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Comment améliorer la coordination entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale dans les Alpes de Haute Provence : le point de vue des acteurs concernés T H È S E Présentée et publiquement soutenue devant LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE MARSEILLE Le 21 Avril 2016 Par Madame Élisabeth KUSIAK-MALHERBE Née le 19 février 1984 à Paris (75) Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine D.E.S. de MÉDECINE GÉNÉRALE Membres du Jury de la Thèse : Monsieur le Professeur AZORIN Jean-Michel Président Monsieur le Professeur BAILLY Daniel Assesseur Monsieur le Professeur Associé FILIPPI Simon Assesseur Madame le Docteur (MCU-PH) LAGOUANELLE-SIMEONI Marie-Claude Assesseur Monsieur le Docteur (MCA) CHEVALLIER Pierre-François Directeur Comment améliorer la coordination entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale dans les Alpes de Haute Provence : le point de vue des acteurs concernés T H È S E Présentée et publiquement soutenue devant LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE MARSEILLE Le 21 Avril 2016 Par Madame Élisabeth KUSIAK-MALHERBE Née le 19 février 1984 à Paris (75) Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine D.E.S. de MÉDECINE GÉNÉRALE Membres du Jury de la Thèse : Monsieur le Professeur AZORIN Jean-Michel Président Monsieur le Professeur BAILLY Daniel Assesseur Monsieur le Professeur Associé FILIPPI Simon Assesseur Madame le Docteur (MCU-PH) LAGOUANELLE-SIMEONI Marie-Claude Assesseur Monsieur le Docteur (MCA) CHEVALLIER Pierre-François Directeur AIX-MARSEILLE UNIVERSITE Président : Yvon BERLAND FACULTE DE MEDECINE Doyen : Georges LEONETTI Vice-Doyen aux Affaires Générales : Patrick DESSI Vice-Doyen aux Professions Paramédicales : Philippe BERBIS Assesseurs : * aux Etudes : Jean-Michel VITON * à la Recherche : Jean-Louis MEGE * aux Prospectives Hospitalo-Universitaires : Frédéric COLLART * aux Enseignements Hospitaliers : Patrick VILLANI * à l’Unité Mixte de Formation Continue en Santé : Fabrice BARLESI * pour le Secteur Nord : Christian BRUNET * aux centres hospitaliers non universitaires : Jean-Noël ARGENSON Chargés de mission : * 1er cycle : Jean-Marc DURAND et Marc BARTHET * 2ème cycle : Marie-Aleth RICHARD * 3eme cycle DES/DESC : Pierre-Edouard FOURNIER * Licences-Masters-Doctorat : Pascal ADALIAN * DU-DIU : Gérard SEBAHOUN et Véronique VITTON * Stages Hospitaliers : Franck THUNY * Sciences Humaines et Sociales : Pierre LE COZ * Préparation à l’ECN : Stéphane BERDAH * Démographie Médicale et Filiarisation : Roland SAMBUC * Relations Internationales : Philippe PAROLA Chef des services généraux : * Pascale SOLO Chefs de service : * Communication : Ghislaine HANCY * Examens : Marie-Thérèse ZAMMIT * Scolarité Pédagogique : Christine GAUTHIER * Maintenance : Philippe KOCK * Intérieur : Joëlle FRAVEGA DOYENS HONORAIRES M. Yvon BERLAND M. André ALI CHERIF M. Jean-François PELLISSIER Mis à jour 01/09/2015 PROFESSEURS HONORAIRES MM AGOSTINI Serge ALDIGHIERI René ALLIEZ Bernard AQUARON Robert ARGEME Maxime ASSADOURIAN Robert AUTILLO-TOUATI Amapola BAILLE Yves BARDOT André BERARD Pierre BERGOIN Maurice BERNARD Dominique BERNARD Pierre-Marie BERTRAND Edmond BISSET Jean-Pierre BLANC Bernard BONNEAU Henri BONNOIT Jean BORY Michel BOURGEADE Augustin BOUVENOT Gilles BOUYALA Jean-Marie BREMOND Georges BRICOT René BUREAU Henri CAMBOULIVES Jean CANNONI Maurice CARCASSONNE Yves CARTOUZOU Guy CHAMLIAN Albert CHARREL Michel CHOUX Maurice CIANFARANI François CLEMENT Robert CODACCIONI Jean-Louis COMBALBERT André CONTE-DEVOLX Bernard CORRIOL Jacques COTTE Gérard COULANGE Christian DALMAS Henri DE MICO Philippe DESANTI Etienne DEVIN Robert DEVRED Philippe DJIANE Pierre DONNET Vincent DUCASSOU Jacques DUFOUR Michel DUMON Henri FARISSE Jacques FARNARIER Georges FAVRE Roger FIECHI Marius FIGARELLA Jacques FRANCOIS Georges FUENTES Pierre GABRIEL Bernard GALINIER Louis GALLAIS Hervé GAMERRE Marc MM GARCIN Michel GARNIER Jean-Marc GASCARD Emile GAUTHIER André GERARD Raymond GEROLAMI-SANTANDREA André GIUDICELLI Roger GIUDICELLI Sébastien GOUDARD Alain GOUIN François GRIMAUD Charles GRISOLI François GROULIER Pierre HADIDA/SAYAG Jacqueline HASSOUN Jacques HEIM Marc HOUEL Jean HUGUET Jean-François JAQUET Philippe JOUVE Paulette JUHAN Claude JUIN Pierre KAPHAN Gérard KASBARIAN Michel KHALIL Richard KLEISBAUER Jean-Pierre LACHARD Jean LAFFARGUE Pierre LEVY Samuel LOUCHET Edmond LOUIS René LUCIANI Jean-Marie MAGALON Guy MAGNAN Jacques MALLAN- MANCINI Josette MALMEJAC Claude MATTEI Jean François MERCIER Claude METGE Paul MICHOTEY Georges MILLET Yves MIRANDA François MONFORT Gérard MONGES André MONGIN Maurice MONTIES Jean-Raoul NICOLI René NOIRCLERC Michel OLMER Michel OREHEK Jean PAPY Jean-Jacques PAULIN Raymond PELLET William PELOUX Yves PENAUD Antony PENE Pierre PERRIMOND Henri PIANA Lucien PICAUD Robert PIGNOL Fernand POGGI Louis MAJ 01.09.2015 PROFESSEURS HONORAIRES MM PONCET Michel POYEN Danièle PRIVAT Yvan QUILICHINI Francis RANQUE Jacques RANQUE Philippe RICHAUD Christian ROCHAT Hervé ROHNER Jean-Jacques ROUX Hubert ROUX Michel RUFO Marcel SAHEL José SALAMON Georges SALDUCCI Jacques SAN MARCO Jean-Louis SANKALE Marc SARACCO Jacques SARLES Henry SARLES Jean-Claude SCHIANO Alain SCOTTO Jean-Claude SEBAHOUN Gérard SEITE Raymond SERMENT Gérard SERRATRICE Georges SOULAYROL René STAHL André TAMALET Jacques TARANGER-CHARPIN Colette TOURNIGAND Pierre TRIFAUD André UNAL Daniel VAGUE Philippe VAGUE/JUHAN Irène VANUXEM Paul VERVLOET Daniel VIGOUROUX Robert WEILLER Pierre-Jean MAJ 01.09.2015 EMERITAT 2008 M. le Professeur Mme le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur LEVY Samuel JUHAN-VAGUE Irène PONCET Michel KASBARIAN Michel ROBERTOUX Pierre 31/08/2011 31/08/2011 31/08/2011 31/08/2011 31/08/2011 2009 M. le Professeur M. le Professeur DJIANE Pierre VERVLOET Daniel 31/08/2011 31/08/2012 2010 M. le Professeur MAGNAN Jacques 31/12/2014 2011 M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur DI MARINO Vincent MARTIN Pierre METRAS Dominique 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 2012 M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur AUBANIAC Jean-Manuel BOUVENOT Gilles CAMBOULIVES Jean FAVRE Roger MATTEI Jean-François OLIVER Charles VERVLOET Daniel 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 31/08/2015 2013 M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur BRANCHEREAU Alain CARAYON Pierre COZZONE Patrick DELMONT Jean HENRY Jean-François LE GUICHAOUA Marie-Roberte RUFO Marcel SEBAHOUN Gérard 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 2014 M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur FUENTES Pierre GAMERRE Marc MAGALON Guy PERAGUT Jean-Claude WEILLER Pierre-Jean 31/08/2017 31/08/2017 31/08/2017 31/08/2017 31/08/2017 2015 M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur M. le Professeur COULANGE Christian COURAND François FAVRE Roger MATTEI Jean-François OLIVER Charles VERVLOET Daniel 31/08/2018 31/08/2018 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 31/08/2016 MAJ 27.10.2014 DOCTEURS HONORIS CAUSA 1967 MM. les Professeurs 1974 MM. les Professeurs 1975 MM. les Professeurs 1976 MM. les Professeurs 1977 MM. les Professeurs 1978 M. le Président 1980 MM. les Professeurs 1981 MM. les Professeurs 1982 M. le Professeur 1985 MM. les Professeurs 1986 MM. les Professeurs 1987 M. le Professeur 1988 MM. les Professeurs 1989 M. le Professeur DADI (Italie) CID DOS SANTOS (Portugal) MAC ILWAIN (Grande-Bretagne) T.A. LAMBO (Suisse) O. SWENSON (U.S.A.) Lord J.WALTON of DETCHANT (Grande-Bretagne) P. FRANCHIMONT (Belgique) Z.J. BOWERS (U.S.A.) C. GAJDUSEK-Prix Nobel (U.S.A.) C.GIBBS (U.S.A.) J. DACIE (Grande-Bretagne) F. HOUPHOUET-BOIGNY (Côte d'Ivoire) A. MARGULIS (U.S.A.) R.D. ADAMS (U.S.A.) H. RAPPAPORT (U.S.A.) M. SCHOU (Danemark) M. AMENT (U.S.A.) Sir A. HUXLEY (Grande-Bretagne) S. REFSUM (Norvège) W.H. HENDREN (U.S.A.) S. MASSRY (U.S.A.) KLINSMANN (R.D.A.) E. MIHICH (U.S.A.) T. MUNSAT (U.S.A.) LIANA BOLIS (Suisse) L.P. ROWLAND (U.S.A.) P.J. DYCK (U.S.A.) R. BERGUER (U.S.A.) W.K. ENGEL (U.S.A.) V. ASKANAS (U.S.A.) J. WEHSTER KIRKLIN (U.S.A.) A. DAVIGNON (Canada) A. BETTARELLO (Brésil) P. MUSTACCHI (U.S.A.) MAJ 01.09.2013 1990 MM. les Professeurs 1991 MM. les Professeurs 1992 MM. les Professeurs 1994 MM. les Professeurs 1995 MM. les Professeurs 1997 MM. les Professeurs 1998 MM. les Professeurs 1999 MM. les Professeurs 2000 MM. les Professeurs 2001 MM. les Professeurs 2002 MM. les Professeurs DOCTEURS HONORIS CAUSA J.G. MC LEOD (Australie) J. PORTER (U.S.A.) J. Edward MC DADE (U.S.A.) W. BURGDORFER (U.S.A.) H.G. SCHWARZACHER (Autriche) D. CARSON (U.S.A.) T. YAMAMURO (Japon) G. KARPATI (Canada) W.J. KOLFF (U.S.A.) D. WALKER (U.S.A.) M. MULLER (Suisse) V. BONOMINI (Italie) C. DINARELLO (U.S.A.) D. STULBERG (U.S.A.) A. MEIKLE DAVISON (Grande-Bretagne) P.I. BRANEMARK (Suède) O. JARDETSKY (U.S.A.) J. BOTELLA LLUSIA (Espagne) D. COLLEN (Belgique) S. DIMAURO (U. S. A.) D. SPIEGEL (U. S. A.) C. R. CONTI (U.S.A.) P-B. BENNET (U. S. A.) G. HUGUES (Grande Bretagne) J-J. O'CONNOR (Grande Bretagne) M. ABEDI (Canada) K. DAI (Chine) 2003 M. le Professeur Sir T. MARRIE (Canada) G.K. RADDA (Grande Bretagne) 2004 M. le Professeur M. DAKE (U.S.A.) 2005 M. le Professeur L. CAVALLI-SFORZA (U.S.A.) 2006 M. le Professeur A. R. CASTANEDA (U.S.A.) 2007 M. le Professeur S. KAUFMANN (Allemagne) MAJ 01.09.2013 PROFESSEURS DES UNIVERSITES-PRATICIENS HOSPITALIERS AGOSTINI Aubert ALBANESE Jacques ALESSANDRINI Pierre Surnombre ALIMI Yves AMABILE Philippe AMBROSI Pierre ARGENSON Jean-Noël ASTOUL Philippe ATTARIAN Shahram AUDOUIN Bertrand AUFFRAY Jean-Pierre Surnombre AUQUIER Pascal AVIERINOS Jean-François AZORIN Jean-Michel AZULAY Jean-Philippe BAILLY Daniel BARDOT Jacques BARLESI Fabrice BARLIER-SETTI Anne BARTHET Marc BARTOLI Jean-Michel BARTOLI Michel BARTOLIN Robert Surnombre BARTOLOMEI Fabrice BASTIDE Cyrille BENSOUSSAN Laurent BERBIS Philippe BERDAH Stéphane BERLAND Yvon BERNARD Jean-Louis BERNARD Jean-Paul BEROUD Christophe BERTUCCI François BLADOU Franck BLAISE Didier BLANC Jean-Louis Surnombre BLIN Olivier BOLLINI Gérard Surnombre BONGRAND Pierre BONIN/GUILLAUME Sylvie BONNET Jean-Louis BOTTA Alain Surnombre BOTTA/FRIDLUND Danielle BOUBLI Léon BREGEON Fabienne BRETELLE Florence BROUQUI Philippe BRUDER Nicolas BRUE Thierry BRUNET Christian Surnombre BRUNET Philippe BURTEY Stéphane CARCOPINO-TUSOLI Xavier CASANOVA Dominique CAU Pierre Surnombre CECCALDI Mathieu CHABOT Jean-Michel CHAGNAUD Christophe CHAMBOST Hervé CHAMPSAUR Pierre CHANEZ Pascal CHARAFFE-JAUFFRET Emmanuelle CHARREL Rémi CHIARONI Jacques CHARPIN Denis CHAUMOITRE Kathia CHAUVEL Patrick Surnombre CHINOT Olivier CHOSSEGROS Cyrille CLAVERIE Jean-Michel COLLART Frédéric COSTELLO Régis COWEN Didier CRAVELLO Ludovic CUISSET Thomas CURVALE Georges DA FONSECA David DAHAN-ALCARAZ Laetitia DANIEL Laurent DARMON Patrice D'ERCOLE Claude D'JOURNO Xavier DE LAGAUSIE Pascal DEHARO Jean-Claude DELARQUE Alain DELPERO Jean-Robert DENIS Danièle DESSEIN Alain Surnombre DESSI Patrick DISDIER Patrick DODDOLI Christophe DRANCOURT Michel DUBUS Jean-Christophe DUFFAUD Florence DUFOUR Henry DURAND Jean-Marc DUSSOL Bertrand ENJALBERT Alain FAKHRY Nicolas FAUGERE Gérard FELICIAN Olvier FENOLLAR Florence FIGARELLA/BRANGER Dominique FLECHER Xavier FONTES Michel Surnombre FOURNIER Pierre-Edouard FRAISSE Alain Disponibilité FRANCES Yves FRANCESCHI Frédéric FUENTES Stéphane GABERT Jean GAINNIER Marc GARCIA Stéphane GARIBOLDI Vlad GENTILE Stéphanie GERBEAUX Patrick GEROLAMI/SANTANDREA René GILBERT/ALESSI Marie-Christine GIORGI Roch GIOVANNI Antoine GIRARD Nadine GIRAUD/CHABROL Brigitte GONCALVES Anthony GORINCOUR Guillaume GRANEL/REY Brigitte GRILLO Jean-Marie Surnombre GRIMAUD Jean-Charles GROB Jean-Jacques GUEDJ Eric GUIEU Régis GUIS Sandrine GUYE Maxime GUYOT Laurent GUYS Jean-Michel HABIB Gilbert HARDWIGSEN Jean HARLE Jean-Robert HEIM Marc HOFFART Louis HOUVENAEGHEL Gilles JACQUIER Alexis JAMMES Yves Surnombre JOLIVET/BADIER Monique JOUVE Jean-Luc KAPLANSKI Gilles KARSENTY Gilles KERBAUL François LAFFORGUE Pierre LANCON Christophe LA SCOLA Bernard LAUGIER René LAUNAY Franck LAVIEILLE Jean-Pierre LE CORROLLER Thomas LE TREUT Yves-Patrice Surnombre LECHEVALLIER Eric LEGRE Régis LEHUCHER-MICHEL Marie-Pascale LEONE Marc LEONETTI Georges LEPIDI Hubert LEVY Nicolas MACE Loïc MAGNAN Pierre-Edouard MARANINCHI Dominique Surnombre MARTIN Claude Surnombre MEGE Jean-Louis MERROT Thierry METELLUS Philippe MEYER/DUTOUR Anne MICHEL Fabrice MICHEL Gérard MICHELET Pierre MILH Mathieu MOAL Valérie MONCLA Anne MORANGE Pierre-Emmanuel MOULIN Guy MOUTARDIER Vincent MUNDLER Olivier NAUDIN Jean NAZARIAN Serge Surnombre NICOLLAS Richard NICCOLI/SIRE Patricia NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier OLIVE Daniel MAJ 01.09.2015 PROFESSEURS DES UNIVERSITES-PRATICIENS HOSPITALIERS OUAFIK L'Houcine PAGANELLI Franck PANUEL Michel PAPAZIAN Laurent PAROLA Philippe PARRATTE Sébastien PAUT Olivier PELISSIER-ALICOT Anne-Laure PELLETIER Jean PETIT Philippe PHAM Thao PIARROUX Renaud PIERCECCHI/MARTI Marie-Dominique PIQUET Philippe PIRRO Nicolas POINSO François POITOUT Dominique Surnombre POUGET Jean Surnombre RACCAH Denis RAOULT Didier REGIS Jean REYNAUD/GAUBERT Martine REYNAUD Rachel RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth RIDINGS Bernard Surnombre ROCHE Pierre-Hugues ROCH Antoine ROCHWERGER Richard ROLL Patrice ROSSI Dominique ROSSI Pascal ROUDIER Jean SALAS Sébastien SAMBUC Roland SARLES Jacques SARLES/PHILIP Nicole SASTRE Bernard Surnombre SCAVARDA Didier SCHLEINITZ Nicolas SEBAG Frédéric SEITZ Jean-François SERRATRICE Jacques SIELEZNEFF Igor SIMON Nicolas STEIN Andréas THIRION Xavier THOMAS Pascal THOMASSIN Jean-Marc Surnombre THUNY Franck TRIGLIA Jean-Michel TROPIANO Patrick TSIMARATOS Michel TURRINI Olivier VACHER-COPONAT Henri VALERO René VEY Norbert VIALETTES Bernard Surnombre VIDAL Vincent VIENS Patrice VILLANI Patrick VITON Jean-Michel VITTON Véronique VIEHWEGER Heide Elke VIVIER Eric XERRI Luc PROFESSEUR DES UNIVERSITES ADALIAN Pascal AGHABABIAN Valérie BELIN Pascal CHABANNON Christian CHABRIERE Eric FERON François LE COZ Pierre LEVASSEUR Anthony RANJEVA Jean-Philippe SOBOL Hagay PROFESSEUR CERTIFIE BRANDENBURGER Chantal PRAG TANTI-HARDOUIN Nicolas PROFESSEUR ASSOCIE DE MEDECINE GENERALE A MI-TEMPS FILIPPI Simon PROFESSEUR ASSOCIE A TEMPS PARTIEL ALTAVILLA Annagrazia BURKHART Gary MAJ 01.09.2015 MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES-PRATICIENS HOSPITALIERS ACHARD Vincent ANDRE Nicolas ATLAN Catherine BACCINI Véronique BALIQUE Hubert BARTHELEMY Pierre BARTOLI Christophe BEGE Thierry BELIARD Sophie BERBIS Julie BERGE-LEFRANC Jean-Louis BLONDEL Benjamin BONELLO Laurent BOUCRAUT Joseph BOULAMERY/VELLY Audrey BOULLU/CIOCCA Sandrine BUFFAT Christophe CALAS/AILLAUD Marie-Françoise CAMILLERI Serge CARRON Romain CASTINETTI Frédéric CHAUDET Hervé CHICHEPORTICHE Colette COURBIERE Blandine COZE Carole DADOUN Frédéric (disponibilité) DALES Jean-Philippe DAUMAS Aurélie DEGEORGES/VITTE Joëlle DEL VOLGO/GORI Marie-José DELLIAUX Stéphane DESPLAT/JEGO Sophie DEVEZE Arnaud Disponibilité DUFOUR Jean-Charles EBBO Mikaël FABRE Alexandre FARAUT Françoise FOUILLOUX Virginie FRERE Corinne GABORIT Bénédicte GASTALDI Marguerite GAUDART Jean GAUDY/MARQUESTE Caroline GAVARET Martine GELSI/BOYER Véronique GIUSIANO COURCAMBECK Sophie GOURIET Frédérique GREILLIER Laurent GRISOLI Dominique GUIDON Catherine HAUTIER/KRAHN Aurélie HRAIECH Sami JOURDE CHICHE Noémie KRAHN Martin L'OLLIVIER Coralie LABIT/BOUVIER Corinne LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina LAGIER Aude LAGIER Jean-Christophe LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude LEVY/MOZZICONACCI Annie LOOSVELD Marie MANCINI Julien MARY Charles MASCAUX Céline MATONTI Frédéric MAUES DE PAULA André METZLER/GUILLEMAIN Catherine MICALLEF/ROLL Joëlle MILLION Matthieu MOTTOLA GHIGO Giovanna NGUYEN PHONG Karine NINOVE Laetitia NOUGAIREDE Antoine OUAISSI Medhi OVAERT Caroline PAULMYER/LACROIX Odile PERRIN Jeanne PEZZOLI Elise RANQUE Stéphane REY Marc ROBAGLIA/SCHLUPP Andrée ROBERT Philippe SARI/MINODIER Irène SARLON BARTOLI Gabrielle SAVEANU Alexandru SECQ Véronique SOULA Gérard TAIEB David TOGA Caroline TOGA Isabelle TREBUCHON/DA FONSECA Agnès TROUSSE Delphine VALLI Marc VELLY Lionel VELY Frédéric VION-DURY Jean ZATTARA/CANNONI Hélène MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES (mono-appartenants) ABU ZAINEH Mohammad DESNUES Benoît STEINBERG Jean-Guillaume BARBACARU/PERLES T. A. LIMERAT/BOUDOURESQUE Françoise THOLLON Lionel BERLAND/BENHAIM Caroline BERAUD/JUVEN Evelyne BOUCAULT/GARROUSTE Françoise BOYER Sylvie DEGIOANNI/SALLE Anna MARANINCHI Marie MERHEJ/CHAUVEAU Vicky MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte POGGI Marjorie RUEL Jérôme THIRION Sylvie MAITRE DE CONFERENCES DES UNIVERSITES DE MEDECINE GENERALE GENTILE Gaëtan MAITRES DE CONFERENCES ASSOCIES DE MEDECINE GENERALE à MI-TEMPS ADNOT Sébastien BONNET Pierre-André CALVET-MONTREDON Céline GUIDA Pierre MAITRE DE CONFERENCES ASSOCIE à MI-TEMPS REVIS Joana MAJ 01.09.2015 PROFESSEURS DES UNIVERSITES et MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES - PRATICIENS HOSPITALIERS PROFESSEURS ASSOCIES, MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES mono-appartenants ANATOMIE 4201 BRUNET Christian (PU-PH) Surnombre CHAMPSAUR Pierre (PU-PH) LE CORROLLER Thomas (PU-PH) NAZARIAN Serge (PU-PH) Surnombre PIRRO Nicolas (PU-PH) ANTHROPOLOGIE 20 ADALIAN Pascal (PR) DEGIOANNI/SALLE Anna (MCF) BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE ; HYGIENE HOSPITALIERE 4501 LAGIER Aude (MCU-PH) THOLLON Lionel (MCF) (60ème section Service Pr BRUNET C.) ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 4203 CHARAFE/JAUFFRET Emmanuelle (PU-PH) DANIEL Laurent (PU-PH) FIGARELLA/BRANGER Dominique (PU-PH) GARCIA Stéphane (PU-PH) XERRI Luc (PU-PH) DALES Jean-Philippe (MCU-PH) GIUSIANO COURCAMBECK Sophie (MCU PH) LABIT/BOUVIER Corinne (MCU-PH) MAUES DE PAULA André (MCU-PH) SECQ Véronique (MCU-PH) ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION CHIRURGICALE ; MEDECINE URGENCE 4801 ALBANESE Jacques (PU-PH) AUFFRAY Jean-Pierre (PU-PH) Surnombre BRUDER Nicolas (PU-PH) KERBAUL François (PU-PH) LEONE Marc (PU-PH) MARTIN Claude (PU-PH) Surnombre MICHEL Fabrice (PU-PH) MICHELET Pierre (PU-PH) PAUT Olivier (PU-PH) CHARREL Rémi (PU PH) DRANCOURT Michel (PU-PH) FENOLLAR Florence (PU-PH) FOURNIER Pierre-Edouard (PU-PH) NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier (PU-PH) LA SCOLA Bernard (PU-PH) RAOULT Didier (PU-PH) GOURIET Frédérique (MCU-PH) NOUGAIREDE Antoine (MCU-PH) NINOVE Laetitia (MCU-PH) CHABRIERE Eric (PR) (64ème section) LEVASSEUR Anthony (PR) (64ème section) DESNUES Benoit (MCF) ( 65ème section ) MERHEJ/CHAUVEAU Vicky (MCF) (87ème section) BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOLECULAIRE 4401 BARLIER/SETTI Anne (PU-PH) ENJALBERT Alain (PU-PH) GABERT Jean (PU-PH) GUIEU Régis (PU-PH) OUAFIK L'Houcine (PU-PH) BUFFAT Christophe (MCU-PH) MOTTOLA GHIGO Giovanna (MCU-PH) SAVEANU Alexandru (MCU-PH) GUIDON Catherine (MCU-PH) VELLY Lionel (MCU-PH) BIOLOGIE CELLULAIRE 4403 ANGLAIS 11 BRANDENBURGER Chantal (PRCE) BURKHART Gary (PAST) BIOLOGIE ET MEDECINE DU DEVELOPPEMENT CAU Pierre (PU-PH) Surnombre FONTES Michel (PU-PH) ROLL Patrice (PU-PH) GASTALDI Marguerite (MCU-PH) KASPI-PEZZOLI Elise (MCU-PH) LEVY/MOZZICONNACCI Annie (MCU-PH) ROBAGLIA/SCHLUPP Andrée (MCU-PH) ET DE LA REPRODUCTION ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5405 METZLER/GUILLEMAIN Catherine (MCU-PH) PERRIN Jeanne (MCU-PH) MAJ 01.09.2015 BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE 4301 GUEDJ Eric (PU-PH) GUYE Maxime (PU-PH) MUNDLER Olivier (PU-PH) BELIN Pascal (PR) (69ème section) RANJEVA Jean-Philippe (PR) (69ème section) CAMMILLERI Serge (MCU-PH) TAIEB David (MCU-PH) VION-DURY Jean (MCU-PH) CARDIOLOGIE 5102 AVIERINOS Jean-François (PU-PH) BONNET Jean-Louis (PU-PH) CUISSET Thomas (PU-PH) DEHARO Jean-Claude (PU-PH) FRAISSE Alain (PU-PH) Disponibilité FRANCESCHI Frédéric (PU-PH) HABIB Gilbert (PU-PH) PAGANELLI Franck (PU-PH) THUNY Franck (PU-PH) BONELLO Laurent (MCU PH) BARBACARU/PERLES Téodora Adriana (MCF) (69ème section) CHIRURGIE DIGESTIVE 5202 BIOSTATISTIQUES, INFORMATIQUE MEDICALE ET TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION 4604 CLAVERIE Jean-Michel (PU-PH) GIORGI Roch (PU-PH) BERDAH Stéphane (PU-PH) HARDWIGSEN Jean (PU-PH) LE TREUT Yves-Patrice (PU-PH) Surnombre SASTRE Bernard (PU-PH) Surnombre SIELEZNEFF Igor (PU-PH) OUAISSI Medhi (MCU-PH) CHAUDET Hervé (MCU-PH) DUFOUR Jean-Charles (MCU-PH) GAUDART Jean(MCU-PH) GIUSIANO Bernard (MCU-PH) MANCINI Julien (MCU-PH) SOULA Gérard (MCU-PH) ABU ZAINEH Mohammad (MCF) (5ème section) BOYER Sylvie (MCF) (5ème section) CHIRURGIE GENERALE 5302 DELPERO Jean-Robert (PU-PH) MOUTARDIER Vincent (PU-PH) SEBAG Frédéric (PU-PH) TURRINI Olivier (PU-PH) BEGE Thierry (MCU-PH) CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 5002 ARGENSON Jean-Noël (PU-PH) CURVALE Georges (PU-PH) FLECHER Xavier (PU PH) PARRATTE Sébastien (PU-PH) POITOUT Dominique (PU-PH) Surnombre ROCHWERGER Richard (PU-PH) TROPIANO Patrick (PU-PH) BLONDEL Benjamin (MCU-PH) CHIRURGIE INFANTILE 5402 ALESSANDRINI Pierre (PU-PH) Surnombre BOLLINI Gérard (PU-PH) Surnombre DE LAGAUSIE Pascal (PU-PH) GUYS Jean-Michel (PU-PH) JOUVE Jean-Luc (PU-PH) LAUNAY Franck (PU-PH) MERROT Thierry (PU-PH) VIEHWEGER Heide Elke (PU-PH) CANCEROLOGIE ; RADIOTHERAPIE 4702 BERTUCCI François (PU-PH) CHINOT Olivier (PU-PH) COWEN Didier (PU-PH) DUFFAUD Florence (PU-PH) GONCALVES Anthony PU-PH) HOUVENAEGHEL Gilles (PU-PH) MARANINCHI Dominique (PU-PH) Surnombre SALAS Sébastien (PU-PH) CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET STOMATOLOGIE 5503 BLANC Jean-Louis (PU-PH) Surnombre CHOSSEGROS Cyrille (PU-PH) GUYOT Laurent (PU-PH) VIENS Patrice (PU-PH) MAJ 01.09.2015 CHIRURGIE PLASTIQUE, CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIOVASCULAIRE 5103 COLLART Frédéric (PU-PH) D'JOURNO Xavier (PU-PH) DODDOLI Christophe (PU-PH) GARIBOLDI Vlad (PU-PH) MACE Loïc (PU-PH) THOMAS Pascal (PU-PH) RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ; BRÛLOLOGIE 5004 BARDOT Jacques (PU-PH) CASANOVA Dominique (PU-PH) LEGRE Régis (PU-PH) HAUTIER/KRAHN Aurélie (MCU-PH) FOUILLOUX Virginie (MCU-PH) GRISOLI Dominique (MCU-PH) TROUSSE Delphine (MCU-PH) GAY André (Pr. Associé des Universités) CHIRURGIE VASCULAIRE ; MEDECINE VASCULAIRE 5104 ALIMI Yves (PU-PH) GASTROENTEROLOGIE ; HEPATOLOGIE ; ADDICTOLOGIE 5201 AMABILE Philippe (PU-PH) BARTOLI Michel (PU-PH) MAGNAN Pierre-Edouard (PU-PH) PIQUET Philippe (PU-PH) SARLON BARTOLI Gabrielle (MCU PH) HISTOLOGIE, EMBRYOLOGIE ET CYTOGENETIQUE 4202 GRILLO Jean-Marie (PU-PH) Surnombre BARTHET Marc (PU-PH) BERNARD Jean-Paul (PU-PH) BOTTA-FRIDLUND Danielle (PU-PH) DAHAN-ALCARAZ Laetitia (PU-PH) GEROLAMI-SANTANDREA René (PU-PH) GRIMAUD Jean-Charles (PU-PH) LAUGIER René (PU-PH) SEITZ Jean-François (PU-PH) VITTON Véronique (PU-PH) ACHARD Vincent (MCU-PH) CHICHEPORTICHE Colette (MCU-PH) LEPIDI Hubert (MCU-PH) PAULMYER/LACROIX Odile (MCU-PH) DERMATOLOGIE - VENEREOLOGIE 5003 BERBIS Philippe (PU-PH) GROB Jean-Jacques (PU-PH) RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth (PU-PH) GAUDY/MARQUESTE Caroline (MCU-PH) ENDOCRINOLOGIE ,DIABETE ET MALADIES METABOLIQUES ; GENETIQUE 4704 BEROUD Christophe (PU-PH) LEVY Nicolas (PU-PH) MONCLA Anne (PU-PH) SARLES/PHILIP Nicole (PU-PH) KRAHN Martin (MCU-PH) NGYUEN Karine (MCU-PH) TOGA Caroline (MCU-PH) ZATTARA/CANNONI Hélène (MCU-PH) GYNECOLOGIE MEDICALE 5404 BRUE Thierry (PU-PH) NICCOLI/SIRE Patricia (PU-PH) CASTINETTI Frédéric (MCU-PH) GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5403 EPIDEMIOLOGIE, ECONOMIE DE LA SANTE ET PREVENTION 4601 AUQUIER Pascal (PU-PH) CHABOT Jean-Michel (PU-PH) GENTILE Stéphanie (PU-PH) SAMBUC Roland (PU-PH) THIRION Xavier (PU-PH) AGOSTINI Aubert (PU-PH) BALIQUE Hubert (MCU-PH) BERBIS Julie (MCU-PH) LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude (MCU-PH) COURBIERE Blandine (MCU-PH) BOUBLI Léon (PU-PH) BRETELLE Florence (PU-PH) CARCOPINO-TUSOLI Xavier (PU-PH) CRAVELLO Ludovic (PU-PH) D'ERCOLE Claude (PU-PH) MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte (MCF)(06ème section) TANTI-HARDOUIN Nicolas (PRAG) MAJ 01.09.2015 IMMUNOLOGIE 4703 BONGRAND Pierre (PU-PH) KAPLANSKI Gilles (PU-PH) MEGE Jean-Louis (PU-PH) OLIVE Daniel (PU-PH) VIVIER Eric (PU-PH) HEMATOLOGIE ; TRANSFUSION 4701 BLAISE Didier (PU-PH) COSTELLO Régis (PU-PH) CHIARONI Jacques (PU-PH) GILBERT/ALESSI Marie-Christine (PU-PH) MORANGE Pierre-Emmanuel (PU-PH) VEY Norbert (PU-PH) FERON François (PR) (69ème section) BOUCRAUT Joseph (MCU-PH) DEGEORGES/VITTE Joëlle (MCU-PH) DESPLAT/JEGO Sophie (MCU-PH) ROBERT Philippe (MCU-PH) VELY Frédéric (MCU-PH) BACCINI Véronique (MCU-PH) CALAS/AILLAUD Marie-Françoise (MCU-PH) FRERE Corinne (MCU-PH) GELSI/BOYER Véronique (MCU-PH) LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina (MCU-PH) LOOSVELD Marie (MCU-PH) POGGI Marjorie (MCF) (64ème section) BERAUD/JUVEN Evelyne (MCF) 65ème section) BOUCAULT/GARROUSTE Françoise (MCF) 65ème section) MALADIES INFECTIEUSES ; MALADIES TROPICALES 4503 MEDECINE LEGALE ET DROIT DE LA SANTE 4603 LEONETTI Georges (PU-PH) PELISSIER/ALICOT Anne-Laure (PU-PH) PIERCECCHI/MARTI Marie-Dominique (PU-PH) BROUQUI Philippe (PU-PH) PAROLA Philippe (PU-PH) BARTOLI Christophe (MCU-PH) STEIN Andréas (PU-PH) BERLAND/BENHAIM Caroline (MCF) (1ère section) LAGIER Jean-Christophe (MCU-PH) MILLION Matthieu (MCU-PH) MEDECINE INTERNE ; GERIATRIE ET BIOLOGIE DU VIEILLISSEMENT ; MEDECINE GENERALE ; ADDICTOLOGIE 5301 BONIN/GUILLAUME Sylvie (PU-PH) DISDIER Patrick (PU-PH) DURAND Jean-Marc (PU-PH) FRANCES Yves (PU-PH) GRANEL/REY Brigitte (PU-PH) HARLE Jean-Robert (PU-PH) ROSSI Pascal (PU-PH) SCHLEINITZ Nicolas (PU-PH SERRATRICE Jacques (PU-PH) MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION 4905 BENSOUSSAN Laurent (PU-PH) DELARQUE Alain (PU-PH) VITON Jean-Michel (PU-PH) MEDECINE ET SANTE AU TRAVAIL 4602 BOTTA Alain (PU-PH) Surnombre LEHUCHER/MICHEL Marie-Pascale (PU-PH) BERGE-LEFRANC Jean-Louis (MCU-PH) SARI/MINODIER Irène (MCU-PH) EBBO Mikael (MCU-PH) GENTILE Gaëtan (MCF Méd. Gén. Temps plein) FILIPPI Simon (PR associé Méd. Gén. à mi-temps) ADNOT Sébastien (MCF associé Méd. Gén. à mi-temps) BONNET Pierre-André (MCF associé Méd. Gén à mi-temps) CALVET-MONTREDON Céline (MCF associé Méd. Gén. à temps plein) GUIDA Pierre (MCF associé Méd. Gén. à mi-temps) NEPHROLOGIE 5203 BERLAND Yvon (PU-PH) BRUNET Philippe (PU-PH) BURTEY Stépahne (PU-PH) DUSSOL Bertrand (PU-PH) MOAL Valérie (PU-PH) TSIMARATOS Michel (PU-PH) VACHER-COPONAT Henri (PU-PH) JOURDE CHICHE Noémie (MCU PH) MAJ 01.09.2015 NUTRITION 4404 DARMON Patrice (PU-PH) RACCAH Denis (PU-PH) VALERO René (PU-PH) VIALETTES Bernard (PU-PH) Surnombre NEUROCHIRURGIE 4902 DUFOUR Henry (PU-PH) FUENTES Stéphane (PU-PH) REGIS Jean (PU-PH) ROCHE Pierre-Hugues (PU-PH) SCAVARDA Didier (PU-PH) ATLAN Catherine (MCU-PH) BELIARD Sophie (MCU-PH) CARRON Romain (MCU PH) MARANINCHI Marie (MCF) (66ème section) NEUROLOGIE 4901 ONCOLOGIE 65 (BIOLOGIE CELLULAIRE) CHABANNON Christian (PR) (66ème section) SOBOL Hagay (PR) (65ème section) OPHTALMOLOGIE 5502 DENIS Danièle (PU-PH) HOFFART Louis (PU-PH) RIDINGS Bernard (PU-PH) Surnombre ATTARIAN Sharham (PU PH) AUDOIN Bertrand (PU-PH) AZULAY Jean-Philippe (PU-PH) CECCALDI Mathieu (PU-PH) FELICIAN Olivier (PU-PH) NICOLI François (PU-PH) PELLETIER Jean (PU-PH) POUGET Jean (PU-PH) Surnombre PEDOPSYCHIATRIE; ADDICTOLOGIE 4904 MATONTI Frédéric (MCU-PH) DA FONSECA David (PU-PH) POINSO François (PU-PH) OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE 5501 PHARMACOLOGIE FONDAMENTALE DESSI Patrick (PU-PH) FAKHRY Nicolas (PU-PH) GIOVANNI Antoine (PU-PH) LAVIEILLE Jean-Pierre (PU-PH) NICOLLAS Richard (PU-PH) THOMASSIN Jean-Marc (PU-PH) Surnombre TRIGLIA Jean-Michel (PU-PH) PHARMACOLOGIE CLINIQUE; ADDICTOLOGIE 4803 BLIN Olivier (PU-PH) FAUGERE Gérard (PU-PH) SIMON Nicolas (PU-PH) DEVEZE Arnaud (MCU-PH) Disponibilité BOULAMERY/VELLY Audrey (MCU-PH) MICALLEF/ROLL Joëlle (MCU-PH) VALLI Marc (MCU-PH) REVIS Joana (MAST) (Orthophonie) (7ème Section) PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE 4502 DESSEIN Alain (PU-PH) PIARROUX Renaud (PU-PH) PHILOSPHIE 17 LE COZ Pierre (PR) (17ème section) ALTAVILLA Annagrazia (PR Associé à mi-temps) FARAUT Françoise (MCU-PH) L’OLLIVIER Coralie (MCU-PH) MARY Charles (MCU-PH) RANQUE Stéphane (MCU-PH) TOGA Isabelle (MCU-PH) MAJ 01.09.2015 PEDIATRIE 5401 PHYSIOLOGIE 4402 BERNARD Jean-Louis (PU-PH) CHAMBOST Hervé (PU-PH) DUBUS Jean-Christophe (PU-PH) GIRAUD/CHABROL Brigitte (PU-PH) MICHEL Gérard (PU-PH) MILH Mathieu (PU-PH) REYNAUD Rachel (PU-PH) BARTOLOMEI Fabrice (PU-PH) BREGEON Fabienne (PU-PH) CHAUVEL Patrick (PU-PH) Surnombre JAMMES Yves (PU-PH) Surnombre JOLIVET/BADIER Monique (PU-PH) MEYER/DUTOUR Anne (PU-PH) SARLES Jacques (PU-PH) BARTHELEMY Pierre (MCU-PH) BOULLU/CIOCCA Sandrine (MCU-PH) DADOUN Frédéric (MCU-PH) (disponibilité) DEL VOLGO/GORI Marie-José (MCU-PH) DELLIAUX Stéphane (MCU-PH) GABORIT Bénédicte (MCU-PH) GAVARET Martine (MCU-PH) REY Marc (MCU-PH) TREBUCHON/DA FONSECA Agnès (MCU-PH) ANDRE Nicolas (MCU-PH) COZE Carole (MCU-PH) FABRE Alexandre (MCU-PH) OVAERT Caroline (MCU-PH) PSYCHIATRIE D'ADULTES ; ADDICTOLOGIE 4903 AZORIN Jean-Michel (PU-PH) BAILLY Daniel (PU-PH) LANCON Christophe (PU-PH) NAUDIN Jean (PU-PH) LIMERAT/BOUDOURESQUE Françoise (MCF) (40ème section) RUEL Jérôme (MCF) (69ème section) STEINBERG Jean-Guillaume (MCF) (66ème section) THIRION Sylvie (MCF) (66ème section) PSYCHOLOGIE - PSYCHOLOGIE CLINIQUE, PCYCHOLOGIE SOCIALE 16 PNEUMOLOGIE; ADDICTOLOGIE 5101 AGHABABIAN Valérie (PR) RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE 4302 ASTOUL Philippe (PU-PH) BARLESI Fabrice (PU-PH) CHANEZ Pascal (PU-PH) BARTOLI Jean-Michel (PU-PH) CHAGNAUD Christophe (PU-PH) CHAUMOITRE Kathia (PU-PH) GIRARD Nadine (PU-PH) GORINCOUR Guillaume (PU-PH) JACQUIER Alexis (PU-PH) MOULIN Guy (PU-PH) PANUEL Michel (PU-PH) PETIT Philippe (PU-PH) CHARPIN Denis (PU-PH) REYNAUD/GAUBERT Martine (PU-PH) GREILLIER Laurent (MCU PH) MASCAUX Céline (MCU-PH) TOMASINI Pascale (Maitre de conférences associé des universités) VIDAL Vincent (PU-PH) THERAPEUTIQUE; MEDECINE D'URGENCE; ADDICTOLOGIE 4804 REANIMATION MEDICALE ; MEDECINE URGENCE 4802 GAINNIER Marc (PU-PH) GERBEAUX Patrick (PU-PH) AMBROSI Pierre (PU-PH) BARTOLIN Robert (PU-PH) VILLANI Patrick (PU-PH) PAPAZIAN Laurent (PU-PH) ROCH Antoine (PU-PH) DAUMAS Aurélie (MCU-PH) HRAIECH Sami (MCU-PH) UROLOGIE 5204 RHUMATOLOGIE 5001 BASTIDE Cyrille (PU-PH) GUIS Sandrine (PU-PH) LAFFORGUE Pierre (PU-PH) PHAM Thao (PU-PH) ROUDIER Jean (PU-PH) KARSENTY Gilles (PU-PH) LECHEVALLIER Eric (PU-PH) ROSSI Dominique (PU-PH) MAJ 01.09.2015 REMERCIEMENTS Monsieur le Professeur Jean-Michel AZORIN, Vous me faîtes l’honneur de présider cette thèse. Veuillez trouver ici le témoignage de mon profond respect et de ma reconnaissance. Monsieur le Professeur Daniel BAILLY, Vous me faîtes l’honneur de votre présence au sein du jury de cette thèse. Veuillez trouver ici le témoignage de mon profond respect et de ma reconnaissance. Monsieur le Professeur Simon FILIPPI, Vous me faîtes le plaisir de votre présence au sein du jury à cette thèse. Veuillez trouver ici le témoignage de mes sincères remerciements et de mon profond respect. Madame le Docteur Marie-Claude LAGOUANELLE-SIMEONI, Je vous suis très reconnaissante d’avoir accepté de participer en tant que jury de ma thèse. Veuillez trouver ici l’expression de mes sincères remerciements et de mon respect. Monsieur le Docteur Pierre-François CHEVALLIER C’est avec plaisir que j’ai travaillé avec vous. Merci pour votre disponibilité, votre soutien et vos conseils. Pour votre patience devant mes « étourderies ». Veuillez trouvez ici l’expression de ma reconnaissance et de mon respect. Aux médecins qui m’ont enseigné ce métier avec passion et humanité. Au Docteur Viviane MANNEVY, qui m’a enseigné la médecine générale, m’a donné les outils nécessaires à cette spécialité. Merci pour votre contribution à ce travail. Aux soignants des Alpes de Haute Provence, pour votre participation, pour les idées apportées pour ce travail de recherche. Thibaut AMATORE, Merci pour tes conseils, ton aide et ton soutien pour ce travail. Je t’en suis très reconnaissante. Monsieur SAVELLI, Merci pour votre aide pour ce travail. A Mathieu, Pour m’avoir permis de bénéficier du temps nécessaire pour ce long travail. Merci pour ton soutien et ta disponibilité. Vois ici le témoignage de toute mon affection. A Alice, J’ai commencé à vraiment me lancer dans ce travail lorsque j’ai su que tu arriverais dans quelques mois. Ta venue a été une motivation supplémentaire pour ce travail. Merci pour le bonheur que tu m’apportes. Dla mamy i taty, Pour les valeurs que vous m’avez transmises. Merci pour votre soutien, votre disponibilité et vos témoignages d’affection. A Béatrice, Yann, Magalie, Jessica et Patricia, Merci pour votre contribution, vos encouragements et de me faire le plaisir de votre mobilisation pour ce jour. A Annick et Didier, Je suis très heureuse de votre présence à cette thèse. Merci pour vos encouragements et pour votre soutien. A Arthur et Benoît, Merci pour vos encouragements. TABLE DES MATIERES A/ INTRODUCTION………………………………………………………………………… 5 I/ Médecine générale et santé mentale…………………………………………………...……. 5 a/ Points communs entre médecine générale et psychiatrie…………………………………… 5 b/ Recours pour problèmes de santé mentale en médecine générale …………….…………… 5 c/ Médecin généraliste / patient : une proximité particulière ......…………………..…….…… 6 II/ La coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale……….. 7 a/ Etat actuel de la coordination entre MG et professionnel de santé mentale en France…...… 7 b/ Pourquoi coordonner ? ……………………………………………………………...……… 9 i/ Les soins en coordination permettent de meilleurs résultats sur la santé des patients............ 9 ii/ Les soins en coordination permettent une réduction du coût des soins à long terme ...…... 11 iii/ Les conséquences d’une absence de coordination…………………………..……………. 11 c/ Comment coordonner ?………………………………………………………..…………... 11 i/ Les différents types de coordination…………………...……………………………..….… 11 ii/ Coordonner efficacement………………………………………………………………..… 12 d/ Les principaux freins à la coordination………………………………………………..…... 13 i/ Des délais d’attente en structures spécialisées trop longs…………………….……………. 13 ii/ Une image négative de la psychiatrie chez les patients........................................................ 13 iii/ Des freins propres aux professionnels……………………………………………………. 14 III / Etat des lieux de la santé mentale dans les Alpes de Haute Provence ………………..… 14 a/ Morbidité / mortalité dans la région et le département d’étude ………………..…………. 14 i/ Dans la région PACA ..……………………………………………………………….…… 14 ii/ Dans les Alpes de Haute Provence ….………………………………………………….… 14 b/ Les professionnels présents sur le territoire……………………………………………..… 15 i/ L’offre de soins ambulatoires ..….………………………………………………………… 15 ii/ L’offre institutionnelle publique………………….…………...…………………………... 15 - Psychiatrie adulte : ……..…………………………………………………………………... 15 - Pédopsychiatrie : ………………..………….…………………………………………….… 16 c/ Le projet territorial de santé du département……...………………………………………. 16 1 B/ MATERIEL ET METHODE …………………………………...……………………… 18 I/ La Méthode Delphi…..……………….…………………………………………….……… 18 a/ Choix de la méthode………………………………………………………………..……… 18 b/ Caractéristiques de la méthode …………………………………………………………… 18 c/ Déroulement de la méthode…………………………………………………………..…… 19 II/ Matériel…………………………………………………………………………………… 19 a/ Choix des experts………………………………………………………………………….. 19 i/ Critères d’inclusion / d’exclusion………………………….………………………….…… 20 b / Questions à l’étude…………………………………………………………………...…… 20 c/ Moyens de diffusion des questionnaires………………………..…………………………. 21 d/ Choix du logiciel pour la création et diffusion du questionnaire …………...…………….. 21 e/ Déroulement de l’étude………………………………………………………….………… 22 i/ Premier tour du Delphi……………………………………………………………..……… 22 ii/ Analyse des données……………………………………………………………….……… 22 iii/ Deuxième tour du Delphi …………………………………………………………...…… 22 C/ RESULTATS ……………………………………………………………………….…… 24 I/ Caractéristiques des experts………………………………………………………………... 24 a/ Profession des experts inclus……………………………………………………………… 24 b/ Répartition des experts selon les secteurs psychiatriques d’exercice………………...…… 25 c/ Répartition des experts par taille de leur ville d’exercice (< ou > à 5000 habitants)……… 26 II/ Résultats du premier tour du Delphi………………………………………………...….… 27 a/ Première question……………………………………………………………………..…… 27 b/ Deuxième question………………………………………………………………………… 30 III/ Résultats du deuxième tour………………………………………………………………. 32 i/ Première question……………………………………………………………………..…… 32 ii/ Deuxième question……………………………………………………………………...… 34 D/ DISCUSSION………………………………………………………………………….… 36 I/ Forces de l’étude…………………………………………………………………………… 36 a/ Choix de la méthodologie utilisée………………………………………………….……… 36 b/ Nombre et choix des participants …………………………………………………………. 36 i/ Nombre de participants ………………………………………………………………….… 36 ii/ Représentativité de l’échantillon d’experts par rapport au département étudié…………… 36 2 II/ Faiblesses de l’étude…………………………………………………………………….… 37 a/ Biais de sélection………………………………………………………………...………… 37 b/ Biais de mémorisation …………………………………………………...…………..….… 38 c/ Biais d’interprétation……………………………………………………………….……… 38 d/ Biais de classement…………………………………………………………………...…… 39 III/ Analyse des résultats………………………………………………………………….….. 39 a/ Axes d’amélioration prioritaires…………………………………………………………... 39 i/ Première question……………………………………………………………………...…... 39 ii/ Deuxième question…………………………………...………………………………..….. 41 b/Pistes d’amélioration……………………………………………………………………….. 42 i/ Améliorer la communication en s’appuyant des outils techniques modernes………........... 42 - En mettant en place un accès téléphonique direct ……………………………………….… 42 - Communiquer régulièrement les informations concernant le patient………………….….... 43 - informer le médecin généraliste des hospitalisations ……………………………….…...… 44 - Faire connaître aux médecins généralistes les lieux d’accueil spécialisés………................. 45 ii/ Rompre l’isolement …………………………………………………………………..…... 45 - En créant le lien entre le médecin généraliste et l’équipe de psychiatrie du secteur………. 45 - En augmentant les capacités de soins ………………………..………………………..…… 46 - En améliorant l’accès aux soins…………………………………...…………………...…… 47 iii/ Travailler ensemble…………………………………………………………………..…... 47 - En établissant un partenariat de soins…………………………………………………….… 47 - En se réunissant pour échanger les informations concernant le patient…...…………..…… 49 - En coordonnant le traitement chimiothérapeutique………..…………………………......… 49 - En coordonnant les interventions au domicile du patient………..……………………...….. 50 iv/ Améliorer la formation en psychiatrie chez les médecins généralistes……...…………… 50 E/ CONCLUSION………………………………..………………………………………..... 51 F/ ANNEXES………………………………..……………………………………………..... 53 Annexe 1 : Offre de soin en santé mentale dans les Alpes de Haute Provence…………..….. 53 Annexe 2: Premier mail envoyé aux médecins généralistes…...…………………………..… 54 Annexe 3 : Capture écran des pages du questionnaire……………………………………….. 55 Annexe 4 : Lettre de présentation envoyée aux professionnels de la santé mentale…….…… 58 3 Annexe 5 : Questionnaire envoyé aux professionnels de la santé mentale…………………... 59 Annexe 6 : Analyse détaillée des réponses 1ère question, 1er tour………………...……...… 63 Annexe 7 : Analyse détaillée des réponses 2ème question, 1er tour………………….......…. 79 Annexe 8: Capture écran questionnaire deuxième tour.…………………………….……..… 92 Annexe 9: Chatre de partenariat médecine générale et psychiatrie de secteur ……...………. 96 G/ BIBLIOGRAPHIE………………………………..…………..…………………...….…. 97 H/ LEXIQUE……………………………………………………………….……………… 103 I/ SERMENT D’HIPPOCRATE…………………………………..…….…….………..... 104 J/ RESUME………………………………..…………………………...………..………… 105 4 A/ INTRODUCTION I/ Médecine générale et santé mentale a/ Points communs entre médecine générale et psychiatrie La médecine générale et la psychiatrie s’intéressent à la personne dans son ensemble : avec ses croyances, sa personnalité, mais aussi son environnement familial et social. Elles ne sont pas centrées par un organe, une fonction , contrairement aux autres spécialités médicales (1). « Généralistes et psychiatres ont une fonction de biographe qui les conduit dans l’intimité affective et sexuelle des personnes, des couples et des familles(1). » La relation et l’interaction entre le patient et le médecin sont influencées par la subjectivité et les phénomènes de transfert et contre-transfert de chaque protagoniste(1). « Le généraliste est toujours au carrefour du médical et du social (2), de la technique et de l’humain (3), de l’initiative personnelle comme de l’organisation collective des soins(4).(1) » b/ Recours pour problèmes de santé mentale en médecine générale Les médecins généralistes restent le premier recours pour des problèmes en lien avec la santé mentale(1),(5),(6),(7) avec 8 cas sur 10 gérés(8). Les problèmes en lien avec la santé mentale sont le 2ème motif recours aux soins chez le médecin généraliste, et le premier chez les 25-60ans d’ après l’INSEE(1), représentant 15 à 40 % selon les études(9,10). Principalement en raison des problèmes de délai et de place dans les structures spécialisées(11),(12) , mais aussi en raison de la stigmatisation de la psychiatrie dans l’esprit collectif(13). Les médecins généralistes sont à l’origine de 75 % des prescriptions d’antidépresseurs et d’anxiolytiques (14),(15) et de 90 % des prescriptions d’antidépresseurs en première intention (16). Un acte de médecine générale sur dix comporte un soutien psychothérapeutique(17) comme composante principale. 5 « La médecine générale est concernée au premier chef pour la santé mentale et les soins aux personnes présentant des troubles psychiques. Elle est non stigmatisante, d’accès direct, elle accompagne le soin du corps et de l’âme. Elle est efficace bien souvent à elle seule et souvent elle est le premier recours, voire le suivi au long cours. Elle doit être en première ligne si on veut que la santé somatique des personnes ayant des troubles psychiques soit mieux appréhendée (13). » c/ Médecin généraliste / patient : une proximité particulière Au plan national, 55 000 médecins généralistes sur 90 000 constituent une offre de proximité soit une distance domicile du patient-cabinet médical en moyenne inférieure à 1 km. Un quart de la population française consulte au moins une fois par mois un médecin généraliste en consultation ou visite à domicile. Sur une année près de 80 % de l’ensemble de la population a eu recours à un médecin généraliste.