vue de l’élection hors celles de la campagne officielle. Le compte de campagne doit être présenté en excédent ou en équilibre. Il ne doit pas être déficitaire. C – La maîtrise des financements 1 - Les recettes d’origine privées Les dons doivent être versés au compte du mandataire. Seuls sont admis les dons des personnes physiques ainsi que les apports des partis politiques. Sont donc interdits les dons ou aides matérielles de toutes autres personnes morales de droit privé ou de droit public, notamment d’Etats étrangers, d’entreprises, de syndicats, de mutuelles ou d’associations autres que celles ayant la qualité de parti politique. Les financements privés réglementés dans leur montant. sont Les dons des personnes physiques sont plafonnés à 150 € pour les versements en espèces. Tout don de plus de 150€ doit être effectué par chèque, virement, prélèvement automatique ou carte bancaire. Le mandataire délivre au donateur un reçu attestant de la date et du montant du don. Il ouvre droit aux avantages fiscaux prévu par le code général des impôts. Le montant des dons consentis aux candidats ne peut excéder 4 600€ pour une seule personne physique et pour toute l’élection présidentielle, quel que soit le nombre de candidats soutenus. Les recettes peuvent être supérieures au montant des dépenses. Le montant global des recettes recueillies n’est pas plafonné. 2 - Le plafond des dépenses de campagne Les dépenses de campagne peuvent être engagées à compter du 1er avril 2011 et jusqu’au tour de scrutin auquel le candidat est présent. Le candidat présent au seul premier tour ne peut engager de dépenses après ce premier tour. Il est prévu, par la loi, un plafond des dépenses électorales, autres que les dépenses de propagande directement prises en charge par l’Etat. Le plafond actuellement en vigueur est fixé à 16,851 millions d’euros pour un candidat à l’élection du Président de la République pour le premier tour de scrutin. Ce plafond est porté à 22,509 millions d’euros pour chacun des candidats présents au second tour. 18/43 22 avril et 6 mai 2012 • 3 - Les modalités et les montants des remboursements à la charge de l’Etat L’Etat prend à sa charge une partie des dépenses liées à l’élection présidentielle. Ces dépenses sont exclues du compte de campagne. • Les dépenses prises en charge directement par l’Etat : - dépenses de campagne officielle radiotélévisée ; - frais d’acheminement aux électeurs des enveloppes de propagande ; - frais d’impression des bulletins de vote. • Les dépenses remboursées directement par l’Etat : Ce sont des dépenses correspondant à des prestations confiées par les candidats à des entreprises de leur choix que l’Etat rembourse directement à certaines conditions : - les frais d’impression des déclarations et des affiches électorales ; - les frais de transports des lieux d’impression aux lieux de mises sous pli ou d’apposition ; - les frais d’apposition des affiches électorales. Ces dépenses sont prises en charge sans référence au nombre de suffrages recueillis par le candidat bénéficiaire. 4 - Le remboursement forfaitaire des candidats L’avance forfaitaire : Lors de la publication de la liste des candidats au premier tour, le ministère de l’intérieur leur verse une somme de 153 000 € à titre d’avance sur le remboursement forfaitaire. • Le remboursement forfaitaire : Les candidats qui ont obtenu 5% ou moins des suffrages exprimés ont droit à une somme égale au maximum à 4,75% du montant du plafond des dépenses électorales, soit 800 423 €. Les candidats qui ont obtenu plus de 5% des suffrages exprimés au premier tour ont droit au maximum à 47,5% du montant du plafond des dépenses électorales fixé pour le premier tour de scrutin, soit 8 004 000 €. Les candidats présents au second tour ont droit au maximum à 47,5% du montant du plafond des dépenses électorales fixé pour le second tour de scrutin, soit 10 691 000 €. Ce remboursement ne peut excéder le montant des dépenses réelles du candidat retracées dans son compte de campagne. Il ne peut donc être versé qu’aux seuls candidats qui ont effectivement tenu ce compte. 5 - Le contrôle des comptes 19/43 22 avril et 6 mai 2012 La CNCCFP vérifie les comptes de campagne. Le compte de campagne est établi sous le contrôle d’un expertcomptable. Il doit être déposé à la CNCCFP au plus tard à 18 heures le onzième vendredi suivant le premier tour de scrutin, soit le 6 juillet 2012. Le remboursement forfaitaire des dépenses électorales n’est pas dû aux candidats qui ont dépassé le plafond légal des dépenses électorales, ni à ceux qui n’ont pas déposé de compte de campagne dans le délai prescrit par la loi ou à ceux dont le compte de campagne a été rejeté. Le candidat doit alors restituer à l’Etat l’avance forfaitaire. Si le remboursement définitif n’atteint pas cette somme, l’excédent fait également ultérieurement l’objet d’un reversement à l’Etat. L’illégalité d’une recette ou d’une dépense est de nature à entraîner, en fonction de sa gravité, soit une diminution du montant du remboursement forfaitaire, soit le rejet du compte de campagne, ce qui prive le candidat du remboursement forfaitaire. Les décisions de la CNCCFP peuvent faire l’objet d’un recours par le candidat devant le Conseil constitutionnel dans le délai d’un mois suivant leur notification. 