Formulaire de proposition d`inscription

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Formulaire de proposition d`inscription
REGISTRE MÉMOIRE DU MONDE
Colombeia : Archives du Généralissime Don Francisco de Miranda
Ref N°2006-31
PARTIE A – INFORMATIONS ESSENTIELLES
1.-
Résumé
La passion pour la liberté a défini et régi la vie de Francisco de Miranda. A partir de
1790 et sans relâche il fit la promotion de l'Indépendance de l’Amérique Latine. Il
exposa ses projets à l'Empire Britannique et se tourna vers la France Révolutionnaire
pour avoir son soutien dans ses projets ; de même qu’il promut son projet avec les
principaux politiciens de la démocratie américaine naissante. Dans le même temps, il
écrivit des constitutions, élabora des plans d’invasion, rédigea des proclamations,
organisa des réunions, chercha des financements, tout cela dans un seul but :
l'Indépendance des territoires de l'Amérique Latine.
Les documents proposés contiennent des informations variées et riches relatives à une
époque de changements importants à l'échelle mondiale. La série documentaire
correspond aux années de la fin du XVIIIe siècle et d début du XIXe siècle. Cette série
montre différents faits d’une grande signification historique pour l’humanité, tels que la
Guerre d’Espagne contre les Maures du Sultanat Alaouite du Maroc; le processus de
l'indépendance américaine et la participation décisive franco - espagnole dans ce conflit,
la vie politique de la Russie Tsariste à l’époque de l’impératrice Catherine II La Grande,
la Révolution française et les conflits belliqueux internationaux apparus postérieurement
comme conséquence de cette dernière et, finalement et non moins importants, les
premiers pas en faveur de l'indépendance des colonies hispano-américaines. Dans
chacun de ces événements, Francisco de Miranda a pris activement part. Voici les plus
importants :
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Capitaine du Régiment d'Infanterie de la Princesse, Madrid. 1772
Capitaine du Régiment de l'Armée espagnole dans la défense de Melilla (1774 1775) contre le Sultan du Maroc.
Capitaine du Régiment Aragon et aide de camp du Général Juan Manuel de
Cajigal (1781) pour renforcer l'emplacement de la place de Pensacola dans la
Guerre d'Indépendance américaine. Sa conduite exemplaire dans la prise et la
capitulation de Pensacola lui a fait obtenir le grade de Lieutenant Colonel de
l’Armée Espagnole (mai 1781). En 1782, il prit part à l'expédition navale
Espagnole qui tenta de conquérir les îles britanniques des Bahamas.
En 1787, il devint membre du cercle de favoris de la tzarine Catherine la Grande
de la Russie, qui l’autorisa à porter l'uniforme de l'armée russe et le protégea de
la persécution tenace de l’espionnage espagnol.
En 1792 il est nommé Maréchal de l'armée révolutionnaire française pour ses
succès militaires, responsabilité qui fut acceptée avec l'intention de promouvoir
l'idéal de l’indépendance hispano-américaine. Peu de temps après, devenu un
des héros de la bataille de Valmy (1792), on lui conféra le grade de Général de
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l’Armée de la République française. Jusqu'à présent, il existe un monument (une
statue) à Valmy pour honorer la mémoire de Francisco de Miranda.
En1792, il est nommé Chef de l'Armée du Nord sous les ordres du Général
français Charles Dumouriez, dans la guerre contre la coalition prussoautrichienne pour défendre la révolution française.
En 1811, il est nommé Général en Chef de l’Armée de Terre et de la Marine de
la Confédération du Venezuela, et dirigea les premiers actes indépendantistes.
L'action historique de Miranda fait de lui l’un des mémorialistes le plus important de
son temps. Avec un sens de la postérité net et clair et en raison de l'importance des
registres écrits pour l’histoire, il se consacra à la conservation des traces d'une époque
caractérisée par des changements profonds pour le monde. Il fut témoin du décès de
l’Ancien Régime en France. Miranda est né et a grandi sous l’influence du Siècle des
Lumières, il a également vécu en pleine époque baroque et à la naissance du
Romantisme, sous le signe duquel l'Indépendance hispano-américaine et celle de la
Grèce se sont consolidés.
En tant que fonctionnaire des Armées du Roi d’Espagne pendant la guerre hispano
marocaine et la prise de Pensacola en Floride américaine, pendant la guerre
d'Indépendance des Etats Unis d’Amérique, ou comme protagoniste et Général de
Division de l'Armée française du Nord, sous les ordres du Général Charles Dumouriez.
Miranda a toujours gardé différents documents - tous importants dans la mesure où il
montre ses efforts pour attirer l'attention du monde des Lumières sur son idée de libérer
L’Amérique espagnole de la Couronne espagnole -.
La collaboration précieuse qu'il apporta à la France républicaine dans les activités et les
contacts stratégiques effectués dans de nombreux pays Européens et ses voyages
postérieurs aux Etats-Unis d’Amérique, ont permis de consolider les bases d’une
conscience ou d’un climat international favorable à la libération de l’Amérique
espagnole. De cette manière, il a organisé et sauvegardé des lettres personnelles et
officielles, des dossiers judiciaires complets, des notes, et même des partitions
musicales de nature martiale et révolutionnaire - qui sont des sources primordiales et
fondamentales pour la compréhension de tous ces processus de signification universelle.
Parmi eux, l’un des plus décisifs de ces derniers siècles est la Révolution française. Sa
participation mémorable à de tels événements historiques lui fait mériter l'honneur
d’être le seul Américain dont le nom est mentionné en grandes lettres sur l'Arc de
Triomphe à Paris.
Voyageur infatigable, Francisco de Miranda a annoté et compilé une grande quantité
d'informations qui fait de ses Collections l’un des ensembles documentaires le plus
importants pour l'étude du Siècle des Lumières, époque de changements fondamentaux.
Il a parcouru pratiquement presque toute l'Europe, l'Asie Mineur et la côte atlantique
des Etats-Unis. Le résultat de ces voyages a été une grande quantité d'observations
personnelles très pointues sur différents sujets d'actualité, un recueil de documents très
intéressants, ainsi qu’un échange de correspondances avec des personnages célèbres de
l’époque.
