Dossier pédagogique L`armée des ombres

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Dossier pédagogique L`armée des ombres
Dossier L’Armée des Ombres - 1
L’Armée des Ombres (1969)
de Jean-Pierre Melville
I – Un film témoignage
Inspiré du roman éponyme de Joseph Kessel, écrit en 1943, L’Armée des Ombres puise aussi
largement dans les souvenirs personnels de Jean-Pierre Melville, lui-même résistant engagé en août
1943. « Dans ce film, j’ai montré des choses que j’ai vues, que j’ai vécues. Toutefois ma vérité est,
bien entendu, subjective et ne correspond certainement pas à la vérité réelle. Avec le temps nous
sommes beaucoup plus portés à raconter ce qui nous arrange plutôt que ce qui s’est passé (...). »
Alors que Le Silence de la Mer réalisé en 1947 réduit la Résistance « à une réprobation muette »,
L’Armée des Ombres est un hommage aux grandes figures de la Résistance1.
Pourtant le film arrive « au mauvais moment » : Mai-68 est passé par là, et les critiques sont
nombreuses à dénoncer le retour à l’académisme de Melville, qui avait été un des oncles de la
nouvelle vague. Les Cahiers du Cinéma le classent même dans la catégorie « Art Gaulliste » !
Il faut attendre la diffusion du film aux « Dossiers de l’écran » en 1975 pour qu’il trouve une place
justifiée dans la représentation des combats de la Résistance.
Le parti pris de Melville de limiter sa représentation de la Résistance aux seules FFL/FFI est aussi
vivement critiqué, alors que les résistants communistes sont totalement absents du film (sauf en une
phrase de dialogue dans le camp d’internement). Ce choix du point de vue a également été dénoncé,
puisque le film ne montre rien (ou très peu) du quotidien des Français sous l’Occupation, ni de la
collaboration.
L’objectif de Melville est clair : les Résistants ont été des héros, confrontés à des dilemmes moraux
qui dépassent largement le combat du Bien et du Mal. Le jeune résistant appelé Le Masque
s’effondre en larmes lorsqu’il faut exécuter le dénonciateur au garrot (vous vouliez faire des choses
difficiles » lui réplique Gerbier). L’exécution de « Madame Mathilde » divise les hommes du réseau :
il ne s’agit pas de la punir (on ne sait pas si elle a parlé ou non) mais d’assurer la sécurité de tous.
Ces héros sont condamnés : il n’y a pas de happy end dans l’Armée des Ombres, comme la belle
envolée des planeurs de La Grande Vadrouille, ou la libération de la capitale dans Paris brûle-t-il ? Les
quatre membres du réseau de Gerbier ne verront pas la fin de la guerre. Les intertitres à la fin du film
présentent laconiquement la manière dont ils sont morts pour la liberté.
II – Un film « noir »2
Melville applique à L’Armée des Ombres la même mise en scène que dans ses films policiers (Le
Doulos, Le Cercle rouge), perturbant le public de l’époque qui n’a pas compris si le réalisateur se
jouait du genre ou le statufiait.
1
Sylvie Lindeperg, Les écrans de l’ombre, p.410.
« Pessimisme et absence d’espoir sont le lot des anti-héros des récits « noirs ». (...) [Ces hommes et ces
femmes] portent un regard désabusé sur la vie en société, jusqu’à ce qu’ils doivent affronter leur destin,
presque toujours tragique. », G. Lucci, Le film noir, p. 6.
Pascal Chabaud
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2
Dossier L’Armée des Ombres - 2
On entre peu dans la motivation des personnages, et rien ne permet de comprendre leur
engagement résistant. Le baron de Ferté-Talloire qui héberge Gerbier/Ventura au retour de Londres
n’est pas très clair dans son argumentation : « Avant la guerre, j’étais un ennemi juré de la
République, j’avais formé avec mes métayers un peloton armé destiné à enlever la préfecture en cas
d’insurrection royaliste (...). »
Les personnages agissent pour une cause, vivent dans le présent, et n’abordent pas ou peu l’avenir.
Luc Jardie/Paul Meurisse, le « patron » du réseau évoque l’après-guerre en une phrase, en sortant du
cinéma de Londres où il a vu Autant en emporte le Vent avec Gerbier : « Pour les Français, la guerre
sera finie quand ils pourront voir ce film et lire Le Canard enchaîné 3.»
Si tout le film tourne autour de la place de Gerbier dans le réseau de Résistance, on découvre les
différentes actions de celui-ci par des scènes indépendantes les unes des autres. Melville ne donne
pas d’explications au spectateur, pas plus que les membres du réseau ne connaissent la finalité de
leurs opérations : On ne sait pas à qui vont servir les postes de Téhessef 4 livrés par Jean-François à
Mathilde/Simone Signoret. Tous les codes et conventions du cinéma de Résistance sont dans le film.
