France - Mission Centenaire 14-18

Transcription

France - Mission Centenaire 14-18
Le tour de
France
2
4
1
0
CENTENAIRE
de la PREMIÈRE GUERRE
MONDIALE
Les 7 étapes du Front Ouest 14-18
1
sommaire
2014 Le centenaire de la Première Guerre mondiale et le Tour de France
4e étape
Mardi 8 juillet 2014
p. 3
p. 4
LE TOUQUET-PARIS-PLAGE > VILLENEUVE-D'ASCQ LILLE MÉTROPOLE
5e étape
Mercredi 9 juillet 2014
p. 10
YPRES > ARENBERG PORTE DU HAINAUT
6e étape
Jeudi 10 juillet 2014
p. 14
Vendredi 11 juillet 2014
p. 32
Samedi 12 juillet 2014
p. 43
ARRAS > REIMS
7e étape
ÉPERNAY > NANCY
8e étape
TOMBLAINE > GERARDMER
9e étape
Dimanche 13 juillet 2014
p. 47
GERARDMER > MULHOUSE
10e étape
Lundi 14 juillet 2014
p. 52
MULHOUSE > LA PLANCHE DES BELLES FILLES
Comprendre la Grande Guerre
◼ La Première Guerre mondiale sur le front occidental 1914-1918
◼ Batailles du front occidental
◼ Mémoire et reconstruction dans l’après-guerre
Remerciements
p. 55
p. 59
2
2014
Le centenaire
de la Première Guerre mondiale
et
le Tour de France
L’année 2014 marque l’ouverture du cycle commémoratif du centenaire de la Première Guerre
mondiale. Durant plus de quatre années, cet événement mobilisera l’ensemble de la société
française et fera redécouvrir les liens forts que le monde entier entretient avec le souvenir de
la Grande Guerre.
D
’août 1914 à novembre 1918, la France a été
le théâtre de la guerre la plus violente et la
plus meurtrière que l’histoire ait alors jamais
connue. Pendant cinq ans, de la mer du Nord à
la frontière suisse, le long d’un front de presque
1 000 kilomètres, des millions d’hommes français, allemands, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais, américains, russes,
indiens, sénégalais, et beaucoup d’autres encore venus des cinq continents, dotés d’armes
les plus modernes et les plus puissantes de
l’époque, se sont affrontés presque quotidiennement. Leurs combats et leurs morts ont marqué
à jamais le sol français et la mémoire du monde
et nourris aussi nos espoirs contemporains de
paix internationale.
Cent ans après, la commémoration de la guerre
14-18, mise en œuvre par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, prend la
forme d’une véritable saison culturelle avec des
expositions, des productions audio-visuelles,
des publications, des actions pédagogiques…
2 000 manifestations, partout en France, ont reçu
le label « Centenaire » et forment le programme
national officiel du Centenaire.
Cent après l’édition de 1914, le Tour de France
prend aussi toute sa place dans le cycle com-
mémoratif du centenaire de la Première Guerre
mondiale. Le tracé de l’édition 2014 emprunte, à
travers sept étapes, la route du front 14-18, des
Flandres aux Vosges. Ce parcours n’est pas un
simple trajet géographique, il remue à chaque
kilomètre la mémoire nationale, et dans le cas
particulier de ces étapes du front, la mémoire
du monde entier. Il permet de valoriser les territoires du front d’aujourd’hui et de mieux faire
connaître au grand public français et étranger
le patrimoine national et international lié à la
Grande Guerre.
La violence du feu de la guerre et la mort de
masse qu’elle a entraînée sont encore visibles
dans les paysages de ces régions. Le Nord-Est
de la France a été particulièrement touché, traversé par la ligne de front s’étendant de la mer
du Nord à la frontière suisse. Le Nord-Pas de
Calais, la Picardie avec notamment les départements de la Somme et de l’Aisne, la ChampagneArdenne, la Lorraine et ses départements de la
Meuse et des Vosges ainsi que l’Alsace, ont ainsi
payé un lourd tribut. Aujourd’hui, les visiteurs
peuvent y découvrir les traces innombrables de
la Première Guerre mondiale et se plonger dans
la mémoire de la guerre.
◼ www.centenaire.org
3
Mardi 8 juillet 2014
LE TOUQUET-PARIS-PLAGE > VILLENEUVE-D'ASCQ LILLE MÉTROPOLE
© E. Roose
4e étape
› Statue du Parc mémorial australien de Fromelles
LE NORD-PAS DE CALAIS
D
ès le mois d’août 1914, le Nord-Pas de Calais se retrouve au
cœur des premiers combats. Il le reste jusqu’en novembre 1918.
C’est ici que s’installe, face aux Allemands, une très grande partie
des troupes du Royaume-Uni et de son empire. De leur présence et
de leurs affrontements demeure aujourd’hui un patrimoine riche et
méconnu : nécropoles militaires, mémoriaux et vestiges en sont des
témoins, poignants et silencieux. En invitant à la découverte de ces
sites, les Chemins de mémoire de la Grande Guerre en Nord-Pas
de Calais permettent à la fois de comprendre ces pages majeures
de l’histoire européenne et mondiale et de rendre hommage aux
hommes et aux femmes qui, venant parfois des antipodes, reposent
désormais dans la région.
◼ www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr
4
4e étape
Distance : 163,5 km
Mardi 8 juillet
2014
LE TOUQUET-PARIS-PLAGE > VILLENEUVE-D'ASCQ LILLE MÉTROPOLE
4
CASSEL
2
St Étienne-au-mont
5
11
12
1
étaples
6
7
bailleul
8
armentières
FLEURBAIX
RICHEBOURG
béthune
FROMELLES
9
10
13
à
18
villeneuve-d’ascq
lille métropole
montreuil-sur-mer
3
6,5km
5
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
4e
étape
- 0 km
1
Le Touquet-Paris-Plage
Le Touquet-Paris-Plage
Montreuil-sur-Mer
0
Saint-Étienneau-Mont
Statue équestre du Field
Marshal Douglas Haig
Montreuil-sur-Mer
Statue équestre du Field Marshal Douglas Haig
La statue équestre du Maréchal Haig demeure aujourd’hui l’un des rares témoins de la présence
britannique dans la cité durant la Grande Guerre. C’est pourtant là que Douglas Haig, Commandant
en chef des armées britanniques installe son Grand Quartier Général entre 1916 et 1919. Montreuil
devient alors la tête d’un important dispositif logistique s’étirant tout au long du Littoral, destiné à
soutenir et à alimenter en hommes et en matériel le Front tout proche, en Flandre, en Artois ou dans
la Somme.
- 91,5 km
4
St. Étienne-au-MontCommunal Cemetery
Km
St. Étienne-au-Mont- Communal Cemetery
Dans le cimetière communal, une stèle au toit de pagode marque l’entrée du carré où reposent
160 « travailleurs » chinois et quelques Sud-Africains. Regroupés dans des Labour Corps (Corps de
travail), ces hommes non-combattants assurent sous autorité militaire les tâches logistiques dans
les ports et les dépôts de l’armée britannique à l’arrière du front. Fin 1919, près de 80 000 Chinois
participent encore aux déblaiements des zones de combat et à l’ensevelissement des corps des
soldats morts sur le Front.
- 18 km
3
Étaples-sur-mer
Étaples Military Cemetery
Comptant aujourd’hui près de 11 500 tombes, l’Étaples Military Cemetery (le plus grand cimetière
du Commonwealth de France) jouxtait durant la Grande Guerre un important complexe d’une
vingtaine d’hôpitaux – offrant au total 20 000 lits – destinés à soigner les Tommies blessés évacués
du front. La ville d’Étaples est également devenue le plus grand camp d’entraînement des recrues
arrivant de tout l’Empire britannique : quarante casernes ont vu défiler des millions d’hommes
avant leur départ vers le Front.
- 0 km
2
Étaples Military Cemetery
Cassel (entrée)
Statue équestre
du Maréchal Foch
Cassel
Statue équestre du Maréchal Foch
Ce monument équestre se trouve dans le jardin public. La statue est l’œuvre de Georges MALISSARD
et Edgar BOUTRY réalise le socle. Il est inscrit sur ce dernier la phrase suivante : « Au Maréchal
Foch, la ville de Cassel et les Flandres reconnaissantes ». L’inauguration eut lieu le 7 juillet 1928 en
la présence du Maréchal. Le Maréchal Ferdinand FOCH (1851-1929) installa à Cassel son quartier
général d’octobre 1914 à avril 1915. Sa mission est de coordonner les armées françaises, anglaises
et belges sur le front Belge, entre Ypres et le secteur de l’Yser. C’est de son bureau dans une salle de
l’ancienne châtellenie qu’il dirigea notamment la bataille de l’Yser. De sa propre expression, il passa
à Cassel « les heures les plus angoissantes de sa vie ».
Km
18
Km
91,5
6
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
4e
étape
- 121.5 km
5
Hôtel de Ville et
Grand’Place de Béthune
Béthune
Armentières
Hôtel de Ville
et Beffroi d’Armentières
Km
133,5
Armentières
Armentières
Le Trou Aid Post
Cemetery
Fleurbaix
Le Trou Aid Post Cemetery
Ceint de douves, couronné de saules pleureurs, le Trou Aid Post Cemetery est certainement l’un
des plus beaux cimetières du Commonwealth dans la région. Situé à l’emplacement d’un poste de
secours britannique, ce cimetière regroupe les corps de 356 soldats tombés sur le « Front oublié ».
Loin des grandes zones stratégiques, ce secteur compris entre Armentières et la Bassée sera le
théâtre de nombreuses offensives de faible envergure mais très meurtrières : Le Maisnil en 1914,
Aubers et Loos en 1915, et Fromelles en 1916.
- 133,5 km
9
Armentières
Km
121,5
Hôtel de Ville et Beffroi d’Armentières
Longtemps ville de stationnement des troupes du Commonwealth engagées dans les batailles
d’Ypres, comme en témoigne la chanson « Mademoiselle from Armentières », Armentières est sortie
en décombres de la Grande Guerre. La reconstruction du centre ville donne l’occasion à l’architecte
Louis-Marie Cordonnier de mettre en oeuvre ses idées régionalistes. Ainsi l’hôtel de ville et le beffroi,
mais aussi le monument aux morts, la halle et l’église Saint-Vaast illustrent-ils cette « Renaissance
flamande » de la cité.
- 133,5 km
8
Bailleul
Hôtel de Ville et Grand’Place de Béthune
Lors de la bataille de la Lys au printemps 1918, l’armée allemande échoue à conquérir Béthune et
embrase alors le centre de la cité à coups d’obus incendiaires. Sur la Grand’ Place, le beffroi du XIVème
siècle est l’un des très rares édifices à avoir résisté. Au lendemain du conflit, les maisons autour de la
place sont reconstruites en mêlant Art Déco, éclectisme et architecture néo-régionaliste. Dominant
l’ensemble, l’hôtel de ville conçu parJacques Alleman arbore les décorations de guerre reçues par
la cité.
- 133,5 km
7
Ville de Bailleul
VILLE DE Bailleul
Épargnée par les combats depuis le début de la guerre, la ville de Bailleul va être ravagée par
l’artillerie lors de l’offensive allemande du printemps 1918. Pour sa reconstruction, les édiles de
la cité appellent des architectes régionalistes, dont Louis-Marie Cordonnier, à qui ils demandent
d’appliquer les principes modernes d’urbanisme tout en renouant avec l’architecture flamande
traditionnelle. Suivant ces préceptes, la reconstruction des édifices publics et privés a fait de Bailleul
la ville flamande idéale.