Les traits les plus frappants de la personnalité de Miranda sont son charisme et son
magnétisme naturel. Il possédait une culture humaniste profonde et était capable de lire,
d'écrire et de traduire avec aisance le Latin et le Grec classique. Cette réalité se reflète
dans quelques lettres écrites par des personnalités de l'époque aux Etats-Unis de
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l'Amérique, qui l’ont décrit comme un philosophe, un sage, dont l'amitié était
comparable à un trésor. Son éducation solide et sa formation personnelle fussent
également mises en évidence grâce à une vaste bibliothèque personnelle, aujourd’hui
quasiment inexistante, (sa veuve l’ayant vendue aux enchères dans la première partie du
XIXe siècle). Elle est gardée maintenant dans sa maison londonienne (numéro 27 de
Grafton Way). Ce logement est actuellement la propriété de l'État vénézuélien.
Miranda parlait parfaitement plusieurs langues européennes. Parmi elles, l'Anglais,
l’Italien, le Français et évidemment le Castillan. Dans son œuvre épistolaire, dans ses
journaux de voyage, il décrit les nations et leurs coutumes, le caractère des personnalités
avec lesquelles il traitait, la géographie (l’orographie, l’hydrographie, les paysages et la
production agricole). Il faisait également des commentaires de nature historique
intéressants, profonds et justes. Il est fascinant de voir que peu d'éléments échappaient à
son regard inquisiteur et cultivé : par exemple quand il décrit les œuvres d'art,
principalement les peintures et les sculptures du Palais du Louvre. Aujourd'hui avec de
tels avis et jugements esthétiques, on pourrait publier un guide magnifique pour ce
musée. Parmi ses nombreux documents, il a gardé une version originale de la partition
de la Marseillaise, l'actuel hymne national de la France, qui fut édité pendant la
Révolution. Il existe également dans la Collection d’autres partitions avec des pièces
d’un genre martial.
En définitive, M. Francisco de Miranda fut le précurseur de l'Indépendance du
Venezuela et d’Amérique Latine, grâce à l'influence qu’il a eue dans trois continents :
l'Afrique, l'Europe et l'Amérique ; on l’appela le premier créole universel. Sa pensée
continentale et stratégique se manifeste dans la correspondance abondante accumulée
dans les soixante-trois (63) volumes qui font partie de ses archives conservées
précieusement l'Académie Nationale d'Histoire au Venezuela. Les Collections du
généralissime Francisco de Miranda ont été reconnues comme étant l’une des sources
documentaires les plus authentiques de la formation du processus d'émancipation
hispano-américaine.
Les éléments qui nous permettent d'affirmer son statut d’homme universel sont ses
voyages constants vers l'Amérique du Nord et l’Eurasie, (1783-1789) où il a renforcé et
répandu ses idées politiques. Il fut un infatigable et illustre voyageur comparable à
Humboldt – puisqu’il créa une image du monde à partir de l’ensemble de ses réflexions
et ses expériences personnelles. Les écrits de Miranda constituent un registre de
données précises d’évènements concernant la vie européenne et américaine de cette
époque. La politique de haut niveau, les évènements culturels et les comportements des
groupes sociaux auxquels il appartenait, peuvent être évaluées. Il existe une grande
quantité d’informations concernant la vie économique et commerciale de telles sociétés.
Tout ceci peut être vérifié dans la section de sa Collection relative à ses voyages en
Europe et en Amérique du Nord entre 1771-1789. Il est nécessaire de comprendre que la
diffusion de ses Collections avait d'autres buts, par exemple, celui de servir de source de
grande valeur pour les chercheurs, y compris ceux qui ne sont pas hispano-américains et
qui ont fait de l'étude de la vie quotidienne une discipline de l'historiographie
contemporaine.
Par conséquent, nous nous trouvons face à un ensemble de documents importants pour
l'étude de trois processus historiques transcendants pour l'humanité. Ces documents
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furent réunis et conservés consciemment par Miranda dans l'unique but de laisser
quelques sources d’information pour étude ultérieure.
2. Informations sur l’Auteur de la proposition
2.1
Nom: Dr. Ermila Troconis de Veracoechea
Directrice de l'Académie Nationale d’Histoire.
2.2
Relation avec l’élément considéré du patrimoine documentaire
La Collection originale repose depuis 1926, au siège de l'Académie Nationale d’Histoire
du Venezuela qui fonctionne comme Conseiller de l'État vénézuélien en ce qui concerne
la mémoire du pays et ses sources documentaires. C’est la raison pour laquelle
l'Académie conserve une partie des plus importantes archives personnelles des
personnalités les plus importantes du Venezuela, y compris la Collection de Simon
Bolívar, qui fait déjà partie du registre "Mémoire du Monde" de l'UNESCO.
2.3
Contact :
Diplômée de l'École d’Histoire de l'U.C.V. (1966). Responsable de La Collection
Générale de la Nation (1971-1975). Docteur en Histoire U.C.V. (1975. Professeur à
l'Université Catholique "Andrés Bello" (1967-1978). Professeur Titulaire à l’ U.C.V.
(1985). Directrice de l'École d’Histoire à l'U.C.V. (1984-1987). Directrice de l'Institut
d'Études Latino-américaines à l'U.C.V. (1987-1989). Retraitée de l'U.C.V. depuis 1989.
Membre de l'Académie Nationale d'Histoire. Caracas (1978). Bibliothécaire archiviste
de l'Académie Nationale d’Histoire du Venezuela 1991-1993. Réélue 1993-1995; 19951997; 1997-1999; 1999-2002. Actuelle Directrice de l'Académie Nationale d'Histoire du
Venezuela; pour la période 2003-2005, étant la première femme qui occupe ce poste
depuis les 115 ans de création. Réélue pour la période 2005-2007.
2.4
Coordonnées complètes de la personne à contacter:
Nom: Dr. Ermila Troconis de Veracoechea.
Adresse complète:
Avenida Universidad. Bolsa a San Francisco.
Palacio de las Academias, Caracas, V
Venezuela zona postal 1010,
Téléphone, 58212, 482-94-35;
Fax: 58212, 482-67-20
E-mail: [email protected]
3.-
Identité et description du patrimoine documentaire:
3.1
Titre de l'élément patrimonial documentaire:
Colombeia: Dossier du Généralissime Don Francisco de Miranda
Le Pays:
République Bolivarienne du Venezuela
4
État, Province ou Région:
Caracas - Distrito Capital
Adresse:
Academia Nacional de la Historia, Av. Universidad, Bolsa a San Francisco, Palacio de
las Academias, Zona Postal 1010.
