N° 130 - Recherche

Nord Pas de Calais - Picardie
La filière lait en Nord-Picardie
Avec un volume total d’activité proche des 2,1
milliards d’euros, la filière lait des deux régions
Chiffres-clés de la filière lait en Nord-Picardie
Production (2010)
Collecte-transformation (2009)
6 827 éleveurs laitiers
69 établissements
2,2 mrds de litres produits
4 600 emplois
320 400 vaches laitières
1,44 milliard de CA
660 millions de CA
39 millions d’investissements
UN MAILLON PRODUCTION
CONSEQUENT
Plus de 6 800 éleveurs laitiers assurent la livraison de
2,2 milliards de litres par an. Leur outil de production
approche en moyenne les 320 000 litres, ce qui les situe
n° 130
mars 2012
Nord- Picardie constitue un secteur économique
de tout premier ordre, tant dans l’économie
agricole et agro-alimentaire régionale qu’à
l’échelle nationale. Le quatrième pôle laitier
français se classe également dans les tous
premiers rangs nationaux pour la taille de
ses outils de production et de transformation
laitières.
dans les premiers rangs français pour ce critère.
En volume collecté, l’ensemble Nord-Picardie se situe
au 4e rang des régions françaises (10% du total national), après les trois régions du Grand Ouest.
des effectifs de vaches laitières, avec pour résultante
une taille moyenne des étables qui progresse de 12
vaches. Et, compte tenu d’un recul plus marqué pour les
exploitations laitières que pour l’ensemble des exploitations, la part d’éleveurs laitiers s’abaisse à 25%.
Un huitième du chiffre d’affaires agricole de Nord-Picardie est réalisé grâce au lait (3e production en valeur
après les céréales et les cultures industrielles). Et c’est
bien évidemment le lait qui est la première des productions animales (53% du CA animal en 2010).
UNE FORTE RESTRUCTURATION
Depuis 10 ans, les structures de la production laitière
en Nord-Picardie ont fortement évolué : réduction très
nette du nombre d’éleveurs, diminution plus limitée
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Premiers chiffres du recensement 2010
En 2010
2010/2000 en %
Eleveurs laitiers
6 827
-36%
Cheptel vaches laitières
320 400
-13%
Etable moyenne
47 VL
+34%
Total exploitations
27 000
-22%
Part des éleveurs laitiers
25%
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n° 130 - mars 2012
Nord Pas de Calais - Picardie
LA PRESENCE DE TOUS LES GRANDS
GROUPES LAITIERS
AGRO - FOURNITURE
Quatre groupes de grande envergure, deux coopératifs
et deux privés, comptent plusieurs usines en NordPicardie. Du côté des coopératives, ce sont les groupes
Sodiaal et Prospérité Fermière et pour le privé, les deux
multinationales Danone et Lactalis.
D’autres groupes (Novandie, Nestlé-France…) sont implantés, mais dans une moindre mesure.
CERENA-DELVA-COOP DU VERMANDOIS
Le groupe coopératif Céréna basé à Thenelles (02)
a procédé au rachat de l’entreprise d’alimentation
animale Delva France qui emploie 19 salariés à Larouillies
(59). Cette acquisition permet à Céréna d’étendre son
périmètre dans la Thiérache du Nord.
La coopérative de l’Aisne a poursuivi sa restructuration
en fusionnant avec la coopérative du Vermandois basée
à Roisel (80), s’ouvrant ainsi un accès direct sur le canal
Seine Nord Europe.
Céréna fait également partie des Unions Sicapa pour les
approvisionnements, Ceremis pour la commercialisation
et Cap Vert pour l’alimentation animale.
Les principales spécialités de transformation laitière
de la grande région sont les laits liquides conditionnés
(950 millions de litres, 26% du volume national) et les
yaourts (243 000 tonnes, 15% du tonnage français).
Dans le secteur des laits liquides, 5 usines de la région se
classent en volume parmi les 20 premières françaises :
Sodiaal-Cédilac (Awoingt 59), Lactalis (Clermont 60),
Canélia-Lactalis (Petit Fayt 59), UNILEP (Soissons 02),
Société Flandres Picardie (Abbeville 80).
