Lettre d`information - Amicale des Suisses du Périgord

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Lettre d`information - Amicale des Suisses du Périgord
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Consulat général de Suisse à Lyon
N° 1 / 2015 - mars 2015
Mot de bienvenue du Consul général
Chère lectrice, cher lecteur,
Non l’apparition des premiers jours printaniers n’est pas liée à un réveil d’hibernation
du Consulat général et à l’envoi de notre première lettre d’information 2015 !
Avec plus de 102'000 personnes immatriculées à ce Consulat général, ce dernier a
encore dû gérer en 2014 une augmentation très nette des enregistrements et des
activités qui y sont liées, comme les papiers d’identité, les actes d’état-civil, sans
compter les nombreuses demandes de naturalisation.
Je tiens à mettre en évidence certains articles à savoir un bilan très précis en matière
de successions franco-suisses après l’abandon définitif de la Convention francosuisse de 1953.
Je vous présente aussi un service lié à notre ambassade à Paris le Swiss Hub France,
mais qui, plusieurs fois par année, se délocalise en venant à notre Consulat général
à Lyon. On prépare pour l’automne aussi des déplacements dans l’arrondissement
consulaire, vraisemblablement à Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. Toute personne
intéressée par ce service est priée de les contacter aux numéros d’appels mentionnés dans l’article.
Je profite également pour vous informer d’un changement de consul honoraire à
Annecy, vous trouverez également les nouvelles coordonnées téléphoniques dans
cette lettre d’information.
Joyeuses Fêtes de Pâques et une bonne lecture.
François Mayor
Consul général
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Lettre d'information
Consulat général de Suisse à Lyon
N° 1 / 2015 - mars 2015
La Suisse, est-elle le pays des montagnes ? et 24 autres questions sur
la Suisse
http://publications.credit-suisse.com/index.cfm/publikationen-shop/bulletin/bulletin5-2014-25-questions-sur-la-suisse/
ÉCONOMIE
Bilan en matière de successions franco-suisses
Le passage de l’an a été marqué, dans le contexte franco-suisse, par l’abandon
définitif de la Convention franco-suisse de 1953 contre les doubles impositions en
matière de successions, suite à la dénonciation de celle-ci par la France. Depuis
le 1er janvier 2015, la Suisse et la France appliquent chacune leur droit interne en
matière de successions. En l’absence de convention bilatérale, les cas de ressortissants suisses avec résidence en France, qui héritent de défunts domiciliés en
Suisse, relèvent désormais aussi du droit français.
La France avait annoncé depuis plusieurs années son intention de dénoncer la
convention. Suite à la demande du gouvernement suisse, qui estimait une convention préférable à un vide juridique, les deux gouvernements se sont alors attachés
à formuler un accord alternatif. Or ce projet alternatif a suscité des réactions parfois
vives et des avis partagés, tant en Suisse qu’auprès de la communauté suisse de
France. Le Parlement suisse en était lui-même peu convaincu.
Replaçons le débat dans un contexte plus général. La Suisse est favorable à la
conclusion de tels accords, en ce qu’ils renforcent la sécurité juridique des successions touchant des ressortissants établis à l’étranger. Dans la pratique, ces accords
sont plutôt rares ; la Suisse en a conclu 10, dont 2 ont été dénoncés l’année dernière
(la France et la Norvège). À l’échelle mondiale, le nombre de conventions contre les
doubles impositions en matière de successions est relativement limité, et ceci pour
différentes raisons: complexité du sujet, différences de conceptions entre systèmes
juridiques, abolition de l’impôt sur les successions dans certains États (Norvège,
Autriche) et dans plusieurs cantons suisses. Enfin, un certain nombre d’États – et
c’est le cas de la France – renonce à prévoir des mesures contre des doubles impositions dans une convention internationale, préférant, en application de sa loi interne,
déduire a posteriori l’impôt perçu par un autre État.
Ce principe de subsidiarité (imputation de l’impôt payé à l’étranger) limite de manière
substantielle le risque de double imposition. C’est l’un des éléments souvent ignoré par les héritiers (ou futurs héritiers) étrangers domiciliés en France. En outre, il
est bon de savoir que le droit français prévoit des abattements et des exonérations
dans de nombreux cas et que les taux d’imposition élevés circulant dans la presse
semblent loin de s’appliquer à la moyenne des successions.
