Richelieu Université Paris Sorbonne Institut d`histoire de la défense

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Richelieu Université Paris Sorbonne Institut d`histoire de la défense
Richelieu
Université Paris Sorbonne
Institut d’histoire
de la défense
et de la sécurité nationale
MARS
(Marines, Armées, renseignement, sécurité)
Il existe à Paris Sorbonne une tradition d’histoire militaire au sens large, en particulier pour
les périodes moderne et contemporaine, depuis la fin du XIXe siècle. Elle s’inspire de
l’exemple du cardinal de Richelieu, proviseur de la Sorbonne, fondateur de la marine royale,
réorganisateur de l’armée. Elle vise à rapprocher les armes et les humanités.
Elle tient à l’activité d’universitaires spécialistes pour ces périodes des questions liés au
monde maritime et militaire, avec la présence originale de trois domaines singuliers :
- La sécurité et l’ordre public
- Le renseignement
- L’armement.
A l’étude du passé se joint la prise en compte, grâce au potentiel offert dans le cadre du PRES
Sorbonne Université, des évolutions nationales et internationales du domaine militaire et
maritime, de la défense et de la sécurité nationale.
L’Institut d’histoire de la défense et de la sécurité nationale est la réunion sous une volonté
et un sigle communs de tous ceux qui, à Paris Sorbonne, concourent à la recherche,
l’enseignement et la diffusion des connaissances dans ces matières.
Il rend visibles les travaux et les efforts entrepris depuis des années par les équipes
enseignantes et permet, à la Sorbonne, d’affirmer une singularité forte dans les domaines de
l’histoire de la défense et de la sécurité nationale, à l’intérieur comme à l’extérieur de
l’Université.
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L’histoire de la défense, de la guerre et de la sécurité
à Paris Sorbonne
En 1622, le cardinal de Richelieu devient proviseur de la Sorbonne dont il fait reconstruire les
bâtiments et édifier la chapelle où se trouvent aujourd’hui encore ses restes. Il réunit bientôt
les lettres et l’épée, se faisant nommer grand maître de la navigation, fondant la marine royale
et prenant en mains la réorganisation des armées.
En 2012, en Europe comme en France, les sciences humaines et les sciences sociales
constituent, à deux titres, un vecteur privilégié pour les études sur la guerre et la sécurité. Á
l’heure de la révision des budgets publics de défense, la formation des cadres civils et
militaires et aux métiers de la défense et de la sécurité offre un gisement de recrutement et de
formation d’étudiants de niveau master/doctorat. C’est d’ores et déjà le cas dans le PRES
Sorbonne Université, grâce à son fort potentiel d’enseignement et de recherche.
L’institut d’histoire de la défense et de la sécurité nationale MARS (acronyme de Marines,
Armées, Renseignement et Sécurité) regroupe dorénavant à Paris Sorbonne tous ceux qui, à
Paris Sorbonne, concourent à la recherche, l’enseignement et la diffusion des connaissances
dans ces matières. Il vise, sans se substituer aux équipes de recherche déjà existantes, à rendre
plus visibles les activités exercées dans les quatre périodes de l’histoire sur les questions liées
au monde maritime et militaire, avec la présence originale de trois domaines singuliers : la
sécurité, le renseignement et l’armement. Il offre une structure souple et accueillante à la
nécessaire collaboration entre universitaires, militaires, praticiens de l’ordre public.
1 Une concentration de forces sans équivalent
L’histoire de la défense et de la sécurité constitue l’un des domaines d’excellence de ParisSorbonne, dont l’UFR d’histoire et les écoles doctorales I et II réunissent depuis longtemps 1 le
plus grand nombre de spécialistes de ces questions pour les quatre périodes.
En 2003, par exemple, la publication des Textes fondateurs des armées françaises a été lancée
dans le cadre d’une convention CEHD-Paris IV. En 2011-2012, onze séminaires de recherche
et, en amont, dix cours de troisième année de licence concernent directement ces sujets. Au
cours du précédent quadriennal (2006-2009), 19 doctorats ont été soutenus sur ces thèmes
pour les seules périodes moderne et contemporaine, soit une moyenne – unique dans le
paysage universitaire français – de cinq doctorats par an. Pour la seule période 2010-2012, on
dénombre 15 soutenances de doctorats et une HDR sur cette thématique dans l’Ecole
doctorale II (Histoire moderne et contemporaine), ce qui traduit la montée en puissance de ce
champ disciplinaire.
