Revue de presse

N° 3793 – Jeudi 8 mars 2012
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A LA UNE
1
■ CSA : auditions de Tendances 24, La
TV SUR CABLE,…
■ SES : African Television (AFTV)
Chaîne du Patrimoine, Boutique & Co,
RMC Découverte, Amis TV, ID France 1
■ TENDANCES 24 : une chaîne de
téléachat qui valoriserait les PME
françaises
■ LA CHAINE DU PATRIMOINE : un
projet financé par une hausse de la
redevance audiovisuelle
■ BOUTIQUE & CO : un « projet
majeur » pour M6
■ RMC DECOUVERTE : une chaîne
100 % documentaire pour toute la famille
■ AMIS TV : une chaîne nature et
animaux portée par l'équipe de 30
disponible en Europe sur Astra 23,5° Est
Lignes de vie en tournage
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
8
■ ARRET DE MEGAUPLOAD : hausse
de l'audience des sites VOD et catch-up
de 25,7 %, selon l'Hadopi
DROITS SPORTIFS
■ GOLF CHANNEL FRANCE :
les porteurs du projet 360 Télévision
9
PAYS-BAS : une gagnante de
procès contre Elite
NOMINATIONS
10
■ EUROPE 1 : nouvelle organisation
autour de Bruno Gaston
■ AEF : organigramme de la nouvelle
rédaction fusionnée
■ EUROPACORP : modification au sein
du conseil d'administration
PROGRAMMES
■ TF1 / ENDEMOL : La roue de la
11
acquisition des droits exclusifs du LPGA
Tour
fortune s'arrêtera le 23 mars
présentés hier
REVUE DE PRESSE
AGENDA
11
14
ZOOM PROGRAMME
15
TECHNOLOGIES
9
■ APPLE : le nouvel Apple TV et l'iPad 3
TNT
7
■ SATEV / SPI / SEDPA : accord avec
■
Holland's Next Top Model gagne un
PRODUCTION
8
■ FRANCE 2 / TELE IMAGES
PRODUCTIONS : la fiction de day time
millions d'amis
■ ID FRANCE 1 : une chaîne qui veut
relancer la fiction longue en France
7
INTERNATIONAL
9
■ G-B / SONY PICTURES
TELEVISION : lancement de Sony Movie
Channel au printemps
■ SUD RADIO : arrivée de Gérald
Dahan pour une revue de presse satirique
dans la matinale
Dexter
DLPC
(Dans La Peau d’un Conseiller)
Le CSA auditionne, depuis lundi, 5 mars, les candidats dans le cadre de l’appel à candidatures lancé
le 18 octobre pour la diffusion de six chaînes en HD sur la TNT.
Satellifax vous propose de vous mettre Dans La Peau d'un Conseiller et de choisir 6 projets.
A gagner, une caisse de 12 bouteilles de champagne de marque !
Le bulletin de participation est à compléter à l’adresse suivante : http://tiny.cc/DLPC
________________________________________________ A la Une CSA : auditions de Tendances 24, La Chaîne du Patrimoine, Boutique & Co, RMC Découverte, Amis TV, ID France 1
Le CSA a repris hier, après une journée d'interruption,
les auditions des candidats à l’appel à candidatures
lancé le 18 octobre pour la diffusion de six chaînes en
HD sur la TNT nationale (en DVB-T Mpeg-4). Six projets
ont été présentés au cours de la journée : Tendances 24
(groupe TF1), La Chaîne du Patrimoine (association La
Chaîne du Patrimoine), Boutique & Co (groupe M6),
RMC Découverte (NextRadioTV), Amis TV (Pro TV
Diffusion) et ID France 1 (JLA holding).
Sur les 34 dossiers déposés, trois candidatures ont
été retirées : La Chaîne Météo, portée par le groupe Le
Figaro, Générations.TNT, portée par Espace Groupe, et
U.R.B tv, soutenu par Urban Group TNT (Luc Besson).
Urban Group TNT s'est en effet rapproché des porteurs
du projet TVous, la télédiversité pour établir un
partenariat éditorial (nos informations d'hier). Porté par
Diversité TV France, ce projet est auditionné ce matin. Les
auditions se poursuivront jusqu'au mercredi 14 mars.
Jeudi 8 mars 2012
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A la Une TENDANCES 24 : une chaîne de téléachat qui valoriserait les PME françaises
« La France est le seul pays européen qui n'a pas de
chaîne de commerce émettant 24h/24 », a affirmé hier
Nonce Paolini, pdg de TF1, pour justifier la pertinence
du projet de chaîne de téléachat Tendances 24 devant
les membres du CSA, lors des auditions des candidats à
une fréquence en TNT HD à vocation nationale. La
chaîne se veut « novatrice » par rapport aux modèles de
chaînes de téléachat existants. Elle ne sera « pas
seulement un concept de vente », mais aussi de
« conseil » et de « pédagogie », a-t-il dit.
Surtout, elle fera « la promotion du savoir-faire » et
« de la diversité » des PME françaises. Tendances 24
ambitionne de valoriser des entrepreneurs et artisans
de toute la France et leurs produits, a expliqué Jérôme
Dillard, directeur général de Téléshopping. TF1, qui édite
déjà le site web placedestendances.com, veut « élargir
ce savoir-faire et lui offrir une plate-forme TV
permanente », a-t-il ajouté.
Applications de TV connectée
La mode occupera une part importante des produits et
entreprises exposés à l'antenne, mais ne sera pas le seul
axe de promotion. Sept thématiques sont annoncées :
beauté, cuisine, décoration, bijoux, maison, loisirs et
produits numériques. La grille proposera des rendezvous quotidiens, avec des programmes d'une durée de
1h à 2h. Le groupe TF1 prévoit 8 heures de direct par
jour en 2013, et environ 20 heures cinq ans après. La
chaîne ne proposerait pas d'émissions ciblant les enfants,
n'encouragerait pas le crédit à la consommation, et ferait
la promotion de produits aux normes françaises et
européennes, a précisé Régis Ravanas, dga de la
diversification du groupe TF1. Aucun programme
d'enchères n'est prévu. Comme pour l'émission
Téléshopping, le délai de rétractation après achat serait
de 30 jours.
Parallèlement à l'antenne, TF1 veut proposer des services
accessibles sur tous les terminaux mobiles. Des
applications seraient développées pour smartphones et
tablettes multimédia, donnant accès à des informations
écrites complémentaires sur les produits. Des applications
de TV connectée en norme HbbTV sont également
envisagées, pour permettre aux téléspectateurs de
commander directement des produits depuis leur téléviseur.
Sur le plan économique, le groupe vise un chiffre
d'affaires de 140 M€ au bout de 4 ans, pour un
résultat net de 30 M€. TF1 a « mobilisé 40 M€ pour
financer les pertes les quatre premières années », a
souligné Régis Ravanas. Les revenus seraient issus
exclusivement de la vente de produits. Tendances 24
ne proposerait donc ni publicité ni parrainage. Pour
autant, « on ne peut pas assimiler la chaîne à un écran
de publicité », « ni sur la forme, ni sur le fond », a
déclaré Jérôme Dillard, en réponse à une question.
Interrogé sur une comparaison entre Tendances 24 et
Euroshopping, Jérôme Dillard a précisé qu'il ne s'agissait
pas de chaînes jumelles, Euroshopping faisant la
promotion de produits étrangers.
Les dirigeants de TF1 ont aussi mis l'accent sur la
création de 300 emplois qu'entraînerait le lancement
de Tendances 24 : 100 dans la chaîne elle-même et 200
pour la partie logistique (livraison de produits). Ils ont
également écarté toute idée de concurrence néfaste du ecommerce. « Internet n'est pas concurrent, il est
complémentaire », selon Jérôme Dillard.
Alors que le groupe M6 a lui aussi présenté un projet
de chaîne de téléachat (Boutique & Co, lire ci-dessous),
« nous ne croyons pas être les meilleurs, mais nous
sommes très exigeants », a fait valoir Nonce Paolini.
LA CHAINE DU PATRIMOINE : un projet financé par une hausse de la redevance audiovisuelle
Jacques Rutman, président de l'association La Chaîne
du Patrimoine, porteuse du projet éponyme, a mis en
avant hier matin, devant les membres du CSA, un
sondage aux « résultats incroyables » : 93 % des
personnes interrogées dans cette étude se disent
favorables à une chaîne dédiée au patrimoine,
publique et gratuite, un taux qui monte à 95 % chez
les 18-24 ans. Ces résultats démentent, selon lui, les
critiques sur le manque d'intérêt supposé du projet. Le
président de l'association a également évoqué les
nombreux soutiens dont elle bénéficie chez les hommes
politiques, intellectuels, artistes et autres scientifiques,
ainsi que ceux de l'INA, de la Sacem et de la Scam (nos
informations de lundi).
La chaîne ambitionne de diffuser de la fiction
(2 françaises de 90' par semaine et 7 feuilletons de 15'),
des documentaires (4 par jour) des magazines, ou
retransmissions
de
théâtre
encore
deux
JT
hebdomadaires.
