63 ARTICLE 12 AIRES DE STATIONNEMENT
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63 ARTICLE 12 AIRES DE STATIONNEMENT
8 octobre 2004 ARTICLE 12 AIRES DE STATIONNEMENT Le dispositif de cet article important est analysé dans cette fiche sous quatre grandes rubriques : - I) Dispositions générales (points 1 à 2 bis), - II) Normes (points 3 à 32), - 1re catégorie : la construction, la reconstruction, la transformation de surface brute en surface nette en matière de logement (points 4 à 8), - 2e catégorie : la construction, la reconstruction la transformation de surface brute en surface nette en matière d’activités (points 9 à 16), - 3e catégorie : la création de niveaux supplémentaires internes et les modifications de volume (points 17 à 21), - 4e catégorie : les changements de destination (points 22 à - 29), - 5e catégorie : l’augmentation du nombre de logements dans un bâtiment existant (points 30 à 31), - 6e catégorie : les travaux supprimant un stationnement - (point 32), - III) Mode de réalisation (points 33 et 34), - IV) Traitement paysager (point 35). Ces rubriques ont structuré le règlement du P.O.S. ou structureront le règlement du P.L.U. La présente fiche est en conséquence nécessairement très longue, comme d’ailleurs l’article lui-même dans le règlement. En outre, les préoccupations nouvelles résultant de la politique communautaire en matière de plan de déplacements urbains (notamment l’incitation à l’usage des cycles) et en matière de valorisation des axes lourds de transports en commun justifient tout un nouveau dispositif qui conduit à un allongement des dispositions de l’article 12 de chaque zonage, avec une structuration plus claire. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 63 8 octobre 2004 I) DISPOSITIONS GÉNÉRALES (nouveau § I au P.L.U.) 1. Il est décidé d'introduire dans les zones UA, UB, UC, UD, UE, UF, UG, UX, AUCa, AUCm, NP de toutes les communes, en tête de l'article 12, les dispositions suivantes. « Même si les travaux ou constructions ne sont pas soumis à l'obtention d'une autorisation prévue à l'article L 421-1 du code de l'urbanisme, les dispositions du présent règlement relatives à la réalisation d'aires de stationnement s'appliquent (article L 421-3 alinéa 6 du code de l'urbanisme). Le stationnement et l'évolution des véhicules, correspondant aux normes et prescriptions du présent article, doivent être assurés en dehors des emprises publiques ou susceptibles d'être classées dans le domaine public, conformément à l'article R 111-4 du code de l'urbanisme rappelé dans les dispositions générales du présent règlement ». Ce sera ainsi la réponse négative à certaines communes qui demandent, si lorsqu'un projet de construction occupe toute l'unité foncière ou presque, et que les places et rues publiques proches offrent des quantités de places aménagées, il serait possible de dispenser de la création de places de stationnement et du paiement de la participation compensatoire, avec la suggestion que le maire délivrerait une attestation certifiant que des places publiques existent et sont disponibles et que le projet n'occasionnera pas de problème. « Les mouvements d'entrée et de sortie des véhicules, ainsi que le stationnement de desserte, doivent être traités de manière à prendre en compte la priorité à la circulation en sécurité des piétons, quels que soient les sens de circulation autorisés dans la voie desservant l'unité foncière. Lorsqu'une unité foncière donne sur plusieurs voies, la localisation des accès au parc de stationnement (entrées et sorties) peut être imposée en fonction de la nature et de l'importance de celui-ci, des caractéristiques géométriques et urbaines des voies ainsi que de leur mode d'exploitation. Au-dessus de 50 places de stationnement de véhicules particuliers, il peut être exigé que les entrées et sorties des véhicules soient différenciées. 64 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 Au-delà de 1 000 m² les aires de stationnement en plein air doivent être fractionnées en plusieurs unités par des dispositifs végétaux et comprendre des cheminements piétonniers permettant d'aller du véhicule garé au(x) bâtiment(s) en toute sécurité. ! voir les dispositions prévues pour le commerce dans la fiche consacrée à cette thématique. Toute place en parking collectif doit être accessible sans avoir à circuler sur une autre » (cela évitera qu'en l'absence de règle écrite le Conseil d'Etat accepte curieusement des places enclavées : CE 26 février 2001 Mme Dorwling-Carter). « Lorsqu'une aire de stationnement a été réalisée au titre des obligations du présent règlement, elle ne peut plus être prise en compte, en tout ou en partie, à l'occasion d'une nouvelle autorisation » (article L 421-3 du code de l'urbanisme, et arrêt Pouchoulon). 2. Il est décidé de fixer des tailles minimales pour les places de stationnement et les aires de circulation, au sol ou en ouvrage. La Madeleine nous a notamment saisis en ce sens. Lille avait proposé pour ce qui la concerne, et hormis le cas des maisons individuelles, une norme de 25 m² par place, dégagement et accès compris. La communauté urbaine préfère appliquer à toutes les communes, y compris Lille, un régime unique : « Les places de stationnement doivent avoir pour dimensions minimales 2,30 mètres sur 5 mètres, avec un dégagement d'au moins 5 mètres pour permettre les manoeuvres. Ces dimensions doivent être libres de tout encombrement par des murs et piliers ». 2 bis . Le P.L.U. entend prendre en compte une politique communautaire de valorisation des axes lourds de transports en commun que sont les deux lignes de métro, les deux lignes de tramway et les voies ferrées, avec une intensification de la fréquentation par la population. Cela se traduit, notamment, par une réduction des obligations de création de places de stationnement pour les automobiles dans les périmètres de valorisation de 500 mètres de rayon. L’article 12 du règlement, relatif au stationnement, précise que les prescriptions concernant ces périmètres ne sont applicables qu’aux unités foncières dont la desserte, c’est-à-dire l’entrée ou la sortie, est assurée à l’intérieur de ces périmètres représentés au plan par un cercle. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 65 8 octobre 2004 2 II) NORMES (§ I au P.O.S., § II au P.L.U.) Sont traités ici successivement : - 1re catégorie : les constructions nouvelles, reconstructions et transformations de surface brute en surface nette en matière de logement (points 4 à 8), - 2e catégorie : les constructions nouvelles, reconstructions et transformations de surface brute en surface nette en matière d’activités (points 9 à 16), - 3e catégorie : les créations de niveaux supplémentaires internes et modifications de volume (points 17 à 21), - 4e catégorie : les changements de destination (points 22 à 29), - 5e catégorie : les augmentations du nombre de logements par transformation de bâtiment existant (points 30 et 31), - 6e catégorie : les travaux supprimant un stationnement (point 32). 