Pour la production de yaourts, là aussi les sites de fabrication de Nord-Picardie se distinguent par leur taille,
puisque 3 d’entre eux font partie du top 20 français. Il
s’agit des usines Danone (Bailleul 59), la société laitière
de la Vallée de l’Ourcq (Rozet St Albin 02) et Novandie
à Vieil Moutier (62).
UNE REGION A HAUT POTENTIEL
L’ensemble laitier Nord-Picardie se caractérise par des
ratios qui situent les étables et les laiteries dans les premiers rangs français quant à leur taille moyenne.
La comparaison Nord-Picardie / France
Livraisons moyennes 320 000 litres
par producteur 302 000 litres
Collecte moyenne 105 millions de litres
par laiterie 36 millions de litres
CA lait en % 12,5%
du CA agrico le 13%
Emploi industrie laitière 10%
en % emploi total IAA 14%
Nord-Picardie
France
Sources : Agreste RA 2000 et 2010, EAL et comptes 2010, ESANE 2009.
YSEO
Nouvelle union de coopératives qui regroupe Noriap
de Boves (80) et Sodiaal Union pour son activité agrofourniture élevage de la région nord. Basée à Rivery (80)
Yseo dispose de 5 plateformes dans l’Eure, le Nord, le
Pas de Calais et la Somme.
A l’échelle nationale, les cinq départements du NordPas de Calais et de la Picardie sont désormais rattachés
à celui des Ardennes pour constituer un des 9 bassins
laitiers interrégionaux. Celui-ci rassemble 10,4% du lait
français ; la moitié de ce volume est produit dans des
étables de plus de 300 000 litres de quota.
ACOLYANCE
La nouvelle coopérative née de la fusion du groupe
Cohésis de Reims (51) et de la coopérative AXion de
Soissons (02) affiche 1,5 million de tonnes collectées,
86 sites de collecte, 3 350 associés coopérateurs, 5 000
viticulteurs, 31 magasins appros, 2 stations de semences,
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420 salariés et 410 millions d’euros de chiffre d’affaires.
LABOULET
La société, spécialisée dans la production de semences,
se trouve placée en redressement judiciaire alors que
les producteurs n’ont toujours pas été payés de leurs
récoltes 2011. Quant aux 92 salariés, ils regardent leur
avenir avec inquiétude sur les 3 sites du groupe : Airaines
(80), Isneauville (76) et Montélimar (26).
VIANDES
MACQUET
La société Macquet, spécialisée dans l’abattage et la
découpe des ovins, vient d’investir 5,5 millions dans un
process industriel dernier cri. Cette entreprise familiale
traite dans ses installations de Fruges (62) environ 1
million de moutons par an, réalise un chiffre d’affaires
de 92 millions d’euros et emploie 200 salariés.
TERRE DES LYS-BONCOLAC-3A COOP
Le producteur de desserts et de plats surgelés Boncolac,
filiale du groupe coopératif 3A Coop de Toulouse, vient
d’acquérir 80 % des parts de Terre des Lys à Aire-sur-laLys (62), qui fabrique des produits salés surgelés allant
de l’apéritif au coeur de repas. Thierry Landron, qui a
fondé Terre des Lys en reprenant Porlys en 2003, reste
actionnaire minoritaire et prend la direction du pôle de
Nord Pas de Calais - Picardie
produits traiteurs salés de Boncolac.
Terre des Lys est une entreprise en pleine croissance,
qui lance 20 nouveaux produits par an, comme les
papillotes de poisson. Elle a construit en 2008 une usine
plus grande à Aire-sur-la-Lys qui emploie 126 salariés,
puis elle a acheté en mai 2011 le fabricant de pains
spéciaux pour les traiteurs Blé Or (17 salariés) à Lomme
(59), rebaptisé Blé des Lys, pour former un ensemble de
22 millions d’euros de chiffre d’affaires.
BOVIPORC-ABS-COBEVIAL
L’union de coopératives Boviporc, créée il y a trois ans
entre les coopératives ABS de Siracourt (62) et Cobévial
d’Ailly sur Somme (80) est désormais dissoute. Après
32 années de fonctionnement, ABS cesse ses activités
et nom propre et ses 370 adhérents sont invités à
rejoindre la Cobévial. Les deux sites du Pas de Calais et
de la Somme seront conservés. La coopérative Cobévial
va ainsi rassemble environ 700 adhérents pour une
production annuelle estimée à 300 000 porcins et 30 000
bovins.
