Edito Sommaire - Colours of sound
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Edito Sommaire - Colours of sound
Janvier 2007 Edito Hello, Mes meilleurs vœux guitaristiques et autres pour 2007. Bon je sais, je radote peut-être puisque je vous l’avais souhaité déjà la dernière fois mais en termes de souhaits, mieux vaut deux fois qu’une ! Au sommaire de ce mois, une chanson de U2, un peu de théorie, la guitare du mois, etc… Bonne lecture Eric Parent Sommaire • • • • Theory tip : double stops Guitar of the month : Sadowsky Vintage Strat Theory tip : la fin des tonalités, le système de Schönberg Song tip : One Theory Tip : Double stops Un « double stop » consiste à utiliser deux notes dans un solo. Le but du jeu est de faire le transfert entre la « connaissance » et le manche de la guitare. Nous nous servirons de la grille de Wonderful tonight qui permet de nombreuses libertés à un tempo tranquille. Pour rappel : G G C9 C9 / / / / D D D D / / / C9 C9 G / / / D D E-7 Pour un couplet aisément transférable sur la structure du morceau. Les soli se font sur les deux premières lignes. Un bref rappel Pour établir la tonalité générale, on peut se baser sur les accords ou analyser les note du thème joué par la guitare. Si on utilise la première approche (Majeurs sur I, IV et V et mineurs sur II, III, VI), on trouve que la tonalité commune à tous les accords est Sol Majeur Si on analyse les notes de la mélodie, on tombe sur Mi mineur pentatonique ce qui est cohérent puisque Mi est le VI de Sol ( I Majeur contient II, III et VI mineurs penta) Bref, cela ne nous dit toujours pas quoi jouer. Je suis à votre disposition si un aspect s’est « nébulisé » avec le temps, vous trouverez de toutes façon tout dans mon syllabus. En pratique Afin de fixer un cadre à cet exercice je vous propose d’expérimenter avec les « double stops », technique chère à Robben Ford et Georges Benson entre autre. Un double stop consiste à improviser en utilisant deux notes simultanément. Voici un « truc » pour vous aider à définir et placer sur le manche de la guitare ces intervalles. Nous avons déterminé plus haut que la gamme « commune » à tous les accords était sol majeur. Bien entendu, cela ne nous oblige en rien à en rester là, cependant, nous pouvons utiliser cette base pour définir des intervalles utilisables directement. Je vous propose d’utiliser les trois premières cordes deux par deux ou plus précisément la troisième et la première pour commencer. A vide, ces cordes donnent respectivement Sol et Mi, soit deux notes qui constituent Sol Majeur. Je puis donc prendre une tablature et écrire la gamme de Sol majeur sur la troisième corde : J’obtiens cela par simple application de 1 ton, 1 ton, 1 demi ton etc. soit la définition de la gamme majeure. Je peux ensuite ajouter sur cette tablature les notes de sol majeur sur la première corde soit à partir de Mi : Ces intervalles sont directement utilisables pour improviser, les glissés feront merveille. Pour le doigté, je vous suggère d’utiliser les doigts 2 et 3 lorsque vous jouez sur la même case et les doigts 1 et 2 pour les autres positions. La même chose peut être effectuée pour les cordes 2 et 3 : je vous propose d’effectuer le même calcul pour les deux premières cordes. N’oubliez pas que la note qui prend le plus d’importance est toujours celle qui est la plus haute. Toutes les combinaisons sont permises et bien entendu, faire cela en différentes tonalités est un bon moyen de mieux pouvoir localiser les notes sur le manche de la guitare. Guitar of the month : Sadowsky Vintage Strat FINISH | Transparent Black with Scraped Binding BODY | Quilted Maple on Alder FINGERBOARD | Ebony, No Face Dots, 12" Radius, 1 5/8" Nut Width PICKGUARD | Parchment HARDWARE | Black, Sperzel Tuners PICKUPS | Sadowsky Humcancelling WEIGHT | 7.40 lbs. (3.36 kg) Ne me dites pas que c’est beau, je le sais déjà… Roger ne vend que de chez lui ou sur le net. Si d’aventure vous souhaitez une guitare d’exception au prix d’une petite Fender (custom shop) d’occasion… n’hésitez pas la vente se fait à sept jours d’approbation ! Le secret est (selon moi) dans le soin apporté à l’assemblage. Plusieurs manches et plusieurs corps sont assemblés pour trouver le « perfect match ». Chaque pièce est exceptionnelle tant dans la coupe des bois que dans le choix et la fabrication mais ce n’est pas assez, il faut encore qu’elles se « parlent » et vibre de concert. Bravo pour cette passion ! L’électronique est sans défaut, le mini switch offre une guitare passive, un boost de mid et le mid boost + full boost réglable… Une Strato Fender s’est illustrée grâce à son signataire avec le « même » mid boost : Eric Clapton. Dans le même souci de rendre à César ce qui est à César, les électroniques actives Marcus Miller sont également de chez Roger. Celui-ci ne s’est mis à construire des instruments que lorsque le marché du vintage s’est mis à délirer … Pour avoir changé un potentiomètre trop « loose », je puis