Mais chaque cliché est démenti par « une autre stylistique : l’économie des dialogues, la lenteur du
montage, les méditations intérieures des personnages, le réalisme, la subversion de la catégorie du
héros.5 »
Les différentes scènes sont alors la description d’un de ces clichés. Relevons au fil du récit : L’évasion
de Gerbier de l’hôtel Majestic, l’embarquement pour Londres, l’arrestation de Félix dans Lyon, le
parachutage de Gerbier, la tentative d’extraction de Félix du QG de la Gestapo.
Ces scènes se succèdent pour montrer la vie du réseau mais les raccords « cut » entre elles peuvent
faire penser à un « film à sketches » où les informations s’additionnent pour former un récit que le
spectateur doit lui-même compléter. Ainsi, on passe de Paris où Gerbier quitte la boutique du
coiffeur à Marseille sans aucune transition. La séquence à Londres semble n’avoir de justification que
la décoration de Jardie par de Gaulle et la nécessité de parachuter Gerbier pour revenir rapidement
en France et sauver Félix.
La représentation de l’ennemi
L’Armée des Ombres est clairement un film sur la « Résistance ». Cependant, Melville trouble une fois
de plus les codes du genre en n’apportant pas immédiatement une représentation de l’occupant
nazi.
Le long premier plan (1’20’’) représente un défilé nazi sur les Champs-Élysées. En raccord cut, on
passe au transfert de Gerbier au camp d’internement. Il est accompagné de gendarmes français. La
ligne de démarcation est représentée du côté sud, ce n’est qu’après 19 minutes de film que l’on
entre à l’intérieur du Majestic. Pour s’évader, Gerbier tue un jeune soldat allemand.
On le retrouve à Marseille (avec une moustache, ce qui montre qu’un peu de temps s’est écoulé
entre les deux actions) pour exécuter le traître qui l’a livré. Sa seconde arrestation est le fait de la
milice. Pour Melville, l’ennemi est donc protéiforme : l’occupant est le premier désigné, mais le
danger peut venir de partout. L’exécution de Mathilde n’est pas autre chose : elle risque de « passer
à l’ennemi », même si c’est sous la menace, et devenir potentiellement dangereuse.
3
Jean-Pierre Melville raconte que c’est Pierre Brossolette qui lui a confié cette réflexion :
http://www.unifrance.org/film/1341/l-armee-des-ombres .
4
J’emprunte cet acronyme à Maurice Garçon dans son Journal, 1939-1945, Fayard, 2015.
5
Sylvie Lindeperg, Les écrans de l’ombre, p.421.
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Dossier L’Armée des Ombres - 3
Temps et espace diégétiques
Malgré une impression de lenteur, liée au montage et à l’économie des dialogues, beaucoup
d’événements se suivent, dans des lieux très variés et dans un temps diégétique très court : le film se
déroule du 20 octobre 1942 au 23 février 1943, comme l’indiquent les informations sur l’écran au
début et à la fin.
L’action se déroule donc pendant les quatre mois d’hiver : arbres dépouillés, vêtements chauds, buée
qui s’échappe de la bouche des personnages, mais rien ne permet ensuite de situer les différents
événements dans le temps : Combien de temps dure le passage de Gerbier au camp ? A quel
moment doit-il s’envoler pour Londres ? Lorsque Gerbier entre dans la boutique du coiffeur, on
entend la voix hors champ du commentateur radio qui présente la situation à Stalingrad.
Commentaire très vague, qui ne permet pas de situer l’action dans la durée de la bataille6.
Melville a choisi de faire situer l’action dans quatre lieux emblématiques de la guerre :
Paris : L’hôtel Majestic : siège du haut commandement militaire allemand en France,
Marseille : Le quartier du Panier détruit en janvier 1943.
Lyon : le siège de la Gestapo en zone sud.
Londres : QG des FFL.
Ces différents espaces sont rarement identifiés avec précision sauf le QG de Londres à Wigmore
house, 10, Duke Street, et servent de prétexte à des actions du réseau.
Le camp d’internement où Gerbier est arrêté n’est pas nommé, et aucun indice sur la carte dans le
bureau du directeur ne permet de l’identifier.
La voiture qui emmène Gerbier à Paris traverse la ligne de démarcation, mais on ne sait pas où se
situe le passage (quelque part en pleine campagne).
Gerbier atterrit quelque part en zone sud, à proximité d’une gare, mais rien ne permet de localiser le
lieu du parachutage.
Lyon est un lieu fort du film :
Le départ pour Londres se prépare des bureaux de Gerbier à Lyon (Société Lyonnaise de théâtre et de
music-hall). Un plan rapide montre la basilique de Fourvière.