3. Dans tous les paragraphes exprimant mathématiquement le nombre de places de stationnement à créer, il est décidé de remplacer l'expression "il doit être créé" par "il doit être créé au minimum". 3bis . Le règlement du P.L.U. prévoit un certain nombre de mesures favorables aux reconstructions à l'identique d'un bâtiment détruit par un sinistre dès lors qu'il a été régulièrement édifié. Nous proposons, dans cet esprit, de ne pas pénaliser au titre du stationnement et donc de ne pas exiger des places dans cette hypothèse. 1re catégorie - pour les constructions nouvelles, les reconstructions et les transformations de surface brute en surface nette en matière de LOGEMENT 4. Rappel des normes de l’ex-P.O.S. pour les automobiles • Pour les habitations : - 1 place par 70 m² et par logement en UU, - 1 place par logement à Lille, UA - UB de Roubaix-Tourcoing-Armentières, en UA des communes suburbaines, 66 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 - à la fois 1 place par 60 m² (au lieu de 1 par 70 m² avant la révision de 1993) et 1 place par logement en NAp, en UC - UD de Roubaix-Tourcoing-Armentières, UA - UB - UC - UD des centres ruraux et communes rurales, en UA - UB - UC - UD des communes suburbaines (sauf 1 place ½ pour le logement collectif et 2 places pour le logement individuel non aidés à Marcq en Baroeul et Wattignies), en NAp de toutes communes (sauf la même exception), • Pour les personnes âgées : 1 place par 140 m² à Lille, en UA - UB - UC des communes centres et communes suburbaines, UA - UB des centres ruraux, UA des communes rurales, en NAp • Pour les étudiants : 1 place pour 2 chambres à Lille, en UA - UB - UC d'Armentières et des communes suburbaines et en UU, 1 place pour 3 chambres en UA - UB - UC de Roubaix-Tourcoing • Pour les handicapés : 1 place pour 3 chambres en UA - UB - UC des communes centres et suburbaines, UA - UB des centres ruraux et communes rurales, 1 place pour 2 chambres en UC des centres ruraux et communes rurales • Pour les hôtels sociaux : 1 place pour 3 chambres en UA - UB - UC des communes centres et surburbaines, UA - UB des centres ruraux et communes rurales 5. Problématique et propositions pour le stationnement résidentiel Le nombre de places de stationnement exigées et réalisées pour les habitations (individuelles ou collectives) se révèle insuffisant par rapport aux besoins, compte tenu du nombre de véhicules possédés par foyer. On rencontre souvent deux véhicules (tous les deux personnels, ou un véhicule personnel et un véhicule de service ou de société) par couple, plus les véhicules des enfants majeurs qui résident au foyer parental. Parfois le garage est utilisé uniquement comme remise, cellier, atelier de bricolage. Les statistiques dans l'arrondissement de Lille donnent une moyenne de 25 % de ménages n'ayant pas de voiture, 50 % ayant une voiture, 25 % ayant plus d'une voiture (mais dans beaucoup de communes on trouve plus, par exemple 45 % à Santes, 65 % à Bondues). Bon nombre de maires soulignent le déficit en stationnement de plus en plus croissant, et demandent d'exiger davantage de places. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 67 8 octobre 2004 - - - - - Diverses propositions ou suggestions ont été présentées : Lambersart a proposé pour les immeubles collectifs de logement, soit une norme d'une place par logement pour les opérations inférieures ou égales à cinq logements, et d'une place et demie par logement pour les opérations de plus de cinq logements, soit une norme uniforme d'une place et demie par logement en UA et UB. d'autres propositions ont été faites d'exiger deux places par logement, que les immeubles soient collectifs ou individuels, ou deux places pour l'individuel et une et demie pour le collectif. Roubaix, voulant éviter la création de petits logements, a proposé une place par logement de moins de 60 m² dès le 1er logement créé, et une place par logement de plus de 60 m² à partir du 3e logement créé. à Marcq en Baroeul et Wattignies il est exigé actuellement une place et demie pour le logement collectif; Marcq en Baroeul a demandé à passer à deux places. le C.E.T.E. a proposé une place par logement de moins de 60 m², une à deux places par logement de 60 à 130 m², au moins une place pour ceux de plus de 130 m². Cela est apparu trop difficile à gérer, et d’ailleurs insuffisant comme norme. Le service communautaire du plan de déplacements urbains et la direction de l’urbanisme et de l’aménagement ont analysé toutes les données. La communauté urbaine préfère ne pas multiplier les cas particuliers à telle ou telle commune au sein d’une même catégorie, et formule une proposition qui en fait tient compte en partie des préoccupations des unes et des autres. Il en résulte en définitive une décision ci-après de la communauté urbaine qui distingue selon le coefficient d’occupation des sols (C.O.S.) de la zone, et qui prend en compte la proximité ou non de stations ou gares d'axes lourds de transports en commun (trains, métro, tramway). Une étude d’approfondissement du plan de déplacements urbains identifie 121 secteurs valorisés par la présence de gares, de stations ou de haltes comptant plus de dix arrêts par jour et par sens. Ces secteurs, repérés au plan cartographique du P.L.U. et listés dans l’annexe documentaire, ont un rayon de 500 mètres, distance à vol d’oiseau correspondant à peu près à une distance réelle de 700 m qu’un piéton parcourt en dix minutes. " NOUVELLE RÈGLE POUR LES MAISONS INDIVIDUELLES ET IMMEUBLES COLLECTIFS À LILLE : Conformément à la proposition faite par la ville de Lille pour ce qui la concerne : 1) en UAa, UAb, UAc, UB (sauf LOMME), UC (sauf LOMME) : - une place par logement, puis, pour les opérations supérieures à 20 logements, une place supplémentaire par tranche de 5 logements. 2) en UB, UC et UD de LOMME (il n’existe pas de UA à Lomme) : Le régime prévu est celui ci-après. 68 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 " NOUVELLE RÈGLE POUR LES MAISONS INDIVIDUELLES ET IMMEUBLES COLLECTIFS : A LILLE POUR CE QUI CONCERNE UNIQUEMENT SA COMMUNE ASSOCIÉE DE LOMME, ET DANS TOUTES LES AUTRES 84 COMMUNES : 1) pour les constructions nouvelles à usage d'habitat dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transports en commun figurés au plan cartographique du P.L.U. : - une place par logement, pas d'exigence de places pour les visiteurs. 