e-volution 1965-2015
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e-volution 1965-2015
SEN-YATTANOEL YANSANE-LAVENIR© prince d’Astrée TM © Météorites Productions Editions paraphanalia 2014 1 2 3 Les publications de Sen-YattanoeL’sont lisibles gratuitement sur www.yattanoel.com Predation X, roman Sen-YattanoeL’s network e-meteor tous les mois sur le site Musiques, videos clips et films 4 À Toutes les Gloires de la France, 5 6 Sen-YattanoeLYansane-Lavenir, prince d’Astrée E-VOLUTION 1965/2015 7 8 Avant mon temps ou l’établissement de la montée J e ne vois pas un temps de ma vie antérieure où je ne fus point en train de faire des croquis ou de dessiner. Ma ville natale située au cœur du domaine royal, Levallois Perret, Hauts-de-Seine, France, où je vins au monde autour du 8 Mars 1965, une nuit ordinaire de pleine Lune dans une maternité franco-britannique, avait un maire communiste jusqu’au début des années 1980 dans la dernière décennie de la Guerre froide. Exceptés donc des sports comme le football ou la boxe, la politique sociale de la ville pour le développement exhaustif de la jeunesse n’offrait pas un large choix pour les membres de ma famille qui souhaitaient que je reçusse une éducation classique. Madame ma mère tout particulièrement (descendante du fameux naturaliste des Lumières, Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (1707/1788) qui fut le premier scientifique à parler d’évolution dans la Création avant Charles Darwin) décidait de me placer dans un établissement de jésuites où j’ai passé 7 ans, ce, à Neuilly-sur-Seine une municipalité chic en banlieue parisienne, voisine de Levallois Perret (malgré le fait que mon père m’eut déjà baptisé musulman comme il me confessa qu’il fut). 9 Ma première photographie, Levallois Perret, France, Mars 1965. Ma mère et moi, Dôle, Jura, Franche Comté, Eté 1965 10 Ma mère et moi photographiés par mon père en 1966 lors d’un voyage au Mont Saint Michel (Avranches, France) 11 Marie-Colette Saillard (1904/1992) qui épousa mon grand père Paul Lavenir de Buffon en 1928, puis Alphonse-Claude Broc (+1991) en 1948, pilote d’avion dans l’armée française, ma grand mère et moi, ici dans le Domaine de La Fragneuse photographiés par mon grand oncle, le père Jean Saillard-Dartois (1916/1987) Gatey, Jura, Franche Comté, France, 1965 12 13 Notre petite famille en voyage à Dôle, Franche Comté, France, 1966, Roland Gincourt, mon oncle et moi. Le parti communiste publiait à l’époque un hebdomadaire pour les jeunes enfants. Chaque semaine donc l’on pouvait lire les bandes dessinées de cette revue et monter un petit gadget en plastique fourni avec de la colle, chaque fois différent. J’appréciais beaucoup ce truc ! Ma grand’mère maternelle qui fut également écrivain et qui résidait à Levallois depuis 1934, nous offrit à mes sœurs et moi-même l’abonnement plusieurs saisons. Ceci s’intitulait Pif gadget du nom du caractère d’un chien dans une bande dessinée. Pif était donc une petite icône communiste de papier donc !... Le gadget pouvait être un aéroplane ou un truc imprimant dont les lettres pouvaient être changées. Pif, tout communiste qu’il fut, avait d’indéniables vertus pédagogiques malgré son ascendance franchement pro soviétique ou léniniste. Je me souviens que plus tard j’ai eu des lectures plus traditionnelles dans une optique politique et européenne (La ligne claire belge avec le Tintin d’Hergé par exemple) ou les cartoons patriotiques américains hérités de la Seconde Guerre mondiale comme les personnages de Walt Disney ou ceux du magazine Strange (Superman, Batman ou Spiderman que tous les gosses connaissent depuis avec les remasterisations digitales des animations ou des films des studios d’Hollywood). 14 Moi, Moi et ma tante Dominique Gincourt (née en 1942) ici à Levallois Perret en 1968 Ma soeur Marie‐Fatou (née en 1966) ici avec une étudiante thaïlandaise (Neuilly‐sur‐Seine 1970) 15 Ma première fête photographiée par ma tante Nommé ainsi par mon père né à Forécariah, Moréah, Guinée, au terme des années 1930, Sen-Yatta est composé de la réduction du prénom arabe -Hussein et de l’appellation bambara pour le lion, roi des animaux (Diata). Noël était mon prénom catholique. J’ai débuté en classe comme un bon élément, méritant des prix en fin d’années dans toutes les disciplines. M es parents divorcèrent en 1972 mais s’étaient séparés plus tôt. J’ai donc le sentiment d’avoir investi très vite un certain état de solitude et m’être éduqué seul un peu à part, ce qui est difficile lorsqu’il est parfois compliqué de prier Dieu ou bien de croire en quelque chose de concret. Si j’ai eu une relation suivie avec ma mère, j’ai su conservé jeune mon indépendance. Je défendais des valeurs auxquelles je souscrivais comme l’amitié ou la quête de moyens pour le partisan royal que j’étais sans prières particulières lorsque ceci représente souvent un certain opportunisme, sachant que j’ai par nature du mal à pardonner cette attitude par exemple. J’ai juste le sentiment qu’il est si facile de transgresser les lois divines de l’Éternel et commettre des péchés puis échapper pourtant à Sa justice. Je me suis toujours senti cependant 100% français et j’ai placé mes espérances dans la personne sacrée et divine de mon roy, le vrai duc d’Anjou, fier héritier de la couronne catholique de France (et que nous nommons pour ce qu’il représente pour nous Son Altesse Royale et Impériale Louis XX). Il séjourne entre Caracas (l’épouse de Sa Majesté, l’actuelle reine Marie-Marguerite, est originaire du Vénézuela), New York et Paris, occupant son royal emploi du temps comme un banquier royal et privé. C’est toujours un jeune, innovant et chaleureux super humain en quelque sorte et j’aurai comme seul regret de ne point le voir officiellement sur le trône avant que je disparaisse. Ceci prend un temps si long, peut être un millénaire, pour élever un sage et 16 populaire numéro un. Mes compatriotes d’antan auraient du s’en rendre compte en Janvier 1793 avant de faire chuter puis de décapiter Louis XVI… puis finalement fonder Bonaparte comme empereur, réétablissant misérablement l’esclavage dans les colonies de l’époque par exemple avec tout l’aspect barbare, inhumain et rétrograde que ceci représentait pour finalement établir notre système en une république sans âme, pâle réflexion de la Rome antique avec laquelle nous n’avions fondamentalement rien de commun. Tôt ou tard la logique du sens politique et de la raison nationale revient in fine à la monarchie. J’ai placé sans crainte la volonté de tous mes espoirs dans cette certitude. N euilly-sur-Seine, la cité de mon école, proposait un centre pour la jeunesse et pour la culture. Il y a un peu d’un Léonard en moi, je le confesse humblement (Arts et missions royales)… Mais Madame ma mère ne put à l’époque régler le montant des frais d’inscription lorsque j’émettais déjà le souhait de m’exprimer en art plastique. Je ne pouvais pas non plus compter sur mon père. Je sus longtemps après que ce dernier vécut à Neuilly quelques temps. Mais nous ne nous y rencontrâmes point pendant que j’étudiais là, soit 7 ans d’un profond silence… Le principe de créer des sculptures, des tableaux ou des formes variées en termes d’expressions technologiques et artistiques devint probablement un désir sérieux lors de cette seconde mésaventure dans le domaine de l’art, la première ayant été à l’école maternelle de Levallois Perret entre 3 et 6 ans. En effet, ma mère m’a affirmé que mes premières maîtresses au niveau élémentaire voulaient toujours conserver mes illustrations d’enfant comme souvenir ! Un jour elles auraient de la valeur ! Non, je plaisante ! Je