20/43 22 avril et 6 mai 2012 6 . Les opérations de vote Le scrutin aura lieu dans chaque commune qui, selon le nombre d’électeurs, peut avoir un ou plusieurs bureaux de vote. Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel. affaires étrangères pourra prendre des dispositions analogues pour les bureaux de vote ouverts à l’étranger par les ambassades et les postes consulaires. B - Les bureaux de vote La date du premier tour de l’élection du Président de la République est fixée au dimanche 22 avril 2012 et celle du second tour au dimanche 6 mai 2012 (Conseil des ministres du 11 mai 2011). Le scrutin a lieu le samedi précédent, c'est-à-dire le samedi 21 avril et le samedi 5 mai 2012, dans les bureaux de vote situés en Guadeloupe, à SaintMartin, Saint-Barthélemy, en Guyane, en Martinique, à Saint-Pierre-etMiquelon, en Polynésie française et dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain, y compris Hawaï pour le territoire des Etats-Unis d’Amérique. A - Les heures d’ouverture et de clôture du scrutin Le scrutin est ouvert de 8 heures à 18 heures. Cependant, un arrêté préfectoral peut être pris pour avancer l’heure d’ouverture ou retarder l’heure de clôture dans certaines communes. Le scrutin ne pourra être clos après 20 heures. Un arrêté du ministre des Le déroulement des opérations de vote est assuré par un bureau composé : - d’un président qui est le maire de la commune, un des adjoints, ou un des conseillers municipaux. A défaut, le président est désigné par le maire parmi les électeurs de la commune ; - de deux assesseurs au moins. Ils sont désignés par les candidats. Si le nombre minimum de deux n’est pas atteint, ils peuvent être désignés parmi les électeurs du département ; - d’un secrétaire (qui a voix consultative dans les délibérations du bureau). En outre, les candidats ont la possibilité de désigner un délégué présent en permanence dans les bureaux de vote. Il est habilité à contrôler les opérations électorales et ce, dans plusieurs bureaux de vote. Les électeurs n’ont pas le droit dans l’enceinte du bureau de vote de se 21/43 22 avril et 6 mai 2012 livrer à des discussions ou à des délibérations. Le président du bureau de vote assure seul la police de l’assemblée. Les documents tenus à la disposition des électeurs dans le bureau de vote sont : - les bulletins des candidats, (ces bulletins, d'un modèle uniforme pour tous les candidats et ne comportant que leur nom et prénom, sont imprimés par l’administration) ; - les enveloppes dans lesquelles sera introduit le bulletin. Outre les documents pour permettre le vote des électeurs, la préfecture fournit aux bureaux de vote, des affiches reproduisant plusieurs articles du code électoral afin d’informer les citoyens sur le déroulement du vote. La Documentation française réédite début 2012 un guide du bureau de vote rédigé en collaboration avec le ministère de l’intérieur. C - Le dépouillement du vote Il a lieu dès la fermeture du bureau de vote. Ce n’est qu’à défaut de scrutateurs en nombre suffisant que les membres du bureau peuvent y participer. Les scrutateurs sont affectés aux tables de dépouillement de telle sorte que la lecture des bulletins et l’inscription des suffrages soient, autant que possible, contrôlées simultanément par un scrutateur de chaque candidat. Ils se répartissent à raison de quatre au moins par table. Le nombre d’enveloppes est vérifié et doit être égal au nombre d’émargements. Le dépouillement des bulletins se déroulent de la façon suivante : - le premier scrutateur extrait le bulletin de chaque enveloppe et le passe déplié au deuxième scrutateur. Toutefois, les bulletins dont la validité est contestable (et auxquels sont joints leurs enveloppes respectives) sont mis en réserve pour être soumis à l’appréciation du bureau ; - le deuxième scrutateur lit à haute voix le nom du candidat porté sur le bulletin que lui a remis le premier scrutateur ; Les tables sur lesquelles s’effectue le dépouillement sont disposées de telle sorte que les électeurs puissent circuler autour. - les troisième et quatrième scrutateurs relèvent sur les feuilles de pointage préparées à cet effet les suffrages obtenus par chaque candidat. Le dépouillement est fait par des scrutateurs et sous la surveillance des membres du bureau. Ces scrutateurs sont désignés parmi les électeurs présents. Les candidats ont également la possibilité d’en désigner. Une fois les opérations de lecture et de pointage terminées, les scrutateurs remettent au bureau les feuilles de pointage signées par eux, en même temps que les bulletins et enveloppes dont la validité leur a paru douteuse ou 22/43 22 avril et 6 mai 2012 a été contestée par des électeurs ou par les délégués des candidats. Règles de validité des suffrages En vertu de l’article 24 du décret du 8 mars 2001 n’entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement les bulletins imprimés différents de ceux fournis par l’administration. En vertu de l’article L. 66, doivent être considérés comme nuls, les bulletins ou enveloppes présentant les caractéristiques suivantes : - les bulletins manuscrits ; - les