Du Cirque PINDER

Transcription

Du Cirque PINDER
PAQI a
JOURNAL DE LA FERTE-MACE
et Lucienne-Arthurla Guesdon, Meuse ment trempé dans de la saumure
n'emportant que .les deux brancards travail, il avait détruit 130 hectares
à Fiers, la Fournière. - Jean-Edouard
Procès-verbal a été dressé
brisés parle choc et alla sV.ondrer de bruyères et 120 hectares de bois.
Morel, quincaillier, 48, Grande-Rue,
Quel triste spectacle offrait hier, la
dans ia porte d'une maison de la rue Les pertes sont importantes.
Fiers,
et
Jeanne-Mathilde
Morètti,
(2-' session, 8 mai 1933)
ferme de Saint-X...
Courrier
d'Athis du Perré qui vola en éclats.
Au cours de l'enquête, les gendarCourbé sous le poids de l'adver- p., 23, rue Louis-le-Grand, Paris. —
^*-~ ~ ^ i ^ r»*vri*^W^y>rww\nj^j^
Le cheval n'avait pas terminé
mes ont interrogé les époux Tréhet.
sité.le fils de l'ancien propriétaire Raymond-Mârcel-Vital Betton, emrandonnée ; se relevant, il répartit cultivateur au Mesnil, qui reconnuLISTE DES JURÉS
LA CARNEILLE
récemment décédé, quittait la de ployé de commerce, 7, rue Schnetz,
ventre à terre et ce ne fui qu'à la rent avoir voulu nettoyer une butte
meure familiale emportant son pau- Fiers, et Renée-Léontine-Eugénie MiMM.
vre bagage et emmenant avec lui le chel, piqueuse, 3, passage Bignon, Acte de. malveillance. — Louis Çôsselinaie, à plus de 2 kilomètres de de bruyère en y mettant le feu, mais Doublet Auguste, entrepositaire,
Goussard, 26 ans, a déposé une plain- Vinmutiers, qu'il put être arrêté!
dernier animal échappé à la vente
les flammes s'étaient communiquées Domfront.
du domaine. Certes, Maître Jean Fiers. — Maurice-Louis-Albert Bernet te à la gendarmerie pour un acle de
aux
bois environnants.
Herpin Léon, cultivateur, Almenâ
menait grand train quand la mort app'rêteur à Fiers, la Blanchardière malveillance dont il a été victime.
d'ALENÇON Ils seront poursuivis.
ches.
est venu le surprendre. Mais il n'a- et Irène-Marcelle Valée, tisserande, Depuis quelque temps, il remar- Courrier
vait oublié qu'une chose de son vi- 153, rue de Domfront. — Maurice- quait que des morceaux de 'verre et
Larcher Auguste, propriétaire, Alenvant : permettre à son fils dé pren- Louis-Léon André, employé de ban- tessons de bouteilles étaient répandus Obsèques. — Lundi matin, à 10 heuçon.
dre sa succession, en lui laissant la que, 1, rue Jules-Gévelot, Fiers, et
Hochet Victor, propriétaire, St-Bùsomme d'argent liquide suffisante Marguerite Fayole, employée de ban- dans son herbage situé àu,lieudit « la res, ont eu lieu les obsèques de Mme
mer-les-Forges.
Pilonnière », où il avait des bestiaux lîonnefon, directrice de l'école materour payer le fisc et faire marcher que, 47 ter, rue de Messei. — GastonHôïïêruiysséTpropriétâire, Bailleul.
qu'il dut rentrer pour éviter (pie nelle de Montsort.
exploitation.
Joseph-Elisée Maisier, mécanicien, 4, ceux-ci ne soient blessés.
Huard Eugène, ex-président du TriUne nombreuse afllueuce, aux preIl a fallu vendre et, le fils, victime
bunal de Commerce, Alençon.
de l'imprévoyance paternelle, devra rue de la Banque, et Louise-Yvonne L'enquête, activement menée, a per- miers rangs de laquelle on remarHubert Frédéric, cultivateur, Ceton.