crois simplement que mes talents émergeants étaient appréciés. Mais je ne me souviens pas aujourd’hui des thèmes que j’approchais et je ne vais pas rechercher maintenant. C’était il y a si longtemps. Je devais vraisemblablement restituer avec des feutres ou des gouaches le monde alentours et les gens dans mes cahiers dans le style semi naïf mais authentique des enfants de mon âge, avec des tonnes de couleurs, « un gros et grand Soleil rouge » au milieu de nuages gris dans une immensité bleue ciel. La signature n’a de sens que plus tard pour griffer les œuvres. Et la nature de l’évolution n’est reconnue que dans les musées où l’on pratique toutefois un tourisme extrême à l’égard du concept général. Ceci vaut pour l’art comme pour toutes les idées dans le cadre grand angle de l’analyse d’une source originale du génie en soi. À proximité de Paris, je ne pouvais ignorer le glorieux style du classicisme français établi en architecture. Aussi sensible que je le manifestais à l’égard du fait cinématographique ou télévisuel sur le thème du site même, je reçus comme un appel nationaliste une bouteille de Coca-Cola à la main, les siècles de constructions des lieux de cultes aux palais devenus des muséums. 17 J e me souviens du premier alunissage car ce jour particulier de Juillet 1969, le seul vendeur de télévision de mon quartier diffusait l’évènement sur tous ses écrans. Plus tard, toujours à la télévision au début des violentes et à la fois passives années 1970, j’ai été le témoin des sordides et massifs bombardements de napalm des B 52’s américains sur la jungle vietnamienne et les sérénades cauchemardesques d’Henry Kissinger devant les caméras. Mais je dois admettre qu’à ce moment là (et toujours aujourd’hui à ce stade) je ne savais pas ce qui se passait réellement dans le programme cathodique tout comme je n’ai jamais personnellement rencontré Jim Morrison ou Jimi Hendrix dans les rues de Paris avant ou après les barricades de Mai 1968. J’étais sans doute trop jeune et j’avais comme limites de ne pas pouvoir reconnaître l’homme derrière le masque de Zorro ou Steve McQueen dans un western… J’ai participé à une émission de télévision sur TF1 en 1977 et joué dans un court métrage professionnel dans le rôle ambigu selon le scénario d’un ressortissant seychellois décrivant la vie sur son île à un petit camarade parisien… Je devais être calme comme la Seine lors du débarquement punk la même année au Royaume uni, anéantissant la période disco. Arnaud, mon meilleur ami, écoutait les The Rolling Stones et j’ai découvert l’album Some Girls avec lui à Neuilly, la pochette faite des grafittis d’Andy Warhol. Une porte était ouverte… 18 Ma grand mère et moi, La Fragneuse 1970 Une photographie de mon père ici en Suisse Le premier portrait que j’ai dessiné de mes deux premières soeurs, Marie-Fatou and Soronah Anne Maciré (différents matériaux, Levallois France, 1975) 19 20 Ma grand mère paternelle (ici assise) Yakha Touré (+2002), ici à Forécariah, Moréah, Guinée 21 La quête d’une sorte de cursus honorum 22 T out juste au terme de ma petite et personnelle guerre politique en 1981 qui n’avait comme tenant que de moraliser les militaires à l’approche du XXIe siècle, j’ai quitté l’armée française après une seconde école militaire proche de Paris. Et pour deux semaines l’Été suivant, je suis parti en Angleterre. C’était un voyage régulier et linguistique pour la jeune créature que je fus. Je me souviens de ma famille d’accueil : John et Mary Dawson de Burgess Hill. Ils m’ont emmené à l’office du Dimanche. Ils étaient anglicans bien sur et j’ai été durablement impressionné la première fois par la ferveur si élevée de la messe, la musique et les chants. John Dawson était un homme charmant. Il m’a offert une place au cinéma pour voir et entendre le dernier James Bond de l’époque, Rien Que pour Vos Yeux avec Roger Moore dans le rôle du célèbre agent espion 007. Je me suis également rendu à Londres une journée. J’y ai commencé à fumer des cigarettes, des John Player Spéciales. J’y ai acheté une paire des traditionnelles chaussures britanniques, des Churchs à £12 pour touristes en 1981 !... Ce fut la raison pour laquelle les filles de mon groupe d’estivants ont commencé à m’appeler « grand’père » jusqu’à la fin du séjour. C’était si typique je l’admets. Mais comment aurais-je pu résister à ne pas les porter et ne pas me promener avec et ma paire de jeans bleu ?! J’ai un bon souvenir de mon premier contact avec la chatoyante terre de Grande Bretagne. J’y suis revenu presque 20 ans plus tard en Eurostar. J’ai trouvé que Londres était presque comme Paris, avec deux rives, son métropolitain. Les looks des résidants étaient sans doute plus extravagants tout de même qu’en France. Mais la vie y était agréable en ce début des années 1980. Je me souviens des routes de ce pays. La nuit avec les phares des automobiles, dans le véhicule de John et Mary, l’asphalte ressemblait à une piste d’attérissage pour aéroplane. C’était amusant et excitant ! Je me souviens également des uniformes d’écoles : garçons et filles avec une cravate. C’était charmant et chic. Je ne savais pas que les grèves frappaient si durement le pays. Margaret Thatcher n’était-elle pas premier ministre ? 23 J ’ai passé mon baccalauréat en 1983. L’année d’avant, j’ai tenté de produire et de jouer un court métrage avec l’un de mes amis. Mais ceci est resté un projet. J’ai également chanté dans une petite formation en banlieue. J’écrivais mes propres textes interprétés sur des rythmes reggae, ska ou punk. Mais mon expérience en tant que chanteur était limitée quoique j’eus commencé à faire les salles de concerts pour écouter des groupes (l’Ultravox de Midge Ure, Les Rolling Stones, David Bowie) ou étudier un certain nombre d’albums de styles variés (Les Cures, U2, Kid Créole And The Coconuts, Grace Jones, Prince etc.). La plupart s’exprimaient en anglais ou en américain, de la new wave européenne (Bauhaus, Kraftwerk…) au rock U.S. On est bachelier une fois dans sa vie en France. Les portes des universités étaient donc ouvertes. J’ai donc opté pour le Droit dans le même établissement où mes parents s’étaient rencontrés à la fin des années 1950. Je n’ai même pas songé intégrer les Beaux Arts car je ne pouvais imaginer devenir et m’établir comme un artiste indépendant. Le chemin de la reconnaissance de mon style y était pour quelque chose. Étais-je paresseux ? Je ne le crois pas. Personne dans mon entourage familial ou amical ne me l’a dit. Mais je n’étais pas un étudiant en Droit très sérieux. J’étais motivé avec passion par d’autres trucs, toujours dans un procédé évolutif de mes textes et de mes illustrations sur le monde investi avec mes poèmes et caricatures. Je touchais la base dans le domaine de la mode. Je crois que j’ai émis le souhait de réaliser une bande dessinée vers 1984/1985. Aussi bien sur, je n’ai pas été agent de sécurité ou pilote de limousine avec conviction. Il me semble que l’on peut comprendre ceci bien que j’eus à répondre au téléphone salopards ! C’était juste un moyen de gagner beaucoup d’argent rapidement pour supporter mon onéreuse quête artistique. Je suppose que je ne savais pas trop quoi faire de ma vie après avoir quitté l’école militaire de toute façon. Ces années furent difficiles financièrement. 