STALAVEN-EURALIS
Quatre sites fermés, cent dix postes supprimés par un
plan social qui vient d’être annoncé par la coopérative
agroalimentaire Euralis pour son pôle alimentaire
(activités foie gras et traiteur). Un pôle dont fait
partie la société Jean Stalaven, qui compte une usine à
Dunkerque (59). Ce site sera épargné par les suppressions
annoncées, et devrait bénéficier d’un redéploiement de
vingt et une personnes.
Par contre dans les sites concernés par les fermetures
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figure l’usine de Roye (80) qui employait 49 salariés et
dont les activités plats cuisinés frais et surgelés vont être
rapatriées dans l’usine dunkerquoise.
Implantée depuis 1989 dans la zone industrielle de
Petite Synthe, l’usine Jean Stalaven, qui emploie 80
salariés, est spécialisée dans les activités de traiteur, et
plus particulièrement dans les plats cuisinés sous vide.
LAIT
VAN DEN CASTEELE
Reprise en 2008 par Edouard Beaugrand, la société Van
Den Casteele, qui fabrique des glaces à Saint Sylvestre
Cappel (59) envisage de passer de 10 à 15 boutiques d’ici
à 2014, en ouvrant à Bruxelles en 2012, puis à Reims,
Rouen et Amiens. Lors de la reprise, son dirigeant avait
rajeuni la gamme et réduit le catalogue d’un tiers ; il
s’est également diversifié dans les produits sous-traités
pour réceptions. Aujourd’hui, Van Den Casteele cherche
à développer des produits d’accompagnement. La
société, qui vend 600 000 litres de crèmes glacées et
sorbets par an, a réalisé 4,3 millions d’euros de chiffre
d’affaires en 2010 avec 70 salariés.
TRAVAIL DU GRAIN
UNEAL-NOVIAL
Pour renforcer sa branche alimentation du bétail, le
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groupe coopératif Unéal de St Laurent Blangy (62)
a procédé au rachat de l’usine d’aliments de Neuville
sur Escaut (59). Ce site, qui appartenait au groupe
coopératif picard Novial de Boves (80), emploie
actuellement une trentaine de salariés. Cette unité,
d’une capacité de 60 000 tonnes et située au sud de
la région, sera géographiquement complémentaire de
l’usine d’aliments Unéal d’Aire sur la Lys (62).
FRANCE CAKE TRADITION
France Cake Tradition, une PME implantée à Tourcoing,
affiche une croissance de son chiffre d’affaires de 25 %
pour 2011. Elle a lancé le premier cake bio en France, et
depuis développe ce marché avec une ambition : devenir
leader européen de ce segment. Cette entreprise
fournit 32 emplois permanents et son chiffre d’affaires
est proche des 4 millions d’euros.
BISCUITERIE DUTOIT
La société installée à Bohain en Vermandois (02) est
spécialisée dans les produits prêts à garnir (en pâte
feuilletée ou brisée) à destination des professionnels.
Mais la biscuiterie s’est aussi lancée en 2011 sur le
marché grand public avec le P’tio Crac’lin, conçu à
partir de produits régionaux. Un deuxième produit est
annoncé avant l’été et un agrandissement des locaux
est prévu pour 2013. Dutoit emploie 17 personnes pour
un chiffre d’affaires supérieur au million d’euros.
Nord Pas de Calais - Picardie
EURODOUGH-CROUSTIPATE-SAGARD
Le groupe Sara Lee annonce la cession de son activité
de pâtes ménagères prêtes à cuire, Eurodough,
connu en France sous le nom Croustipâte, au fonds
d’investissement franco-canadien Sagard. Le montant
de la transaction s’élève à 115 millions d’euros et elle
devrait être finalisée en 2012, après soumission aux
autorités de la concurrence.
EuroDough, dont le siège est à Liévin (62), compte trois
unités en France, mais aussi des activités au Bénélux,
au Danemark, en Allemagne, au Portugal et en Suède.
L’entreprise est un poids lourd de son secteur avec 430
salariés, dont 210 à Liévin, pour un CA 2010 de 135
millions d’euros. 90 % de l’activité sont réalisés sous
marque de distributeur, le reste étant produit sous
marque Croustipâte.