Elle proposerait
aussi
un
quotidien « à géométrie variable » sur l'actualité du
patrimoine, alimenté par un réseau de correspondants
« très très serré », a affirmé Gérard Dalmaz, viceprésident de l'association. Un magazine est aussi
envisagé, « pas forcément quotidien », a-t-il ajouté. Les
membres de l'association souhaiteraient recourir aux
archives audiovisuelles de différentes institutions comme
les bibliothèques ou les cinémathèques, actuellement
inutilisées. La grille serait « hebdomadaire, et non
quotidienne », a dit Jacques Rutman, ajoutant qu'« à ce
stade, mettre des tranches n'a pas beaucoup de sens ».
Hausse de la redevance
Les porteurs du projet s'opposent à tout recours à la
publicité pour financer leur chaîne, car « la publicité a
imposé des formats » qui ne correspondent plus
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aux œuvres de patrimoine anciennes, a expliqué
Jacques Rutman. Le financement serait assuré par le
parrainage et le mécénat, mais surtout par une
augmentation de la redevance audiovisuelle. Selon le
président de l'association, 58 % des personnes
consultées sont d'accord pour payer 1,50 € de plus à
cette fin. Le conseiller Alain Méar a fait remarquer que
ce modèle supposait d'inscrire la chaîne dans la loi
du 30 septembre 1986, afin d'en faire une chaîne
publique, laissant comprendre, sans l'exprimer, que le
projet ainsi présenté ne pouvait être retenu, faute, au
moins, de financement.
A la Une Interrogé sur l'état des discussions avec les pouvoirs
publics sur le sujet, Jacques Rutman a répondu qu'une
proposition de loi avait été élaborée, et que certains
parlementaires se sont proposés de la déposer. « Mais ça
n'a pas encore été fait », a-t-il dit. La session
parlementaire actuelle est close depuis mercredi soir.
« Vous nous invitez donc à différer nos décisions jusqu'en
juin », date de la reprise, a lancé le président du CSA
Michel Boyon. Jacques Rutman a reconnu qu'avec ce
projet, il attendait surtout du CSA qu'il interpelle les
pouvoirs publics sur l'intérêt d'une chaîne dédiée au
patrimoine.
BOUTIQUE & CO : un « projet majeur » pour M6
Nicolas de Tavernost, président du directoire du
groupe M6, a inscrit le projet de chaîne de téléachat
Boutique & Co, présenté hier matin devant le CSA, dans
la volonté du groupe de poursuivre sa politique de
diversification. Les revenus hors publicité représentent
aujourd'hui environ 45 % du chiffre d'affaires du groupe.
« Nous avons toujours estimé que les ressources
publicitaires n'allaient pas progresser de façon
proportionnelle à l'offre de programmes », d'où la
des
ressources
nécessité
de
« rechercher
supplémentaires », a-t-il expliqué.
Parallèlement, il a souligné que M6 Boutique & Co (exM6 Boutique La Chaîne), diffusée sur les réseaux de
complément et souvent loin dans la numérotation ce qui
rendait difficile son accès, était déficitaire et serait
amenée à fusionner avec Boutique & Co si celle-ci
obtenait une fréquence TNT HD.
Le président du directoire s'est également dit « prêt à
aider » le CSA à prendre la décision d'accorder une
fréquence à une chaîne de téléachat, et ce de deux
façons. D'une part, en proposant de verser une
contribution au financement de l'industrie des
programmes audiovisuels, à hauteur de 1,5 % du
chiffre d'affaires de la chaîne, à partir du moment où
celui-ci aura atteint 150 M€ − objectif visé au bout de
4 ans. Concernant les modalités de versement, Nicolas
de Tavernost s'est dit « ouvert à toute discussion », « y
compris éventuellement pour une contribution versée au
CNC ».
D'autre part, Nicolas de Tavernost s'est dit « prêt à
examiner un regroupement avec un candidat
concurrent » sur un même canal en TNT HD. Allusion au
projet Tendances 24, présenté par TF1 un peu plus tôt
dans la matinée (lire ci-dessus). Interrogé à ce sujet,
Nicolas de Tavernost a assuré qu'« aucune
concertation » n'avait eu lieu entre TF1 et M6. Cette
option « n'est pas notre choix », a-t-il dit, mais « si jamais
il y a une seule fréquence disponible, il vaut mieux en
avoir un bout que pas du tout ». Toutefois, « si vous
voulez me l'attribuer en entier, ce sera avec grand
plaisir ! », a-t-il lancé.
Selon des sources du CSA qui se sont exprimées
auprès de Satellifax en marge de l'audition et sans cela
ne constitue bien évidemment une analyse approfondie à
ce stade, ce regroupement éventuel ne pourrait être
pris en compte par les Sages car il ne leur a pas été
notifié avant les auditions et constituerait une
modification substantielle de la candidature. A suivre
donc sur ce point.
« Projet majeur »
Une chaîne de téléachat « est un projet majeur » pour
le groupe, qui « n'a pas bénéficié d'autorisations
suffisantes » sur la TNT gratuite, a indiqué Nicolas de
Tavernost. Mais il a averti, évoquant les deux autres
projets du groupe dans le cadre de cet appel à
candidature, et estimant ainsi, qu'une décision
favorable sur cette chaîne ne serait pas suffisante :
« Nous avons besoin au minimum d'une chaîne de
programmes. » Il a avancé un autre argument pour que
ce projet de chaîne de téléachat soit retenu : la création
de « centaines d'emplois en France », à un moment où
le pays traverse des difficultés économiques. « Je souhaite
vraiment que vous nous preniez au sérieux », a-t-il insisté
devant les conseillers, rappelant que M6 se présentait
pour la troisième fois avec ce projet, après les échecs de
2002 et 2005. « J'espère que ce sera la bonne », a-t-il
lancé.
Boutique & Co ambitionne d'atteindre un chiffre
d'affaires de 300 M€ au bout de 4 ans, et de créer
570 emplois, a affirmé David Larramendy, directeur
des ventes à distance du groupe M6. Le groupe veut
investir 50 M€ en 4 ans dans la chaîne. Un accord est
envisagé avec la société américaine de téléshopping
QVC, filiale de Liberty Media. Le chiffre d'affaires du
pôle de vente à distance Ventadis s'élève actuellement à
270 M€, selon Nicolas de Tavernost.
Diffusée 24h/24, Boutique & Co proposerait des
programmes d'une durée de 1h à 2h, axés sur les conseils
et la vente de produits de marques réputées ou moins
connues. Une douzaine d'heures de direct par jour sont
prévues en 2012, pour passer à 16 heures en 2015. Ses
programmes, « divertissants », recevraient des invités, avec
des émissions quotidiennes sur la nutrition, la cuisine ou le
high tech, a indiqué Pierre Dhostel, présentateur
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de M6 Boutique, prenant le ton qu'il emploie
habituellement sur la chaîne pour vanter le mérite de
« ce produit », ce qui a eu beaucoup d'effet pendant
l'audition et a fait rire les Conseillers et l'assistance.
Tous les programmes, produits depuis les locaux de Rungis,
seraient en français. Le droit de rétractation après achat
serait fixé à 30 jours. Aucun programme d'enchères n'est
prévu.
Des applications de TV connectée en norme HbbTV,
et d'autres pour smartphones et tablettes, seraient
développées, parallèlement aux programmes. L'intégralité
A la Une des appels téléphoniques serait traitée depuis la France.
Nicolas de Tavernost a en outre assuré qu'il n'y aurait
aucun lien de « capillarité » entre les programmes
diffusés sur Boutique & Co, et ceux de l'information de
M6. Le groupe n'envisage par ailleurs aucun couplage
publicitaire entre les offres des chaînes.
Interrogé par le président du CSA, Michel Boyon, sur la
prononciation correcte du nom, entre « Boutique and
Co » et « Boutique et Co », Nicolas de Tavernost a
indiqué prononcer « Boutique et Co », remarquant :
« Moi, "éco", ça me va bien. »
RMC DECOUVERTE : une chaîne 100 % documentaire pour toute la famille
Porté par le groupe NextRadioTV, éditeur de BFM TV
sur la TNT nationale gratuite, le projet RMC Découverte
est « une chaîne 100 % documentaire destinée à un
public familial », a indiqué hier Alain Weill, président
du groupe, devant les membres du CSA, soulignant le
caractère « inédit » de cette thématique sur l'univers de la
TNT gratuite. « Elle constitue une opportunité pour le
secteur du documentaire », a-t-il fait valoir, évoquant
« des engagements très significatifs en matière de
contribution à la production ».
« Le projet s'articule autour de deux grandes idées
fortes : "Tout sur le documentaire et rien que le
documentaire" et "savoir et comprendre" », a pour sa
part précisé Frank Lanoux, dg de RMC. « La chaîne se
veut une fenêtre sur le monde, la découverte, la
connaissance, a-t-il ajouté. Elle s'inscrit dans une
démarche culturelle et qualitative avec un accent sur
l'innovation. » Ainsi, 80 % des programmes de RMC
Découverte seront en HD dès la première année. Ils le
seront à 100 % en année 4.
Destinée à toute la famille, la chaîne couvrira toutes
les catégories de documentaires et reposera sur une
grille très lisible organisée autour de rendez-vous
réguliers, a ajouté Frank Lanoux. Chaque soirée sera
dédiée à une thématique (le voyage le lundi, les
animaux le mardi, les sciences le mercredi, un film
documentaire le jeudi, ou encore l'histoire le dimanche).