Félix est arrêté Rue Tramassac, facilement identifiée par la plaque de rue ; il est retenu dans les
locaux de la Gestapo dans les locaux de l’école de santé militaire, avenue Berthelot7. Pour préparer
son évasion, Mathilde, Le Bison, Gerbier et Jean-François se retrouvent au pied de la basilique de
Fourvière.
Paris
Jean-François arrive à Paris par le train. La gare n’est pas identifiée. On reconnaît le métro parisien
aux carreaux de faïence. Il rejoint ensuite son frère « Saint Luc » dans un hôtel particulier (sans doute
le XVIème arrondissement)
6
Qui s’achève le 2 février 1943.
Ce n’est pourtant qu’en mars 1943 que le Sipo-SD s’installe dans le bâtiment, alors que le film se déroule
pendant l’hiver qui précède :
http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/musee/histoire_du_centre_d/histoire_du_batimen .
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Dossier L’Armée des Ombres - 4
Marseille
On ne voit de la ville que le parvis du Palais de justice, et la route de front de mer qui mène quelque
part à l’Est de Marseille, dans la maison où est exécuté Paul Dounat.
Londres
La séquence londonienne est relativement longue, dix minutes, interrompue par l’arrestation de Félix
(2 minutes). Melville montre de nombreux espaces différents de la capitale anglaise (le QG des FFL, le
Park Lane Hotel, le cinéma, le mess), sans doute pour donner au spectateur l’impression de liberté de
mouvement, contrairement à la France occupée.
III – Quelques pistes pour l’exploitation du film
En Troisième comme en Première, l’exploitation de L’Armée des Ombres prend sa place dans les
chapitres consacrés à la Résistance contre l’occupant nazi et à la refondation Républicaine.
Le temps du film/ Le temps de la guerre
Une frise chronologique permet de replacer l’action du réseau dans le déroulement de la guerre.
L’organisation de la Résistance.
Gerbier apparaît comme le principal organisateur des actions du réseau, mais le « patron » est Luc
Jardie, dont le rôle clé clé est révélé lorsqu’il faut prendre la décision d’exécuter Mathilde.
Quelle est l’activité d’un réseau ? Rechercher, au long du film, les différentes actions menées par
Gerbier et ses hommes contre l’occupant ou le régime de Vichy. Elles consistent rarement à faire
sauter des ponts…
Exécution d’un traître
Livraison d’appareils de radio
Réception de matériel depuis Londres
Tentatives d’évasion
Exfiltration de soldats anglais ou canadiens
Les récits concentriques qui tournent autour de Gerbier peuvent être l’occasion de montrer les
différents échelons de responsabilité de la Résistance.
Gerbier
Jardie
Londres
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La scène du coiffeur
Cette scène apparaît à 25 minutes du début. Très courte (2’30’’), elle est révélatrice des
ambiguïtés de la période que Melville veut représenter.
Elle est constituée de 16 plans.
Deux plans de travelling, où l’on distingue Gerbier
qui passe devant une vitrine éclairée, et ses pas qui
frappent le pavé. Respiration haletante.
Les pas de course de Gerbier se rapprochent. La
caméra en travelling le précède de quelques
mètres. Elle s’arrête après avoir dépassé la vitrine
du coiffeur et recadre sur Gerbier qui entre dans la
boutique.
Le bruit de la porte qui s’ouvre couvre les paroles
de la Téhessef :
« … de l’Europe, se battre contre le bolchevisme. »
Gerbier entre et ferme rapidement la porte, puis
regarde dans la rue.
En off : « Le maréchalissime Staline voudrait
défendre sa ville, Stalingrad … Il n’y parviendra
pas : Stalingrad sera conquise et débaptisée. »
Le coiffeur, en plongée, monte l’escalier et se
tourne vers le salon. Il apparaît en plan
rapproché poitrine.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
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Gerbier, en légère contre-plongée cherche une
réponse, puis, naturellement : « Pour la barbe… »
On n’entend plus la radio.
Le coiffeur termine sa montée d’escalier. Il est
suivi en double panoramique, latéral et vertical. Il
est ainsi filmé de niveau quand il quitte le cadre
sur la gauche pour se diriger vers Gerbier. On le
reprend au plan suivant de dos qui rejoint
Gerbier.
La respiration essoufflée de Gerbier occupe tout
l’espace sonore.
Le plan-séquence suivant fait 55 secondes (25’18-26’21). Le raccord mouvement sur le
coiffeur le fait entrer dans le champ par la droite du cadre. Les trois actions qui suivent
se font sans aucune précipitation. Gerbier quitte son manteau aidé du coiffeur qui lui
indique le fauteuil, accroche le manteau, puis sort les serviettes pour protéger Gerbier, et
commence à lui couvrir le visage de mousse. La caméra le suit en lent panoramique. Elle
s’arrête en prenant les deux hommes en plan rapproché, légèrement sur la droite de
Gerbier. L’affiche du maréchal est visible à gauche du miroir, mais attire peu l’attention.
