Rodez: 50 000 ouvrages précieux bientôt partagés

Dimanche 15 avril 2012
n˚ 106 - 0,90 €
À partir de mardi
Présidentielle : 5 candidats
se penchent sur l’Aveyron
Rodez: 50 000 ouvrages
précieux bientôt partagés
Le fond ancien de la médiathèque vient d’être numérisé et sera accessible à tous sur internet - P.3
Faits divers
Crespin :
quatre blessés
dans la sortie
de route
Football: le Raf s’impose
et reste dans la course
P.2
Rugby
Le Sporting
decazevillois
échoue en
finale du
challenge
P.13
Magazine
Pascal
Devoille,
un des
moteurs de
l’association
Canopée
P.17
Najac
Budget
municipal :
la chambre
régionale
tranchera
Il n’a pas manqué
grand-chose aux
Aveyronnais,
qui se sont inclinés
à Toulouse face
aux Gersois de
Lombez-Samatan
(28 à 23).
Daniel Bruel (ML)
P.2
DÉSTOCKAGE
Le temps en Aveyron
aujourd’hui
CENTRE
NORD
8o
9o
OUEST
avant inventaire
Matelas • Sommiers • Lits • Linge de lit
SUD
9
o
Aveyron
Les salariés
agricoles
veulent plus
de formation
P.11
Où aller
Le détail des
animations
du jour
* Sur modèles signalés en magasin jusqu’au 30/04/2012
9
o
P.2
*
À lire
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Cinéma, services ...........5
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Sports
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A V R I L
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Rugby
Beaucoup de regrets pour Decazeville
CHALLENGE DE L’ESSOR (FINALE). À l’image de sa saison, le Sporting était empli de regrets hier après sa défaite lui enlevant un bouclier tant
espéré pour le centenaire du club. Dominateurs, les Aveyronnais ont subi la loi des Gersois de Lombez-Samatan bien plus réalistes.
DECAZEVILLE
LOMBEZ-S.
23 28
Au stade du Toec, à Toulouse.
Mi-temps : 6-18.
Arbitre : M. Chiodi-Shroeder
(comité Perigord-Agenais).
Environ 1000 spectateurs.
➤ Decazeville : 2 essais
Pégourié (65e) et Aguemoune
(67e) ; 3 pénalités Petitjean (14e,
30e, 76e) et 2 transformations
Petitjean.
➤ Lombez-Samatan : 3 essais
Bousses (1re), Lavigne (31e),
Cans (41e) ; 1 drop (9e),
2 pénalités (11e et 51e)
et 2 transformations (1re et 41e)
Dilhan.
Cartons jaunes
■ Decazeville : Duffard (50e).
■ Lombez-Samatan : Aygobere
(46e).
Les équipes
■ Decazeville : Estivals Cayrel, Cazes, Cabec, Portero Petitjean (o), Duffard (m) Alaux, Farge, Pégourié - Rivas,
Clary - Ludier, Veyrac,
C. Landès.
Sont entrés en jeu : J. Landès,
Moysset, Barbezange, Foulquier,
Alvarez, Salles et Aguemoune.
■ Lombez-Samatan : Cans Maret, Cot, Romiguié,
R. Suderie - Dilhan (o), Revel
(m) - Cabedan, Yorac, R. Peres Aygobere, Lavigne - S. Peres,
Breuil, Bousses.
Sont entrés en jeu : Margonato,
Sottom, Chauche, Marrou,
Dupoux, Marran.
■ Les Decazevillois sont tout
simplement passés à côté de leur
finale ! Alors que cette dernière
leur tenait à cœur, ils n’ont pu
venir à bout de Lombez-Samatan. Et pourtant, et pourtant... le
SCD pouvait espérer une fin
bien plus heureuse.
Tout a mal commencé pour les
hommes du duo Borel - Bouka-
«»
noucha. Le planchot affichait 32
secondes de jeu et déjà les Gersois avaient aplati sur un joli jeu
au large. Cueillis à froid par cet
essai (certainement le plus rapide de l’histoire du challenge de
l’Essor !), les Aveyronnais découvraient qu’ils auraient à faire
à un buteur de grande qualité en
la personne de Dilhan. Ce dernier augmentait l’avance des
siens par un drop (9e) et une pénalité au-delà des 50 mètres
(11e) ! Avec 11 points de retard,
la rencontre semblait bien mal
embarquée.