Reste que désormais certaines doubles impositions ne pourront plus être évitées
lorsqu’un défunt domicilié en Suisse lègue à ses héritiers domiciliés en Suisse ou
en France certains types d’actifs, tels que des actions d’une société immobilière non
cotée à la bourse avec un actif constitué à raison de plus de 50 % d’immeubles situés
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en France, des biens meubles corporels situés en France (par ex. des collections
d’art ou des lingots d’or) ou des biens meubles incorporels français (par ex. des titres
d’une société française).
L’imposition d’une succession en France n’est pas liée à la nationalité, mais au seul
critère du lieu de résidence. Toute discrimination fondée sur la nationalité serait d’ailleurs contraire aux principes du droit moderne. Ainsi, un ressortissant suisse domicilié en France est considéré comme un contribuable français dès lors qu’il a résidé en
France au moins six ans durant les dix dernières années précédant la réception des
biens. Le même principe s’applique aux résidents étrangers domiciliés en Suisse, qui
sont soumis à la législation cantonale pouvant varier d’un canton à l’autre (puisqu’en
Suisse l’imposition des successions est une compétence cantonale et non fédérale).
Questions fréquentes en matière de droit successoral :
Qu’est-ce que le droit successoral ?
En l’absence de testament, c’est la loi qui définit qui sont les héritiers légaux, l’ordre
dans lequel les membres de la famille héritent et la part revenant à chacun des héritiers. Un testament permet de prévoir une répartition des biens différente de celle
prévue par la loi. Certaines conditions légales demeurent néanmoins, notamment en
ce qui concerne la réserve, soit la part qui doit être laissée à son conjoint et à ses
descendants (ou aux parents, en l’absence de descendants). Toutes ces questions
forment ce qu’on appelle le droit successoral.
Peut-on choisir le droit national appliqué à sa succession ?
Pour un résident à l’étranger, la question se pose de savoir à quel droit est soumis
sa succession : son droit national, où le droit de son pays de résidence ? En Suisse,
le testateur étranger peut soumettre sa succession à son droit national, sauf s'il est
double national suisse et étranger. En ce cas, c'est le droit suisse qui s'applique.
En revanche, le droit français actuellement en vigueur ne prévoit pas que l'on puisse
choisir le droit national applicable à sa succession, sauf en recourant à des techniques juridiques particulières. Ceci concerne également le résident suisse en
France. C’est donc le droit successoral français qui s’applique à toute succession
établie en France.
Cependant, de nouvelles dispositions s’appliqueront en France avec l’adoption par
les institutions européennes du nouveau règlement européen sur les successions
(Règlement no 650/2012) : applicable aux successions qui s’ouvriront à partir du 17
août 2015, ce texte prévoit l’admission de la résidence habituelle comme critère de
compétence et de rattachement, ainsi que l’admission du choix de la loi applicable à
la succession. Une nouveauté pour la France.
Quel effet le droit successoral a-t-il sur l’imposition d’une succession ?
A priori, aucun. Le droit successoral ne règle pas l’aspect de l’imposition de la succession. Cette question relève du droit fiscal, qui ne peut être choisi. En France,
l’imposition de la succession dépend du lieu de résidence du défunt ou de l’héritier
(cf. ci-dessus). Une succession soumise au droit suisse reste donc imposable en
France, dès lors que l’héritier réside en France.
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Le Swiss Business Hub France : au service des entreprises pour renforcer les liens économiques bilatéraux
Au sein de l’Ambassade, il existe depuis plus de dix ans un service en
charge de promouvoir les relations d’affaires entre entreprises françaises et
entreprises helvétiques appelé le Swiss Business Hub France (SBH).
Le SBH soutient les projets de développement export des entreprises
suisses en France et travaille sous la tutelle de l’agence de développement
économique de la Confédération, Switzerland Global Enterprise, dont le
siège est à Zurich. Vingt bureaux équivalents ont également émergé dans
le reste du monde afin de soutenir le développement international des entreprises suisses.