Le prime time sera composé de deux documentaires
successifs, à l'exception du jeudi ouvert à un long
métrage documentaire. Aucun débat n'est prévu. Un
système de multidiffusion est mis en place en journée.
Le mercredi après-midi sera dédié à l'éducation. Des
bulletins d'infos sont programmés en matinée avec la
volonté de recevoir des acteurs de l'actualité dans une
logique de décryptage. Certains flashs de BFM TV
pourraient également trouver leur place.
« Nous évaluons entre 1 200 et 1 500 le nombre
d'heures de documentaires à acquérir et produire
chaque année », a indiqué Alain Weill, ajoutant vouloir
s'inspirer d'exemples internationaux tels que National
Geographic Channel, Discovery Channel ou encore la
BBC.
« Les
sources
d'approvisionnement
en
documentaires sont très nombreuses et les coûts très
raisonnables. Nous souhaitons maîtriser nos programmes
et nous serons amenés à produire de plus en plus », a
assuré Alain Weill.
Des engagements très significatifs dans la production
S'agissant du plan d'affaires, NextRadioTV a fait valoir
« la solidité du groupe » et « l'efficacité » de sa régie
publicitaire NextRégie. Selon les prévisions du groupe, la
chaîne atteindrait le petit équilibre en 2016 avec une part
d'audience proche de 2 %. Le groupe évoque plus de
15 M€ en achat de programmes avec la volonté de
« contribuer fortement à la production d'œuvres ».
Dans cette perspective, NextRadioTV a signé un accord
interprofessionnel avec le SPI, le Satev et le Sedpa, qui
représentent majoritairement les documentaristes français
(nos informations de lundi). « La chaîne ne bénéficiera
pas de la montée en charge prévue dans l'appel à
candidatures
et
respectera
les
obligations
réglementaires en matière de contribution dès la première
année », a fait valoir Damien Bernet, secrétaire général
du groupe. Selon lui, NextRadioTV s'engagera même « audelà des exigences réglementaires ». La chaîne consacrera
ainsi 20 % de son chiffre d'affaires net à la production
d'œuvres dès la deuxième année, dont 15 % pour le
patrimonial. Par ailleurs, 75 % des dépenses dans le
patrimonial se feront dans la production indépendante, a-til ajouté. A noter que le régime général des chaînes TNT
prévoit une contribution à hauteur de 15 % du CA net de
l'année précédente, dont 10,5 % pour le patrimonial.
« Cette chaîne bénéficiera de notre savoir-faire », a
souligné Alain Weill, citant « l'innovation éditoriale, nos
méthodes de gestion et notre culture commerciale
forte. » « Une chaîne documentaire, c'est comme une
chaîne d'infos, elle se vend à un tarif par
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téléspectateur supérieur à la moyenne car elle
est surconsommée par les CSP+ », a-t-il affirmé. Il a cité
en exemple Discovery Channel aux Etats-Unis, dont
50 % des revenus proviennent de la publicité. « Nos
objectifs en termes de part d'audience et de chiffre
d'affaires publicitaires sont réalistes », a-t-il souligné,
rappelant l'expérience du groupe qui a fait de BFM TV la
première chaîne d'infos sur la TNT gratuite, avec une pda
à 1,6 % (pda du mois de février).
Un enjeu essentiel pour l'avenir de NextRadioTV
En réponse à une question du conseiller Emmanuel
Gabla sur une éventuelle entrée d'un partenaire dans le
capital, mentionnée dans le dossier de candidature, Alain
Weill a précisé que cette hypothèse avait seulement été
évoquée dans une perspective de coproduction. « Aucun
projet n'est à l'ordre du jour », a-t-il indiqué. Une plateforme de vidéo à la demande sera proposée dès le
départ. Son modèle économique n'est pas encore défini.
Alain Weill a par ailleurs souligné que RMC
Découverte est, avec RMC Sport HD, l'un des « deux
projets prioritaires » du groupe. Le troisième [BFM
Business] est « un projet additionnel ». L'obtention d'une
A la Une nouvelle fréquence en TNT gratuite est « un enjeu
essentiel pour la survie du groupe », a-t-il poursuivi.
« Une seule chaîne gratuite sur la TNT n'est pas viable
face à la concurrence », a estimé Alain Weill, évoquant
la nécessité de « fonctionner sous forme de synergie au
sein d'un même groupe ». i>télé, autre chaîne info sur la
TNT gratuite, « appartient à un groupe [Canal+] qui
dispose de trois chaînes [si la cession de Direct 8 et
Direct Star est validée, ndlr] », a-t-il ajouté. « Nous avons
besoin de disposer d'une puissance comparable pour
lutter à armes égales sur le marché publicitaire. »
Il a ainsi appelé le CSA à « structurer l'offre
TNT autour des groupes historiques et des
nouveaux entrants de 2005 [NextRadioTV et
NRJ Group, ndlr] qui ont pris des risques importants ».
Dans le cas contraire, « il y aura de nouvelles cessions
de fréquences », a-t-il ajouté.
Et de souligner : « NextRadio (RMC, BFM Business,
BFM TV) est une belle aventure éditoriale. Nous
comptions 100 collaborateurs en 2000. Nous sommes
aujourd'hui 900, dont 450 journalistes. Nous avons
œuvré au succès de la TNT et nous n'avons jamais vendu
de fréquences. »
AMIS TV : une chaîne nature et animaux portée par l'équipe de 30 millions d'amis
C'est forte de « 36 ans de présence ininterrompue avec
une émission culte », 30 millions d'amis (sur TF1 de
janvier 1976 à fin 2003, puis sur France 2 de mars
2004 à juin 2006 et, depuis, sur France 3), que l'équipe
d'Amis TV a présenté hier son projet de chaîne de la
TNT HD au collège du CSA. Amis TV, qui se reconnaît
dans « les valeurs défendues par 30 millions d'amis »,
aura des pôles d'intérêt élargis, abordant non seulement
le monde animal, mais aussi l'environnement : « La
protection de l'environnement est dans l'ADN de la
chaîne », a expliqué Reha Hutin, présidente de Pro TV
Diffusion, société porteuse du projet, productrice de
l'émission de France 3 et présidente de la Fondation
30 millions d'amis.
Le projet de cette chaîne thématique nature et animaux
est construit sur une grille « au ton apaisé, familial, dans
un univers non polémique », basée sur « l'émotion et les
liens entre l'homme et l'animal ». Elle sera composé à
52 % de documentaires, 20 % de fiction, le reste étant
du magazine / émissions de plateau et des
reportages. Amis TV proposera 3 heures de direct
quotidiennes sur sa thématique, ce qui lui permettra de
donner des conseils pratiques, des infos jardinage, une
« météo des terroirs », présentée par Laurent Cabrol,
des rubriques décoration, escapades, des conseils
vétérinaires, etc.
L'actionnariat d'Amis TV a déjà bouclé les 18 premiers
mois de fonctionnement : « Environ 10 M€ sont déjà
réunis », a souligné Marc Laufer (ancien dg du groupe
Skyrock et dg délégué de NextRadioTV), dg de Pro TV
Diffusion, qui a également fait part de « l'intérêt
d'investisseurs » pour entrer dans le capital, mais
toujours de façon minoritaire. « Le lancement est assuré »,
a-t-il assuré : la chaîne prévoit d'être également diffusée
dès son démarrage en ADSL et satellite, avec un taux
d'initialisation estimé à 95 % en troisième année.
L'objectif d'audience à trois ans est supérieur à 1 %
de pda avec un équilibre atteint en 2016 à « environ
32 M€ », a-t-il aussi indiqué. Amis TV bénéficiera d'une
régie intégrée, avec une partie de l'équipe « dédiée aux
marchés captifs (environnement, jardinage...) » qui
pourraient représenter environ 3 M€ en 3e ou 4e année,
a ajouté Marc Laufer. « Nous sommes une niche, sur un
marché en pleine expansion », a insisté Reha Hutin. La
grille d'Amis TV prévoit aussi actuellement 2 heures de
téléachat quotidiennes (6h-8h en semaine), qui ne
représenteront toutefois pas « la première source de
revenus », a indiqué Marc Laufer.
Les producteurs « ne nous ont pas (...) pris au sérieux »
Le projet prévoit un investissement de 20 M€ dans les
programmes en année 3, avec un budget acquisition de
« 10 M€ en vitesse de croisière ». Les porteurs du projet se
sont
également
déclarés
prêts
à
prendre
des
engagements dépassant les minima réglementaires et
à fixer des « minima garantis en numéraire », a-t-il aussi
expliqué. Interrogée sur les contacts avec les producteurs,
Reha Hutin a reconnu : « On leur court après depuis
quelques semaines, mais c'est difficile. » « Evidemment, on
signera avec eux [un accord sur les engagements dans la
production audiovisuelle, ndlr],
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mais ils ont d'abord signé avec les grandes chaînes,
enfin, pas toutes si je lis leur communiqué. Je pense qu'ils
ne nous ont pas totalement pris au sérieux. » Amis TV
s'appuiera également sur des acquisitions. « Il existe
beaucoup de catalogues, qui sont en pleine refonte avec
le développement de la HD », a souligné son directeur
des opérations, Bernard Scoffié. Elle mise également sur
une équipe interne de « 40 collaborateurs en CDI, dont
25 journalistes », a souligné Marc Laufer.