À titre d’exemples, on citera, parmi les professeurs émérites, Yann Le Bohec (qui donné une orientation
nouvelle à l’étude des armées romaines), Philippe Contamine (qui a renouvelé l’approche de la guerre et de ses
relations avec la société au Moyen Âge, et présidé longtemps le Conseil scientifique du CEHD), André Corvisier
(qui a promu la sociologie historique des combattants et diffusé, à partir de 1992, une nouvelle vision de
l’histoire militaire à travers les quatre volumes de l’Histoire militaire de la France, placés sous sa direction),
Jean Bérenger (spécialiste de la Monarchie autrichienne et de la guerre au XVIIe siècle, auteur d’une biographie
de Turenne), Jean Meyer (spécialiste de la marine aux XVIIe et XVIIIe siècles), Georges-Henri Soutou
(contemporanéiste), qui a articulé l’étude des conflits, et notamment de leur dimension économique, avec celle
des relations internationales.
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L’originalité des enseignements et des travaux en histoire sur la défense et la sécurité à ParisSorbonne se fonde sur les caractéristiques suivantes :
- une ouverture sur toutes les armées et la Gendarmerie nationale, ainsi que sur plusieurs
institutions militaires ;
- un intérêt pour l’étude des politiques de défense et de sécurité, des moyens économiques,
industriels et budgétaires qui les soutiennent, des opérations, mais aussi des personnels
militaires, de leurs carrières et de leurs représentations ;
- un élargissement des regards aux continuités entre la défense, la sécurité intérieure, le
renseignement et la diplomatie (sans que cette ouverture ne dilue de l’histoire de la défense et
de la sécurité dans celle des relations internationales) ;
- une participation des quatre périodes de l’histoire depuis l’Antiquité romaine : avec les
professeurs G. Traina (conquêtes romaines), D. Barthélémy (chevalerie médiévale), O.
Chaline (guerre sur terre et sur mer à l’époque moderne), J.-O. Boudon (Napoléon), J.
Frémeaux (armée et colonisation), P. Griset (sciences et techniques), J. –N. Luc
(gendarmerie), O. Forcade (relations internationales, renseignement), T. Lecoq (défense de la
France à l’époque contemporaine), D. Barjot (économie et entreprises).
- une équipe pédagogique d’une dizaine de directeurs de recherche qui peuvent, en outre,
compter sur la présence de MCF capables d’intervenir dans la thématique ;
- des équipes de recherche : la FED 4124 d’histoire et d’archéologie maritimes (Paris
Sorbonne – Musée national de la Marine, avec désormais l’Ecole navale et le Groupe de
Recherche en Archéologie navale) ;
- le développement de collaborations à l’intérieur du PRES Sorbonne Universités, avec la
prochaine entrée dans le PRES de l’Ecole navale ; la présence d’équipes d’enseignants
chercheurs en droit et en sciences offre des possibilités d’association prometteuses ;
- de nombreux partenariats avec les forces armées – sans jamais viser à l’exclusivité, contraire
à l’intérêt, et du monde militaire, et de la recherche – et avec d’autres centres de recherches et
d’autres universités.
Les relations sont anciennes avec le monde militaire. Plusieurs institutions militaires ont signé
des conventions avec Paris IV : École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (où exerce
un MCF Paris IV-ESM), Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), bureau
« recherche » du Commandement de la doctrine et de l’emploi des forces (CDEF) de l’Armée
de terre, Centre d’enseignement supérieur aérien (CESI), Centre d’études stratégiques
aérospatiales (CESA), Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) ainsi que la
Marine nationale avec une application directe pour l’Ecole navale qui est en train de rejoindre
le PRES Sorbonne Université comme membre associé.
Des collaborations se développent avec l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole
Militaire.
Des professeurs de Paris IV participent à des conseils scientifiques et à des comités de lecture
de revues : Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire, Conseil scientifique de la
recherche historique de la Défense, Conseil scientifique de la Fondation Saint-Cyr, Musée de
l’Armée (Invalides), Conseil scientifique du Musée de la Marine pour la nouvelle présentation
des collections, conseils scientifiques de Revue historique des Armées, Res militaris. Revue
européenne de sociologie militaire en ligne, Combats et opérations du Groupe Soteca…
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Á partir d’un tel potentiel, la mise en place du système L-M-D (Licence-Master-Doctorat) a
logiquement permis à Paris IV d’ouvrir, à la rentrée 2010, une spécialité de master intitulée
« Armées, guerres et sécurité dans les sociétés, de l’Antiquité à nos jours ».