Une révolte en vain
Mais les « ciel et blanc » ne se
laissaient pas abattre et sonnaient la révolte notamment
sous l’impulsion du 3e ligne Farge. Le SCD posait la main sur le
cuir, faisait le jeu, entrait dans
les 22 mètres adverses mais il
n’arrivait pas à scorer. Un mal
déjà entrevu en championnat. Et
quand Petitjean commençait à remettre son équipe dans la partie
grâce à deux pénalités, Lombez-Samatan frappait de nouveau ! Le seconde ligne Lavigne
concluait un beau jeu collectif
de ses lignes arrière. Ce jeu huilé a d’ailleurs été la qualité principale de cette équipe qualifiée
pour les phases finales de Fédérale 2 (2e de sa poule).
Mais, malgré les 12 points de retard à la pause, le Sporting pouvait toujours espérer au vu de sa
première période. Malheureusement, là encore, l’entame lui
était fatale. Sur un coup de pied
anodin, Julien Estivals seul à la
réception tergiversait et laissait
filer le ballon ; l’arrière adverse
ne se faisait pas prier, le ramassait et courait aplatir entre les poteaux.
L’addition (25-6) commençait à
être salée pour un SCD dominateur. Cela allait d’ailleurs commencer à payer. Appliqués, les
Decazevillois inscrivaient deux
JEAN-LUC DELANEAU,
PRÉSIDENT DE DECAZEVILLE
Lombez-Samatan a été
redoutable d’efficacité.
Nous, on a multiplié les temps
de jeu mais ça ne va pas
au bout. On loupe trop
d’occasions. Il y a un manque
de lucidité. C’est dommage
car on revient bien dans le
match mais il manque
quelques minutes. Je pensais
qu’on irait en prolongation
sur la fin ! Je suis déçu pour
le groupe, les entraîneurs
et le club.
STÉPHANE BOREL,
COENTRAÎNEUR DE DECAZEVILLE
J’en ai marre d’être arbitré
par des mecs comme cela !
Là, il y en a vraiment marre.
Surtout que les joueurs se sont
lâchés. Alors, certes, on prend
trop de points mais tout ce
qui est sifflé a une incidence.
L’arbitre nous a gâché notre
fête. J’espère qu’on ne
le reverra jamais. C’est
dommage.
BENJAMIN RIVAS,
DEUXIÈME LIGNE DE DECAZEVILLE
À l’image de Farge, le Sporting a été pris à la gorge dès l’entame du match.
essais dans la dernière demi-heure. Le premier était l’œuvre de
Pascal Pégourié (65e) et le second était conclu par Loïc Aguemoune (67e).
Cela avait le don de relancer le
Sporting dans cette finale ! De
huit, les gars du Bassin revenaient à cinq points de Lombez-Samatan après une pénalité
de l’ouvreur Petitjean. Le tableau d’affichage indiquait 76
minutes et la fin s’annonçait
plus que chaude...
Les Aveyronnais jetaient toutes
leurs forces dans la bataille. Jusqu’à camper quelques minutes
dans les 22 mètres adverses.
Mais jamais les Decazevillois ne
sont parvenus à transpercer le
Ce sont bel et bien les Gersois qui sont repartis avec le bouclier du challenge de l’Essor 2011-2012. Cela malgré les nombreuses
poussées du SCD durant la rencontre comme celles de Cédric Landès (ci-dessus) ou de Loïc Aguemoune (droite).
QuePlaComment=CP15-=Composite
Photos Trevor Wright
mur défensif des Gersois.
Une dernière pénalité sifflée
pour Lombez-Samatan sellait le
sort de cette finale.
Decazeville repartait de cette finale du challenge de l’Essor
plein de regrets.
À l’image d’une saison du centenaire mi-figue mi-raisin.
à toulouse,
mathieu roualdés
C’est dommage surtout
pour l’année du centenaire.
Car, je pense qu’il y avait
la possibilité de ramener
le bouclier à Decazeville.
On n’a pas pris ce match
par le bon bout et on l’a payé.
Car, on a autant de temps forts
que Lombez-Samatan, on leur
met deux essais en dix minutes
à la fin... Puis, on ne comprend
pas trop l’arbitrage à la fin.
Cette finale était un peu
à l’image de notre début
de saison.
(Sur son avenir) Je suis très bien
au Sporting. J’ai du temps de
jeu, j’apprécie mes coéquipiers,
il y a une super-ambiance...
Faut que j’en discute avec les
présidents mais je ne vois pas
pourquoi j’irais voir ailleurs...