Pour Reha Hutin, Amis TV répond aussi à une attente du
public : « 36 ans d'expérience et les liens étroits noués
A la Une avec les téléspectateurs nous assurent de l'intérêt porté à
notre projet. » Selon un sondage Ifop commandé à cette
occasion, « 82 % des personnes interrogées sont
susceptibles de la regarder », a-t-elle ajouté. L'équipe
compte non seulement sur les 1 à 1,5 million de
téléspectateurs de l'émission 30 millions d'amis, mais
aussi sur les « 100 000 fans » de sa page Facebook, les
« 3 400 followers sur Twitter », les « 300 000 membres
actifs, dont 100 000 donateurs réguliers de la
Fondation » ou encore les « 97 000 lecteurs du mensuel
30 millions d'amis », a souligné Reha Hutin.
ID FRANCE 1 : une chaîne qui veut relancer la fiction longue en France
Porté par le Groupe JLA, qui a produit depuis sa
création « plus de 2 000 heures de fiction et de
documentaire », le projet ID France 1 se pose en
« défenseur de la création française » dans le
domaine de la fiction, a expliqué hier d'emblée son
président, Jean-Luc Azoulay, fondateur du groupe, lors
de son audition au CSA pour une fréquence de TNT HD.
« C'est la chaîne qui manque, consacrée majoritairement
à la fiction longue », a-t-il ajouté, précisant que ce projet
était par ailleurs « vital pour l'avenir » du groupe,
également éditeur de la chaîne de la TNT francilienne
IDF1 qui, si elle a atteint « l'équilibre financier, reste dans
une situation fragile ».
Le projet est ambitieux puisqu'il entend pas moins que
« relancer la production française [de fiction] » en
« [enclenchant] un processus vertueux » permettant à la
France de concurrencer ses homologues européens ou
américains en matière de production dite industrielle, a
expliqué Jean-Pierre Dusséaux, producteur dans le
groupe et administrateur. « Il s'agit d'un enjeu culturel
majeur. »
Les porteurs du projet ont ainsi rappelé l'écart existant
tant en volume de production de fiction (« 2 000 heures
en Allemagne contre 700 en France », selon Jean-Luc
Azoulay) que de programmation, avec des séries
américaines largement présentes en prime time dans
l'Hexagone. « La France est le seul pays européen où la
fiction nationale n'est pas leader », a-t-il ajouté.
Jean-Luc Azoulay, auteur (sous le pseudo de Jean-François
Porry) et producteur, du temps d'AB Productions, d'Hélène
et les garçons ou encore du Miel et les abeilles, a
également souligné le manque d'implication des chaînes de
la TNT dans ce genre de programmes, tout en rappelant
que son groupe a produit, « grâce à » un préachat d'IDF1,
Les Flamboyants (La baie des Flamboyants à son
lancement) pour France Ô et le réseau 1ère et Les
mystères de l'amour pour TMC. Pour lui, après une
période allant de Thierry la fronde à Sous le soleil, le genre a
quasi disparu, puisque seule subsiste aujourd'hui, « avec
succès d'ailleurs », Plus belle la vie (Telfrance Série /
Rendez-Vous Production Série) pour France 3.
Le projet prévoit un démarrage avec une grille
constituée, en temps d'antenne, « à plus de 50 % de
fiction » avec cinq séries par jour, soit « dix séries
différentes par semaine avec les rediffusions », avec
l'objectif d'atteindre, à terme, 75 % du temps
d'antenne, a souligné Jean-Pierre Dusséaux. Il suppose
aussi de forts investissements dans la production « dès les
premières années », a déclaré Marc Tessier, viceprésident (président de France Télévisions au moment du
lancement de Plus belle la vie).
Le Groupe JLA a ainsi conclu un accord avec la CPA,
qui regroupe le Spect, le SPFA et l'Uspa (nos informations
du 2 mars), la SACD et la Scam et a « le soutien du CEEA
[conservatoire européen d'écriture audiovisuelle, ndlr] »
avec qui sont envisagés des ateliers.
25 % du CA dans la production audiovisuelle,
dont 20 % dans le patrimonial
Le groupe s'est engagé à investir 25 % de son chiffre
d'affaires dans la production audiovisuelle dont 20 %
dans les œuvres patrimoniales, a indiqué Marc Tessier.
« Dans les premières années, nous produirons ou
contribuerons à produire 600 heures de fiction, soit une
enveloppe globale de 50 M€ apportée pour plus du tiers
par la chaîne », a-t-il ajouté. Le « rythme de croisière » :
« 250 heures par an minimum pour un investissement
global de 20 M€ [dont un tiers financé par ID France 1].
« Nous espérons générer des séries longues dès les
premières années », le reste étant de l'acquisition. Le
groupe a annoncé vouloir lancer, « dès le départ, un
projet original de sitcom en direct », a précisé Jean-Luc
Azoulay. Pour Jean-Pierre Dusséaux, la part consacrée à la
fiction à l'antenne correspondra, à terme, à la production
de deux séries de 26 x 26' et deux de 100 x 26'.
ID France 1 pourrait également investir dans de la
production d'expression non-originale française, mais
toujours de manière minoritaire, à environ 10 %. Quant
aux acquisitions, Jean-Luc Azoulay, bon connaisseur des
telenovelas latino-américaines, a estimé que la chaîne,
qui serait prête à émettre dès septembre, pourrait avoir
« 6 à 7 séries pour la rentrée ». Le marché de la série
longue « est relativement vierge pour faire [son] marché »
avec des produits « de qualité ».
Parallèlement à la fiction, ID France 1 proposera des
rendez-vous complémentaires « ancrés dans l'actualité et
des magazines plus sociétaux », a ajouté la
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Jeudi 8 mars 2012
7/15
vice-présidente, Michèle Cotta. Parmi eux figure le
projet Notre France, une série courte donnant la parole à
des Français anonymes qui sera lancée « avec des
chaînes locales partenaires », a-t-elle ajouté. Rappelons
qu'en tant qu'éditeur d'IDF1, le Groupe JLA fait partie du
syndicat Les Locales TV. Autres projets de magazines de
la chaîne, qui compte travailler « avec l'ensemble des
producteurs français » : un sur les coulisses des
tournages de fictions françaises, un autre sur les
« nouveaux talents », un talk-show féminin qui
prendra l'antenne en direct à 14h en semaine, ou encore
un débat d'actualité le samedi avec des personnalités
culturelles ou politiques.
Une grille horizontale
La grille est construite de manière horizontale, avec,
donc, des rendez-vous fixes tous les jours de semaine. La
chaîne souhaite bénéficier d'heures de grande écoute
aménagées pour gagner en « souplesse ». « C'est un
travail de niche », a considéré Jean-Pierre Dusséaux :
« Beaucoup d'échecs de séries longues sont dus à des
horaires de programmation. » Les fictions de 52' ou
sitcoms de 26' françaises prendront l'antenne, par
exemple, à 16h, 18h et 20h en semaine, laissant les
prime à des fictions (2 x 52') non européennes. Le prime
du samedi sera consacré à une série européenne et celui
du dimanche (démarrant à 20h) à six épisodes d'une
sitcom française.
L'hypothèse de pda moyenne est de 1,5 à 2 % la
troisième année avec un équilibre atteint « dès la
troisième année » avec 35 à 40 M€ de recettes nettes,
a expliqué Marc Tessier. Côté publicitaire, la chaîne
bénéficiera de la régie du groupe. Le capital de la chaîne
pourrait être ultérieurement ouvert à de nouveaux
partenaires, Jean-Luc Azoulay s'étant engagé hier « à
rester majoritaire et à en garder le contrôle ». Il a indiqué
que des « producteurs » seraient intéressés à entrer au
capital. L'investissement en capital du Groupe JLA est de
l'ordre de 25 M€.
____________________________________________________ TNT SATEV / SPI / SEDPA : accord avec les porteurs du projet 360 Télévision
Le Comité de liaison, qui regroupe le Satev, le SPI et
le Sedpa, et les porteurs du projet 360 Télévision (Le
Nouvel observateur, Fleurus Presse, Média-Participations,
Detroit Media et Les Editions du Mouvement) ont passé un
accord dans le cadre de l’appel à candidatures lancé
par le CSA pour six nouvelles chaînes en TNT HD, ont-ils
annoncé hier dans un communiqué.
« Cet engagement s’opère tant en volume de
production qu’en matière de circulation des œuvres
fortement patrimoniales et des droits », indiquent les
partenaires. La société 360 TV, qui porte le projet,
s’engage ainsi à produire 22,5 % d’œuvres
audiovisuelles dont 12,5 % à vocation patrimoniale.
Cet accord est « assorti d’un montant en valeur absolue
important et un engagement significatif dans les
œuvres inédites notamment », précise le communiqué.
360 TV s’engage également « à diffuser en soirée
des captations et recréations de spectacles vivants, des
documentaires de création d’expression originale
française et surtout signe un engagement à hauteur de
0,2 % de son chiffre d’affaires à l’égard du secteur du
court métrage », affirment les signataires.