- 133,5 km
6
Bailleul
Armentières
Parc Mémorial Australien
de Fromelles
Fromelles
Parc Mémorial Australien de Fromelles
La statue du parc mémorial représente le Sergent Fraser portant secours à un de ses camarades
implorant à l’aide dans le no man’s land. Au lendemain de la bataille déclenchée par l’armée
britannique devant Fromelles en diversion de son offensive sur la Somme, on dénombre dans les
rangs australiens 5 533 victimes. Pour la jeune nation australienne, la date du 19 juillet 1916 reste
connue comme la première opération des soldats australiens sur le sol européen mais également
comme l’un des plus tragiques épisodes de la Grande Guerre.
7
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
4e
étape
- 133,5 km
10
Mémorial Indien
de Neuve-Chapelle
Richebourg
Armentières
Cimetière militaire
Portugais de Richebourg
Richebourg
Lille
Monument à Léon Trulin
Lille
Monument à Léon Trulin
Ce jeune homme dont la statue a pris place dans la rue qui porte son nom, près de l’Opéra de
Lille, c’est « l’adolescent chargé de gloire ». Léon Trulin a 18 ans quand il s’engage au service des
Britanniques. A partir de juin 1915, le jeune homme collecte avec une bande de copains – le plus
jeune a 15 ans et les aînés à peine 18 – des renseignements sur l’occupant allemand en Belgique
et dans le Nord. Arrêté près d’Anvers, Trulin sera fusillé le 8 novembre de la même année, dans les
fossés de la Citadelle de Lille.
- 149,5 km
14
Armentières
Cimetière Militaire Portugais de Richebourg
Souhaitant marquer son soutien aux armées alliées, la jeune République portugaise constitue en 1916
un corps expéditionnaire. Placés sous commandement britannique, ces hommes sont affectés entre
Laventie et Festubert en Flandre française. Le 9 avril 1918, les Portugais sont balayés par l’offensive
lancée par l’armée allemande dans la plaine de la Lys. A Richebourg, dans l’unique cimetière militaire
portugais le long du front, reposent les corps de 1 831 d’entre eux tombés au cours de l’année 1918.
- 149,5 km
13
Fromelles
Mémorial Indien de Neuve-Chapelle
En octobre 1914, la Force Expéditionnaire Britannique reçoit le renfort de troupes arrivant de sa
colonie des Indes. Stationné en Flandre, le Corps indien prend part à plusieurs batailles entre Ypres et
la Bassée, dont l’assaut sur Neuve-Chapelle en mars 1915 au cours duquel il perdra 4 000 hommes.
Avec sa colonne flanquée de deux tigres et coiffée de l’étoile des Indes, le Neuve-Chapelle Memorial
demeure le seul lieu qui commémore, le long de l’ancien Front, l’engagement des soldats indiens
dans la Grande Guerre.
- 133,5 km
12
Pheasant Wood Cemetery
Pheasant Wood Cemetery
Le Bois du Faisan se trouve non loin de Fromelles. En venant du nord-ouest le long de la route
départementale 22, rue de la Basse Ville, le bois s’étend juste au-delà du champ situé avant la
première maison du village. Si la vue est aujourd’hui paisible, vers la mi-2009 le pré au sud du bois
bourdonnait d’activité. En effet, c’est cette année-là que les dépouilles de 250 soldats australiens
et britanniques de la Première Guerre mondiale furent alors délicatement exhumées d’une fosse
commune creusée là par les Allemands après la Bataille de Fromelles en juillet 1916. Les unités
chargées de recenser les tombes militaires durant l’après-guerre n’avaient pas trouvé ce site dans
ces champs de bataille.
- 133,5 km
11
Armentières
Lille
Monument aux morts lillois
Km
149,5
Lille
Monument aux morts lillois
Malgré les protestations des anciens combattants, c’est un monument dédié aux Lillois morts
pour la Paix, et non pour la Patrie, que choisit le conseil municipal en 1924 sur proposition de
l’architecte Jacques Alleman. Erigé place Rihour sur les vestiges de l’hôtel de ville incendié en 1916,
le monument devient le point de départ d’un parcours commémoratif dédié aux grandes figures
résistantes lilloises de la Grande Guerre, telles Louise de Bettignies, Léon Trulin ou les membres
du Comité Jacquet.
8
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
4e
étape
- 149,5 km
15
Lille
Monument aux victimes de
l’explosion de la poudrière
des 18 ponts
Lille
Lille
Monument
aux pigeons voyageurs
Lille
Monument aux pigeons voyageurs
À l’entrée du zoo de Lille, un monument dédié aux « 20 000 pigeons morts pour la patrie » et aux
« colombophiles fusillés pour avoir détenu des pigeons voyageurs » rappelle l’importance du rôle
joué par les oiseaux messagers pendant la Grande Guerre. Un pigeon sera même cité à l’ordre de la
Nation française, à Verdun. Depuis, les ondes ont remplacé les ailes pour le transfert d’informations
en temps de guerre mais la colombophilie est restée un loisir apprécié dans le Nord.
- 149,5 km
18
Lille
Monument aux victimes de l’explosion de la poudrière des 18 ponts
11 janvier 1916 : une explosion détruit le dépôt de munitions du bastion des 18 Ponts. Le bilan
est lourd : 134 morts dont 104 civils et près de 400 blessés, 21 usines et 738 maisons détruites.
Commémorée par un monument rue de Maubeuge, cette catastrophe marque les quatre « années
terribles » d’occupation de Lille. Les Lillois, soumis à la loi martiale, survivent dans des conditions
extrêmes. Les Allemands iront jusqu’à réquisitionner les matelas et à « déporter » 10 000 jeunes –
surtout des femmes – dans des fermes de l’Aisne ou des Ardennes.
- 149,5 km
17
Monument
aux Fusillés lillois
Monument aux Fusillés lillois
Quatre hommes debout dos au mur : le monument des Fusillés Lillois immortalise les membres
dirigeants du Comité Jacquet quelques instants avant qu’ils ne soient exécutés dans les fossés
de la citadelle de Lille. Tout comme Léon Trulin gisant à leurs pieds, Eugène Jacquet, Georges
Maertens, Ernest Deceuninck et Sylvère Verhulst ont animé dans Lille occupée un réseau destiné à
transmettre aux Alliés des informations sur l’armée allemande. Arrêtés, ils seront condamnés à la
peine capitale et fusillés le 22 septembre 1915.
- 149,5 km
16
Lille
Lille
Monument
à Louise de Bettignies
Lille
Monument à Louise de Bettignies
Louise de Bettignies s’engage en 1915 dans le Secret Intelligence Service britannique pour lequel
elle anime le « réseau Alice » qui collecte des informations sur l’occupant allemand. D’abord
circonscrit à la métropole lilloise, le réseau s’étendra avec l’aide de Marie-Léonie Vanhoutte à
une zone allant jusqu’à Saint-Quentin. Arrêtée le 21 octobre 1915, Louise de Bettignies meurt le
27 septembre 1918 en captivité en Allemagne. La statue de celle que les Anglais ont surnommée la
« reine des espions » veille toujours aux portes de Lille.
9
MERCREDI 9 juillet 2014
YPRES > ARENBERG PORTE DU HAINAUT
© P. Morès
5e étape
› Fort de Seclin
LE NORD-PAS DE CALAIS
D
ès le mois d’août 1914, le Nord-Pas de Calais se retrouve au
cœur des premiers combats. Il le reste jusqu’en novembre 1918.
C’est ici que s’installe, face aux Allemands, une très grande partie
des troupes du Royaume-Uni et de son empire. De leur présence et
de leurs affrontements demeure aujourd’hui un patrimoine riche et
méconnu : nécropoles militaires, mémoriaux et vestiges en sont des
témoins, poignants et silencieux. En invitant à la découverte de ces
sites, les Chemins de mémoire de la Grande Guerre en Nord-Pas
de Calais permettent à la fois de comprendre ces pages majeures
de l’histoire européenne et mondiale et de rendre hommage aux
hommes et aux femmes qui, venant parfois des antipodes, reposent
désormais dans la région.
◼ www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr
10
5e étape
MERCREDI 9 juillet
2014
Distance : 155,5 km
YPRES > ARENBERG PORTE DU HAINAUT
YPRES
1
2
3
Roubaix
Lille
Seclin
Tourcoing
4
5
6
ARENBERG
PORTE DU HAINAUT
2,5km
>
7
Le Quesnoy
11
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
5e
étape
- 0 km
1
Ypres
Ypres
Tourcoing
0
Ypres
Monument
aux morts de Tourcoing
Tourcoing
Monument aux morts de Tourcoing
Sur la place qui porte aujourd’hui son nom, la Victoire sur son cheval « conduit les héros vers la gloire
et l’immortalité ». Le monument aux morts est un grandiose hommage de Tourcoing à ses 2 531
enfants tombés lors des combats de 14-18. À côté du nom des soldats, sont repris ceux de 177 civils
morts pendant l’occupation. La libération de la ville le 17 octobre 1918 aura ainsi mis fin aux pénuries,
réquisitions, travaux forcés, prises d’otages et déportations qu’ont connus les Tourquennois pendant
ces quatre années.
- 64,5 km
4
Mémorial
de la Porte de Menin
Km
Mémorial de la Porte de Menin
Située sur les remparts, la Porte de Menin ouvre sur la route que plusieurs centaines de milliers
de soldats alliés ont suivi en partance pour l’immense champ de bataille que formait le « Saillant
d’Ypres ». Depuis 1928, le Last Post y est joué chaque soir à 20 heures. Au pied des panneaux
portant les 55 000 noms que compte le mémorial, cette sonnerie aux morts retentit à la mémoire
des soldats de l’Empire britannique morts sur le Saillant au cours de la Première Guerre mondiale.
- 58 km
3
Ypres
In Flanders Fields Museum
En octobre 1914, le Front se fige à quelques kilomètres d’Ypres en formant un saillant dans les lignes
allemandes. La riche cité flamande verra ainsi se dérouler à ses portes 5 batailles successives
pour lesquelles seront mobilisés des soldats venus du monde entier. Aujourd’hui, dans la Halle aux
Draps reconstruite à l’identique, le Musée « in Flanders Fields » propose au visiteur de suivre le
parcours d’un soldat ou d’un civil de l’époque pour mieux comprendre l’histoire de cette « Grande »
Guerre.
- 0 km
2
In Flanders Fields
Museum
Roubaix
Monument
à Eugène Motte
Roubaix
Monument à Eugène Motte
Près de l’ancienne poste, un monument rend hommage à l’industriel et homme politique roubaisien
Eugène Motte. Héritier de la dynastie textile Motte-Bossut, il reçoit en 1915 l’ordre de l’occupant
allemand de produire du tissu destiné à la fabrication de sacs de tranchées. Le monument cite le refus
qu’il oppose alors au gouverneur Hoffman : « Nous ne pouvons accepter le rôle de collaborateurs de
l’ennemi. Vous pouvez réquisitionner nos biens, vous ne pouvez réquisitionner nos personnes. ».
Km
58
Km
64,5
12
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
5e
étape
- 78 km
5
Villeneuve d’Ascq
Pont-Thibault
Fort de Seclin
Seclin
Fort de Seclin
Le 1er août 1914, Lille est déclarée « ville ouverte » avant d’être occupée à partir d’octobre. Les
forts et fortins constituant la ceinture défensive de la Capitale des Flandres sont alors investis par
les Allemands comme casernes, dépôts ou encore hôpitaux, à l’instar du Fort de Seclin situé non
loin du Front. Durant la Seconde Guerre mondiale, à nouveau occupé, l’ouvrage est le théâtre de
l’exécution de résistants. Patiemment restauré par la famille Boniface depuis 1996, le Fort abrite
aujourd’hui un Musée de l’Artillerie.