(2) Le médecin généraliste a un lien privilégié en tant que professionnel de la santé avec ses patients (1),(2) : 80% des patients et leur famille connaissent leur médecin généraliste depuis au moins 5 ans, ceci étant favorisé le fait qu’un médecin généraliste libéral exerce en moyenne 30 ans au même endroit(5). Ceci permet aux patients d’avoir des soins personnalisés et inscrits dans la continuité(18), (2). Cette proximité et connaissance dans la durée du patient permet au médecin généraliste d’identifier deux fois mieux la pathologie psychique que les médecins ne disposant pas d’une telle connaissance de leur patient ; même si dans les deux cas, les médecins possèdent pourtant un dossier médical à jour du patient(2),(19). Elle permet également d’être l’interlocuteur privilégié en cas de souffrance psychique : l’enquête « Santé mentale en population générale : image et réalité » réalisée par le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé a interrogée 441 personnes âgées 18 à 70 ans vivant dans les départements des Yvelines et de l’Essonne. Cette recherche estimait à 42 % la part de la population qui se tournait vers le médecin de famille comme premier acteur en cas de difficultés psychologiques(20). Il a été constaté que 57,8% de la population déclarait vouloir consulter dans un premier temps leur médecin généraliste en cas d’apparition de troubles mentaux et 46,6% des personnes interrogées auraient souhaité poursuivre le suivi au long court avec leur médecin généraliste. 6 II/ La coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale a/ Etat actuel de la coordination entre MG et professionnel de santé mentale en France De nombreux travaux se sont penchés sur la question. Nous avons repris 4 études qualitatives françaises réalisées auprès des médecins généralistes, et parmi elles 2 interrogeant également les psychiatres sur la coordination entre ces professionnels. L’opinion des médecins généralistes concernant leur collaboration avec les psychiatres est jugée insatisfaisante (21) (23) avec une communication peu présente (21) (11,24), surtout ressentie à l’encontre des psychiatres du public (23).Cette absence de coordination place la France en dernière place à l’échelle européenne. En effet l’enquête ESEMED(5) montre que le taux d’adressage en France des médecins généralistes vers un spécialiste de santé mentale est le plus faible d’Europe avec un taux de 22.2%. Ce taux étant de 40 à 55% dans les autres pays européens. Pourtant, les médecins généralistes expriment un réel besoin et un désir de collaborer avec les psychiatres (23) (25). Du point de vue des psychiatres, ceux-ci semblent plutôt satisfaits de leurs relations avec les médecins généralistes(23). Le désir de collaboration se fait sentir par les psychiatres hospitaliers mais pas pour les libéraux(25). 7 la Difficultés de coordination et un manque de médecine générale et le secteur de dialogue avec les psychiatres pour plus de 2/3 des santé mentale 1999COHIDON et al. médecins généralistes interrogés notamment pour les La non-communication entre Enquête auprès des MG de 3 villes situations d’urgence. de Meurthe-et-Moselle (21) General Practitioners’ opinions on 49.5% de relation satisfaisante avec les psychiatres their practice in mental health and dans le privé, 35% avec les psychiatres dans le their collaboration with mental public. 53.9% de relations moins bonnes qu’avec les health professionals, YOUNES N., autres praticiens avec lesquelles ils sont satisfaits à 78.4%. Nécessité de collaborer ressentie pour 2005.(23) 43.3% des patients en souffrance psychique, avec seulement 35% des besoins remplis.31.5% des psychiatres se disaient insatisfaits de leurs relations avec les généralistes. Differing mental health practice Près de la moitié des médecins généralistes among general practitioners, private expriment un désir de collaboration, partagée par psychiatrists and public psychiatrists. près de 60% des psychiatres hospitaliers mais YOUNES N. 2005(25) seulement 9% des libéraux. Role of the General Practitioner in Une grande majorité évoquait une problématique the Care of Patients Recently réelle de communication avec les soignants des Discharged From the Hospital After secteurs de santé mentale. Moins 1/3 d’entre eux a First Psychotic Episode: Influence avaient un contact régulier avec les psychiatres of Length of Stay. Prim Care hospitaliers. La plupart d’entre eux alléguaient ne Companion CNS Disord, NORTON pas avoir obtenu d’informations concernant le JL et al., 2005(24) Place de la santé traitement et le diagnostic établi du patient adressé. mentale en Enquête qualitative auprès de 2076 médecins médecine générale. CCOMS et le généralistes. Résultats : problèmes de Centre hospitalier de La Chartreuse communication et de liaison exprimés par 71 % des MILLERET G,2014.(11) participants. 8 b/Pourquoi coordonner ? i/ Les soins en coordination permettent de meilleurs résultats sur la santé des patients Travailler en collaboration a montré de nombreux avantages : -amélioration des symptômes dépressif et anxiété à court, moyen et long terme(26–28) -diminution des durées d’hospitalisation dans cadre des pathologies psychiatriques sévères et chroniques(29) -plus grande satisfaction dans les rapports des médecins généralistes vis-à-vis des professionnels la santé mentale, une amélioration des compétences et de leur aisance dans ce domaine(30) -meilleure satisfaction des patients dans leur prise en charge(31) 9 Collaborative depression care and for Revue de la littérature de 79 essais contrôlés et randomisés anxiety impliquant 24 308 patients dépressifs et anxieux. Résultats : problems. Archer J, et al. meilleur effet des soins collaboratifs comparés aux soins 2012 (26) habituels à court, moyen et long terme. Collaborative care depression in countries: a for Revue de tous les articles d’essais contrôlés randomisés réalisés European en Europe jusqu'en mars 2014 comparant les soins en systematic collaboration aux soins habituels en soins primaires dans la PEC revue and meta-analysis, de la dépression. Résultats : amélioration plus importante de Sighionolfi C. 2014(27) la dépression avec les modèles de soins en collaboration. Etude contrôlée randomisée sur PEC dépression chez personnes Long-term cost effects of collaborative care for latelife depression. Unutzer J, et al. févr 2008(28) âgées > 60 ans avec ou sans collaboration du MG avec professionnels de santé mentale. Résultats : diminution de la durée de la dépression dans le groupe soins en collaboration de manière significative avec moins de 107 jours sans symptôme dépressif sur 2 ans. The effect on hospital Comparaison de l’impact de l’implication du MG lors de admissions of psychiatric l’hospitalisation de patients pour motif psychiatrique. Résultats : case management hospitalisations plus courtes et moins de ré-hospitalisations involving GP:preliminary chez les patients ayant des troubles mentaux chroniques results. WoodK(29) sévères lors de l’intervention du médecin traitant. Comparaison des pratiques de soins chez les médecins between généralistes avec ou sans collaboration avec les professionnels primary care and de santé mentale. Résultats : Les MG étaient plus satisfaits psychiatric services: does après la mise en place de soins en collaboration. Ils ont it help family physicians? rapporté une plus grande connaissance, de meilleures Collaboration Kisely S 2006(30) compétences, un plus grand confort dans la gestion des troubles mentaux, et une plus grande satisfaction à l'égard des services de santé mentale. Shared mental health care: a Revue de la littérature compare soins en collaboration aux soins bibliography and over-view. sans collaboration: les patients sont plus satisfaits de leur Craven MA,2002(31) PEC dans le cadre de soins réalisés en collaboration 10 ii/ / Les soins en coordination permettent une réduction du coût des soins à long terme Une étude contrôlée randomisée a comparé le coût à long terme de la prise en charge de la dépression chez personnes âgées de plus de 60 ans avec et sans collaboration du médecin généraliste avec les professionnels de santé mentale. Celle-ci montre une diminution des coûts à long terme lors d’une prise en charge des soins en collaboration chez les patients dépressifs âgés de plus de 60 ans, ($29 422; IC95%: $26 479-$32 365) que sans collaboration ($32 785;IC 95% : $27 648-$37 921) sur une durée de 4 ans de soins. L’analyse préliminaire suggère une probabilité de 87% de réduction des coûts lors d’une prise en charge collaborative de la dépression chez les personnes âgées comparativement à une prise en charge sans collaboration.(28) iii/ Les conséquences d’une absence de coordination Une étude prospective mono-centrique a été réalisée auprès d’un CMP parisien interrogeant 143 patients. 33 % ont un médecin somaticien pouvant être considéré comme traitant. Son nom a été retrouvé dans le dossier du CMP pour 27 % des patients. 28 % ont au moins une pathologie somatique chronique. La maladie psychiatrique est méconnue des médecins traitants dans 56 % des cas et la pathologie somatique est méconnue des psychiatres dans 61 % des cas. Les médecins traitants prescrivent, au moins occasionnellement, des psychotropes à 35 % des patients considérés.(32) c/Comment coordonner ? i/les différents types de coordination Les sociologues ont décrit plusieurs modes de travail en coordination (33): -La collaboration : il existe dans ce cas une forte implication personnelle, une relation de confiance de personne à personne et en la compétence professionnelle de l’autre, une négociation centrale, une rencontre réelle, et une proximité. 11 -La coopération : le travail avec un autre est fait dans "l’acceptation temporaire et provisoire d’une certaine interdépendance" entre les acteurs, la confiance est limitée à la compétence professionnelle, le respect des pratiques de l’autre est réel mais il y a refus de se laisser influencer par elles. -L’instrumentalisation : le partenaire n’est identifié qu’à son rôle professionnel (radiographie, pansement...), l’autonomie est totale, et la négociation absente. -La négation : il y a une absence de relation (non reconnaissance de la spécificité du travail de l’autre (ex : médecin conseil, orthophoniste), ou une logique de concurrence (ex : médecin généraliste/pédiatre). (33) ii/ Coordonner efficacement Une revue systématique (27) de tous les articles d’essais contrôlés randomisés réalisés en Europe jusqu'en mars 2014 a comparé les soins en collaboration aux soins habituels en soins primaires dans la prise en charge de la dépression.17 articles concernant 15 essais contrôlés randomisés, impliquant 3240 patients ont été analysés. Une meilleure efficacité(27) sur le plan sur des symptômes de la dépression a été constatée lors d’une prise en charge collaborative (modèle(34) décrit par Gunn & al) comprenant : - une approche pluri-professionnelle avec communication régulière comprenant au moins un médecin généraliste et un professionnel de santé mentale (psychiatre, psychologue, infirmière en psychiatrie). - un projet de soin organisé avec mise en place de protocole de gestion des soins, détaillant les actions médicales médicamenteuses et non médicamenteuses. - un suivi planifié des patients avec des entretiens réguliers pour l’éducation thérapeutique des patients, et la surveillance des effets des traitements (34). Le groupe peu fidèle au modèle décrit ci-dessus ne semble pas plus efficace que les soins habituellement dispensés par le médecin de soins primaire seul. Ceci étant valable pour les suivis à court, moyen et moyen-long terme. - La prise en charge collaborative avait plus de chances de réussite si la collaboration n’était pas perçue comme étant contraignante, si elle était source de satisfaction pour ses acteurs, et si l’interaction interprofessionnelle était fréquente. Comme le témoigne une enquête qualitative (35) évaluant la mise en place d'une intervention collaborative des soins pour les troubles anxieux. 12 d/ Principaux freins à la coordination i/ Des délais d’attente en structures spécialisées trop longs L’enquête « Place de la santé mentale en médecine générale » a été réalisée conjointement par le Centre collaborateur de l’OMS (Lille) et le Centre hospitalier de La Chartreuse (Dijon). Elle a permis le recueil de l’avis de 2076 médecins généralistes. 9 médecins sur 10 déclarent rencontrer des difficultés pour orienter un patient pour une prise en charge en santé mentale. Ils dénoncent essentiellement un manque de place pour les services en santé mentale et un délai d’attente beaucoup trop long à 90 %, et ce aussi bien dans le public que dans le privé (11). Le recours aux psychologues, psychothérapeutes serait quant à lui freiné par le coût élevé des consultations (11). ii/ Une image négative de la psychiatrie chez les patients La même enquête retrouve également des difficultés d’orientation vers les structures de santé mentale en raison de la réticence des patients pour ces structures. Les médecins pensent que les causes se trouvent dans la négation et le déni des troubles psychiques, la peur de la folie et de la maladie mentale, mais aussi l’image négative des dispositifs de santé mentale (11). L’enquête Sofres, « Images de la psychiatrie » réalisée en 1998, confirme ce point de vue : la crainte d’être assimilée à un fou était la cause première et majoritaire pouvant dissuader une personne à consulter un psychiatre.(11) iii/ Des freins propres aux professionnels L’enquête qualitative précédemment citée (35) évaluant la mise en place d'une intervention collaborative des soins pour les troubles anxieux a montré que les freins à la mise en place du projet incluaient l'intérêt variable des médecins pour la santé mentale, une proportion élevée de temps partiel des médecins en clinique, et le stress social important lié aux patients à bas statut socio-économique interférant avec l'adhésion aux soins(35). 13 III / Etat des lieux de la santé mentale dans les Alpes de Haute Provence a/ Morbidité / mortalité dans la région et le département d’étude. i/ Dans la région PACA : - 8% de dépression en 2010 (8) dont 1 personne sur 3 connaitra une récidive dans sa vie. - 1 personne sur 20 a fait une tentative de suicide au cours de sa vie. - Inégalité de recours aux soins plus marquée en PACA que dans le reste de la France : en 2010 dans région PACA : 1 personne sur 2 avec épisode dépressif majeur a bénéficié d’une consultation dans les 12 derniers mois: plus faible que dans le reste de la France (70 à 80% selon les sources(2,36)). ii/Dans les Alpes de Haute Provence : -Le taux suicide est plus élevé chez les plus de 65 ans dans le département par rapport au taux régional et national :39.3/100 000habitants chez les plus de 65 ans, contre 26.8/100 000 en PACA et 29.9/100 000 en France ; 13.3 chez les 15-34 ans vs 11.3 en PACA et 11.6 en France(37). -Les suicides constituent 42% de la mortalité prématurée (37). b/ Les professionnels présents sur le territoire i/ L’offre de soins ambulatoires - 187 médecins généralistes présents dans le département (37), soit 121 MG/100 000 habitants, une chiffre comparable la moyenne régionale de 126.2/100 000. - 7 psychiatres libéraux soit 4.5/100000 dans le département soit 3.5 fois moins que dans le reste de la région avec contre 15.8/100 000. - 30 psychologues libéraux. 14 ii/ L’offre institutionnelle publique -Psychiatrie adulte : L’offre hospitalière est correcte en terme de place pour la psychiatrie adulte mais la présence d’un seul centre hospitalier (Digne-Les-Bains) pour tout le département est source d’inégalité d’accès dans ce département étendu. Avec ses 146 places en hospitalisations complètes (HC) adulte, le département est dans la moyenne nationale et un peu en dessous du chiffre régional : 1.13lits HC en psychiatrie générale / 1000 habitants, contre 1.21/1 000 en PACA et 1.10/1 000 en France. L’hospitalisation de jour et de nuit est bien présente avec ses 65 places et mieux répartie dans le département en quatre endroits. Cependant, il persiste des difficultés d’hospitalisation par manque de lits, liés probablement au fait que 20%des patients sont maintenus en hospitalisation faute de solution en aval et que 74% des patients sont hospitalisés au long cours(plus de 270 jours continus ou plus de 292jours/an) (38) et que le recours à l’hospitalisation est élevé avec 5573 hospitalisations/10 000 habitants , contre 4468/10 000 PACA et 3628/10 000 en France. (39) L’offre extrahospitalière est mieux répartie avec 9 CMP, 5 lieux de consultation assurée par infirmier(e) en psychiatrie, et une unité de consultation et soins en milieu carcéral à la maison d’arrêt de Digne-les-Bains. L’ensemble de l’offre est répartie en 2 secteurs : Nord et Sud. (Annexe 1) -Pédopsychiatrie : Concernant l’offre en HC en pédopsychiatrie, celle-ci est inexistante dans le département ; l’accès est encore plus difficile avec 10 places sont attribuées pour les Hautes Alpes et les Alpes de Haute Provence et sont situées dans le département voisin. L’hospitalisation de jour et de nuit comporte 34 places. L’offre extrahospitalière reste pauvre et disparate avec la présence d’un seul CMPP (Manosque), 3 points d’écoutes jeunes et parents (Manosque- Digne- Barcelonnette). Il n’y a pas d’établissement privé sur le territoire. 15 c/ Projet territorial de santé du département De l’analyse des ressources du territoire, il en ressort une offre de soins libérale essentiellement mobilisable du côté des médecins généralistes du fait du manque de psychiatres libéraux (37), il y a donc une nécessité de coordonner les soins avec les professionnels de santé mentale présents sur le territoire. La délégation territoriale des Alpes de Haute Provence a considéré l’amélioration du parcours de santé des personnes en souffrance psychique comme un axe prioritaire de travail pour améliorer la qualité de la prise en charge holistique du patient et le service rendu aux usagers et leurs familles(40). Ainsi, son plan d’action place en 2ème objectif l’amélioration de la coordination entre services de psychiatrie et médecine de ville : Cette enquête est complémentaire de deux travaux qualitatifs (41)(42) ayant utilisé les entretiens individuels semi-directifs auprès médecins généralistes, psychiatres libéraux et hospitaliers et infirmiers hospitaliers et en CMP entre mars et juin 2015 dans le département. 16 B/ MATERIEL ET METHODE I/ Méthode Delphi a/ Choix de la méthode Nous voulions obtenir des pistes d’amélioration de la collaboration entre professionnels de la santé mentale et médecins généralistes dans le département étudié en interrogeant les acteurs de cette collaboration. Une méthodologie qualitative était nécessaire pour le recueil des points de vus. Afin d’avoir plus de poids dans la réponse apportée, obtenir un consensus dans les résultats était préférable. Seules les méthodologies des focus group, du groupe nominal et la Delphi permettaient de l’obtenir (43). La méthode Delphi avait également l’avantage de ne pas avoir le biais d’influence d’un leader d’opinion, et grâce à l’anonymat des réponses proposées elle permettait à chaque intervenant d’exprimer librement son point de vue. Un des avantage est également logistique car la méthode ne nécessite pas de réunir à une même date et lieu plusieurs personnes. b/ Caractéristiques de la méthode La méthode Delphi permet un avis consultatif d’experts(44), particulièrement utilisée dans la phase d’analyse et d’étude d’opportunité d’un projet. Elle a pour but de rassembler les avis d’experts dans le but d’avoir un consensus sur la question posée en les soumettant à des vagues successives de questionnement (45). L’important pour la puissance de l’étude est le choix rigoureux d’experts, c’est-à-dire de personnes qui connaissent au mieux le sujet précis de la question posée, ils doivent être indépendants dans leurs choix de réponses. 17 c/ Déroulement de la méthode Chaque participant reçoit et complète un questionnaire sur un sujet donné. Il reçoit ensuite un retour de l’ensemble des réponses de tous les participants après synthèse réalisé par l’enquêteur dans un second questionnaire. La connaissance des avis des autres participants peut faire changer l’avis initialement choisi, qui sera fonction de sa propre évaluation des nouvelles informations fournies. Ce processus est répété autant de fois qu’il le faut. Par conséquent, dans la plupart des processus Delphi, le degré de consensus s’accroît à chaque tour.(46) À chaque tour, les experts classent les réponses qui leur semblent les plus pertinentes par ordre décroissant. Ce classement permet à l’investigateur de pondérer les réponses par un nombre de points correspondant à l’ordre de citation des réponses (maximal pour la première réponse et minimal pour la dernière). II/ Matériel a/ Choix des experts Pour notre étude, les personnes désignées comme expertes ont été choisies d’après leur expérience avec le domaine d’étude. Les médecins généralistes et les professionnels de la santé mentale dans le département étudié sont les mieux placés pour répondre à la question sur l’amélioration de leur coordination mutuelle. Leur point de vue, empreint de la connaissance concrète de la problématique de leur territoire, a été choisi puis étudié. Ainsi, nous avons choisi d’interroger : - les médecins généralistes du département des Alpes de Haute Provence. - les professionnels de la santé mentale constitués par les psychiatres, les infirmier(e)s de psychiatrie, les psychologues, les cadres de santé exerçant au centre hospitalier de Digne ou en CMP au sein du département. 