Dans moins d`un mois : Le Belem à Venise !

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Dans moins d`un mois : Le Belem à Venise !
Mardi 25 mars,
Dans moins d’un mois : Le Belem à Venise !
Du 18 au 28 avril, la Fondation Belem vivra un moment fort
de son histoire. Pendant dix jours, le Trois-mâts Belem,
revient à Venise, ville qu’il a connue pendant 27 ans. Il
s’appelait à l’époque le Giorgio Cini.
C’est un événement attendu par les vénitiens. Le Belem, alors Giorgio
Cini, s’apprête à revenir à Venise. Il sera amarré pendant 10 jours Riva di
San Biagio au cœur de la cité à l’emplacement habituel de l’Amerigo
Vespucci, le navire école de la marine Italienne. Mais pourquoi ce retour ?
« Nous aimons à la Fondation Belem revenir aux endroits qui ont fait
l’histoire du Belem » déclare Nicolas Plantrou, Président de la Fondation
Belem. « Cela a été le cas aux Antilles, au Québec, à Londres en 2012. Il
nous a semblé opportun de composer une saison 2014 autour d’un
événement fort à Venise. Le Belem a, tout de même, été 27 ans italien et
était amarré devant l’île San Giorgio durant 15 ans alors qu’il était navire
école ».
Un peu d’histoire
En 1951, le Comte Vittorio Cini, sénateur et mécène italien, rachète le
Trois-mâts privé de Sir Arthur Ernest Guinness. Ce bateau n’est autre que
l’ex-Belem, le navire de commerce nantais réaménagé en yacht de luxe. Il
le transforme en navire école pour initier aux métiers de la mer, les
orphelins de marins et de pêcheurs accueillis au centre maritime de sa
Fondation, implantée sur l’île San Giorgio Maggiore à Venise. ‘‘Fantôme II’’
est alors renommé ‘‘Giorgio Cini’’, en souvenir de son fils disparu dans un
accident d’avion. Il est aménagé en goélette afin de faciliter le maniement
par de jeunes adolescents.
Témoignages
‘‘Le bateau était notre symbole. Quel était le marinaretto qui ne se faisait
pas prendre en photo avec le bateau ? Il représentait tout, absolument
tout.’’ Témoignage de Remigio Benzoni, ex marinaretto de l’Institut Scilla
‘‘Le brigantino, c’était la première chose qu’on voyait en arrivant sur l’île
de San Giorgio, et la dernière que nous laissions derrière nous en partant.
Il constituait pour nous un totem ; un objet que nous investissions d’une
valeur symboliquequasiment religieuse ; c’était notre grand-frère, que
nous admirions et dont nous étions fiers. Il n’est pas un port d’Italie qui
n’ait vu un marinaretto, ni même un chantier naval ; il n’est pas une mer
qui n’ait vu naviguer un marinaretto.’’Témoignage de Lauro Nicodemo, ex
marinaretto de l’Institut Scilla
‘‘ J’avais 16 ans lors de mon premier embarquement à bord du Giorgio
Cini comme élève opérateur radio, avec la fierté de pouvoir mettre en
pratique en mer les enseignements reçus en 1ère année à « l’Istituto perle
Attività Marinare Giorgio Cini ». L’élégance, la douceur de ses lignes et sa
force nous étaient familiers car le bateau était visible depuis notre école. Il
était la récompense de fin d’année pour bons résultats scolaires, une
récompense tant convoitée. Le retour en mer à bord du même navire, le
Belem, après 50 ans avec mes anciens camarades de l’Institut, sera pour
moi l’événement le plus important de 2014, mais au-dessus de tout
l’accomplissement d’un rêve enfoui en moi pendant toutes ces
années.’’ Témoignage de Gianni Missaglia Missiaja, ex marinaretto et
Président de l’Associazione Marinaretti Allievi Centro Marinaro Giorgio Cini
Scilla
‘‘J’ai une admiration sans fin pour mon grand-père, Vittorio Cini , un des
principaux entrepreneurs italiens du XXe siècle, grand mécène de la
culture, protagoniste d’importantes restaurations et collectionneur
d’œuvres d’art, bibliothèques et documentations d’immense valeur. Au
début de 1951, après la mort dans un accident d’avion de son fils Giorgio
en août 1949, il créé la Fondation Giorgio Cini en sa mémoire et obtient la
concession de l’île de San Giorgio Maggiore à Venise, qui abrite un ancien
monastère bénédictin, dégradé en raison d’une occupation militaire de
plus de 150 ans. Après une totale restauration, très complexe, il installe
sur l’île des centres d’éducation de formation professionnelle pour les
jeunes ainsi que des institutions d’enseignement supérieur et d’autres
cultures. Parmi eux, le premier a été le « Centro Marinaro » pour la
formation des jeunes à la profession de marin (mécanique, opérateur
radio, …) qui abritait des centaines de pensionnaires. Pour les besoins du
Centro Marinaro, il n’hésite pas à acheter le plus beau des navires, le
yacht des Guinness, pour le transformer en navire école. Par sa
générosité, il démontre ainsi que rien n’est plus important que l’éducation
de la jeunesse. ’’ Témoignage de Giovanni Alliata di Montereale, petit-fils
du Comte Vittorio Cini
*Accédez à nos fiches presse : Le Belem à Venise, Le calendrier 2014,
la Fondation Belem, l'histoire du Belem et les Caisses d'Epargne. Bonne
lecture !
Retrouvez la traduction de cette video dans le dossier de presse...
Le Belem en quelques chiffres :
>> 26 stages en 2014
>> 1300 stagiaires en 2013
>> 16 membres d’équipage à bord du Belem : un capitaine, un second,
deux lieutenants, un chef mécanicien, un maître d’équipage (le bosco),
huit matelots, deux cuisiniers
>> 1896, année de la construction du Belem, trois-mâts barque à coque
d’acier
>> 33, le nombre de campagnes commerciales effectuées par le Belem
entre 1896 et 1914
>> 1200 stagiaires ont embarqué à bord du Belem en 2012
>> 1980, création de la Fondation Belem par les Caisses d’Epargne
>> 58 mètres, la longueur du Belem
>> 2012, participation du Belem au Jubilé de la Reine d’Angleterre et aux
Jeux Olympiques de Londres
>> 18 au 28 avril 2014 : VENISE
Photos libres de droits pour la presse et le web ARCHIVE FONDATION
BELEM
A propos de la Fondation Belem :
Construit et lancé à Nantes en 1896, le Trois-mâts Belem a connu
plusieurs vies : navire de commerce français, puis yacht de plaisance
britannique, enfin navire-école. Le Belem a été racheté par les Caisses
d’Epargne en 1979, puis confié en 1980 à la Fondation Belem, créée pour
assurer sa conservation dans le patrimoine maritime de la France et son
exploitation comme navire-école ouvert à tous. Le rachat et le retour en
France du Belem fut la première action de mécénat d’ampleur nationale
des Caisses d’Epargne. Le soutien à la Fondation Belem est aujourd’hui
encore, 30 ans plus tard, le plus important engagement des
Caisses d’Epargne en faveur du patrimoine.
L’actualité de la Fondation : http://www.fondationbelem.com/
Contact presse :
Agence TB PRESS
Tanguy Blondel
Tel : 06 88 45 35 36

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