- 147,5 km
7
Lille
Monument aux Fusillés lillois
4 hommes debout dos à un mur : le monument des Fusillés lillois immortalise les membres
dirigeants du Comité Jacquet quelques instants avant qu’ils ne soient exécutés dans les fossés
de la citadelle de Lille. Tout comme Léon Trulin gisant à leurs pieds, Eugène Jacquet, Georges
Maertens, Ernest Deceuninck et Sylvère Verhulst ont animé dans Lille occupée un réseau destiné
à transmettre aux Alliés des informations sur l’armée allemande. Arrêtés, ils seront condamnés à
la peine capitale et fusillés le 22 septembre 1915.
- 105 km
6
Monument
aux Fusillés lillois
Wallers
Mémorial Néo-Zélandais
du Quesnoy
Le Quesnoy
Mémorial Néo-Zélandais du Quesnoy
Le 4 novembre 1918, la ville du Quesnoy est libérée par les troupes néo-zélandaises qui parviennent
à franchir les fortifications érigées par Vauban à l’aide d’une échelle de bois. C’est cette scène qui
figure sur le New Zealand Memorial apposé sur les remparts, au pied duquel pousse une fougère,
emblème de la nation néo-zélandaise. 90 ans après l’Armistice, la libération de la cité Quercitaine
demeure l’une des grandes pages de l’intervention dans le premier conflit mondial de la NouvelleZélande.
Km
78
Km
105
Km
147,5
13
JEUDI 10 juillet 2014
ARRAS > REIMS
6e étape
LE NORD-PAS DE CALAIS
D
ès le mois d’août 1914, le Nord-Pas de Calais
se retrouve au cœur des premiers combats.
Il le reste jusqu’en novembre 1918. C’est ici que
s’installe, face aux Allemands, une très grande
partie des troupes du Royaume-Uni et de son
empire. De leur présence et de leurs affrontements demeure aujourd’hui un patrimoine riche
et méconnu : nécropoles militaires, mémoriaux
et vestiges en sont des témoins, poignants et silencieux. En invitant à la découverte de ces sites,
les Chemins de mémoire de la Grande Guerre en
Nord-Pas de Calais permettent à la fois de comprendre ces pages majeures de l’histoire européenne et mondiale et de rendre hommage aux
hommes et aux femmes qui, venant parfois des
antipodes, reposent désormais dans la région.
LA SOMME
L
a Somme a été profondément touchée par les
combats de la Première Guerre mondiale :
l’invasion et la « course à la mer » d’août à
septembre 1914, la bataille de la Somme de juillet
à novembre 1916 et les batailles de Picardie de
mars à septembre 1918. En 1916, la Somme est
devenue un vaste champ de bataille mondial,
point de rencontre d’une vingtaine de nationalités
où trois millions de soldats s’affrontèrent sur un
front de 45 kilomètres. Aujourd’hui, le Circuit du
Souvenir, qui relie les villes emblématiques de
Péronne à Albert, vous emmène sur les traces de
cette guerre internationale, à travers les vestiges
des combats, les cimetières et les mémoriaux
qui honorent le souvenir de tous les soldats de la
Première Guerre mondiale.
◼ www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr
L'AISNE
D
es environs de Saint-Quentin au Chemin des
Dames, les lieux de mémoire de la Première
Guerre mondiale sont nombreux dans l’Aisne.
Des premiers combats de 1914 jusqu’à l’offensive
allemande de 1918, en passant par la terrible
offensive du Chemin des Dames en 1917, des
dizaines de milliers d’hommes de tous horizons
et de tous pays sont morts ici, dans l’espoir d’un
monde meilleur. Le sol garde en mémoire ce passé
douloureux et tragique : monuments, cimetières,
galeries… et la vive émotion que procurent ces
lieux où sont tombés tant d’hommes. Aujourd’hui,
l’Aisne leur rend hommage.
◼ www.chemindesdames.fr
◼ www.somme14-18.com
LA MARNE
L
a Marne a donné son nom à deux batailles
décisives de la Grande Guerre. Ce territoire
témoigne aujourd’hui encore de l’âpreté des
combats qui s’y sont déroulés tout au long du
conflit. Des monuments emblématiques et
de nombreux cimetières jalonnent le tracé de
l’ancien front. Une multitude de nationalités
sont ici présentes et le sol marnais recueille
avec respect le plus grand nombre de sépultures
militaires de tous les départements français avec
164 145 tombes de soldats.
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14
6e étape
JEUDI 10 juillet
2014
Distance : 194 km
ARRAS > REIMS
1
4
5
6
11
ARRAS
8
à
10
16
19
3
2
7
15
17
21
22
12
13
14
18
20
23
24
25
à 28
27
29
30
1Ablain-SaintNazaire
2 Vimy
3 Souchez
4 -5Neuville-SaintVaast
6 Mont-Saint-Éloi
7Athies
8 à 10Arras
11Saint-LaurentBlangy
12 Monchy-le-Preux
13Haucourt
14 Bullecourt
15Courcelles-leComte
16Ayette
17 Bapaume
18Doignies
19Grévillers
20 Sailly-Saillisel
21 à 22Rancourt
23 à 24BouchavesnesBergen
25 à 26 Péronne
27Péronne,
Rancourt,
Longueval,
Pozières,
Thiepval,
BeaumontHamel, La
Boisselle, Albert
28 Doingt
29Ham
30Ham (et Péronne)
Froissy, Frise,
toute la vallée,
Amiens, baie de
Somme
31Beaumont-enBeine
32Flavy-le-Martel
33 Moÿ-de-l’Aisne
34Tergnier
35Chauny
36 à 37Coucy-LeChâteau
38 Blérancourt
39Crépy
40Braye-enLaonnois
41 Laffaux
42N2 - Commune
de Laffaux
43Chivres-Val
44 à 45Chavignon
46 Filain
47 à 48Braye-en
Laonnois
49 à 50Cerny-enLaonnois
51Chermizy -Ailles
52 à 54Oulches–laVallée-Foulon
55 à 56BouconvilleVauclair
57 à 62Craonnelle
63La-Ville-auxBois-lesPontavert
64 Pontavert
65Bois des Buttes
- La-Villeaux-Bois-lesPontavert
66 à 67 Berry-au-Bac
68Roucy
69Reims
33
31
32
34
35
38
6 km
39
36
37
44
45 46
41 43
40
42
47
48
51 55 57
49 52 56 à
50 à
62 63
54
66
64 65 67
68
REIMS
69
15
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 0 km
1
- 0 km
2
- 0 km
3
- 0 km
4
Arras
Nécropole nationale de
Notre-Dame-de-Lorette
AblainSaint-Nazaire
Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette
Au lendemain du conflit, l’État français crée sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette, théâtre
d’âpres combats en mai-juin 1915, ce qui sera la plus grande nécropole nationale française. 20 000
tombes individuelles y sont dressées et les corps de 22 000 autres soldats demeurés inconnus sont
regroupés dans huit ossuaires, dont celui de la tour-lanterne. C’est la mémoire de ces « morts pour
la France » que veillent quotidiennement de mars à novembre, les Gardes d’Honneur de NotreDame-de-Lorette.
Arras
Lieu Historique National du
Canada de la Crête-de-Vimy
Km
0
Vimy
Lieu Historique National du Canada de la Crête-de-Vimy
Symbolisant l’amitié entre le Canada et la France, les deux tours blanches du mémorial, érigées
au cœur d’un parc ouvrant sur le Bassin minier, rappellent le sacrifice de 11 285 soldats canadiens
portés disparus en France lors de la Grande Guerre. Elles se dressent à l’endroit où, à l’issue d’un
assaut lancé le 9 avril 1917, les troupes à la feuille d’érable, réunies pour la première fois au sein
d’un même corps d’armée, ont emporté la crête de Vimy marquant ainsi une page majeure dans
l’histoire de la nation canadienne.
Arras
Cabaret-Rouge
British Cemetery
Souchez
Cabaret-Rouge British Cemetery
À l’entrée de Souchez existait avant la guerre un établissement nommé le Cabaret Rouge. Si le lieu
a disparu, il a laissé son nom au cimetière militaire que l’Imperial War Graves Commission crée en
1917 pour rassembler les dépouilles de 103 lieux d’inhumation du Nord-Pas de Calais. Situé entre
la nécropole française de Notre-Dame de Lorette et le cimetière allemand de la Maison Blanche,
ce cimetière est le reflet de l’esprit très britannique qui prévaut à l’organisation des cimetières du
Commonwealth.
Arras
Nécropole Militaire
Allemande
de la Maison-Blanche
NeuvilleSaint-Vaast
Nécropole Militaire Allemande de la Maison-Blanche
La nécropole de la Maison Blanche est le plus vaste cimetière militaire allemand en France. Créé par
les Français à la fin de la guerre, il regroupe les restes de 44 833 soldats tombés en Artois. Le VDK
(Service d’entretien des sépultures de guerre allemandes) l’a réaménagé dans les années 1970. A
l’entrée, une croix porte ces mots, inscrits en français : « Paix aux hommes de bonne volonté ». Ils
rappellent l’une des missions du VDK : « La réconciliation par-dessus les tombes ».
16
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 0 km
5
- 0 km
6
- 0 km
7
- 0 km
8
- 0 km
9
Arras
Mémorial aux volontaires
polonais et cimetière
tchécoslovaque
Neuville-SaintVaast
Mémorial aux volontaires polonais et cimetière tchécoslovaque
Pour combattre l’hégémonie de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie sur leur pays d’origine,
des immigrés polonais et tchécoslovaques de la région parisienne vont s’engager dès 1914 dans
l’armée française et participent en mai 1915 à la seconde bataille de l’Artois. Face au monument à
la compagnie Nazdar qui marque l’entrée du cimetière tchécoslovaque, le mémorial polonais porte
la parole de ses volontaires : « Za nasza wolnosc i wasza », « Pour notre liberté et la vôtre ».
Arras
Ruines de l’abbatiale
de Mont-Saint-Éloi
Mont-Saint-Éloi
Ruines de l’abbatiale de Mont-Saint-Éloi
Sur le Mont Saint-Éloi se dressent deux tours mutilées, vestiges de l’église d’une puissante abbaye
médiévale. Dès 1914, ces tours servent de postes d’observation à l’armée française en direction
des positions allemandes sur le plateau de Notre-Dame de Lorette et la crête de Vimy. Elles sont
alors prises pour cible par l’artillerie adverse. Classées monument historique en 1921 en l’état
pour rappeler les ravages de la guerre, ces ruines sont aujourd’hui le départ d’une grande trouée
paysagère qui débouche sur le mémorial canadien de Vimy.
Arras
Mémorial à la 9e Division
Écossaise et Point-du-Jour
Cemetery
Athies
Mémorial à la 9e Division Écossaise et Point-du-Jour Cemetery
Près de la route d’Arras à Douai se dresse, au lieu-dit le Point du Jour, un mémorial bâti comme un
« cairn ». Suivant la tradition celtique, cet amas de pierres a été érigé en mémoire des morts de la
9e Division Ecossaise qui, au premier jour de la bataille d’Arras, a libéré le village d’Athies. Au Pointdu-Jour Cemetery tout proche, reposent des hommes de la South-African Brigade que comptait
alors cette division. Leurs tombes sont reconnaissables à leur emblème : le springbok, la fameuse
gazelle sud-africaine.
Arras
Faubourg d’Amiens
Cemetery and
Arras Memorial
Arras
Faubourg d’Amiens Cemetery and Arras Memorial
À partir de 1916, l’armée britannique est présente à Arras. Jusqu’à la fin du conflit, le Faubourg
d’Amiens Cemetery accueille les soldats morts près de la cité. L’ Arras Memorial garde les noms de
35 000 soldats britanniques, néo-zélandais et sud-africains dont beaucoup sont disparus lors de la
bataille d’Arras en avril 1917. Durant ce « bloody April » (avril sanglant), le tiers de la flotte aérienne
britannique est abattu. Les noms de ces 991 soldats du ciel disparus lors de la Grande Guerre sont
inscrits sur l’Arras Flying Services Memorial.
