montélimar - Le Dauphiné Libéré

8 | JEUDI 19 DÉCEMBRE 2013 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
IAUJOURD’HUII
IVENDREDI 20 DÉCEMBREI
IJUSQU’AU 24 DÉCEMBREI
Trois baptêmes autour
du stade Bagatelle
La première Nuit du volley
Une vitrine de Noël à gagner
» Pour la 3e année consécutive, les commerçants du centre­ville
» Ce jeudi 19 décembre à partir de 17 heures, trois lieux
» La première Nuit du volley est organisée par le club
Montélimar volley, ce vendredi 20 décembre, au gymnase
Aloha. Un tournoi (4X4) mixte dont les pré­inscriptions
sont prises sur le site internet : www.montelimar­volley.fr
ou au 06 13 23 42 76. Toute l’actu aussi sur Facebook :
montelimar volley. L’accueil des équipes se fera à 19
heures.Le nombre d’équipes est limité à 25. A noter, une
poules jeunes pour les 15­ 18 ans. Une partie des bénéfices
de cette soirée sera reversée à l’AFM pour le Téléthon.
avec l’association 600 commerces, proposent une vitrine de Noël
à gagner. Vous avez jusqu’au 24 décembre, pour estimer au plus
juste prix la valeur de la vitrine exposée rue Roger­Poyol, qui
rassemble une centaine de lots.Les bulletins de participation sont
à retirer chez les commerces participant.Un tirage au sort début
janvier désignera le gagnant. Les bulletins sont à déposer dans
l’urne à côté de la vitrine. A noter que la plupart des commerces
sont ouverts ce dimanche, le plus souvent entre 14 et 19 heures.
situés autour du stade Bagatelle seront baptisés par la
municipalité de Montélimar. Le stade lui­même prendra le
nom de Francis Duffrene (notre photo), qui a joué un grand
rôle dans le football local (un choix défendu par le
conseiller municipal de gauche, Salim Bouziane) ; une salle
portera le nom de Georges Pieretti ; et le siège social du
Football­club Montélimar sera dénommé Mohamed Yahiaoui.
MONTÉLIMAR
AGENDA
JEUDI
19 DÉCEMBRE
Ü Marché
Place Saint James ce matin.
Ü Marché de Noël
Place Emile-Loubet, jusqu’au
24 décembre (place de la mairie). Retrouvez toutes sortes
d’exposants (idées cadeaux,
produits du terroir, dégustations…) de 10h à 19h.
Ü Locataires de
Montélimar Habitat
Permanence, aujourd’hui, dans
les locaux de l’office, place
Clémenceau, de 13 à 17 heures,
sans rendez-vous, avec la présidente Patricia Brunel-Maillet.
Ü Saint-Vincent-de-Paul
Permanence de l’association,
aujourd’hui, de 15 à 17h, au 14
rue des Granges. Le but étant
d’effectuer des visites aux personnes âgées, écouter les personnes dans la peine, la solitude,
l’isolement, ainsi qu’effectuer de
l’aide aux devoirs. Renseignements : 04 75 90 43 89.
Ü Association générale
des familles
Service Défense de consommateurs, permanences à Pracomtal,
3, place Georges- Clémenceau,
(Tél. 04 75 52 88 00), Secrétariat : 04 75 52 30 65, les jeudis de
9 à 12h et de 14 à 17h.
Ü Confédération
Syndicale des Familles
(CSF)
Permanence information et
défense des consommateurs,
tous les jeudis de 13h à 14h
avec rendez-vous, et de 14h à
16h sans rendez-vous à la
HOMMAGE | Inauguration aujourd’hui du parking Patrice­Jay, policier tué en 1996 lors d’une intervention
Maison des Services publics, 1
av St Martin, bureau 208,
tél. 04 75 01 86 43.
Ü Ski club de Montélimar
Tous les jeudis jusqu’à fin mars,
de 18h à 20h à la Saint Martin
salle 405, rens. au
06 95 08 63 95.
Ü Adil 26
Permanence financière et juridique, à la mutuelle Eovi Arpica,
71 rue Pierre-Julien, de 14 à
16h, un conseiller se tiendra à la
disposition du public pour donner
toutes informations sur les
problèmes administratifs juridiques pour le locatif, la construction neuve, l’acquisition de
logement ou les travaux d’amélioration.