Nom de l'organisme:
Academia Nacional de la Historia, Dirección de Archivo - Biblioteca
3.2
Identification
Description et inventaire:
La Collection du Général Francisco de Miranda comporte différents types de
documents, à savoir: des manuscrits, des imprimés et des cartes. Miranda l'organisa luimême en 1805. Elle comporte soixante trois (63) volumes, divisés en trois sections
selon le type de documentation:
Des voyages: (26 volumes) l'Espagne, l'Afrique, l'Amérique, Cuba et la Floride, et les
États-Unis dans la période historique des luttes pour l’indépendance du pays des
Britanniques, la Hollande (du Royaume des Pays-Bas), la Prusse, de la Saxe, l’Autriche,
de Empire Austro-hongrois, l'Italie, depuis la Sérénissime République de Venise jusqu'à
la Rome des États Pontificaux et le Royaume de Naples, la Turquie, Constantinople
comme ville fondamentale de l'Empire Ottoman et l'Asie Mineure, la Grèce, comme
province de l'Empire Ottoman, la Russie, le Danemark, Hambourg, le Rhin, la Suisse, la
France républicaine et l'Angleterre; la Révolution Française: (18 volumes), et les
négociations: (19 volumes).
Bases bibliographiques / bases relatives à l'inscription:
L’une des publications les plus anciennes est l'Index des tomes qui contient la
Collection du Général Miranda, publication commandée par le Ministre de l'Instruction
Publique de l'époque, le Dr. Rubén González, Académie nationale d’Histoire.
EditorialSuramérica, à Caracas. Le Dr. Vicente Dávila, Académicien, fut chargé de
superviser cette publication. En tant que Mandataire du Gouvernement national, il
dirigea et révisa cette publication de manière exhaustive (America Printing Shop,
Caracas 1927).
La première édition des manuscrits fut publiée en 1929. Cette importante publication de
la Collection du Général Miranda commémora le bicentenaire de son anniversaire et fut
publiée en 24 tomes. La révision de ces tomes fut effectuée par une commission
désignée par l'Académie Nationale d'Histoire.
La deuxième édition des manuscrits commença en 1978. Cette édition révisée par une
équipe technique, sous la responsabilité de Madame Josefina Rodríguez de Alonso (+),
est encore en cours de préparation. Elle reçoit l'appui financier du gouvernement
vénézuélien. L'équipe technique responsable de cette édition comprend actuellement
par: Mme Gloria Henríquez Uzcátegui; et Mme Miren J. Basterra Ariño. Une
documentation visuelle (photographies, vidéos prises à partir de l'élément du patrimoine
documentaire).
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Des matériels audiovisuels qui complèteront cette proposition (photos, vidéos, CD
ROM et Site Web) sont en cours de préparation. De plus, une base de données avec un
Index est en préparation pour localiser les textes originaux.
Relation de son origine:
Comme le montre l’ensemble de ses publications, le Général Francisco de Miranda fut
une personnalité ayant une profonde conscience historique. Cette qualité l’amena à
conserver, avec un grand zèle, sa collection personnelle. En 1810, Miranda fut à
l’origine de la publication de deux œuvres importantes : le livre South American
Emancipation dont l’auteur reconnu est le sud-américain José María Antepara, on peut
constater clairement la participation directe de Miranda dans le journal El Colombiano,
publié entre mars et mai de 1810.
Les informations les plus anciennes concernant l'histoire de la préservation de sa
Collection datent de 1812, durant la capitulation du Général Miranda auprès du Général
de l'Armée espagnole Don Domingo de Monteverde. Cet événement, arrivé dans la
région centre nord de l’ancien État-major de la région militaire du Venezuela, scella la
ruine de la Première République. L'échec de la première tentative indépendantiste du
Venezuela plaça Miranda dans une situation de danger et de vulnérabilité face aux
Espagnols triomphants. À cause de la situation politique grave qui régnait, le Général
Francisco de Miranda décida de partir à l'étranger. Ses intentions étaient de poursuivre
sa lutte pour l'indépendance du Venezuela. Conformément à ses idées, quelques jours
avant d'être pris par les Espagnols, il expédia toutes les boîtes contenant cette
documentation à destination du Curaçao, (alors Colonie britannique). En faisant cela, il
la sauva pour la postérité. Plus tard, ces documents furent envoyés en Grande-Bretagne,
pays dans lequel ils restèrent jusqu'à ce que le Venezuela les acquière à nouveau en
1926.
Une université située dans la ville historique de Coro, capitale de l'État Falcón, porte le
nom de Francisco de Miranda. Le drapeau vénézuelien qui fut apporté par Francisco de
Miranda, a été hissé pour la première fois à Falcon, dont la capitale Coro, en raison de
son histoire et sa belle architecture coloniale, a été inscrite au Patrimoine mondial de
l’UNESCO.
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Bibliographie:
BIBLIOGRAPHIE DES AUTEURS ÉTRANGERS SUR
FRANCISCO DE MIRANDA
Acuña Guido, Miranda, transito vital. London. G. Acuña 1979.
Alperovich, Moiser Samuilovich. Francisco de Miranda y Rusia. Moscú: Editorial
Progreso, 1989.
Aguirre, Isidora. Los Libertadores, Bolívar y Miranda. Santiago de Chile. Ediciones
LAR, 1993.
Aguilar Juan María: Aportaciones a la biografía del precursor de la independencia
suramericana don Francisco de Miranda. Sevilla.(s/e), 1919. 26 p. (publicaciones del
Centro oficial de estudios americanistas de Sevilla; cuaderno I).
Zeuske, Michael, Francisco de Miranda y la Modernidad en América. Fundación
Mapfre Tavera y Ediciones Doce Calles, S.L. Madrid 2004.
Zwijsen, M. Victor Miranda el Mártir de la Libertad. A. Bethencourt é hijos.
Curazao 1896.
Note:
Sur la vie et l’œuvre de M Francisco de Miranda, plus de 245 titres ont été
publiés. Certes, si en outre on comptait les présentations orales dans des
congrès d’Histoire, les brochures, les catalogues d’expositions, les discours,
les hommages académiques, universitaires et gouvernementaux, etc. on
pourrait parler d’un chiffre qui dépasse davantage les cinq cent imprimés.
Voir, ci-joint, la bibliographie complète, à partir de la page 21 de ce document.
Nom et adresse des experts ou des organismes spécialisés indépendants
connaisseurs de la valeur ou la provenance du patrimoine documentaire.