vous dire que les plaques sont de pures merveilles d’organisation où aucun câble ne dispose d’un millimètre inutile. Bon accusez moi de parti-pris. Vous aurez raison tant que vous n’aurez pas essayé ! Theory Tip – La fin des tonalités : Schönberg Arnold Schönberg est un compositeur et théoricien autrichien né le 13 septembre 1874 à Vienne, et mort le 13 juillet 1951 à Los Angeles (États-Unis). Son influence sur la musique du XXe siècle a été considérable. Arnold Schönberg fut l'élève d'Alexander von Zemlinsky et fonda avec ses élèves Alban Berg et Anton Webern la seconde école de Vienne, avant de s'installer à Berlin pour y enseigner la musique. Pédagogue et théoricien de réputation mondiale, Schönberg eut pour autres élèves notamment Hanns Eisler, Egon Wellesz, Otto Klemperer, Theodor Adorno, Viktor Ullmann, Winfried Zillig, René Leibowitz, Josef Rufer, Roberto Gerhard et John Cage. Après des œuvres qui procèdent de son admiration pour Richard Wagner et Richard Strauss, dont il a assimilé l'art avec une prodigieuse maîtrise (La Nuit transfigurée, sextuor à cordes, 1899 ; Gurrelieder, cantate profane en deux parties pour chœurs, solistes et grand orchestre, 1900-1911 ; Quatuor à cordes n° 1, 1905), il élimine au terme d'une profonde évolution (dont les étapes principales sont le Quatuor à cordes n° 2, 1908, avec sa révolutionnaire partie pour soprano dans le dernier mouvement, sur un poème approprié de Stefan George affirmant « je ressens l'air d'autres planètes » ; les cinq pièces pour orchestre, 1909 ; les six petites pièces pour piano, 1911) les relations tonales et élabore le mode de déclamation du « Sprechgesang » (« chant parlé ») avec Pierrot lunaire pour soprano et huit instruments solistes en 1912. Cette composition l'établit définitivement en tête des compositeurs les plus influents de son temps. Igor Stravinski (Trois poésies de la lyrique japonaise) et Maurice Ravel (Trois poèmes de Mallarmé) l'imitent, Darius Milhaud le fait jouer à Paris et Ernest Ansermet à Zurich, tandis que l'Europe musicale se divise en atonalistes et anti-atonalistes, ces derniers n'hésitant pas à perturber des concerts et à demander le renvoi de Schönberg de sa chaire de professeur. Recherchant de plus en plus le systématisme de la construction musicale dans l'esprit du classicisme du XVIIIe siècle tel que synthétisé par Johannes Brahms, mais dans une expression moderne — il s'agit donc d'une double transcendance de l'esprit bacho-mozartien, car c'est finalement dans le « conservateur » Brahms que Schönberg reconnaît le véritable novateur — il inaugure en 1923 une technique de composition fondée sur la notion de série qui le place à l’avant-garde du mouvement musical : Suite pour piano(1923), Quatuor à cordes n° 3 (1927), Variations pour orchestre (1928), Moïse et Aron (opéra inachevé, 1930-1932). Le système d e Schö nberg C'est le musicologue et chef d'orchestre René Leibowitz qui a le plus fait pour introduire dans une France ravélienne et debussyste le système dit (Schönberg refusait le terme "atonal") "de composition avec douze sons". Au début de sa carrière, Schönberg est un compositeur extrêmement romantique, dépositaire d'une tradition musicale essentiellement germanique. C'est un admirateur inconditionel de Wagner et de Brahms, bien entendu, mais aussi de Mozart, de Beethoven, et évidemment du grand parmi les grands, Bach. Peut être personne n'a mieux compris Brahms et Wagner que lui, deux prédécesseurs desquels il arrive à concilier les influences ce qui semble à l'époque contradictoire. Schönberg en est arrivé à créer son système au terme d'une analyse très personnelle de l'évolution de l'harmonie à la fin du romantisme, où il voyait à l'œuvre des forces irrépressibles de désagrégation de la tonalité. Selon Schönberg, l'accumulation des modulations se succédant de plus en plus vite, l'usage croissant des appoggiatures, des notes de passage, des échappées, des broderies et autres notes étrangères à l'accord habituent l'auditeur à "supporter" des dissonnances de plus en plus audacieuses. Et de fait les premières œuvres de Schönberg, à savoir ses premiers lieder, évoquant Hugo Wolf; la poignante, inquiétante et "Tristanienne" "Nuit Transfigurée" , les gigantesques "Gurrelieder" et le déjà ambigu "Pelleas und Melisande" comportent des passages très chromatiques ou la tonalité semble déjà plus ou moins suspendue. Le processus se poursuit avec le premier quatuor (1905), déjà "atonal" à l'oreille non exercée. La suspension des fonctions tonales est complète dans le second quatuor, op. 10 (1908). Il semble que Schönberg se soit alors trouvé à cette époque face à un redoutable problème artistique. La suspension de la tonalité avait déjà été tentée (même si Schönberg l'ignorait) par d'autres compositeurs ("Bagatelle sans tonalité", de Franz Liszt (1885) n'est que semi-atonale), mais Schönberg était arrivé à ce stade non par tâtonnements mais par un processus compositionnel très progressif