bulletins blancs ; - les bulletins trouvés dans l’urne sans enveloppe ; - les bulletins ne comportant pas une désignation suffisante ; - les bulletins et enveloppes sur lesquels les votants se sont fait connaître ; - les bulletins trouvés dans des enveloppes non réglementaires ; - les bulletins imprimés sur papier de couleur ; - les bulletins portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance et les bulletins contenus dans des enveloppes portant ces signes ; - les bulletins portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers et les bulletins contenus dans des enveloppes portant ces mentions ; - les bulletins établis au nom de candidats différents lorsqu’ils sont contenus dans une même enveloppe ; - les enveloppes ne contenant aucun bulletin. Si une enveloppe contient deux ou plusieurs bulletins désignant le même candidat, ils ne comptent que pour un seul (art. L. 65). D - Compte-rendu des opérations de vote Un procès-verbal des opérations de vote est rédigé par le secrétaire dans la salle de vote, en présence des électeurs, à la fin du dépouillement. Il reprend notamment les réclamations des électeurs, des délégués des candidats et les décisions motivées prises par le bureau sur les incidents qui ont pu se produire. Le procès-verbal est établi en deux exemplaires, signé par tous les membres du bureau, et contresignés par les délégués des candidats. Le procès-verbal de chaque bureau de vote est transmis aux commissions départementales de recensement des votes installées dans les préfectures. Une fois le procès-verbal établi, les résultats du bureau de vote sont proclamés en public par le président du bureau de vote et affichés. E - Le recensement des votes Il a lieu en successives : plusieurs étapes - par le bureau de vote (dépouillement) ; - par le bureau de vote centralisateur, s’il y a plusieurs bureaux de vote dans la commune ; 23/43 22 avril et 6 mai 2012 - par la commission départementale de recensement des votes présidée par un magistrat. La commission de recensement comprend : - un magistrat désigné par le premier président de la cour d’appel, président ; - deux magistrats désignés par la même autorité. Cette commission est chargée de vérifier les résultats transmis par les communes et d’établir le procès-verbal de l’ensemble des votes du département en présence des représentants des candidats. Ces représentants ont le droit d’exiger l’inscription au procès-verbal de leurs réclamations. Ce procès-verbal est également établi en deux exemplaires et signés par les membres de la commission. Le premier exemplaire est transmis au Conseil constitutionnel, le second est déposé aux archives départementales ou du territoire. Le président de la commission de recensement des votes est en relation avec un délégué du Conseil constitutionnel qui est désigné pour suivre localement le déroulement des opérations électorales. Le Conseil constitutionnel effectue le recensement général des votes. F – Le vote handicapées des personnes Permettre aux personnes handicapées de voter dans les meilleures conditions constitue une préoccupation majeure du Gouvernement. La collectivité nationale doit garantir les conditions de l’égalité des droits et des chances à tous les citoyens, notamment aux personnes handicapées, quelle que soit la nature de leur handicap. Afin de favoriser l’accès à la citoyenneté, des dispositions législatives relatives à l’accessibilité des personnes handicapées aux bureaux et aux techniques de vote ont été introduites dans le code électoral (article L 62-2). • Accessibilité électorale de la propagande Les déclarations des candidats seront mises en ligne sous forme textuelle et sonore sur le site internet de la Commission nationale de contrôle de l’élection présidentielle (www.cnccep.fr) • Accessibilité du bureau de vote Les articles D 56-1, D 56-2, D 56-3 et D 61-1 du code électoral prévoient : - l’accessibilité des locaux dans lesquels sont implantés les bureaux de vote aux personnes handicapées le jour du scrutin, au moyen d’aménagements définitifs ou provisoires ; - l’obligation pour les bureaux de vote d’être équipés d’au moins un isoloir adapté aux personnes en fauteuil roulant ; - l’accessibilité de l’urne aux personnes en fauteuil roulant. Le vote est un acte personnel et l’électeur doit voter seul. Il doit donc passer seul dans l’isoloir et introduire lui-même son enveloppe dans l’urne. 24/43 22 avril et 6 mai 2012 Toutefois, les personnes handicapées peuvent avoir besoin de se faire accompagner physiquement afin d’accomplir leur devoir électoral. L’article L.64 du code électoral permet à tout électeur atteint d’infirmité certaine de se faire accompagner par un autre électeur de son choix au moment de l’accomplissement des formalités de vote. Il n’est pas nécessaire que cette personne de confiance soit inscrite dans la même commune ou dans le même bureau que l’électeur qu’elle assiste. Le ministère des solidarités et de la cohésion sociale a mis en ligne sur son site internet un mémento pratique à l’usage des candidats sur l’accessibilité du processus électoral aux personnes handicapées (http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/ Memento_candidats.pdf) ainsi