L’Académie Nationale d'Histoire du Venezuela:
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Dra. Ermila Troconis de Veracoechea. Historienne et auteur de nombreuses
publications. Directrice de l’Académie Nationale d’Histoire. Membre de cette
institution. Depuis longtemps, elle fait un remarquable travail en tant que
professeur à l’Université centrale du Venezuela.
Dr. Elias Pino Iturrieta. Historien et Professeur de l'Université Centrale du
Venezuela. Professeur et Directeur de l'Institut de Recherches historiques de
l'Université Catholique Andrés Bello. Membre, Secrétaire académique de
l'Académie Nationale d’Histoire.
Dr. Ildefonso Loyal. Historiographe et professeur. Directeur de l'Institut de
Recherches historiques de l'Académie nationale d’Histoire.
Dr. Blas Bruni Celli. Remarquable médecin vénézuélien. Membre de
l’Académie d’Histoire, de l’Académie de la Langue, de l’Académie des Sciences
Physiques, de l’Académie des Mathématiques, de l’Académie des Sciences
naturelles et de l’Académie de Médecine. historien et auteur de nombreuses
publications.
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Dr. Tomás Polanco Alcántara. Historien vénézuélien. Spécialiste et biographe
du Précurseur de l'Indépendance hispano-américaine, Don Francisco de
Miranda.
Dra. Carmen Bohórquez. Directrice du Centre Expérimental d’Études Latinoaméricaines « Gastón Parra Luzardo » (CEELA) de l’Université de Zulia,
actuellement Directrice de Relations Internationales du Ministère de la Culture
et Présidente de la Commission présidentielle pour la commémoration de
l’Année Mirandine et le Bicentenaire du Drapeau National
4 - Justification de la proposition et/ou évaluation selon les critères de sélection.
4.1
Évaluation de l'authenticité :
Tout au long de l'année 1926, un groupe de Vénézuéliens conduit par le remarquable
historien Caracciolo Parra Pérez, vérifia l'authenticité des documents. Par la suite,
l'Académie nationale d’Histoire certifia ce premier diagnostic. Treille Pérez fut désigné
pour négocier l'acquisition de la Collection de Miranda en Angleterre, tâche accomplie
avec un succès total.
4.2
Importance de l’élément patrimonial:
Grâce à l'étude de la Collection du Général Miranda, il est possible d’approfondir les
connaissances dont on dispose sur les grands événements historiques de l'ère moderne
jusqu'à présent, particulièrement la Révolution Française et les débuts du mouvement
d’émancipation hispano-américain.
En réalité, la Collection du Général Miranda fait partie des premières sources n’ayant
pas été convenablement diffusées, malgré les multiples efforts faits par de nombreux
hommes de science, par l'État vénézuélien et par l'Académie nationale d’Histoire du
Venezuela. Sa diffusion et sa préservation seraient nécessaires pour que les enquêteurs
du présent et de l'avenir, de quelque origine que ce soit, puissent apporter d'autres
éclairages sur la Révolution Française, sur l’indépendance des États-Unis d’Amérique et
sur celle des nations hispano-américaines.
Quelques américains tels que le Dr. Pedro Manuel Arcaya, ont été capables de
reconnaître la valeur de cet ensemble documentaire qui dépasse amplement la sphère
nationale. Sans se tromper, il serait plausible de comparer l'effort mémorialiste de
Miranda à celui accompli par quelques célèbres chroniqueurs de voyages et des
scientifiques. Néanmoins, dans le cas de Miranda, la différence est due au fait qu’il a été
un témoin actif de trois grands « monuments » historiques sur l’indépendance : Les
Etats-Unis d’Amérique, la Révolution française et les colonies hispano-américaines.
Une grande partie des documents contenus la Collection du Général Miranda a exercé
une influence significative sur l'histoire mondiale. Dans cette collection se trouvent des
éléments importants du procès qui lui fut fait suite aux dénonciations faites en 1793
contre lui par le Général Charles Dumouriez, devant Danton et l’Assemblée Nationale
Française, ainsi que les dénonciations de trahison formulées par Miranda contre ce
Général de l'armée française. Cette documentation fut d’une importance vitale pour
vérifier la trahison de Dumouriez envers la Révolution, et renforça la position des
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Girondins contre les Jacobins dans la révision des causes des échecs de l'Armée
française du nord.
La majorité des critères de sélection établis dans le Programme sont applicables à cet
ensemble documentaire. Les mêmes critères s'emploient sur trois processus historiques
transcendants: l'indépendance des États-Unis d’Amérique, la Révolution Française et
l'émancipation des anciennes colonies espagnoles en Amérique.
4.3 Un ou plusieurs critères de (a) l’époque, (b) du lieu, (c) des personnes, (d)
du sujet et du thème (e) la forme et du style sont-ils satisfaits ?
(a) Epoque:
Un volume considérable de documents de la Collection de Miranda se rapporte à la
Révolution Française. À ce sujet, dix-huit (18) volumes sur les soixante trois (63), c'est
à dire à peu près 29% de la documentation contiennent des informations essentielles
concernant cette période qui firent trembler les couronnes européennes. Autrement dit,
cette partie de l'ensemble documentaire donnent des informations de base sur des
événements politiques et sociaux les plus importants et transcendants de l'Histoire de la
France et de l'Europe. Ceci a été reconnu dans la perspective de l'Histoire universelle,
des Idées et d'autres courants historiographiques. La Déclaration des Droits de l'Homme
et du Citoyen qui fût proclamée à Paris le 26 août de 1789, n'échappa pas à Miranda. Il
l'employa dans son idéologie et dans le dessein d’un projet de gouvernement pour la
nation qu’il rêvait de libérer de l'oppression espagnole.
Par ailleurs, nous devons considérer l'indépendance de l’Amérique espagnole comme un
fait qui dépasse les limites nationales car elle s’inscrit dans les processus historiques de
deux (2) continents - l'Amérique et l’Europe - qui convergent dans la même direction
qui implique, en dernier ressort et au niveau général, la façon de considérer la
décolonisation des Indes comme un phénomène mondial inexorable et plus que justifié.
(Bien que les puissances de l'Europe du XIX siècle commencent à s'étendre en Asie,
l'Australie et l'Afrique, se fondant sur la tradition des entreprises colonialistes). Même
dans ces cas, le processus de l’indépendance a été incontrôlable. Dans la Collection du
Général Miranda, il est possible de demander des informations enrichissantes capables
d'illustrer les origines et les causes de l'indépendance latino-américaine, aussi bien dans
la perspective du déroulement des faits eux-mêmes, que dans l'aspect diplomatique où
d’autres nations interagissent- Les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne- que
Miranda tenta d’impliquer dans le conflit.