Dirigée par les professeurs Jacques Frémeaux puis Olivier Chaline, elle illustre la philosophie
inspiratrice des études d’histoire de la défense et de la sécurité à Paris IV : approche
transpériode, ouverture à d’autres regards (droit, sociologie, médecine, culture militaire,
études géopolitiques de l’Académie européenne de géopolitique avec la revue Outre-terre.
Revue européenne de géopolitique de Michel Korinman), notamment dans le cadre du PRES
avec les universités Paris II (droit) et Paris VI (médecine), les Archives nationales et peut-être
prochainement l’Ecole navale, continuité entre défense, diplomatie et renseignement, ainsi
qu’entre défense et sécurité (notamment grâce au seul séminaire de recherche ouvert en
France sur l’histoire de la gendarmerie nationale et aux travaux d’Olivier Forcade sur le
renseignement dans le cadre d’un séminaire de recherche de niveau master 2 et doctorat).
2 - Les enseignements de L
Les enseignements de L (licence) sont organisés sur les trois premières années universitaires :
L 1 et 2, L 3 et 4 (correspondant à l’ancien DEUG), L 5 et 6 (soit l’ancienne année de licence).
Retenons surtout les enseignements de L 5 et 6 ayant trait, d’une manière ou d’une autre, en
2011-2012 à la thématique « Armées, guerres et sécurité » :
- Histoire ancienne : 2
- Histoire médiévale : 3
- Histoire moderne : 6
- Histoire contemporaine : 6
Au total environ 300 étudiants de L5 et 6 suivent un enseignement dans lequel l’histoire
militaire est au cœur du sujet.
3 - La spécialité de Master « Armées, guerres et sécurité »
Le Master se fait en deux ans (M 1 et M 2) et correspond à ce qui était jadis la maîtrise et le
DEA. Le Master d’histoire de Paris Sorbonne (Paris IV) comprend plusieurs spécialités, l’une
d’elles étant intitulée « Armées, guerres et sécurité ».
Les étudiants de la spécialité doivent sortir de cette formation en ayant une connaissance
générale de l’histoire des différentes forces armées (terre, mer, air, gendarmerie), du
phénomène guerrier et des questions de sécurité, de l’Antiquité à nos jours et ainsi que des
grandes tendances de l’historiographie, tant française qu’étrangère, s’y rapportant. On attend
d’eux qu’ils aient, au fil des 4 semestres et des enseignements proposés dans les 4 périodes et
en L5 et 6 ainsi que M1 et 2, acquis des connaissances sur les thématiques suivantes qui ne
font pas l’objet d’un cours spécifique mais sont autant de fils d’Ariane :
1./ défense et sécurité (intérieure/extérieure), les processus de continuité
2 / Etats et institutions face aux menaces et aux conflits et pas seulement en Europe
3 / Systèmes d’hommes et systèmes d’armes
4 /Conduite des armées et des autres forces de sécurité : tactique, logistique, pertes,
traumatismes
5 / Conduites des guerres, stratégies militaires et politiques (entrées, sorties de guerre),
missions autres que la guerre assurées par des forces armées
6 / Économie dans la guerre, économie de la guerre, occupations
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7 / Sociétés militaires, sociétés dans la guerre, les militaires dans la société en temps
de paix : valeurs, représentations, idéologies, esthétique, mémoires
8 / Inscription matérielle de la guerre dans l’espace.
Á ce bagage intellectuel et historique doivent s’ajouter, grâce aux enseignements et aux
stages, d’autres compétences telles que la maîtrise de langues étrangères, des possibilités
offertes par l’informatique, la capacité à s’exprimer en public, à présenter un exposé
synthétique, à rédiger une note de lecture, un rapport. Ce qui aura été acquis en suivant cette
spécialité devra donner accès à des débouchés professionnels dans la recherche comme dans
le monde de la défense et de la sécurité nationale.
Les enseignements, conformes à la maquette du master de l’UFR d’Histoire, proposent tout
d’abord des séminaires correspondant aux options de la spécialité, et qui sont présentés dans
la Liste des enseignements du master 2012-2013.
Rappelons brièvement ces options :
- Géographie, relations internationales et conflits, Ier-VIe siècles ap. J.-C. (Pr.