2) pour les constructions nouvelles à usage d'habitat ailleurs que dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transports en commun figurés au plan cartographique du P.L.U., il doit être réalisé sur l'unité foncière : - - - - dans les zones à C.O.S. inférieur ou égal à 0,20 : quatre places par logement dont deux pour le stationnement temporaire des résidents et des visiteurs dans les zones à C.O.S. compris entre 0,30 et 0,50 : . trois places par maison individuelle dont une place pour le stationnement temporaire des résidents et des visiteurs ; . pour les logements collectifs, deux places par logement pour les programmes de cinq logements maximum, une place et demie par logement (arrondie au nombre entier supérieur) pour les programmes de plus de cinq logements ; dans les zones à C.O.S. compris entre 0,60 et 1,00 : . deux places par maison individuelle dont une place pour le stationnement temporaire des résidents et des visiteurs ; . pour les logements collectifs, deux places par logement pour les programmes de cinq logements maximum, une place et demie par logement (arrondie au nombre entier supérieur) pour les programmes de plus de cinq logements ; dans les zones à C.O.S. supérieur à 1,00 ou sans C.O.S. : . d’une part une place par logement pour les logements inférieurs à 60 m², une place et demie par logement (arrondie au nombre entier supérieur) pour les logements supérieurs à 60 m² ; . d’autre part une place supplémentaire par tranche de cinq logements pour les opérations de plus de vingt logements. 3) abandon de l’exigence de places en zone UU pour les habitations hors résidences d’étudiants, campus universitaire, car aucune construction neuve n’y est admise à cet usage. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 69 8 octobre 2004 " NOUVELLE RÈGLE POUR LES FOYERS-RÉSIDENCES COMMUNES, ET À LILLE SEULEMENT EN UD : DE TOUTES LES Pour les foyers-résidences d'étudiants, de personnes âgées, d’handicapés, de jeunes travailleurs, pour les hôtels sociaux et résidences sociales hébergeant provisoirement des personnes ou familles en rupture temporaire de logement, en toutes communes sauf Lille : - une place pour quatre chambres ou studios dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transport en commun, - une place pour deux chambres ou studios ailleurs. " NOUVELLE RÈGLE POUR LES FOYERS-RÉSIDENCES À LILLE (SAUF SA ZONE UD) : Sur proposition de la ville de Lille pour ce qui la concerne : 6. - pour les ensembles de logements pour personnes âgées, une place par 140 m² de S.H.O.N., à l'exclusion des surfaces affectées aux services communs, - pour les foyers-résidences d'étudiants, d'handicapés, de jeunes travailleurs, les hôtels sociaux et résidences sociales hébergeant provisoirement des personnes ou familles en rupture temporaire de logements : une place pour deux chambres. Le logement social La loi sur l'habitat du 21 juillet 1994 (article 29, abrogé) puis la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions (article 46) et le décret n° 99-266 du 1er avril 1999 ont instauré deux mesures obligatoires et une facultative. 1 - nonobstant toute disposition du P.L.U., il ne peut être exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat. (articles L 421-3 alinéa 9 et R 111-4 alinéa 6 du code de l'urbanisme). 2 - l'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux de transformation ou d'amélioration de bâtiments affectés à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat, y compris le cas où ces travaux s'accompagnent de la création de surface hors œuvre nette dans la limite d'un plafond de 50 % de la S.H.O.N. 70 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 existant avant le commencement des travaux (articles L 421-3 alinéa 10 et R 111-4 alinéa 7). Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 71 8 octobre 2004 3 - les P.L.U. peuvent en outre ne pas imposer la réalisation des places lors de la construction de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l'Etat (article L421-3 alinéa 9). Les mesures n° 1 et 2 sont applicables d'office. Quant à la 3e mesure, facultative, elle relève d'une décision politique du conseil de communauté de décider de dispenser ou non les logements locatifs aidés par l'Etat de la place par logement due. Une étude faite auprès des bailleurs sociaux a conclu qu'il n'y avait pas lieu de prendre une telle décision. Le maire de Croix a souhaité un assouplissement de la norme de stationnement en cas de travaux dans les quartiers de résorption de l'habitat insalubre, où les voies sont souvent étroites et pas adaptées au stationnement longitudinal. La 2e mesure législative ci-dessus peut y répondre. Il est décidé d’introduire dans le règlement les textes précités du code en précisant au début : « Par la seule application des articles […] du code de l’urbanisme […]", ce qui fera que si la règle disparaissait du code elle tomberait. 7. Les places pour les visiteurs Le règlement du P.O.S. en imposait expressément dans quelques zones de certaines communes : - en UB et UC de Roubaix et Tourcoing : une place par tranche de 5 logements pour les opérations comportant plus de 20 logements. en UB et UC des communes suburbaines, centres ruraux et communes rurales, et en NAp de toutes communes : une place par tranche de 5 logements. ces places ne doivent pas être regroupées mais réparties dans l'opération, ni être situées en bout d'impasse afin de ne pas disparaître lors de la réalisation du prolongement éventuel. Ces places pour les visiteurs sont insuffisantes, voire inexistantes ou non exigées. Lorsque le règlement les impose, on s'aperçoit souvent qu'elles sont privatisées par les multiples voitures de la famille, parfois "ventousées" les jours ouvrés où l'on ne se sert que de la voiture de service ou de société ou par la voiture du jeune étudiant pensionnaire ou se déplaçant en transports en commun pour aller aux cours. Il en résulte un stationnement anarchique des visiteurs sur les trottoirs, voire sur les pelouses collectives. 72 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 La ville de Lambersart a proposé d'exiger des places pour visiteurs, non seulement en UB et UC des communes suburbaines comme actuellement, mais aussi en UA. Pour les immeubles collectifs de logements elle propose d'exiger de telles places. Il a d'abord été envisagé d'augmenter la norme, puis d'exiger les places sur l’unité foncière. Comme dit ci-dessus (point 5), les places de visiteurs liées aux logements individuels sont intégrées dans la norme des places à créer sur l'unité foncière, en toutes zones. Pour l'habitat collectif, il est décidé une norme d'une place par tranche entamée de quatre logements pour les opérations comportant plus de 20 logements : - en UB et UC de Roubaix, Tourcoing, Armentières, - en UA des communes suburbaines, - en UB et UC des communes suburbaines, centres ruraux et communes rurales, - en AUCm de toutes communes. 8. Le stationnement des vélos La politique communautaire en matière de déplacements urbains incite à l’utilisation des cycles, aussi le P.L.U. introduit-il désormais une exigence de réalisation de locaux pour accueillir ces véhicules légers. 1) - à Lille (sauf en UD), il est décidé à la demande de la ville : - pour les ensembles pour personnes âgées, une surface de 2 m² pour 7 chambres, pour les foyers-résidences, 2 m² pour 2 chambres, pour les autres bâtiments collectifs de logements, 2 m² pour 3 logements. 2)- en toutes zones de toutes communes, et à Lille seulement en UD, il est décidé d'exiger dans les immeubles collectifs de logements et foyers-résidences, un ou des locaux aménagés pour le stationnement des vélos des résidents, des visiteurs et du personnel, à raison de 1,50 m² par logement. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 73 8 octobre 2004 2e - catégorie - pour les constructions nouvelles, les reconstructions et les transformations de surface brute en surface nette en matière d'ACTIVITÉS 9. Rappel des normes de l’ex-P.O.S. pour les automobiles en matière d’activités Industries, artisanat Commerces, bureaux, services Lille : UAa-UAc-UB. Roubaix, Tourcoing, Armentières : UA. Lille : UAa-UAc-UB. Lille : UC. Roubaix, Tourcoing, Armentières : UB-UC. Roubaix, Tourcoing, Armentières: UA. Communes suburbaines : UA-UB-UC-UD. Centres ruraux et communes rurales : UAUB. Toutes communes : UU-NAp. Centres ruraux et communes rurales : UC. Lille : UC. Roubaix, Tourcoing, Armentières: UBUC. Communes suburbaines : UA-UB-UCUD. Centres ruraux et communes rurales : UA-UB-UC. Toutes communes : UU-UV-NAg-NAp. Roubaix, Tourcoing, Armentières, centres Roubaix, Tourcoing, centres ruraux, ruraux, communes rurales : UD. communes rurales : UD. Toutes communes : NAg. 74 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement Normes minimales 1 place par 80 m² de S.H.O.N. 1 place par 60 m² de S.H.O.N. 1 place par 40 m² de S.H.O.N. Selon les besoins 8 octobre 2004 10 . Règlement du P.L.U. Il est décidé de diviser par deux la norme dans les périmètres de valorisation des transports, de ne demander aucune place dans Lille intra muros, de mettre une norme en UD, et de réduire la norme dans les linéaires commerciaux protégés. La répartition sera la suivante : Industrie, artisanat en UA-UB-UC, artisanat en UD Lille intra muros : UAa, UAb, UAc. Lille : UB. Roubaix-TourcoingArmentières : UA. Lille : UC-UD. Roubaix, Tourcoing, Armentières : UB-UCUD. Communes suburbaines : UA-UBUC-UD. Centres ruraux et communes rurales : UA-UB. Toutes communes : UU-AUCm. Centres ruraux et communes rurales : UC-UD. Commerces, bureaux, dans les périmètres en dehors des services (sauf hôtels) de valorisation des périmètres de (voir au point 13 le cas axes lourds de valorisation des axes particulier des linéaires transports en lourds de transports en commerciaux protégés) commun commun Lille intra muros : aucune exigence de places UAa, UAb, UAc. 1 place par 160 m² 1 place par 80 m² de de S.H.O.N. S.H.O.N. Lille : UB. Roubaix,Tourcoing Armentières : UA. Lille : UC-UD. Roubaix, Tourcoing Armentières : UB-UC. Communes suburbaines, centres ruraux et communes rurales : UA-UB-UCUD. Toutes communes : UU-UV-AUCm. linéaires commerciaux repérés au plan cartographique 1 place par 120 m² de S.H.O.N. 1 place par 60 m² de S.H.O.N. 1 place par 80 m² de 1 place par 40 m² de S.H.O.N. S.H.O.N. une place par tranche entamée de 120 m² de S.H.O.N. au-delà des 240 premiers m² A LILLE, l’objectif du P.L.U. est d’encourager, en application du plan de déplacements urbains, un partage de la rue favorable aux modes de transports alternatifs à la voiture : transports collectifs, vélo, marche. C’est pourquoi il est décidé de supprimer dans les zones intra muros (UAa, UAb, UAc) l’obligation de réaliser du stationnement à l’occasion des constructions et changements de destination pour les activités économiques. La réalisation n’est pas obligatoire, elle n’est pas non plus interdite. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 75 8 octobre 2004 11 . Le stationnement des vélos des constructions d’activités La politique communautaire en matière de déplacements urbains incite à l’utilisation des cycles, aussi le P.L.U. introduit-il désormais une exigence de réalisation de locaux pour accueillir ces véhicules légers. 1) - à Lille (sauf en UD), à la demande de la ville, il est décidé d'exiger : - pour les industries et l'artisanat, une surface de 2 m² par 80 m² de S.H.O.N., - pour les entrepôts, 2 m² par 200 m² de S.H.O.N., - pour les commerces, bureaux, services (compris dans le secteur tertiaire, public ou privé), 2 m² par 60 m² de S.H.O.N. - pour les équipements publics ou privés remplissant une mission de service public, une surface suffisante de 20 m² minimum. 2) - en UD de Lille et dans les autres communes, il est décidé : - d'exiger un ou des locaux aménagés pour le stationnement des deuxroues du personnel et des visiteurs, à raison d'une place pour dix places de voitures. cela concerne toutes les activités : industrie, artisanat, entrepôt, commerce, bureaux, services, équipements publics et parapublics. 12 . Les hôtels Il est fait un cas à part parmi les activités avec les normes suivantes : 1° 2° 3° 76 en UD de Lille et dans les autres communes, une place par 60 m² de S.H.O.N., à Lille (sauf en UD), à la demande de la ville : ne pas exiger de places de stationnement en UAa, UAb et UAc (c’est-à-dire intra muros), exiger une place pour trois chambres en UB et UC (c’est-à-dire extra muros), sauf dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transports en commun, en UA et UB de toutes les communes sauf à Lille : une zone de dépose des clients et des marchandises pour les hôtels de plus de 50 chambres (il s’agit d’assurer un arrêt sécurisé des autocars hors de la chaussée de voies où la circulation est souvent importante). Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 13 . Le commerce En plus de ce qui est figuré dans le tableau ci-dessus, il est décidé d’exiger pour les commerces de plus de 300 m² de S.H.O.N. une zone de chargement, de décharge, de manutention adaptée aux besoins de l'établissement. Plusieurs maires ont demandé de faciliter les projets de petits commerces en centre-ville, là où ils constituent un linéaire commercial, car ils sont un élément important de la vie de la commune. L’objectif est de maintenir les commerces existant et d’attirer de nouveaux commerces participant au dynamisme communal. Les exigences réglementaires en matière de stationnement sont souvent pénalisantes, et des projets de création ont été entravés. Le règlement du P.L.U. y propose comme suit un assouplissement de la norme de places exigibles. Il est décidé que, pour les constructions nouvelles, extensions, changements de destination des bâtiments à usage commercial le long des linéaires commerciaux repérés au document graphique, il sera demandé au minimum une place de stationnement par tranche entamée de 120 m² de S.H.O.N. au-delà des 240 premiers m², comme dit dans la dernière case du tableau ci-dessus point 10. 14 . Pour les équipements publics ou parapublics Le règlement du P.O.S. ne fixe pas une norme mathématique, un quota minimum, mais des critères : « en ce qui concerne les équipements publics ou parapublics (c’est-à-dire privés remplissant une mission de service public) d’enseignement, culturels, cultuels, sanitaires, sportifs…, le nombre de places de stationnement des véhicules, y compris les autocars, est déterminé en tenant compte de la nature des établissements, de leur situation géographique, de leur groupement et des possibilités de fréquentation simultanée ou en alternance. En outre, des aires de chargement, de décharge, et de manutention adaptées aux besoins de l’établissement doivent être aménagées sur le terrain ». Cette règle est un peu trop avantageuse pour le public et parapublic par rapport au privé. Il est décidé pour le P.L.U. : - de supprimer les points de suspension après « sportifs », la liste s’arrêtant là, - d'ajouter le critère de la desserte en transports collectifs, - de prévoir que le pétitionnaire doit justifier que les besoins issus du projet sont assurés, - d’imposer un local ou un emplacement destiné au stationnement des deux-roues avec les mêmes normes que ci-dessus au point 11. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 77 8 octobre 2004 La règle en vigueur est la reproduction de celle du P.O.S. de Paris au sujet de laquelle le Conseil d'Etat a eu à se prononcer et à reconnaître la légalité du dispositif (17 juin 1987, Ville de Boulogne-Billancourt) : "considérant que ces dispositions n'imposent pas la création systématique de nouvelles places mais les subordonnent à certaines circonstances, considérant que compte tenu des possibilités de stationnement existantes et de la durée intégrale des installations nouvelles qui n'excède pas deux semaines par an, et eu égard à la situation géographique du stade RollandGarros desservi par une ligne de métro et trois lignes d'autobus, le préfet de Paris n'a pas fait une appréciation manifestement erronée des circonstances de l'affaire en n'assortissant pas le permis d'une condition tendant à la réalisation de nouvelles places de stationnement". 15 . Il est décidé de préciser au règlement que les places de voitures exigées pour les commerces, les services et les bureaux sont pour les employés et les visiteurs, pour contrecarrer certaines tendances de réserver les places au seul usage du personnel. 16 . Dispositions applicables d'office de l'article L 421-3 alinéas 11 et 12 du code de l'urbanisme : - nonobstant toute disposition contraire du règlement du P.L.U., l'emprise au sol des surfaces, bâties ou non, affectées aux aires de stationnement annexes d'un commerce soumis à l'autorisation d'exploitation commerciale ne peut excéder une fois et demie la surface hors œuvre nette des bâtiments affectés au commerce. - lorsqu'un équipement cinématographique soumis à l'autorisation d’exploitation commerciale n'est pas installé sur le même site qu'un commerce soumis aux autorisations d'exploitation commerciale, l'emprise au sol des surfaces, bâties ou non, affectées aux aires de stationnement annexes de cet équipement cinématographique ne doit pas excéder une place de stationnement pour trois fauteuils. Il est décidé de reproduire dans le règlement le texte du code en précisant au début : « Cumulativement s’ajoutent, par la seule application de l’article L 421-3 alinéas 11 et 12 du code de l’urbanisme, les dispositifs suivants […] ». 3e - catégorie - pour les travaux de création de niveaux supplémentaires internes ou de modification de volume (extension, surélévation) 17 . Article 12 § I-A-2 de l’ex-P.O.S. : En cas de création de niveaux supplémentaires internes ou de modification de volume (extension, surélévation), les normes précitées (c'est-à-dire celles applicables aux constructions nouvelles et reconstructions) ne sont exigées que pour les surfaces nouvelles créées. Toutefois sont dispensées de places [...]. 78 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 Ce texte ne ressort pas suffisamment. Il est donc décidé d’en faire un paragraphe spécifique. 18 . La dispense de créations de places dans certains cas Le règlement du P.O.S. exigeait les mêmes normes que pour les surfaces nouvelles créées (voir 1re et 2e catégories ci-dessus). Toutefois il y avait dispense de places : - à Lille extra muros : pour les extensions inférieures à 20 m² pour les usages autres que l'habitation - dans les autres communes : pour les extensions inférieures à 25 m² pour l'habitat comportant un seul logement et à 20 m² pour les autres usages. A) Le P.L.U. établit les règles suivantes à LILLE : - pour LILLE intra muros, zones UAa, UAb, UAc, la suppression de la dispense de places et l’application de la même norme que pour l’édification d’un bâtiment nouveau, pour LILLE extra muros, zones UB et UC (y compris Lomme et Hellemmes-Lille) , une dispense pour les extensions inférieures à 120 m², au lieu de 20 m² auparavant, pour Lille UD (à Lomme), voir point 19 ci-dessous. B) Le P.L.U. établit les règles suivantes pour toutes les communes, et pour Lille seulement en UD : - les extensions et surélévations qui n'entraînent pas d'augmentation du nombre de logements n'ont pas à créer du stationnement. - dispense d'obligation de créer du stationnement pour les usages autres que l'habitat et le commerce, lorsque la configuration ou l'accès de l'unité foncière ne permettent pas de créer des places. 19. (rubrique sans objet). 20 . Le commerce Des maires ont soulevé le problème des extensions et transformations de petits commerces en centre-ville, à propos de l'obligation réglementaire de créer des places de stationnement. Bien souvent la réalisation de celles-ci ne peut matériellement s'effectuer sur l'unité foncière du fait de son étroitesse; il n'y a pas de terrain disponible dans un rayon de 300 m pour les réaliser; enfin, le paiement de la participation financière alourdit le Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 79 8 octobre 2004 budget du commerce. C’est un élément important de la vie de la commune. L’objectif est de maintenir les commerces existant et de leur permettre de s’agrandir pour répondre à leur besoin de fonctionnement et à la satisfaction de la clientèle. Les exigences réglementaires en matière de stationnement sont souvent pénalisantes, et plusieurs projets de légère extension de boulangerie ou de pharmacie par exemple ont été entravés. Le nouveau règlement propose un assouplissement comme suit. Sauf à Lille intra muros (zones UA) où aucune place n’est exigée et en UB-UC de Lille, il est décidé pour les extensions des commerces (par extension horizontale, par surélévation d’étage supplémentaire, ou par création de niveaux supplémentaires internes comme par exemple des mezzanines) que la norme sera d’une place de stationnement minimum par tranche entamée de 120 m² de S.H.O.N. audelà des 240 premiers m². Ce régime concernera tous les commerces, qu’ils soient ou non situés dans un linéaire commercial identifié au plan. En UB et UC de Lille, il y a dispense de création de places pour les extensions inférieures à 120 m² (comme pour tous les usages autres que l’habitation). C’est la même norme que celle prévue ci-dessus au point 13 pour les créations de commerce dans seulement les linéaires commerciaux identifiés au plan. 21 . La D.D.E. et la ville d'Hem ont signalé une contradiction entre d'une part l’article 12 § I - A – 2 du P.O.S., qui, en cas de création de niveaux supplémentaires internes ou de modification de volume, dispense de création de places les extensions inférieures à 25 m² pour l'habitat comportant un seul logement et à 20 m² pour les autres usages, et d'autre part la page 143 de l'annexe documentaire du P.O.S. qui dispensait en dessous de la norme générale (70 m² pour le logement) par exemple. L'annexe documentaire doit être complètement réécrite. Voir la fiche qui lui est consacrée dans le présent rapport. 