24 25 Corinne Jacqueline Fischer / Anny Zeth, née en 1964, ma première compagne officielle ici avant son premier mariage 26 L’amorce des Années d’Or 27 28 « Le style particulier de Sen‐YattanoeL a attiré comme un aimant la conscience de Scott Page. Immédiatement, Page a fait confectionné des badges à North Hollywood, CA, U.S.A. et a distribué l’art de Sen‐YattanoeL posant les jalons du marketing artistique à venir de ce dernier. « La réaction aux badges est incroyable ! » témoigne Scott Page « Et lorsque Supertramp a donné une performance au Royal Albert Hall de Londres à la suite d’une commande royale pour le Prince’trust, Scott Page a présenté un badge à la princesse Diana. Tout ceci a été capturé par la presse britannique et Scott et son badge ont fait la une. Le résultat de la rencontre entre Scott Page et Sen‐YattanoeL a été la formation d’une société, Advanced Visual Communications. Celle‐ci a été formée par Scott Page et un groupe d’associés comme Kurt H. Koch (WishBone) et Sen‐YattanoeL dans le but de commercialiser et de développer le marketing des œuvres de ce dernier à un échelon international. » 29 30 31 The First Dance version française ou Jamsession, Paris Septembre 1988 32 Baban, ma grand mère maternelle est décédée en 1991. 33 Ceci m’a donc prit 25 ans intenses de recherches tous azimuts jusqu’à ce que je sois fier de ma forme d’expressions artistiques multimédias comme un professionnel en peintures, en musique ou comme rédacteur par exemple. Mais je ne nourris vraiment aucun regret. Je conserve juste le meilleur de ce que j’ai vécu et je peux voir, lire et entendre de l’originalité et de l’innovation dans ce que je présente aujourd’hui. 34 Après les premiers envois, le premier impact et le Bonheur 35 (p.37) Mon Père et moi à Dixin, Conakry, Guinée (1990, photographiés à son étude par sa fille) C’était durant mon dernier voyage en Afrique lorsque nous nous vîmes pour la dernière fois. Mon Père est mort en 2003. 36 37 38 J e me suis envolé pour la première fois vers les États-Unis d’Amérique en Janvier 1986. Ronald Reagan était le président des U.S.A. à ce moment là. Je n’étais évidemment pas un criminel nazi et je n’avais l’intention de tuer personne là bas (comme le demande un peu naïvement le service des douanes américain) et j’ai donc pu passer une première semaine pilote à New York pour considérer la vie in situ et prendre un premier contact avec le rêve américain. J’ai été très impressionné par Manhattan, la Grosse Pomme comme l’appellent ses habitants, très vite les yeux rivés au ciel des architectures des buildings si hauts comparés à ceux des villes que je connaissais déjà, gratte-ciels si baroques, intrigué par le rythme sur lequel se meuvent les new yorkais, les douces fragrances des fast foods ou des restaurants dans les rues, la vitesse des taxis, les fameux yellow cabs, ou les sirènes de police ou de pompiers qui ne sont pas qu’un mythe, ou encore la rudesse du climat continental. Lorsque j’ai débarqué pour la première fois de la navette en provenance de l’aéroport JFK au Port Of Authority situé sur l’île de Manhattan, j’ai eu l’impression de me poser sur une autre planète tel l’extraterrestre que j’étais alors. J’ai changé d’époque, me situais dans le futur. C’était très excitant ! J’avais quelques adresses et numéros de téléphones dans mon carnet de poche. Tout ceci représenta un nouvel angle dans ma vie comme un nouveau commencement. Je me souviens de l’agréable et unique sensation ressentie en consommant un joint d’un haschich afghan illégalement apporté de Paris et fumer devant les programmes U.S. d’un poste de télévision (une bonne manière d’apprendre les langues) au 15e étage de l’immeuble de ma première et douce hôtesse !... Je crois que j’étais déjà à mon voyage et ma nouvelle et envoûtante aventure ! J’étais un bon jeune homme âgé de 21 ans et je désirais vivre assez pour toucher jusqu’au top ! Merci New York ! Veuillez agréer l’expression de ma gratitude ! Durant cette semaine très particulière, j’ai dévoré de grosses parts de pizzas géantes (je m’en souviens encore aujourd’hui…), ai satisfait mon appétit avec de généreux mais bon marché énormes sandwichs entre deux promenades au Sud de la ville, en visitant mes amis ou en faisant des achats. Que faire d’autre en fait ? C’est tellement nouveau pour un français ou le serait même pour le plus snob des touristes de consommer gratuitement des cafés dans les restaurants par exemple ou vivre le rêve des américains chez eux en dehors de la réflexion de l’Amérique elle-même à l’étranger. Je toisais ma propre fantasmagorie. Si je lisais de temps en temps un manuel d’économie pour rester loyalement et sincèrement connecté à mes études (sans réelle conviction une fois encore), mon séjour à Manhattan a changé durablement mon projet de vie. Le prix à payer était élevé au terme des années 1980, le change inégal des francs français de l’époque aux dollars américains. Mais c’était incontournable afin d’approcher cet American dream (pour le meilleur de l’Histoire) qui représentait un tel choc culturel de valeurs inestimables autrement qu’à les soutenir quoiqu’il advienne et ce, dans toutes les directions. Je savais bien entendu que New York ne représentait pas toute l’Amérique. Mais la « vitrine » était vraiment assez attractive, motivante et alléchante pour ce qu’elle était. Ce fut un voyage inoubliable ! J’ai même croisé mon ami August Darnell et son batteur Dave Span sur la 5e avenue ! C’était un grand moment, un délire philanthropique nous animait tous ! Une part du rêve a été brisée en Septembre 2001 comme pour tous les new yorkais, Frères et Sœurs. Souvenons-nous des jours heureux et que reposent les victimes en paix. Le cauchemar est terminé. 39 Times Square Manhattan, New York U.S.A., différentes techniques 40 Assis sur le toit du monde, photographié par Susanne Edler, New York © 1991 41 KID CREOLE AND THE COCONUTS Le gosse du Bronx et Eva Bongo Eddie, percussioniste August Darnell chanteur et producteur, Septembre 2012 Palaiseau, France 42 S e poser sur la Côte Ouest est aussi une aventure. Je suis arrivé à Los Angelès, Californie, un soir mémorable de Septembre 1986. Scott Page et sa femme Laura Wayne Moore m’attendaient. La température était très élevée et je me sentais presque en vacances sous mon nouveau manteau créole d’hiver acheté à New York, comme si je débarquais sur la Côte d’Azur à Cannes ou Monte Carlo en devenant un familier des douches froides… Je me sentais presque dans un film au sens figuratif du terme de la situation… Je vous souhaite du plaisir à découvrir l’Amérique et la Californie américaine au travers de la restitution réaliste de mes œuvres artistiques… Bon voyage ! 43 44 RIDE TO AESTRA par Sen-YattanoeL 45 in American Dramatization © 2013 Votre Majesté, nous quittons la Terre ! 46 Nous sommes désormais en apesanteur. Longue histoire courte © Sen-YattanoeL 2013 47 Elizabeth Push-Jaro’s lips d’après le maquillage de Marilyn Monroe , North Hollywood/LP,Paris 1987/2013 Marilyn Monroe est née à Los Angeles en 1926. Elle a été élevée au rang d’actrice internationale, un modèle de femme américaine et de star, son meilleur rôle jusqu’à sa mort tragique. Elle a représenté un idéal féminin pour les deux sexes durant le temps de sa vie et des années après dans une perspective post moderne du rêve américain auquel elle est attachée. Marilyn Monroe s’est confrontée au monde avec grâce et un chic classique marqué par un parfum de scandale. Dans un certain sens, son image a été happée par le public. Elle est décédée en 1962 comme une glorieuse figure médiatique d’Hollywood des années 1950/1960 après avoir largement contribué à l’essor de l’industrie cinématographique. La présence de Marilyn Monroe dans l’inconscient collectif aujourd’hui apparait lier au développement du mythe de feu le président John Fritzgerald Kennedy assassiné à Dallas, Texas, en 1963. J’aime cette icône. 