(b) Lieu :
Différentes lieux géographiques essentiels servirent de cadre à la trajectoire de
Francisco de Miranda:
1. L'Europe. L’Afrique du Nord (le Maroc et l’Algérie) ;
2. Les États-Unis d’Amérique et les Caraïbes ;
3. La France et d'autres pays européens et asiatiques (de la Grande Bretagne à la Russie
et la Turquie) et l’Amérique du Sud.
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La Collection de Miranda contient en son sein des informations intéressantes sur le
processus d’indépendance des États-Unis, auquel le Précurseur a participé, ainsi que de
nombreuses correspondances et descriptions de la vie politique, sociale, économique et
culturelle de cette nouvelle nation. La documentation compilée par Miranda est très
vaste. Celle-ci constitue un témoignage de sa croisade en faveur de la cause de
l'indépendance latino-américaine, idéal qui demeure intact dans sa correspondance avec
des personnalités des États-Unis et celles d'autres pays.
Elle décrit le Général Miranda, les paysages et les richesses nord-américaines, le
village, sa vie quotidienne et ses coutumes, ainsi que les universités et la réussite des
nouvelles institutions publiques, tout ce qui faisait partie de son observation minutieuse.
Par ailleurs la Collection du Général Miranda contient des informations essentielles sur
la France révolutionnaire. Comme indiqué précédemment dix-huit (18) des soixante
trois (63) tomes se réfèrent aux activités politiques à Paris vers la fin du XVIII siècle
(sous la tyrannie de Robespierre). Les batailles pour défendre la Révolution Française
contre la coalition prusso-autrichienne dans lesquelles Miranda obtient d’importantes
victoires à savoir : Grand Pré (le 12 Septembre 1792), Valmy (le 20 septembre 1792), et
la capitulation de la cité d'Anvers (3 Octobre 1792) qui était d’une importance cruciale
pour la navigation sur le Scheldt dont la fermeture avait été décrétée par le Traité de
Paix de Westphalie.
Il est important de mentionner l'ensemble des documents sur le procès pénal de
Miranda, accusé de trahison par Dumouriez, Général en Chef de l'Armée du Nord. Cet
homme l'a inculpé injustement de l'échec de la bataille de Neerwinden, en Mars 1793.
Dans ces circonstances, sa défense devant le tribunal révolutionnaire est éloquente.
Miranda essaya de prouver bravement son innocence et la trahison de Dumouriez,
individu qui s'était vendu à la coalition austro prussienne. Ces documents, ainsi qu'une
correspondance considérable entre Miranda et les Généraux de la Révolution, justifient
l'application de ce critère, puisqu’ils se rapportent à un lieu (La République française) et
aux sites historiques dans lesquels un mouvement politique de suprême transcendance
pour l'Histoire universelle se développa.
De la même manière, ces documents montrent l’effort de Miranda pour obtenir la
collaboration de la Grande Bretagne et des États-Unis d'Amérique en faveur de la cause
indépendantiste latino-américaine. L'Amérique espagnole et le Venezuela (comme
patrie), constituèrent les raisons principales de ses insomnies et de ses préoccupations
majeures. Ceci est compréhensible quand on analyse la documentation présente dans
ladite Collection. Sa lutte pour la liberté tant en Amérique du Nord qu’en France
révolutionnaire, ses épuisants voyages dans d'autres nations européennes, toutes ces
activités ne l’ont pas fait négliger son idéal de liberté pour l'Amérique espagnole. Ce fut
son rêve et son désir.
(c) Personnes
Le rôle principal de Miranda dans des faits d’une remarquable transcendance historique,
son prestige politique et militaire, les poursuites secrètes menées par les autorités
espagnoles contre lui dans différents pays européens et la grandeur de la mission qui lui
avait été confiée, le placent d’une manière remarquable sur la scène historique
occidentale : ce fut un Créole universel. Ses grands idéaux égalitaires, ses compétences
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et son éducation l’ont lié étroitement à des personnages importants de l'Histoire des
Amériques et de l'Europe. Miranda mérita les paroles suivantes du jeune Général
Napoléon Bonaparte: ... ce Don Quichotte, qui n'est pas fou, a le feu sacré dans l'âme. ".
Il devint l’ami de plusieurs importantes personnalités :
-
William Pitt, 1759 - 1806. Premier Ministre Britannique. Miranda essaya de
négocier avec lui l'aide de la Grande-Bretagne dans le projet d'indépendance des
colonies latino-américaines.
-
Maximilien de Robespierre, 1758 – 1794. Il dirigea la période appelée la Terreur
pendant la Révolution française avec Georges Danton, 1759 - 1794, révolutionnaire
français. Son grade de Général de l'armée révolutionnaire du Nord permit à Miranda
de lier une relation directe à caractère officiel, avec ces deux personnages.
-
Danton, Georges (1759-1794). Chef populaire de la Révolution Française. Membre
de la Convention Nationale. Il devint la personne qui créa le 10 mars 1793 la Cour
martiale révolutionnaire qui jugea à Miranda et Dumouriez pour trahison. Miranda
souffrit des horreurs des prisons parisiennes de l’époque et fut même prisonnier
dans la Conciergerie, lieu d’où venaient les condamnés à la guillotine. Vinrent
ensuite les jours horribles passés à La Force et aux Magdelonettes. Le Général
Francisco de Miranda sort vainqueur et disculpé de ce jugement. La trahison de
Dumouriez fut confirmée ; c’était lui qui avait conçu l’idée aberrante de se joindre à
l'armée autrichienne.
-
Louis Philippe I. Appelé "le Roi Citoyen " (1773-1850). Fils du Duc d'Orléans. Roi
de France après la restauration de la monarchie des Bourbons entre 1830 et 1848. Il
fut Lieutenant Général de l'Armée du Nord. Il participa avec Miranda, comme
subordonné dans les batailles de Valmy et Neerwinden. Honteusement, le citoyen
Louis Philippe d'Orléans se joignit à Dumouriez contre le gouvernement français.