4e - catégorie - pour les travaux ayant pour effet un changement de destination . 22 . La remarque la plus fréquemment rencontrée est : quand y a-t-il changement de destination, quelles sont les catégories de destination ? Une réponse a été apportée aux pages 137 à 139 de l'annexe documentaire du P.O.S. qui sont la reproduction d'un document de 1978 du ministère de l'équipement, parfois contesté pour ce qui concerne les classifications. Ce document est conservé dans le P.L.U. 80 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 Une autre question récursive est de savoir si la transformation d'une maison en plusieurs studios ou appartements est un changement de destination. La jurisprudence civile et administrative se manifeste dans le sens d'une réponse affirmative. Pour résoudre cette incertitude, le P.O.S. révisé de 1993 en a fait un paragraphe C à part, mais avec les mêmes normes que le changement de destination (voir 5e catégorie ci-après). Remarque : on nous a signalé que, pour les changements de destination, le texte de certains chapitres ne reprend pas l'expression figurant pour les augmentations du nombre de logements : "dans la mesure où ces places ne sont pas déjà existantes et conservées en nombre suffisant". Uniformiser en mettant partout cette formulation. 23 . Les foyers-résidences La règle pour les changements de destination sera la même au P.L.U. que celle retenue plus haut pour les constructions neuves : 1) dans toutes les communes, et à Lille seulement en UD : Pour les foyers-résidences d'étudiants, de personnes âgées, d’handicapés, de jeunes travailleurs, pour les hôtels sociaux et résidences sociales hébergeant provisoirement des personnes ou familles en rupture temporaire de logement : - une place pour quatre chambres ou studios dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transport en commun, - une place pour deux chambres ou studios ailleurs. 2) à Lille (sauf en UD), sur proposition de la ville : 24 . - pour les ensembles de logements pour personnes âgées, une place par 140 m² de S.H.O.N., à l'exclusion des surfaces affectées aux services communs, - pour les foyers logements d'étudiants, d'handicapés, de jeunes travailleurs, les hôtels sociaux et résidences sociales hébergeant provisoirement des personnes ou familles en rupture temporaire de logements : une place pour deux chambres. Les logements Les normes qui étaient celles du P.O.S. sont maintenues par le P.L.U., sauf à Lille. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 81 8 octobre 2004 Il est décidé à LILLE que pour les changements de destination, ainsi que pour les travaux entraînant une augmentation du nombre de logements, la norme soit de : - - - - en zones UB et UC de la commune associée de Lomme : une place par logement créé, en UB de Lille (sauf Lomme) : une place par logement à partir du 3e logement créé, puis pour les opérations supérieures à 20 logements, une place supplémentaire par tranche de 5 logements, en UC de Lille (sauf Lomme) : une place par 60 m² de surface hors œuvre nette, le nombre total de places ne devant en aucun cas être inférieur au nombre de logements créés, puis, pour les opérations supérieures à 20 logements, une place supplémentaire par tranche de 5 logements, en UAa, UAb, UAc de Lille : une place par logement à partir du 2e logement créé, puis, pour les opérations supérieures à 20 logements, une place supplémentaire par tranche de 5 logements, en UD de Lille (Lomme) : une place par 60 m² de S.H.O.N., le nombre de places ne devant en aucun cas être inférieur au nombre de logements créés. L'objectif est de freiner la division des immeubles existants en petits logements pour personnes seules dans Lille intra muros, alors que la collectivité publique préférerait des logements plus grands pour les familles. 25 . Les hôtels à Lille Pour les hôtels à LILLE, à la demande de la ville, comme pour les constructions neuves (voir point 12), il est décidé de ne pas exiger de places de stationnement en UAa, UAb et UAc (c’est-à-dire les zones intra muros), et d’exiger une place pour trois chambres en UB et UC (c’est-à-dire extra muros) sauf dans les périmètres de valorisation des axes lourds de transports en commun. 26 . Pour les équipements publics et para-publics, voir la remarque du point 14 ci-dessus, valable pour les constructions neuves comme les changements de destination. 27 . 82 (rubrique sans objet) Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 28 . Les commerces, bureaux et services 1° A Lille Pour les activités d’artisanat, de commerces, bureaux, services et hôtels à LILLE intra muros (zones UAa , UAb, UAc), et sur demande de la ville, comme pour les constructions neuves (voir points 10 et 12), il est décidé de ne plus exiger de places. En zones UB et UC de LILLE les règles du P.O.S. sont conservées par le P.L.U. En UD (Lomme) est conservée la règle qui était celle du P.O.S. lorsque Lomme était une commune suburbaine. 2° Dans les autres communes Les normes du P.O.S. étaient : Roubaix, Tourcoing, Armentières : UA Roubaix, Tourcoing, Armentières : UB-UC communes suburbaines : UA-UB Roubaix , Tourcoing, Armentières : UD. communes suburbaines : UC-UD centres ruraux et communes rurales : UA-UB centres ruraux et communes rurales : UC centres ruraux : UD communes rurales : UD Commerces, bureaux, services au minimum une place par 120 m² de S.H.O.N. audelà des 240 premiers m² au minimum une place par 60 m² de S.H.O.N. au-delà des 240 premiers m² Hôtels au minimum une place par 60 m² de S.H.O.N. au minimum une place par 40 m² de S.H.O.N. selon les besoins sous-entendu au minimum une place par 40 m² de S.H.O.N., en tant que services selon les besoins au minimum une place par 60 m² de S.H.O.N. De même que dit plus haut pour les créations (point 13) et pour les extensions (point 20), diverses communes ont appelé l’attention de la communauté sur les difficultés rencontrées par les commerces pour leur installation ou leur développement, notamment dans les communes rurales et les centres ruraux, éventuellement dans les communes suburbaines, où ils participent à la vie et à l’animation, contribuant à retenir ou à attirer des habitants. C’est aussi le cas des travaux entraînant changement de destination d’anciennes maisons ou de locaux artisanaux pour les reconvertir en commerces ou en Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 83 8 octobre 2004 services (cabinet médical, agence bancaire, etc.). Il est donc demandé par les maires d’assouplir la règle dans les « petites communes ». Nous décidons au P.L.U. que, pour les changements de destination en commerces, bureaux, services dans les zones UA et UB des centres ruraux et des communes rurales, la norme du P.L.U. soit d’une place de stationnement au minimum par 60 m² de S.H.O.N. au-delà des 240 premiers m² au lieu d’une place par 40 m² actuellement. La norme ainsi retenue est prise par similitude avec celle déjà