8 Les circuits au bloc

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8 Les circuits au bloc
LES CIRCUITS
AU BLOC
OPERATOIRE
Atelier-action du Resclin
« Gestion du risque infectieux associé à une
intervention chirurgicale »
4ème Trimestre 2010
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Prévention du risque infectieux
Priorité
Préoccupation constante
Organisation d’un ensemble de locaux
spécifiques de manière à limiter le risque
de survenue d’une ISO
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Maitriser les risques liés
aux locaux, circuits et flux
Importance de l’architecture du bloc
opératoire
Minimiser les risques infectieux liés au
manuportage et à l’aéro-biocontamination
Optimiser l’organisation du travail
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Conception architecturale
Évolution des pratiques chirurgicales
Organisation des activités (nombre de salles, types de
pathologie, nombre de personnes intervenant dans le bloc,
équipements…)
Taux d’occupation des salles
Polyvalence
Les liaisons du bloc avec les services extérieurs
(accès au bloc, stérilisation, livraison du linge, du matériel, collecte
du linge sale et des déchets)
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Les circuits
Séparer les entrées, sorties
patient
(transfert)
personnel (vestiaires)
matériel (décartonnage)
Circulation interne
Utilisation de conteneurs fermés pour le transport des matériels
contaminés
Limiter les ouvertures des portes
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
DES ZONES CONTROLEES
Maitrise de la qualité microbienne de l’air,
de l’eau et des surfaces
Des circuits du personnel, des patients, du
matériel, des déchets
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Principe de la séparation du
PROPRE du SALE
À l’origine des doubles circuits, base de la
construction de certains blocs
Objectif: protéger au maximum le secteur
stérile ( la salle d’intervention)
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Concept d’asepsie progressive
Obtenir un niveau d’asepsie le plus élevé
possible pour la zone où se réalise
l’intervention chirurgicale
Mesures graduelles concernant les
personnes (patient, personnels), le
matériel et l’environnement
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Concept d’asepsie progressive
Contrôler le passage entre 2 zones de
qualité aseptiques différentes
Avantages:
perte limitée d’espace,
simplifie la circulation,
un seul accès
Contraintes:
emballage du sale
protection du propre+++
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Concept d’asepsie progressive
⇨
Patient
Personnel
Matériel
Zone pour entrer
dans le bloc
Zone pour entrer dans
La salle d’intervention
Zone pour accéder
à la zone opératoire
SAS de transfert
Lit- plateau- brancard
Préparation du patient
Pose de dispositifs d’
Anesthésie
Préparation cutanée
Entrée de la salle
Champs opératoires
Champ cutané
SAS vestiaire
Tenue de bloc
Lavage des mains
Préparation chirurgiens
Lavage des mains
Avant l’incision
Habillage chirurgical
Zone de décontamination
Zone de réception du
matériel
Décartonnage
Arsenal stérile
Réapprovisionnement
Conditionnement
Pendant l’intervention
Retrait de l’emballage de
conditionnement
Délivrance immédiate
Salle de repos
Annexes
Salles d’intervention
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
La ventilation
La diffusion (flux turbulent, laminaire,
déplacement d’air basse vitesse)
Surpression ou dépression en fonction des
zones
Surveillance de l’aérocontamination
Les normes de ventilation (suivant la chirurgie,
renouvellement de l’air, filtration, hygrométrie, gradient de pression…)
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
L’eau et les surfaces
Contrôles réguliers de la qualité
microbiologique de l’eau
Contrôles réguliers dans les salles
d’intervention de la qualité microbiologique
des surfaces obtenue par le bionettoyage
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Circulation interne
Circuits propres et circuits sales
Actuellement
Conditionnement
du linge sale et des déchets
dans des containers hermétiques
Instruments souillés dans des bacs sur
roulettes avec un bain de décontaminant
Maitrise fiable de la surpression des salles
d’opérations
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Les secteurs au bloc opératoire
Arrivées des malades, du personnel, du matériel
Locaux du personnel (vestiaires, salles de
repos, sanitaires)
Les salles d’interventions
Le lavage des mains
Les locaux de soutien (rangements, prénettoyage des instruments, décartonnage,
entretien ménager, déchets, linge souillé…)
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Les accès
Fonctionnels, Simples, Signalés
Avec pour objectif principal la prévention
de l’infection
Sur le principe: du plus propre au plus sale
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SAS = lieu de passage
Obligé et Contrôlé
Entre 2 zones d’environnement de qualité
aseptique différentes
Sous conditions (ex: zone de décartonnage en
dépression)
Avec un équipement spécifique (ex: lavabos de
lavage des mains dans les vestiaires)
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Les différents SAS
L’entrée du bloc et les bureaux
L’accès du patient
Les vestiaires d’accès au bloc opératoire
L’accès du matériel
La sortie des déchets, linge souillé et
instruments à stériliser
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Le stockage
Du matériel stérile: instruments, usage unique
Stockage des matériels en dépôt ex: les prothèses
Stockage des produits non stériles ( linge, produits
d’entretien…)
Stockage des produits pharmaceutiques
Stockage des gros matériels (colonnes vidéo, microscope…)
et du mobilier (table orthopédique, cadre de Cotrel, table
néonatale…)
Stockage des produits et matériels d’entretien
Stockage du matériel « anesthésiste »
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IMPORTANCE
Activité du bloc
Fréquence des
approvisionnements
Stérilisation centrale
Des services
d’approvisionnement
Zone de
décartonnage +++
Zones d’évacuation
Le bionettoyage du
bloc
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La salle d’intervention
Accès limité et ouverture commandée au pied
Préparation du malade ou pré-anesthésie
Matériels et produits seront apportés dans la salle en
fonction de l’intervention prévue
Évacuation de ceux-ci pendant le bio nettoyage de la
salle en fin d’intervention
Circulation dans la salle en différenciant la zone
opératoire
Limiter le nombre de personnes présentes en salle
Former et informer les personnes des règles de
circulation en salle
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Désinfection des mains
Au plus près de l’acte opératoire
Dans un espace fermé ou ouvert
Pas directement sur la circulation générale
interne du bloc
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La stérilisation
Transport dès la sortie de la salle d’intervention
des instruments dans des bacs fermés avec un
produit décontaminant
Zone de pré traitement des instruments souillés
Zone de transfert des matériels dans des
armoires fermées
Zone de prise en charge du matériel stérile
venant de la stérilisation
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
La salle de réveil ou
post - interventionnelle
Intégrée au bloc permet la circulation des
médecins anesthésistes, entre le bloc et le
réveil avec prévention du risque infectieux
Hors zone protégée, un protocole prévoit
les modalités de passage strictes (pour qui,
changement de tenue, lavage des mains)
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Le bionettoyage du bloc
En fonction des principes
Du
propre vers le sale
Du haut vers le bas
Des matériels
Des locaux
De
la salle d’intervention en fonction de la
programmation, de la classe d’Altemeier, de
l’asepsie, de la chirurgie…
Des annexes
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010
Les circuits au bloc opératoire
Ne garantissent pas totalement la qualité
des actes qui y sont effectués
Les comportements et les
dysfonctionnements peuvent conduire en
matière d’hygiène à une infection
nosocomiale
C’est de la responsabilité de chacun des
acteurs du bloc
C. ARNETON - IBODE CHU Reims 2010