L’arrivée de Sagard comme propriétaire d’Eurodough
doit permettre de mener à bien de nouveaux
développements dans deux directions : la diversification
vers de nouveaux marchés (pays de l’Est et Espagne
notamment), mais aussi le lancement de nouveaux
produits. Sagard mise avant tout sur la croissance
interne, même s’il n’exclut pas des acquisitions à
l’étranger.
les 17 tonnes/hectare. Regroupant 11 partenaires, ce
programme baptisé Aker est doté d’un budget de 21,8
millions d’euros, dont les deux tiers seront financés par
le groupe semencier Florimond Desprez. Basé à Cappelle
en Pévèle (59), le groupe sera pilote sur ce projet qui
repose sur la génomique et qui pourrait être retenu dans
le cadre du grand emprunt. Présent sur 3 sites en France,
mais aussi à l’international, Florimond Desprez réalise
un chiffre d’affaires global de 160 millions d’euros et
emploie au total 770 salariés.
NUTRIMAINE
Une nouvelle ligne de conditionnement a été mise
en place sur le site de Faverolles (80). Nutrimaine est
l’unique producteur de la poudre chocolatée Banania
(2ème sur la cible des enfants) et des granulés chocolatés
Benco (1er sur son segment). Les traditionnelles boites
en cartons Banania (sauf le grand format) ont ainsi été
remplacées par des emballages souples à bec verseur.
Du côté produit cette fois, c’est Benco qui innove avec
la mise en marché d’un Benco complet et moins sucré.
Chaque année Nutrimaine investit autour de 500 000
euros sur le site. Une cinquantaine de personnes y
travaille.
SUCRE
ITB-FLORIMOND DESPREZ
L’Institut Technique de la Betterave a annoncé le
lancement d’un vaste programme de recherche sur 8
ans, avec pour objectif de faire progresser le rendement
sucre de 30% d’ici 2020, pour atteindre en moyenne
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VERMANDOISE-CRISTAL UNION
Le groupe coopératif Cristal Union (10) reprend les
activités sucre et distillerie du groupe Vermandoise
(80) devenant ainsi avec 1,2 milliard d’euros de chiffre
d’affaires, le n°5 européen de l’industrie du sucre et le
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n°2 français derrière Tereos, mais le n°1 concernant le
sucre industriel.
Cristal Union produit 900 000 tonnes par an et 4,5
millions d’hl d’alcool dans 9 usines. Le groupe est détenu
par 5 350 agriculteurs coopérateurs (soit environ 20 %
des planteurs français) et emploie 1 500 salariés.
La Vermandoise réalise une production annuelle
d’environ 550 000 tonnes de sucre et de 600 000 hl
d’alcool. Le groupe exploite quatre sucreries (dont 1
sucrerie/distillerie à Sainte Emily-80) et emploie 560
salariés.
TEREOS
Le groupe Tereos a connu en 2010-2011 une progression
de 25% de son chiffre d’affaires à 4,4 milliards
d’euros. Tereos est le premier producteur français de
sucre. Toutes activités confondues, Tereos France a
commercialisé 1,6 million de tonnes de sucre. En 2011, la
Commission Européenne avait donné son approbation
à l’utilisation d’extraits de stévia dans les aliments et les
boissons, permettant ainsi à TereosPureCircle, la société
commune créée avec PureCircle, de commercialiser dans
sept pays européens cet édulcorant d’origine naturelle,
auprès des clients industriels. Dans la production de
produits amylacés, Tereos a franchi une nouvelle étape
avec la décision d’étendre ses activités en dehors du
marché européen en investissant au Brésil et en Chine.
En décembre 2011, Tereos Syral a fait l’acquisition en
France de la féculerie d’Haussimont (51), spécialiste
de la pomme de terre féculière. Cette acquisition
permet à Tereos Syral de compléter son portefeuille de
Nord Pas de Calais - Picardie
matières premières (maïs, blé, manioc, pomme de terre)
transformées en produits amylacés au sein de ses usines.
Par ailleurs, Tereos accélère l’évolution du site de BENP
Lillebonne (76) vers des activités alimentaires, le gluten
dès 2012 et le glucose à partir de 2013.