Ce qu'en dit la Presse
aller travailler comme journalier Dupont, employée de commerce, à mis de découvrir l'auteur qui iv'ést quait les chefs et les collègues de
Marie Jean, représentant de comau lieu de rester possesseur de la Fiers; la Fournière.
institutrice dévouée, avait tenu
autre que la mère du plaignant, Mme j cette
c
terre héréditaire. Maître Jean aurait Décès. — Victor-Ernest Gournay, (il veuve Goussard, née Duval Angèlo, i7 à Raccompagner à sa iiemeure der
Les Journaux disent du CIRQUE merce, Tinchebray.
mieux lait, pour permettre à son fils ans, menuisier, 188, rue de Domfront.
PINDER qui sera prochainement Dreux Ephrem, charpentier, la Per
nière.
de lui succéder de contracter à la — Piere Vaudandaine, 73 ans, cour ans, cultivatrice, demeurant égaledans notre ville.
rière.
La
cérémonie
funèbre
a
eu
lieu
eÊ
ment
au
hameau
de
In
Pilonnière.
qiii
Compagnie d'Assurances Générales
Ce qui a emporté la salle, c'est le Beillard Raymond, cultivateur, St
l'église de Montsort et l'inhumation
a passé des aveux.
sur la Vie, une assurance sur la yie. lier, la Bissonnièrc.
« CIRQUE SOUS L'EAU » et les Aubin-de-Bonneval.
Demandez tous renseignements
Ajoutons que la mère et le lils vi- s'est faite au cimetière Notre-Dame, Fontaines Lumineuses, l'originale
sur les divers modes d'assurances Courrier
où deux discours ont été prononcés, attraction qui fait jaillir sur la PISTE Tliébline Louis, propriétaire e, maide Domfront vent en mauvaise intelligence.
sur la Vie.ou les rentes viagères à la
l'un par M. Dupont, au nom du syn- NAUTIQUE de 250.000 litres d'eau, re, Belfonds.
CHAMPSEORGT
Compagnie d'Assurances Générales
Serey Henri, cultivateur, Sérans.
jets changeants du plus heu
Courrier d'A rgentan dicat des instituteurs et institutrices, Mille
sur la Vfe, 87, Rue de Richelieu, à Vol d'argent. — Mlle Marie LeinonBodey Eugène, propriétaire, Lile second par M. Pelchat, inspecteur reux effet.
Paris (Entreprise privée régie par
gnon.
primaire, au nom de l'admiistratkm
la loi du 17 mars 1905), ou à ses nier, £3 ans, ménagère aux Cerisiers,
ECOUCHE
Nous renouvelons à M. Bonnefon, à
Bobot-De.scoutures Gérard, propriéAgents en province, notamment à se rendit le dimanche 16 avril au
Il y a là une attraction que chacun
Vol d'un billet de 100 francs. — Le ses enfants et à la famille, nos bien
M. Butteye, 27, rue de la Victoire, bourg de Champsecret pour assister à
voudra contempler : les Fontaines taire, la Ferté-Macé.
La Ferlé'-.Macé.
la première messe.
19 avril, M. Hunot Roger, 25 tins, car- sincères condoléances.
'umineuses dans la PISTE NAUTI- Guibct Léon, cultivateur, Caligny.
Vers la fin de la messe, Mlle Lo- rier au hameau de Villeneuve, a déBrosse Louis, industriel, Rémalard.