Enfin, l’accord intègre « les problématiques liées à la
distribution et au renforcement nécessaire de la
circulation des œuvres » en prévoyant « une durée des
droits maximale et limitée à 24 mois pour les œuvres
audiovisuelles achetées sur le second marché, une clause
de libération anticipée des droits et la possibilité
d’ouverture de fenêtres dans la durée des droits pour un
diffuseur tiers ». Les porteurs du projet 360 Télévision, qui
seront auditionnés par le CSA lundi, ont également signé
un accord global avec la Confédération des producteurs
audiovisuels (CPA) sur des engagements en matière de
production (notre « Confidentiel » du 1er mars).
De leur côté, le Satev, le SPI et le Sedpa ont par ailleurs
signé un accord interprofessionnel avec NextRadioTV,
pour le projet de chaîne RMC Découverte (nos
informations de lundi).
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles SES : African Television (AFTV) disponible en Europe sur Astra 23,5° Est
La chaîne African Television (AFTV) sera disponible
en clair le 1er avril en Europe sur Astra 23,5° Est, a
annoncé hier SES. L'opérateur satellitaire a signé
avec Scope Media TV, société basée aux Pays-Bas, un
accord pour la diffusion d’AFTV via cette position pour
les foyers dotés d’antennes satellite ou les platesformes câblées et IPTV en Europe.
Jeudi 8 mars 2012
8/15
Production FRANCE 2 / TELE IMAGES PRODUCTIONS : la fiction de day time Lignes de vie en tournage
Lignes de vie (45 x 26’), la nouvelle fiction de day
time de France 2, produite par Télé Images
Productions (Philippe Alessandri et Arnaud Figaret),
filiale de Zodiak Media, est en tournage jusqu’au
19 juin en région Languedoc-Roussillon.
Réalisée par Adeline Darraux, Jeanne Biras et
Emmanuelle Dubergey, la série est écrite par Cristina
Arellano, Aurélie Belko, Camille de Castelnau, Sylvie
Coquart, Séverine Jacquet, Yves Ramonet, Agathe
Robilliard et Stéphanie Tchou-Cotta. Elle raconte l'histoire
de deux amies d'enfance, Justine (mère au foyer) et
Chloé (« célibattante »), qui vont être amenées à
s'interroger sur leur vie après le retour de Yann, un
homme qu'elles ont toutes les deux aimé à 20 ans. Au
casting apparaissent notamment Delphine Rollin, Diane
Robert, Jean-Charles Chagachbanian et Didier Cauchy.
En avril, France 2 lancera par ailleurs le tournage, à
Bordeaux, de Talons aiguilles et botte de paille
(26 x 26’), a indiqué la chaîne à Satellifax, confirmant
une information du Parisien. Produite par Scarlett
Production (Joëy Faré, Florence Dormoy), cette fiction
suivra quatre jeunes femmes qui héritent d’une ferme
alors que tout les sépare.
La diffusion des ces deux séries dites « nouvelles
générations » est prévue à l’été 2012. Elles remplaceront
les fictions « jeunesse » de France 2, Foudre (ALP,
Terence Films), Chante ! (Télé Images Kids) et Cœur
océan (Scarlett Production), qui s’arrêtent cette saison.
________________________________ Vidéo, vidéo à la demande ARRET DE MEGAUPLOAD : hausse de l'audience des sites VOD et catch-up de 25,7 %, selon l'Hadopi
La fermeture de MegaUpload, le 19 janvier, a eu un
impact sur l'audience des offres légales (VOD, catch-
up, agrégateurs) : sur la période du 19 au 31 janvier,
elle a augmenté de 25,7 % par rapport à celle du 1er
au 18 janvier, selon une analyse menée par l'Hadopi
dans le cadre de sa mission d'observation des usages
numériques et de valorisation de l'offre légale.
Parallèlement, cette étude constate une diminution de
19,5 % du nombre moyen de visiteurs uniques (VU)
quotidiens sur les « principaux sites de streaming gratuit
ayant poursuivi leur activité après le 19 janvier », sousentendant des sites illégaux.
Cette analyse est basée sur les mesures d'audience de
Médiamétrie//NetRatings d'un échantillon de 50 sites
représentant les différentes formes d'offres légales et a été
complétée par le Baromètre TV en ligne des régies des
groupes Canal+, France Télévisions, M6 et TF1 avec GfK
et NPA, ainsi que par des statistiques provenant de
plates-formes labellisées PUR (Promotion des usages
responsables).
Dans le détail, les sites de télévision de rattrapage ont
vu leur audience augmenter de 25 % après l'arrêt de
MegaUpload avec 563 000 VU quotidiens du 19 au
31 janvier contre 452 000 sur la période précédente, ceux
de VOD de 35 % à 330 000 VU quotidiens et les
agrégateurs et portails de référencement de 85 % avec
109 000 VU quotidiens, précise le communiqué publié
hier. « Sur l'ensemble des segments, le gain est supérieur à
la diminution de l’audience constatée sur des sites de
streaming gratuit [-19,5 % à 416 000 VU quotidiens dans
la période post-MegaUpload, ndlr] », ajoute l'Hadopi.
Son analyse se concentre toutefois sur l'audience des
sites, sans fournir de données précises sur la
consommation des vidéos, notamment dans le cas des
offres payantes. Ainsi l'Hadopi reste prudente, précisant
que « [les chiffres quotidiens d'audience] laissent à
penser que l'offre payante a également profité de façon
très significative de la fermeture de MegaUpload ».
L'étude cite deux chiffres de consommation, mais qui
portent sur l'ensemble du mois de janvier (par rapport à
décembre 2011), sans distinguer la période avec
MegaUpload et celle sans. Selon le Baromètre TV en
ligne, la consommation de programmes en catch-up TV
a crû de 17 % en janvier avec un total de près de
220 millions de programmes vus dans le mois. A
noter que, pour ce type d'offre gratuite, la tendance de
fond est à la hausse : sur un an, la consommation en
catch-up a progressé de 67 %, selon le même baromètre.
Quant à la consommation de VOD, elle aurait, selon
sept plates-formes labellisées PUR, progressé plus encore
que l'audience : +25 % sur l'ensemble de janvier contre
une hausse de 22 % en audience. Rappelons qu'une
étude Ifop pour le site d'information high-tech Clubic
montre que la fermeture de MegaUpload bénéficiait
majoritairement aux offres gratuites de télévision de
rattrapage et que les internautes déclarant consommer
illégalement des contenus avaient modifié leurs habitudes
dans une proportion inverse à leur fréquence de
consommation illégale (nos informations du 1er mars).
Jeudi 8 mars 2012
9/15
Droits sportifs GOLF CHANNEL FRANCE : acquisition des droits exclusifs du LPGA Tour
La chaîne Golf Channel France a acquis les droits
exclusifs pour la France de la compétition de golf
féminin LPGA Tour, indique-t-elle. Le LPGA (Ladies
Professional Golf Association) Tour est le « circuit
majeur » du golf féminin américain, souligne-t-elle.
Golf Channel proposera, en partie ou en intégralité,
les 29 tournois de la saison 2012 du circuit, avec une
retransmission en direct, le dimanche, de la dernière
journée de chaque épreuve.
Le dispositif sera élargi pour les tournois majeurs. Les
journées de samedi et dimanche seront proposées en
direct pour le Kraft Nabisco Championship et le LPGA
Championship. Les épreuves US Women's Open
et Women's British Open seront quant à elles proposées
intégralement en direct (4 journées).
Un magazine de 52', revenant sur les moments forts
de chaque tournoi, sera diffusé dans la semaine qui suit,
et chaque tournoi sera rediffusé.
Golf Channel France a été lancée en septembre 2010
par AB Groupe, en vertu d'un accord passé avec la
chaîne originale américaine.
____________________________________________ Technologies APPLE : le nouvel Apple TV et l'iPad 3 présentés hier
Apple a présenté hier soir un nouveau boîtier de TV
connectée Apple TV, avec une qualité d'image full HD
(norme 1080 p). Vendu 99 $ (75 €), comme la version
précédente, il est doté d'« une nouvelle interface
simplifiée », a déclaré le directeur général d'Apple, Tim
Cook, lors d'une conférence à San Francisco, retransmise
via visioconférence à Londres. Il sera disponible à partir
du 16 mars.
Egalement présenté hier, l'iPad 3 sera disponible en
France le même jour, pour un prix identique à celui de
l'iPad 2 (499 €). Cette nouvelle version de la tablette
est 4G. Elle est aussi dotée d'une résolution « Retina »,
dont la définition, 2 048 x 1 536 p, est supérieure à
celle de la HD. L'iPad 3 peut désormais enregistrer des
vidéos en HD, à 1080 p. Il est équipé d'une nouvelle
caméra iSight 5 mégapixels.
____________________________________________ International G-B / SONY PICTURES TELEVISION : lancement de Sony Movie Channel au printemps
Sony Pictures Television lancera au printemps une
chaîne de cinéma en Grande-Bretagne, baptisée Sony
Movie Channel. Cette chaîne, qui sera accompagnée
d'une déclinaison +1, proposera des films et des fictions
TV issus de Sony Pictures ainsi que d'autres studios et
distributeurs
Sony
indépendants.
Elle rejoindra
Entertainment Television, autre chaîne Sony lancée au
printemps 2011 sur Sky et Virgin Media. Ce sont les
deux seules chaînes labellisées Sony en dehors du
marché US.