qu’un mémento pratique à l’usage des organisateurs de scrutins relatif à l’accessibilité du processus électoral aux personnes handicapées : (http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/ Memento_scrutin.pdf). L’électeur accompagnateur peut lui aussi rentrer dans l’isoloir. Il peut également introduire l’enveloppe dans l’urne à la place de l’électeur qu’il accompagne. Si la personne handicapée ne peut signer elle-même la liste d’émargement, l’électeur qui l’accompagne peut signer à sa place avec la mention manuscrite : « L’électeur ne peut signer lui-même. » • Vote par procuration en d’impossibilité de se déplacer cas L’article L. 71 du code électoral prévoit expressément la possibilité de voter par procuration pour les personnes invalides. La présence de la personne qui souhaite faire établir une procuration est indispensable mais les intéressés peuvent parfois être dans l’impossibilité de se déplacer. Les officiers de police judiciaire ou leurs délégués se rendent alors à leur domicile pour établir la procuration. 25/43 22 avril et 6 mai 2012 7 . Le contrôle des opérations de vote, la proclamation des résultats et le contentieux A • - Le contrôle des opérations électorales Les commissions de contrôle des opérations électorales Des commissions de contrôle des opérations électorales sont instituées par arrêté préfectoral pour assurer cette fonction dans les communes de 20 000 habitants et plus. Elles veillent à la régularité de la composition des bureaux de vote, du dépouillement des bulletins et du dénombrement des suffrages. Elles ont également pour rôle de garantir aux électeurs ainsi qu’aux candidats en présence le libre exercice de leurs droits. Ces commissions sont installées 4 jours au moins avant la date du premier tour. Chaque commission comprend : - un magistrat désigné par le premier président de la Cour d’appel, - un magistrat auxiliaire de justice désigné par la même autorité, - un fonctionnaire désigné par le préfet. • Les délégués constitutionnel du Conseil Le Conseil constitutionnel peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les magistrats de l'ordre judiciaire ou administratif, chargés de suivre sur place les opérations de vote. Ces délégués ont accès au bureau de vote à tout moment et peuvent mentionner leurs observations au procès-verbal (art. 22 du décret du 8 mars 2001). B - La proclamation des résultats Le Conseil constitutionnel proclamera les résultats du premier tour au plus tard le mercredi 25 avril à 20 heures. Les résultats du second tour seront proclamés également par le Conseil constitutionnel au plus tard le mercredi 16 mai. 26/43 22 avril et 6 mai 2012 C - Le contentieux Le Conseil constitutionnel a compétence exclusive pour examiner et trancher définitivement toutes les réclamations auxquelles pourrait donner lieu l’élection du Président de la République. En conséquence, la commission départementale de recensement des votes n’a pas à se prononcer sur les contestations figurant sur les procèsverbaux, ni sur celles dont elle pourrait être directement saisie. En toute hypothèse et y compris au sujet des décisions prises par la commission départementale de recensement des votes en matière de validité des bulletins, le Conseil constitutionnel conserve son pouvoir d’appréciation. Le contentieux peut prendre deux formes : - L’inscription des réclamations au procès-verbal Tout électeur a le droit de contester la régularité des opérations électorales en faisant porter mention de sa réclamation au procès-verbal des opérations de vote. En revanche, une réclamation directement adressée au Conseil constitutionnel n’est pas recevable. Les représentants des candidats, présents aux opérations de la commission de recensement des votes peuvent également demander l’inscription de leur réclamation au procès-verbal. - Le déféré au Conseil constitutionnel Le représentant de l’Etat, dans le délai de 48 heures suivant la clôture du scrutin, peut déférer directement au Conseil constitutionnel, les opérations d’une ou de plusieurs communes dans lesquelles les conditions et formes légales ou réglementaires n’ont pas été observées. Tout candidat peut également, dans le même délai de 48 heures après le scrutin, déférer directement au Conseil constitutionnel, l’ensemble des opérations électorales. Le Conseil constitutionnel examine et tranche définitivement ces réclamations avant de proclamer les résultats (article 58 de la Constitution de 1958). 27/43 22 avril et 6 mai 2012 8 . Les dispositions spécifiques relatives à l’Outre-mer et aux Français établis hors de France A - Dispositions spécifiques à l’Outre-mer 1 - La présentation des candidats 4 - Communication des résultats Dans les départements d’outre-mer, les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution et la Nouvelle-Calédonie, les présentations peuvent être déposées soit auprès du Conseil constitutionnel, soit auprès du représentant de l’Etat jusqu’au vendredi 16 mars 2012 à 18 heures, heures locales. Conformément aux instructions du Conseil supérieur de l’audiovisuel, aucune estimation de résultat ne peut être rendu public sur l’antenne d’un service de radio ou de télévision ainsi que sur un site Internet de ce service avant la fermeture du dernier bureau de vote en métropole, c’est-à-dire jusqu’à 20 heures les dimanches 22 avril et 6 mai. De la même façon, la veille de chaque tour de scrutin ainsi que le jour de celui-ci, sont interdits, par quelque moyen que ce soit, la publication, la diffusion et le commentaire de tout sondage (article 11 de la loi n°77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion). 