Giusto Traina)
- Barbaries et chevaleries en Europe et en Asie médiévale (Pr. Dominique
Barthélémy)
- Violence de guerre sur terre et sur mer à l’époque moderne (Pr. Olivier Chaline)
- Armée, guerre et société à l'époque de la Révolution et de l'Empire (Pr. JacquesOlivier Boudon)
- Armées d'Europe et d'outre-mer, XIXe-XXe siècles (Pr. Jacques Frémeaux, Paris
Sorbonne - IUF)
- Le renseignement dans les relations internationales, XIXe-XXIe siècles
(Pr. Olivier Forcade)
- Gendarmeries, polices, sécurité intérieure et Défense, XIXe-XXIe siècles
(Pr. Jean-Noël Luc)
- État, industrie et armement (Pr. Dominique Barjot).
En plus des séminaires, les enseignements de M comprennent aussi des cours de licence 3,
parmi lesquels il est recommandé de choisir l’un de ceux des directeurs de recherche de la
spécialité, puisqu’ils se rapportent à l’histoire de la défense et de la sécurité, ainsi que les TD
qui s’y rapportent.
Un séminaire transversal, réunissant des spécialistes des quatre périodes, complète cet
ensemble. Placé sous la direction du professeur J. Frémeaux, il a eu pour thème les deux
premières années de la spécialité Insurrection et contre-insurrection. Pour les deux prochaines
années, sous la direction des professeurs J. Frémeaux, O. Chaline, T. Lecoq et O. Forcade, il
portera sur Projection de puissance, projection de forces, opérations extérieures. Terre, Air,
Mer. Il s’articule avec le séminaire d’O. Chaline et T. Lecoq sur L’opérationnel maritime
objet d’histoire qui fera intervenir conjointement historiens et marins et sera lancé lors de
l’assemblée générale du GIS d’histoire maritime à la Sorbonne (4 octobre 2012).
Les M 2 et les doctorants ont pu récemment bénéficier de l’école d’été internationale coorganisée avec l’Institut historique allemand de Paris et Paris-Sorbonne, Conflict studies et
nouvelles recherches d’histoire militaire. Les conflits à l’ère de la guerre totale 1914-1945,
pour 35 étudiants de master 2 et doctorants venus de douze pays, 30 juin-5 juillet 2012, Paris
et Péronne à l’Historial de la Grande Guerre (Somme).
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Ouverte à la rentrée 2010, la spécialité a compté 29 inscrits en M1 la première année, 31
la deuxième, 32 puis 24 en M2. Elle attire des étudiants venus de toute la France et aussi de
l’étranger.
La spécialité se caractérise notamment par son ouverture internationale assurée, notamment,
par certains thèmes des séances de séminaire, traités par des chercheurs étrangers ou par des
Français(e)s qui travaillent sur d’autres pays. À titre d’exemple, on signalera que 8 des 12
séances non méthodologiques du séminaire Gendarmeries, polices, sécurité intérieure et
Défense du Pr. Jean-Noël Luc ont porté, en 2011-2012, sur les pays suivants : Belgique,
Allemagne, Italie, Suisse, Mexique, Brésil, Vietnam et Chine.
Les professeurs intervenant dans la spécialité sont souvent sollicités par les Armées pour des
tâches relevant de la formation continue de leurs personnels. Le Pr. O. Chaline intervient, par
exemple, lors des stages organisés par la Marine nationale pour ses futurs commandants
d’unités sur des thèmes tels que « la préparation au combat » ou « la mort au combat ». Le
label Sorbonne est très apprécié dans la Marine dont les autorités sont désormais très
soucieuses de donner une plus grande profondeur de champ historique aux retours
d’expérience de ses propres officiers.
Ajoutons que les contacts renforcés avec les institutions militaires ouvrent parfois aux
étudiants des occasions exceptionnelles pour envisager leur sujet d’étude avec un regard
renouvelé : tel est le cas de cet étudiant de M 1 en histoire moderne qui, grâce à la générosité
de l’Ecole navale, a bénéficié d’un embarquement de 4 mois sur la goélette L’Etoile, et
découvert la marine à voile lors d’une double traversée de l’Atlantique.
4 – Doctorat
Le doctorat représente l’étage supérieur de l’organisation des études universitaires.