et très contrôlé. Il ne pouvait plus reculer mais, en même temps, abolissant toutes les règles de l'écriture, il venait d'anéantir à la fois le contrepoint, l'harmonie et la mélodie, sans sytème "organiseur" alternatif. Que faire ? Sans tonalité, les douze sons qui constituent notre système musical occidental n'ont plus de fonction définie: plus de degrés, donc plus de dominante, de sous dominante, etc. Schönberg mit donc au point un système qu'il baptisa "Reihenkomposition", ou "composition sérielle", destiné, en fait, à organiser le chaos sonore qu'il redoutait de voir se substituer à la tonalité. Il décrèta ainsi que tout morceau devrait être basé sur une "série" de douze sons, les douze sons de l'échelle chromatique: do, do dièse, ré, ré dièse, etc., jusqu'à si. L'on peut donc faire se succèder ces douze sons dans l'ordre que l'on veut (au gré de l'inspiration "sérielle"), et l'on ne doit pas répéter deux fois le même son. La série peut ensuite être utilisée par mouvement inverse, puis par miroir, être transposée, puis par fragment, et enfin sous forme d'agrégation. Tout le morceau découle donc d'une série préalablement établie, ce qui donne donc un cadre formel substitutif de la tonalité. La première œuvre de Schönberg rigoureusement écrite selon ce principe est la valse de l'op. 23. La série en était: do dièse, la, si, sol, fa dièse, si bémol, ré, mi, mi bémol, do, fa. Schö nberg et Hauer La question de la paternité de la dodécaphonie en tant que composition avec douze tons a longtemps été le sujet d'âpres disputes. Un contemporain et compatriote viennois de Schönberg, le compositeur Josef Matthias Hauer (18831959), avait en effet développé, à la même époque que lui, un système dont le rigorisme et le concept de base semblait en tous points similaire. Schönberg et Hauer se connaissaient, se fréquentaient et, au début, s'estimaient assez pour tenter de concilier leurs deux méthodes qui se distinguaient tout de même par certains aspects (le dodécaphonisme de Schönberg est plus flexible que celui de Hauer, qui, lui, ne permet la répétition de la série de base que dans le sens où celle-ci est écrite, et non pas également à l'envers — en crabe (Krebs ) —, transposée d'un ton, etc.) Mais peu à peu, l'intransigeance méthodologique de Hauer, combinée au manque de reconnaissance qu'il expérimentait par rapport à son rival et aux élèves de celui-ci, le rendit assez amer pour que les deux hommes se séparent. Hauer a longtemps revendiqué pour lui-même le rôle du garant d'un sérialisme réellement orthodoxe. Alors que Schönberg n'avait jamais cessé de se tourner, dans l'image qu'il se faisait du rôle du compositeur, vers un passé qu'il idéalisait, Hauer annonce dans son radicalisme novateur certaines écoles "antiSchönbergiennes" des années 1970, notamment le minimalisme. (extraits de wilkipédia.) Comment s’amus er av ec Schönberg ? (Ou avec u n au t re s ys tème ) Cette technique d’apparence « fumeuse » a pourtant été souvent utilisée par Mozart. Vous avez besoin d’un ou de deux dés selon la variante que vous choisissez : Prem ier système : un dé. • • • • Ecrivez soit au hasard soit par exploration de votre guitare, six séries de notes de longueur identique, soit même nombre de notes ou (recommandé) même nombre de temps. Numérotez les de 1 à 6. Lancez le dé une dizaine de fois et notez l’ordre qui en sort. Substituez les séries aux chiffres sortis. Essayez et corrigez. Second sys tème : deux d és • • • • Lancez les deux dés une dizaine de fois et notez les résultats Choisissez le son de base Substituez les sons aux nombres obtenus, supprimez les doublons, vous avez votre série de Schönberg Harmonisez la série obtenue et c’est parti ! Bon amusement ! Song Tip : One – U2 (1) E- / A9 / C9 / / G Is it getting better Or do you feel the same Will it make it easier on you Now you got someone to blame (2) G / E- You say One love One life When its one need In the night Its one love / C9 D We get to share it It leaves you baby If you dont care for it Did I disappoint you? Or leave a bad taste in your mouth? You act like you never had love And you want me to go without Well its too late Tonight To drag tha past out Into the light Were one But were not the same We get to carry each other Carry each other One Have you come here for forgiveness Have you come tor raise the dead Havew you come here to play jesus To the lepers in your head Did I ask too much More than a lot You gave me nothing Now its all I got Were one But were not the same We hurt each other Then we do it again (3) G G / / ED / / You say Love is a temple Love a higher law Love is a temple Love the higher law You ask me to enter But then you make me crawl And I cant be holding on To what you got When all you got is hurt G D / / EC9 (2) One love One blood One life You got to do what you should One life With each other Sisters Brothers One life But were not the same We get to carry each other Carry each other One One. A bientôt.