En France, 258 entreprises suisses ont ainsi bénéficié de l’expertise du SBH pour
multiplier leur force de frappe sur le marché français. Les mandats export se caractérisent par leur diversité, mais concernent quasi-uniquement des activités ultraspécialisées, qui s’adressent à des marchés de niche. Depuis janvier 2012, le Swiss
Business Hub France a également reçu le mandat de promotion économique de la
part de la Confédération et des Cantons. À ce titre, il a la responsabilité d’identifier et
d’accompagner les entreprises françaises compétitives et innovantes qui souhaitent
prendre position en Suisse (créations de filiales, mise en place de partenariats technologiques et scientifiques...). Le SBH France s’adresse dans ce cadre en priorité
aux entreprises technologiques matures et aux jeunes entreprises spécialisées dans
les principaux secteurs phares d’innovation de la Suisse - sciences de la vie, performance énergétique et mobilité durable, microtechnique et nanotechnologies, TIC et
medtech notamment. Ce sont près de 200 projets que le SBH a accompagné jusqu’à
aujourd’hui.
Depuis juillet 2014, la promotion des investissements a également sa propre newsletter. Une lettre biannuelle qui donne des nouvelles de la Suisse, de ses secteurs
clés, des réformes et du contexte des affaires. Si vous souhaitez vous abonner merci
d’envoyer vos noms, société et adresse email à : [email protected]
Directeur SBH France : Patrice Jacquier [email protected]
Responsable de la Promotion des Exportations : Nicolas Chery
[email protected]
Responsable de la Promotion des Investissements : Alice Bourrouet
[email protected]
Coordinateur de projets : Bruno Descorps [email protected]
+33 1 49 55 67 83
+33 1 49 55 67 40
+33 1 49 55 67 07
+33 1 49 55 67 84
Swiss Business Hub France pour le compte de Switzerland Global Enterprise
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N° 1 / 2015 - mars 2015
Une nouvelle période de programmation pour le programme Interreg
France Suisse
Le programme européen de coopération territoriale Interreg France Suisse 20142020 soutient des projets transfrontaliers impliquant a minima un partenaire français
et un partenaire suisse. Le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER)
intervient dans le financement du projet (côté français). Des crédits fédéraux et/ou
cantonaux interviennent dans le financement du projet côté suisse.
Le programme est mis en œuvre sous la responsabilité de la Région Franche-Comté, autorité de gestion des fonds FEDER, et de la Coordination Régionale Interreg
(CRI) suisse.
Le programme a été élaboré conjointement par l'ensemble de ses partenaires institutionnels français et suisses dès 2013, en concertation avec les principaux acteurs
socio-économiques du territoire de coopération. Ces partenaires sont, côté français : la
Région Rhône-Alpes, la Région Franche-Comté, les départements de Haute-Savoie,
de l'Ain, du Jura, du Doubs, du Territoire de Belfort et, côté suisse : les Cantons de
Genève, du Valais, de Vaud, du Jura, de Berne, de Fribourg, de Neuchâtel.
Toutes les informations pratiques sont accessibles sur le site internet du programme
www.interreg-francesuisse.org.
Franc fort : les entreprises suisses repartent de zéro
Mis à jour le mercredi 11 mars 2015 10:49
Perte de compétitivité, marges bénéficiaires envolées, restructurations : une nouvelle phase de grande incertitude débute pour la plupart des entreprises après la
décision de la Banque nationale suisse (BNS) d’abolir le taux plancher de l’euro. Et
la flambée du franc ne pénalise pas uniquement les exportations…
…Jeudi 15 janvier 2015 : cette date restera encore longtemps gravée dans les registres comptables de nombreuses entreprises suisses. « Nous nous attendions à
ce que la Banque nationale renonce tôt ou tard au taux plancher de 1,20 franc pour
1 euro. Mais nous espérions que les effets pourraient être tempérés et que l’euro ne
tombe pas sous la barre des 1,15 franc », se désole Markus Spoerri, directeur général de STS Systemtechnik Schänis, une entreprise spécialisée dans la construction
métallique et la serrurerie.
Et de poursuivre: « Nous n’avions pas prévu que les deux monnaies se retrouvent
à parité le 15 janvier et que les entreprises soient à nouveau confrontées à une
pression aussi forte. » La société saint-galloise emploie 74 personnes et exporte
près d’un tiers de ses produits en Europe.À la suite de la décision de la BNS, elle a
soudainement dû revoir tous ses calculs et toutes ses prévisions pour 2015. Mais
aujourd’hui déjà, Markus Spoerri s’attend à perdre près de 10% de rentabilité et à
devoir consentir de nouveaux sacrifices.