QUE, le CIRQUE SOUS L'EAU. Cela
monnier, qui occupait une place dans claré à la gendarmerie que, la veille
tient à ht l'ois des grandes eaux de Bilheux Almire. cultivateur, MéhouVersailles et des effets multicolores din,
lin banc près de la porte principale de 1 s'était aperçu qu'on lui avait volé
,
de l'Exposition des Arts décoratifs. A^nès Albert, propriétaire Neuvillel'église, alla à l'hôtel pour commu- un billet de 100 francs sur trois billets
Que l'on ait pu réaliser une chose près-Sées.
nier, laissant à l'endroit où elle s'é- qu'il avait déposés dans la poche de
aussi compliquée et d'une mise au Drteux André, propriétaire, la Lantait assise ses lunettes et son sac à son veston, lequel se trouvait pendu
Chirurgien-Dentiste
point
aussi difficile sur la piste d'un
Courrier deJFLERS main. Quand elle revint à sa place, dans un placard, dans sa chambre à
cirque, c'est tout bonnement mer- de-sûr-Eure.
elle voulut prendre ses lunettes. C'est coucher.
17, Rue de la Victoire
veilleux. Les formes changeantes Bertrand Louis, négociant, RémaLA BONNE COMMISSION
alors qu'elle constata que son porte- Le voleur était passé par une le
des gerbes d'eau. L'impalpable pous- lard.
H I»H F E R T é - N I A C É
Connaissez-vous M. Jules ?
monnaie, renfermé dans son sac à tre donnant sur le jardin et avait ensière humide, colorée par les pro- Moine t Robert, propriétaire-culti'a
Téléphone
137
Tout le bourg le connaît et bien des main et qui contenait plus de 4011 frs. levé un sac remplaçant un carreau.
jecteurs, les tourniquets hydroli- teur, Montgaudry.
ques brochants sur le tout, consti- Berthome Charles, chef de section,
villages aux alentours. Y a-t-il un co- avait disparu.
Le voleur n'a pu être découvert.
tuent vraiment une agréable et jolie
chon à tuer ? Vite, II. Jules apparaît L'enquête a établi que l'auteur de
CONSULTE
fin de spectacle et très gaie avec la Argentan.
le sourire aux lèvres et son grand ce vol était le jeune Raymond CosUROU-ET-CRENNES
TOUS LES JOURS
Tasdomme Emile, propriétaire, Stpantomime nautique.
couteau à la main. Un cheval à ven tard, chez ses parents aux Loges.
Ouen-ur-Iton.
de 9 heures d i9 heures
Des
cambrioleurs
s'emparent
d'une
dre ? Le cultivateur le dit à M. Jules
Ce gamin a d'aillours avoué les
Besnard Proper, cultivateur, Peuexcepté le Lundi et le Vendredi
M. Jules au marchand et le cheval faits en allant lui aussi faire ses P:\- cinquantaine de mille francs de bijoux. — Un vol important a été comMais ii faut surtout voir et revoir vray.
trouve acquéreur. S'agit-il d'une oie à ques.
la formidable attraction présentée Adnet Ernest, herbager, Alençon
saigner, vite M. Jules saisit la bête H ne lui restait plus que 130 francs mis dimanche soir, entre 15 h. 30 et
par le CIRQUE PINDER, « LE CIR- Bertrand Henri, usinier, la ..ande18
heures,
au
domicile
des
époux
de Mortagne QUE
entre ses genoux, maintient le cou al
SOUS L'EAU » qui nous ramè- Patry
La différence avait été par lui dé Adrien Besnouin, propriétaire aux Courrier
longé par sa main gauche, enlève une pensée ou remise à ses frères et sunir
nent aux soirées féeriques de Ve- Bertttout Arsène, propriétaire, Lon
Marais,
commune
d'Urou-et-Crennes.
nise.
touffe de plumes sur le sommet de la ainsi qu'à un jeune Duval Henri, ilgé
BRETONCELLES
lay-I'Abbaye.
Après avoir brisé un carreau et tiré
L'eau (250.000 litres) coule dans la
tète, et la pointe d'une paire de ci- de 13 ans.