Comme Roi de France, il a eu le mérite de reconnaître l'importance des services
fournis par Miranda à son pays. Pour cette raison il fit accrocher le portrait de
Miranda dans la salle 1792 du Musée de Versailles et inscrire son nom sur l'Arc de
Triomphe de Paris, parmi tous les Généraux et les héros de la Révolution. Pour les
vénézueliens visitent la Ville Lumière, la visite de l'Arc de Triomphe est une visite
obligée qui honore la France, le peuple français, ses héros et parmi eux, Francisco
de Miranda.
-
Georges Washington, (1732-1799), fondateur et premier Président des États-Unis
d’Amérique. Lorsque Miranda fut accusé de trahison par la Couronne espagnole
pour avoir montré lors d’une promenade les fortifications de La Havane au Général
anglais Campbell, Miranda se voit forcé de se réfugier aux États-Unis. Le
Précurseur de l'Indépendance Latino-américaine est présenté à Washington par une
lettre de présentation éloquente et flatteuse signée par son propre ami, Don Juan
Manuel Cajigal, Gouverneur et Capitaine Général du Cuba, Les accusations contre
Miranda à Cuba faisaient partie de la plaisanterie de quelques Espagnols
péninsulaires qui éprouvaient du ressentiment contre les succès du Créole. Il est
certain que l'espionnage anglais de l'époque connaissait l'état des principaux sites et
forteresses en Amérique espagnole. De cette manière, l'espionnage espagnol
maintenait la Couronne informée au sujet des affaires militaires britanniques dans le
Nouveau Monde. Vers 1799, son ancien chef et ami, le Général Juan Manuel
11
Catherine II, la Grande, 1729 - 1796, Tsarine de toutes les Russies. Miranda était un
homme passionné par l'Histoire. Il visita la Hollande, la Prusse, l'Italie et la Grèce et
l'Empire Turc. Tout au long de ces voyages il visita des sites d’évènements
historiques et culturels. De l'Empire du Grand Turc, il se rendit en Russie. Là, il se
lia d’amitié avec le Prince Potemkine, qui l'invita à visiter la Crimée avec lui. Le 14
Février 1787, il se trouve à Kiev où il est présenté formellement à l'impératrice
Catherine, dont il reçut l’amitié. Sous la protection personnelle de l'impératrice, il
reçut l’immunité diplomatique et des lettres de recommandation pour les diplomates
russes accrédités à Vienne, Paris, Londres, La Haye, Copenhague, Stockholm,
Berlin et Naples. La Tsarine, femme cultivée, sut évaluer l'intrépide « caraqueño »
et l’autorisa à l'uniforme de l'armée impériale russe. Un emploi lui fut même offert,
offre que Miranda déclina gentiment, puisque ses idéaux le portaient vers d'autres
horizons.
(d) Sujet et thème
L'élément patrimonial qui est proposé ici apporte des données d'une clarté
exceptionnelle sur les entreprises de Miranda en Amérique du Nord et en Europe dans le
but de favoriser l’indépendance de l’Amérique Espagnole. Ses contributions constituent
la vision d'un homme cultivé, originaire d'un immense espace géographique qui se
trouvait sous un régime qu'il considérait comme oppresseur. De nombreux aspects et
événements de la Révolution Française, dont il fut participant et témoin oculaire, sont
également mentionnés et largement décrits. À travers ses écrits, il mit en évidence son
authentique passion par la justice sociale et politique. Son active participation dans
l'Indépendance des États-Unis d’Amérique et dans la Révolution Française et sa lutte
par l'émancipation des territoires espagnols d’Amérique, le placent comme un homme
aimant son pays, l'humanité et les causes justes. Il vécut et mourut pour ses convictions
et ses idéaux.
(e) Forme et Style:
Les lettres et descriptions écrites par Don Francisco de Miranda montrent une époque de
transitions: du baroque au romantisme. Miranda fut un fils du siècle des lumières et
comme tel, son style d’écriture en Castillan, français ou Anglais, fut impeccable. Il
maîtrisait à la perfection ces trois langues. Le style de Don Francisco de Miranda était
digne d'admiration ; aussi bien dans la correspondance informelle ou dans la
correspondance formelle avec de nombreuses personnalités politiques et militaires de
son temps dans laquelle il décrivait exactement des batailles auxquelles il participa aux
États-Unis d’Amérique et plus tard en Europe sous les drapeaux français. Sa grande
connaissance des langues mentionnées, la profondeur de sa culture classique et sa
passion par les belles lettres, lui permirent de décrire de manière objective les
événements historiques auxquels il participa.
(f) Valeur Sociale.
12
La validité des critères appliqués antérieurement justifie l'emploi de ce septième critère.
La valeur sociale de la Collection du Général Miranda dépasse largement les limites
d'une culture régionale et même nationale. Les activités réalisées par Miranda le situent
dans un espace international. Son sacrifice (puisqu'il mourut misérablement dans la
prison « La Carraca », une prison de Cadix en Espagne) montra l'exemple à d'autres
leaders qui reconnurent son immense travail au bénéfice de l'émancipation latinoaméricaine, parmi eux le Libérateur Simón Bolívar. Le drapeau qu’il apporta dans son
expédition à dans l’Etat de Falcon, a été utilisé comme modèle dans quelques pays
latino-américains comme le Venezuela, la Colombie et l'Équateur.
À travers la Collection du Général Miranda, il est possible de comprendre sa vision du
monde. Sa compréhension des évènements historiques et sociaux était si juste qu’il est
considéré comme l’un des penseurs les plus remarquables du monde occidental.
En outre, Miranda conserva une grande quantité de documents liés à tout le procès
politique de la Révolution française, il vaut mieux dire, des imprimés, des lettres
d'émigrés français où reste reflétée une partie importante du processus de la révolution,
ainsi que l’environnement tendu politique régnant tout au long de ce procès. Miranda a
su détailler par ailleurs la vision que de tels événements ont inspiré chez les
observateurs français et étrangers.
Il est parfaitement possible de trouver dans cette collection les premières idées sur
l'indépendance de l'Amérique espagnole, en particulier, dans les "Actes de Paris" où les
premières stratégies à suivre furent établies pour solliciter l'aide de la Grande-Bretagne
et des États-Unis d’Amérique en faveur de l'indépendance de l’Amérique Espagnole.
Dans son ardeur d’obtenir un appui authentique pour la cause indépendantiste, Miranda
rédigea une série de documents dans lesquels se façonnèrent ses idéaux et ses plans pour
consolider la délivrance de l'Amérique espagnole du joug espagnol. Cette source
documentaire est d’une grande utilité pour déterminer, dans la perspective de la
diplomatie internationale, la position des nations plus importantes à l'époque concernant
la possibilité de l’indépendance des colonies espagnoles.