48 49 50 51 Airplane Crash / Peinture sur Bois 52 53 54 L a première soirée vécue in situ dans l’air sexuel de la Californie du Sud était une party chez une charmante petite hôtesse décolorée blonde platine et aux formes rondes, à peine habillée… Son living room douillet et convivial dans des tons sombres, des couleurs jouxtant des murs aux meubles le décorum fin 1980 et associant le noir et le rose (ou le rouge) devait sans doute planquer, vertiges X ou pas… un félin de petite taille qui devait pisser ou déféquer quelque part dans la cuisine de sa charmante demeure que je n’ai pas par chance entièrement visité en dehors de la salle de bain proprette du premier pour me laver les mains… Nous n’étions pas nombreux et nombreuses chez elle. Un rock sexuel lui aussi, aux sonorités envoûtantes à faire théoriquement bander un turc eunuque, s’est toutefois emparé de moi en stéréophonie tandis que mon hôte me demandait des trucs sur Paris, ma provenance, mon voyage… en me précisant, surtout in fine, pauvreté du message, la tendance toutefois extrêmement conservatrice dans la région où je venais de débarquer, or pendant que j’inhalais, improbablement mais avec retenu tout de même, une savoureuse poudre blanche dispensée en ligne sur un plateau d’argent, répondant ainsi à une coutume locale ou moi cette tombe propre à ressusciter à 21 ans passés… Sur le chemin du retour, promettant de ne rien révéler à quiconque – « Dam’ ! à qui je me le demande encore, aussi connu que les blagues de potaches inspirés !... »-, je considérais la taille hors du commun des espaces réservés à la vente de voitures bordant l’autoroute sillonnée cette nuit là (4x4 américains ou japonais, berlines ou coupés U.S. rutilants ou Rolls Royce britanniques astiquées avec les pancartes des prix d’occasion). Puis répondant à l’appel de mon estomac et celui de mon bienveillant chauffeur, l’appétit tardif mais durable des fêtards, je me suis laissé certainement embarqué dans un drive thru pour un dernier taco ou trois beef burito et un Coca-Cola. S cott Page m’a convié à une soirée exposition concert intitulée comme il se doit Painters And Players. C’était un évènement hebdomadaire organisé dans le cadre d’un salon du légendaire Roosevelt Hotel d’Hollywood par l’acteur et musicien underground Tommy Chong que l’on avait pu voir et entendre à l’écran en Europe dans les années 1970 dans le film culte Up It Smoke ne laissant planer aucun doute d’après le scénario sur l’intérêt des protagonistes pour la consommation encore illégale de marijuana (titre du métrage plus ou moins bien traduit en France par Faut Trouver L’ Joint qui passait en boucle depuis sa sortie en salle tous les samedis soirs à La Boite À Films de l’avenue de la Grande Armée, Paris 17e, lieu mythique s’il en fut, aujourd’hui transformé en un banal concessionnaire de motos Triumph somme toute, et où se retrouvaient pour « fumer » justement dans le chic Ouest parisien les branchés désœuvrés de la capitale française). Le principe était simple : il y 55 avait deux scènes mitoyennes, l’une où se produisaient des musiciens dans une veine musicale blues ou rock n’roll, typique des clubs californiens de Los Angelès, l’autre celle des artistes peintres qui, dans le même temps des prestations musicales, exécutaient en direct de grandes acryliques sur toiles vendues aux enchères au terme des soirées. Je n’avais jamais réalisé de travaux ni dans cette dimension, ni dans cette matière auparavant… Mais j’étais présent et plutôt visible, fraîchement débarqué de Paris avec ma coupe de GI’s en permission sous mon blouson d’avant-garde signé Serge Krüger en plastique et toile noirs aux larges épaules (offert dix ans plus tard au pastelliste afro américain de Californie Kenn Mudd revendiqué gay et disparu aujourd’hui), une chemise noire de même au col Lacoste, ma paire de jeans Lewis Strauss bleue et mes jodpurs noirs en cuir bien ciré et je n’ai pas tardé à être invité à m’exprimer avec les matériaux supposés coutumiers de mon fait que trahissait au dehors ma tenue vestimentaire sur la nature de mes aspirations du moment et mes activités d’artiste en herbe pourtant non usurpées pour ce que l’on m’en disait ! Un des peintres m’a expliqué entre deux coups de pinceaux que je pouvais utiliser ce que je souhaitais pour réaliser ce que je voulais. J’ai donc conclu que le plus simple, pour honorer ma présence, marquer la sollicitude que l’on me témoignait et débuter cette aventure inattendue et pour le moins conceptuelle, serait de prendre le mouvement en représentant un musicien en pleine prestation et Scott Page, avec sa coupe post punk de cheveux teints en rouge (et son fidèle saxophone) et son jeu de scène, a été naturellement mon modèle pour son grand bonheur… car ma toile peinte en Noir Et Blanc avec une touche de couleur acrylique rouge donc, intitulée symboliquement par la suite Sen-YattanoeL Live At The Roosevelt Hotel ne trouvant pas d’acquéreur malgré sa modique mise à prix à la hauteur de $20 et la personnalité représentée, a fini pour la plus grande joie de cette dernière, fallait-il le croire, en bonne place au dessus de son piano dans son salon de Ben avenue à North Hollywood situé dans la vallée de San Fernando, la célèbre « vallée des poupées » où je vivais en villégiature dans une chambre d’amis… Le très recherché à l’époque vidéaste, français lui aussi qui signait des clips de stars en vogue, Jean-Baptiste Mondino, était présent ce soir là. L e directeur artistique du Guitar Center du Sunset boulevard d’Hollywood en 1987, Dave Weidermann, m’a commandé toute une série d’illustrations par l’intermédiaire de mon ami le saxophoniste ténor Scott Page, mon manager au sein de la société commerciale Advanced Visual Communications fondé chez lui en Septembre 1986 à North Hollywood avec l’affairiste mélomane et amateur d’art contemporain Kurt H. Koch (accessoirement bassiste de la formation metal d’Orange County, WishBone, entre deux signatures de contrats pour la société industrielle de boulons pour aéronefs fondée par son père Bill), autour de mon potentiel créatif et dans le but explicite de faire le marketing et la publicité de mes œuvres picturales à venir. Je me souviens que Dave Weidermann 56 parlait beaucoup de sa propre création, de ce qui deviendrait plus tard le prestigieux mémorial du Rockwalk qui se trouvait à l’entrée de son magasin où je me suis rendu quelques temps après. Faisant face à l’entrée de celui-ci, pendant rock du célèbre Walk Of Fame des principales artères du centre d’Hollywood, c’était un parterre de béton où un certain nombre de stars de la guitare, des guitar heroes en somme, essentiellement américains, avaient laissé l’empreinte de leurs mains et leur autographe. Mais il y avait également par extension des musiciens reconnus par l’industrie musicale pour leur production en général. Ceci donnait lieu à des cérémonies d’intronisation très médiatisées. Dave Weidermann avait reçu par exemple, depuis le tout premier évènement datant de 1985 (le press book en disait long…), du songs writer à succès internationalement reconnu pour ses tubes, Stewie Wonder, au guitariste émérite Edward Van Halen en passant par le défunt et regretté Jeff Porcaro, le batteur virtuose du groupe Toto, ou Don Henley qui chanta Hotel California. Je n’étais certes pas assez érudit en matière d’instruments pop rock pour connaître ou reconnaître tous ces « génies »… mais je ne devais certainement pas laisser passer une telle opportunité ! Et c’était en plus dans l’enceinte du Guitar Center qu’aurait lieu The First Dance, c’était le titre de la soirée durant laquelle Advanced Visual Communications dont j’étais tout de même bien sur general partner