Incendie d'une grange. — Jeudi "1 piste nautique à l'aide d'un dispo- Egasse Pierre, propriétaire, Chanl'espagnolette
de
la
porte
du
bureau
seaux perfore ce crâne tonsuré.
donnant derière
maison, des cam- avril, alors que M. Riguet, cultiva- sitif compliqué par des cascades et dai.
BEAULANDAIS
Mais, que il. Jules tue un cochon,
brioleurs
se
sont
introduits
dans l'ha- teur au hameau de Hardelain, étirit des iontaines lumineuses, gicle, re- Ernult Léon, rentier, la Ferté-Macé
une oie ou fasse vendre un cheval, le Vol de 400 francs. — Le 17 courant,
occupé à « brûler » des piquets qu'il tombe en pluie, monte et se lance Berthout Lucien, cultivateur, Saintprix de ses services est toujours le vers 10 h. 30, M. Guillome Victor, 61 bitation et, au premier étage, ont
devait planter pour établir une clô- comme des épis mûrs, affecte des Cornier-des-l.andes.
réussi,
à
la'ide
d'une
tige
en
cuivre,
à
même. Inutile de lui donner de l'ar ans, journalier, demeurant au bourg,
de vasques, de coupes, de Bermond Baptiste, cultivateur, An
ture, soit jeune, domestique, Marcel formes
panaches, tout cela sous l'éclat des
gent : il le refuserait. Ce qu'il exige était occupé à effectuer son déména- forcer la porte et pénétrer dans une
Moi-eau. 14 ans, travaillait dans ia projecteurs aériens, qui l'empri- tuigny.
chambre.
Là,
ils
oïd.
fouillé
une
arsimplement c'est que vous lui offriez gement, lorsqu'un homme qu'il ne
lîoile Henri, propriétaire, Réveillon
grange lorsqu'il eut la malencontreu- sonne sous le plus riche coloris.
une tasse de l'excellent café Grima, connaissait pas est venu lui offrir des moire et ont emporté plusieurs baManchet Emile, propriétaire, Laleu.
se idée de fumer une cigarette. Pour
gues
dont
une-avait
été
achetée
12.000
C'est
un
spectacle
de
loute
beauté
torréfié et mis en sac tous les jours, draps. N'en ayant pas besoin, il refufrancs, deux montres en or, îles col- allumer cette dernière, le jeune nom • qui termine en apothéose une soirée Vaidis Victor, cultivateur, St-Brice.
" 11, rue Paul-Lintier, à Mayenne.
sa tout marché ; mais, sur l'insistanme s'empara d'un tison pris au foyer déjà brillante par l'abondance et la Tlmard Louis, notaire, Alençon.
D'ailleurs, il ne mange chez lui que ce du forain, il consentit à prendre liers, une boucle d'oreille et d'autres
Aubert Henri, cun-vateur, Lonlayde M. Riguet et, une lois sa cigarette qualité de ses numéros.
des succulents produits Grima (ca- une paire de draps au prix de 40 fr. bijoux. Un sac à main, qui contenait
l'Abbaye.
francs, a aussi disparu ainsi Humée, jeta le tison dans... la paille.
caos, chocolats, riz, huile, etc.) Il a Pour la payer, 11 dut prendre son
Une seconde plus tard, celle-ci preJurés suppléants
Le clou du spectacle, la merveille
ainsi de superbes primes qui font le portefeuille qu'il avait placé sous une qu'un revolver avec sa boîte de 25
nait feu et les flammes se communi- des merveilles, c'est le CIRQUE
MM.
plaisir et l'enchantement de sa fa- pile de linge dans un panier. Il pré- cartouches. Les clefs du coffre-fort
n'ont pu être retrouvées. Le montant quèrent à la grange. L'alarme fut SOUS L'EAU, avec ses cascades et
Herbinière Georges, galocbier, à
mille.
senta au forain un billet de 50 francs, du vol est de 40 à 50.000 francs.
donnée à Bretoncelles d'où les pom- ses Fontaines Lumineuses, attrac- Alençon.
mais ce dernier n'avait pas de monEtal-Civil d e Fiers
La gendarmerie d'Argentan procède piers accoururent suivis d'un grand tion fantasmagorique, et sans précé- desneau Auguste, ferblantier, naie, ce fut un voisin qui avança les
Alençon.
nombre d'habitants et des autorités dent dans les Annales du Cirque.
a d'activés recherches.