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Point zéro
« Lorsque l’euro a chuté de 1,56 franc en 2008 à 1,20 franc en 2011, nous avons
déjà été contraints d’intervenir massivement pour compenser cette fluctuation du
taux de change. Nous avons optimisé et réduit les coûts, accru la productivité et
amélioré les processus jusqu’à pouvoir disposer d’une certaine marge. Mais tous ces
efforts ont désormais été balayés. Nous nous retrouvons au point zéro et il faut tout
recommencer », ajoute Markus Spoerri.
Egalement touchée par la crise économique et financière qui tourmente depuis sept
ans les pays européens, l’industrie suisse avait réussi peu à peu à redresser la tête.
L’an dernier, les exportations ont atteint 208 milliards de francs, dépassant pour la
première fois le record de 2008. Pour 2015, on s’attend désormais à un exercice
extrêmement difficile.
Mais le tremblement monétaire provoqué par la BNS n’a pas seulement ébranlé les
ventes à l’étranger, souligne Markus Spoerri. « Ce ne sont pas uniquement les exportations qui souffrent. De nombreuses entreprises étrangères cherchent à conquérir
des parts de marché en Suisse. Nos produits sont dès lors soumis à une pression
énorme sur le marché interne, étant donné que ces entreprises disposent désormais
d’un avantage concurrentiel de 10 à 15%, et cela sans avoir dû consentir le moindre
effort ».
Pilier de l’économie
L’appréciation du franc risque d’avoir un impact particulièrement fort sur l’industrie
mécanique, électronique et métallurgique (MEM), déjà plusieurs fois menacée dans
sa survie ces dernières décennies. Au cours des années 1970, la crise économique
et la concurrence asiatique avaient scellé le destin d’une bonne partie de l’industrie
lourde et de la production de masse dans le secteur mécanique et métallurgique.
En portant un accent particulier sur l’innovation technologique et le développement
de produits de haute qualité – alliages de métaux, machines destinées à l’industrie,
mécanique de précision, pièces détachés pour l’industrie automobile – l’industrie
MEM est parvenue à trouver de nouveaux débouchés et à rester l’un des piliers de
l’économie suisse. Dans un pays dominé par le secteur des services, elle occupe
aujourd’hui encore près de 10% de la population active, soit 59% des employés du
secteur industriel.
La forte appréciation du franc par rapport à l’euro représente toutefois un moment
particulièrement délicat pour les petites et moyennes entreprises de la branche.
« L’industrie MEM exporte le 80% de sa production, dont le 60% en Europe. Pratiquement tout le secteur est touché par l’abolition du taux plancher. Par ailleurs, nous
sommes aux prises depuis plusieurs années avec une croissance économique faible
sur nos principaux marchés, à commencer par l’Europe », souligne Ivo Zimmerman,
porte-parole de l’organisation faîtière Swissmem. Et ce n’est pas tout : les perspectives sont également assombries par la votation du 9 février 2014 sur l’immigration
de masse, qui pourrait entraver l’afflux de main-d’œuvre qualifiée et menacer les
accords bilatéraux conclus avec l’UE.
Polémique entre partenaires sociaux
Swissmem, qui regroupe un millier d’entreprises, a présenté fin janvier un catalogue
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de mesures destinées à maintenir la compétitivité du secteur. Parmi les demandes
faites aux autorités figurent le maintien des accords bilatéraux, une mise en œuvre
rapide de la réforme de la fiscalité des entreprises, l’intégration de la Suisse dans
l’accord de libre-échange en cours de négociation entre les États-Unis et l’Europe, et
l’adoption d’une stratégie énergétique 2050 qui n’entraîne pas un renchérissement
de l’énergie.
Le franc fort a déjà ouvert un nouveau front de controverse entre partenaires sociaux,
après que des représentants de la droite et des organisations économiques ont commencé à demander au gouvernement des mesures urgentes de libéralisation du
marché du travail et à évoquer, entre autres, des réductions de salaire. Mis sous
pression, le ministre de l’Économie, Johann Schneider-Ammann, a annoncé jusqu’ici
une seule mesure concrète : la réintroduction du chômage partiel, qui devrait permettre aux entreprises de compenser les réductions temporaires de leurs activités et
d’éviter ainsi des licenciements.