18 Les infirmiers et cadres du CMP ont été choisis en raison des interactions potentiellement plus utiles avec les médecins généralistes que celles des infirmiers hospitaliers de leur exercice ambulatoire et à leur relative indépendance dans ce type de structure. i/ Critères d’inclusion / exclusion Les médecins généralistes répondant à l’enquête devaient regrouper les critères suivants : - Être médecin généraliste libéral dans le département des Alpes de Haute Provence - Avoir une adresse email pour recevoir le courrier électronique. Les experts n’ayant pas répondu au questionnaire dans le délai imparti ont été exclus. Les professionnels de la santé mentale devaient regrouper les critères suivants : - être professionnel psychiatre et avoir un exercice hospitalier, infirmier(e) en psychiatrie, psychologue ou cadre de santé en psychiatrie et exercer en CMP -exercer dans les Alpes de Haute Provence. Ont été exclus les experts n’ayant pas répondu au questionnaire dans le délai imparti. b / Questions à l’étude Afin d’améliorer la coordination entre professionnels de la santé mentale et médecins généralistes, deux questions ont été formulées aux experts. Dans un premier temps, nous les avons questionnés sur les manières pertinentes de collaborer ensemble. Cela, dans un souci d’efficience du travail en collaboration. Dans un second temps, nous leur avons demandé comment ils avaient envie de collaborer. Cette question devait mettre en avant les manières de collaborer souhaitées par les experts. Ce point est essentiel car une collaboration a plus de chances de fonctionner si elle est choisie par ses acteurs. 19 c/ Moyens de diffusion des questionnaires Les médecins généralistes inclus dans l’étude ont reçu un courriel contenant l’objectif de l’étude et une information sur la méthode Delphi (Annexe 2) avec un lien d’invitation pour répondre au questionnaire (Annexe 3). Les professionnels de la santé mentale inclus dans l’étude ont été contactés par courrier : les psychologues et infirmiers ne disposent pas d’adresse mail professionnelle. Nous leur avons envoyé un courrier contenant l’objectif de l’étude et une information sur la méthode Delphi (Annexe 4), le questionnaire à remplir (Annexe 5), ainsi qu’une enveloppe timbrée pour le retour des questionnaires. Les professionnels ont été au préalable contactés par téléphone afin d’être avertis de la nécessité de ne pas faire diffuser le questionnaire aux personnes non concernées par l’étude. d/ Choix du logiciel pour la création et diffusion du questionnaire Le logiciel utilisé était « surveymonkey ». Il garantit l’envoi sécurisé des questionnaires et l’anonymat des réponses. Il permet également de n’accepter l’accès au questionnaire que par les personnes ayant reçu le mail. Si le mail était transféré, la personne recevant celui-ci et cliquant sur le lien de réponse à l’enquête voyait un message d’erreur s’afficher. Cela permet de garantir le respect des experts sélectionnés. Egalement, chaque personne ne peut répondre qu’une seule fois au questionnaire et cela permet ainsi de garantir le même poids par expert dans les résultats finaux. 20 e/ Déroulement de l’étude i/ Premier tour du Delphi Envoi aux 220 médecins généralistes d’un mail présentant le but de l’enquête, la méthodologie utilisée en précisant la nécessité d’avoir recours à leur avis à deux reprises en juillet 2015 avec le lien vers le questionnaire. Nous avons ainsi recueilli l’avis de 17 médecins généralistes après une relance. Envoi aux 12 psychiatres exerçant au Centre Hospitalier de Digne et/ou en CMP, aux 4 psychologues, 20 infirmier(e)s en psychiatrie et 5 cadres de santé dans 5 CMP du département par voie postale avec enveloppe timbrée pour le retour des questionnaires. Réponse auprès de 3 psychiatres, 3 psychologues, 14 infirmiers de psychiatrie et 3 cadres de santé. ii/ Analyse des données Après réception de l’ensemble des réponses du panel de professionnels, celles-ci ont été analysées et regroupées en 17 thèmes communs pour chacune des deux questions à l’étude. Une note leur a été attribuée de 10 à 1 selon leur ordre de positionnement dans les réponses. (10 points pour la 1ère réponse, puis 9 points pour la 2ème réponse et ainsi de suite). Chaque thème recevait un score qui correspondait à l’addition de l’ensemble des notes obtenues. iii/ Deuxième tour du Delphi Les 17 propositions pour chacune des deux questions ont été soumises de nouveaux aux experts ayant répondu au premier tour de questionnaire en leur demandant de sélectionner les cinq propositions les plus pertinentes. Ces propositions ont été classées par ordre décroissant selon le score initialement obtenu. Les experts interrogés ont ainsi pu, après avoir pris connaissance des réponses des autres professionnels de santé, choisir les 5 propositions les 21 plus pertinentes, en maintenant leur avis initial ou au contraire en rejoignant un avis proposé par d’autres experts. Après analyse des réponses de ce 2ème tour de questionnaire, un nouveau classement définitif de consensus a été défini en comptabilisant le nombre de points attribués par chaque expert à chaque thème proposé. Les points attribués variaient de 5 à 1 selon leur ordre de positionnement dans les réponses. (5 points pour la première proposition à 1 point pour la 5ème proposition). Au total, 13 médecins généralistes, 3 psychiatres, 7 infirmiers et 2 cadres ont répondus au 2ème tour de questions. 22 3 2 3 Cadres Tour 2 3 Cadres Tour 1 3 Psychologues Tour 2 8 Psychologues Tour 1 13 Infirmier(e)s Tour 2 16 Infirmier(e)s Tour 1 4 Psychiatres Tour 2 14 17 Psychiatres Tour 1 18 Médecins généralistes Tour 1 Médecins généralistes Tour 2 C/ RESULTATS I/ Caractéristiques des experts a/ Profession des experts inclus Effectifs par profession au premier et deuxième tour 14 12 10 7 6 2 0 0 23 b/ Répartition des experts selon les secteurs psychiatriques d’exercice 18 Répartition par secteurs des experts au premier et au second tour 0 16 14 1 0 9 12 5 10 Les deux secteurs 7 Secteur Sud 8 Secteur Nord 0 6 8 6 0 1 0 1 0 5 1 2 Infirmier(e)s Tour 2 Infirmier(e)s Tour 1 Psychiatres Tour 2 Psychiatres Tour 1 Médecins Généralistes Tour 2 0 Médecins Généralistes Tour 1 0 1 1 1 2 0 0 Psychologues Tour 2 2 Psychologues Tour 1 2 2 Cadres Tour 2 8 Cadres Tour 1 4 2 c/ Répartition des experts par taille de leur ville d’exercice (< ou > à 5000 habitants) 24 c/ Répartition des experts par taille de leur ville d’exercice (< ou > à 5000 habitants) Villes < et villes > 5 000 habitants Villes > 5 000 habitants Villes < 5 000 habitants 120 100 80 0 35,7 0 41,2 0 30,8 0 33,3 33,3 21,4 0 14,3 33,3 60 100 100 40 64,3 58,8 69,2 66,6 66,6 0 0 78,6 85,7 66,6 20 0 0 0 0 0 0 0 Répartition des experts selon la taille de la ville d’exercice, en comparaison par rapport à la répartition de la population générale 25 II/ Résultats du premier tour du Delphi a/ Première question « Quelles formes de collaboration entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale vous semblent pertinentes afin d’améliorer les soins en santé mentale dans votre département ? Ensuite, merci de classer sur une échelle de 1 à 5 ces propositions : en 1, la proposition qui vous semble la plus intéressante et en 5 la proposition la moins intéressante des cinq. » Les 17 thèmes retrouvés après analyse ont été classés (classement noté sur la colonne de gauche) par scores obtenu (noté sur la colonne de droite). Ce score étant l’addition des notes attribuées, de 10 à 1 selon leur ordre de positionnement dans les réponses initiales. (10 points pour la 1ère réponse, puis 9 points pour la 2ème réponse et ainsi de suite). 26 Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Échange et synthèse des informations concernant le patient lors 2 d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels 3 direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de 4 psychiatrie, par le biais de l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste) Réunion thématique entre les différents professionnels avec 5 indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés Former davantage les médecins généralistes à la psychiatrie en 6 indemnisant ce temps de formation Informer le MG des entrées et sorties d'hospitalisation, 7 traitements et conditions de sortie Augmenter les capacités de soins spécialisés : plus de psychiatres 8 et de psychologues Se concerter concernant le traitement chimiothérapeutique, 9 surtout en cas de comorbidités somatiques 10 Aider le MG pour les procédures de mise sous contrainte Établir un partenariat de soins entre MG et structures de santé 11 mentale. Coordination et transmission des PEC par une IDE Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé : sur les 12 structures psychiatriques en place ; et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) Améliorer les capacités et l'accès aux soins dans les zones mal desservies du département notamment concernant les 13 consultations de pédopsychiatrie ; en mettant en place un BUS-PSY dans les villes/villages concernés par exemple Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par 14 exemple Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires 15 (soins pris en charge par l'hôpital via la PASS) Coordonner les interventions au domicile par MG traitant et 16 psychiatre référent Former les internes de psychiatrie et de médecine générale en 16b favorisant la connaissance mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles 1 413 248 219 188 125 82 64 52 51 43 36 33 30 17 15 10 10 27 Résultats classés par profession des experts Psychiatres Infirmier(e)s Thème MG Transmettre régulièrement les informations 1 6b 1 concernant le patient Échange et synthèse des informations concernant le 3 3 2 patient lors d'une réunion Accès téléphonique entre professionnels direct pour 2 1b 4 les urgences psychiatriques Faire le lien entre le MG et 3b 1 3 l'équipe de psychiatrie Réunion thématique 11 6 5 Former davantage les MG 8 5 6 à la psychiatrie Informer le MG des entrées X X 5 et sorties d'hospitalisation Augmenter les capacités de 12b 6 8 soins spécialisés Se concerter sur le X 9 8 traitement Aider le MG pour les procédures de mise sous X X 7 contrainte Partenariat de soins entre 11b X MG et structures de santé 7 mentale Informer le MG des 12 possibilités d'accueil 10 8 spécialisé Améliorer les capacités et l'accès aux soins dans les 11 15 4 zones mal desservies du département Exercer au même endroit X X 7 Convention de soins ville/hôpital pour les X X 9 patients précaires Coordonner les interventions au domicile par MG 11c X X traitant et psychiatre référent Former les internes de psychiatrie et de MG en favorisant la connaissance 11d X X mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles En annexe 6 : Détail des propositions émises par les experts. Psychologues Cadres 5 3 1 5 3 6 2 1 X 2 4 10 X 4 X X X 7 X 9 X X X 7b X X X X X X X X X X 28 b/ Deuxième question « Parmi ces 17 propositions, merci de choisir les 5 actions que vous avez envie de voir en place dans votre département. Ensuite, merci de les classer sur une échelle de 1 à 5 : en 1, la proposition la plus souhaitée et en 5 la proposition la moins souhaitée des cinq.» Les 17 thèmes retrouvés après analyses ont été classés par fréquence et ordre de citation par les experts. Est noté sur la colonne de gauche le classement de chaque thème, et sur la colonne de droite les scores obtenus. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, avec l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez/ le MG par exemple) Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés Augmenter les capacités de soins spécialisés: plus de psychiatres et de psychologues Former les médecins généralistes à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé : sur les structures psychiatriques en place et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) Se concerter pour le traitement chimio-thérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques Informer le médecin généraliste des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte Améliorer l'accès et les capacités de soins spécialisé dans les zones mal desservies du département pour les consultations de psychiatrie adulte et de pédopsychiatrie; 7en mettant en place un « buspsy » par exemple Établir un partenariat entre médecins généralistes et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients. Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par exemple Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires (soins pris en charge par l'hôpital via la PASS) Mettre en place des maisons de convalescence de psychiatrie Travailler avec un dossier informatique commun 286 197 177 142 81 60 47 35 33 29 27 23 17 14 13 8 7 29 Classement des réponses par métier Psychiatres Infirmier(e)s Thème MG Transmettre régulièrement les informations concernant X 1 1 le patient Échange et synthèse des informations concernant le 3 1 2 patient lors d'une réunion Accès téléphonique entre professionnels direct et 2 2 4 réciproque; notamment pour les urgences Faire le lien entre le MG et 6 7 4 l'équipe de psychiatrie Réunion thématique entre X 4b 5 les différents professionnels Augmenter les capacités de 4 4 7b soins spécialisés Former davantage les MG à 7 3 9 la psychiatrie Informer le MG des 11 possibilités d'accueil 7b 5 spécialisé Se concerter pour le X X 6 traitement Informer le MG des entrées X X 9b et sorties d'hospitalisation Aider le MG pour les X X procédures de mise sous 5 contrainte Améliorer l'accès et les 12 capacités de soins spé9 6 cialisés Établir un partenariat entre X X MG et structures de santé 6 mentale Exercer au même endroit X X 7 Convention de soins ville/ hôpital pour les patients X X 9b précaires Maisons de conva-lescence 11 X X de psychiatrie Travailler avec un dossier X X 13 informatique commun En annexe 7 : Détail des propositions émises par les experts. Psychologues Cadres 8 4 1 4 4 6 4 6 3 4b X X 4b X 6 X X 7 X 3 X 8 X X X X X X X X X X X X 30 III/ Résultats du deuxième tour i/ Première question « Parmi ces 17 propositions, merci de choisir les 5 actions qui vous semblent les plus intéressantes pour améliorer la coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale dans votre département.» Le score de chacun des 17 thèmes a été calculé en additionnant les notes attribuées, de 5 à 1 selon leur ordre de positionnement dans les réponses. (5 points pour la 1ère réponse, à 1 point pour la 5ème réponse). La colonne de gauche renseigne le positionnement du thème et sur la colonne de droite le score obtenu. Informer le MG des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels direct et 2 réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques 2b Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Faire le lien entre le MG et l'équipe de psychiatrie, avec l'infirmier(e) de 4 psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du MG, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez/ le MG par exemple) Augmenter les capacités de soins spécialisés: plus de psychiatres et de 5 psychologues Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion 6 ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés Se concerter pour le traitement chimio-thérapeutique, surtout en cas de 7 comorbidités somatiques Établir un partenariat entre MG et structures de santé mentale dans la PEC 8 des patients. Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE Former davantage les MG à la psychiatrie en indemnisant ce temps de 8b formation Améliorer l'accès et les capacités de soins spécialisé dans les zones mal 10 desservies du département pour les consultations de psychiatrie adulte et de pédopsychiatrie; en mettant en place un « buspsy » par exemple. 10b Coordonner les interventions au domicile par le MG et le psychiatre référent Former les internes de psychiatrie et de médecine générale en favorisant la 12 connaissance mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé : sur les structures 13 psychiatriques en place et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des 14 libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés 14b Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires (soins pris en 16 charge par l'hôpital via la PASS) 17 Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par exemple 1 51 47 47 43 35 25 17 16 16 13 13 10 8 5 5 4 0 31 Classement des réponses selon la profession des experts Thème Informer le MG des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Faire le lien entre le MG et l'équipe de psychiatrie, avec l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple Augmenter les capacités de soins spécialisés: plus de psychiatres et de psychologues Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion Se concerter pour le traitement Établir un partenariat entre MG et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients Former davantage les MG à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation Améliorer l'accès et les capacités de soins spécialisés dans les zones mal desservies du département Coordonner les interventions au domicile par le MG traitant et le psychiatre référent Former les internes de psychiatrie et de MG en favorisant la connaissance mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé Réunion thématique entre les différents professionnels Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires Psychiatres Infirmiers en psychiatrie Cadres 3 2 6 1 1 X 1 X 5 1 4 3 3b 11 1b X 2 3 11 X 8 5 3 6 7 5b 7 X X 5c 5 4 8b X 7b 2 6 9 X X 8c 5d 7c X 14 11b 7d 4b 12 9b 12 7 X 4 12b X 8d X X X 13 X 12c 7b Médecins généralistes 32 ii/ Deuxième question « Parmi ces 17 propositions, merci de choisir les 5 actions que vous avez envie de voir en place dans votre département. Ensuite, merci de les classer sur une échelle de 1 à 5 : en 1, la proposition la plus souhaitée et en 5 la proposition la moins souhaitée des cinq. » Le score de chacun des 17 thèmes a été calculé en additionnant les notes attribuées, de 5 à 1 selon leur ordre de positionnement dans les réponses. (5 points pour la 1ère réponse, à 1 point pour la 5ème réponse). La colonne de gauche renseigne le positionnement du thème et sur la colonne de droite le score obtenu. 1 2 3 4 4b 6 7 8 9 10 11 11b 13 14 15 15b 17 Augmenter les capacités de soins spécialisés: plus de psychiatres et de psychologues Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Faire le lien entre le MG et l'équipe de psychiatrie, avec l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez/ le MG par exemple) Informer le médecin généraliste des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie Établir un partenariat entre médecins généralistes et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients. Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE Améliorer l'accès et les capacités de soins spécialisé dans les zones mal desservies du département pour les consultations de psychiatrie adulte et de pédopsychiatrie; 7en mettant en place un « buspsy » par exemple Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé : sur les structures psychiatriques en place et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) Se concerter pour le traitement chimio-thérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques Former les médecins généralistes à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires (soins pris en charge par l'hôpital via la PASS) Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés Travailler avec un dossier informatique commun Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte Mettre en place des maisons de convalescence de psychiatrie Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par exemple 56 44 39 27 27 25 23 21 20 19 13 13 10 9 8 8 4 33 Classement des réponses selon la profession des experts Thème Augmenter les capacités de soins spécialisés: plus de psychiatres et de psychologues Accès téléphonique entre professionnels direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques Transmettre régulièrement les informations concernant le patient Faire le lien entre le MG et l'équipe de psychiatrie Informer le MG des entrées et sorties d'hospitalisation Établir un partenariat entre MG et structures de santé mentale Améliorer l'accès et les capacités de soins spécialisés dans les zones mal desservies du département Informer le MG des possibilités d'accueils spécialisés Se concerter pour le traitement Former davantage les MG à la psychiatrie Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires Réunions thématiques Dossier informatique commun Aider le MG pour les procédures de mise sous contrainte Maisons de convalescence de psychiatrie Exercer au même endroit Médecins Psychiatres généralistes Infirmiers en psychiatrie Cadres 1 1 2 4 2 1b 10 1 3 1c 10b 4 4 13 5 6 6 4 4 X 13 4 1 2 7 10 5 X 17 4 X X 7b 10 10 X 9 13 5 5 X 8 3 X 10 X 5 X 15 9 X 13 4c 10 13 6 11 8 X X 11b X 14 8 15 X 14b 8b 34 D/ DISCUSSION I/ Forces de l’étude a/ Choix de la méthodologie utilisée La méthodologie Delphi utilisée pour la question de recherche est bien appropriée. Elle permet d’obtenir un classement des actions d’amélioration et des actions souhaitées du point de vue des acteurs concernés par leur coordination mutuelle. Nous avons pu par la suite obtenir un classement des 10 solutions d’amélioration et des 10 actions souhaitées par les experts. L’avantage de la méthodologie Delphi est, que pour une méthode de consensus, elle n’est pas concernée par le biais d’ancrage (« anchoring bias »)(48), c’est-à-dire l’influence de l’opinion d’un leader sur le choix des propositions énoncées. Cette propriété est rendue possible par l’anonymat des réponses des participants. b/ Nombre et choix des participants i/ Le nombre de participants Avec 40 experts au premier tour et 25 au second tour, nous avons un panel d’experts suffisant. Selon les sources concernant la méthodologie Delphi, le nombre de participants minimum varie entre 8 à 10 (47) et 25 (45). ii/ Représentativité de l’échantillon d’experts par rapport au département étudié La répartition des médecins généralistes est superposable par rapport à la taille de leur ville d’exercice : 10/17 (58.8%) au premier tour et 9/13 (69.2%) au second tour exercent dans une ville de moins de 5000 habitants. Si nous considérons que les médecins généralistes sont également répartis sur le territoire, cette proportion est superposable au taux de 64.7% d’habitants vivants dans les villes de