2 - Date des élections Le scrutin a lieu les samedi 21 avril et 5 mai 2012 en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-etMiquelon, en Polynésie française. 3 - Campagne électorale Dans les départements et collectivités d’outre-mer où le vote a lieu le samedi, la campagne électorale est close pour le premier tour le vendredi 20 avril 2012 à zéro heure et pour le second tour le vendredi 4 mai 2012 à zéro heure. B - Dispositions spécifiques aux Français établis hors de France En application de la loi organique du 31 janvier 1976 et de son décret d'application du 22 décembre 2005, les 28/43 22 avril et 6 mai 2012 Français établis hors de France peuvent voter dans les ambassades et les postes consulaires à condition d'être inscrits sur une liste électorale consulaire. Cette inscription est réalisée soit sur leur demande, soit automatiquement, sauf opposition de leur part, pour ceux qui sont inscrits au registre des Français établis hors de France. tour le vendredi 4 mai 2012 à zéro heure. Dans les autres Etats, la campagne sera ouverte à compter du lundi 9 avril 2012 et prendra fin le samedi 21 avril à zéro heure pour le premier tour et le 5 mai 2012 pour le second tour. 1 - La présentation des candidats Les présentations peuvent être déposées soit auprès du Conseil constitutionnel, soit auprès de l’ambassadeur ou du chef de poste consulaire chargé de la circonscription consulaire où réside l’auteur de la présentation jusqu’au vendredi 16 mars 2012 à 18 heures, heures locales. 2 - Date des élections Le scrutin a lieu les samedi 21 avril et 5 mai 2012 dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain (y compris Hawaï pour le territoire des Etats-Unis d’Amérique). Dans les autres Etats, elle aura lieu les dimanche 22 avril et 6 mai 2012. 3 - Campagne électorale Dans les États situés sur le continent américain (y compris Hawaï pour le territoire des Etats-Unis d’Amérique), où le vote a lieu le samedi, la campagne électorale sera close pour le premier tour le vendredi 20 avril 2012 à zéro heure et pour le second 29/43 22 avril et 6 mai 2012 A nnexes 1 Les textes de référence 2 Le calendrier électoral 3 Les taux de participation depuis 1981 4 5 L’évolution du nombre de candidats à l’élection présidentielle depuis 1958 Les résultats de l’élection présidentielle de 1965 à 2007 6 Les présidents de la IIème à la Vème République 7 Les premiers ministres de la Vème République 8 Liens utiles 30/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 1 : Les textes de référence - Constitution du 4 octobre 1958 : articles 6, 7 et 58. - Ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel (articles 30, 36 al.2, 46, 48 à 50). - Loi organique n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relat ive à l'élection du Président de la République au suffrage universel modifiée en dernier lieu par la loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011. - Loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 relativ e aux listes électorales consulaires et au vote des Français établis hors de France pour l'élection du Président de la République, modifiée. - Loi organique n°2011-410 du 14 avril 2011 relativ e à l’élection des députés et sénateurs. - Loi n° 77-808 du 19 septembre 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion. - Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (art. 13, 14, 14-1, 16, et 108) modifiée par la loi n°2009-258 du 50 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision. - Loi n°2011-412 du 14 avril 2011 portant simplific ation de dispositions du code électoral et relative à la transparence financière de la vie politique. - Décret n° 2001-213 du 8 mars 2001 portant applica tion de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel modifié en dernier lieu par le décret n°2012-220 du 16 février 2012 portant diverses dispositions de droit électoral. - Décret n° 2005-1613 du 22 décembre 2005 portant a pplication de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 modifié par le décret n°2011-183 7 du 8 décembre 2011 relatif à l’élection du Président de la République. - Décret n° 2012-256 du 22 février 2012 portant co nvocation des électeurs pour l'élection du Président de la République. - Décret n° 2012-254 du 22 février 2012 relatif à l a composition et au siège de la Commission nationale de contrôle prévue par le décret n° 2001-213 du 8 mars 2001. - Arrêté du 15 décembre 2010 relatif à la commission électorale prévue à l'article 7 de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976, modifié par l’arrêté du 26 janvier 2011. - Code électoral : - art. L. 1, L. 2, L. 5, L. 6, L. 9 à L. 21, L. 23, L. 25, L. 27 à L. 40, L. 42, L. 43, L. 45, L. 47 à L.52-2, L. 52-4 à L. 52-11, L. 52-12, L. 52-14, L. 52-15 (4ème alinéa), L. 52-16 à L. 52-18, L. 53 à L. 55, L. 57 à L. 78, L. 85-1 à L. 111, L. 113 à L. 114, L. 116, L. 117, LO 127, LO 1351, L. 199, L. 200, L. 203, L. 293-1, L. 293-2, L. 338-1, L. 385 à L. 387, L. 389, L. 393, L. 451 à L. 453, L. 477, L. 504 et L. 531 ; - art. R. 1er à R. 25, R. 27 à R. 29, R. 32 à R. 34, R. 39 et R. 40, R. 42 à R. 66-1, R. 67 à R. 96, R. 172-1, R. 176-1, R. 176-2, R. 176-6, R. 201 à R. 203, R. 213, R. 213-1, R. 304, R. 306, R. 319, R. 321, R. 334 et R. 336. 