Seules quelques entreprises seraient toutefois prêtes à prendre de telles mesures.
Selon une source du Credit Suisse réalisée fin janvier, 70% des petites et moyennes
entreprises entendent faire face au franc fort en négociant des réductions avec leurs
fournisseurs, 16% veulent accorder des remises à leurs clients et 14% envisagent
une délocalisation et/ou le gel des investissements et des embauches.
Le choc du franc
« Nous ne sommes pas confrontés à un choc de la demande, mais à un choc du
franc. Réduire le personnel ou introduire le chômage partiel, ce n’est pas une solution pour la majorité des entreprises, puisque la demande est là et que personne ne
veut perdre ses commandes », avance Josef Maushart, directeur général du groupe
Fraisa, qui fabrique des outils destinés à l’usinage des métaux. « Si le franc devait se
situer dans les mois à venir à un niveau proche de la parité, nous envisageons plutôt
de bloquer les investissement en Suisse et d’augmenter nos effectifs à l’étranger, où
travaille déjà un peu plus de la moitié de notre personnel ».
Le groupe soleurois, qui emploie 529 personnes, a déjà anticipé depuis plusieurs
années un renforcement du franc : de nombreuses activités de production ont été
délocalisées dans des filiales ouvertes en Allemagne, en Italie, en Hongrie et aux
États-Unis. En Suisse, Fraisa se concentre surtout sur l’innovation et l’automatisation. Anticipant la décision de la Banque nationale, la société s’est par ailleurs assurée contre l’appréciation du franc.
Mais tous ces efforts pourraient ne pas suffire, craint Josef Maushart. « Plus que
la parité avec l’euro, ce sont les incertitudes quant à l’évolution future du franc qui
sont pesantes. Le cours de la monnaie dépend toujours moins du commerce entre
la Suisse et les autres pays et toujours plus des flux financiers. Si demain devait
éclater une crise dans la zone euro, tout le monde voudrait à nouveau acheter des
francs suisses. Et puisqu’on ne peut pas prévoir quand surviendra la nouvelle crise,
il devient extrêmement difficile pour les entreprises de planifier leurs activités et de
continuer à produire en Suisse ».
Auteur : Armando Mombelli, swissinfo.ch
Date de publication : 13/02/2015
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Qui l’a inventé ?
Nous avons tous en mémoire cette publicité où un petit bonhomme en costume, avec
une magnifique cravate rouge parcourt le monde pour expliquer aux autochtones
que c’est bien la Suisse qui a inventé le Ricola !
Et notre helvète a parfaitement raison. Le fameux bonbon a été inventé en 1930 par
un certain monsieur Richterich qui crée cette année-là la société Richterich and co
Laufen. Laufen étant le nom de la ville où l’usine de fabrication est toujours installée dans le canton de Bâle campagne. Un nom un peu long qui, en abrégé, donne
RICOLA.
C’est en 1940, que le patron, travailleur acharné, trouve la formule magique, toujours
en vigueur actuellement et qui fait que le Ricola est unique. Si la formule demeure secrète, sa composition a été rendue publique. Si l’envie de réaliser votre propre bonbon aux plantes vous démange sachez qu’il va vous falloir rassembler 13 plantes.
Dans votre panier, il vous faudra du marrube, de la petite pimprenelle, de la véronique, de la guimauve, un peu d’alchémille, ajoutez du sureau, de la mauve et de la
menthe poivrée, sans oublier bien sûr la sauge, le millefeuille achillée, la primevère,
le plantain et pour finir un peu de thym !
Chez Ricola ces plantes viennent de Suisse bien sûr ! Car Ricola se veut une entreprise citoyenne et écologique. Lorsqu’il a fallu agrandir et changer de site de production, l’entreprise a choisi de rester en Suisse dans le même canton. Et il en va de
même pour les produits. La plupart sont récoltés dans le pays et Ricola a passé des
contrats d’engagement avec ses producteurs. En échange, ils s’engagent à respecter des normes de productions écologiques. Une seule exception à ce principe, les
emballages qui eux viennent de France voisine.