Naissances. — Emile-Fernand Le40 francs.
- geard Raoul, rentier à Alençon.
locales.
peltier, 186, rue de Domfront. — JackAyant remis son portefeuille où il
Soive Armand, architecte, à AlenL'incendie fut vivement attaqué,
VIMOUTIERS
Jean-Jules Siquot, 186, rue de DomMais
ce
qu'il
y
a
de
plus
beau,
de
l'avait pris, il continua son travail.
çon.
mais si l'on parvint à préserver la
front. — Madeleine-Marie-Henriette
Cette manœuvre n'était pas passée Une femme piétinée par un cheval. cave faisant suite à la grange, on ne plus inédit, de ,plus mod m e au
Flckers, les Douets. — Maurice-RoCIRQUE
PINDER,
c'est
«
LE
CIRinaperçue du forain et, pendant que — Mme Pottier, 54 ans, servante de put sauver cette dernière qui fut enbert-Armand Chicoisne, 53, GrandeQUE SOUS L'EAU ». Des jets d'eau
M. Guillome et son journalier déjeu- M. Perrine, propriétaire cultivateur tièrement détruite avec son contenu, de mille couleurs : verts, mauves,
Rue. — Janine-Marguerite Blin. 9.
aux
Prés-Gateaux,
commune
de
Vinaient, il en profita pour pénétrer
soit : 1.500 kilos de foin, 10.000 kilos rouges, jaunes, violets, s'élèvent jusrue du Calvados.
dans l'immeuble non fermé à clef et moutiers, revenait, le 21 avril, avec la de paille, un concasseur, un coupe- qu'au sommet du cirque. Ils forGeorges - Henri - Théodore Droulon
voiture
de
son
patron.
Passant
dans
ment devant vos yeux comme un
dérober une somme de 400 francs con54, rue de la Boule. — Gilbert-Maula ruelle conduisant à la propriété de racines, un tablier de faucheuse, une voile fantastique et féerique, et re
tenue dans le portefeuille.
voiture
à
bras,
des
coffres,
une
arrice-René Delalande, 60, rue- de la
tombe eh pluie d'or sur des ondines
L'auteur présumé de ce méfait, celui-ci, elle fut forcée, par une moire.
Chaussée.
aux corps souples qui prennent
brouette encombrant le passage, de
Marceau Delage, âgé de 18 ans, marLe
fermier
estime
son
préjudice
à
leurs
ébats dans cette piste nautique
Publicatftns de mariages. — Renérevenir sur ses pas pour faire demichand forain domicilié à MontreuilAu cidre paré
3.500 francs et le propriétaire de la de 250.000 litres d'eau. Apothéose
Lucien Vouriot, négociant, 85, rue de
tour.
sur-Mer, a été arrêté le lendemain à
d'une pantomine nautique du plus
ferme,
M.
Rousseau,
de
Fontaine-Sila Boule, Fiers, et Marie-Louise-Arsèla gendarmerie de Domfront qui l'a Malheureusement, butant dans la- mon (Eure-et-Loir), estime le sien à haut comique, qui fit la joie des en
ne Bedouet, s. p., Rouez-en-Chàmpafants et l'émerveillement des pa
Au château, on disait à la mère
conduit devant M. le Procureur de la dite brouette, elle tomba en poussant plus de 20.000 francs.
gne Sarthe). — Jean-Jules-Armand
rents.
Corruble :
République. H nia énergiquement êlre un cri et lâchant les guides.