moins de 5000 habitants : 104 176 habitants sur les 161 916 habitants du département d’après l’INSEE (47). Les deux secteurs de psychiatrie sont bien représentés, de manière égale au premier tour (19 dont le lieu d’exercice dépend du secteur Nord, 19 du secteur Sud, et deux professionnels 35 travaillant avec les deux secteurs), avec une légère surreprésentation du secteur Nord du côté des professionnels de la santé mentale au second tour. Les professionnels de santé mentale institutionnels exercent majoritairement dans des villes de plus de 5 000 habitants, ceci étant du fait des lieux d’installation des soins psychiatriques publics. Cette répartition est l’une des problèmes du territoire : 4 CMP sur 9 (44%) sont situés dans des villes de moins de 5000 habitants alors que 64.7% des habitants vivent dans des villes de la même taille. Dans notre étude, 21.7% au premier tour et 16.7% des professionnels de santé mentale exercent dans des villes de plus et de moins de 5000 habitants. L’échantillon de professionnels de santé mentale ayant répondu à notre enquête est moins bien représenté quant à leur répartition par taille de villes par rapport à leurs lieux d’installation. II/ Faiblesses de l’étude a/ Biais de sélection Les experts sélectionnés ont été composés par les médecins généralistes du département dont l’adresse mail est connue par l’ARS du département. Concernant les professionnels de la santé mentale, ont été contactés les psychiatres d’exercice hospitalier et ou en CMP dans le département soit 12 psychiatres, psychologues, cadres et infirmiers exerçant en CMP. Ce choix a été réalisé afin d’homogénéiser le groupe à l’étude, et surtout pour choisir parmi les professionnels les plus concernés, et donc les plus experts de la problématique posée. En effet, les psychologues, cadres et infirmiers en milieu hospitalier sont bien moins concernés par la problématique de la coordination avec le médecin généraliste de par leur exercice. Les rapports hiérarchiques faisant que c’est le psychiatre qui contacte le médecin généraliste le cas échéant. Aux CMP du département, du fait de la pénurie de psychiatres, c’est souvent aux infirmiers de faire le lien avec le médecin généraliste(42). Ils assurent une permanence du centre, contrairement aux psychiatres qui sont présents qu’à temps partiel(49). L’absence d’informatisation des CMP a obligé l’envoi des questionnaires par voie postale. Afin de s’assurer du respect des seuls professionnels désignés répondant à l’enquête, il leur était demandé leur métier et leur lieu d’exercice. Les cadres des différents CMP ont été avertis par téléphone de l’étude, de la méthodologie et de la nécessité du respect du choix des experts 36 sélectionnés, cette information a été réitérée dans la notice d’information concernant l’étude qui accompagnait les questionnaires. b/ Biais de mémorisation Du fait du mode déclaratif de l’étude, il existait dans cette enquête un risque théorique de biais de mémorisation ou de déclaration. Les experts interrogés au moment de répondre ont pu ne pas penser à certains modes de coordination. Le risque de biais de mémorisation est à priori éliminé par le fait que nous interrogeons à deux reprises les experts. Le fait de ne pas avoir un temps limité pour répondre aux questions permet aux experts d’avoir le temps nécessaire pour la réflexion et limite aussi le biais de mémorisation. c/ Biais d’interprétation Le fait d’avoir des questions ouvertes, analysées par un seul investigateur, est un risque éventuel d’un biais dans l’interprétation des réponses des experts. Cependant, le fait d’avoir laissé aux experts une place suffisante de rédaction pour la justification de leurs idées et la possibilité d’ajouter des commentaires éventuels limitent ce biais. Ce biais était augmenté pour les réponses courtes et peu précises. Cependant, du fait d’avoir à interroger à deux reprises les experts, ce biais s’annulait par la suite. Les réponses fermées proposées permettaient aux experts de choisir les idées qu’ils défendaient sans ambiguïté. d/ Biais de classement Le principal risque de l’étude était le biais de classement au moment de l’analyse des réponses du premier tour lors du regroupement de celles-ci en thèmes. En effet, il était possible d’utiliser différentes manières de regrouper et de classer les idées. Nous avons veillé à ce que toutes propositions soient représentées dans le second tour et que des spécificités citées apparaissent même si elles avaient été englobées dans un thème plus général. C’est après plusieurs essais de classement des réponses que la manière la plus pertinente au vu des réponses émises a été choisie. 37 III/ Analyse des résultats a/ Axes d’amélioration prioritaires i/ Première question Nous avons classé les 11 propositions d’amélioration de la coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale sous 4 axes prioritaires. Sont notés le total des scores des différents thèmes rassemblés. Nous avons 11 et non 10 propositions étant donné que deux thèmes avec le même score arrivent en 10ème position. Est noté le total des scores des différents thèmes rassemblés après chaque titre d’axe. Priorité n°1 : Priorité n°2 : MIEUX COMMUNIQUER 145/323 ROMPRE L’ISOLEMENT 91/323 I/ du médecin généraliste - Informer le médecin généraliste des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie - Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre - Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie II/ des patients - Augmenter les capacités de soins spécialisés : professionnels direct et réciproque - Transmettre régulièrement les informations plus de psychiatres et de psychologues - Améliorer l'accès aux soins dans les zones concernant le patient mal desservies du département Priorité n°3 : COORDONNER 58/323 Priorité n° 4 : SE FORMER 16/323 -Echange et synthèse des informations concernant le patient lors d’une réunion - Se concerter pour le traitement chimiothérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques - Établir un partenariat entre médecins généralistes et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients. Coordination et - Former davantage les médecins généralistes à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation transmission des actions et plan de soin par une IDE -Coordonner les interventions au domicile du patient entre le psychiatre référent et le médecin généraliste traitant 38 ii/ Deuxième question Les 10 actions souhaitées par les acteurs de la coordination ont également été classées sous ces 4 mêmes axes. Est noté le total des scores des différents thèmes rassemblés après chaque titre d’axe. - Priorité n°1 : Priorité n°2 : MIEUX COMMUNIQUER 131/323 ROMPRE L’ISOLEMENT 109/323 Accès téléphonique vidéoconférence) entre (ou par I/ du médecin généraliste professionnels - Faire le lien entre le médecin généraliste direct et réciproque - Transmettre et l'équipe de psychiatrie régulièrement les II/ des patients informations concernant le patient - Augmenter les capacités de soins - Informer le médecin généraliste des spécialisés : plus de psychiatres et de entrées et sorties d'hospitalisation, psychologues traitements et conditions de sortie - Informer le MG - Améliorer l'accès aux soins dans les des possibilités zones mal desservies du département d'accueil spécialisé : sur les structures psychiatriques en place et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) Priorité n°3 : Priorité n° 4 : COORDONNER 45/323 SE FORMER 19/323 - Établir un partenariat entre médecins généralistes et structures de Former davantage les médecins santé généralistes à la psychiatrie en indemnisant mentale dans la prise en charge des patients. ce temps de formation Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE - Se concerter pour le traitement chimiothérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques 39 De nombreux points issus de la chartre de partenariat (Annexe 9) entre médecins généralistes et psychiatrie de secteur ressortent des résultats. Cette chartre méconnue des professionnels fixe pourtant les points majeurs afin de permettre une coordination efficace entre les différents acteurs. En ressortent ainsi parmi les 10 propositions citées par les professionnels 5 points sur 8 issus de cette charte : - l’accès téléphonique direct et réciproque, - la régularité dans la transmission d’informations concernant le patient, - la communication sur l’hospitalisation, - la coordination sur le traitement chimio-thérapeutique, - la coordination des actions au domicile du patient. b/Pistes d’amélioration i/ Améliorer la communication interprofessionnelle en s’appuyant des outils techniques modernes La coordination doit nécessairement passer par la communication. C’est l’outil numéro 1, et ce sont bien des propositions en lien avec la communication qui ont été quasi unanimement citées. - En mettant en place un accès téléphonique direct La capacité à avoir un avis téléphonique rapide semble une nécessité et un vrai gain de temps dans la prise en charge des patients relevant de l’urgence, comme le citent de nombreux experts. Aussi bien du côté des généralistes que des professionnels de la santé mentale, cette solution est souhaitée et arrive en premier chez les cadres, 1er ex aequo chez les psychiatres, en seconde position chez les médecins généralistes, et seulement en 10ème position pour les infirmiers. Un psychiatre propose d’« attribuer la possibilité de téléphoner pour demander un « avis psy » pendant les consultations des médecins généralistes de préférence avec réponse immédiate audio et vidéo en présence des patients». Cette proposition nécessiterait d’avoir un spécialiste dédié aux avis. Afin de faciliter cet accès téléphonique - ou par vidéoconférence - il peut être utile de mettre en place un numéro d’appel unique et communiqué uniquement aux médecins généralistes qui serait le portable d’astreinte téléphonique des urgences psychiatriques du département. 40 Cet accès téléphonique direct et facilité a été également mentionné comme solution d’amélioration de la communication entre médecins généralistes et psychiatres lors d’un travail de thèse réalisé auprès des médecins généralistes du 10ème arrondissement de Marseille(50) ainsi que lors du travail d’enquête réalisée auprès de médecins généralistes par le centre psychothérapeutique de Nancy(51). Sinon, mettre en place par vidéoconférence sécurisée la possibilité d’avoir un avis spécialisé est une autre alternative. Des réseaux sécurisés comme « webex » permettent de mettre en lien des professionnels par vidéoconférence et de manière sécurisée. Hors contexte d’urgence, c’est le contact téléphonique qui ressort en premier moyen de communication. C’est le plus direct et permet l’accès instantané au professionnels entre eux, il permet également un échange des points de vues et une discussion. Il serait envisageable que les professionnels se communiquent leur numéro de téléphone professionnel direct dans le cadre des prises en charges communes afin de faciliter leurs échanges ; celui-ci pouvant également servir de communiquer par « SMS » en l’absence d’urgence afin de ne pas déranger le confrère en consultation, comme l’a proposé un médecin généraliste. - Communiquer régulièrement les informations concernant le patient Partager les informations concernant les patients de manière régulière permet en effet d’être à jour sur son état de santé et de pouvoir donc le prendre en charge en étant au plus proche de l’histoire de sa maladie. Beaucoup de médecins et de professionnels de la santé mentale évoquent l’utilisation de la messagerie électronique sécurisée comme outil de communication. Elle comporte de nombreux avantages : un accès direct à l’interlocuteur désigné, apporte une réponse dans des délais satisfaisants et permet au destinataire de consulter sa messagerie à un moment opportun, donc sans être dérangé. C’est le moyen le plus rapide et le plus simple de transmettre des documents papiers. Ainsi, par exemple, le système de messagerie sécurisée de santé tels que « mssanté »(52), garanti la sécurisation de l’envoi des données confidentielles du patient car elle nécessite d’utiliser la carte CPS pour l’ouverture du contenu. Ce système est opérationnel depuis juin 2014. Tous les établissements doivent rendre la messagerie électronique qu’ils utilisent compatible avec le système des messageries sécurisées MSSanté, depuis fin 2015(53). Les CMP du territoire sont actuellement bien en retard sur ce point, car seulement en cours d’informatisation lors de notre enquête. 41 - informer le médecin généraliste des hospitalisations Le recours à l’hospitalisation étant le signe de l’inadéquation entre les ressources ambulatoires et les besoins du malade, survenant parfois dans un contexte de crise, le médecin généraliste, premier interlocuteur ambulatoire du patient, doit être au courant de ce type d’évènement pour adapter le suivi ultérieur du patient. Cette nécessité est bien ressentie par les différents intervenants car elle arrive en tête des priorités, et en quatrième proposition des actions souhaitées dans notre étude. Or, cette information n’est pas suffisamment communiquée comme le témoigne une étude réalisée auprès de 14 médecins généralistes exerçant en banlieue parisienne et en Haute Normandie (54). Un des principaux freins actuels sont l’identification du médecin traitant, pourtant, qui est pourtant le premier point de la charte de partenariat (Annexe 8) entre médecins généralistes et psychiatrie de secteur. Chaque patient est sensé avoir un médecin traitant depuis la réforme d’avril 2004 de l’assurance maladie. C’est le cas pour 89.7% des assurés en 2011 d’après les sources de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (55). Cependant, comme une étude réalisée dans un CMP parisien le montre : le nom du médecin traitant apparaît dans 27% des dossiers médicaux seulement (32). Le second obstacle est le délai entre la sortie d’hospitalisation et l’arrivée du compte rendu d’hospitalisation chez le médecin traitant. Concernant les délais, le rapport de certification de 2010 du CH de Digne Les Bains montrait qu’il n'y a pas de résultat d'évaluation du délai d'envoi du compterendu de sortie d'hospitalisation en psychiatrie(56), délai devant être inférieur à 8 jours (57). Pour ce faire, en plus des moyens habituellement utilisés comme le courrier, qui devrait être plus régulier, et systématique lors d’une hospitalisation, l’échange par mail permettrait de réduire les délais d’obtention de l’information et de faciliter les échanges. 42 - Faire connaître aux médecins généralistes les structures et lieux d’accueil spécialisés Ensuite, la communication sur les structures d’accueil psychiatriques, leurs spécificités, leurs coordonnées et sur les possibilités de soins est importante afin de pouvoir orienter un patient de manière adaptée. De nombreux médecins généralistes n’ont pas la connaissance des structures en place(51) ni de leurs spécificités. Les délais de rendez-vous sont longs, et du fait de la surcharge de demandes, seules les thérapies de groupes et familiales sont réalisées dans certains CMP, comme celui de Manosque : ce sont celles qui sont les plus efficaces d’après le psychiatre qui cite cette proposition. Cette proposition de faire connaître de diffuser davantage les informations concernant les structures spécialisées en psychiatrie ressort également dans le travail de thèse réalisée auprès des médecins généralistes du dixième arrondissement de Marseille(50), ainsi que lors d’une enquête réalisée auprès de 69 médecins généralistes par le centre psychothérapeutique de Nancy en 1997(51). ii/ Rompre l’isolement - En créant le lien entre le médecin généraliste avec l’équipe de psychiatrie du secteur Les outils de communication sont de véritables supports pour faciliter et optimiser la transmission de l’information. Cependant, les rapports directs restent essentiels car ils personnalisent, renforcent les liens en les humanisant. Il a été proposé par de nombreux professionnels que ce lien puisse se faire par les infirmiers. Ainsi, la quasi-majorité des médecins généralistes (8 sur 17) le citent spontanément lors du premier tour du Delphi comme interlocuteur pouvant avoir une place afin d’améliorer la coordination. Plus disponibles que les psychiatres, car plus nombreux (4 infirmiers pour un psychiatre présent par intermittence en CMP, plusieurs dizaines pour 12 psychiatres en milieu hospitalier), les infirmiers en CMP peuvent également intervenir au domicile du patient ou être présent lors des consultations du patient chez le médecin généraliste. Cette rencontre permet de partage des points de vue sur le patient permettant ainsi d’être plus proche de la réalité de la situation clinique(58). Cette 43 articulation particulière permet de plus une aide et des actions ciblées chez des patients compliqués, et le médecin généraliste peut s’appuyer sur ce soutien. Ces actions coordonnées permettraient un gain de temps car il y aurait partage d’information et des tâches et seraient utiles et bénéfiques pour les soignants et le patient. De plus, du fait de leur place au sein d’une institution pluridisciplinaire et en lien avec l’hôpital, les infirmiers des CMP peuvent aider dans le déploiement des moyens nécessaires en cas de crise. - En augmentant les capacités de soins Le problème est bien réel puisqu’il arrive en tête des propositions souhaitées et en 5ème position des actions d’amélioration. Les difficultés d’orientation des médecins généralistes pour une prise en charge en santé mentale sont très ressenties : « rapidité de réponse à notre demande » « Avoir des rendez-vous dans des délais raisonnables » « possibilité des spécialistes à gérer les urgences » « accès direct patient dans les structures » « plus de psychologues en secteur public ». Si on se reporte aux données de l’ARS, nous comprenons vite l’urgence : avec 12 psychiatres généraux et 4 pédopsychiatres salariés du public, 7 psychiatres libéraux pour 161 916 habitants, le département est moins bien équipé que le reste de la région et le pays avec 3.5 fois moins de psychiatres libéraux par habitant que le reste de la région (37). Le taux d’équipement du département est bon, et le taux d’hospitalisation plus élevé (37), peut être en rapport avec la carence de l’offre de soin ambulatoire ? Le manque de temps du fait de la surcharge de travail chez les psychiatres est un des facteurs pouvant aggraver la non-communication avec le médecin généraliste. Cet état pouvant nécessiter aux psychiatres de concentrer leur activité professionnelle autour du suivi médical pur de leur patient et ne laissant pas de place au partage des informations avec le médecin généraliste. Cependant, cette situation nécessite une inversion de la tendance : en effet, du fait du manque de psychiatres libéraux, les médecins généralistes sont davantage sollicités par les demandes concernant la psychiatrie. Le partage des tâches pourrait être une solution au problème, mais cela nécessiterait une communication régulière et donc une modification des comportements. Une autre solution serait de favoriser une installation libérale ou extrahospitalière par des mesures incitatives pour les psychiatres s’installant dans le département. Cela permettrait d’équilibrer les activités de soins ambulatoires et hospitaliers et permettrait une gestion plus adaptée des patients. 44 - En améliorant l’accès aux soins La taille du territoire, divisé en seulement deux secteurs de psychiatrie, la densité éparse de la population sont pour le département étudié des facteurs propices à l’isolement et au cloisonnement des prises en charge. Aussi, il est nécessaire de rompre l’isolement géographique de ce territoire. Le problème majeur reste l’accès aux consultations de pédopsychiatrie avec un seul CMPP sur le territoire, 32 places en hôpital de jour (59) et 10 places d’hospitalisation complète pour les deux départements du 04 et du 05, situées en dehors du territoire. Du côté de la psychiatrie adulte, il faut noter l’absence de CMP dans certaines zones du territoire comme dans la partie sud est où seules des consultations infirmières sont proposées. Ce problème est important car il arrive en 10ème place dans les propositions afin d’améliorer la coordination entre les professionnels et en 7ème place des propositions souhaitées. Une proposition concrète d’amélioration a été citée en mettant en place un « bus psy » où des membres des équipes des CMP environnants se déplaceraient dans les villes et villages mal desservis par la sectorisation afin de proposer un lieu de consultation pour cette population isolée à l’heure actuelle. iii/ Travailler ensemble - En établissant un partenariat de soins Devenir partenaires arrive en 8ème place dans les solutions d’amélioration et en 6ème place dans les propositions souhaitées de mettre en place un partenariat entre les différents acteurs. Ce souhait est surtout présent du côté professionnels de santé mentale (en 1 ère place chez les infirmiers, 4è ex aequo chez les psychiatres, en 2ème place chez les cadres ; en 13ème place ex aequo pour les médecins généralistes). Plusieurs solutions de configuration sont possibles. Les points essentiels résident dans une organisation où chaque acteur a un rôle clairement défini, où le partage des informations est régulier et qui permet d’avoir recours rapide pour un avis spécialisé ou une hospitalisation en cas de besoin. Cette structuration des soins est collaborative, et nécessite des moyens organisationnels importants et un travail en équipe. 