Massiac - Blanzat : Compte-rendu - Le Stade de Poteaux du Blanzat

Le Stade de Poteaux du Blanzat Athletic Club
Massiac - Blanzat : Compte-rendu
16-04-2012
Massiac 5 – Blanzat 5
Fiche technique :
15 avril 2012, 15 heures.
Temps sibérien avec vent polaire, pluie glaciale, chute de neige, de grêlons, de bébé pingouins...
Arbitre : M. Philippe.
Score à la mi-temps : 0 - 0.
Pas de point de bonus.
Points :
BAC : Un essai (Vialter).
Adversaire : Un essai.
Bilan disciplinaire :
BAC : Aucun carton reçu.
Adversaire : Aucun carton reçu.
Equipe :
1 Raymond - 2 Saint-Martin - 3 Khalfi - 4 Pilandon - 5 Derouet
6 Quinet - 7 Ahond - 8 Labatut © - 9 Sabatier - 10 Labalte
11 Montavit - 12 Vialter - 13 Rodier M - 14 Audigane - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Hauville - 17 Caignol
Résumé :
Et voilà, la saison touche à sa fin ! Après des mois pas toujours faciles, le BAC finissait son année par un déplacement à
Massiac. Un match qui sentait la poudre après les évènements de l’aller ! De plus, alors que Massiac avait
abandonné tout espoir de maintien, Blanzat avait encore besoin de points pour rester devant Chamalières et ainsi éviter
de transpirer en guettant les résultats en Fédérale 3 et en Honneur. Pour finir le tableau, la rencontre allait se dérouler
sur un froid polaire avec un vent glacial et une pluie cinglante. Ces trois raisons ont semble-t-il été suffisantes pour
décourager de nombreux joueurs. En tout cas, vu le temps, la traditionnelle excuse du barbecue chez la grand-mère
avait peu de chances de passer. Toujours est-il que c’est à 17 et avec le capitanat inédit de Jean-Jacques Labatut
que les jaunes et noirs sont partis au front. Les autres étant désignés collectivement « Tafiole d’or 2011 - 2012 ».
Le BAC attaque la partie contre le vent et a bien du mal à pénétrer dans a moitié de terrain adverse. Les coups de pieds
de coucou des trois-quarts ont déjà bien du mal à attendre les 22 ! Sans compter qu’ils ne sont pas toujours aidés,
comme sur cette passe dans les chaussettes de Benoît Sabatier dans l’en-but qui oblige Julien Labalte a un
enchainement contrôle du droit / frappe du gauche que Fabrizio Ravanelli lui-même n’aurait pas dédaigné.
Toujours est-il qu’à force de reculer, Blanzat se retrouve acculé sur son en-but. Mais la prestation défensive des
visiteurs est admirable et Massiac est repoussé plusieurs fois sur la ligne.
Après de longues minutes de pilonnage, les locaux se fatiguent et les jaunes et noirs peuvent enfin mettre la main sur le
ballon et produire quelques beaux mouvements. Mais le jeu reste stérile et Blanzat finit par tenter des drops en
désespoir de cause. Comme prévu, ces tentatives ne changent pas le score et un magnifique 0-0 est fièrement inscrit
au tableau d’affichage à la pause.
Une pause plus intéressante que d’habitude puisqu’un dirigeant local vient amener une bouteille de vin
chaud pour réchauffer les joueurs frigorifiés. Chacun but une gorgée et le reste fut promptement englouti par les
coachs et le président durant le second acte.
Un second acte qui voit le BAC jouer avec le vent et prendre le contrôle de la partie. Un second acte où, pour réveiller le
public, les blanzatois rivalisent de gestes techniques. C’est tout d’abord Yvan Audigane qui tente
d’oublier la congélation qui le guette sur son aile. Sur un jeu au pied adverse, il réalise une merveille de reprise
de volée en tacle glissé sous la pression. Sans aucun doute le geste du match, notre Tarzan nous montrant que quand
il s’agit de réinventer le célèbre jeu à la nantaise, il est capable d’une concentration et d’une
application qu’on ne lui connaissait pas à plus d’un mètre d’un comptoir. L’action faillit
donner un essai à Blanzat 60 mètres plus loin.
Loïc Quinet, sans doute vexé de se voir voler la vedette pour « son » match, tente de répondre du tac au tac. Il réalise
un double « spin move » ou « coup du tourniquet » et rebondit sur plusieurs adversaires en tentant de continuer à avancer
dans la direction approximative de l’en-but adverse. Probablement un hommage à Victor De Olivera, adepte de ce
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geste. Mathieu Barrière finit le festival de démonstrations de geste techniques en créant une nouvelle manière de
percuter le défenseur : Droit comme un I, ne nez au vent, sans doute pour paraître plus grand et ainsi
l’impressionner.
Cette tactique peu payante aura tout de même son intérêt. Derrière le maul qui suit, Pierre Vialter comprend mal
lorsqu’on lui dit de mettre le ballon au fond du regroupement. Il s’exécute en déposant le ballon au
fond… De l’en-but, après s’être échappé petit côté ! Le tableau d’affichage bouge enfin et le
BAC prend cinq points d’avance. On s’attend à les voir capitaliser sur cet écart mais l’essai réveille
en fait les locaux.
Ils font à nouveau le siège de l’en-but blanzatois et se voient à nouveau opposer une farouche résistance de ses
défenseurs. Les rouges et verts butent à de nombreuses reprises sur un véritable mur mais, après de plusieurs minutes,
ils trouvent la faille derrière une mêlée et marquent presque sous les poteaux. Le buteur réussit l’exploit de
rater la transformation et le score reste à 5-5.
Le BAC tente de reprendre l’avantage et Julien Labalte ne passera pas loin de lui donner la victoire sur un drop à
la dernière seconde. C’est donc avec un match nul construit sur une grosse défense et une énorme solidarité
que repartent les blanzatois. Match nul pas inutile puisque Chamalières a pris un point face à Lapalisse, ce qui veut dire
que Blanzat avait besoin d’au moins un point pour rester en septième position. Le maintien étant définitivement
assuré, une petite fête fut donnée au retour et quelques têtes connues sont rentrées en titubant à la maison !
Il a dit qu’il a dit :
Maxime Roder, s’extasiant de la détente de Jean-Jacques Labatut lors d’une touche à
l’entrainement :
Ho, quelle détention !
Yannick Dumas, expliquant qu’il est impossible de monter au premier étage du pub à cause d’un concours
de belote :
On peut pas, y’a concours de pétanque !
Michel Saint-Martin, décrivant une méthode toute personnelle pour se faire vomir :
Pour te faire vomir, tu te mets un doigt dans le cul et un doigt dans le cul et après tu changes !
Alain Chabaud, profitant du retour en bus pour faire un cours de pêche aux dirigeants :
Pour la pêche à la mouche, faut prendre des plumes de chevreuil.
Jean-Jacques Labatut, se moquant du « Il a dit » précédent :
On fait comme Alain, on prend des plumes de chèvrefeuille.
Fabien Ahond, quand on lui a demandé pourquoi il avait regardé sortir un ballon qui était passé juste devant lui :
Je la sentais pas. Benoît Hauville, expliquant sa vision du jeu :
Moi ce que j’aime dans le rugby, c’est le one to one.
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