Lajoye, plâtrier 6, rue de l'Ouest, et
— Eh bien, Victorine, à quand la
l'auteur de ce vol. Il a été laissé en Le cheval, un peu ombrageux, prit
MOUSSONVILLIERS
Marcelle-Renée-Albertine Cronillebois
peur et, après avoir piétiné Mme Pot
noce ?
liberté provisoire sous conditions.
s. p., à Domfront.
Le
Grand
CIRQUE
PINDER
au
tier qu'il blessa assez sérieusement à Incendie dans les bois. — Dans l'aIl y a ainsi, au fond des provinces,
AVRILLY
.Mariages. — Jules-Louis-Augusto
la tête et au bras, partit, à toute al près-midi du jeudi 20 avril, le feu grand complet et avec un program- des plaisanteries qui font long feu.
me
merveilleux
de
20
attractions
Fauveau, menuisier, 105, rue Schnetz
Empoisonnement de volailles.
lure, emballé.
s'est déclaré dans le bols de la FortuEn Normandie surtout, où l'on aime
Fiers, et Joséphine-Henriette Esnault, Chochon Marcel, 31 ans, cultivateur à H brisa au passage, rue du Collège nière, à 3 kilomètres du bourg. Pre- entièrement nouvelle sera à
à aiguiser longtemps son plaisir,
ilévideuse, 73, même rue. — Auguste la « Jeune », a porté plainte contre sa la mécanique d'un tombereau a M. nant une grande extenion, le feu gaconnue le moissonneur affûte sa faSË;
La Fsrlé-Macé
Chanteloup, charcutier à Domfront, voisine, Mme veuve Champin, née Desvaux, cultivateur à Lisores, con- gna les bois de la Mélasse, de la Neiavec méthode, soin et lenteur.
Grande-Rue, et Simone-Louise Char- Duval Aimée, 63 ans, cultivatrice à duit par son fils, puis buta un des gerie e tde la Meslière. Combattu avec Le Vendredi 12 Mai La mère Corruble Unissait son deuil
les, tisserande, 31, cité de la Plan- Montaufray, qui aurait empoisonné piliers d'un hangar métallique, resté activité par les habitants des alen- Sa collection de tauve est unique, de veuve, .si tant est qu'on puisse dire
chette, Fiers. — Georges-Armand Ha une certaine quantité de volailles en de l'exposition du matériel, place tours, le sinistre ne put être maîtrisé ne manquez pas de venir la visiter qu'un deuil de veuve finit jamais à In
inel, chauffeur à Fiers, le Filtroquet semant du blé qui aurait préalable- HalIe-au-Blé, où il laissa la voiture, qu'au bnul de plusieurs heures de dans sa ménagerie modèle qui sera campagne. Son métier de laveuse
ouverte toute la journée.
UN PERE IMPREVOYANT
AUX ASSISES DE L'ORNE
Du Cirque PINDER
P
Dans le
Département
J.BELLOIR
Contes et nouvelles
de Normandie
HiiiiimimiiiiiiiiiiNiiiiiMHMiiiiimiiiiiiiiiiiiii
FEUILLETON N 3!!
IIIIIIIIIiiiimlll!IM"Mlllllimil||MHIII|HHIIIII|i
IIHIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIUllmlilliiio'llllimillllll
iiiiiimimiiimiiiiiiiiiiiiiiimmimiiii
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiii>
iiimiiiiiiiiHiiniiiiwiiimiiiiiimiiuiiiiiiii
- Quoi, fit sa mère sérieusement t-il avec une telle anxiété que. ponr te croyant mort, j'ai fait chanter un je n'ai eu de vos lettres. Pensez que ment, arrangé naguère par ses soins
alarmée, tu as oublié Paule Delfeuil ? ne pas éveiller, dans la pensée de s-i service pour toi, j'ai remarqué", à j'ignore tout de vous, de nos parents et à suit goût, il retrouvait subite- Paule Delfeuil ! fit Jehan avec un mère, les craintes qui le hantaient ii l'église, sa peine et ses larmes. Je l'ai de nos amis, de notre pays, de la ment sa mentalité d'avant-guerre, sa
grand soupir de soulagement devant n'osa pas se montrer trop catégori- priée de venir" me voir. Elle a accédé France ! Je surs d'un enfer où j étais gaieté, son insouciance, sa joie de vivre.