Ü Unrpa les Nougalous
Dernière permanence de l’année
au 8 rue Corneroche de 13h30 à
17h. Tél. 04 75 51 03 43.
Ü Le Voyage imaginaire
de Lili et Tom
Spectacle de Noël, à l’auditorium
Pétrucciani, à 20h30 (reste
quelques places), gratuit.
VENDREDI
20 DÉCEMBRE
Ü Commémoration
84e anniversaire de la mort
d’Emile Loubet, Président de la
République de 1899 à 1906,
vendredi 20 décembre 2013 à
10h, au Cimetière Saint-Lazare
(avenue Saint-Lazare).
Ü Club Alpin de
Montélimar
Assemblée générale, vendredi, à
19h dans la salle 302 (3ème
étage), à St Martin.
Brigitte Jay : “Je suis fière
qu’on honore le fonctionnaire”
L
e meurtre du policier
montilien Patrice Jay a
bouleversé Montélimar
et ses environs, le 24 octobre
1996. A la veille de ses 38
ans, ce Péageois de naissan­
ce a été abattu sur le parking
d’un centre commercial, rou­
te de Dieulefit, dans le cadre
de l’exercice de ses fonc­
tions.
Le 25 novembre 1996, il a
été nommé commissaire de
police à titre posthume puis a
reçu de nombreuses distinc­
tions, dont la croix de la Lé­
gion d’honneur et la mé­
daille d’or du courage et du
dévouement avec palme.
Dix­sept ans plus tard, la
mairie de Montélimar a sou­
haité rendre hommage à Pa­
trice Jay en attribuant son
Début des opérations mardi
soir avec malaise chemin de
Géry à 21h18, et ouverture
de porte place Georges-Clémenceau à 21h30.
La suite hier mercredi avec
inondation de locaux rue
Louise-Gémard à 3h27, malaise boulevard du général de
Gaulle à 7h31, et accident
sur la voie publique boulevard Charles-André à 13h21.
LOCALE EXPRESS
ÉDUCATION
Précision
Ü Une petite erreur s’est
glissée dans notre article
d’hier, évoquant la réunion du
conseil municipal. Il s’agit de
15 classes (et non de 13
comme il était écrit) qui ont
bénéficié du dispositif “classes de découverte”. Soit 390
élèves concernés.
ÉTAT CIVIL
DU 6 AU
12 DÉCEMBRE 2013
Ü Décès
Aubert Marguerite veuve Le Ven
92 ans ; Barbier Valérie 47 ans ;
Beauthéac Marie épouse Monteil
83 ans ; Chapus Josiane épouse
Valla 76 ans ; Coste André 84
ans ; Eboli Michel 74 ans ;
Gineys Maria veuve Perge 91
ans ; Gourjon Fernande veuve
Giraud 88 ans ; Marzeridoux
Pierrette 87 ans.
Ü Naissances
Gotti Borel Maïlan ; Lafond
Jayden ; Dousson Rémi ; Dumont
Clément ; Bouvier Jude ; Curinier
Alban ; Nury Nolan ; Pioton
Cassie ; Tortel Manon ; Aloui
Bayssen ; Taouach Adam ; Delen
Berat ; Denancy Alix ; Chiah
Mickaël ; Garayt Mélissa ; Richard Stella ; Dumortier Léa ;
Vivier-Boudrier Ava ; Amssad
Yassmine ; Flament Magdalena ;
Cornu Célia ; Anglade Zélie ;
Martinet Gaspar ; Baudèche
Jules ; Hardy Isalys ; Promis
Johann ; Bouledjouidja Zya.
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“La famille avant tout”
Brigitte Jay reconnaît
d’ailleurs que ses petits l’ont
tous les jours aidée à affron­
ter cette épreuve : « Je de­
vais gérer la peine de mes
enfants avant la mienne.
C’est la famille avant tout.
Patrice était lui­même quel­
qu’un de très famille. Sou­
vent, on m’a demandé pour­
quoi j’étais restée ici. Nous
avions construit notre mai­
son ensemble à Espeluche et
je ne voulais pas couper mes
ALLÔ LE 18
Les interventions
des pompiers
nom au parking situé à côté
du commissariat de police,
rue Paul­Loubet. Un symbo­
le. « La mairie m’a demandé
l’autorisation et j’ai accepté,
confie sa veuve Brigitte.