à 22,5% des parts des stocks et futurs bénéfices, et le consortium musical Visual Sound présenteraient à un public choisi la vidéo révolutionnaire Push Back The Walls, un concert et ma première exposition personnelle en Amérique du Nord. Alors il fallait naturellement que je produise des œuvres très très originales. En dehors d’exécuter le logotype de Dave Weidermann lui-même ou un buste dessiné de la principale référence de ce dernier à ce moment là, c’est-à dire pour ne pas le trahir… Edward Van Halen, illustration qui devait lui être remise et qui serait susceptible de le motiver pour venir au Guitar Center le Samedi 9 Mai 1987 pour The First Dance, nous avions convenu que je créé un logotype spécifique au mémorial. Quelques temps plus tard j’ai donc eu en tête de reproduire deux empreintes de mains (une droite et une gauche). Près de sa piscine, à l’ombre des rayons caniculaires de la Californie du Sud, dans le cagibi qui me tenait lieu de studio de création chez lui à North Hollywood, j’ai, à ma demande, badigeonné de peinture acrylique sombre l’intérieur de la main gauche de Scott Page, puis je l’ai pressé sur un support de papier bristol aujourd’hui détruit. Le résultat était net. Ensuite j’ai effectué la même opération avec ma main droite en superposant l’impression sur la première empreinte. Les deux mains ainsi associées donnaient l’impression au premier coup d’œil, d’être des mains bien sur, avec dix doigts, mais suggéraient aussi un semblant d’ailes de volatiles, un signe 57 distinctif des Anges ou Archanges communs à mon héraldique personnelle aérienne d’Astrée ou aux signes militaires des aéronavales des armées de toutes les nations comme ceux chers aux formations musicales de hard rock ou de heavy metal en vogue à l’époque comme le groupe Aerosmith par exemple. Par ailleurs, aucune des vedettes déjà « rockwalkisées » n’avait jusqu’à présent imprimée leurs mains de cette manière. Le principe était donc parlant et innovant. C’était tout ce que l’on pouvait attendre de moi et de mon logotype. En outre, afin de parfaire ce concept, j’ai eu à l’esprit d’écrire de ma main (droite) avec mes plumes, le mot Rockwalk, en dessous de l’illustration dans un style de caractères qui rappellerait la calligraphie de Purple Rain, figurant sur les affiches du film et de l’album son au titre éponyme de Prince And The Revolution, sorti en 1982, qui avait catapulté son principal auteur, interprète et compositeur, le « gosse » de Minnéapolis/ Minnésota, au rang de superstar mondiale et dont la notoriété planait toujours encore dans les charts soul funk pop rock de la sphère occidentale en 1987. Mon concept serait plus grand que moi assurément. C’était bien comme ceci que je l’avais conçu. Depuis d’ailleurs, il a été reproduit sur du merchandising (Tee-shirts, sweetshirts par exemple, les sous vêtements en coton des américains) et illustre toujours surtout le Rockwalk lors des cérémonies d’intronisation en dehors de faire du lieu mon premier repère exponentiel d’exposition permanente d’une nature quasi post industrielle depuis 1987. Sa dimension flattant quelque peu ma modestie en quelque sorte lorsque je sais que des musiciens du Rockwalk, que j’apprécie pour le coup, d’AC/DC à Slash (ex guitariste de Guns n’Roses puis Velvet Revolver) Jane Addiction (voire des hommages posthumes à Elvis Presley ou aux The Beatles), qui, par leurs talents et la promotion que l’on en a fait, rassemblent en les galvanisant des foules concrètes et vendent surtout des millions de copies de leurs musiques, l’ont chez eux, sur un mur de leur salon ou de leurs chiottes ou de leur salle de bain, dans un cadre doré à l’or fin !... Ce sont désormais des centaines d’artistes musiciens pop rock qui ont gravé avec leur nom, leur légende respective au Rockwalk d’Hollywood, véritable Panthéon du genre. Alors oui, je peux dire que je me suis payé le titre d’artiste d’honneur du mémorial foulé depuis par des millions de gens, des touristes américains, européens, australiens, chinois, japonais ou coréens de la Côte Ouest par exemple, quelques membres de la communauté extra terrestre certainement (!), voire ou principalement des fans de musique qui le photographient durant les vacances d’été pour en mettre la trace en ligne sur YouTube ou Daily Motion en se rêvant être ou devenir de grandes rockstars planétaires en considérant les mains de leurs idoles sculptées à même le sol pour la postérité ! Je suis également le créateur d’une illustration reproduite en poster géant, dans l’esprit des billboards, ces gigantesques panneaux publicitaires (généralement peints) qui jalonnent les autoroutes de 58 Californie, qui fut placardé en haut de l’entrée du Guitar Center, au dessus du Rockwalk pour un regard extérieur pour la performance du Samedi 9 Mai 1987. J’avais représenté comme une rampe échelle de la gloire musicale, guitares entre les mains, toutes les vedettes ayant notoirement marqués l’histoire des modes successives du rock n’roll depuis Elvis Presley jusqu’à me représenter moi-même émergeant, fort d’un certain optimisme, d’un irrépressible culot, beaucoup d’humour décalé et d’une stimulante dérision, je dois l’admettre à mon corps défendant vibrant de musique électrique et surnaturelle, ce avec une superbe coupe néo punk digne du swinging London des Sex Pistols dans le décorum fin décennie 1980 à Los Angelès, en passant par Paul McCartney, Jimi Hendrix, Janis Joplin, David Bowie, Sid Vicious, Prince, Bruce Springsteen ou Slash, pour mes projets musicaux officiellement inaugurés plus tard en France, à Paris (en Mars 2001 lors d’un concert exposition improbable dans le 5e arrondissement). En fait les artistes dont j’étais par la force des choses étaient reconnaissables dans leurs looks et accessoires typiques qui étaient les plus emblématiques. Ainsi on ne pouvait pas confondre un Fab 4 ou Ziggy Stardust. Au contraire ! Toutefois fidèle au principe d’identification du public aux icônes sus nommées et un aspect considéré du déjà au droit à l’image et au droits d’auteur ou au copyright, mes illustrations logotypes n’avaient pas de visages définissables. Je ne précisais aucun trait ce qui conférait aux visuels une touche de modèles fashion propre à tout revival de modes éventuelles à partir de ces « panoplies » possiblement entrevues comme des jouets ou des gadgets, ce qui se laisse apprécier dans l’esprit certain que je partage aussi de modéliste des américains de tout âge. Le Rockwalk fêtera ses trente ans d’existence en Novembre 2015. J’y serai ! Voir www.rockwalk.com 59 60 61 Too Early To Burst (Sen‐YattanoeL) You don’t know about surviving / Vous ne savez rien de la survie You smoke tobacco and everything / Vous fumez du tabac et d’autres choses But you aren’t familiar with the War / Vous n’êtes pas familliers de la guerre Yes ! In front of a crisis you are ! / Pourtant oui ! Vous êtes face à une crise ! Never knew the mix, I have painted a bird / Je ne connaissais pas le mix, j’ai pourtant peint un oiseau The way I cry like you heard / De la manière dont je crie comme vous l’entendez Choose between to love or to fuck / Choisissez entre aimer ou baiser To give absolutely it all or to duck ! / De tout donner ou de tout planquer Can’t die all together / Je ne puis mourir avec vous It’s a beat too early to burst / C’est un peu trop tôt pour crever Yeah, please come back later / Ouais, revenez plus tard s’il vous plait Sorry I have to surrender first. / Désolé je dois d’abord surenchérir Your God forgives come you sinners / Votre Dieu pardonne, venez donc pécheurs I am not a cop with the surfers / Je ne suis pas un flic avec les surfers To see you once feel like enough / Vous rencontrer une fois semble suffire To carry a second chance for you will be too tough ! / Vous réserver une seconde chance serait de trop So obey my order when it is the last command /Obéïssez donc à mes ordres comme une dernière commande Our services mostly demand / Nos services sont souvent demandés To imagine the wings of redemption / À imaginer les ailes de la rédemption Covering the next content of your corruption. / Pour couvrir la suite de votre corruptibilité Feel the heaviness, this is your soul / Ressentez la lourdeur, c’est bien votre âme A dizzy job when it was Paul / Un truc compliqué lorsque c’était Paul We don’t need to talk too much / Nous n’avons pas à beaucoup parler No reason Darling indeed to keep in touch. / Pas de raison à la vérité Chérie de rester en contact. 