Ouvrir dans une fenêtre indépendante

Transcription

Ouvrir dans une fenêtre indépendante
‘ASSOCIATION Marine-Partage a été créée il y a quelques années par les officiers élèves de l'École navale. Elle vise
principalement à récolter du fret humanitaire en France, en faisant appel à la générosité des personnes et associations,
afin de redistribuer ces dons aux populations nécessiteuses pendant les escales effectuées au cours de la mission
« Jeanne-d'Arc ».
Ainsi tout au long de la mission Jeanne-d'Arc 2013, onze officiers-élèves de l'association Marine-Par1age, ont livré des dons de
provenance diverse aux ambassades et instituts français des pays visités.
Présidée en 2013 par 1'enseigne de vaisseau Fabien Jeanpierre, Marine-Partage permet aux élèves de l'École navale de profiter
de leur stage d'application à la mer au sein du groupe amphibie pour s'impliquer dans la collecte puis le transit de fret culturel et
humanitaire.
En amont de la mission Jeanne-d'Arc, les officiers-élèves de Marine-Partage ont ainsi fait de
nombreux appels aux dons auprès des écoles et des grandes surfaces de la presqu'île de Crozon,
de Brest et de Toulon. La collecte, qui représente plus d'une tonne de fret, est principalement
constituée de livres, de manuels scolaires, de vêtements et de jouets, qui seront délivrés aux
Petites Sœurs de la Présentation de Djibouti. Le reste du fret récupéré par les officiers-élèves de
Marine-Partage a été rassemblé par deux partenaires de cette initiative, Adiflor et l'Association
des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (AMOPA), qui ont toutes deux pour but de
promouvoir la langue française à l'étranger.
Stockés à bord, tous les supports culturels récoltés sont placés sous la responsabilité des jeunes
officiers de Marine-Partage. Ils s'impliquent ainsi concrètement dans l'organisation et la gestion de la délivrance du fret à
l'étranger. Des enjeux logistiques aux aspects financiers, douaniers ou diplomatiques, ils appréhendent diverses facettes de ces
actions et complètent ainsi leur stage d'application à la mer.
Perspectives pour 1'année 2014 : le nouveau bureau de 1'association souhaite accroître l'action de l'association en faisant appel à
plus de généreux donateurs mais également en recherchant de nouveaux partenaires comme par exemple l'Ordre de Malte qui
pourrait donner un caractère d'aide médicale à l'association.
Beyrouth :
Aqaba :
Adiflor : 4 palettes de 1700 kg au profit de l’Institut français
Djibouti :
Marine-Partage : 5 palettes de 951 kg au profit des Petites Sœurs de la Présentation
Adiflor : 1 palette de 385 kg au profit de l’Institut français
Port Victoria :
Adiflor : 2 cartons de 32 kg au profit de l'Alliance française
AMOPA : 1 palette de 47A kg au profit de l'école française
(Seychelles)
Mascate :
Port Kelang :
(Malaisie)
Adiflor : 1 palette de 108 kg au profit de l’Institut français
AMOPA : 1 palette de 470 kg au profit du Lycée français d’Amman
AMOPA : 1 palette de 470 kg au profit de l'école française
Adiflor : 1 palette de 235 kg au profit de [ambassade de France en Malaisie
AMOPA : 1 palette de 470 kg au profit du Lycée français de Kuala Lumpur
ES personnes œuvrant pour le « Don du livre » ne voient pas toujours le résultat de leurs efforts. Il me paraît donc
important de vous faire part des réactions de ceux qui ont reçu ces dons. Cette action que vous menez est, dans un premier
temps, très noble car elle permet de promouvoir et de faire connaître cette langue qui est la nôtre. Dans un second temps,
cette action est généreuse car elle fournit des manuels scolaires et des livres à des personnes qui en ont réellement besoin.
J'ai eu la chance, lors de mon escale aux Seychelles, de rencontrer les responsables de la réception et de 1a distribution des
livres. Nous avons, en métropole, du mal à nous imaginer à quel point il est difficile pour les expatriés français de profiter de la
lecture d'un livre récent en français ou bien pour les enfants scolarisés dans les écoles françaises de se procurer un manuel scolaire
neuf. Mais c'est bel et bien une réalité car il est, pour ces écoles, financièrement impossible d'acheter de tels ouvrages. Les livres
que nous avons apportés ont été distribués à 1'école française mais ont également grossi les rangées d'ouvrages français dans les
bibliothèques, sur les trois principales îles de 1'archipel.
J'ai poursuivi cette belle aventure au Sultanat d'Oman, à Mascate, où j'ai pu rencontrer la directrice de l'éco1e française qui était
ravie de recevoir un tel don. Elle a en effet appris, avec surprise, la nouvelle deux semaines avant notre arrivée à Mascate. Comme
elle me l'a dit, il est rare que des bâtiments de la Marine nationale s'arrêtent au Sultanat d'Oman. Elle était donc heureuse de
pouvoir bénéficier de votre générosité ainsi que de celle de vos partenaires. Et c'est à cet instant que l'on se rend compte des
besoins énormes que suscite la présence d'expatriés français sur ces terres lointaines et que l'on comprend que la quantité, bien que
très importante, de nos dons ne suffira jamais cependant à couvrir tous les besoins.
Pour terminer, il m'apparaît donc primordial de poursuivre notre effort et de donner encore plus d'ampleur à cette action qui
demande évidemment beaucoup d'investissement. Mais soyez assurés que cet investissement n'est pas vain et qu'il est très
apprécié des récipiendaires. Ce genre d'action et bien d'autres aident grandement les Français qui travaillent à l'étranger et leur
permettent de bénéficier d'une éducation convenable pour leurs enfants. Ainsi, avec nos modestes capacités, nous contribuons à
maintenir une présence française à 1'étranger et à promouvoir la langue française un peu partout à travers le monde.