45 Nous pouvons ainsi citer des exemples de partenariats mis en place en France qui sont des dispositifs de soins partagés. Ainsi, le Réseau de Promotion pour la Santé Mentale mis en place dans les Yvelines Sud, le CASP St Exupéry situé à Rouen, ou le pôle de psychiatrie de Lunéville en Meurthe-et-Moselle en sont des exemples(51). Dans ces trois situations, l’organisation en place permet d’obtenir un avis et/ou une prise en charge psychiatrique dans un délai raisonnable pour les demandes émanant des médecins généralistes. A l'issue de la prise en charge ou de l’évaluation, un courrier détaillé est adressé au médecin traitant concernant notamment le projet de soins établi pour le patient. Il permet pour les médecins qui le désirent de continuer à prendre en charge des patients relativement lourds sur le plan psychiatrique, par la mise en place d'un suivi conjoint qui a lieu dans un premier temps avec un psychiatre ou psychologues du dispositif (51), (60),(61).Ces dispositifs permettent donc un échange collaboratif avec un partage des points de vues et du suivi(62). Une revue systématique des essais contrôlés randomisés réalisés en Europe jusqu'en mars 2014 a comparé les soins en collaboration aux soins habituels dans la prise en charge de la dépression. Une meilleure efficacité (27) sur des symptômes de la dépression a été constatée lors d’une prise en charge collaborative avec une approche pluri-professionnelle, une communication régulière et un projet de soin organisé avec un suivi planifié des patients(34). Inversement, le groupe peu fidèle au modèle décrit ci-dessus ne semble pas plus efficace que les soins habituellement dispensés par le médecin de soins primaire seul. La prise en charge collaborative a plus de chances de réussite si la collaboration n’est pas perçue comme étant contraignante, si elle était source de satisfaction pour ses acteurs, et si l’interaction interprofessionnelle était fréquente. Comme le témoigne une enquête qualitative(35) évaluant la mise en place d'une intervention collaborative des soins pour les troubles anxieux. L’investissement financier initial devient rentable par la suite comme le montre cette étude réalisée chez les personnes dépressives âgées de plus de 65 ans. Le coût des soins devient plus faible à long terme dans le groupe soins en collaboration que le groupe de patients soins sans collaboration ; du fait notamment de l’amélioration de l’état de santé des patients et de la diminution des hospitalisations (28). 46 - En se réunissant pour échanger les informations et les points de vus concernant le patient En sixième position, vient la nécessité de se réunir afin d’échanger et mettre en commun les informations concernant les patients. Afin de voir ce type de coordination en place, il faudrait mettre en place une rémunération des professionnels libéraux pour leur présence à ces réunions, sans quoi cette solution aurait du mal à fonctionner. Une participation forfaitaire d’indemnisation du temps passé en réunion équivalente à l’activité réelle des médecins a été proposée par un des experts interrogés. Ce temps de réunion serait également compris dans le temps de travail des professionnels salariés. Egalement, certains proposent les réunions par vidéoconférence, solution intéressante du fait de l’absence de nécessité d’avoir à se déplacer, chose non négligeable dans un territoire aussi étendu et ne comportant que deux secteurs. - En coordonnant le traitement chimiothérapeutique C’est un fait essentiel : le médecin traitant étant sensé coordonner les soins autour du patient doit être tenu au courant de ses traitements en cours, et cela afin de suivre les effets secondaires, éviter une interaction éventuelle et éviter des doublons. Or cela est très mal renseigné en pratique comme le montre une étude réalisée au sein d’un CMP parisien : 71% des médecins traitants méconnaissent les traitements psychotropes de leurs patients et 35% sont co-prescripteurs de psychotropes(32). Etant donné les effets secondaires sur le métabolisme de la plupart des neuroleptiques, la place du médecin traitant est donc primordiale, une discussion autour de la balance bénéfice/risque entre le psychiatre référent et le médecin généraliste traitant devrait être réalisée. 47 - En coordonnant les interventions au domicile du patient Egalement, la coordination des interventions au domicile du patient entre les différents acteurs est citée afin d’améliorer la coordination, elle arrive en 5ème position pour les médecins généralistes et les psychiatres, en 7è pour les infirmiers. Les principaux concernés sont les médecins généralistes et les infirmiers en psychiatrie. Lors de situations de crises ou en cas de nécessité de faire le point sur la situation globale d’un patient, l’équipe infirmière du CMP peut se rendre à son domicile. De par son exercice, le médecin traitant peut également y avoir recours si l’état du patient rend impossible la consultation au sein de son cabinet. Les situations de crises peuvent nécessiter une prise en charge par les deux acteurs simultanée, avec un référent médical et un référent infirmier en lien avec l’équipe de psychiatrie. Certaines actions d’ajustements environnementales adaptées à la situation du patient peuvent se faire grâce à l’action des travailleurs sociaux présents en institution psychiatrique. iv/ Améliorer la formation en psychiatrie chez les médecins généralistes Enfin, apparaît la volonté de formation complémentaire chez les médecins généralistes, arrivant en avant dernière place citée par les intéressés, en 5ème position ex aequo chez les infirmiers, 5ème place pour les cadres et 13ème place pour les psychiatres. La formation initiale en psychiatrie est faible et essentiellement théorique car il n’y a pas de stage obligatoire dans cette spécialité. Des formations médicales continues ainsi que des diplômes universitaires existent pour les praticiens intéressés. Certains experts proposent également des formations dispensées par les psychiatres hospitaliers, notamment pour les urgences psychiatriques. 48 E/CONCLUSION Notre étude a permis de mettre en avant des solutions d’amélioration de la coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale. Il en ressort ainsi des propositions concrètes. Ainsi, l’amélioration de la communication interprofessionnelle reste le pilier essentiel pour qu’il y ait coordination. Il est nécessaire de pouvoir s’appuyer des outils technologiques qu’offre la communication moderne. Cela faciliterait grandement les échanges et serait un gain de temps au profit de la santé des patients. Cette solution propose une multitude de possibilités et peut s’accompagner d’une sécurisation des données. Elle est pour le moment quasi-inexistante sur le territoire en ce qui concerne les CMP. Sont prioritairement cités : la mise en place d’un numéro de téléphone direct qui serait une aide considérable pour l’urgence psychiatrique, la communication par mails sécurisés pour des échanges d’informations rapides, simples et en toute sécurité. Aussi, la communication sur les structures en place avec les coordonnées à jour est primordiale pour que coordination ait lieu. Le support de la vidéoconférence sécurisée est moins cité mais serait une solution moderne, intéressante et simple pour répondre aux contraintes territoriales importantes du département étudié. Il ressort également une importance des échanges humains par un lien direct et personnel entre les professionnels concernés. Les rencontres permettent d’humaniser les relations professionnelles. Ainsi, le lien avec l’équipe de psychiatrie et les médecins généralistes pourrait se faire par l’intermédiaire des infirmiers en psychiatrie. Cette rencontre pourrait se faire au sein du cabinet du médecin généraliste à l’occasion d’une consultation avec un patient commun. Egalement, organiser un temps de réunion pour échanger autour de patients communs entre les différents intervenants est une solution satisfaisante mais nécessiterait de mettre en place un moyen de rémunération des professionnels libéraux afin de voir ce type de coordination voir le jour, et ferait partie du temps de travail pour les professionnels salariés. Aussi, est citée la nécessité d’améliorer l’accès des professionnels spécialisés dans le département. La nécessité d’augmenter les capacités de soins arrive en tête des solutions 49 souhaitées d’amélioration, aussi bien du point de vue des médecins généralistes que des professionnels de la santé mentale. L’offre de soins ambulatoires psychiatriques est particulièrement insuffisante dans le territoire et le recours à l’hospitalisation est plus élevé en comparaison avec le reste de la région. Cette constatation nécessiterait une installation libérale ou extrahospitalière plus importante par des mesures incitatives pour les psychiatres s’installant dans le département. Cela permettrait d’équilibrer les activités de soins ambulatoires et hospitaliers et permettrait une gestion plus adaptée des patients. L’accès aux soins est préoccupant en ce qui concerne la pédopsychiatrie particulièrement avec la présence d’un seul CMPP dans le territoire, et l’absence de lit d’hospitalisation dans le département. Il est nécessaire de développer la mobilité vers les villes les plus désertées par la sectorisation. Pour terminer, une évolution partenariale avec un dispositif de soins partagés entre les acteurs permettrait une coordination optimale. C’est une solution nécessitant un investissement humain et organisationnel initial important. Cette solution fluidifierait les prises en charge et apporterait un bénéfice certain à la santé des patients, et permettrait également de diminuer le coût à long terme des soins en santé mentale. Dans cette optique, il serait intéressant de réaliser une étude orientée sur la forme que ce partenariat pourrait avoir en analysant les moyens que le département pourrait déployer pour cette mise en œuvre, et de rassembler les professionnels volontaires. 50 F/ANNEXES Annexe 1 : Offre de soin en santé mentale dans les Alpes de Haute Provence 51 Annexe 2: Capture écran du premier mail envoyé aux médecins généralistes des Alpes de Haute Provence 52 Annexe 3 : Capture écran des pages du questionnaire 53 54 55 Annexe 4 : Lettre de présentation envoyée aux professionnels de la santé mentale Madame, Monsieur, Je suis Élisabeth Kusiak, interne en 6ème semestre de médecine générale et j'ai fait ma maîtrise de stage à Digne les Bains chez le Dr Mannevy. Dans le cadre de ma thèse, je réalise une étude dont le but est d’améliorer la collaboration entre professionnels de santé mentale et médecins généralistes dans votre département. Ce travail est complémentaire d’une autre thèse en cours réalisée par Célia Correia. Les résultats de nos deux approches méthodologiques seront croisés. Ils répondent tous deux à une demande formulée par l'ARS énoncée à l’axe stratégique n° 3, objectif 2 du Programme Territorial de Santé des Alpes de Haute Provence. Vous avez été choisis comme expert en raison de votre expérience de terrain dans le domaine de la santé mentale. Votre point de vue est important et toutes vos idées participeront à la réflexion collective. La méthode employée pour réaliser la remontée d'informations qualitatives est la méthode Delphi, validée depuis des années et efficace pour lever des incertitudes et prendre des décisions sur le développement et l'opportunité d'un projet. Cette enquête se déroule en deux temps. Un premier questionnaire auquel vous êtes invités à répondre dès à présent, et à retourner par voie postale (une enveloppe timbrée prévue à cet effet est jointe à ce courrier). Un second questionnaire vous sera adressé par la suite et sera élaboré en fonction des réponses du premier questionnaire. Il est donc essentiel de participer aux deux questionnaires afin d'obtenir des résultats. Bien entendu l'anonymat de vos réponses sera respecté. Le rapport final présentant l'ensemble des résultats vous sera communiqué. Je vous remercie par avance pour l'attention que vous voudrez bien y apporter et pour le temps que vous y consacrerez. Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations respectueuses. Élisabeth Kusiak-Malherbe Faculté de médecine à l'université Aix-Marseille [email protected] 0659558679 Thèse sous la direction du Dr PF CHEVALLIER, MCA au Département Universitaire Médecine Générale à la faculté de médecine de Marseille 56 Annexe 5 : Questionnaire envoyé aux professionnels de la santé mentale Etude sur l'amélioration de la collaboration entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale 1) Quelle est votre profession? o Médecin généraliste o Psychiatre o Psychologue o Infirmier(e) o Cadre de santé o Autre, merci de préciser : 2) Quel est votre mode d'exercice? (Plusieurs réponses possibles) o Activité libérale o Activité salariée extrahospitalière o activité salariée intrahospitalière o Autre, merci de préciser : 57 3) Où exercez-vous dans le département? (Plusieurs réponses possibles.) o Manosque o Digne Les Bains o Château-Arnoux-Saint-Auban o Sisteron o Oraison o Aucune de ces villes, merci de préciser : 58 5) Quelles formes de collaboration (10 maximum) entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale vous semblent pertinentes pour améliorer les soins en santé mentale dans votre département? Veuillez classer vos réponses par ordre d'importance décroissante. (En 1/ la proposition qui vous semble la plus pertinente et en 10/ la moins pertinente.) Exemples: partenariat de prise en charge entre structures de santé mentale et médecins généralistes / infirmier(e) de liaison / échanges par courriels sécurisés/ réunions entre professionnels... 1/ Proposition la plus pertinente : 2/ 3/ 4/ 5/ 6/ 7/ 8/ 9/ 10/ 59 6) Parmi ces propositions, lesquelles souhaitez-vous voir en place dans votre département? Veuillez classer vos réponses par ordre d'importance décroissante. (En 1 le plus souhaité et en 10 le moins souhaité.) 1/ Proposition la plus souhaitée 2/ 3/ 4/ 5/ 6/ 7/ 8/ 9/ 10/ 60 Annexe 6 : Analyse détaillée des réponses 1ère question, 1er tour Priorité n°1= MIEUX COMMUNIQUER (1497) I/ en privilégiant les échanges directs et le partage des points de vus (864) A/ Echange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés. (248) En 1ère proposition :70 « mise en place de réunions régulières entre les différents professionnels concernés » « contacts réguliers avec les médecins généralistes pour échanger sur nos prises en charges communes » « rencontre psychiatre/médecin généraliste » « les rencontres lors de réunions et synthèses à propos de patients communs (soit en CMP ou dans d'autres instances du réseau) » « rencontre autour d'une situation clinique particulière » « rencontres régulières (hebdomadaires) entre les médecins généralistes et infirmiers de liaison » « Travailler ensemble, se connaître se rencontrer et définir des objectifs de soins : qui fait quoi, comment, où.» En 2ème proposition :27 « réunions de mise en commun entre les structures psy, sociales et les généralistes » « rencontre entre les partenaires du soin ( à laquelle le patient est invité) « rencontres trimestrielles entre professionnels à propos de patients communs, autour du parcours de soin des patients » En 3ème proposition :72 « synthèses régulières entre les différents professionnels intervenant auprès de la personne» « rencontres directes de synthèse entre médecins généralistes et équipes de psychiatrie sur les patients bénéficiant de prise en charge commune. » « mise en commun et échange des informations lors de synthèses » « rencontres/réunions formalisées au CMP » « réunions de concertation » « Participation aux réunions pour patient « compliqué » » « Réunions dossiers entre médecins » « réunions lors de prises en charges compliquées » 61 « échanges par skype avec les différents intervenants » En 4ème proposition :49 « réunions/synthèses au sujet de patients communs » « télé réunions » « rencontres/réunions formalisées dans SSR ; EHPAD... » « réunion entre les différents professionnels » « Organiser des réunions annuelles de suivi de nos patients » En 5ème proposition :12 « réunions cliniques et collectives (médecins généralistes et équipe CMP) par sous-secteur, au sujet des prises en charge communes » « convier les médecins généralistes aux réunions de synthèse organisées au CMP afin de faire le point sur la prise en charge d'un patient et de favoriser une meilleure coordination des acteurs du soin » En 6ème proposition :10 « fiche synthèse annuelle psychiatre comme fiche synthèse ALD des mg » « vidéoconférences avec usagers, généralistes et professionnels de la santé mentale » En 7ème proposition :8 « demander aux infirmiers de CMP à rencontrer les MG dans leur lieu de travail pour : 1/organiser en particulier des consultations en leur présence, préalable à un suivi CMP 2/ donner un regard/avis sur la manière d'être face à certains patients psychotiques … sur des temps indemnisés pour les MG » « réunions de synthèse incluant le médecin généraliste selon complexité de prise en charge » B/Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques (219) En1ère proposition :110 « communication téléphonique » « liaison téléphonique en cas de crise ou nécessité d'un avis rapide ou créneau quotidien pour « urgences » » « contacts téléphoniques » « Pouvoir joindre téléphoniquement un psychiatre, seul le Dr Djennaoui est relativement joignable » « appel direct structure quand problème majeur » 62 « échange téléphonique DIRECT à l'orientation d'un patient sur le CMP » « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 3 de la charte : »Le secteur de psychiatrie assure au médecin généraliste traitant un accès téléphonique direct à un psychiatre senior de l'équipe. Cette disponibilité est réciproque. »] « échange téléphonique direct entre le médecin généraliste et les membres de l'équipe pluridisciplinaire du CMP (psychiatre, psychologue, infirmier...) dès qu'un patient a des problèmes » « numéro de téléphone d'urgence psychiatrique » « Pourvoir contacter par téléphone facilement le psychiatre de garde » En 2ème proposition :99 « échanges téléphoniques réguliers pendant la prise en charge » « échanges par courriel sécurisé ou tél sur changement état patient » « concertation téléphonique » « échanges par téléphone » « possibilité de contacter rapidement et facilement un psychiatre » « appel direct infirmière de liaison » « échanges téléphoniques facilités » « échanges téléphoniques autant que nécessaire » « les appels téléphoniques et échanges suite à des problèmes particuliers dans des prises en charge ou au début de la prise en charge » « attribuer la possibilité de téléphoner pour demander un avis psy pendant les consultations des médecins généralistes de préférence réponse immédiate audio+vidéo en présence des patients.