Paris Sorbonne présente une exceptionnelle concentration de doctorants travaillant dans le
champ thématique " Armées, guerres et sécurité". Ils ne sont pas moins de 36 doctorants dans
l’Ecole doctorale 2 « Histoire moderne et contemporaine » avec un des membres de la
spécialité (Barjot 1, Boudon 3, Chaline 4, Frémeaux 7, Forcade 10, Luc 11) et 7 avec un
collègue extérieur à la spécialité. Il faut encore y ajouter quelques doctorants des collègues
antiquistes et médiévistes. Au total, il y a une quarantaine de doctorants en histoire à
Paris IV travaillant dans ce champ thématique en 2012.
En 2010-2012 : 15 thèses ont été soutenues dans l’ED 2 sur cette thématique : 11 avec un
membre de la spécialité (Forcade 1, Chaline 2, Frémeaux 4, Luc 4) et 4 avec un collègue qui
n'est pas de la spécialité. Il faut y ajouter une HDR dirigée par O. Forcade.
La diffusion et la valorisation de ces travaux de recherche s’appuient sur des collections
éditoriales des Presses de Paris-Sorbonne, notamment les collections du « Centre Roland
Mousnier » et « Mondes contemporains » accueillant en 2013 la thèse de J.-B. Manchon sur
« l’aviation coloniale au XXe s », de L. Lopez sur « Gendarmes et policiers 1870-1914 »…
Des revues, à l’instar de la Revue d’histoire maritime dirigée par O. Chaline offrent une
diffusion des travaux les plus récents. En outre, des collections portées par des éditeurs privés,
par exemple Nouveau monde édition pour la collection « Le Grand Jeu » d’Olivier Forcade
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sur le renseignement depuis 2008, parachèvent le dispositif. La consultation des thèses
numérisées sur le portail de Paris-Sorbonne s’étend désormais à tous les travaux soutenus
depuis 2008. Enfin, l’édition de revues et de livres numériques constitue le chantier prioritaire
des PUPS en 2013.
5 – De nombreux chantiers organisés ou co-organisés par des historiens de Paris
Sorbonne
Les étudiants peuvent donc bénéficier des colloques et journées d’études liés à des
programmes de recherche lancés par leurs enseignants-chercheurs dans le cadre du PRES ou
au-delà : par exemple
- le colloque international (7-8 février 2013) sur les Marines de la guerre
d’Indépendance américaine, tactiques et opérations (Pr. O. Chaline), lié à la
thématique sur l’opérationnel maritime ;
- le programme de recherche sur L’armée des Habsbourg (Pr. O. Chaline) prévu dans le
cadre de la future UMR Orbem (Europe centrale et orientale) ;
- le programme Les armées outre-mer dans le monde (XIXe-XXe siècles) mené à l’IUF
et à Paris Sorbonne par le Pr. Jacques Frémeaux ;
- le programme international Blocus et embargos dans les relations internationales
XVIIIe-XXIe siècle, entrepris par le Pr. O. Forcade et qui associe historiens, juristes et
militaires et donnera lieu à un colloque international sur Les Blocus de la Première
Guerre mondiale, 13 et 14 septembre 2012, co-organisé par Paris IV et l’Institut
historique allemand.
- le programme ANR-DFG des Universités de la Sarre, de Bochum, de Tübingen et de
Paris-Sorbonne pour 2012-2015 sur les évacuations de population à la frontière
franco-allemande en 1939-1945, dirigé par les Pr. Rainer Hudemann, O. Forcade et J.
Lemmes.
- Le programme mené par le Pr. Jean-Noël Luc sur L’exportation du modèle
gendarmique français, de la Révolution aux OPEX du début du XXIe siècle.
Pour résumer, en quelques données chiffrées les études de défense et de sécurité
nationale à Paris Sorbonne (Paris IV) :
-
en L 5 et 6 : 10 cours concernant directement cette thématique dans les quatre
périodes de l’histoire, avec environ 300 étudiants ;
en M 1 et 2, une spécialité « Armées, guerres, sécurité » avec 9 professeurs
appartenant aux quatre périodes de l’histoire et, au total 11 séminaires, 60
étudiants environ se répartissant pour moitié entre les deux années.
en doctorat, 36 doctorants dans ce champ thématique rien que pour l’ED 2
(Histoire moderne et contemporaine), au total avec ceux de l’ED 1 (Histoire
ancienne et médiévale) au moins 40 doctorants. Il y a eu pour 2010-2012, dans la
seule ED 2, 15 thèses et une HDR soutenues sur un sujet militaire.
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