ce nom qu'il reconnaissait, attendez que dans le déni . e son prétendu en à ma demande et, depuis, chaque jour privé de toutes nouvelles.
donc, il me semble que je me sou- gagement.
elle m'a apporté le réconfort de son Mme d'AIte, très étonnée de indif- La joie de vivre ! comme il l'éprouviens... Paule Delfeuil, une grande Et sa mère se taisant, si visible- affection et de son dévouement. Nous férence de son tils pour celle à laquel- vait à cette heure, après en avoir
brune... ah ! non, je confonds !... une mentée de cette absence de mémoire parlions de toi/ensemble. Elle retrou- le elle le croyait si attaché, ne voulut connu le dégoût, et le découragement !
petite blonde plutôt ?...
que cela augmentait son propre émoi, vait en mni quelque chose de son pas, néanmoins — ou n'osa pas — in- Il alla vers la croisée et l'ouvrit. Les
Jehan bien-aimé, et moi, c'est en ton sister. Xe se souvenait-il plus vrai- mêmes iletirs s'épanouissaient dans
— Une blonde, en effet, fit sa mère il reprit au bout d'un moment :
l'aidant, mais pas si petite.
— Vraiment, après des années d'e- nom, en souvenir ,-e toi, que je l'ac- ment ? Ce fait qui l'alarmait, elle le môme jardin. Les arbres avaient
— Oui, moyenne... je me rappelle xil et de prison, on a un peu perdu le cueillais. Je n'y avais pas de mérite... l'écarta au moyen d'une autre hypo- peut-être grandi ? Us lui parurent
par M a r y FLORAN
maintenant, n'avalt-elle pas beau- sens des choses. Tout vous est surpri- elle est si agréable et, surtaut. elle thèse. Peut-être préférati-il, ne les lui plus feuillus. Le citant des oiseaux
llllllll'
ayant jamais révélés, ne pas parler lui fut familier. Près du marronnier,
coup d'entrain, beaucoup d'esprit ? se, tout vous est étonnement en ren t'aimait tant !
— SI, répondit Mme d'AIte, et beau- trant au milieu du monde civilisé. Jehan écoutait ces explications dans de ses sentiments intimes avant d'a- c'était toujours le même banc aux
XV
coup de cœur. Elle t'aime réellement ! C'est même trop à la fois pour un un sentiment complexe. Elles parais- voir revu Paule. Alors elle respecta lames vertes et la table de fer laqué"
— Elle m'aime ? fit Jehan de nou- pauvre cerveau désappris de commu- saient plausibles, s'enchaînaient à son désir et l'entretint de sa vie pen- Il revint s'asseoir devant son bureau
(Suite)
veau déconcerté.
niquer avec ses semblables. Peu à merveille, étayées sur des témoigna- dant ces années de guerre où elle epr- où il retrouva ses livres, ses journaux
— Passionnément ! Tu n'as pas le peu, je reprendrai le courant de la ges irrécusables, mais il les entendait dait, chaque jour, l'espoir de le re- sa correspondance, datant de cinq années. U ouvrit son armoire où il aper— Encore une fols, dit Jehan pas- droit d'en douter, toi qui l'as aussi vie. Mais, ajouta-t-il. revenant à sa comme l'histoire d'un autre, pas la voir.
sant la main sur son front comme aimée.