(par exemple numéro téléphonique de l'équipe du CH de Manosque » « ligne directe pour les urgences » en 3ème proposition :8 « contact téléphonique » en 4ème proposition :7 « échanges téléphoniques de l'urgence. Orientations rapides, efficaces, adaptées » en 6ème proposition :5 « appels téléphoniques » 63 C/Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, par le biais de l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez le MG par exemple) (188) En 1ère proposition :70 « lors de l'orientation d'un patient vers un service de psychiatrie (intra, extrahospitalier) par le médecin généraliste : mise en lien systématique de ce dernier avec les équipes concernées (courrier d'accompagnement, appel téléphonique) » « se faire connaître et reconnaître auprès des médecins généralistes » [proposition d'un infirmier] « rencontres régulières (hebdomadaires) entre les médecins généralistes et infirmiers de liaison » « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 1 de la charte : « Le psychiatre de secteur, dans la perspective d’une prise en charge coordonnée du patient, notamment sur le plan somatique, s’assure de l’existence et de l’identification d’un médecin généraliste traitant pour chacun de ses patients. »] « lien avec le généraliste dès sa prise en charge » « Se connaître et échanger sur la forme que peut prendre une collaboration » « lors de l'orientation d'un patient vers un service de psychiatrie (intra, extrahospitalier) par le médecin généraliste : mise en lien systématique de ce dernier avec les équipes concernées(courrier d'accompagnement, appel téléphonique) » En 2ème proposition :36 « infirmière de liaison » « appel direct infirmière de liaison » « infirmière de liaison » « infirmière de liaison » en 3ème proposition :24 « invitation des médecins généralistes pour informer sur les possibilités, les projets, la réalité des moyens mis à disposition de la psychiatrie actuellement. Ce qui permettrait une bien meilleure collaboration... » « connaître les spécificités des collaborateurs » « les relations entre médecins et personnel infirmier » en 4ème proposition:35 « la possibilité de rencontrer régulièrement (pas forcément souvent) les généralistes est la 64 garantie d'une bonne collaboration »[proposition d'un IDE en psychiatrie] « participation au rendez-vous chez le généraliste d'un infirmier en santé mentale » « rencontres dans les cabinets des médecins généralistes avec IDE » « accompagnement aux consultations si facilitation des soins » [proposition formulée par un infirmier] « noter nom et coordonnée du médecin traitant ou psychiatre » En 6ème proposition :10 « Si besoin accompagnement du patient à sa consultation chez son médecin traitant » « participation au rendez-vous chez le médecin généraliste d'un infirmier en santé mentale » En 7ème proposition :8 « demander aux infirmiers de CMP à rencontrer les MG dans leur lieu de travail pour : 1/organiser en particulier des consultations en leur présence, préalable à un suivi CMP 2/ donner un regard/avis sur la manière d'être face à certains patients psychotiques … sur des temps indemnisés pour les MG » « lors de son installation le psychiatre se présente a ses confrères » En 8ème proposition :3 « et si besoin accompagnement du patient à sa consultation chez son médecin traitant » En 9ème proposition2 « journées porte ouvertes du CMP : c'est l'occasion de pouvoir rencontrer les partenaires du soin (et plus particulièrement les médecins généralistes) ainsi que leur faire découvrir les lieux de consultation) » D/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés (125) en 1ère proposition :20 « communication lors de congrès régionaux psycho (AFREPSHA- AMPI- Croix Marine...) +soirée débat » « Faciliter les rencontres des médecins généralistes (mais aussi des médecins urgentistes, psychiatres et gériatres, pédiatres libéraux, addictologues) avec les médecins psychiatres d'équipes de CMP en remplaçant et indemnisant leurs consultations libérales ou salariées par une indemnité équivalent à leur activité habituelle. Avec organisation par les CMP de rencontres à thème, une fois/an pour 8 MG par exemple. » en 2ème proposition :27 65 « se rencontrer : rencontres à thème dans la cité » « réunions entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale par sous-secteurs géographiques sur des thèmes ciblés » « rencontre avec les médecins généralistes lors de réunions où le fonctionnement du CMP, centre de jour ou hospitalier pourraient se connaître et s'identifier mutuellement afin de faciliter les échanges futurs » en 3ème proposition :16 « rencontres thématiques comme la SISM, conférences... » « faire des rencontres psychiatres, soignants de la psychiatrie et médecins généralistes autour de formations ( ex : formation sur les entendeurs de voix), colloques concernant la santé ( sur les addictions par exemple) » En 4ème proposition :28 « associer les médecins généralistes aux SISM (Semaines d'Information Santé Mentale) » « Réunions sur les pathologies et leur prise en charge » « les échanges lors d'évènements particuliers tels que les journées d'étude et/ou d'informations qui permettent des échanges plus personnels » « participation des médecins généralistes à la semaine santé mentale » en 5ème proposition :12 « journées de formation communes, ex : entendeurs de voix... » « incitation des médecins généralistes à participer à la SISM annuelle sur des thématiques telles que troubles bipolaires, la dépression pour lesquelles ils nous adressent de nombreux patients » en 6ème proposition :10 « juste une réunion annuelle ouverte entre équipes médicales, infirmières, psychologues, sociales et médecin généraliste pour cibler les besoins, les demandes, dire ce qui ne a pas et essayer d'y remédier et partir contents parce qu'il y a aussi des choses qui vont bien » « une réunion annuelle sur un thème (une pathologie, l'accueil des urgences psychiatriques, le projet de soins, le fonctionnement CATTP/CMP/CdJ...) » En 7ème proposition :4 « participation des médecins généralistes aux journées des semaines d'information en santé mentale (SISM) » En 8ème proposition :3 « conseil communal en santé mentale » 66 en 9ème proposition :4 « forum en santé mentale avec thème et atelier » « réunionite et échange sur difficultés rencontrées , groupe morbidité » en 10ème proposition :1 « réunion annuelle » E/ Se concerter pour le traitement chimiothérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques (51) En 1ère proposition : « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 2 de la charte : « Le médecin généraliste traitant assure le suivi médical global du patient et, dans ce cadre, participe à la prévention et la surveillance des effets secondaires des traitements en particulier lors de comorbidités somatiques et psychiatriques. Le psychiatre de secteur propose, s’il y a lieu, le traitement chimiothérapeutique au médecin généraliste traitant, qui en réalise alors principalement la prescription, eu égard à sa connaissance globale de l'état clinique du patient. »] En 3ème proposition :24 « implication du généraliste dans le suivi cardiométabolique des patients sous neuroleptiques retard. » « par exemple photocopie ordonnance médicament succinctement commentes » « collaboration sur le traitement psychotrope » En 4ème proposition : « transfert facilité des prescriptions vers généralistes pour les patients stabilisés/inversement pour prescription nécessitant l'avis d'un spécialiste. » En 5ème proposition : « à cause de la pénurie de psychiatres sur l'hôpital de Digne, que les généralistes acceptent de renouveler les ordonnances de traitement psy en dépannage » En 7ème proposition :4 « ne pas renouveler ordonnance qd psy absent » 67 F/ Information des possibilités d'accueil spécialisé chez le MG : information sur les structures psychiatriques en place ; information sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP)(33) En 3ème proposition : « plaquette d'information des différentes structures psychiatriques à disposition dans le 04-05 et leur spécificité » En 4ème proposition : « proposer un affichage en salle d'attente des MG des possibilités de soins groupal et familial en CMP ( pas de soins individuels : on est débordé, et ce sont les moins efficaces sur le long terme) » « listing et planning des structures de prise en charge » en 6ème proposition : « outil de facilitation des orientations pour les médecins généralistes » « plaquette des différents services avec numéro tel » II/ grâce un échange régulier et facilité (633) A/ Transmettre régulièrement les informations concernant le patient (413) En 1ère proposition :(150) « meilleure communication entre psychiatres et généralistes par tout type d'échanges( téléphone, courrier, courriel.) » « privilégier le partenariat écrit » « courriels sécurisés ou sms » « contact par mail » « courriels sécurisés » « échanges par courriel » « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 4 de la charte : « La transmission d'information de la part du psychiatre de secteur au médecin généraliste traitant est assurée dès l'adressage du patient aux structures de soins. En cas de suivi spécialisé, le médecin généraliste traitant, en tant que co-thérapeute, est informé régulièrement de ses modalités en cours et/ou envisagées quant à la prise en charge ponctuelle ou durable. »] « courriers de suivi plus fréquents » « Recevoir un courrier après Cs Psy avec si possible un diagnostic et une CAT » « Suivi des patients par courrier » 68 « Retour d'information par courrier » « échanges de courriers médicaux lors de prise en charge communes ou non » « Courriers faits le jour de sortie et adresse au méd traitant sur adresse sécurisée » « courriers réguliers des psy ou infirmiers de liaison » « échanges par courriel sécurisé ou tél sur changement état patient » En 2ème proposition :(126) « envoi de courriers/lettres par voie postale » « courriers d'information réguliers entre les différents professionnels » « courriers papiers » « Courriers faits le jour de sortie et adresse au med traitant sur adresse sécurisée » « prise de contact succinct par carte lettre ou mail sécurisé » « courriers-synthèse à moments clés » « Recevoir un courrier après Cs Psy avec si possible un diagnostic et une CAT » « courriers réguliers des psy ou infirmiers de liaison » « courriels » « échanges par courriels ou tout autre forme » « échanges par courriel sécurisé ou tél sur changement état patient » « Courriels sécurisés » « retour systématique de la prise en charge par le psychiatre au médecin généraliste par courrier, mail ou téléphone si urgence : -lors d'une sortie d'hospitalisation(dans les 48 heures maxi) -de façon régulière ( 1 à 2 fois par an) pour ce qui est de la prise en charge ambulatoire. » En 3ème proposition :64 « courriers de transmission » « faire des transmissions d'information par mail, sécurisé ou par courrier tout simplement, ou si plus urgent par tél. » « emails » « correspondance mail entre chaque prof de santé » « courriers entre les différents professionnels » « courriels sécurisés » « par exemple photocopie ordonnance médicament succinctement commentes » « courriers de liaison+réponse en retour » 69 En 4ème proposition :28 « rapport suite rdv avec IDE ou psy si modif trt ou pb » « correspondance courrier compte rendus médicaux manquants » « Avoir de comptes rendus de consultations du CMP (entretien infirmier et médecin), inexistant à ce jour » « si le patient est d'accord ou danger pour lui ou autrui :être prévenu » en 5ème proposition :36 « courriels systématiques à chaque consultation psychiatrique avec le médecin traitant » « courriers papiers REGULIERS » « régularité du suivi du patient » « courriers et comptes-rendus après orientation d'un patient vers un médecin ou une équipe et inversement » « faire un retour du suivi régulièrement » « échanges respectueux . utiliser num portable en SMS et pas en appel direct » en 6ème proposition :5 « fiche synthèse annuelle psychiatre comme fiche synthèse ALD des mg » En 8ème proposition :3 « fonctionner dans l'urgence et l'immédiateté qui génèrent fatigue et frustration » En 10ème proposition :1 « fonctionnement en tuyaux d’orgues sans échanges » B/Accès téléphonique ou par vidéoconférence entre professionnels direct et réciproque, notamment pour les urgences psychiatriques (219) cf priorité n°1, I/A/ C/ Informer le médecin généraliste des entrées et sorties d'hospitalisation, traitement et conditions de sortie (64) En 1ère proposition : 30 « informer le médecin généraliste par courriers systématique sur la PEC d'un patient ou de sa sortie d'une hospitalisation avec comptes-rendu, traitement en cours et projet à court, moyen et long terme » « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 5 de la charte : « Le médecin généraliste traitant est informé systématiquement et dans les délais les meilleurs, des 70 hospitalisations programmées ou urgentes en milieu spécialisé de son patient, tant à son entrée qu'à sa sortie. Sa connaissance du traitement de sortie mais aussi des conditions du retour à domicile, en particulier en cas d'interventions dans le champ sanitaire ou social dans le lieu de vie, en fonction des ressources du territoire, est de nature à assurer une meilleure coordination du parcours de soin. »] « Communication : courrier de sortie d'hospi, cahier de liaison ou autre support pour suivi des patients » En 2ème proposition :18 « lien avec le généraliste avant sa sortie d'hospitalisation » « Courriers faits le jour de sortie et adresse au med traitant sur adresse sécurisée » En 3ème proposition :16 « demande de mon avis avant retour à domicile » [proposition d'un médecin généraliste] « courriers de sortie lors des hospitalisations » Priorité n° 2 = ROMPRE L'ISOLEMENT (633) I/ Du médecin généraliste(536) A/Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques (219) cf Priorité n°1, I/B/ B/Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, avec l' infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez le MG par exemple) (188) cf Priorité n°1, I/C/ C/ Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte (43) En 1ère proposition : « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 6 de la charte :« Pour les patients relevant de la patientèle du médecin généraliste traitant, cette coopération entre soignants facilite l’action du médecin généraliste traitant pour mobiliser des ressources locales et des interventions communes au domicile par l’équipe du secteur psychiatrique. Le médecin généraliste traitant intervient notamment en cas de mesure d'hospitalisation sans consentement. »] « mise en place d'une procédure de prise en charge des urgences psychiatriques » En 3ème proposition : 71 « formation sur les urgences psy( trt, rédaction des certif ) » « Organisation par les psychiatres du CH de formation pour les médecins libéraux(notamment la nouvelle réglementation sur les hospice sous contraintes) » En 4ème proposition : « accompagnement des généralistes pour la prise en charge de patients nécessitant la mise en œuvre d'une contrainte (SDRE, SDT) » D/Etablir un partenariat de soin entre médecins généralistes et établissements de santé mentale où chaque professionnel a un rôle défini. Coordination et transmission des prises en charge par une IDE.(36) En 1ère proposition : « mise en place d'une procédure de prise en charge des urgences psychiatriques » En 2ème proposition : « Etablir une charte ou un protocole à faire entre les médecins généralistes et l'hôpital » « Une vraie collaboration avec possibilité pour les médecins généralistes de participer à la réunion clinique du service lorsque nous abordons la PEC d'un patient commun » en 3ème proposition : « mise en place d'un partenariat entre structures de santé mentale et médecins généralistes dans la prise en charge des patients souffrant de problèmes de santé mentale. Avec une infirmière qui fait le lien entre la prise en charge réalisée/proposée au sein de la structure de santé mentale et celle du généraliste. » E/ Information des possibilités d'accueil spécialisé chez le MG : information sur les structures psychiatriques en place ; information sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP)(33) cf Priorité n°1,I/F/ F/ Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par exemple(17) en 4ème proposition : « avoir un bureau pour les infirmiers psychiatriques à disposition dans les maisons de santé. Être au plus près de la population pour déstigmatiser les soins en psychiatrie » En 5ème proposition : « rapprochement géographique des lieux de consultation 72 ex : maisons de santé » En 7ème proposition : « création d'une maison de santé sur Digne : Prévoir un espace dédié aux professionnels de la psychiatrie » II/ des patients (97) A/ Augmenter les capacités de soins en psychiatrie : plus de psychiatres et de psychologues (52) En 1ère proposition :10 « rapidité de réponse à notre demande » En 3ème proposition:16 « Avoir des rdv dans des délais raisonnables » « possibilité des spécialistes a gérer les urgences » En 3ème proposition :8 « recueillir les demandes de généralistes vis à vis de la psychiatrie » En 5ème proposition :18 « accès direct patient ds structures » « plus de psychologues en secteur public » « à cause de la pénurie de psychiatres sur l'hôpital de Digne, que les généralistes acceptent de renouveler les ordonnances de traitement psy en dépannage » B/ Améliorer les capacités et l'accès aux soins dans les zones mal desservies du département (30) En 3ème proposition : « attribuer des capacités d'accueil et de soins ambulatoires psychiatriques équivalents par bassin de population (Manosque/Digne): augmentation des temps infirmiers, psychologues et psychiatres. » « mise en place cs pédopsy »[médecin généraliste à Jausier. Il existe des consultations de pédopsychiatrie à Digne les Bains, Chateau-Arnoux-St-Auban et Manosque] « favoriser la proximité géographique : patient et soignant » En 5ème proposition: « pour les petites villes et villages où il n'y a pas d'antenne CMP : faire tourner un BUS-PSY avec les CMP environnants, en particulier dans les bassins de population mal desservis par les sectorisations psychiatriques (ex : Haut-Var) » 73 C/ Convention de soins ville/hôpital pour les patients précaires (soins pris en charge par l'hôpital via la PASS) (15) En 3ème proposition : « Que chaque médecin généraliste puisse accueillir 1 ou 2 patients sans couverture sociale par année et accepte un règlement PASS (permanence accès aux soins et de santé) » En 4ème proposition : « collaboration pour les prises en charge pour les patients en précarité (SDF, sans papiers) avoir des créneaux de cs, via une convention avec l'hôpital public. Ceci désengorgeant les urgences. Soins pris en charge par l'hôpital pour une population sans argent, sans AME ou qui n'ont plus de SS » Priorité n° 3 = ORGANISER, PLANIFIER UNE COLLABORATION STRUCTUREE (607) A/ Echange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés. (248) cf priorité n°1, I/A/ B/ Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, par le biais d'un infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez le MG par exemple) (188) cf priorité n°1, I/C/ C/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés (125) cf priorité n°1, I/D/ D/ Etablir un partenariat entre médecins généralistes et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients. Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE.(36) cf Priorité n°2,I/D/ E/ Coordonner les interventions au domicile par MG traitant et psychiatre référent.(10) En 1ère proposition : « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 7 de la charte : « Le médecin généraliste traitant et le psychiatre du secteur référent assurent la coordination des interventions au domicile concernant les équipes pluri professionnelles impliquées dans les 74 soins, l’aide et l’accompagnement du patient et de sa famille. »] Priorité n°4=SE FORMER (217) A/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle / sur le temps salarié pour les salariés (125) cf priorité n°1, I/D/ B/ Former les médecins généralistes à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation (82) En 1ère proposition :10 « respect de la charte coopération mg et psy » En 3ème proposition :24 « formation sur les urgences psy( trt, rédaction des certif ) » « Organisation par les psychiatres du CH de formation pour les médecins libéraux(notamment la nouvelle réglementation sur les hospice sous contraintes) » « rencontres thématiques comme la SISM, conférences... » en 4ème proposition :21 « enseignement post-universitaire entre psychiatres et médecins généralistes » « Réunions sur les pathologies et leur prise en charge » « participation des médecins généralistes à la semaine santé mentale » En 5ème proposition :12 « incitation des médecins généralistes à participer à la SISM annuelle sur des thématiques telles que troubles bipolaires, la dépression pour lesquelles ils nous adressent de nombreux patients » « sensibilisation aux actions préventives » En 6ème proposition :15 « amener les médecins urgentistes à faire des stages obligatoires en psychiatrie : passage et connaissance en CMP, en unité d'entrée psycho-gériatrie, pédopsychiatrie, stage indemnisé ou sur leur temps de travail salarié. Souvent les urgentistes sont eux-même encore en activité de médecin généraliste ou les 1ers en lien avec les MG locaux » « une réunion annuelle sur un thème (une pathologie, l'accueil des urgences psychiatriques, le projet de soins, le fonctionnement CATTP/CMP/CdJ...) » « convier les MG à des rencontres d'information organisées par la psychiatrie (ex : information sur les traitements psychotropes et la prévention des effets indésirables) » 75 C/ Former les internes de psychiatrie et de médecine générale en favorisant la connaissance mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles (10) En 1ère proposition : « respect de la charte coopération mg et psy » [cf paragraphe 8 de la charte : « La formation des internes de psychiatrie et des internes de médecine générale doit favoriser la connaissance mutuelle des dispositifs de soins et des pratiques professionnelles. Les stages universitaires doivent être l'occasion d'échanges réciproques dans les secteurs ou les cabinets des maîtres de stage des universités. »] Hors sujet : « Placer, autant faire se peut, le patient comme porteur de sa parole, de son projet de vie auprès du généraliste et de la psychiatrie : triangulation patient-psychiatrie-généraliste » [ce n'est pas une forme de collaboration mais un des objectifs d'une collaboration réussie] « mise en relation avec les autres professionnels intervenant (infirmiers libéraux par exemple, aide ménagère..) » [ide libérales et aides ménagères ne sont pas des professionnels de santé mentale] 76 Annexe 7 : Analyse détaillée des réponses 2ème question, 1er tour Priorité n°1= MIEUX COMMUNIQUER (985) I/ en privilégiant les échanges directs et le partage des points de vus (503) A/ Échange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés. (197) en 1ère proposition :60 « mise en place de réunions régulières entre les différents professionnels concernés » « échanges par skype avec les différents intervenants » « rencontre autour d'une situation clinique particulière » « rencontre psychiatre/médecin généraliste » « amplifier les possibilités de rencontres permettant d'échanger des infos sur les patients en commun » « Travailler ensemble, se connaître se rencontrer et définir des objectifs de soins : qui fait quoi, comment, où... » En 2ème proposition :54 « se rencontrer : réunions » « rencontres trimestrielles entre professionnels à propos de patients communs, autour du parcours de soin des patients » « réunions de mise en commun entre les structures psy, sociales et les généralistes » « Une vraie collaboration avec possibilité pour les médecins généralistes de participer à la réunion clinique du service lorsque nous abordons la PEC d'un patient commun » « un contact minimum annuel entre le MG et le psychiatre pour faire le point » « synthèse écrite » En 3ème proposition :48 « rencontres directes de synthèse entre médecins généralistes et équipes de psychiatrie sur les patients bénéficiant de prise en charge commune. » « synthèses régulières » « mise en commun et échange des informations lors de synthèses » « réunions de concertation » « Participation aux réunions pour patient "compliqué" » « rencontres/réunions formalisées au CMP » 77 En 4ème proposition :14 « réunions cliniques et collectives( médecins généralistes et équipe CMP) par sous secteur, au sujet des prises en charge communes » « réunions/synthèse au sujet de patients communs » En 7ème proposition :4 « convier les médecins généralistes aux réunions de synthèse organisées au CMP afin de faire le point sur la prise en charge d'un patient et de favoriser une meilleure coordination des acteurs du soins » En 10ème proposition :2 « reunion annuelle » « réunions de synthèse incluant le médecin généraliste selon complexité de prise en charge » B/Accès téléphonique (ou par vidéoconférence) entre professionnels direct et réciproque; notamment pour les urgences psychiatriques (177) En 1ère proposition :90 « rencontres régulières » « échange téléphonique direct entre le médecin généraliste et les membres de l'équipe pluridisciplinaire du CMP (psychiatre, psychologue, infirmier...) dès qu'un patient a des problèmes » « liaison téléphonique en cas de crise ou nécessité d'un avis rapide ou créneau quotidien pour « urgences » » « communication téléphonique » « Pouvoir joindre téléphoniquement un psychiatre, seul le Dr Djennaoui est relativement joignable » « échanges par skype avec les différents intervenants » « numéro unique urgence psy » « numéro de téléphone d'urgence psychiatrique » « Pourvoir contacter par téléphone facilement le psychiatre de garde » En 2ème proposition :45 « échanges téléphoniques » « échange téléphonique DIRECT à l'orientation d'un patient sur le CMP » « concertation téléphonique » « Possibilité de contacter rapidement et facilement un psychiatre » « échanges par téléphone » 78 En 3ème proposition :8 « contacts téléphoniques » En 4ème proposition :28 « contacts téléphoniques » « ligne directe pour les urgences » « structure joignable par les médecins traitants » « échanges téléphoniques de l'urgence. Orientations rapides, efficaces, adaptées » En 5ème proposition :6 « attribuer la possibilité de téléphoner pour demander un avis psy pendant les consultations des médecins généralistes de préférence réponse immédiate audio+vidéo en présence des patients.