Résultat : une qualité appréciée par de nombreux amateurs et les plus grands chanteurs. Madonna, lors de sa tournée européenne, s’est fait livrer 400 paquets de bonbons Ricola, et le ténor Placido Domingo en prend un avant chaque représentation.
Une belle consécration pour un petit bonbon ! Et c’est qui qui l’a inventé ? Ricola bien
sûr !
http://www.frontalier.org/emploi-suisse/1118923/news.htm
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05.03.2015
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SCIENCES
Agence spatiale européenne
Lors de la réunion du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) au niveau des
ministres en charge de l’espace qui s’est tenu en décembre dernier au Luxembourg,
des décisions cruciales concernant le développement du prochain lanceur européen,
la stratégie européenne d’exploration spatiale et l’évolution de l’ESA ont été prises,
mettant en orbite l’ESA pour de nouveaux succès. La Suisse assume la coprésidence
du Conseil avec le Luxembourg jusqu’en 2016.
En tant que membre fondateur de l’ESA, la Suisse participe aux activités de l’Agence
à hauteur d’environ 150 millions de francs par année. Grâce à cet investissement,
les Écoles polytechniques fédérales, les universités, les hautes écoles spécialisées et
l’industrie suisse ont la possibilité de travailler sur des missions spatiales à plusieurs
niveaux, allant de la recherche scientifique de pointe au développement de prototypes,
à l’industrialisation et au développement des applications. L’excellence scientifique,
les innovations technologiques accomplies au niveau national dans le secteur spatial,
ainsi que la collaboration étroite entre les instituts de recherche et les entreprises sont
des vecteurs importants de croissance économique. La participation suisse à la mission Rosetta est un parfait exemple de cet investissement et de cette réussite.
Un nez pour Rosetta et des yeux pour Philae
Vous avez certainement entendu parler de Rosetta, sonde de l’Agence spatiale européenne et projet initié dans les années 90, lancée le 2 mars 2004 et partie à la chasse
de la comète « Chury » sur laquelle le module Philae a réalisé un atterrissage historique le 12 novembre dernier. Élue percée scientifique de l’année 2014 par la prestigieuse revue Science, la mission Rosetta a notamment permis de démontrer que l’eau
d’origine cométaire ne correspond pas à l’eau présente sur Terre. C’est la première
mission à se mettre en orbite autour du noyau d’une comète et à poser une sonde sur
sa surface. C’est également le premier véhicule spatial à voler aux côtés d’une comète
alors qu’elle se dirige vers l’intérieur du système solaire pour observer la transformation de cette comète glacée sous la chaleur des rayons du soleil. Un des principaux
buts de cette mission est la meilleure compréhension de l’origine des comètes, de la
formation du système solaire et éventuellement de l’apparition de la vie. Saviez-vous
que sur les quelques 50 entreprises européennes qui ont participé à l’aventure Rosetta, environ une dizaine d’entreprises et d’instituts sont basés en Suisse et sont actifs
dans le secteur spatial ? Factsheet Rosetta - SEFRI
Les sept caméras de Philae, le module lâché depuis la sonde et ayant atterri sur la
comète, ont été développées en grande partie par le Centre suisse d’électronique et
de microtechnique de Neuchâtel (CSEM). Elles ont transmis des photos d’une spectaculaire netteté.
Fonctionnant tel un nez électronique reniflant l’atmosphère qui l’entoure, Rosina (Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) est un autre projet suisse de
l’Université de Berne embarqué sur Rosetta. Ce spectromètre de masse a été conçu
d’une part pour déterminer la composition chimique et la température de l’atmosphère
et de l’ionosphère de la comète, et d’autre part pour expliquer la formation de l’atmosphère au fur et à mesure que la comète s’approche du soleil. C’est notamment grâce
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aux données collectées par cet instrument qu’il a été établi que l’eau provenant de «
Chury » est différente de l’eau terrestre. Plusieurs entreprises suisses ont participé à
son élaboration sous l’égide de l’Institut de physique de l’Université de Berne responsable de son développement, des tests et de sa gestion.