Arras
Carrière Wellington
Arras
Carrière Wellington
En diversion d’une offensive française prévue sur le Chemin des Dames, l’armée britannique lance le
9 avril 1917 une vaste attaque surprise devant Arras. Ce matin-là, près de 24.000 soldats regroupés
dans d’anciennes carrières de craie souterraines au plus près des lignes allemandes, sortent de terre
pour partir à l’assaut. En parcourant l’un des réseaux souterrains où ont vécu ces hommes, la Carrière
Wellington invite aujourd’hui à comprendre la préparation et le déroulement de la bataille d’Arras.
17
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 0 km
10
- 0 km
11
- 0 km
12
- 0 km
13
Arras
Hôtel de Ville,
beffroi et Places d’Arras
Arras
Hôtel de Ville, beffroi et Places d’Arras
Bombardée de 1914 à 1917, Arras n’est que ruines à la fin de la guerre. Les destructions valent à
la cité d’être qualifiée de « ville martyre ». Comme pour tous les Monuments Historiques, le beffroi,
l’hôtel de ville et les façades des maisons bordant les places, à défaut de pouvoir être restaurés,
doivent être reconstruits « à l’identique ». Mêlant une structure de béton armé avec un parement de
pierre, le beffroi peut ainsi renouer avec son allure d’antan et redevenir le fleuron du riche patrimoine
arrageois retrouvé.
Arras
Nécropole militaire
Allemande de
Saint-Laurent-Blangy
Saint-LaurentBlangy
Nécropole militaire Allemande de Saint-Laurent-Blangy
Créé en 1921 par les Français pour rassembler les restes des combattants allemands tombés dans
le secteur sud du front d’Arras, la nécropole de Saint-Laurent-Blangy est aujourd’hui un cimetière où
la nature exprime tous ses droits. Dès 1926, le Service d’entretien des tombes militaires allemandes
a planté le terrain et l’a réaménagé en 1966, remplaçant les croix de bois par des croix métalliques.
Ici reposent 31 939 soldats allemands de la Grande Guerre, dont 24 870 dans un vaste ossuaire.
Arras
Mémorial Terre-Neuvien
de Monchy-le-Preux
Monchy-le-Preux
Mémorial Terre-Neuvien de Monchy-le-Preux
Près de l’église de Monchy-le-Preux, un caribou en bronze brame en se hissant sur les ruines d’un
poste fortifié allemand. Le 11 avril 1917, 2 jours après le lancement de la bataille d’Arras, le village est
pris par l’armée britannique. Le 14, après un assaut meurtrier, quelques rescapés du Newfoundland
Regiment (Régiment de Terre-Neuve) tiennent en échec pendant plus de 4 heures la contre-offensive
allemande. C’est l’héroïsme de ces hommes venus de Terre-Neuve que rappelle encore aujourd’hui
le caribou de Monchy-le-Preux.
Arras
Vis-en-Artois british
cemetery and memorial
Haucourt
Mémorial Terre-Neuvien de Monchy-le-Preux
Le 8 août 1918, renforcés par les troupes américaines fraîchement débarquées, les Alliés sous le
commandement uniquement du général Foch lancent une offensive qui parviendra à percer en
profondeur les lignes adverses amenant les Allemands à demander la fin des combats. Au Visen-Artois Memorial, placé sous la protection de Saint Georges, sont inscrits les noms de 9 813
combattants anglais, irlandais et sud-africains portés disparus dans la Somme et l’Artois au cours
de cette « Marche vers la Victoire ».
18
KM
PARCOURUS
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TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 5,5 km
14
Boyelles
- 10,5 km
Nécropole nationale
française de Courcellesle-Comte
Courcellesle-Comte
Ervillers
Ayette Indian and Chinese
Cemetery
Km
5,5
Km
10,5
Ayette
Ayette Indian and Chinese Cemetery
Dans le cimetière indien et chinois d’Ayette, reposent 80 travailleurs venus d’Orient qui ont trouvé
la mort sur le front d’Artois et de la Somme. Pour pallier le manque de main-d’œuvre, l’armée
britannique recrute en Egypte, en Afrique du Sud, en Inde et en Chine des travailleurs volontaires.
Ces hommes assurent des tâches logistiques dans les bases arrière du Littoral ainsi que le long du
front. Au lendemain de la guerre, certains participeront également aux travaux de la Reconstruction.
- 16,5 km
Bapaume
Hôtel de Ville de Bapaume
Bapaume
Hôtel de Ville de Bapaume
En février 1917, l’armée allemande opère un repli stratégique sur une ligne de défense puissamment
fortifiée : la Ligne Hindenburg. Les secteurs abandonnés ont été préalablement minés et piégés.
Ainsi, le 25 mars 1917, l’hôtel de ville de Bapaume est détruit par une bombe à retardement une
semaine après l’entrée des troupes australiennes dans la ville. Comme pour toutes les communes
classées en « zone rouge », le nouvel hôtel de ville ne pourra être reconstruit qu’après de lourds
travaux de déminage et de terrassement. Il sera inauguré en 1935.
- 16,5 km
18
Ervillers
Nécropole nationale française de Courcelles-le-Comte
Site des témoins des durs combats qui ont eu lieu à l’occasion de la Course à la Mer à l’automne
1914.
15
17
Bullecourt
Parc Mémorial Australien de Bullecourt
Près de 10 000 hommes de l’Australian Imperial Force sont tués ou blessés lors des deux batailles de
Bullecourt en avril et mai 1917 qui visent à percer la ligne Hidenburg. En 1993, dans le parc mémorial
australien de Bullecourt, sera inaugurée pour leur rendre hommage la statue d’un soldat australien
surnommé le « Digger », signifiant littéralement « celui qui creuse (pour se mettre à l’abri du feu
ennemi) ». Ce nom rappelle la précarité des abris que les soldats ont dû se confectionner. Œuvre du
sculpteur Peter Corlett qui a également réalisé le Cobber de Fromelles, ce soldat arbore les symboles
des forces australiennes : un chapeau mou (slouch hat) sur lequel est accroché le badge du Rising
Sun (soleil levant).
- 10,5 km
16
Parc Mémorial Australien
de Bullecourt
Bapaume
Louverval Military Cemetery
and Cambrai Memorial
Km
16,5
Doignies
Louverval Military Cemetery and Cambrai Memorial
Le 20 novembre 1917, l’armée britannique lance devant Cambrai une vaste offensive au cours de
laquelle l’infanterie sera appuyée, pour la première fois, par l’avancée combinée de 476 chars
d’assaut « Mark IV ». Si les Tommies parviennent à percer en profondeur la ligne Hindenburg, ils ne
résisteront pas à la contre-offensive allemande qui leur fera perdre le terrain chèrement conquis. A
côté du cimetière militaire de Louverval, le Cambrai Memorial rend hommage à 7 000 hommes du
Commonwealth disparus au cours de cette bataille de Cambrai.
19
KM
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SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 16,5 km
19
Sailly-Saillisel
Rancourt
La Chapelle du Souvenir
Français
Rancourt
Rancourt
Nécropole française
de Rancourt
Km
26,5
Km
29,5
Rancourt
Bouchavesnes-Bergen
Façade de la mairie
de Bouchavesnes
BouchavesnesBergen
Façade de la mairie de Bouchavesnes
Bouchavesnes est devenu un symbole après la guerre : Mr Wallem Haackon, qui voulait témoigner sa
sympathie et son admiration à notre pays et venir en aide à une commune dévastée, a demandé au
maréchal Foch de lui indiquer quel avait été, à son avis, le point culminant de la bataille de la Somme.
Le maréchal, sans hésitation, désigna Bouchavesnes. C’est ainsi que Bergen en Norvège devint la
généreuse marraine de la commune qui porte maintenant son nom. La façade de la mairie est ornée
de deux médaillons : la ville de Bergen et le portrait de Monsieur Haackon.
- 32,5 km
24
Cimetière britannique
de Sailly-Saillisel
Nécropole française de Rancourt
Le cimetière de Rancourt est la plus grande nécropole française de la Somme (8 566 soldats 28 000 m²). Il
atteste de la violence des combats des 3 derniers mois de l’offensive (sept-nov. 1916). Rancourt a aujourd’hui
le triste privilège de regrouper sur son territoire 3 cimetières : français, britannique et allemand.
- 32,5 km
23
Sailly-Saillisel
La Chapelle du souvenir Français
La Chapelle du Souvenir Français est le fruit d’une initiative privée : la famille du Bos, originaire de la
région, voulut ériger un monument à la mémoire de son fils et de ses camarades de combat tués le
25 septembre 1916. Le souvenir Français, depuis 1937 gère le bâtiment et le mémorial.
- 29,5 km
22
Grévillers
Cimetière britannique de Sailly-Saillisel
Le village de Sailly-Saillisel fut l’objectif d’une attaque française sur le front de l’ouest en septembre/
octobre 1916. Prise à l’armée allemande le 18 octobre, la position est restée aux mains des alliés jusqu’à
l’avancée allemande du 24 mars 1918. C’est le 1er septembre 1918 que Sailly-Saillisel fut délivrée par la
18ème et la 38ème division galloise. 471 de ces soldats britanniques reposent dans le cimetière.
- 29,5 km
21
Grevillers British Cemetery
and New-Zealand Memorial
Grevillers British Cemetery and New-Zealand Memorial
Le « New Zealand Memorial » de Grévillers célèbre la mémoire de 450 soldats néo-zélandais
disparus en 1918. Le monument se dresse dans un cimetière où reposent 2 106 hommes. Plusieurs
sont déclarés « morts de maladie » (« DOD », Died Of Disease), certains sans doute frappés par la
grande épidémie de « grippe espagnole ». Entre le début 1918 et l’été 1919, cette épidémie mondiale,
favorisée par les mouvements des troupes et des populations, fera entre 20 et 40 millions de morts,
soit deux à trois fois plus que la guerre elle-même.
- 26,5 km
20
Bapaume
Bouchavesnes-Bergen
Statue de Foch
Km
32,5
BouchavesnesBergen
STATUE DE FOCH
Située dans la rue principale du village, cette statue de bronze est tournée vers les lignes allemandes.
20
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 36,5 km
25
Péronne
Péronne
Historial
de la Grande Guerre
Km
36,5
Péronne
Historial de la Grande Guerre
Construit par le Conseil Général en 1992, l’Historial, musée de la Grande Guerre est ancré dans le
château médiéval : il est une transition harmonieuse entre les vestiges du passé et une audacieuse
construction contemporaine. L’architecte Henri Ciriani le décrit comme : « un parcours symbolique de la
guerre à la paix ». Il nous offre un regard comparatif et objectif des douloureuses expériences des trois
principaux belligérants dans la chronologie historique. Les collections riches de 1 600 objets exposés
et la qualité des expositions temporaires éclairent sur les dimensions historique, militaire et sociale
du premier conflit mondial. Le Centre de Recherche de l’Historial regroupe d’éminents spécialistes
universitaires venus du monde entier, qui ont été dès l’origine, associés à la création du musée. Le
Centre a pour objet de promouvoir la recherche scientifique sur la Première Guerre mondiale.
- 36,5 km
27
Le Mont Saint-Quentin
Le Mont Saint-Quentin
Lieu de bataille stratégique pour la libération de Péronne par les troupes australiennes en septembre
1918. Les troupes australiennes de la 2nde Division, sous le commandement du Général Sir John
Monash, ont enfin pu pénétrer dans Péronne via Mont-St-Quentin afin de libérer la ville occupée par
les Allemands depuis le début de la guerre. La prise de Mont-St-Quentin et de Péronne a toujours été
considérée comme l’un des plus grands exploits des Forces armées impériales australiennes (AIF).
