La prochaine fois, Marc Lévy, 2004 onathan est un expert en

La prochaine fois, Marc Lévy, 2004
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onathan est un expert en tableau et Peter est un commissairepriseur. Dans quelques semaines à peine, Jonathan se mariera
avec Anna, sa fiancée. Mais des évènements viendront troubler
le cours des choses. Peter et Jonathan doivent se rendre à Londres pour
authentifier les peintures d’un peintre célèbre, Vladimir Radskin. De
plus, on leur apprend que la 5e peinture de ce dernier, jusqu’alors
introuvable, leur sera disponible.
C’est à cet endroit que Jonathan va rencontrer pour la première
fois Clara, la directrice d’une galerie d’art. C’est le coup de foudre.
Mais de drôles de phénomènes se produisent dès qu’ils se touchent. Ils
sont projetés par leurs esprits dans le passé, à l’époque de Vladimir.
Une vieille femme, à Boston, avait dit à Jonathan qu’il avait vécu une
vie antérieure avec Clara. Est-ce le cas ? En tentant d’authentifier la
dernière peinture du peintre, Jonathan et Clara vivront une série
d’aventures folles !
Marc Lévy a une façon d’écrire bien à lui. Les personnages de ses
romans sont très attachants. Dès le début du roman, on s’associe
facilement à l’un deux. Que ce soit Peter, le commissaire-priseur
humoriste, Jonathan, l’expert en peinture amoureux de la vie ou
encore Clara, la galeriste, élégante peu importe la situation, on ne
peut plus se passer d’eux. Il les décrit de façon telle que nous avons
l’impression de les connaître personnellement. Plus le livre avance, plus
nous nous attachons à eux. Mais il y a aussi certains personnages
antipathiques. Nous les découvrons un peu plus au fil des pages et
encore une fois, nous nous sentons tellement près d’eux que nous ne
voulons que les détester.
Le dénouement et la fin de l’histoire sont excellents. On ne peut
s’arrêter de lire. Toutes les questions, jusqu’alors sans réponses, sont
élucidées. L’auteur nous tient en haleine jusqu’à la dernière page, et
même jusqu’à la dernière ligne. La fin est surprenante, triste et heureuse
à la fois. Vraiment, un excellent livre !
Marie-Hélène Porlier, 21 novembre 2005