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10/02/2017 15:01
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Illusions perdues et réalités amères
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(0 note)  14/03/2004 20:26  Après-match  Lu 744 fois  Par marc  0 comm.
Les Marseillais ont pris le dessus et plongent le Racing dans le doute © Karim Chergui
Rapidement réduits à 10, les Strasbourgeois se sont fait corriger par une équipe de Marseille pas
impressionnante mais très réaliste. A mille lieux du match aller, c'est désormais vers le bas du classement
que le Racing devra regarder.
C'est face à des Marseillais provocateurs et hyper physiques que le Racing entame la rencontre, sans Niang qui se ressent
toujours d'une douleur à ses adducteurs et qui laisse sa place dans le onze de départ à Alexander Farnerud. Malgré les
multiples tacles appuyés des Marseillais, le Racing parvient à marquer un but par Le Pen (14ème), but refusé pour une position
de hors jeu. Quelques minutes plus tard, Monsieur Lannoy estime que Didier Drogba est accroché par Fabrice Ehret en position
de dernier défenseur et siffle penalty pour Marseille. Histoire de pimenter un peu sa sentence, il décide d'expulser le Haut
Rhinois.
On joue la 22ème minute, le Racing est réduit à 10, le capitaine Pontus Farnerud a déjà la cheville en bouillie et Drogba a la
possibilité d'ouvrir la marque. Fernandez ne pourra rien faire, Drogba marque son 16ème but de la saison en prenant à contre
pied le portier strasbourgeois.
Drogba a le feu et sème le bazar dans une défense strasbourgeoise obligatoirement remaniée avec Yves Deroff à gauche et
Yacine Abdessadki à droite. Le Racing reste solide par la suite mais Marseille fait logiquement le jeu. Et solide, il faut l'être ce
soir tant les Marseillais sont agressifs. C'est dans ce contexte que Marlet est tout heureux de doubler la mise à la 38ème minute
de jeu. Après un petit pont sur Drobny, un ratage d'Abdessadki, une multiplication de contres favorables et une demi-boulette
de Fernandez, celui qui ne devait pas être titulaire ce soir est presque surpris de voir le ballon franchir la ligne de but en
passant sous le corps de Fernandez
S'en suit une mini bagarre après un énième tacle appuyé sur Le Pen. Pensant calmer la situation, l'arbitre adresse un carton
jaune à Ferreira mais aussi à Devaux. Les Strasbourgeois semblent dégoûtés et tentent de conserver leur calme. La mi-temps
est sifflée sur un 2-0 heureux pour l'OM.
La deuxième mi-temps reprend avec le remplacement de Drogba par Dos Santos et par un troisième but de l'OM marqué par
Demetrius Ferreira. Alors qu'un espoir subsistait, l'OM a vite remis les pendules à l'heure.
Le sort s'acharne sur le Racing puisque quelques minutes plus tard, Drobny se blesse tout seul à la cuisse. Victime de la
faiblesse actuel de son banc, Kombouaré n'a d'autre alternative que de remplacer le grand défenseur tchèque par Mikael
Dorsin. Nouvelle réorganisation dans cette défense de fortune où Yves Deroff prend place en charnière aux côtés de Devaux !
Le match est cuit pour le Racing...
La centaine de Strasbourgeois ayant fait le long déplacement a beau montrer ses fesses au public marseillais, cela n'a
bizarrement aucune influence sur le jeu et le Racing, tant bien que mal, tente de sortir la tête de l'eau. Mais la messe est dite et
les minutes paraissent longues désormais.
Cette deuxième mi-temps est insipide et à part quelques corners marseillais, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Il
ne se passe plus rien dans cette fin de rencontre et Ferreira, oublié par Dorsin, clôture le match à la 93ème minute en
marquant un doublé. On peut regretter la décision de l'arbitre de sanctionner doublement Ehret en première mi temps, on peut
aussi regretter ces inexplicables errances sur le deuxième but de Marlet, ensuite les deux autres buts sont plus anecdotiques
qu'autre chose.
En tout cas, l'OM tient sa revanche du match aller. Même s'il n'a pas été mauvais, le Racing a vécu une soirée épouvantable et
perd ce soir Ehret et Drobny qui risque d'être indisponible quelques semaines. Malgré ses sept points d'avance sur le premier
relégable, le Racing n'est plus dans une position confortable et va devoir cravacher pour glaner les quelques points qui lui
manque pour assurer son maintien. Avec un calendrier très délicat (Monaco, PSG et Lyon sont encore à jouer), la bonne idée
serait d'aller vaincre Metz, un concurrent direct, sur son terrain où les Lorrains peinent à gagner... Oui, ce serait vraiment une
bonne idée...
marc