62 63 American Father (Sen‐YattanoeL) My memory slept on a beach / Ma mémoire dort sur une plage Where the girls eat tuna fish with a slice of fresh peach / Où les filles dégustent du thon avec une tranche de pêche fraîche Where the sand is called Siberian snow / Où le sable est dit neige sibérienne How to get there I don’t know. / Comment aller là bas, je ne sais pas. I am the rebel yet, still a patriot / Je suis un rebelle maintenant, toujours un patriote The code of my weapon isn’t Idiot / Le code de mon arme n’est pas « stupide » Always on the road I keep to purchase / Toujours sur la route, je continue ma poursuite Between two travels the evil case. / Entre deux voyages le cas du fantôme My dear angel from the first day / Mon cher ange du premier jour Will never stay away for the play / Ne restera jamais loin du scénario For the accent of my conviences / Pour les accents de mes dispositions In kindness and intelligent services. / En gentillesse et services intelligents I remember I was a father under America / Je me souviens que j’étais un père en Amérique I still remember my life in California / Je me souviens toujours de ma vie en Californie Skyscrapers above the sound of buzzers / Des gratte‐ciels au dessus des sirènes Got my Aestra found for lovers./ J’ai mon Astrée fondée pour les amants We were in a lovely backyard / Nous étions dans une charmante cour To lead on top my system forward / Ici pour diriger jusqu’au top mon sytème Met a lonely and calm patrol pilot / J’ai rencontré un calme et solitaire pilote de patrouille Who avoids world riots. / qui évite les mouvements de foules du monde Et cette belle chanson sera victime Très fier sans être vraiment intime Depuis longtemps la guerre était déclarée Mon fils j’ai rejoint des fidèles en grande armée. I remember I was a father in America / Je me souviens que j’étais un père en Amérique I remember my life in California / Je me souviens de ma vie en Californie 64 Angelina Johnson-Sisk, née en 1969, la mère de mon fils Dillon-Skylar. 65 WishBone, Orange County U.S.A. 1992 Bassiste Kurt H. Koch et batteur Bryan Rosen 66 lechanteur Sean Ryan sur scène 67 Moments d’éternité avec le guitariste Mark Koch, Kurt H. Koch, Sean Ryan and Mark à nouveau, Et Nicole 68 Cindy Crawford, mannequin 69 Pamela Lee Denise Anderson, Paris 1996 70 Orgy N°X, Levallois Perret, 2012 71 72 D epuis le temps où j’ai quitté les États-Unis lors d’un dernier voyage (c’était durant la nuit du 31 Décembre 1992 au Ier Janvier 1993, Paris/Détroit/Paris…), j’ai eu à redécouvrir mon pays natal comme un touriste, toujours à payer le prix fort… Après 6 ans d’aéroports, deux ou trois expositions et des nuits en chambres d’hôtes de Levallois Perret à Berkeley, Californie, en passant par North Hollywood, Orange County, Seattle ou New York City et un second et dernier voyage à Conakry, République de Guinée en 1990, le changement a eu lieu partout, dans tous les domaines. La Guerre froide s’est officiellement achevée avec la chute du mur de Berlin, Allemagne, en 1989, la fin de l’URSS et du pole communiste sans surenchère de Moscou pour l’ouverture des républiques communistes satellites au marché occidental, il y a eu une conjoncture mondiale pour que les états du monde fussent apparemment en symbiose au nom de la race humaine sur des thèmes comme les efforts de santé, la diffusion de la médecine ( la lutte contre le Sida), la bio nutrition, la lutte contre la pollution, les nouvelles technologies, l’émergence de la Chine ou du Japon, L’Europe et son économie plus ou moins planifiée etc., le tout relayé par des spectacles de masses avec de grandes formations pop rock délivrant des concepts globaux. Tant de choses ont changé pour une nouvelle donne et une nouvelle planète ! La France et les français ont changé eux aussi. Était-ce folie pour eux que d’opérer ce changement comme le voulaient les américains ou les nombreux résidants étrangers ? Certainement n’est-ce pas ? Assez pour y perdre notre identité et nos spécificités… Mais le caractère de nos structures de bases a donné un sens au maintien des frontières encore pour quelques temps. De 1993 à 1999, j’ai changé trois fois d’adresses dans ou en dehors de Levallois Perret, j’ai créé une exposition en 1996 puis une autre en 1997 (à Paris les deux fois), ai voyagé cette même année à Londres, Rome, Madrid et Bruxelles en 1998. Comme vous le savez, je suis monté sur scène avec deux guitaristes en Mars 2001 dans la capitale. J’ai pris une semaine de vacances en Corse du Nord en Août 2006 au milieu d’une mini tournée pour la promotion d’un album (jusqu’en 2009). J’ai vieilli en portant sur mes épaules mes derniers concepts et quelques photographes amusés que j’ai du payer cash avec mon or jusqu’à ma totale immersion en informatique et le jour où je me suis trouvé plus différent que mon style lui-même… Je devrais perdre donc un temps précieux à vous entretenir d’évolution… J’ai créé mon site web en 2007. Et je suis devenu un photographe, un vidéaste inspiré ou un romancier, un journaliste politique ou un rédacteur en littérature polémique ou encore un élève pilote d’avion privé. Je ne me suis jamais retrouvé à ne rien faire comme un désaxé alcoolique ou un junky capricieux. J’ai survécu dignement et fièrement et ai gagné mon appellation d’artiste et auteur parce que j’ai continué à me raser chaque jour et que je n’ai pas pris de pause, voilà tout (authentique !)… Je suis toujours dans un processus évolutif, dans mes années d’or même si je demeure un émetteur underground en sachant où j’ai dormi la nuit dernière et la nuit d’avant, vous ? N’écoutez pas ceux qui vous disent que j’ai cessé toute activité de création : c’est un odieux mensonge ! 