D’importants restes de tranchées allemandes ont été identifiés au Mont-St-Quentin. Le gouvernement
australien a immédiatement décidé d’intégrer ce lieu d’histoire dans l’Australian Remembrance
Trail, chemin de mémoire australien qui relie, sur le front de l’Ouest Villers-Bretonneux (Somme) à
Fromelles (Nord), dans le but de mettre en valeur les sites de mémoire australiens de la Première
Guerre mondiale et de les faire connaître au grand public.
- 36,5 km
26
Péronne (D1017)
Péronne
Circuit du Souvenir
(sur le parcours de l’étape et
dans un rayon de 30 km max.)
Péronne, Rancourt,
Longueval,
Pozières, Thiepval,
Beaumont-Hamel,
La Boisselle, Albert
Circuit du souvenir
Dans la Somme, le Circuit du Souvenir est un itinéraire reliant Péronne et Albert permettant de découvrir
les principaux sites des Champs de Bataille de la Somme. Ce circuit du souvenir est reconnaissable aux
panneaux arborant le coquelicot, fleur de la Somme devenue l’emblème du souvenir britannique.
Parmi les sites qui jalonNent l’est du département :
◼ des musées : L’Historial de Péronne et le Musée « Somme 1916 » d’Albert (souterrain de 250m de
long où l’on plonge à la découverte de la vie des soldats dans les tranchées).
◼ des mémoriaux : Mémorial Sud-africain de Longueval (érigé sur le site du bois Delville où sont
tombés plus de 3 000 soldats sud-africains) ; Mémorial franco-britannique de Thiepval (bâti en 1932
par Edwin Lutyens, il s’agit du plus grand Mémorial de guerre britannique au monde – 45 mètres de
haut – il commémore les 72 205 hommes des armées britanniques et sud-africaines morts et portés
disparus dans la Somme pendant la Grande Guerre. On accède au Mémorial par le centre d’accueil
et d’interprétation qui propose aux visiteurs une exposition pédagogique sur les combats dans la
Somme et des bornes numériques d’accès à la base de données des soldats disparus de Thiepval) ;
La Tour d’Ulster à Thiepval (érigée en 1921, cette tour de style gothique troubadour est un mémorial à
la mémoire des soldats des bataillons irlandais qui ont combattu ici en particulier le 1er juillet 1916).
◼ des stigmates de batailles : au Mémorial Terre-neuvien de Beaumont-Hamel (un réseau de
tranchées admirablement bien conservé donne une vision émouvante et réaliste des batailles) ;
au Lochnagar Crater à La Boisselle (trou de mine de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de
profondeur – ces explosions destinées à rompre les ligne allemandes marquèrent le début de la
bataille de la Somme le 1er juillet 1916).
21
KM
PARCOURUS
COMMUNE
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SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 41,5 km
28
Doingt
Ham
Ham
Ham (et Péronne)
Fleuve Somme et vallée
éponyme (sur le parcours
de l’étape et au-delà)
Km
41,5
Km
62,5
Ham (et Péronne)
Froissy, Frise, toute
la vallée, Amiens,
baie de Somme
Fleuve Somme et vallée éponyme
Le fleuve Somme, traversant le département éponyme d’est en ouest, fut un témoin important des
violents combats de la Grande Guerre. Il servit de voie d’approvisionnement de vivres, de munitions
et de matériaux. Une partie de son cours a été inscrit zone rouge dès l’armistice et a nécessité un
grand travail de désobusage et de déminage. C’est d’ailleurs sur ses rives, à Froissy, que l’on peut
encore aujourd’hui embarquer à bord du P’tit train de la Haute Somme, sur un chemin de fer à voie
étroite construit en 1916 pour les besoins de la bataille.
Les possibilités d’itinérance sur la voie d’eau et sur son chemin de halage sont aujourd’hui encore
nombreuses : « Véloroute Vallée de Somme » sur 120 km de Péronne à la Baie de Somme en passant
par Amiens ; Randonnée vers les belvédères de la vallée – ex : belvédère de Frise où a combattu
Blaise Cendrars et où des tables d’interprétation permettent de mieux comprendre le conflit ;
navigation fluviale facilitée par des agents présents aux écluses.
30
- 71 km
Cugny
Canon
de Beaumont-en-Beine
Beaumont-en-Beine
Canon de Beaumont-en-Beine
Lorsque le front allemand s’avance vers Paris durant l’offensive du printemps 1918, les canons
géants suivent. Le 1er mai 1918 les canons sont retirés du site de Crépy après avoir tiré 185 obus et
sont transférés à Beaumont-en-Beine dans le bois de Corbie à 109 km de Paris.
- 73,5 km
32
Forteresse de Ham
Forteresse de Ham
Ce fort (dont le château primitif date du XIIIe siècle, et où le prince Louis-Napoléon Bonaparte a été
emprisonné de 1840 à 1846) fut dynamité par les Allemands le 19 mars 1917 lors de leur retrait sur la
ligne Hindenburg. Il ne reste aujourd’hui du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours
paisible du canal de la Somme.
- 62,5 km
(et 36,5)
31
Doingt
Extension du cimetière communal de Doingt
Doingt a été totalement détruit par les combats lors de la reprise du village par le 5ème division
Australienne le 5 septembre 1918. L’extension du cimetière communal comprend 417 sépultures de
soldats du Commonwealth.
- 62,5 km
29
Extension du cimetière
communal de Doingt
Flavy-le-Martel
Stèle au pilote
de l’escadrille Lafayette
Flavy-le-Martel
Stèle au pilote de l’escadrille Lafayette
Stèle en hommage au Sergent James R. Mac Connell abattu en vol, le 19 mars 1917, aux commandes
de son avion de chasse, le Nieuport 17, au cours d’une mission de répérage dans les environs de
Flavy-le-Martel.
Km
71
Km
73,5
22
KM
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MÉMOIRE 14-18
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du site 14-18
6e
étape
- 78 km
Frières-Faillouël
Tergnier
78
Monument
des plénipotentiaires
Tergnier
Monument des plénipotentiaires
Le 7 novembre 1918, à 20h30, arrivent à Haudroy (près de La Capelle) des plénipotentiaires allemands
(hauts dirigeants, l’équivalent du ministre des affaires étrangères) menés par le Général Von
Winterfendt ; ils sont reçus par le Capitaine Lhuillier, commandant le 1er Bataillon du 171e Régiment
d’Infanterie, commandé lui-même par le Commandant de Bourbon Busset.
Le Caporal Clairon Sellier sonne le « cessez-le-feu ». Vers minuit, au presbytère de Homblières (près
de Saint-Quentin), ces plénipotentiaires sont présentés au Général Debeney et à son État-Major de
la 1ère armée. Et c’est à Tergnier que, le 8 novembre 1918, à 3h45 du matin, la délégation allemande
monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à Rethondes, près de Compiègne où sera signé
l’armistice.
- 89,5 km
Chauny
Nécropole allemande
de Chauny
Chauny
Nécropole allemande de Chauny
Jouxtant le cimetière communal, cette nécropole, a été édifiée par les Allemands à l’automne 1914.
Après l’armistice, la France a regroupé ici les tombes provenant de 39 lieux différents situés dans
les proches alentours. La très grande majorité des hommes inhumés ici sont morts, dès l’été 1914,
dans les nombreux hôpitaux militaires allemands installés dans Chauny. Aujourd’hui, on trouve 1 703
corps (croix en pierre) dans cette nécropole : 1 516 dans des tombes individuelles (dont 5 n’ont pu être
identifiés) et 187 dans l’ossuaire (dont seuls 16 ont pu être identifiés).
- 104,5 km
36
Km
Stèle en souvenir de la charge du 12 Lanciers britannique
La commune de Moÿ-de-l’Aisne a vu en août 1914 l’une des dernières grandes charges de cavalerie
de l’ère moderne. Ce 28 août 1914, le 12e Royal Lancers, le 20e Hussards et le Royal Scots Dragons
Guards reçurent l’ordre de charger le 2e régiment à cheval de la Garde prussienne pour couvrir
la retraite du corps expéditionnaire britannique entre Guise et La Fère. Cet événement inspira en
partie la charge de cavalerie dans le film de Steven Spielberg « Cheval de guerre ».
La commune de Moÿ-de l’Aisne souhaite qu’une stèle soit inaugurée le 28 août 2014 en présence
des représentants de l’armée britannique.
- 84 km
35
Moÿ-de-l’Aisne
e
33
34
Stèle en souvenir
de la charge du
12e Lanciers britannique
Coucy-Le-ChâteauAuffrique
Plateforme de tir du canon
de Coucy
Coucy-Le-Château
Plateforme de tir du canon de Coucy
En 1915, dans les bois de la ville basse, près du centre de triage, l’armée allemande installe dans le
plus grand secret un canon à longue portée, tirant des obus de 750 kg à 40 km. Les objectifs sont
Compiègne, Villers-Cotterêts et Oulchy-le-Château, trois villes ravitaillant le front français. Cette
pièce est opérationnelle dès avril 1915. Le 14 juin, des obus éclatent dans la ville de Compiègne , dans
le château et le parc en déclenchant la panique. L’État-major français ordonne une reconnaissance
aérienne. Quatre jours plus tard, Georges Guynemer, l’un des pilotes de guerre français les plus
renomés, repère l’emplacement.
Km
84
Km
89,5
Km
104,5
23
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 104,5 km
- 104,5 km
Coucy-Le-ChâteauAuffrique
Musée franco-américain
du château de Blérancourt
Blérancourt
Brancourt-en-Laonnois
Canons de Crépy
Crépy
canon de crépy
Cachés dans la forêt de Saint-Gobain, près de Crépy-en-Laonnois, au nord-est de Paris et 16 km
derrière la ligne de front, deux monstres d’acier, en batterie à neuf cents mètres l’un de l’autre,
commencent à pilonner la ville de Paris le 23 mars 1918 à 7 heures 15 du matin. Une troisième
bouche à feu se joint à eux quelques jours plus tard. Les canons sont réglés sur le Palais de Justice
sur l’île de la Cité dans le centre de Paris, pour une distance phénoménale de 121 km. Le site du Mont
de Joie à Crépy-en-Laonnois n’a pas été choisi au hasard. Proche de la ligne de chemin de fer LaonLa Fère, il permet d’échapper aux observations aériennes, grâce au couvert forestier.
- 119 km
40
Coucy-Le-Château
Musée franco-américain du château de Blérancourt
Après le retrait allemand de mars 1917, Anne Morgan et Anne Murray Dike, deux Américaines
fortunées, font des ruines du château de Blérancourt le quartier général du Comité Américain pour
les Régions Dévastées (CARD). L’objectif est d’aider la population à retrouver son autonomie. En
1919, le général Pétain remet aux deux Américaines la Légion d’honneur dans le château. En 1938,
le pavillon sud est reconstruit pour abriter les souvenirs des volontaires américains de la Grande
Guerre. Aujourd’hui, le château est devenu e musée national de la coopération franco-américaine
entouré de son parc devenu les Jardins du Nouveau Monde.
- 115,5 km
39
Château des Sires
de Coucy et son donjon
Château des Sires de Coucy et son donjon
La petite ville de Coucy-Le-Château est un poste parfait d’observation : du haut du donjon, la vue
s’étend sur 40 km à la ronde, de Noyon à Chauny ; de Chauny à Compiègne et à Laon. Un peu à
l’écart du feu menaçant du front du Chemin des Dames, la ville offre une relative sécurité.