C’est un acte important pour
un fonctionnaire, je suis fiè­
re ». La cérémonie aura lieu
aujourd’hui jeudi 19 décem­
bre.
La décision, elle ne l’a pas
prise seule : « J’en ai discuté
avec mes deux enfants. Mon
fils trouvait cela honora­
ble… ». Un fils, Adrien, qui
avait célébré ses 11 ans deux
jours avant le drame. Sa
sœur, Lucile, avait à peine 5
ans. Ils seront évidemment à
ses côtés cet après­midi.
enfants de leurs copains ».
Émue, Brigitte Jay se sou­
vient avec précision de la
journée du 24 octobre :
« J’étais allée chercher mon
fils à l’école et j’avais enten­
du des parents dire qu’il
s’était passé quelque chose.
Au début, on n’y croit pas…
Et puis quand on voit
M. Cornillet (N.D.L.R., le
maire de Montélimar à l’épo­
que) et un policier arriver… »
Des mois sombres se sont
alors succédé. Aujourd’hui,
confie dignement Brigitte
Jay, « la douleur est moins
insupportable… Beaucoup
moins insupportable ».
Patrice Jay était décrit com­
me un homme qui « aimait la
vie ». Sportif, il entraînait
une équipe du club de foot­
ball de son village de rési­
dence, Espeluche, où le sta­
de municipal porte son nom
depuis 1999, selon la volonté
du maire d’alors, Raymond
Grosset.
Chaque année, ses proches
se retrouvent le 24 octobre
pour une minute de silence
dans la cour du commissa­
riat. « Un devoir de mémoi­
re », n’hésite pas à dire Bri­
gitte Jay, qui travaille désor­
mais au commissariat en tant
Brigitte
Jay a
accepté
d’évoquer
son époux
Patrice,
policier
tué dans
l’exercice
de ses
fonctions,
alors qu’il
tentait
d’interpeller un
tireur fou
sur la
route de
Dieulefit,
C’était en
1996. DR
qu’adjoint administratif,
comme cela est permis aux
veuves de fonctionnaires de
police après examen. Puis,
au mois de juin, les amis se
retrouvent à nouveau pour
un match amical. De football,
évidemment.
Joël AUDRAN
Inauguration du parking
Patrice-Jay aujourd’hui à 14
heures, rue Paul-Loubet.
REPÈRE
LA CARRIÈRE DE PATRICE
Né à Bourg-de-Péage, il a
grandi à Romans, devient
gardien de la paix à 19
ans ; rencontre Brigitte en
1981 ; réussit le concours
pour être lieutenant à Vitrysur-Seine en 86 ; nommé
capitaine et muté en 93 à
sa demande à Montélimar.
Ce qu’il s’est passé ce 24 octobre 1996
U
n policier tué, Patrice Jay.
Cinq autres fonctionnai­
res blessés : Didier Barrière,
Eric Brunetti, Michel Geor­
ge, Jean­Claude Lavarello et
Jean­Pierre Péjout. Et un
septième blessé, le Monti­
lien Jean­Claude Richon.
Ce chasseur a été la pre­
mière cible du forcené An­
dré Vuattoux, le 24 octobre
1996 en fin de matinée, au
sud de Montélimar, sur les
berges du Jabron, près du
pont du Garigliano. Pour des
raisons qui sont restées
floues lors du procès devant
la cour d’assises de la Drôme.
Vuattoux, marginal vivant
dans une cabane tout près de
là, a attaqué M.Richon avec
une machette, l’a blessé puis
s’est saisi de son fusil et lui a
tiré dessus.
Vuattoux a ensuite pris la
direction du centre­ville.
Tout est allé très vite. Le ti­
reur a été aperçu près de
l’école de Margerie. C’est à
ce moment­là qu’une pre­
mière patrouille de police a
essuyé des coups de feu.
Deux policiers (MM. Barriè­
re et George) ont alors été
blessés.
La course­poursuite s’est
accélérée, d’autres blessés
ont été à déplorer (MM.La­
varello et Péjout). Vuattoux,
lui, a remonté la route de
Dieulefit et se trouve désor­
mais sur le parking d’un su­
permarché. Il fait une nou­
velle victime, M. Brunetti,
touché par deux fois.