73 74 Eole And Apollon, LP 2012 75 Les Tourterelles N°6, LP 2013 76 Mars, d’après LP visions 2013 77 Vol Au dessus du Port De Levallois Perret 2012 78 Autorettato, Levallois Perret vers 1999 79 Vernissage Paris Ecrans Sensuels, photographié par Chanet © 1996 80 Concert Et Exposition Sen-YattanoeLive in Paris, Studio de l’Image, Paris Ve, Mars 2001, Chanet 81 Paris XVIIIe photographié par Chanet © 2000 82 83 D ans le temps de la décennie dans laquelle nous évoluons, quoique que mus par les termes révolus d’un décorum persistant aux moments lucides de nos vies j’en suis convaincu, j’ai eu à considérer de nouveaux envois. Je n’ai pas exposé en galerie traditionnelle depuis l’An science fiction 2001, arrivé cette année là à la fin d’un parcours j’allais dire quasi logique pour tout terrien inspiré, et mes deux expositions virtuelles à l’adresse de mon site sur le web (la dernière vers 2010 ayant été E-missions nonobstant depuis 1987 et Hollywood, les évènementiels sporadiques américains un peu roboratifs il est vrai sur le plan créatif) étaient autant des outputs partiels, décevants au registre commercial pour moi-même et pour toucher un cercle encore plus large et toujours à convaincre de ce fameux intérêt à porter à l’artiste. Pourquoi tenter alors d’innover hors de ce qui était mon terrain « conventionnel » quitte à décevoir et attendre des lustres pour un écho hypothétique, ce, à ne plus être tout de suite compris et donc « normaliser » et surtout finalement, comment continuer à produire après des années aux bons soins d’un merchandising plus ou moins rentable ? Les années en Histoire de l’art à l’Ecole du Louvre (Paris), les différents contacts dans le milieu de la création proprement dite, mon immersion en musique et en informatique, les lois du marché contemporain et la maîtrise en tant que telle de mes supports, n’avaient-elles pas été des années de silence au fond ? Sonnaient l’alarme en gyrophares rouges clignotants les voies et voix nouvelles de l’E-volution « à regarder mon train arriver en gare sans personne pour m’attendre sur le quai cette fois »... « la longue traversée du désert »… Ainsi, aussi peu praticable que prendre un minimum de recul pour considérer à la fois et avec précision et cible et zone d’impact, je devais avoir tout de même quelques certitudes afin d’hésiter le moins possible, certitudes qui ne fussent néanmoins point trop lourdes afin de ne point oublier l’apesanteur qu’implique la légèreté des valeurs simples, bonnes, belles et vraies pour reprendre des notions et motions liées à toute renaissance… Et autant que je me fis d’un âge avancé, mes œuvres souffriraient-elles elles aussi d’obsolescence prématurée ou de mortalité malgré j’en conviens des encouragements épars dus au feed back d’une petite formule de base touchant à ma réputation ? En somme j’en étais à lutter contre moi-même et mon monde institué 110% SenYattanoeL pourtant socialement couvert, c’est-à-dire contre ce que je pouvais considérer comme mes tendances ennemies à une étape nouvelle où l’épanouissement n’est pas une affaire de travail fut-il acharné ou /avec une suite de coquetteries capricieuses : pour gagner ou estimer l’effort payant il faut toucher l’âme du public quelques soient les motivations de ce dernier à vous cadrer, vous recadrer et essentiellement vous encadrer ! ... Ce qu’il fallait que je m’explique et que je crie de suite en décibels limpides et saturées, ce qu’aucune émission majeur de télévision, ni d’interview en DVD longues durées ou Verbatim radiodiffusés ne sauraient produire, était la perfection avec laquelle je toisais sereinement la vaste étendue de mon ignorance en ondes courtes et durables !... D’où l’idée sincère et elle-même naissante d’Art Fossile et Électronique pour E-VOLUTION et le potentiel de la Nature de cette collection, Mon Naturel, comme un terme terriblement technique, échappant encore à une homologation trop fashion concept de ma démarche d’artiste et d’auteur, ce pour définir, en un tout compact sans être toutefois hermétique, les vertus de la création post industrielle en somme. 84 Clara N°2, LP/Neuilly 1988/2012 85 J ’ai décidé de retourner à l’université en Juin 2012. Paris 1 Panthéon/Sorbonne m’a ouvert ses portes pour la matière choisie afin de mener à bien des études un peu tardives mais sans plus. C’était une expérience intéressante et enrichissante à approfondir avec méthode. J’ai repris mes études en première année de Licence. J’aurais pu être le père biologique de la plupart des étudiants et de mes professeurs souvent beaucoup plus jeunes que moi. C’était aussi considérer l’actualité ou l’Histoire en général sous un angle différent, la conscience politique naissante de mes condisciples, leurs tendances et leurs choix prisés en tant que nouvelles générations. Ils ne savent toutefois pratiquement rien de la réalité de la survie de leurs parents ou grands parents avant eux, ignorent la violence qui a prévalu pour mettre un système en place à leur mesure. Ils sont apparus dans le contexte controversé de la diversité sexuelle et culturelle ou de la mixité ethnique. Ils sont d’origine caucasienne, africaine, créole, arabe ou juive, tous ensembles. La plupart d’entre eux se disent républicains, de gauche, socialistes ou même communistes mais semblent ne pas mesurer la réalité du pouvoir et croient les pieds sur terre assurément à la dictature du fric pour le fric dans le cadre d’un petit marché, prêts à courir pour gagner un euro paradoxalement. Ce sont des lunatiques gays, lesbiennes ou bi, enfants post 1969 et l’étape lumineuse de l’exploration risquée de la Lune, revendiqués Chrétiens ou Musulmans. Ce sont les gosses psychotiques post Guerre froide. Durant les deux premiers semestres, croyez-moi, je n’ai pas été le témoin de la moindre baston. Et dans la célèbre fosse de Tolbiac, face à l’entrée de l’université, ils papotent dans le calme avec sérénité, bébés garçons et filles fumant du tabac ou toute sorte de choses, se faisant des clins d’œil complices ou se nourrissant librement face aux agents de sécurité. Tous et toutes ont leur téléphone portable, un micro Mac ou PC ou une adresse courriel. D’ailleurs tous les cours ou les bouquins recommandés par la faculté sont en ligne sur le web. Quel changement tout ceci créé dans le domaine de l’éducation ! Ils m’ont mis un peu hors jeu d’office, estimé cependant courageux de tout recommencer après un long voyage dans l’espace temps… mais qu’est-ce qui les fondent eux finalement, lorsqu’ils n’affectent pas d’e-motions particulières à propos d’un dernier mouvement et, aux heures des cours, lorsque des mâles immatures oublient de se raser et que des femelles sophistiquées essaient d’être propres, mignonnes et jolies ? Les codes de la jeunesse ont peut être changés. N’est-ce pas bizarre ? Mais bon sang que savent-ils de la réalité de l’existence ? L’expérience ? Les pensées les plus sages ? L’engagement et la guerre ? L’amour et le cul ? Quand ont-ils commencé à songer à leurs objectifs ? En ont-ils ? Et à terme je suis comme une sorte de dinosaure dans une maternité, patientant pour le savoir : « Madame ! Monsieur ! Pourrions-nous avoir le test la prochaine fois ? Nous avons été souffrant ou/ nous ne sommes pas prêt maintenant. S’il vous plait … » Sont-ils même loyaux ? Je les crois néanmoins sincères. Mais il y a toujours cette damnée crise économique ! Dans ce contexte je ne serais pas millionnaire maintenant, demain, avant longtemps, même si j’agis dans ce sens… De toute façon je suivrai mon inspiration tout au long du cursus. N’ai-je pas promis à Scott Page de créer toute ma vie comme un type heureux et un hyper poète ? Je suis comme le véritable frère d’armes de mon propre fils désormais, comme ma plus belle création. Je ne puis crever aujourd’hui ! C’est trop tôt, pas le temps ! Repassez plutôt après demain s’il vous plait, je dois surenchérir. Sen-YattanoeL Yansane-Lavenir, prince d’Astrée Artiste/Auteur 86 87 White Thunder N°4, LP 2012 88 89 Autorettato © 2013 Jef Barbara, Le Trabendo, Paris, Juin 2011 90 Autorettato LP Fall 2012 91 La Victime, LP 2012 92 Sans Titre , LP 2012 93 Janet Orme Et moi, Septembre 2012 Le gosse Et ses chéries 94 Vicomte Hugues de Villoutreys de Brignac et moi, Levallois Perret, Novembre 2012 Autorettato 2012 95 SOLEIL D’HIVER 96 Levallois Perret 2013 Patchwork 2013 97 Escapin’ Planet Earth, peinture sur bois 98 Autorettato 2012 99 Avec Alexander Faem Studio Smom dans Performance Pour Notre Roy photographiée and video-enregistrée par Th.Cazals 2013 Son Altesse Royale Et Impériale Louis XX ⁄ dâx W|Éá zâtÜwx _â|á 4 Ó 100 Aujourd’hui, Autorettato 2013 101 102 Bibliographie partielle Mémorial De Sainte Hélène Emmanuel De Las Cases Editions