En 1916, l’armée allemande change de stratégie. Elle décide de consolider son système de défenses
sur la ligne Hindenburg. Tandis que les travaux de construction se font sur la nouvelle position, elle
met en place une politique de la terre brulée : elle détruit ou évacue tout ce qui pourrait être utile à
l’armée française. Lignes téléphoniques et machines électriques sont démontées et transportées
derrière les nouvelles lignes. Les terres autour de la Fère sont inondées. Ponts, passerelles,
écluses, ouvrages d’art, communes sont détruits. La destruction de Coucy est programmée. Après
l’évacuation des habitants, la ville est détruite et le donjon explose le 20 mars 1917 sous 28 tonnes
de dynamite.
37
38
Coucy-Le-ChâteauAuffrique
Pinon
Carrières de Froidmont
Braye-en-Laonnois
Carrières de Froidmont
La carrière de Froidmont est située sur la commune de Braye-en-Laonnois. La creute de Froidmont
comporte de nombreuses traces laissées pendant la Première Guerre mondiale par les Français, les
Allemands et les Américains. Elle a servi de lieu de tournage au documentaire Apocalypse.
Km
115,5
Km
119
24
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 122,5 km
41
Vaudesson
Aire du Moulin de Laffaux
N2 - Commune
de Laffaux
Vaudesson
Fort de Condé
Chivres-Val
Vaudesson
Monument à la 38e division
Chavignon
Monument à la 38e division
Située à l’entrée du chemin qui mène au fort de la Malmaison (près de la nécropole allemande qui
contient les corps de soldats tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale), cette stèle rend
également hommage aux combats du 23 octobre 1917. On peut y lire : « Le 23 octobre 1917, la 38e
Division comprenant le 4e Régiment Zouaves, le R.I.C.M. (Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc),
le 4e Régiment mixte Zouaves-Tirailleurs, le 8e Régiment Tirailleurs Tunisiens, le 32e Régiment
d’Artillerie de campagne, part à l’attaque. D’un seul élan, le 4e Zouaves s’empare du Fort de la
Malmaison et de tous ses objectifs, faisant les 23-24-25 octobre 600 prisonniers, capturant 17 canons
et de nombreuses mitrailleuses, obtenant sa 6e citation à l’ordre de l’Armée.»
- 122,5 km
45
Km
122,5
Fort de condé
Le fort de Condé est une gigantesque construction militaire en pierre de taille camouflée sous
3 mètres de terre. Construit de 1877 à 1882 sur un point élevé à proximité du Chemin des Dames, il
est quasiment le jumeau du fort détruit de la Malmaison, rendu célèbre par la bataille du même nom.
Le fort est investi dès 1914 par les Allemands qui l’utilisent comme hôpital militaire pendant 3 ans.
- 122,5 km
44
Laffaux
Aire du moulin de Laffaux
Situé sur la route départementale D2 entre Soissons et Laon, le moulin de Laffaux est un lieu
hautement stratégique, disputé par les deux armées durant de longs mois en 1917. C’est à cet endroit
que le monument des Crapouillots a été pour la troisième fois inauguré le 14 juin 2014.
- 122,5 km
43
Monument des Crapouillots
et le jardin de mémoire
du Moulin de Laffaux
Monument des crapouillots et le jardin de mémoire du Moulin de Laffaux
Le monument de Laffaux, aussi appelé « monument des Crapouillots », a été érigé à la mémoire
des artilleurs français de tranchées tombés pendant la Première Guerre mondiale. Il est situé au
moulin de Laffaux, près de la Nationale 2. Le monument a la forme d’une torpille, celle tirée par le
crapouillot et qui doit son nom à la courbe bien spécifique qu’elle empruntait et qui rappelait le saut
d’un crapaud.
- 122,5 km
42
Vaudesson
Vaudesson
Fort de la Malmaison
Chavignon
Fort de la Malmaison
Le Fort de la Malmaison, ancien fort de défense du système Séré de Rivières, qui contrôle l’accès
ouest du Chemin des Dames, est au cœur de l’offensive française lancée le 23 octobre 1917. La
préparation d’artillerie est massive et quand les troupes s’élancent les défenses allemandes sont
affaiblies. La victoire française est nette : les Allemands comptent 8 000 tués, 30 000 blessés et
11 500 prisonniers. Cette victoire ne peut faire oublier le dramatique échec de la bataille du Chemin
des Dames au printemps, mais elle consacre une nouvelle stratégie reposant sur l’utilisation massive
de matériels modernes (artillerie, chars) concentrés en un point précis du front.
25
KM
PARCOURUS
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MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 130 km
46
Filain
Cerny-en-Laonnois
Monument
de la 26e Yankee Divison
Braye-en Laonnois
Monument de la 26 Yankee Divison
Ce monument fut érigé courant 2008 devant l’entrée de la carrière de Froidmont, afin de rappeler ici
la présence de la 26e Division US (dite « Yankee Division ») de février à mars 1918.
Il y est également fait mention du célèbre chien Stubby, mascotte de cette division, et animal le
plus décoré de la Première Guerre mondial, le seul à avoir été promu sergent et qui fut reçu par le
président des États-Unis en personne.
- 138 km
48
- 138 km
49
- 138 km
50
Chapelle Sainte-Berthe
Chapelle Sainte-Berthe
Le panorama de La Royère, situé à l’emplacement d’une ancienne ferme rappelle l’offensive de La
Malmaison d’octobre 1917 et l’engagement des troupes coloniales. De ce point de vue, il est possible
d’apercevoir la Chapelle Sainte Berthe située en contrebas, dans la commune de Filain. Une plaque
y évoque une bataille menée, non loin de là, par les soldats du 283e R. I le 23 octobre 1917.
- 138 km
47
La Royère
e
Cerny-en-Laonnois
Monument du 27e Bataillon
de Chasseurs Alpins (BCA)
Km
130
Km
138
Braye-en Laonnois
Monument du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA)
Monument à la mémoire des morts de deux unités de chasseurs alpins, les 27e et 67e BCA.
Cerny-en-Laonnois
Chapelle-mémorial de
Cerny-en-Laonnois
Cerny-en- Laonnois et
cimetières français et allemands
Chapelle-mémorial de Cerny-en- Laonnois et cimetières français et allemands
Au centre du Chemin des Dames, se dresse le village reconstruit de Cerny-en-Laonnois. En 1914,
Cerny-en-Laonnois compte près de 200 habitants, une cinquantaine de bâtiments et une sucrerie.
C’est un village très ancien (lieu de naissance supposé de Saint-Rémi, évêque de Reims). Cerny est
en plein cœur des premiers combats du Chemin des Dames. Il rassemble aujourd’hui des nécropoles
(l’une française et l’autre allemande), une chapelle du souvenir, ainsi qu’un monument britannique
en hommage aux « gars du Lancashire ». Une Lanterne des Morts, dont le feu symbolise, dans la
nuit, les champs de bataille de la Grande Guerre est visible, à la fois, des cathédrales de Laon,
Soissons et Reims.
Cerny-en-Laonnois
Monument du North Loyal
Lancashire Regiment
Cerny-en-Laonnois
Monument du North Loyal Lancashire Regiment
Au bord de la D967 qui mène à Vendresse-Beaulne, à proximité du carrefour avec la D18, une colonne
monumentale fut érigée en 1923 en l’honneur des soldats britanniques tombés lors de l’assaut de
la sucrerie de Cerny-en-Laonnois en septembre 1914 lors de la Première Bataille de l’Aisne. Ces
hommes appartenaient au 1er Bataillon Loyal North Lancashire. Une inscription, surmonté du
blason du régiment, rappelle les sacrifices accomplis par les troupes britanniques : « In memory of /
the officers, warrant / and non-commissionned / officers and men / of the 1rst battalion / Loyal North
Lancashire / regiment, who laid / down their lives / on active service / 1914-1918 » (transcription : En
mémoire des officiers, des soldats et des hommes du premier bataillon loyal du nord Lancashire,
qui sont tombés lors de leur engagement en 1914-1918).
26
KM
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commune
du site 14-18
6e
étape
- 143,5 km
51
Caverne du Dragon,
musée du Chemin des Dames
Oulches–la-ValléeFoulon
Hurtebise
Constellation de la douleur
Oulches–la-ValléeFoulon
Hurtebise
Ferme d’Hurtebise
Oulches–la-ValléeFoulon
Ferme d’Hurtebise
Le ferme d’Hurtebise était, avant la Grande Guerre, une ancienne ferme cistercienne de l’abbaye de
Vauclair. Elle fut le lieu d’âpres combats dès septembre 1914, où elle fut prise et perdue de nombreuses
fois avant d’être finalement abandonnée aux Allemands, en feu et en ruines, par les Français. Le 16
avril 1917, c’est ici que la 10e division d’infanterie coloniale, composée des 33e, 52e et 53e régiments
d’infanterie coloniale, ces deux derniers comportant des bataillons sénégalais, combattit dans ce
qu’il restait de la ferme. Des combats qui perdurèrent jusqu’en septembre. Apposée sur l’un des
murs de la ferme, on peut lire sur cette plaque : « À la gloire du 4e régiment de zouaves vainqueur des
combats de 1914 et 1917 contre la garde impériale allemande à la ferme d’Hurtebise ».
- 143,5 km
55
Hurtebise
Km
143,5
Constellation de la douleur
Sur l’une des pentes rivant le musée de la Caverne du Dragon, Constellation de la douleur, une
sculpture composée de neuf statues en bois brut calciné, œuvre de Christian Lapie salue le courage
des soldats africains tombés au cours de l’année 1917.
- 143,5 km
54
Chermizy -Ailles
Caverne du Dragon, musée du Chemin des Dames
Le Chemin des Dames fut le théâtre de batailles majeures en 1914, 1917 et 1918. La beauté du
paysage d’aujourd’hui contraste avec la violence des affrontements du siècle dernier. Le musée de la
Caverne du Dragon est un point de départ incontournable pour comprendre les événements qui s’y
sont produits. Sous le front, cette carrière devenue caserne souterraine pendant la guerre, présente
aux visiteurs de nombreuses galeries, témoins du passage des soldats. Chapelle, postes de secours
et de commandement, no man’s land témoignent de façon émouvante de la vie de ces hommes,
Français ou Allemands, ayant vécu, combattu et parfois cohabité dans l’obscurité du lieu.
- 143,5 km
53
Monument « Ici fut Ailles »
Monument « Ici fut Ailles »
Monument commémorant l’emplacement du village détruit d’Ailles.
- 143,5 km
52
Hurtebise
Hurtebise
Monument des Marie-Louise
Bouconville-Vauclair
Monument des Marie-Louise
Érigé en 1927 « à la vaillance de la jeunesse française », le monument évoque la mémoire des jeunes
recrues de 1814 qui portaient le nom de l´Impératrice (Marie-Louise) en y associant celle des Bleuets
de la Grande Guerre, jeunes soldats de la classe 17. Le groupe en bronze, sculpté par Maxime Real
del Sarte, représente un soldat de la garde impériale coiffé d’un shako ainsi qu’un poilu de 1914-1918
supportant tous deux une couronne de laurier en symbole de gloire. Ce monument commémore donc
à la fois la bataille livrée par Napoléon sur le plateau de Craonne en mars 1814 et les combats de la
Grande Guerre, cent ans plus tard, au même endroit.
27
KM
PARCOURUS
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SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 143,5 km
56
Craonnelle
Monument des Basques
Craonnelle
Craonnelle
Nécropole française
de Craonnelle
Km
147
Craonnelle
Nécropole française de Craonnelle
Située sur une pente, au bord de la D18, entre Craonnelle et Craonne, cette nécropole, de 10 897 m²,
édifiée en 1920, contient 3 910 corps dont 1 884 en ossuaires . Ici reposent des hommes tués au Chemin
des Dames, de 1914 à 1918. On trouve également vingt-quatre tombes de soldats britanniques,
mêlées ici et là aux tombes françaises, dont seulement sept ont pu être identifiées, ainsi que celles
de deux soldats belges.