31/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 2 : Calendrier des opérations électorales DATES Vendredi 24 février Samedi 25 février Vendredi 16 mars à 18 heures (heure locale) Vendredi 6 avril Samedi 7 avril Vendredi 6 avril à 20 heures Lundi 9 avril à zéro heure Mercredi 18 avril Samedi 21 avril à zéro heure (Vendredi 20 avril à zéro heure si vote le samedi) Samedi 21 avril NATURE DE L'OPÉRATION - Publication du décret de convocation des électeurs. - Ouverture du délai pour la présentation des candidats. - Envoi des formulaires de présentation des candidats. - Installation de la Commission nationale de contrôle. - Date limite de réception des présentations des candidats par le Conseil constitutionnel. - Date limite de publication de la liste des candidats arrêtée par le Conseil constitutionnel au Journal officiel. - Date limite de dépôt des réclamations contre la liste des candidats (si la publication au Journal officiel de la liste des candidats a été effectuée le 6 avril. En tout état de cause, le lendemain de cette publication). - Date limite de dépôt par les candidats au secrétariat de la Commission nationale de contrôle du texte de leur affiche, du texte de leurs déclarations à envoyer aux électeurs et d’un enregistrement sonore de leurs déclarations. - Ouverture de la campagne électorale pour le premier tour. - Date limite d'envoi par la commission locale de contrôle des déclarations et des bulletins de vote aux électeurs et des bulletins de vote aux maires. - Clôture de la campagne électorale pour le premier tour. PREMIER TOUR DE SCRUTIN en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à SaintPierre-et-Miquelon et en Polynésie française PREMIER TOUR DE SCRUTIN - Délai limite de clôture des travaux des commissions de recensement des votes. - Date limite des recours du représentant de l’État et des candidats contre les opérations électorales. Dimanche 22 avril Lundi 23 avril à minuit Mardi 24 avril à l’heure de clôture du scrutin dans la commune concernée (Lundi 23 avril si vote le samedi) Mercredi 25 avril à 20 - Délai limite de proclamation des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel. heures Jeudi 26 avril à 20 heures - Date limite de retrait éventuel des candidats. - Publication au Journal officiel du nom des deux candidats habilités à se présenter au Vendredi 27 avril second tour - Ouverture de la campagne électorale pour le second tour. Lundi 30 avril à 12 heures - Date limite recommandée de dépôt des déclarations à envoyer aux électeurs auprès du représentant de l’État. Jeudi 3 mai - Date limite d'envoi par la commission locale de contrôle des déclarations et des bulletins de vote aux électeurs et des bulletins de vote aux maires. Samedi 5 mai à zéro heure - Clôture de la campagne électorale pour le second tour. (Vendredi 4 mai à zéro heure si vote le samedi) Samedi 5 mai SECOND TOUR DE SCRUTIN en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à SaintPierre-et-Miquelon et en Polynésie française Dimanche 6 mai SECOND TOUR DE SCRUTIN Lundi 7 mai minuit - Délai limite de clôture des travaux des commissions de recensement des votes. Mardi 8 mai à l’heure de - Délai limite des recours du représentant de l’État et des candidats contre les clôture du scrutin dans la opérations électorales commune concernée 32/43 22 avril et 6 mai 2012 (Lundi 7 mai si vote le samedi) Mercredi 16 mai Jeudi 17 mai Vendredi 6 juillet à 18 heures - Date limite pour la proclamation des résultats du second tour par le Conseil constitutionnel - Date limite de publication des résultats au Journal officiel. - Date limite de dépôt des comptes de campagne des candidats auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. 33/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 3 : Taux de participation au 1er et 2d tour de l’élection présidentielle depuis 1981 (métropole) 1er tour DATE Taux à 12 H Taux à 17 H Taux définitif 26 avril 1981 25,93% 66,15% 81,10% 24 avril 1988 27,09% 69,05% 81,40% 23 avril 1995 23,00% 64,02% 79,22% 21 avril 2002 21,40% 58,45% 72,84% 22 avril 2007 31,21% 73,87% 85,33% DATE Taux à 12 H Taux à 17 H Taux définitif 10 mai 1981 30,22% 72,10% 85,90% 8 mai 1988 28,50% 70,13% 84,10% 7 mai 1995 29,58% 66,80% 80,28% 5 mai 2002 26,19% 67,62% 80,95% 6 mai 2007 34,11% 75,11% 85,31% 2d tour 34/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 4 : L’évolution du nombre de candidats à l’élection présidentielle depuis 1958 Evolution du nombre de candidats 18 16 16 14 12 12 12 10 9 10 9 Nombre de candidats 7 8 6 6 4 3 2 0 1958 1965 1969 1974 1981 1988 1995 2002 2007 35/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 5 : Les résultats des élections présidentielles de 1965 à 2007 Scrutin des 5 et 19 décembre 1965 