4.4 Des problèmes de rareté, d’intégrité, de menace et de gestion sont-ils associés à
l’élément considéré ?
L'ensemble documentaire proposé pour l’inscription au registre Mémoire du Monde
constitue pour de multiples raisons une œuvre unique dans le monde. Il est certainement
très rare en ce qu’il donne des détails sur les efforts particuliers d’un homme qui se
souciait du bien-être de l’humanité et aspirait à la liberté pour son pays. Les documents
de la collection du Général Francisco de Miranda décrivent la fin de l’Ancien Régime et
le développement de la Révolution française, du point de vue d’un homme SudAméricain illustre. Ils présentent la vision d’un homme qui était vraiment en avance sur
son temps. Son sens de la justice sociale lui a permis de comprendre les évènements
sociaux et historiques.
Au Venezuela et en Amérique Latine, Miranda est considéré comme le précurseur de
l’indépendance. Il voulait libérer l’Amérique espagnole de la Couronne espagnole. Il a
voué sa vie à cette cause juste pour laquelle il a travaillé. Il a vécu et est mort pour elle.
Il voulait rester en contact avec toutes les personnalités importantes qui pouvaient
13
l’aider à lutter pour cette cause. Ses lettres révèlent ces intentions et forment une partie
de sa collection.
Cette collection est rare parce qu’elle révèle l’effort titanesque d’un homme qui était
reconnu et admiré par de grandes personnalités de son époque et dont la mémoire est
encore ressentie après deux cents ans. Toutes ses expériences, de même que sa
participation et son influence dans de tels évènements ont été nettement exprimées dans
ses écrits.
5.
Information Juridique
5.1
Propriétaire, nom et direction complète
La République Bolivarienne du Venezuela.
5.2
Dépositaire, nom et direction complète
Académie Nationale d’Histoire, Direction de La Collection - Bibliothèque,
Av. Université, la Bourse à San Francisco, Palais des Académies,
Caracas. Zone postale 1010, télécopie: 4823849, et - mail:
5.3 Statut juridique
(a) Régime de propriété: Public.
(b) Droits d’auteur : Détails des dispositions juridiques et administratives prises pour
assurer la préservation des éléments du patrimoine documentaire:
Décret Organique qui crée l'Académie Nationale d’ Histoire (Art. 2,"Cette
Académie
aura les devoirs suivants : collectionner pour sa Bibliothèque, des imprimés et des
manuscrits sur l’Histoire (...), acquérir et former des Collections de toute sorte d'objets
qui puissent se classer comme des monuments historiques, rassembler des matières pour
l'histoire du Venezuela dans toutes les différentes manifestations de l'activité publique,
dont l'effet commencera à former les annales de la patrie à compter de la date de son
installation."
Règlement de l'Académie Nationale d’Histoire, art. 11. "DU BIBLIOTÉCAIRE À LA
COLLECTION. Les devoirs du Bibliothécaire à la Collection seront d’avoir sous sa
responsabilité la conservation et le maintenance des livres et des écrits de l'Académie et
former d’index; de faire l'achat des livres et des manuscrits, avec l’avis favorable du
Corps de direction.
Le bibliothécaire archiviste fait partie du Conseil d’Administration.
Accessibilité
La série documentaire "La Collection de Miranda" a été éditée en deux fois. La
première édition, qui comprend 24 volumes, fut réalisée entre 1929 et 1950, et la
seconde, sous le nom de Colombeia, a été commandée par décret présidentiel N° 1.792
du 25 septembre 1976. Celle-ci se trouve en cours de publication, qui fut initiée en
1978, et a sorti jusqu'à présent dix huit volumes sur le marché. Pour des raisons de
préservation, l'accès direct à la documentation originale n’est pas permis. La valeur
intrinsèque de cet élément patrimonial exige ces mesures de sécurité et de restriction
d’accès à l'original. Pour ce faire, la consultation se réalise essentiellement grâce aux
éditions existantes et à travers des microfilms, étant donné que la totalité de la
14
documentation se trouve microfilmée depuis les années 70. L'Académie nationale
d’Histoire permet la consultation des microfilms et la possibilité d'obtenir des copies
papier. Prochainement, l'Académie Nationale d’Histoire l’intention de proposer la
consultation de la Collection de Miranda sous forme de CD Rom.
Droits d'auteur:
Aucun
Administration responsable:
L'Académie Nationale d’Histoire est une société publique à caractère autonome qui a
été créée par décret présidentiel le 28 octobre 1888. L'État lui fournit appui financier. La
garde de la documentation est sous la responsabilité de la Direction Bibliothèque et
Archives, tel qu' établit dans l'article 11 du Règlement de l'Académie d’Histoire.
6.
Plan de Gestion
Existe-t-il un plan de gestion de l’élément du patrimoine documentaire ? (OUI/NON)
Lieu de la préservation dans la gestion générale
Malgré les contraintes budgétaires, l'institution a élaboré différents plans liés à la
numérisation et l'élargissement des différents accords de coopération inter
institutionnels pour la conservation documentaire. En général, l'Académie Nationale
d’Histoire a considéré les politiques de préservation comme un objectif prioritaire. En
1999, une concertation d'efforts entre la Bibliothèque Nationale du Venezuela et
l'Académie Nationale d'Histoire a eu lieu en matière de conservation. Ces activités se
traduisent par une effective consultation scientifique et technique des fonctionnaires de
l'Académie Nationale d’Histoire et se manifestent dans différents cours sur la
préservation du papier et la préservation physique des différentes collections
documentaires. De plus, le problème de la numérisation du matériel avec des moyens
techniques modernes permettant la diffusion de cette importante collection se pose.
7.
Consultation
Nom: Ermila Troconis de Veracoechea Directrice de l’Académie Nationale d’Histoire.
PARTIE B - INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
8.
Évaluation de risques
8.1. Nature et bilan des menaces qui pèsent sur l'élément du patrimoine documentaire.
Les informations contenues dans les recommandations générales pour préserver le
Patrimoine documentaire.
L'Académie d’Histoire a été créée le 28 octobre 1888 par décret présidentiel. Tout au
long de ces 110 années, cette institution a été le témoin de nombreux événements
15
politiques dans le pays, sans voir sa stabilité institutionnelle menacée à cette occasion.