- 147 km
59
Bouconville-Vauclair
Monument des Basques
Un peu plus loin, l’obélisque du monument des Basques honore les combattants originaires des
départements du Sud-Ouest de la France. La statue représente un paysan en costume traditionnel
et coiffé d’un béret basque. Tournant le dos à l’ancien champ de bataille, le personnage regarde pour
l’éternité vers son pays natal.
- 147 km
58
Abbaye de Vauclair
Abbaye de Vauclair
Cette abbaye est fondée au début du 12e siècle par l’ordre des Cisterciens. Le monastère subit
d’importantes dégradations dès le 16e siècle, au moment des guerres de Religion. Cependant
une photographie aérienne, prise par un avion français en mars 1917 et conservée aux archives
départementales de l’Aisne, montre que le bâtiment des convers et le dortoir sont toujours debout à
cette époque. À quelques kilomètres des premières lignes du front, les troupes allemandes y élisent
d’ailleurs domicile, protégés par le vallon encaissé. Toutefois, quelques jours après la prise de ce
cliché de repérage, c’est l’artillerie lourde à longue portée des Français qui réduira à l’état de ruines
ce grand bâtiment préservé jusqu’alors.
- 147 km
57
Hurtebise
Craonnelle
« Ils n’ont pas choisi
leur sépulture »
(Plateau de Californie)
Craonnelle
« Ils n’ont pas choisi leur sépulture » (Plateau de Californie)
Sur le plateau de Californie, cette sculpture en bronze de près de quatre mètres de haut, réalisé par
Haim Kern, est inauguré, le 5 novembre 1998, par le Premier Ministre, Lionel Jospin, accompagné
du ministre de la Culture et de la Communication et du secrétaire d’État aux Anciens Combattants.
Cette sculpture rend hommage à tous les anonymes du champ de bataille, pris dans les mailles de
l’Histoire.
28
KM
PARCOURUS
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MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 147 km
60
Tour-observatoire du
Plateau de Californie
Craonnelle
Craonnelle
Arboretum et ancien village
Craonnelle
Pontavert
Mémorial du 2nd Bataillon
du Devonshire Regiment
La-Ville-aux-Boisles-Pontavert
Mémorial du 2nd Bataillon du Devonshire Regiment
Érigé en souvenir de la défense du secteur du Bois des Buttes par les soldats du 2nd Battalion
Devonshire Regiment et des artilleurs des 5th Gibraltar Battery et 45th Brigade Royal Field Artillery le
27 mai 1918. Après guerre, ces deux unités sont les premières dans l’histoire de l’armée britannique
a être décorées de la Croix de Guerre française.
- 151 km
64
Craonnelle
Arboretum et ancien village
Craonne est occupé dès 1914 et détruit en 1917 par des bombardements massifs. Il est alors
classé « zone rouge » et un « nouveau village » est construit en contrebas. L’ancien village accueille
aujourd’hui un arboretum et une micro-balade.
- 151 km
63
Craonnelle
Tour-observatoire du Plateau de Californie
Le Plateau de Californie au cœur du Chemin des Dames est, tout comme Verdun, un lieu emblématique
de la Première Guerre Mondiale. Depuis 2013, une tour observatoire en bois, de 20 mètres de haut et
librement accessible, offre une vue panoramique sur la vallée de l’Aisne. Elle permet une approche
historique des paysages et rappelle l’importance de la prise des points hauts durant la guerre. Un
phare bleu s’illumine la nuit en souvenir des soldats tombés sur le champ d’honneur.
- 147 km
62
Plateau de Californie
Plateau de Californie
Le Plateau de Californie situé au cœur du Chemin des Dames est, tout comme Verdun, un lieu
emblématique de la Première Guerre mondiale en France. Ce plateau est la partie orientale du
Chemin des Dames, dominant le village de Craonne. Véritable forteresse naturelle au cœur du
dispositif défensif allemand, le plateau de Californie resta un objectif stratégique jusqu’en 1918 : le
plateau était traversé par des tunnels débouchant sur des cavernes fortifiées (comme la Caverne du
dragon). Mais alors que Verdun a été rapidement érigé en symbole national de la victoire, le plateau
de Californie et le Chemin des Dames ont été longtemps associés à l’échec cuisant de l’offensive
Nivelle d’avril 1917 et aux mutineries de Craonne qui ont suivi. Le nom de Craonne, située au coeur
de la bataille du Chemin des Dames, a été popularisé par La Chanson de Craonne qui reste associée
aux mutins de 1917 de la Première Guerre mondiale. Après la guerre, le plateau fut classé en zone
rouge : les cultures y sont interdites. On reboisa alors le plateau ; aujourd’hui encore, c’est une forêt
domaniale exploitée par l’Office national des forêts.
- 147 km
61
Craonnelle
Pontavert
Nécropole française
de Pontavert
Km
151
Pontavert
Nécropole française de Pontavert
Située à la sortie de Pontavert, direction Beaurieux, cette nécropole de 24 520 m², qui porte également
le nom de « Beaurepaire », contient 6 694 corps dont 1 364 en ossuaire. On y trouve également les
tombes de soixante-sept Britanniques (tués en octobre 1914 et de mai à octobre 1918) et cinquantequatre Russes. Créé en 1915, ce cimetière, a subi des travaux de regroupement de 1919 à 1925. Situé
dans la nécropole, un monument est élevé à la mémoire des héros du 31ème d’infanterie tombés à
l’assaut du bois des buttes et de la Ville-aux-Bois les 16 et 18 avril 1917 (offensive Nivelle sur le
Chemin des Dames).
29
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
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MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 151 km
- 151 km
Monument aux morts
des chars d’assaut
Berry-au-Bac
Pontavert
Cote 108
Berry-au-Bac
Roucy
Vestiges du Moulin
Roucy
Vestiges du Moulin
C’est depuis le moulin de Roucy que les parlementaires français sont venus assister à l’offensive du
16 avril 1917.
- 194 km
69
Pontavert
COTE 108
La cote 108 est, dès septembre 1914, sur la ligne de front. A la jointure entre la Marne et l’Aisne, à
l’extrémité du Chemin des Dames, elle a été le lieux de terribles affrontements.
- 155 km
68
Bois des Buttes La-Ville-aux-Boisles-Pontavert
Monument aux morts des chars d’assaut
Situé au carrefour de la N44 et de la D925, avant d’entrer dans Berry-au-Bac, ce mémorial rend
hommage à tous les équipages de chars d’assaut tombés au cours de la Grande Guerre. Il est situé
à l’endroit d’où, les chars français furent engagés en masse le 16 avril 1917. Il a été érigé par le
groupement des anciens combattants de l’artillerie d’assaut et inauguré le 2 juillet 1922 en présence
des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin et Weygand et du général Estienne, père des
chars. Des chars des années 1950 y sont aujourd’hui exposés.
- 151 km
67
Stèle en souvenir du poète
Guillaume Appolinaire
Stèle en souvenir du poète Guillaume Appolinaire
Près de La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert, dans le bois des Buttes, se trouve une stèle en souvenir du
poète Guillaume Apollinaire, qui sur les premières lignes du front est gravement blessé à la tête par
un éclat d’obus le 17 mars 1916.
65
66
Pontavert
Reims
Reims : Ville martyre
Reims
Reims : Ville martyre
Au cours de la 1ère Guerre Mondiale, Reims fut détruite à 80 % par les bombardements allemands.
Le 19 septembre 1914, un bombardement mit feu à la charpente de la Cathédrale Notre-Dame :
l’énorme brasier fit fondre les cloches et les plombs de la verrière, et éclater la pierre. Martyrisée
par 4 années de guerre, la Cathédrale sera restaurée avec l’aide financière de généraux donateurs,
en particulier de fondations américaines.
Km
155
Km
194
30
KM
PARCOURUS
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MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
6e
étape
- 194 km
70
Sillery
Reims
Cimetière militaire
allemand de Berru
Reims
Reims
Observatoire du Mont Sinai
Verzy
Reims
Cimetière militaire italien
de Chambrecy
Chambrecy
Cimetière militaire italien de Chambrecy
Le plus grand cimetière italien situé sur le front français. Sont inhumés ici les soldats italiens engagés
en 1918, tombés en Argonne et sur le front de Champagne.
- 194 km
75
Nécropole française
de Sillery
Observatoire du Mont Sinai
Sur le bord de la crête, une casemate permet de situer l’observatoire créée après la libération de
Reims en 1914, d’où le Général Gouraud observait les positions allemandes.
- 194 km
74
Reims
Cimetière militaire allemand de Berru
Rassemble les dépouilles de plus de 17 000 soldats allemands (dont 4 500 en ossuaire). À proximité
du cimetière, les sous-bois portent encore la marque des trous d’obus et les amorces du réseau de
tranchée mis en place par les troupes allemandes.
- 194 km
73
Reims
Nécropole française de Sillery
Ce cimetière fut créé en 1923 pour recevoir les corps des militaires français provenant de nombreux
cimetières communaux des environs, ainsi que des cimetières provisoires aménagés tout au long de
la Première Guerre mondiale, en arrière du front.
- 194 km
72
Fort de la Pompelle
Fort de la Pompelle
Aux portes de Reims, le Musée historique du Fort de La Pompelle est le plus important musée de
la région consacré à la Guerre de 1914-1918. Il contient des vitrines exposant de nombreux objets
ayant appartenu aux soldats, des collections de sabres, des mannequins revêtus des différents
uniformes des armées française, allemande et alliées et notamment ceux du corps expéditionnaire
russe. Le musée possède un riche patrimoine d’artillerie depuis le célèbre canon français de 75
jusqu’au « crapouillauts » (petits mortiers de tranchées) et présente également une salle consacrée
à l’aviation. Pièce maîtresse du musée, la collection de 560 casques de l’armée impériale allemande,
dite « collection Friese », est unique au monde par son importance et sa diversité.
- 194 km
71
Reims
Reims
Chapelle russe
Saint-Hilaire
le Grand
CHAPELLE RUSSE
Cette chapelle commémorative est dédiée aux 6 100 soldats russes tombés en France. Bâti en 1937,
l’étonnant édifice, entouré d’un petit cimetière orthodoxe, surprend par ses murs blancs et ses bulbes
or et bleu. Sont inhumés dans le cimetière militaire attenant un millier de soldats russes appartenant
aux brigades venues combattre sur le front français à partir de 1916. Derrière le cimetière, à l’orée
du bois, a été construit en rondins un monastère orthodoxe, niché au milieu des pins et des bouleaux.
Chaque année à la Pentecôte, un pèlerinage commémore leur mémoire.
31
VENDREDI 11 juillet 2014
ÉPERNAY > NANCY
7e étape
LA MARNE
L
a Marne a donné son nom à deux batailles décisives de la Grande Guerre. Ce territoire témoigne aujourd’hui encore de l’âpreté des combats qui s’y sont déroulés tout
au long du conflit. Des monuments emblématiques et de nombreux cimetières jalonnent le tracé de l’ancien front. Une multitude de nationalités sont ici présentes et le sol
marnais recueille avec respect le plus grand nombre de sépultures militaires de tous
les départements français avec 164 145 tombes de soldats.
◼ www.lamarne14-18.com
LA MEUSE
T
erritoire lorrain et frontalier avec l’Allemagne et la Belgique, la Meuse a été un enjeu
décisif pour les armées belligérantes. Traversée par la ligne de front et devenue,
en 1916, le champ de la célèbre bataille de Verdun, elle a acquis tout au long du conflit
une grande importance stratégique et symbolique. De l’Argonne au Saillant de SaintMihiel, de Vauquois aux Eparges, la violence des combats entre soldats français,
allemands et américains a laissé une empreinte profonde. Paysages transformés par
les bombardements, ouvrages militaires, villages détruits… Le champ de bataille de
la Meuse est devenu aujourd’hui un conservatoire vivant des vestiges de la Première
Guerre mondiale.