Du Seuil 1968 Sex & Drugs & Rock n’Roll Fratelli Gallo Editori 1982 M.C. Escher Harry N. Abrams, Inc. Publishers 1982 Michel‐Ange Editions Atlas 1983 Les Mouvements De Mode Expliqués Aux Parents Hector Olbak / Alain Soral / Alexandre Pashe Robert Laffont 1984 Avant Garde In The Eighties Howard N. Fox Los Angelès County Museum Of Art 1987 Louis XX Thierry Ardisson Olivier Orban 1986 Ecrits Jim Morrison Christian Bourgois Editions 1993 Gainsbourg Sans Filtre Marie‐Dominique Lelièvre Flammarion 1994 Mémoires De l’Enfer Marilyn Manson and Neil Strauss traduit par Gilles Vaugeois Denoel X‐trême 2003 David Bowie Pierre Robin B.Giovangeli 2005 Légendes du Rock Ernesto Assante Editions White Star 2007 Mémoires de Louis XIV Louis XIV Poche 2012 Et plus… 103 104 Crédits photographiques Héraldique de Sen‐YattanoeL Yansane‐Lavenir, prince d’Astrée Sen‐YattanoeL Mars 1965 + Marie‐Ange Yansane‐Lavenir de Buffon et Sen‐YattanoeL Dôle 1965 Marie‐Ange Yansane‐Lavenir de Buffon et Sen‐YattanoeL, Avranches 1966 Marie‐Colette Broc‐Saillard et Sen‐YattanoeL par le père Jean Saillard‐Dartois, La Fragneuse Été 1965 Sen‐YattanoeL, Gentilly 1965 + Amy Mouké Layah Yansane de Forécariah, Marie‐Ange Yansane‐Lavenir et Sen‐YattanoeL 1965 id. Dôle 1966 + Sen‐YattanoeL et Roland Gincourt, Jura 1966 + Sen‐YattanoeL 1967 Sen‐YattanoeL 1969 + Dominique Gincourt et Sen‐YattanoeL, LP 1970 + Sen‐YattanoeL et Marie‐Fatou Yansane‐Lavenir et une inconnue, Neuilly 1970 + Sen‐ YattanoeL, Notre Dame de Sainte Croix de Neuilly 1971/1972/1973 55, rue Chaptal à Levallois par Sen‐YattanoeL ©2013 + Sen‐YattanoeL et ses amis (de gauche à droite, Vincent Laude, Valentin Lefèvre, Marc‐Gilbert Fougedoire, Jean‐François Amoussa et Frédéric Ortun) par Dominique Gincourt LP 1972 Marie‐Colette Broc‐Saillard et Sen‐YattanoeL, La Fragneuse 1970 + Amy Mouké Layah Yansane de Forécariah, Suisse 1970 Portrait de Marie‐Fatou et Soronah Anne Maciré Yansane‐Lavenir par Sen‐YattanoeL, différents matériels, LP 1975 Hadja Yakha Touré et sa fille et ses petites filles par Marie‐Fatou Yansane‐Lavenir, Forécariah, République de Guinée 1990 Sen‐YattanoeL, par Dominique GIncourt, Levallois Perret 1978 Corinne Jacqueline Fischer © Arnaud Cimadevilla, Neuilly 1983 + Sen‐YattanoeL par Dominique GIncourt, LP 1982 Corinne Jacqueline Fischer LP 1984 Scott William Page, Marie‐Ange Lavenir de Buffon et Marty Walsch par Sen‐YattanoeL, LP 1985 + logotype de Scott Page par Sen‐YattanoeL reproduction sculpture et photographie de Flitox ©1986 Sen‐YattanoeL par Mike Bloom, Walt Tucker Designs building, Glendale CA, USA © 1991 Scott William Page et Lady Diana Spencer, princess of Wales, Londres 1986 Affiche Jamsession Paris 1988 par Sen‐YattanoeL (feat. Anny Zeth, Clara et Valérie) ©Sen‐YattanoeL 1988/2013 Sen‐YattanoeL par Dominique Gincourt, Paris 1988 Hang Dynasty + Sen‐YattanoeL par Sen‐YattanoeL ©2012 + The Coconuts + Sen‐YattanoeL par Sen‐YattanoeL ©1987 + Marie‐Colette Broc‐Saillard par Dominique Gincourt Nu assis + Nu allongé (Modèle Sonya)© Sen‐YattanoeL 1992 + Anny Zeth nue © Sen‐YattanoeL 1988 Maître Amy Mouké Layah Yansane de Forécariah + Sen‐YattanoeL par Marie‐Fatou Yansane‐Lavenir, Dixin, Conakry 1990 Building sur Mars © Sen‐YattanoeL 2013 Times Square, New York City © Sen‐YattanoeL 1986/2010 Sen‐YattanoeL par Susanne Edler, New York © 1991 August Darnell et Eva Tudor‐James, Bongo Eddie Folk, Palaiseau, France © Sen‐YattanoeL 2012 Formule Renault par Sen‐YattanoeL © 1987 Les Tourterelles N°5 par Sen‐YattanoeL © 2012 San Fernando Valley from Hollywood Los Angelès, CA, USA N°3 par Sen‐YattanoeL ©2013 + Elisabeth Jaro’s lips par Sen‐YattanoeL © North Hollywood/LP 1987/2013 LA road N° 6 par Sen‐YattanoeL ©2013 105 Hollywood freeway par Sen‐YattanoeL © 2010 7848, Ben ave, Scott Page and Wayne Laura Moore Backyard © Sen‐YattanoeL 1987 The pool N°5 par Sen‐YattanoeL © 2010 + LAX, CA, USA © Sen‐YattanoeL 1992/2012 Airplane Crash ©Sen‐YattanoeL 2012 + Space virtual suicide in Letraset © Sen‐YattanoeL 1987/2013 34:21 feat. Sen‐YattanoeL © Sen‐YattanoeL 1987 Painters And Players flyer ©1986 The First Dance brochure ©Advanced Visual Communications 1987 Hollywood Rockwalk poster + Logotype par Sen‐YattanoeL © 1987 Yatta’s First Dance exhibit guard par Sen‐YattanoeL © Advanced Visual Communications 1987 + Bill Koch’s boats dreams © AVC 1987 Coast to coast par Sen‐YattanoeL © 2013 + Sunset ©Sen‐YattanoeL 2013 Portrait d’Angelina Johnson‐Sisk par Sen‐YattanoeL, San Francisco, USA ©1992 WishBone feat. p. Kurt H. Koch, Brian Rosen + p. Sean Ryan + p. Mark Koch + Kurt Koch, Sean Ryan et Mark Koch par Sen‐YattanoeL, Orange County, CA, USA ©1992 + Nicole nue, Orange County ©Sen‐YattanoeL 1992 Men’s World female red shoe par Sen‐YattanoeL, Paris © 2000 + Cindy Crawford logotype, Paris ©Sen‐YattanoeL 1992/1998 Sen‐YattanoeL’s Bexley shoe ©2013 + La sirêne feat. Pamela Denise Anderson Lee par Sen‐YattanoeL, LP © 1996 Orgy par Sen‐YattanoeL ©2012 Le Fumeur par Sen‐YattanoeL ©2006 + Lost Paradise par Sen‐YattanoeL, LP ©2011 Sen‐YattanoeL’s autorettato publié dans e‐meteor U.S issue May 2013 + ©Thomas Cazals 2013, Sen YattanoeL au Studio SMOM p.82 Mgr Louis de Bourbon ©tous droits réservés à son auteur Sen‐YattanoeL’s LP France Mai 2013 Toutes les musiques et vidéos de Sen‐YattanoeL sont audibles et visibles sur www.yattanoel.com ou YouTube.com 106 Remerciements Au père Jean‐Saillard‐Dartois (1916+1987), À Philippe Lavenir de Buffon, À Marie‐Noëlle Monamy‐Lavenir de Buffon, Dominique Gincourt Et Aude Lavenir‐Descamps, À Marie‐Fatou Yansane‐Esteoule et Soronah Anne Maciré Yansane‐Lavenir, À M. le marquis Pierre Cornette de Saint‐Cyr et son fils et ami Arnaud Cornette de Saint‐Cyr, À Henriette et Roland Gincourt, Arnaud et Constance Gincourt, Élodie M., Valérie R., Valérie E., Valérie L., Anny Zeth, Arnaud Cimadevilla, Vincent Thibert, Antoinette de Westwood, Maria Helena Casalonga, Diane, Clara, Val, H.La Fragneuse, Pierre d’Ornano, sir David Bowie, Pierre Robin, MDL, Bertrand Burgalat, Patrick Balkany, Pr. Deborah Steinberger‐Roy, Dragonette Michet de Varine‐ Bohan, EOC, Flitox, Malek Bouty, Fabrice Manoha, Thibault Coulon, Maurice Pham Minh et Xavier Laure, Michel Sardou, Xavier Azan, Daniel Destinval, À Angelina Baker Et Dillon‐Skylar Yansane‐Lavenir, second prince d’Astrée À M.Barack Hussein Obama, Président des États‐Unis d’Amérique du Nord, À Scott Page Et Laura Wayne Moore, Bill Page, Tanya Page, Kurt H.Koch, Bill Koch, WishBone, à August Darnell and The Coconuts, Susanne Edler, Jean‐Emmanuel Deluxe, Alexander Faem, Janet Orme, Serge Couix, Guy Vérame Et Pascaline Breugnot, Prince, Supertramp, David Gilmour Et Pink Floyd, Dave Weidermann and Guitar Center, Tony McShear, David Pascal, François Bardol, Valérie Le Strat, American Airlines, Isabelle Cordier Et Pascal Donnio, Brian Warner, À Tante Maryama Fofanna Et au Pr. Aguibou Yan Yansane Au Professeur Jane Shepherdson, À Christophe Cordin, Dany Carrière et Hugues de Villoutreys de Brignac, À Michelangelo,Tanino Liberatore, à Juarez Machado, Yannick Le Vaillant, Patrick Descamps, Mike Bloom, Jean‐Baptiste Lully(1632+1687), Claude François(1939+1978), Claude Monet(1840+1926), Georges Pacouil(1903+1997), Pablo Picasso (1881+1973), au marquis Salvador Dali (1904+1989) À Angélica Cansell Et à Madame L. et Monsieur Y. 107 108 Table des matières Avant mon temps ou l’établissement de la montée La quête d’une sorte de cursus honorum Le début des années d’Or Les premiers envois, le premier impact et le Bonheur Bibliographie partielle Crédits photographiques Remerciements 109 110 Meteorites Productions Editions © 2014 Edition limitée 111