On entend, à la fin du plan, une voiture qui passe rapidement dans la rue. Gerbier se
tourne vers la gauche.
La caméra s’est rapprochée, baissée (légère
contre-plongée). La présence du miroir permet
de voir les deux hommes de face, et surtout,
l’affiche de propagande. C’est la fonction
essentielle de ce plan.
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Insert en gros plan, des paroles du Maréchal,
extraites d’un discours d’août 1941 (L’analyse de
cette affiche est visible sur http://www.cndp.fr/crdpreims/ressources/brochures/blphg/bul18/08.htm )
Six plans rapides se succèdent en champ/contre-champ et raccord regard entre les deux
hommes.
GP sur Gerbier qui voit l’affiche.
Sa présence signifie-t-elle que le coiffeur est,
au mieux maréchaliste, au pire collaborateur ?
Les yeux de Gerbier se lèvent vers le coiffeur.
Impassible, il continue son travail et ne regarde
jamais Gerbier.
Le raccord se fait uniquement par le regard de
Gerbier.
Le silence est total, on n’entend que le
frottement (hors-champ) du blaireau sur le
visage de Gerbier
Le dernier plan de la scène (40 secondes) rassemble plusieurs actions successives et
renforce la dramatisation
Ellipse temporelle : on passe à la fin du
rasage.
Le coiffeur termine le rasage. « Voilà ». Il
enlève les serviettes, Gerbier se lève et sort
un billet de sa poche.
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«
«
«
«
Merci »
Je vais chercher la monnaie »
Non, c’est pas… »
Je vais chercher la monnaie »
Le coiffeur sort du cadre puis Gerbier, inquiet, décroche son manteau, l’enfile, et
s’apprête à sortir. Comme lui, on peut imaginer toutes les suites possibles : quelle va
être l’attitude d’un homme qui affiche des idées maréchalistes, face à un autre qu’il sait
être poursuivi par l’armée allemande ?
La caméra panote légèrement pour suivre
Gerbier qui se dirige vers la porte,
et se fixe lorsque le coiffeur revient en lui
tendant un manteau de la main gauche. Il
dépose la monnaie de la main droite dans celle
de Gerbier.
« Tenez, prenez ça ».
« C’est peut-être pas très beau mais c’est tout
ce que j’ai » »
« Merci »
Gerbier sort.
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Le plan se termine quand le coiffeur sort du
cadre
Scène très lente, malgré une succession de plans qui renforcent l’intensité dramatique. L’alternance
de plans séquences et des plans courts en champ/contre-champ modifie la perception du temps. On
a l’impression que la scène a duré longtemps, s’étire, alors qu’elle ne prend que 2’30.
Combien de temps est resté « réellement » Gerbier ? sans doute suffisamment longtemps pour que
les troupes allemandes à sa recherche se soient déplacées dans un autre quartier et lui laissent le
champ libre.
On ne saura rien du coiffeur, on ne le revoit plus dans le film. Il a sauvé la vie de Gerbier sans action
héroïque.
Melville casse le mythe des Français « tous résistants/ tous collabos » : on peut avoir une affiche du
Maréchal et protéger un semblable.
Intéressante à analyser avec des élèves : elle n’est pas trop longue, et son commentaire permet de
poser de nombreuses questions sur :
• L’attitude des Français pendant la guerre : le coiffeur est-il « collabo » (terme qui est à
redéfinir) ou « pétainiste » ? On peut avoir foi en Pétain, et sauver un compatriote de la
Gestapo ;
• Le travail de réalisation de Melville, et sa capacité à créer une « ambiance » avec une grande
économie de moyens.
L’affiche
est
reproduite
sur :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90139
53r
Pascal Chabaud
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Dossier L’Armée des Ombres - 10
Bibliographie
Sylvie Lindeperg, Les écrans de l’ombre, Points Histoire, 2014.
G. Lucci, Le film noir, Hazan éditeur, 2015.
Sitographie
Deux sites sont consacrés à l’analyse du film. On y trouvera
développements pour un travail en profondeur avec une classe :
de
nombreux
Le site Zéro de conduite :
https://www.cinema-comoedia.com/film_docs/50118/larmeedesombres_-DP.pdf
Le site du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée :
http://www.cnc.fr/web/fr/dossiers-pedagogiques/-/ressources/3902931
On pourra regarder avec profit : http://www.unifrance.org/film/1341/l-armee-des-ombres
Sur le bâtiment du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon :
http://www.chrd.lyon.fr/chrd/sections/fr/musee/histoire_du_centre_d/histoire_du_batimen .
Pascal Chabaud
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