A ce moment­là, Patrice
Jay sort de l’angle de mur qui
le protège et s’approche du
forcené, pour tenter de le
maîtriser. Mais Vuattoux fait
un quart de tour sur lui­mê­
me, aperçoit le policier et lui
tire dessus. Patrice Jay est
touché mortellement.
Vuattoux sera stoppé peu
de temps après dans un four­
ré situé dans le lotissement
du quartier Montlouis, grâce
au témoignage d’une rive­
raine que la présence de cet
individu avait intrigué. Le
maire d’alors, Thierry Cor­
nillet, est arrivé sur les lieux
rapidement : « Il avait eu une
attitude très digne », nous a
confié l’ancien commandant
de police Jean­Pierre Péjout.
Pratiquement muet lors de
son procès, André Vuattoux
a donné peu de réponses
pour tenter d’expliquer son
geste.
L’enquête avait en revan­
che révélé que le fusil qu’il
avait en main lui donnait un
avantage sur les forces de
l’ordre, comme le rapportait
Le Dauphiné libéré le 20 no­
vembre 1998 : « Un tir au fu­
sil de chasse avec cartouches
propulse une gerbe de
plombs qui, à quarante mè­
tres, mesure environ trois
mètres de diamètre ; tandis
que les balles de 9 millimè­
tres des policiers ne font tou­
jours que 9 mm à l’arrivée ».
Vuattoux, déjà condamné
par le passé par la cour d’as­
sises de Haute­Savoie, no­
tamment pour meurtre, a été
condamné en 1998 à la ré­
clusion criminelle à perpé­
tuité assortie d’une peine de
sûreté de vingt­deux ans.
FESTIVITÉS | Place Émile­Loubet à côté de la mairie, 30 exposants sont installés jusqu’au 24 décembre
Un marché de Noël qui a démarré fort
A
près un démarrage en fan­
fare avec une très forte af­
fluence durant tout le week­
end dès le vendredi soir, ces
trois derniers jours de marché
de Noël étaient plus calmes.
Normal pour des jours de se­
maine, « surtout que les va­
cances scolaires n’ont pas en­
core commencé », soulignent
certains. Un peu trop calme
pour d’autres exposants qui
regrettent qu’il n’y ait pas da­
vantage d’animations en se­
maine pour attirer les clients.
Chez les nouveaux venus
(cinq sur les 30 stands), c’est
plutôt la satisfaction. Comme
Shirley et Florian Garcia ve­
nus de St­Maximin la Sainte­
Baume (Var), avec leurs san­
tons. « Cela bouge beaucoup,
il y a de belles animations, et
c’est plutôt bien organisé.En
plus, il ne fait pas trop froid ! »,
La commerçante montilien­
ne Corinne Sorbier, qui vend
des bijoux de foulards trouve
aussi que cet marché est réus­
si. « Il y avait même trop de
monde ce week­end. Du
coup, on vend moins car les
gens n’ont pas la place de cir­
culer ». Un bémol selon elle, le
problème du stationnement :
« certains clients m’ont dit que
les trois navettes par jour en
voiture du palais des congrès,
c’était insuffisant ».
Loules Oumouchi, venu de
Nyons et qui doit être un de
plus anciens exposants du
marché, se félicite d’une mé­
téo au rendez­vous, et d’une
manifestation qui « a trouvé
son rythme de croisière » :
« En plus cette année, les da­
tes sont parfaites, avec deux
week­ends entier ».
Colin Atlan, qui en est à sa
troisième participation, lui ne
reviendra pas l’an prochain
Shirley et Florian Garcia, Colin Atlan et Loules Oumouchi qui vend barbe-à papa et pralines.
« Il n’y a pas assez de renou­
vellement au niveau des
stands ; du coup, les gens se
lassent ». Cet exposant qui
propose crèpes avec confitu­
res,crèmedechâtaignebiore­
grette qu’il n’y ait pas davan­
tage d’animations : « pour­
quoi par exemple ne pas faire
passer le petit train au milieu
du marché ? », lance ce pro­
ducteur…« Les gens ne re­
cherchent pas forcément trop
à manger bio, en priorité non
plus sur ce marché de Noël.
Heureusement que le prix du
stand est peu élevé. Le risque
est comme cela limité ».
Le marché de Noël organisé par
l’association Foire et salons avec
la Ville, se poursuit jusqu’au
24 décembre (ouvert tous les
jours de 10 à 19 heures).