applicable au P.O.S. dans les mêmes catégories UA et UB des communes suburbaines et en UB et UC de Roubaix, Tourcoing et Armentières. Par ailleurs, le tableau ci-dessus montre que pour les changements de destination en hôtels il existait au P.O.S. quatre catégories : - expressément une place par 60 m² de S.H.O.N. dans presque toutes les zones, ce qui est aussi la norme retenue pour les constructions neuves dans toutes les zones de toutes les communes (sauf Lille), - tacitement en tant que services, une place par 40 m² en UC des centres ruraux et des communes rurales, à moins que la catégorie des hôtels ait été oubliée, - aucune en UD des centres ruraux (cela ressemble à un oubli), - une place par 60 m² en UD des communes rurales. Il est décidé de mettre partout une place par 60 m² de S.H.O.N., et donc de modifier la norme des trois dernières catégories ci-dessus qui était celle du P.O.S. 29 . Les vélos La politique communautaire en matière de déplacements urbains incite à l’utilisation des cycles, aussi le P.L.U. introduit-il désormais une exigence de réalisation de locaux pour accueillir ces véhicules légers. En UA, UB, UC de Lille, il est exigé des locaux pour le stationnement des cycles, à raison d’une surface de 2 m² pour trois logements dans les opérations supérieures à vingt « logements collectifs ». En UD de Lille (Lomme) et dans toutes les zones de toutes les autres communes, il est décidé d'exiger dans les immeubles collectifs de logements et les foyers-résidences, un ou des locaux aménagés pour le stationnement des vélos des résidents, des visiteurs et du personnel, à l’exclusion des véhicules à moteur thermique, à raison de 1,50 m² par logement dans les opérations supérieures à dix logements. 84 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 5e - catégorie - pour les travaux entraînant une augmentation du nombre de logements par transformation de bâtiment existant 30 . Les tribunaux civils et administratifs ont mis fin à leurs contradictions sur la question de savoir si ces travaux constituent ou non un changement de destination. Ces hésitations nous avaient conduits en 1993 à régir ce cas. Les jurisprudences des deux ordres de juridictions sont à présents unifiées pour reconnaître qu'il y a bien un changement de destination. Par ailleurs le nouvel article L 421-3 alinéa 6 du code de l'urbanisme édicte que si les travaux ou constructions ne sont pas soumis à l'obtention d'une autorisation prévue à l'article L 421-1, les dispositions contenues dans le plan local d'urbanisme relatives à la réalisation de places de stationnement s'appliquent. 31 . Pour les travaux entraînant une augmentation du nombre de logements par transformation d'un bâtiment existant, il doit être créé un certain nombre de places de stationnement, dans la mesure où ces places ne sont pas déjà existantes et conservées en nombre suffisant Cette norme était au P.O.S. comme elle est au P.L.U. la même que pour les changements de destination. Les dispositions du règlement du P.O.S. qui distinguaient les deux cas sont donc fusionnées au règlement du P.L.U., avec le nouveau contenu évoqué cidessus aux points 22 à 24. 6e - catégorie - les travaux supprimant un stationnement 32 . L'article 12 § I-E du P.O.S. disposait que "tous travaux (augmentation de S.H.O.N., transformation de surface brute en surface nette, changement de destination) supprimant un stationnement doivent entraîner l'obligation de recréer un nombre de places équivalent, dans la mesure où du fait de cette suppression le nombre de places est inférieur à la norme exigible". Cette expression "exigible" n’était pas claire selon certains. Pour la D.D.E. il n'y a pas de difficulté. Néanmoins, par souci de clarté, il est décidé de mentionner « […] le nombre de places est inférieur à la norme exigible en cas de construction neuve ». Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 85 8 octobre 2004 III) MODE DE RÉALISATION (§ II au P.O.S., § III au P.L.U.) Nous analysons ci-après les différents modes de réalisation prévus par le P.O.S. de la communauté urbaine, puis les changements retenus pour le P.L.U. 33 . LES DISPOSITIONS DU RÈGLEMENT DE l’ANCIEN P.O.S. Les places de stationnement doivent être réalisées sur l'unité foncière même du projet générateur, sauf en cas d'existence ou de décision de création de voie piétonnière. A défaut, d'autres modalités sont autorisées seulement lorsque la création sur l'unité foncière est techniquement impossible ou interdite pour des motifs d'architecture ou d'urbanisme. Ce caractère d'impossibilité technique est affirmé par le Conseil d'Etat (13 janvier 1993, Dame Magnan - Brouard; 6 novembre 1998, Commune de Martigues, 29 décembre 1999, Ville de Rennes). Le pétitionnaire n'a pas à faire un libre choix entre la réalisation sur place et les autres modalités et à préférer ces autres possibilités. 1re modalité supplétive : l'obtention d'une concession dans un parc public existant ou en cours de réalisation. C'est l'une des modalités supplétives prévues par l'article L 421-3 alinéa 1 ancien et alinéa 4 nouveau du code de l'urbanisme; la concession doit être à long terme. Une durée de dix ans est insuffisante (C.E. 20 juin 1993, S.C.I. du 21 - 23 rue du Bouquet de Longchamp). Notre règle du P.O.S. exigeait une durée de concession de quinze ans minimum, et une distance maximale de 300 mètres de rayon. 2e modalité supplétive : la création de places sur une autre unité foncière à moins de 300 mètres dont le pétitionnaire est propriétaire ou locataire de longue durée. # La rédaction du P.O.S. était la suivante : « soit en créant les places manquantes sur une autre unité foncière distante de la première de moins de 300 mètres de rayon, et dont : - ou bien il justifie la pleine propriété (il ne peut s'agir de racheter des places existantes, sauf s'il s'agit d'un immeuble à usage exclusivement de stationnement avec des places non affectées, ou s'il s'agit d'un immeuble avec des places en excédent des normes actuelles du P.O.S. et prévues dès l'origine pour être vendues à un tiers), 86 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 - ou bien il justifie l'existence d'un bail d'une durée d'au moins 15 ans (il ne peut s'agir de prendre en location des places existantes, ni de prendre en location un demi-sol de rue privée), et pour lesquelles il apportera la preuve qu'il les créera ». # Cette disposition est fondée sur la circulaire ministérielle n° 78-163 du 29 décembre 1978, qui a été reprise par de nombreux règlements français. La circulaire prévoyait la possibilité d'acquisition de places dans un parc privé voisin ou la réalisation de places dans le voisinage. Le Conseil d’Etat n’a pas admis cette possibilité (26 mars 1999, Vincent). Nous sommes allés plus loin en acceptant les locations d'au moins quinze ans. Ces solutions ont illégales car la circulaire n'a aucune valeur réglementaire et outrepasse les modalités supplétives énumérées par l'article L 421-3. De plus ce dispositif est difficile à contrôler dans l'immédiat et dans le temps : la