Les heures passaient. Jehan finit çut, soigneusement plié, tout son linprincipale préoccupation et désireux sienne, puisqu'il ne se souvenait
ge de corps et, derrière l'autre batpour écarter les images qui trou- — Je l'ai aimée ?... répéta Jehan de l'éclaircir, c'est Mlle Paule Del- point y avoir participé.
par s'en apercevoir.
blaient sa lucidité, je ne vois pas du soucieux, de cela je ne me souviens, feuil qui a dit que nous étions fian- — Je ne comprends rien à cet im- • Maman, dit-il, je vais monter fai- tant, ses vêtements.
tout de quoi vous voulez parler.
broglio, dit-il, je me rappelle mainte- re au moins une toilette sommaire, I Se retournant vers sa mère qui aspas.
cés ?
— Comment, fit sa mère soudaine• Et vous.vous étiez fiancés... Elle
Qui en a convenu, c'est autre nant Mlle Delfeuil, mais comme une voyez comme je suis malpropre aprcsl sistait, silencieuse, à sa rentrée dans
ment Inquiète de ce manque de mé- t'est demeurée fidèle, pauvre petite, et chose, fit sa mère, la pauvre enfant vague relation mondaine, e.1 ne l a i huit jours de voyage et en sortant d e |la vie normale, il lui dit :
moire qui pouvait lui faire craindre avec tant de dignité et de courage ' avait gardé courageusement le secret point aimée, jamais je n'ai pensé à ma geôle. Ma chambre — et il hésitai — Vous m'attendiez donc toujours,
ies pires catastrophes, tu ne te rap- Car elle aussi a beaucoup souffert de de son chagrin de ta disparition et de l'épouser I,
ma pauvre maman, que tout cela est
un peu — est toujours la même ?
pelles pas ?
ta perte... Nous mêlions nos larmes... son amour. Même ses parents l'igno- —• Alors, comment se fait-il ? repr't — Penses-tu que j'eusse voulu lui intact, comme à mon départ '!
Puis, voulant se rassurer elle-mên:e Après ces mots, qui le boulever- raient. Mais il a été deviné ! Sa tris- Mme d'AIte plus inquiète encore.
donner un autre emploi ? fit Mme
elle ajouta :
saient, Jehan se tut. Qu'est-ce que tesse avait mis sur la voie, puis son — C'est une chose à éclaircir, dd d'AIte qui l'y accompagna.
(à suivre.
— Il est vrai qu'ayant subi une telle cette histoire de fiançailles dont il ne émotion quand son amie, Mlle Gautin Jehan, et nous le ferons. Mais il en En y rentrant, la retrouvant exacte;
épreuve, tes souvenirs peuvent être se rappelait nullement, ce qui l'em- a-"perdu son fiancé. On a rapproché est biëh d'autres que je désire savoir. ment la même que lorsqu'il l'habitait,
un peu confus.
pêchait de la croire réelle ? Le sens de ces dé tes assiduités auprès d'elle, tes Vous e tmoi. cela suffit à l'heure pré- il eut une étrange impression, tant
— Ils le sont évidemment, convint la mémoire était-Il donc obnubilé amis ont rappelé te sentiments à son sente après tant d'angoisses de votre les choses extérieures ont de puissan• ".".iiiiui autorise* pur lu Mnts-i
Jehan, je ne retrouve pae, en eux. chez lui ? n y avait certainement une endroit. Alors votre amour éciproque cftté et de tristesses du mien. Entrete- ce sur nous. Il lui parut que cinq antrace de la jeune Bile dont vous m'en- lacune dans ses souvenirs, « Est-ce a été une évidence. Elle n'en voulait nez-moi plutôt de vous, de tout ce que nées étaient abolies, qu'il s'éceillait
tretenei.
qns Je perds la raison ? • se demanda-. pas convenir encore, mais le jour où, vous avez fait depuis des années que,d'un cauchemar. Dans cet apparte
du Journal de La Ferté-Macé
Fiancée
imaginaire