Pour cette raison nous pouvons affirmer qu'il n'existe pas de véritable menace, au
niveau politique, pour les éléments patrimoniaux en garde. Le caractère académique de
cette institution et sa maturité centenaire lui octroient un respect et une honorabilité audelà des vicissitudes politiques possibles. L'Académie Nationale d’Histoire est
dépositaire des archives « Ecrits du Libérateur Simon Bolivar », qui sont déjà inscrites
dans Le Registre "Mémoire du monde" de l’UNESCO.
Conditions d’aménagement
(a) Température de 20 a 25 degrés Celsius mesurée par thermomètres.
(b) Contrôle de l'humidité relative à l’aide de déshumidificateurs et mesurée par
hygrothermomètre.
(c) La documentation n'est pas soumise à l'exposition des rayons ultraviolets ou
fluorescente. L'illumination de la voûte qui accueille la Collection du Général Miranda
et de la salle de consultation est munie des filtres de lumière adéquats (des protecteurs
acryliques opaques).
(d) La pollution atmosphérique est contrôlée car elle est étant pratiquement inexistante.
(e) Pour éviter la présence d'insectes et de champignons qui puissent menacer l'intégrité
physique de la Collection du Général Miranda, des travaux de propreté et d’entretien
sont menés dans toute la voûte protégeant la documentation et sont effectués une fois
par semaine.
(f) L'Académie Nationale d’Histoire est pourvue d’un service de personnel de
surveillance qualifié pour la garde de ses installations. Le Palais des Académies, siège
de cette institution, est un bâtiment protégé par la Loi du Patrimoine Historique et
Culturel de la nation. Les conditions physiques de l’édifice sont excellentes et ne
présentent aucune détérioration dans sa structure qui a la solidité des constructions du
Venezuela hispanique du XVIII siècle. Ses conditions sont révisées chaque année par
des ingénieurs et architectes spécialisés, grâce l'existence d'un programme d’entretien de
sa structure architectonique.
Cette solide construction comporte un important caractère historique. Elle fut le siège
d'un monastère franciscain aux XVIe et XVIIIe siècles et une partie du XIXe siècle. Au
XIXe siècle, elle a été aussi le siège de l'Université de Caracas. Au début des années
cinquante du siècle dernier, les espaces de l’ancienne université furent assignés aux
Académies nationales pour son fonctionnement.
•
•
Traitement de préservation appliqué et indications relatives au concours de
spécialistes et services professionnels complémentaires de conservation
Plan de prévention de sinistres et d'urgence en cas de sinistre:
Le Palais des Académies, Siège de l'Académie Nationale d'Histoire, possède un système
sophistiqué contre les sinistres. Il y a un système d’alarme et les pièces où se trouve la
documentation de Miranda résistent aux hautes températures. L'urne métallique dans
laquelle se trouve déposée la Collection du Général Miranda fut dessinée et construite
en Italie et est résistante au feu. Les fenêtres furent dessinées de manière particulière et
comportent des verres de sécurité résistant aussi bien aux impacts qu’aux températures
élevées.
16
9. Evaluation de la conservation
9.1
Analyse ou évaluation de l'état et des conditions matérielles:
Quantités de personnel dans l’aire de conservation, qualification et programme de
formation continue.
Le lieu de conservation possède six (6) employés, formés et gérés en principe par la
spécialiste Carmen Torres. De manière parallèle, la Bibliothèque Nationale du
Venezuela où se trouve le Centre National de Conservation du Papier, a formé les
employés chargés de la conservation des documents historiques se trouvant dans les
collections et dans la bibliothèque de l'Académie Nationale d'Histoire.
Pour des raisons de conservation, l'accès aux documents originaux est interdit. Ceux-ci
se trouvent sous clef dans un lieu particulièrement indiqué pour sa protection. L'accès à
l'information contenue dans les Collections du Généralissime Francisco de Miranda
peut se faire par consultation des éditions publiées et des supports sur microfiches.
17
ACADÉMIE NATIONALE D'HISTOIRE
CONSEIL D’ADMINISTRATION (2005-2007)
Directrice:
Ermila Troconis de Veracoechea
Premier vice-directeur:
Ramón Tovar López
Deuxième vice-directeur:
Mario Sanoja Obediente
Vice-directeur administratif:
Elías Pino Iturrieta
Vice-directeur de publications:
Simón Alberto Consalvi
Vice-directeur bibliothécaire archiviste: Santos Rodolfo Cortés
Caracas, 2006.
PARTIE C – SOUMISSION DE LA PROPOSITION
La proposition d’inscription est soumise par :
Nom :
Signature :___________________________________ Date :_____________________
18
Annexe:
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cartas a Miranda 1775-1785; VI. Viajes, cartas a Miranda 1789-1808; VII. Viajes, cartas
de Miranda 1782-1801; miscelánea 1771-1805; impresos y grabados 1771-1805; VIII.
Revolución Francesa; copiador de correspondencia 1792-1793; comunicaciones
oficiales 1792-1793; IX. Comunicaciones oficiales 1792-1793; X. Comunicaciones
oficiales 1792-1793; XI. Revista de comisaría, causas judiciales 1792-1793; XII. Causas
judiciales, proceso militar y prisión política de Miranda 1793-1795; XIII. Muerte del
Mariscal Duchastellet y cartas 1792-1808; XIV. Cartas interceptadas 1792-1793;
Miscelánea 1792-1797; Impresos y Grabados 1792-1797; Apéndice de Cartas 17921801. Tomo XV. Negociaciones, Caracas, Tipografía Americana, 1938; Tomos XVIXXIII. Negociaciones y Diversos, La Habana, Editorial Lex, 1950; Tomo XXIV.
Campañas y Diversos, La Habana, Editorial Lex, 1950.
Colombeia, (nueva edición del Archivo de Miranda), Coordinación y prólogo de
Josefina Rodríguez de Alonso, Caracas, Ediciones de la Presidencia de la República,
1978-1988. Sección I: Miranda súbdito español, 1750-1783 (2 vol). Sección II: El
viajero ilustrado, 1783-1790 (6 vol.). Sección III: Intervención de Miranda en la
política europea en pro de la independencia de Latinoamérica y la Revolución
francesa, 1790-1793 (5 vol). Sección IV: Revolucionario a tiempo integral: 1792-1812
y Miscelánea final hasta 1816 (esta sección no ha sido aún publicada).
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Diario de Viaje y Escritos Políticos, Edic. y prólogo de Mario H. Sánchez Barba,
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