Philae est toujours sur la comète et, si l’illumination du soleil le permet, il devrait se
réveiller et reprendre ses activités en mars. Quant à Rosetta, elle poursuit sa mission
en orbite autour de « Chury » et devrait encore fournir des données passionnantes ces
prochains mois à l’approche du soleil. L’aventure continue !
Vie d'une association
L’Association Helvétique en Bourbonnais a été créé en l’an 2000 sous la présidence
de M. Herbert Marschall, qui l’a dirigé jusqu’en 2014. Environ 50 adhérents, dont le
plus grand nombre a la double nationalité, mais aussi de nombreux amis français qui
connaissent et aiment la Suisse sont membres de notre association. Nos objectifs
sont :
- de faire connaître la Suisse à nos amis Français en rappelant la richesse de notre
patrimoine historique et culturel commun.
- raffermir nos relations avec d’autres clubs suisses. Le jumelage de notre association avec LlAmicale des Suisses du Haut-Doubs existe depuis 2004. Une collaboration plus étroite avec les Associations du Puy de Dôme et de l’Union Helvétique du
Roannais est en cours.
- des partenariats avec des associations vichyssoises comme la Société d’Histoire et
d’Archéologie, LlAlliance Française, L’Université Indépendante…Elles reçoivent et
apprécient nos conférenciers suisses de haut niveau.
- Présentation des conférences ou documentaires (films) suisses à chacune de nos
manifestations annuelles.
Le programme 2015 de l’Association Helvétique en Bourbonnais a débuté en janvier par un après-midi convivial où, avec nos amis Français, nous avons partagé
la « galette des rois ».
Le 15 mars, monsieur Mayor, Consul général de Suisse à Lyon, ainsi que les
présidents de l’Amicale des Suisses du Haut-Doubs et de l’Union Helvétique du
Puy de Dôme nous ont rejoints pour notre Assemblée générale.
Le 1er août nous nous retrouverons, comme chaque année, pour la Fête nationale suisse, mais aussi pour le souvenir de M. Walter Stucki, Ambassadeur de la
Suisse à Vichy pendant les années sombres de 1940 à 1945. Grâce à sa grande
personnalité au caractère bien trempé et à son engagement, il a sauvé la ville de
Vichy de la destruction par l’armée allemande en retraite le 20 août 1945. Depuis,
les personnalités politiques de la ville et du département, les Anciens Combattants,
les délégations des Associations Historiques et Culturelles se joignent à nous, parce
que Vichy n’a pas oublié.
Courant septembre, prévision d’un voyage en Suisse pour visiter les villes de Bâle
et de Soleure ; cette dernière partage un grand souvenir historique avec la France.
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ASSOCIATION HELVETIQUE
EN BOURBONNAIS
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À partir du mois de mai une rencontre mensuelle est à prévoir. Si vous êtes intéressés, la présidente vous prie de la contacter. Nous serons heureux de rencontrer encore plus de ressortissants suisses – peut-être parlant allemand.
Contact : Margrit Bachmann, présidente
Résidence Auteuil 3
03700 Bellerive sur Allier
tél. 04 43 03 46 84
e-mail : [email protected]
Manifestations culturelles
L’agenda culture du Consulat général de Suisse
Nous publions un agenda avec des évènements culturels soit d’artistes suisses ou
bien avec une participation suisse. L’agenda est disponible sur notre site internet
www.eda.admin.ch/lyon
Cet agenda, non exhaustif, est publié à titre indicatif et sans engagement de la part
du Consulat général de Suisse à Lyon. Nous vous recommandons de contrôler l’horaire de ces manifestations auprès de leurs organisateurs.
Le Consulat général publiera très volontiers les informations sur les manifestations culturelles à caractère suisse que vous organisez ou dont vous pourriez avoir
connaissance, sous réserve de l’envoi d’un programme précis et détaillé avant le 20
de chaque mois pour le mois suivant. Vous pouvez nous informer par courrier ou
par email :
Consulat général de Suisse
4, place Charles Hernu
BP 42019
69616 Villeurbanne Cedex
[email protected]
Merci de votre intérêt.
Informations consulaires
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Département fédéral des affaires
étrangères a nommé monsieur Jean-Yves Siffredi en qualité de Consul honoraire de
Suisse à Annecy avec effet au 1er janvier 2015.