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 28 910 581 100,0% Abstentions 4 407 665 15,2% 28 902 704 100,0% 4 531 057 15,7% Votants 24 502 916 84,8% 24 371 647 84,3% Blancs et nuls 248 360 1,0% 668 213 2,7% Exprimés 24 254 556 83,9% 23 703 434 82,0% 1er tour SUFFRAGES 2ème tour % SUFFRAGES % Charles De Gaulle 10 828 521 44,6% 13 083 699 55,2% Francois Mitterrand 7 694 005 31,7% 10 619 735 44,8% Jean Lecanuet 3 777 120 15,6% Jean-Louis Tixier Vignancour 1 260 208 5,2% Pierre Marcilhacy 415 017 1,7% Michel Barbu 279 685 1,2% Scrutin des 1er et 15 juin 1969 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % 29 513 361 100,0% Abstentions 6 614 401 22,4% Votants 22 898 960 77,6% Blancs et nuls 295 036 1,3% Exprimés 22 603 924 76,6% Inscrits SUFFRAGES 29 500 334 100,0% 9 189 047 31,1% 20 311 287 68,85% 1 303 798 6,42% 19 007 489 64,43% 1er tour SUFFRAGES % 2ème tour % SUFFRAGES % Georges Pompidou 10 051 783 44,5% 11 064 371 58,2% Alain Poher 5 268 613 23,3% 7 943 118 41,8% Jacques Duclos 4 808 285 21,3% Gaston Defferre 1 133 222 5,0% Michel Rocard 816 470 3,6% Louis Ducatel 286 447 1,3% Alain Krivine 239 104 1,1% 36/43 22 avril et 6 mai 2012 Scrutin des 5 et 19 mai 1974 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % 30 602 953 100,0% Abstentions 4 827 210 15,8% 3 876 180 12,7% Votants 25 775 743 84,2% 26 724 595 87,3% Blancs et nuls 237 107 0,9% 356 788 1,3% Exprimés 25 538 636 83,5% 26 367 807 86,2% Inscrits SUFFRAGES % 30 600 775 100,0% 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % Valérie Giscard d'Estaing 8 326 774 32,6% 13 396 203 50,8% François Mitterrand 11 044 373 43,2% 12 971 604 49,2% Jacques Chaban-Delmas 3 857 728 15,1% Jean Royer 810 540 3,2% Arlette Laguiller 595 247 2,3% 1,3% René Dumont 337 800 Jean-Marie Le Pen 190 921 0,7% Emile Muller 176 279 0,7% Alain Krivine 93 990 0,4% Bertrand Renouvin 43 722 0,2% Jean-Claude Sebag 42 007 0,2% Guy Héraud 19 255 0,1% SUFFRAGES % Scrutin des 26 avril et 10 mai 1981 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 36 398 859 100,0% Abstentions 6 882 777 18,9% 36 398 762 100,0% 5 149 210 14,1% 85,9% Votants 29 516 082 81,1% 31 249 552 Blancs et nuls 477 965 1,6% 898 984 2,9% Exprimés 29 038 117 79,8% 30 350 568 83,4% 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % François Mitterrand 7 505 960 25,8% 15 708 262 51,8% Valéry Giscard d'Estaing 8 222 432 28,3% 14 642 306 48,2% Jacques Chirac 5 225 845 18,0% Georges Marchais 4 456 922 15,3% Brice Lalonde 1 126 254 3,9% 2,3% Arlette Laguiller 668 057 Michel Crépeau 642 847 2,2% Michel Debré 481 821 1,7% Marie-France Garaud 386 623 1,3% Huguette Bouchardeau 321 353 1,1% SUFFRAGES % 37/43 22 avril et 6 mai 2012 Scrutin des 24 avril et 8 mai 1988 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 38 128 507 100,0% Abstentions 7 100 535 18,6% 38 168 869 100,0% 6 083 798 15,9% 84,1% Votants 31 027 972 81,4% 32 085 071 Blancs et nuls 621 934 2,0% 1 161 822 3,6% Exprimés 30 406 038 79,7% 30 923 249 81,0% 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % François Mitterrand 10 367 220 34,1% 16 704 279 54,0% Jacques Chirac 6 063 514 19,9% 14 218 970 46,0% Raymond Barre 5 031 849 16,5% Jean-Marie Le Pen 4 375 894 14,4% 6,8% André Lajoinie 2 055 995 Antoine Waechter 1 149 642 3,8% Pierre Juquin 639 084 2,1% Arlette Laguiller 606 017 2,0% Pierre Boussel 116 823 0,4% SUFFRAGES % Scrutin des 23 avril et 7 mai 1995 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % 39 992 912 100,0% Abstentions 8 647 118 21,6% 8 131 125 20,3% Votants 31 345 794 78,4% 31 845 819 79,7% Blancs et nuls 883 161 2,8% 1 902 148 6,0% Exprimés 30 462 633 76,2% 29 943 671 74,9% Inscrits SUFFRAGES % 39 976 944 100,0% 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % Jacques Chirac 6 348 375 20,8% 15 763 027 52,6% Lionel Jospin 7 097 786 23,3% 14 180 644 47,4% Edouard Balladur 5 658 796 18,6% Jean-Marie Le Pen 4 570 838 15,0% Robert Hue 2 632 460 8,6% Arlette Laguiller 1 615 552 5,3% Philippe de Villiers 1 443 186 4,7% Dominique Voynet 1 010 681 3,32% Jacques Cheminade 84 959 0,28% SUFFRAGES % 38/43 22 avril et 6 mai 2012 Scrutin des 21 avril et 5 mai 2002 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 41 194 689 100,00% Abstentions 11 698 956 28,4% 41 191 169 100,0% 8 358 874 20,3% 79,7% Votants 29 495 733 71,6% 32 832 295 Blancs et nuls 997 262 3,4% 1 769 307 5,4% Exprimés 28 498 471 69,2% 31 062 988 75,4% 1er tour SUFFRAGES 2ème tour % SUFFRAGES % Jacques Chirac 5 665 855 19,9% 25 537 956 82,2% Jean-Marie Le Pen 4 804 713 16,9% 5 525 032 17,8% Lionel Jospin 4 610 113 16,2% François Bayrou 1 949 170 6,8% Arlette Laguiller 1 630 045 5,7% Jean-Pierre Chevènement 1 518 528 5,3% Noël Mamère 1 495 724 5,2% Olivier Besancenot 1 210 562 4,2% Jean Saint-Josse 1 204 689 4,2% Alain Madelin 1 113 484 3,9% Robert Hue 960 480 3,4% Bruno Mégret 667 026 2,3% Christiane Taubira 660 447 2,3% Corinne Lepage 535 837 1,9% Christine Boutin 339 112 1,2% Daniel Gluckstein 132 686 0,5% Scrutin des 22 avril et 6 mai 2007 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 44 472 834 100,00% Abstentions 7 218 592 16,2% 44 472 733 100,0% 7 130 729 16,0% Votants 37 254 242 83,8% 37 342 004 84,0% Blancs et nuls 534 846 1,4% 1 568 426 