PAYS-BAS : une gagnante de Holland's Next Top Model gagne un procès contre Elite
L'agence de mannequins Elite a été condamnée hier à
Amsterdam à verser des indemnités à la gagnante
d'un concours télévisé en 2008 pour avoir rompu son
contrat en raison d'un tour de hanches jugé trop
important. « Les agences de mannequins MTA Models et
Elite doivent payer une indemnisation de près de
65 000 euros au mannequin Ananda Marchildon », a
indiqué le tribunal d'Amsterdam dans un communiqué.
La jeune femme, qui avait remporté le concours
Holland's Next Top Model en 2008, avait obtenu un
contrat de 75 000 euros auprès de l'agence MTA
Models, qui a fusionné début 2010 avec la filiale
néerlandaise d'Elite. Cette dernière, Elite Amsterdam,
avait en septembre 2010 rompu le contrat d'Ananda
Marchildon, après que celle-ci eut gagné un peu plus de
10 000 euros. Le tribunal d'Amsterdam a estimé qu'Elite
ne pouvait exiger un tour de hanches de 90 centimètres
car le contrat signé avec MTA stipulait que « les
mensurations du mannequin ne pouvaient changer par
rapport aux tailles qui étaient les siennes au moment de
la signature du contrat ». Or, Ananda Marchildon avait
un tour de hanches de 92 centimètres au moment de la
signature du contrat.
Jeudi 8 mars 2012
10/15
Nominations EUROPE 1 : nouvelle organisation autour de Bruno Gaston
Europe 1 a mis en place une nouvelle organisation,
autour de Bruno Gaston, directeur délégué de la
station depuis le 3 février dernier. Cette nouvelle
organisation, qui a pris effet hier, fait suite au départ
d’Eric Angioletti, directeur des contenus depuis 2009
(notre « Confidentiel » du 2 mars).
Olivier Beneuf est ainsi nommé directeur délégué
adjoint en charge de la coordination de l’antenne et
des programmes. Sont rattachés à ce dernier : Laurent
Delpech, directeur des événements antenne, Xavier
Jolly, directeur artistique, Bertrand Rutili, responsable
de la coordination antenne, et Julien Picard-Monnet,
responsable de l’interactivité antenne.
Caroline Cochaux, directrice adjointe des
programmes auprès de Bruno Gaston, prend en charge
l’ensemble des émissions et leurs équipes. Elle a sous sa
responsabilité Nadia Milosevic, qui est nommée
responsable de la coordination des programmes.
Cette réorganisation intervient après celle du pôle
radios / télévisions de Lagardère Active (nos
informations du 6 février). Dirigé par Richard
Lenormand, ce pôle fédère désormais les activités
audiovisuelles (hors production) du groupe en une seule
entité. Auparavant, les activités Télévision, Europe 1 et
Radios musicales étaient dissociées.
AEF : organigramme de la nouvelle rédaction fusionnée
L'organigramme de la nouvelle rédaction
fusionnée de l'Audiovisuel extérieur de la France
(AEF) a été annoncé hier. Il intervient après les
nominations, mi-février, des deux directrices des
rédactions unifiées de France 24, RFI et Monte Carlo
Doualiya (MCD), Anne-Marie Capomaccio et Nahida
Nakad.
Parmi la quarantaine de nominations annoncées hier
figurent celles de Benoît Laporte, directeur adjoint de
l’information monde de RFI, au poste de directeur du
pôle francophone ; du journaliste Mansour Tiss à la
direction du pôle arabophone ; et de Renée Kaplan,
directrice adjointe de la rédaction en charge des
contenus anglophones de France 24, à la direction du
pôle anglophone.
Rémy Guiller, directeur général adjoint en charge des
ressources humaines et des affaires administratives et
financières de MCD, devient secrétaire général.
Damien Houlès, responsable magazines de RFI, est
nommé rédacteur en chef des magazines.
Laurent Chaffard, chef du service Afrique de RFI,
prend la tête du service Afrique.
Loïck Berrou, rédacteur en chef en charge des
magazines et des talk-shows de France 24, est nommé
chef du service international et reportages TV.
La journaliste de France 24 Roselyne Febvre devient
chef du service politique au sein du service France.
Nathalie Bourrus, rédactrice en chef aux news de
France 24, est nommée chef du service société au sein
du service France.
Markus Karlsson, rédacteur en chef du service
économie de France 24, est nommé chef du service
économie.
Isabelle Chenu, chef du service Culture de RFI, prend
la tête du service culture.
Robert Parsons, rédacteur en chef politique
internationale à France 24, devient chef du service
langues géopolitiques.
Le journaliste Eric Bataillon est nommé médiateur.
EUROPACORP : modification au sein du conseil d'administration
Patrice
Gassenbach
a été nommé lundi
administrateur
indépendant
d'EuropaCorp en
remplacement de Gérard Van Kemmel, qui a
démissionné, a annoncé hier le groupe. La nomination
de Patrice Gassenbach, qui rejoint également le
comité d’audit, sera soumise à l’approbation des
actionnaires lors de la prochaine assemblée générale
d’EuropaCorp, précise le communiqué.
Le conseil d’administration d'EuropaCorp se compose
désormais de Luc Besson, président ; Charles Milhaud,
vice-président ; Antoine Bernheim, Grégoire Chertok,
Front Line, représenté par Didier Kunstlinger,
Christophe Lambert (dg du groupe), Françoise Nyssen
et Patrice Gassenbach.
Jeudi 8 mars 2012
11/15
Programmes TF1 / ENDEMOL : La roue de la fortune s'arrêtera le 23 mars
Le jeu quotidien de TF1 La roue de la fortune
(Endemol), dont la nouvelle formule avait été lancée
en janvier dernier, va s’arrêter le vendredi 23 mars,
faute d'audience. Cette nouvelle version est diffusée du
lundi au vendredi à 11h05 − au lieu de 19h
précédemment − et présentée par Benjamin Castaldi et
Valérie Bègue, en remplacement de Christophe
Dechavanne et Victoria Silvstedt. Elle avait démarré
avec 1 million de curieux et 13,7 % de pda, a vu ses
résultats se tasser au fil des semaines, passant
régulièrement sous la barre des 10 % de pda.
A partir du 26 mars, La roue de la fortune
sera remplacée par une rediffusion de 4 mariages et
une lune de miel (l'épisode de la veille), un programme
produit par ITV Studios France, dont la saison 2 est
actuellement diffusée du lundi au vendredi à 17h30.
SUD RADIO : arrivée de Gérald Dahan pour une revue de presse satirique dans la matinale
L'imitateur Gérald Dahan, licencié fin février par la
radio Rire & Chansons (NRJ Group), rejoindra Sud
Radio pour une émission quotidienne de 5' à 8h30, at-il indiqué hier. « Sud Radio me donne carte blanche
totale. J'interviendrai chaque matin du lundi au
vendredi pour une revue de presse satirique. Pascal
Bataille me donnera la réplique. La campagne
présidentielle sera le thème central, avec des canulars
surprises », a précisé Gérald Dahan.
Après le refus de Rire & Chansons de diffuser un de ses
canulars, où il avait piégé Nicolas Dupont-Aignan en se
faisant passer pour Eric Cantona, l'imitateur avait dénoncé
une censure. Le lendemain, l'accès de la station lui avait
été interdit sur ordre de la direction d'antenne qui avait
ensuite confirmé une « fin de collaboration à effet
immédiat » (nos informations du 23 février).
_________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
CANAL+ / AL-JAZIRA : partage des championnats de football italiens et allemands
Selon L'Equipe, Canal+ et Al-Jazira sont en passe de se
partager les droits des championnats d'Italie et
d'Allemagne lors des trois prochaines saisons,
compétitions commercialisées sur le territoire français par
la société MP & Silva. Les deux groupes offriraient, au
total, autour de 23 M€ par an au vendeur. Cela
représenterait presque un doublement des montants
actuels, puisque Canal+ paie, aujourd'hui, 10 M€
annuels pour la Série A, tandis qu’Orange Sport
débourse 2,5 M€ par an pour la Bundesliga.
DISCOVERY : le groupe mise sur le gratuit pour accroître sa présence en Europe
(Grégoire Poussielgue, Les Echos, mercredi 7 mars − en ligne sur lesechos.fr)
[Alors que Discovery a pris 20 % du capital de
Televista, éditeur de la chaîne Vivolta et candidat à une
fréquence sur la TNT avec le projet Vïa]
[...] Aujourd'hui, Discovery met de plus en plus l'accent
sur l'Europe, comme le montre sa prise de participation
dans Televista. [...] Depuis trois ans, Discovery a déjà
lancé cinq chaînes sur le hertzien en Europe : [...] Real
Time en Italie, DMAX en Allemagne et en GrandeBretagne, Discovery Max en Espagne et Quest en
Grande-Bretagne. Editeur de chaînes payantes, le groupe
mise sur le gratuit pour accroître sa présence sur le Vieux
Continent et diversifier ses revenus. [...]
FRANCE 3 / F. GUILBEAU : « Pas d'illusions sur la puissance » des programmes régionaux
(Paule Gonzalès, Le Figaro, mercredi 7 mars − en ligne sur lefigaro.fr)
[...] Les tranches régionales [de France 3], mises en
place par la présidence de Rémy Pflimlin pour mieux
affirmer l'identité de la chaîne des régions, sont [...] loin
de donner satisfaction. Alors que les programmes
régionaux disposeraient d'un budget dépassant les
400 millions d'euros, les nouveaux rendez-vous affichent
des audiences qui oscillent, selon les jours et les tranches,
entre 2,5 et 5 % de part d'audience. [...]