Les coordonnées du Consulat honoraire sont désormais les suivantes :
Consulat de Suisse
3, rue de Rumilly
74000 Annecy
France
Tél. 06 59 00 85 91
Courriel : [email protected]
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N° 1 / 2015 - mars 2015
Le Consulat général de Suisse se réjouit de la future collaboration avec monsieur
Siffredi et lui souhaite beaucoup de succès et satisfaction dans l’exercice de sa fonction et, par avance, vous remercie de l’accueil que vous réserverez à notre nouveau
Consul honoraire.
57e Congrès de l´Union des Associations suisses de France (UASF)
du 24 au 26 avril 2015 au Palais des Congrès de Vittel
La Société Suisse des Vosges se réjouit de vous accueillir pour le 57e Congrès de
l´UASF et espère que vous viendrez nombreux pour cette rencontre au cœur des
Vosges.
Vittel est un petit coin de paradis qui unit depuis longtemps la Suisse et la France,
à travers l´immigration de nombreux Suisses, des fromagers d´abord et des agriculteurs par la suite attirés par les célèbres sources d’eau, élément indispensable pour
ces activités.
Au programme de l´Assemblée générale de l´UASF, les rapports de la Présidente,
du trésorier et du chargé des concours de jeunes seront présentés. Ils seront suivis
d´une discussion sur les objectifs d´avenir et de diverses communications officielles.
Inspirée par la symbolique du lieu, la Conférence-Débat de l’après-midi accordera
une attention particulière au thème de l’eau et de la terre animée par quatre intervenants d´horizons très différents. M. Marc Deschamps de l´Université de Lorraine
présentera l´origine de l´eau terrestre. M. Marc Benoit, chercheur à l´INRA parlera
de la préservation du captage de l´eau. M. Hannes Heinimann de la Croix Rouge
Suisse interviendra sur le droit à l´eau pour tout le monde et M. Christophe Klotz de
la Société Nestlé abordera les enjeux écologiques et économiques de la protection
de l´eau."
Le programme détaillé du congrès ainsi que le bulletin d’inscription sont à votre disposition sur le site de l’UASF et seront prochainement publiés dans la Revue Suisse.
Maintenez à jour vos coordonnées
Merci de bien vouloir contacter ce Consulat général si vous changez d’adresse électronique afin que vous puissiez continuer à être informés. Veuillez également nous
communiquer sans tarder tout changement d’état civil, d’adresse, de numéro de téléphone et/ou de fax.
Site internet : www.eda.admin.ch/lyon
Adresse électronique : [email protected]
Suisse Magazine – le magazine des Suisses et des amis de la Suisse
Savez-vous qu'il existe depuis plus de 55 ans un magazine bimestriel nommé Suisse
Magazine, ex Messager Suisse ? Il vous apporte des nouvelles de Suisse, des reportages touristiques, une série historique, une série généalogique, un calendrier
culturel et des critiques de livres, ainsi qu’une rubrique de droit franco-suisse. Pour
en savoir plus, demander un numéro gratuit, s'abonner, contactez les auteurs sous
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Lettre d'information
Consulat général de Suisse à Lyon
N° 1 / 2015 - mars 2015
SwissCommunity – La plate-forme des Suisses de l’étranger
SwissCommunity est une plate-forme gratuite et de qualité créée par l'Organisation
des Suisses de l'Etranger (OSE) afin de renforcer les liens des Suisses de l’étranger
entre eux ainsi qu'avec la Suisse. C’est un « club » de la Suisse internationale, pensé
et taillé sur mesure pour les besoins des Suisses du monde entier. En étant membre
de SwissCommunity, vous entrerez en contact et nouerez des liens avec la diaspora
suisse dans le monde ainsi qu’avec la Suisse, tout en profitant d’un large catalogue
d’offres et de prestations. Plus d'informations : www.swisscommunity.org
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nationales. Malheureusement, nos ressources limitées ne nous le permettent pas,
ce que nous regrettons.
Gerne würden wir Ihnen diese Newsletter in allen Landessprachen zukommen lassen. Leider verunmöglichen unsere begrenzten Ressourcen dies, was wir äusserst
bedauern.
Saremmo molto lieti di fornirvi questa lettera d'informazione in tutti le lingue nazionali.
Tuttavia, le nostre risorse limitate non celo permettono e ce ne dispiace.
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