construction des places achevée ou simplement leur aménagement au sol opéré, ou l'acquisition de places excédentaires effectuée, les aires peuvent être librement aliénées ou louées à autrui. La cession éventuelle en propriété ou en jouissance relève du droit privé et ne saurait être contrôlée au titre d'une réglementation du droit public telle que celle de l'urbanisme, a dit le ministère. Il y a lieu de renoncer au système de la possibilité de location à long terme (15 ans), d’autant plus que par ailleurs les notaires et agents immobiliers ne font plus que des baux à 3, 6 ou 9 ans. La règle permet de racheter des places existantes dans un immeuble ayant des places en excédent des normes réglementaires et prévues dès l'origine pour être vendues à des tiers. Prévues par quoi, le permis de construire de cet autre immeuble, une convention privée ... ? Il y a là trop d'incertitudes pour garder cette règle. Il faut l’abandonner au P.L.U. 3e modalité supplétive : la participation financière. Cette modalité supplétive, expressément prévue par l'article L 421-3 ancien et nouveau du code de l'urbanisme, était autorisée par le règlement du P.O.S. communautaire quand le constructeur ne pouvait utiliser les autres modalités; elle était la solution de dernier recours. Son montant est, de novembre 2003 à fin octobre 2004, de 7 572,06 euros (= 49 669,46 ex-francs). Ce montant est réévalué au 1er novembre de chaque année en fonction de l’indice de la construction publié par l’I.N.S.E.E. 34 . NOUVEAU RÈGLEMENT DU P.L.U. La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (S.R.U.) du 13 décembre 2000 (article 34) a modifié le code de l'urbanisme. Le nouvel article L 421-3 alinéa 4 prévoit qu’à défaut de pouvoir réaliser les places sur le terrain du projet ou dans son environnement immédiat, il faut obtenir une concession à long terme dans un parc public ou acquérir des places dans un parc privé, ou à défaut payer une participation financière. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 87 8 octobre 2004 Le règlement du plan local d'urbanisme (P.L.U.) de la communauté urbaine doit suivre impérativement cet article. Pour ce qui concerne la notion d’« environnement immédiat » figurant au code, il apparaît indispensable de la préciser, afin d’assurer aux pétitionnaires une égalité de traitement et d’éviter à eux et aux services instructeurs toute ambiguïté ou incertitude. Il est en conséquence proposé de conserver la disposition du P.O.S. sur la distance de 300 mètres à vol d’oiseau, c’est-à-dire la proximité dans un rayon de 300 mètres. A Lille s’affirme la volonté de réduire le nombre de places de stationnement à l’air libre en surface, afin d’éviter les vues sur des aires de voitures. La nouvelle rédaction communautaire est la suivante : retenue pour le règlement du P.L.U. III) MODE DE RÉALISATION 1) le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l’unité foncière même du projet, sauf en cas d’existence ou de décision de création de voie piétonnière. A Lille UAa, l’aménagement à l’air libre en surface du terrain ne peut porter au maximum que sur la moitié des obligations. A Lille UAb, UAc, UB et UC, l’aménagement à l’air libre en surface du terrain ne peut porter au maximum que sur la moitié des obligations sans dépasser la superficie des espaces verts. 2) à défaut, lorsque la création des places est techniquement impossible ou est interdite pour des motifs d’architecture ou d’urbanisme, le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places manquantes sur une autre unité foncière distante de la première de moins de 300 mètres de rayon dont il justifie la pleine propriété. A Lille UAa, l’aménagement à l’air libre en surface du terrain ne peut porter au maximum que sur la moitié des obligations. A Lille UAb, UAc, UB et UC, l’aménagement à l’air libre en surface du terrain ne peut porter au maximum que sur la moitié des obligations sans dépasser la superficie des espaces verts. Les modes de réalisations n° 1 et 2 sont les seuls applicables à l’ensemble du parc des véhicules des garages commerciaux et sociétés de location. 88 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 8 octobre 2004 3) à défaut des deux modalités précédentes, le pétitionnaire justifie : a) b) de l'obtention d'une concession d’au moins quinze ans dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation situé dans un rayon de 300 mètres, ou de l'acquisition de places non affectées dans un parc privé de stationnement existant ou en cours de réalisation situé dans rayon de 300 mètres . 4 ) à défaut de toutes les modalités précédentes, le pétitionnaire est tenu de verser à la communauté urbaine une participation fixée par le conseil de communauté, en vue de la réalisation de parcs publics de stationnement, dans les conditions prévues aux articles L 421-3 et R 332-17 à R 332-23 du code de l’urbanisme. IV) TRAITEMENT PAYSAGER DES AIRES DE STATIONNEMENT 35 . Le règlement du P.O.S. comportait à l’article 13 des dispositions que nous décidons de rectifier légèrement et de déplacer à l’article 12. Règle du P.O.S. en zones urbaines et NAp - NAg : "Toute aire de stationnement au sol de plus de 150 m² doit être plantée à raison d'au moins un arbre de haute tige par 150 m² de terrain affecté au stationnement et à la circulation, avec un cube de terre de 2 m d'arête ou volume équivalent, et avec une protection efficace contre les chocs des véhicules". Règle du P.O.S. en zones NAa, NAb, NAc, NC, ND : "Les parcs de stationnement à l'air libre de plus de 500 m² doivent être traités avec des plantations". Il est décidé d'exiger au P.L.U. davantage de plantations. Un choix était à faire entre deux solutions : soit imposer un minimum d’un arbre de haute tige par 150 m² de terrain affecté au stationnement et à la circulation soit un arbre de haute tige pour quatre places. Après discussion, la seconde solution a été retenue. Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement 89 8 octobre 2004 Le texte est le suivant : En toutes zones : « Toute aire de stationnement au sol de plus de 150 m² doit être plantée à raison d’un arbre de haute tige pour quatre places, en disséminant ces arbres sur l’ensemble de l’aire, avec une circonférence de 25 à 30 cm mesurée à un mètre du sol, avec un cube de terre de deux mètres d’arête ou volume équivalent, et avec une protection efficace contre le choc des véhicules ». En zone AUCm, ajouter : « Les aires de stationnement visibles d’une voie doivent être traitées de manière paysagère ». En zone AUCa, ajouter : « Afin de limiter la perception des parcs de stationnement, leurs abords doivent être plantés d’essences arborescentes et arbustives ou d’arbres de haute tige. Toutefois, les aires de stationnement des poids lourds et les aires de manœuvres ne sont pas soumises à la règle de quota (citée plus haut), mais doivent s’insérer dans l’environnement et être plantées à leurs abords d’essences arborescentes et arbustives ou d’arbres de haute tige ». 90 Rapport de Présentation du Règlement Article 12 – Aires de stationnement