Certes, unitairement, ces programmes ne sont pas les plus
onéreux de la grille, mais leur multiplication par les sept
grilles régionales en alourdit le coût. « Ce n'est pas juste de
donner un chiffre global, défend [...] François Guilbeau,
[directeur général de France 3], certaines tranches
régionales ont trouvé leur rythme de croisière. C'est un
travail long et compliqué. Et nous ne nous faisons pas
d'illusions sur la puissance de ces programmes. » [...]
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Jeudi 8 mars 2012
12/15
Revue de presse FRANCE 3 : l'émission Des racines et des ailes booste le tourisme
(Jacques Doridam, Le Parisien, mercredi 7 mars)
[...] La visite de l'émission [Des racines et des ailes sur
France 3] ravit toujours les offices de tourisme, tant ce
rendez-vous phare de la chaîne (3,3 millions de
téléspectateurs et 13 % de part d'audience en moyenne
en 2011) incite les téléspectateurs à aller découvrir les
trésors mis en valeur. « C'est l'émission que tout le monde
veut avoir », affirme François de Mazières, le président
de la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, qui
l'a accueillie il y a deux semaines. « En général, c'est
l'assurance d'accueillir environ 30 % de visiteurs en
plus. »
Même enthousiasme ailleurs. « Après l'émission de
janvier 2009, il y a eu énormément de consultations sur
notre site internet et entre 15 et 20 % de demandes et
renseignements », confie Claude Sintès, le directeur et
conservateur du musée départemental Arles antique. [...]
Effet spectaculaire aussi dans le Var, où les caméras se
sont posées en juin dernier dans les jardins du Rayol.
« Nous qui accueillons un peu plus de 60 000 visiteurs
par an, nous avons 30 000 personnes de plus, note
Caroline Petit, la directrice. On s'attendait à un pic, mais
pas à ce que cela dure. En octobre, des gens se
présentaient encore en faisant référence à l'émission.
Cela nous a permis de créer plusieurs emplois. » [...]
NUMERICABLE : enfin des chiffres !
(Jamal Henni, latribune.fr, jeudi 7 mars)
Après avoir subi une véritable hémorragie de ses clients
il y a quelques années, Numericable avait promis de
publier ses résultats tous les six mois. Cette promesse a
été tenue jusqu'à début 2010. Depuis, plus rien.
Toutefois, à l'occasion d'une récente émission
obligataire, le câblo-opérateur a détaillé ses chiffres dans
un prospectus dont latribune.fr a obtenu une copie. Des
chiffres stagnants ou en recul, ce qui explique sans doute
le mutisme de la société depuis deux ans. Des chiffres
d'autant plus décevants que pendant ce temps, les
concurrents enregistraient une forte croissance.
Ainsi, ce document révèle que le chiffre d'affaires a
reculé de 4,4 % en 2009 (857 M€), puis de 1,1 % en
2010 (847 M€) [il est de 641 M€ pour les 9 premiers
mois de 2011]. Une contre performance, car, pendant ce
temps, le marché de l'internet haut débit a par exemple
affiché une croissance de 20 % en 2009, puis de 14 %
en 2010, selon l'Arcep.
Numericable explique ainsi cette inflexion : « En janvier
2011, les acteurs du marché ont profité d'une hausse de
la TVA pour augmenter leurs prix. Nous avons augmenté
de 29,9 à 37,9 euros par mois le prix de notre offre
Abonnés dont...
...immeubles collectifs
...TV analogique
...multiple play
...TV numérique seule
...marque blanche
triple play de base, NCBox. Cette hausse des prix que
nous avons pu mettre en place début 2011 a commencé
à inverser la baisse du revenu moyen par abonné. » Une
stratégie que compte réitérer le câblo-opérateur : il vient
d'annoncer à ses clients que ses tarifs allaient augmenter
de 2 euros le 1er avril. […]
Toutefois, la société a réussi à inverser légèrement la
tendance : elle affiche un chiffre d'affaires en croissance
de 1,1 % sur les neuf premiers mois de 2011, et prévoit
une « légère croissance » sur tout l'exercice 2011. Mais,
là encore, le câblo-opérateur sous-performe par rapport à
la concurrence : par exemple, le marché de l'accès
internet a crû de 5 % sur les neuf premiers mois de 2011,
selon l'Arcep. [...]
Les chiffres sur les abonnés ne sont guère plus brillants.
Ils montrent une évaporation des abonnés à la télévision
seule (en analogique et en numérique), qui constitue
l'activité historique du câblo-opérateur. Cette évaporation
est à peine compensée par les recrutements de clients aux
offres multiples (télévision, téléphone, internet) et par les
clients recrutés sous d'autres marques comme Auchan,
Darty et Bouygues (« marque blanche »).
Le nombre d'abonnés (en milliers)
Fin 2008
Fin 2009
Fin 2010
3 318
3 400
3 421
1 767
1 813
1 848
316
263
195
736
850
917
412
356
313
5
57
103
Le prospectus montre aussi que l'hémorragie de clients
a diminué mais n'a pas été totalement jugulée. En 2008,
le taux de désabonnement s'élevait à 30,3 %, ce qui
signifiait qu'en pratique, quasiment un tiers des clients
avaient quitté Numericable cette année là. En septembre
Fin septembre 2011
3 396
1 841
142
927
278
173
2011, ce taux est tombé à 17,7 % (en annualisé), un
niveau que le câblo-opérateur espère maintenir. « Ce
taux tombe même à 12 % si l'on exclut les abonnés à la
TV analogique et les déménagements vers des zones que
nous ne couvrons pas », souligne la société.
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Jeudi 8 mars 2012
13/15
Revue de presse CA DES CHAINES D’INFO : BFM vient de dépasser LCI qui reste devant i>télé
(Jamal Henni, latribune.fr, jeudi 7 mars)
Quelle est la chaîne d’information qui réalise le chiffre
d’affaires le plus important ? Surprise : le leader était
jusqu’à présent… LCI, pourtant la petite dernière en
termes d’audience. Mais en 2011, BFM TV a enfin
dépassé LCI, qui engrange toutefois des recettes encore
supérieures à i>télé. Précisément, BFM TV affiche l'an
dernier 51 millions d’euros de revenus (+50 %), suivie
par LCI avec 42,8 millions (+0,3 %), puis par i>télé avec
41 millions (+21 %).
Explication : BFM TV et i>télé ont un modèle
économique très différent de LCI. Elles sont diffusées sur
la TNT gratuite, vivent uniquement de la publicité et sont
en forte croissance. Tandis que LCI est une chaîne
payante, dont les revenus progressent faiblement, et
proviennent pour l’essentiel des reversements de ses
distributeurs : CanalSat (15 millions d’euros) et
Numericable (environ 6 millions). La publicité ne rapporte
à LCI que 7 à 8 millions d’euros de recettes.
Côté résultat, BFM TV et i>télé sont enfin devenues
rentables en 2011. Le groupe d’Alain Weill publiera ses
résultats le 15 mars, mais a d’ores et déjà promis un
excédent brut d’exploitation (Ebitda) positif. Au premier
semestre 2011, BFM TV a déjà affiché un Ebitda positif de
0,2 million d’euros, mais une perte opérationnelle de
1,3 million. De son côté, i>télé affiche en 2011 un bénéfice
d’exploitation (Ebita) d’un million d’euros, a indiqué
L’Express. Pour sa part, LCI reste déficitaire, mais a toutefois
divisé par trois sa perte nette (-2 millions en 2011).
ITALIE : La chartreuse de Parme, bientôt sur France 3, réunit 5 millions de téléspectateurs
Selon Le Parisien, la coproduction franco-italienne La
chartreuse de Parme (2 x 90', JNP France Films, A Prime
Group, Tangram Film, France Télévisions, Rai) a réuni,
lors de sa diffusion sur la Rai, plus de 5 millions de
téléspectateurs. En France, cette adaptation du roman de
Stendhal sera diffusée en septembre sur France 3. Le
casting réunit notamment Marie-Josée Croze et Hippolyte
Girardot.
FRANCE 2 : un reportage sur les loups bidonné dans le JT de Marie Drucker
(Christophe Nobili, Le Canard enchaîné, mercredi 7 mars)
[...] Le reportage [sur les loups] diffusé le 25 février
dans le 20 heures de Marie Drucker est bidon. Les
journalistes de la chaîne n'ont pas croisé la moindre
bête. Ils ont bricolé un joli montage, en partie à l'aide
d'images... piquées sur internet. [...]
Joint par Le Canard, Renaud Bernard, [correspondant
de France 2], reconnaît une « récupération hasardeuse »
sur la toile... « sur les conseils des gardes forestiers
italiens ». Ah, ces roublards d'Italiens ! Le correspondant à
Rome bat tout de même sa coulpe : « J'ai fait une connerie,
je l'assume. J'aurais dû prendre plus de recul avec ces
images-là et préciser d'où elles venaient. » [...]