(par exemple numéro téléphonique de l'équipe du CH de Manosque » C/ Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, avec l' infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez/ le MG par exemple) (142) En 1ère proposition :40 « se faire connaître et reconnaître auprès des médecins généralistes » [proposition d'un infirmier] « lors de l'orientation d'un patient vers un service de psychiatrie (intra, extrahospitalier) par le médecin généraliste : mise en lien systématique de ce dernier avec les équipes concernées (courrier d'accompagnement, appel téléphonique) » « lien avec le généraliste dès sa prise en charge » « Se connaître et échanger sur la forme que peut prendre une collaboration » En 2ème proposition: 45 « amplifier les échanges avec le généraliste, le CMP et les infirmiers libéraux qui permettent d'avoir d'interface entre généralistes et CMP » « rencontre avec les médecins généralistes lors de réunions où le fonctionnement du CMP, centre de jour ou hospitalier pourraient se connaître et s'identifier mutuellement afin de faciliter les échanges futurs » « infirmière de liaison » « infirmière de liaison » « rencontre avec les médecins généralistes lors de réunions où le fonctionnement du CMP, centre de jour ou hospitalier pourraient se connaître et s'identifier mutuellement afin de faciliter les échanges futurs » 79 En 3ème proposition :24 « accompagnement aux consultations si facilitation des soins » [proposition formulée par un infirmier] « invitation des médecins généralistes pour informer sur les possibilités, les projets, la réalité des moyens mis à disposition de la psychiatrie actuellement. Ce qui permettrait une bien meilleure collaboration... » « courriers reguliers des psy ou infirmiers de liaison » En 4ème proposition :14 « juste une réunion annuelle ouverte entre équipes médicales, infirmières, psychologues, sociales et médecin généraliste pour cibler les besoins, les demandes, dire ce qui ne a pas et essayer d'y remédier et partir contents parce qu'il y a aussi des choses qui vont bien » « participation au rendez-vous chez le généraliste d'un infirmier en santé mentale » En 7ème proposition :8 « demander aux infirmiers de CMP à rencontrer les MG dans leur lieu de travail pour : 1/organiser en particulier des consultation en leur présence, préalable à un suivi CMP 2/ donner un regard/avis sur la manière d'être face à certains patients psychotiques … sur des temps indemnisés pour les MG » « rencontres dans les cabinets des médecins généralistes avec IDE » En 8ème proposition :3 « et si besoin accompagnement du patient à sa consultation chez son médecin traitant » En 9ème proposition:2 « journées porte ouvertes du CMP : c'est l'occasion de pouvoir rencontrer les partenaires du soin ( et plus particulièrement les médecins généralistes) ainsi que leur faire découvrir les lieux de consultation) » D/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés (81) En 1ère proposition :20 « communication lors de congrès régionaux psycho (AFREPSHA- AMPI- Croix Marine...)+soirée débat » « Faciliter les rencontres des médecins généralistes (mais aussi des médecins urgentistes, psychiatres et gériatres, pédiatres libéraux, addictologues) avec les médecins psychiatres d'équipes de CMP en remplaçant et indemnisant leurs consultations libérales ou salariées par 80 une indemnité équivalent à leur activité habituelle. Avec organisation par les CMP de rencontres à thème, une fois/an pour 8 MG par exemple. » En 2ème proposition :9 « réunions entre médecins généralistes et professionnels de santé mentale par sous-secteurs géographiques sur des thèmes ciblés » En 3ème proposition :32 « création d'un temps, un moment, une instance (informelle) d'un réseau de professionnels pour réfléchir à des perspectives, des projets autour de la prise en charge de la maladie mentale et/ou de problématiques particulières (suicide, addiction, alcool, toxiques). Lieu d'échange des savoirs spécifiques de chacun. » « se rencontrer : réunions à thème dans la cité » « une réunion annuelle sur un thème (une pathologie, l'accueil des urgences psychiatriques, le projet de soins, le fonctionnement CATTP/CMP/CdJ...) » « faire des rencontres psychiatres, soignants de la psychiatrie et médecins généralistes autour de formations ( ex : formation sur les entendeurs de voix), colloques concernant la santé ( sur les addictions par exemple) » En 5ème proposition :12 « incitation des médecins généralistes à participer à la SISM annuelle sur des thématiques telles que troubles bipolaires, la dépression pour lesquelles ils nous adressent de nombreux patients » « journées de formation communes, ex : entendeurs de voix... » En 6ème proposition :5 « associer les médecins généralistes aux SISM (Semaines d'Information Santé Mentale) » En 8ème proposition :3 « conseil communal en santé mentale » E/ Se concerter pour le traitement chimiothérapeutique, surtout en cas de comorbidités somatiques (33) En 1ère proposition : « collaboration sur le traitement psychotrope » En 3ème proposition : « à cause de la pénurie des psychiatres sur l’hôpital de Digne, que les généralistes acceptent de renouveler les ordonnances de traitement psy en dépannage » 81 En 3ème proposition : « implication du généraliste dans le suivi cardiométabolique des patients sous neuroleptiques retard. » En 4ème proposition : « transfert facilité des prescriptions vers généralistes pour les patients stabilisés/inversement pour prescription nécessitant l'avis d'un spécialiste. » F/ Informer le MG des possibilités d'accueil spécialisé : sur les structures psychiatriques en place et sur les possibilités et type de soins (thérapie de groupe et familiale en CMP) (35) En 2ème proposition : « proposer un affichage en salle d'attente des MG des possibilités de soins groupal et familial en CMP ( pas de soins individuels : on est débordé, et ce sont les moins efficaces sur le long terme) » En 3ème proposition : « plaquette d'information des différentes structures psychiatriques à disposition dans le 04-05 et leur spécificité » En 4ème proposition : « annuaire professionnel a jour des structures psy » En 5ème proposition : « listing et planning des structures psy » En 6ème proposition : « outil de facilitation des orientations pour les médecins généralistes » B/ grâce un échange régulier et facilité (482) A/ Transmettre régulièrement les informations concernant le patient (286) En 1ère proposition :110 « contacts réguliers avec les médecins généralistes pour échanger sur nos prises en charges communes » « meilleure communication entre psychiatres et généralistes par tout type d'échanges (téléphone, courrier, courriel.) » « courriels sécurisés ou SMS » « contact par mail » « Communication : courrier de sortie d'hospi, cahier de liaison ou autre support pour suivi 82 des patients » « courriers papiers » « Courriels sécurisés » « échanges de courriers médicaux lors de prise en charge communes ou non » « Retour d'information par courrier » « messagerie sécurisée MMS sur tablette ipad connexion wifi » « informer le médecin généraliste par courriers systématique sur la PEC d'un patient ou de sa sortie d'une hospitalisation avec comptes-rendu, traitement en cours et projet à court, moyen et long terme » En 2ème proposition :81 « amplifier les échanges avec le généraliste, le CMP et les infirmiers libéraux qui permettent d'avoir d'interface entre généralistes et CMP » « échanges par courriels ou tout autre forme » « courriers d'information réguliers entre les différents professionnels » « retour systématique de la prise en charge par le psychiatre au médecin généraliste par courrier, mail ou téléphone si urgence : -lors d'une sortie d'hospitalisation(dans les 48 heures maxi) -de –de façon régulière ( 1 à 2 fois par an) pour ce qui est de la prise en charge ambulatoire. » « envoi de courriers/lettres par voie postale » « lever le secret professionnel entre psy et nous !! on a besoin d'orientation diagnostic et évolution du malade si changements » « courriels sécurisés » « un contact minimum annuel entre le MG et le psychiatre pour faire le point » « courriers-synthèse à moments clés » En 3ème proposition :64 « courriers entre les différents professionnels » « emails » « courriers de transmission » « courriers de suivi plus fréquents » « rapport suite rdv avec IDE ou psy si modif trt ou pb » « échanges par courriel » « courriers reguliers des psy ou infirmiers de liaison » « carte lettre echange simple et standardise » 83 En 4ème proposition :14 « faire des transmissions d'information par mail, sécurisé ou par courrier tout simplement, ou si plus urgent par tél. » « Avoir de comptes rendus de consultations du CMP (entretien infirmier et médecin), inexistants à ce jour » En 5ème proposition :12 « retour de courrier bilan » « courriels systématiques à chaque consultation psychiatrique avec le médecin traitant » En 6ème proposition :5 « meilleure communication » B/ Accès téléphonique ou par vidéoconférence entre professionnels direct et réciproque, notamment pour les urgences psychiatriques(177) cf Priorité n°1, I/B/ C/ Informer le médecin généraliste des entrées et sorties d'hospitalisation, traitements et conditions de sortie (29) En 1ère proposition : « Communication : courrier de sortie d'hospi, cahier de liaison ou autre support pour suivi des patients » « informer le médecin généraliste par courriers systématique sur la PEC d'un patient ou de sa sortie d'une hospitalisation avec comptes-rendus, traitement en cours et projet à court, moyen et long terme » En 2ème proposition « lien avec le généraliste avant sa sortie d'hospitalisation » 84 Priorité n° 2 = ROMPRE L'ISOLEMENT (459) I/ Du médecin généraliste(382) A/Accès téléphonique ou par vidéoconférence entre professionnels direct et réciproque, notamment pour les urgences psychiatriques (177) cf priorité n°1, I/ B/ B/ Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, avec l’infirmier(e) de Psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accom-pagnement du patient à la cs chez le MG par exemple) (142) Priorité n°1, I/C/ C/ Information des possibilités d'accueil spécialisé chez le MG : information sur les structures psychiatriques en place ; information sur les possibilités et type de soins (35) cf Priorité n°1,I/F/ D/ Aider le médecin généraliste pour les procédures de mise sous contrainte (27) En 1ère proposition :20 « être considérés comme partenaires: nous assumons les crises... » « mise en place d'une procédure de prise en charge des urgences psychiatriques » En 4ème proposition :7 « accompagnement des généralistes pour la prise en charge de patients nécessitant la mise en œuvre d'une contrainte (SDRE, SDT) » E/ Etablir un partenariat entre médecins généralistes et structures de santé mentale dans la prise en charge des patients. Coordination et transmission des actions et plan de soin par une IDE.(17) En 2ème proposition : « Établir une charte ou un protocole à faire entre les médecins généralistes et l'hôpital » 85 en 3ème proposition : « mise en place d'un partenariat entre structures de santé mentale et médecins généralistes dans la prise en charge des patients souffrant de problèmes de santé mentale. Avec une infirmière qui fait le lien entre la prise en charge réalisée/proposée au sein de la structure de santé mentale et celle du généraliste. » F/ Exercer au même endroit ; au sein de la maison de santé par exemple (14) en 3ème proposition : « avoir un bureau pour les infirmiers psychiatriques à disposition dans les maisons de santé. Être au plus près de la population pour dé-stigmatiser les soins en psychiatrie » En 6ème proposition : « rapprochement géographique des lieux de consultation » En 10ème proposition : « création d'une maison de santé sur Digne : Prévoir un espace dédié aux professionnels de la psychiatrie » G/ Travailler avec un dossier informatique commun (7) En 4ème proposition : « peut-être la mise en place d'un dossier commun par informatique » II/ Des patients (77) A/ Augmenter les capacités de soins spécialisés : plus de psychiatres et de psychologues (60) En 1ère proposition :10 « rapidité de réponse à la demande » En 2ème proposition :36 « à cause de la pénurie de psychiatres sur l'hôpital de Digne, que les généralistes acceptent de renouveler les ordonnances de traitement psy en dépannage » « attribuer des capacités d’accueil et de soins ambulatoires psychiatriques équivalents par bassin de population : augmentation des temps infirmiers, psycho et psychiatres » « plus de psychologues secteur public » « accès direct des patients » En 4ème proposition :14 « possibilité des spécialistes à gérer les urgences » « recueillir les demandes de généralistes vis à vis de la psychiatrie » 86 B/ Améliorer l' accès et les capacités de soins spécialisé dans les zones mal desservies du département (23) En 2ème proposition : « attribuer des capacités d'accueil et de soins ambulatoires psychiatriques équivalents par bassin de population (Manosque/Digne): augmentation des temps infirmiers, psychologues et psychiatres. » En 3ème proposition : « mettre en place des consultations de pedopsy » En 6ème proposition: « pour les petites villes et villages où il n'y a pas d'antenne CMP : faire tourner un BUS-PSY avec les CMP environnants, en particulier dans les bassins de population mal desservis par les sectorisations psychiatriques (ex : Haut-Var) » C/ Convention ville/hôpital pour les patients précaires ; soins pris en charge par l'hôpital via la PASS (13) En 4ème proposition « Que chaque médecin généraliste puisse accueillir 1 ou 2 patients sans couverture sociale par année et accepte un règlement PASS (permanence accès aux soins et de santé) » En 5ème proposition : « collaboration pour les prises en charge pour les patients en précarité (SDF, sans papiers) avoir des créneaux de cs, via une convention avec l'hôpital public. Ceci désengorgeant les urgences. Soins pris en charge par l'hôpital pour une population sans argent, sans AME ou qui n'ont plus de SS » D/ Mettre en place des maisons de convalescence de psychiatrie (8) En 3ème proposition : « création de maisons de convalescence psy » 87 Priorité n° 3 = ORGANISER, PLANIFIER UNE COLLABORATION STRUCTUREE (429) A/ Echange et synthèse des informations concernant le patient lors d'une réunion ou vidéoconférence avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/sur le temps salarié pour les salariés. (197) cf Priorité n°1, I/A/ B/ Faire le lien entre le médecin généraliste et l'équipe de psychiatrie, avec l'infirmier(e) de psychiatrie par exemple (rencontre au sein du cabinet du médecin généraliste, lors d'un accompagnement du patient à la cs chez/ le MG par exemple) (142) cf Priorité n°1, I/C/ C/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle/ sur le temps salarié pour les salariés (81) cf Priorité n°1, I/D/ D/ Etablir un partenariat de soin entre médecins généralistes et établissements de santé mentale où chaque professionnel a un rôle défini. Coordination et transmission des prises en charge par une IDE.(17) cf Priorité n°1, II/E/ E/Travailler avec un dossier informatique commun (7) cf Priorité n°2, I/G/ 88 Priorité n°4=SE FORMER (167) A/ Réunion thématique entre les différents professionnels avec indemnisation des libéraux selon activité réelle / sur le temps salarié pour les salariés (81) cf priorité n°1, I/ D/ B/ Former les médecins généralistes à la psychiatrie en indemnisant ce temps de formation (57) En 1ère proposition : « formation sur les urgences psy » En 3ème proposition : « Organisation par les psychiatres du CH de formation pour les médecins libéraux (notamment la nouvelle réglementation sur les hospice sous contraintes » En 4ème proposition : « convier les MG à des rencontres d'information organisées par la psychiatrie (ex : information sur les traitements psychotropes et la prévention des effets indésirables) » « enseignement post-universitaire entre psychiatres et médecins généralistes » En 5ème proposition : « sensibilisation aux actions préventives » En 6ème proposition : « amener les médecins urgentistes à faire des stages obligatoires en psychiatrie : passage et connaissance en CMP, en unité d'entrée psycho-gériatrie, pédopsychiatrie, stage indemnisé ou sur leur temps de travail salarié. Souvent les urgentistes sont eux-même encore en activité de médecin généraliste ou les 1ers en lien avec les MG locaux » En 7ème proposition : « formation continue psy » 89 Annexe 8 : Capture écran questionnaire deuxième tour 90 91 92 93 Annexe 9 : Chatre de partenariat médecine générale et psychiatrie de secteur 94 G/ BIBLIOGRAPHIE 1. Gallais J-L. Médecine générale, psychiatrie et soins primaires : regard de généraliste. Inf Psychiatr. 2 juin 2014;Volume 90(5):323‑9. 2. JL Gallais, ML Alby, Psychiatrie_souffrance_psychique_et_medecine_generale [Internet]. [cité 8 janv 2016]. Disponible sur: http://www.sfmg.org/data/generateur/generateur_fiche/735 /fichier_psychiatrie_souffrance_psychique_et_medecine_generale2c092.pdf 3. Galam E. Infiniment médecins, les généralistes entre la science et l’humain. In: Autrement. 1996. p. 161:10‑27. 4. Singuliers généralistes Sociologie de la médecine générale [Internet]. [cité 8 janv 2016]. 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Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque. RESUME Contexte : Le manque de communication et de coordination entre les psychiatres et les médecins généralistes est un constat ancien et international. Pourtant, les soins en rapport avec la santé mentale concernent 15 à 40% des consultations chez le médecin généraliste selon les sources. Dans les Alpes de Haute Provence, la carence de l’offre de soin libérale en psychiatrie rend le rôle du médecin généraliste plus important. Il apparaît évident qu’une coordination entre les professionnels de la santé mentale et les médecins généralistes est nécessaire. Nous avons voulu étudier le point de vue des acteurs de terrain afin de proposer des pistes d’amélioration de leur coordination mutuelle. Objectif et méthode : Les médecins généralistes du territoire d’étude ont été contactés par e-mail, les psychiatres hospitaliers, psychologues, infirmiers et cadres de santé en psychiatrie exerçant en CMP ont été contactés par courrier. Nous avons utilisé la méthode Delphi en interrogeant les professionnels à deux reprises sur les possibilités d’amélioration de leur coordination mutuelle en demandant de classer par priorité leurs réponses, permettant ainsi d’avoir un consensus dans les résultats de la question posée. Résultats : Au total 14 médecins généralistes, 3 psychiatres, 7 infirmiers et 2 cadres de santé en psychiatrie ont répondu aux deux tours du Delphi. Les points d’amélioration de la coordination passeraient par une amélioration de la communication en utilisant les moyens technologiques modernes, notamment avec une astreinte téléphonique pour les situations d’urgence, et la communication préférentielles des informations concernant le patient par mails sécurisés. Il est également nécessaire de créer un lien entre le médecin généraliste et l’équipe de psychiatrie par le biais des infirmiers de psychiatrie. Se réunir et discuter autour de prises en charge communes, voire mettre en place un partenariat entre les acteurs est souhaitée. Enfin, il apparaît une nécessité d’augmenter les capacités de soins psychiatriques ambulatoires et de développer la mobilité des équipes de CMP vers les villes mal desservies par la sectorisation. Conclusion : Notre enquête a permis d’apporter des éléments concrets d’amélioration de la coordination entre médecins généralistes et professionnels de la santé mentale dans le département étudié. Ces mesures nécessitent l’exploitation des outils technologiques modernes pour communiquer plus facilement. La mobilisation des ressources humaines reste essentielle afin de renforcer les liens de manière plus personnalisée, de permettre une coordination organisée et de pallier à un manque d’accès aux soins. 102