SAINT LOUIS SUCRE
L’atelier de cristallisation de l’usine de Roye (80) a été
modernisé pour la dernière campagne, grâce à un
investissement de 30 millions d’euros. Ce qui porte à 100
millions d’euros les investissements de Saint Louis sur le
site ces dernières années. L’atelier de conditionnement
qui en a été le grand bénéficiaire, tourne aujourd’hui à
100 000 tonnes dans l’attente de doubler sa production
en 2013 lorsque l’activité conditionnement du site
d’Eppeville (80) sera définitivement transférée.
BOISSONS
BRASSERIE LEPERS
En mai, la brasserie familiale Lepers, ouverte il y
plus d’un siècle à Annœullin (59) fermera ses portes
pour rejoindre La Chapelle d’Armentières (59). Dans
des locaux plus grands et mis aux normes actuelles,
l’entreprise qui compte six salariés pourra accélérer son
développement.
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AUTRES IAA
IFMAS
Le Commissariat général à l’investissement vient
de confirmer que l’Institut français des matériaux
agro-sourcés (Ifmas) est retenu dans le cadre des
investissements d’avenir au titre du grand emprunt
national.
Cet institut travaille actuellement à la mise en place,
avec le groupe Roquette de Lestrem (62) et une dizaine
d’autres partenaires dont l’entreprise FlorimondDesprez de Cappelle en Pévèle (59), l’Inra, le CNRS,…
d’un projet d’utilisation de ressources agricoles
renouvelables pour élaborer des matières plastiques
techniques. La coordination de ce projet est assurée
par le pôle de compétitivité Maud (Matériaux et
Applications pour un Usage Durable).
Implanté à Villeneuve d’Ascq (59), L’Ifmas sera doté
d’un budget de 122 millions d’euros, dont la moitié sera
financée par l’État. Les marchés visés sont les peintures,
l’emballage, le bâtiment, les transports, les équipements
électriques et électroniques et le médical.
ROQUETTE
Le groupe devient désormais un acteur majeur des
plastiques végétaux. Sa première unité de production
industrielle de plastiques végétaux Gaïalene a démarré
avec succès sur le site de Lestrem (62) et elle devrait
atteindre d’ici 2013 une capacité de 25 000 tonnes.
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L’objectif de cette unité est de produire industriellement
du plastique végétal à base d’amidon de blé.
De plus le groupe s’apprête à ouvrir sa première unité
de production industrielle d’Algalin sur ce même site de
Lestrem. Il s’agit d’une farine révolutionnaire à base de
microalgues, utilisée comme ingrédient fonctionnel, et
dont les perspectives commerciales sont immenses. Une
première tranche d’une capacité de 300 tonnes est mise
en service ; une seconde phase de développement de ce
projet, à compter de la fin 2012, portera l’usine à 5 000
tonnes annuelles de capacité.
Nord Pas de Calais - Picardie
une seconde ligne de production. Soit 7 millions d’euros
d’investissements prévus et 50 emplois créés.
BIOTFUEL–TOTAL-SOFIPROTEOL
Un projet pilote de biocarburants de deuxième
génération va être construit en 2012-2013 sur deux
sites près de Compiègne (60) et de Dunkerque (59) par
les groupes Total et Sofiprotéol. Le projet dénommé
BioTfuel vise une production à l’échelle industrielle
à l’horizon 2020, avec près d’un million de tonnes de
biomasse devant permettre la production annuelle de
200 000 tonnes de biodiesel et de biodérozène.
SEDE ENVIRONNEMENT
Pour 8 millions d’euros, Sede Environnement, filiale du
groupe Véolia, a construit d’un site de méthanisation
destiné à traiter 25 000 tonnes de déchets issus
de l’industrie agroalimentaire. Il se situe à côté de
sa plateforme de compostage de Graincourt-lèsHavrincourt (62). L’usine sera opérationnelle début 2012
et quinze emplois seront créés.
SOM’BAKER
Cette société installée à Rancourt (80) est spécialisée
dans la fabrication de pizzas fraîches pour la grande
distribution. Elle produit 7 000 tonnes de pizzas par an
et réalise 18,5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec
ses 70 salariés. Actuellement l’entreprise ne compte
qu’une chaine de production. Mais Som’Baker a prévu
dès 2012 d’investir 1 million d’euros et d’embaucher
une dizaine de personnes. Puis de créer, d’ici 2 à 3 ans,
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