FRANCOIS LENGLET : la méthode du chiffre impérial et incontestable
(Tania Kahn, Libération, mercredi 7 mars − en ligne sur liberation.fr)
[...] [François Lenglet], le directeur de la rédaction de
BFM Business et chroniqueur sur France 2 et RMC, agace
les politiques. Sa méthode est celle du chiffre impérial et
incontestable. Il est une sorte de Cassandre, qui met ses
interlocuteurs face à leurs contradictions économiques.
Osez discuter ses arguments et il décoche sa sentence sans
appel : « Ce ne sont pas mes chiffres, ce sont ceux de
l'OCDE », qu'il érige en juges de paix. Bien sûr, ça en
impose aux profanes, mais d'aucuns récusent cette
arrogance mathématique, arguant que l'économie n'est
pas une science autosuffisante et que les vérités statistiques
cachent parfois des constructions spécieuses. [...]
Les politiques l'exhortent à donner son avis, comme si
son approbation valait crédit. François Lenglet, lui, ne
donne pas prise. « Je ne suis pas expert mais un
journaliste chargé de porter la contradiction. » D'ailleurs,
il a mis son blog entre parenthèse depuis que les porteparole le citent en référence. [...]
Son principal fait d'armes est d'avoir récemment
intégré le cercle très privé des journalistes qui ont
interviewé le président. [...]
Emmanuel Todd [historien, politologue], qui [le] connaît
bien, considère que « Lenglet ne raconte pas d'histoire.
C'est quelqu'un qui existe et qui pense tout seul. Il n'est
pas dans le troupeau mimétique et fait partie du club très
sélect de ceux qui ont prédit la crise ».
Jeudi 8 mars 2012
14/15
Revue de presse SPOREVER : arrêt du site de paris et jeux en ligne Paris 365
(Le 13h de la com, mercredi 7 mars)
Sporever, la société du journaliste et ancien directeur
des sports de France Télévisions Patrick Chêne, a décidé
d'arrêter son activité de paris et jeux en ligne. Le site
d'information iGaming indique que l'opérateur stoppe
Paris 365, agréé en 2010 par l'Autorité de régulation
des jeux en ligne (Arjel), qui a confirmé à Stratégies
avoir reçu cette demande de la part de Sporever.
CANAL+ : André Rousselet qualifie son successeur Pierre Lescure d'ingrat
(Renaud Revel, L'Express, mercredi 7 mars)
L'ancien pdg et fondateur de Canal+, André Rousselet,
dit en privé n'avoir jamais revu, en tête à tête, celui qu'il
intronisa et qui lui succéda à son départ, en 1994, Pierre
Lescure. « L'ingratitude n'a pas de limites », confie-t-il,
citant François Mitterrand.
_________________________________________________ Agenda AGENDA DES EVENEMENTS MEDIAS
Aujourd’hui
09:30
Demain
11:15
11:00
Colloque - L'image des femmes dans les médias arabes durant le printemps arabe.
Contact : 01 70 15 44 72
Groupe Iliad, présentation des résultats annuels 2011 - Contact : [email protected]
Mes Services TV / Altran, présentation des premiers résultats de l'expérimentation du portail de
services interactifs. Contact : 06 18 96 09 41
AGENDA DES PROGRAMMES
Aujourd’hui
09:00
France 3, petit-déjeuner de presse de présentation de l'émission Ligne directe. C.: 01 56 22 75 15
AGENDA MEDIAS : calendrier des auditions pour la diffusion de 6 chaînes en HD sur la TNT
Liste des 20 candidats restants qui seront auditionnés par le CSA, jusqu’au mercredi 14 mars, dans le cadre de l’appel
à candidatures lancé le 18 octobre pour la diffusion de six chaînes en HD sur la TNT. Ces auditions, de 45 minutes
chacune, seront retransmises en direct sur le site du Conseil. Voici le calendrier des auditions :
Jeudi 8 mars
Vendredi 9 mars
Lundi 12 mars
Mercredi 14 mars
MATIN
APRES-MIDI
09h30 : TVOUS LA TELEDIVERSITE
10h15 : ELLE TV
11h10 : COCAGNE
09h30 : OFIVE TV
10h15 : STYLIA HD
11h10 : SCIENCES NEWS
09h30 : ACI TV
10h15 : NOSTA LA TELE
11h10 : EVAZION MONDE TV
11h55 : VÏA
15h30 : RMC SPORT HD
16h15 : D.FACTO
09h30 : HD1
11h10 : BFM BUSINESS
15h30 : 360 TELEVISION
16h15 : GUYSEN TV
17h10 : L'ENÔ-RME TV
15h30 : MCE TV Ma chaîne étudiante
16h15: 6TER
17h10: CHERIE HD
_____________________________________________________________________________________________________________
Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Comm. paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris
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Publicité : REMICS Régie, Remi Collard 06 09 77 37 22 - [email protected] ; abonnement : 3 mois 690 €, 1 an 2 540 €
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Yvane Dréant - Rédaction : Arnaud Grellier, Tiphaine Saliou, Virginie Sengès, Guillaume Serres - Collaboratrices : P. Paoli-Lebailly, C. Villevet.
Secrétariat de rédaction : Anne-Laure Deparis, Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 17e année de publication - © 2012 Fréquences
Jeudi 8 mars 2012
15/15
Zoom programme Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
DEXTER
Chaînes : Canal+ et TF1 en France, Showtime aux Etats-Unis.
Créateur de la série : James Manos Jr. d’après le roman Ce cher Dexter
de Jeff Lindsay.
Producteurs américains : John Goldwyn Productions, The Colleton
Company, Clyde Phillips Productions et Devilina Productions pour
Showtime
Genre : série américaine.
Premières diffusions : 1er octobre 2006 sur Showtime, 17 mai 2007 sur
Canal+, 18 février 2010 sur TF1.
Interprètes : Michael C. Hall, Jennifer Carpenter, Lauren Vélez, David
Zayas, James Remar, Desmond Harrington.
Sujet : expert en médecine légale, spécialiste de l'analyse des traces de
sang le jour, Dexter Morgan est tueur en série la nuit. Il élimine
uniquement les tueurs ayant échappé au système judiciaire.
Nombre de saisons : six saisons (72 épisodes).
Jour et heure de diffusion : la série est diffusée en prime time le jeudi sur
Canal+. La saison 6 a démarré le 1er mars 2012. Elle est par ailleurs
proposée en deuxième partie de soirée sur TF1, mais seules deux saisons
ont été programmées jusqu’ici.
Durée : environ 40 minutes par épisode.
LANCEMENT DE LA SERIE SUR CANAL+
Date
Jour de diffusion
Pda 4+ (en %)
Nb télésp. (en millions)
saison 1
saison 2
saison 3
saison 4
saison 5
saison 6
17/05/07
jeudi
13,6
760 000
08/01/09
jeudi
15,0
900 000
19/02/09
jeudi
15,2
920 000
18/02/10
jeudi
13,4
840 000
03/03/11
jeudi
12,8
750 000
01/03/12
jeudi
15,5
932 000
Précédée d’une réputation de série à caractère politiquement incorrect, Dexter réussit son lancement sur Canal+ dès la première saison en attirant
760 000 curieux la première soirée. Depuis, attendue par un public de fidèles, elle affiche des performances très satisfaisantes, avec un record
historique observé, en pda et en audience, lors du lancement de la sixième saison jeudi dernier.
MOYENNE DE LA SERIE SUR CANAL+
Nb d’épisodes
Pda 4+ (en % sur abonnés)
Nb télésp. (en millions)
saison 1
saison 2
saison 3
saison 4
saison 5
12
12,1
680 000
12
13,6
810 000
12
12,2
700 000
12
11,0
680 000
12
12,4
750 000
Certes, Dexter n’atteint pas les scores de Desperate Housewives (1,3 million d’abonnés en moyenne), destinée à un plus large public, et son audience
moyenne ne progresse pas d’année en année. Néanmoins, elle contente largement les adeptes. La saison 5, qui avait démarré un peu en retrait sur les
précédentes, signe au final la deuxième meilleure performance saisonnière de la série.
MOYENNE DE LA SERIE SUR TF1
Date de diffusion
Nb télésp (en millions)
Pda sur abonnés
Saison 1
Saison 2
Du 18/02/10 au 24/03/10
NC
NC
Du 7/09/11 au 12/10/11
1,6*
24 %*
NC : non communiqué. * Estimations
Diffusée vers 23 heures sur TF1, à raison de deux épisodes par soirée, la série obtient de bons résultats, notamment sur la gente féminine où elle peut
atteindre, voire dépasser, les 30 % de pda.
MOYENNE DE LA SERIE SUR SHOWTIME
Date de diffusion
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
1
2
3
4
5
6
Sources : Médiamétrie
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
Audience (en millions)
1
1
1
2
1
900
300
100
700
000
900
000
000
000
000
000
000
Six mois avant Canal+, la chaîne américaine à péage
Showtime lançait Dexter, attirant près d’un million
d’abonnés dès la première année. En saison 4, alors que la
moyenne d’audience de la série monte à 1,7 million de
fans, Dexter s’installe au top des séries de la chaîne. Elle
atteint son apogée sur la saison 5 avec 2 millions d’accros.
En novembre 2011, Showtime confirmait la production de
deux saisons supplémentaires.
Rubrique réalisée pour Satellifax par
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