4,2% Exprimés 36 719 396 82,6% 35 773 578 80,4% 1er tour Nicolas Sarkozy 2ème tour SUFFRAGES % 11 448 663 31,2% 18 983 138 53,1% 16 790 440 46,9% Ségolène Royal 9 500 112 25,9% François Bayrou 6 820 119 18,6% Jean-Marie Le Pen 3 834 530 13,5% Olivier Besancenot 1 498 581 5,3% Philippe de Villiers 818 407 2,9% SUFFRAGES % 39/43 22 avril et 6 mai 2012 Marie-George Buffet 707 268 2,5% Dominique Voynet 576 666 2,0% Arlette Laguiller 487 857 1,7% José Bové 483 008 1,7% Frédéric Nihous 420 645 1,5% Gérard Schivardi 123 540 0,4% 40/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 6 : Les présidents de la IIème à la Vème République Début de mandat Fin de mandat 18 décembre 1848 3 décembre 1852 Durée du mandat 4 ans Adolphe THIERS (1797-1877) Edmé, Patrice de MACMAHON (1808-1893) 17 février 1871 24 mai 1873 2 ans et 6 mois 24 mai 1873 30 janvier 1879 5 ans et 8 mois Jules GREVY 30 janvier 1879 3 décembre 1887 8 ans 10 mois (1807-1891) Sadi CARNOT 3 décembre 1887 24 juin 1894 6 ans 7 mois 24 juin 1894 15 janvier 1895 6 mois Félix FAURE 17 janvier 1895 16 février 1899 4 ans et 1 mois (1841-1899) Emile LOUBET 18 février 1899 18 février 1906 7 ans 18 février 1906 18 février 1913 7 ans 18 février 1913 17 février 1920 7 ans 17 février 1920 21 septembre 1920 7 mois 23 septembre 1920 11 juin 1924 3 ans 8 mois 13 juin 1924 13 juin 1931 7 ans 13 juin 1931 6 mai 1932 11 mois 10 mai 1932 13 juillet 1940 8 ans 2 mois 16 janvier 1947 23 décembre 1953 7 ans 23 décembre 1953 8 janvier 1959 6 ans 2 mois 8 janvier 1959 28 avril 1969 10 ans 3 mois 19 juin 1969 2 avril 1974 4 ans et 10 mois Valéry GISCARD D'ESTAING 24 mai 1974 21 mai 1981 7 ans (1926) François MITTERRAND 21 mai 1981 17 mai 1995 14 ans 17 mai 1995 16 mai 2007 12 ans 16 mai 2007 en cours NOM II° République Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873) (1837-1894) Jean CASIMIR-PERIER (1847-1907) III° République (1838-1929) Armand FALLIERES (1841-1931) Raymond POINCARE (1860-1934) Paul DESCHANEL (1855-1922) Alexandre MILLERAND (1859-1943) Gaston DOUMERGUE (1863-1937) Paul DOUMER (1857-1932) Albert LEBRUN (1871-1950) Vincent AURIOL IV° République (1884-1966) René COTY (1882-1962) Charles de GAULLE (1890-1970) Georges POMPIDOU (1911-1974) V° République (1916-1996) Jacques CHIRAC (1932- ) Nicolas SARKOZY (1955- ) 41/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 7 : Les premiers ministres de la Vème République Président Charles DE GAULLE 1959-1969 Nom Début de mandat 8 janvier 1959 Fin de mandat 14 avril 1962 14 avril 1962 28 novembre 1962 28 novembre 1962 8 janvier 1966 8 janvier 1966 1er avril 1967 6 avril 1967 10 juillet 1968 10 juillet 1968 20 juin 1969 Jacques CHABAN-DELMAS 20 juin 1969 5 juillet 1972 Pierre MESSMER (premier gouvernement) Pierre MESSMER (deuxième gouvernement) Pierre MESSMER (troisième gouvernement) Jacques CHIRAC 5 juillet 1972 28 mars 1973 2 avril 1973 27 février 1974 27 février 1974 27 mai 1974 27 mai 1974 25 août 1976 25 août 1976 29 mars 1977 29 mars 1977 31 mars 1978 3 avril 1978 13 mai 1981 21 mai 1981 22 juin 1981 22 juin 1981 22 mars 1983 Michel DEBRÉ Georges POMPIDOU (premier gouvernement) Georges POMPIDOU (deuxième gouvernement) Georges POMPIDOU (troisième gouvernement) Georges POMPIDOU (quatrième gouvernement) Maurice COUVE DE MURVILLE Georges POMPIDOU (1969-1974) Valéry GISCARD D'ESTAING D'ESTAING (1974-1981) François MITTERRAND 1981-1995 Raymond BARRE (premier gouvernement) Raymond BARRE (deuxième gouvernement) Raymond BARRE (troisième gouvernement) Pierre MAUROY (premier gouvernement) Pierre MAUROY (deuxième gouvernement) Pierre MAUROY (troisième gouvernement) Laurent FABIUS 22 mars 1983 17 juillet 1984 17 juillet 1984 20 mars 1986 Jacques CHIRAC 20 mars 1986 10 mai 1988 Michel ROCARD (premier gouvernement) Michel ROCARD (deuxième gouvernement) Edith CRESSON 10 mai 1988 23 juin 1988 23 juin 1988 15 mai 1991 15 mai 1991 2 avril 1992 Pierre BEREGOVOY 2 avril 1992 29 mars 1993 30 mars 1993 17 mai 1995 17 mai 1995 7 novembre 1995 7 novembre 1995 2 juin 1997 2 juin 1997 7 mai 2002 7 mai 2002 17 juin 2002 17 juin 2002 30 mars 2004 31 mars 2004 30 mai 2005 30 mai 2005 15 mai 2007 18 Mai 2007 18 juin 2007 19 juin 2007 en cours Edouard BALLADUR Jacques CHIRAC (1995-2007) Alain JUPPÉ (premier gouvernement) Alain JUPPÉ (deuxième gouvernement) Lionel JOSPIN Jean-Pierre RAFFARIN (premier gouvernement) Jean-Pierre RAFFARIN (deuxième gouvernement) Jean-Pierre RAFFARIN (troisième gouvernement) Dominique DE VILLEPIN Nicolas SARKOZY (2007-…) François FILLON (premier gouvernement) François FILLON (deuxième gouvernement) 42/43 22 avril et 6 mai 2012 Annexe n° 8 : Liens utiles - Site du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration territoire www.interieur.gouv.fr - Site du Conseil constitutionnel www.conseil-constitutionnel.fr - Site de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques www.cnccfp.fr - Site du ministère des affaires étrangères et européennes www.diplomatie.gouv.fr - Site du ministère chargé de l’outre-mer www.outre-mer.gouv.fr - Site de la Commission nationale de contrôle pour l’élection présidentielle www.cnccep.fr - Site du Conseil supérieur de l’audiovisuel www.csa.fr 43/43 22 avril et 6 mai 2012