◼ www.verdun-meuse.fr
LA MEURTHE-ET-MOSELLE
L
a Meurthe-et-Moselle est un département souvent oublié de l’histoire de la Première
Guerre mondiale. Territoire frontière, il offre pourtant de nombreux lieux de mémoire
du conflit. À l’ouest, Bois-le-Prêtre et le saillant de Saint-Mihiel, à l’est, le col de la
Chapelotte sont autant de territoires encore marqués par les combats de tranchées.
Plus méconnue, la bataille des frontières de 1914 a également laissé des traces dans le
Lunévillois et la région de Nancy.
◼ www.tourisme-lorraine.fr
32
7e étape
VENDREDI 11 juillet
2014
Distance : 234,5 km
ÉPERNAY > NANCY
20
1
6
7
REIMS
5
3
16
8 9
4
13
14 15 17
10 12 19
11
18
28
21
29
À
24 25
26
27
verdun
30
31
épernay
châlonsen-champagne
34
35
32
2
18
33
39
36
38 37
BAR-LE-DUC
40
ST-DIZIER
41
nancy
42
10 km
1 Dormans
2 Mondement
3 Marfaux
4 Suippes
5 Souain-Perthes-les-Hurlus
6 et 7 Vienne-le-Château
8 Massiges
9 Minaucourt
10Plusieurs communes concernées,
des Islettes jusqu’à Varennes en
Argonne
11 Lachalade
12 Vauquois
13Romagne-sous-Montfaucon
14 Montfaucon d’Argonne
15 Varennes-en-Argonne
16Chattancourt
17Cumières-le-Mort-Homme
18Plusieurs communes concernées,
de Bar-le-Duc à Verdun
19Beaumont-en-Verdunois,
Bezonvaux, Cumières-leMort-Homme, Douaumont,
Fleury-devant-Douaumont,
Haumont-près-Samogneux,
Louvemont-Côte-du-Poivre,
Ornes, Vaux-devant-Damloup
20 Beaumont-en-Verdunois
21 à 24 Douaumont
25 Vaux-devant-Damloup
26 Fleury-devant-Douaumont
27 Verdun
28Azannes, Duzey, Loison
29 Dugny-sur-Meuse
30Les Eparges, Saint-Remy la
Calonne
31 Saint-Remy la Calonne
32Beaucoup de communes autour
de Vigneulles, Saint-Mihiel,
Apremont la Forêt…
33 Montsec
34 et 35Thiaucourt
36 Limey - Remenauville
37 Fey-en-Haye
38 Montauville
39 Flirey
40Toul
41 Villey-le-Sec
42Nancy
33
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 0 km
1
Epernay
Epernay
Epernay
0
Mondement
Cimetière militaire
de Marfaux
Marfaux
Cimetière militaire de Marfaux
L’un des plus grands cimetières du Commonwealth de la région. Il ressemble 1 114 dépouilles de
soldats du Royaume-Uni et de 15 soldats néo-zélandais.
- 23 km
4
Monument et musée
de la Victoire de la Marne
Km
Monument et musée de la Victoire de la Marne
Sous la forme d’une gigantesque borne de 35,5 mètres de haut, le monument commémore la
première bataille de la Marne, celle de septembre 1914. A la base du monument, un bas-relief
sculpté représente les effigies des généraux qui commandaient une armée durant cette bataille.
Au dessus, gravé dans la pierre, figure l’Ordre du Jour du 6 septembre 1914, signé par Joffre. Crée
en 1996 par l’Association « Mondement 1914 », le Musée d’Histoire de Mondement, consacré à cette
première bataille de la Marne, est installé dans l’ancienne école du village.
- 0 km
3
Dormans
Mémorial des batailles de la Marne
Au cœur du parc du château de Dormans, cet édifice est le plus important mémorial consacré
aux soldats tombés pendant les batailles de la Marne. Edifié entre 1921 et 1931 à l’initiative du
Maréchal Foch, il comprend une chapelle, une crypte et un ossuaire rassemblant les restes d’un
millier de soldats de toutes nationalités. Le lieu d’édification fut choisi par le Maréchal Foch qui
voyait à Dormans « le point synthétique des deux batailles de la Marne » de septembre 1914 et de
juillet 1918, où se joua le sort de la France. Un bel espace muséographique y présente des objets
et des photos témoins de la Grande Guerre et une impressionnante collection issue de l’artisanat
de tranchées.
- 0 km
2
Mémorial
des batailles de la Marne
Châlons-en-Champagne
Centre d’interprétation
Marne 14-18
Suippes
Centre d’interprétation Marne 14-18
Sur l’ancien front de Champagne, Marne 14-18 propose une présentation interactive originale
et humaniste du conflit. Tout au long de la visite, vous suivrez le témoignage du personnage qui
vous aura été attribué, une tranchée vous placera même au cœur d’un terrible assaut... Émotions
garanties. Sur 600 m2, 7 espaces scénographiques présentent l’Europe et la Champagne-Ardenne à
la Belle Epoque, pendant le conflit, et lors de la reconstruction politique, économique et sociale du
monde d’après-guerre.
Km
23
34
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 23 km
5
Châlonsen-Champagne
Vienne-le-Château
Sainte-Ménehould
Cimetière militaire français
de la Harazée
Km
23
Vienne-le-Château
Sainte-Ménehould
Tranchées de la Main
de Massiges
Massiges
Tranchées de la Main de Massiges
Dès leur repli en septembre 1914, les Allemands se retranchèrent sur cette hauteur naturelle située
à la jonction des fronts de Champagne et d’Argonne. Sa forme ressemble à une main, chaque doigt
fut un bastion de cette forteresse naturelle. D’innombrables souterrains furent creusés par les
Allemands et les Français. Les poilus qui montaient en première ligne passaient devant la statue de
la Vierge du village. Exposée aux projectiles, une balle perça son sein gauche et un essaim d’abeilles
y trouva refuge. Les soldats impressionnés par cette renaissance la baptisèrent alors la Vierge aux
abeilles. Le terrain de la Main de Massiges est resté en l’état avec ses entonnoirs de mines et ses
tranchées de combats de 1914-1915 restaurées par l’Association la Main de Massiges.
- 66,5 km
9
Camp de la Vallée Moreau
et bois de la Gruerie
Cimetière militaire français de la Harazée
Aménagé à flanc de colline, fermé par les bois de la Gruerie, où se déroulèrent pendant 4 ans les durs
combats de guerre de tranchées, ce cimetière abrite les dépouilles de 1 600 soldats.
- 66,5 km
8
Sainte-Ménehould
Camp de la Vallée Moreau et bois de la Gruerie
Le bois de la Gruerie présente de très nombreux vestiges de l’année 1915. Outre les vestiges de
tranchées, on peut y découvrir un camp de repos allemand, dit de la « Vallée Moreau » dont les
installations ont été restaurées (douches, chambres, ...). La Maison du Pays d’Argonne organise
également des randonnées guidées menant à la découverte des vestiges de ce secteur. À visiter
également la Chapelle aménagée par les poilus à proximité du « Tulipier » du village, arbre sanglant
sous lequel ont péri 60 soldats français suite à l’explosion d’un obus à proximité.
- 66,5 km
7
Souain-Perthesles-Hurlus
Monument de Navarin
Situé au lieu principal de la bataille de Champagne, le monument commémore les combats d’octobre
1914 et de septembre 1915. Il fut érigé en 1924, à l’initiative du Général Gouraud, Commandant de
la IVe armée, afin d’honorer les morts des armées de Champagne. Le monument domine un vaste
panorama sur l’ancien front de Champagne, le terrain resté en l’état porte encore les marques des
combats : tranchées, boyaux, cratères... Au sommet, une sculpture représente trois patrouilleurs
sous les traits du Général Gouraud, du Lieutenant Quentin Roosevelt, fils du Président, tué en 1918
dans le Tardenois et du propre frère du sculpteur tombé au Chemin des Dames.
- 66,5 km
6
Monument de Navarin
Sainte-Ménehould
Cimetière militaire français
de Minaucourt
Minaucourt
Cimetière militaire français de Minaucourt
À proximité de la Main de Massiges, cet immense cimetière s’étend sur plus de 40 000 m2 et rassemble
plus de 20 000 corps.
35
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 77 km
10
Les Islettes
Lachalade
Clermont-en-Argonne
Butte de Vauquois
Vauquois
Vraincourt
Cimetière militaire
américain de Romagne
Romagnesous-Montfaucon
Cimetière militaire américain de Romagne
14 246 Américains y sont enterrés, ce qui en fait le plus important cimetière américain de la première
guerre mondiale. Les noms de 954 disparus sont gravés sur les murs des loggias qui entourent la
chapelle. Son organisation et son architecture font de lui un site incontournable si on veut saisir ce
que les américains entendent par Devoir de Mémoire.
- 88,5 km
14
Monument
des Garibaldiens
Butte de Vauquois
Site exceptionnel criblé de gigantesques cratères résultant de la guerre des mines en Argonne. Il
s’agit du meilleur exemple d’aménagement de souterrains « de vie ». La grande qualité des visites
guidées permet une excellente compréhension des combats.
- 85,5 km
13
Passage à niveau n°56
Monument des Garibaldiens
Monument à la mémoire des 590 volontaires italiens morts en Argonne. Lazare Ponticelli (1897-2008),
dernier ancien combattant français de la Grande guerre, a fait partie de ce régiment de Garibaldiens.
Ce monument fait écho à celui que l’on peut voir au cimetière parisien du Père Lachaise.
- 82,5 km
12
Plusieurs communes
concernées,
des Islettes
jusqu’à Varenneen-Argonne
Km
77
La Haute Chevauchée
La Haute-Chevauchée est un lieu stratégique de voies de communication entre Châlons et Verdun
ouvrant vers Paris. Après avoir tenté de rompre le front en 1915, les Allemands, contenus par les
troupes françaises, s’y installent défensivement ; les Combats d’Argonne font 350 000 morts ou
disparus.Fin septembre 1918, l’Argonne est libérée par la Première Armée Américaine aux ordres
du Général Pershing. Aujourd’hui de nombreux entonnoirs produits par les explosions des mines
souterraines sont visibles. On peut également y voir le Monument ossuaire, de la cote 285, abritant
les restes d’environ 10 000 soldats inconnus, ainsi que la croix de la Réconciliation, l’abri de Pélerin,
et la stèle du Général Gouraud.
- 78,5 km
11
La Haute Chevauchée
Brabant-en-Argonne
Tour américaine
de Montfaucon d’Argonne
Montfaucon
d’Argonne
Tour américaine de Montfaucon d’Argonne
Ce monument a été érigé par la Commission des monuments de guerre américains, une agence
gouvernementale des États-Unis d’Amérique qui en assure également l’entretien.
D’une hauteur totale de 60 mètres, il est surmonté d’une statue symbolisant la liberté. Elle fait face à
la ligne de front de la Première Armée américaine au matin du 26 septembre 1918 lorsque l’attaque
débuta.
Les visiteurs peuvent accéder à la plate-forme d’observation d’où l’on jouit d’une vue magnifique sur
la quasi-totalité du terrain conquis lors de cette offensive qui fut la plus grande bataille de l’histoire
américaine de l’époque.
Km
78,5
Km
82,5
Km
85,5
Km
88,5
36
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 93 km
15
Dombasle-en-Argonne
Sivry-La-Perche
Chattancourt
Fromerevilleles-Vallon
Monument du MortHomme et village détruit
de Cumières
Cumières-le-MortHomme
Monument du Mort-Homme et village détruit de Cumières
Statue du soldat mort sortant victorieux de son linceul pour rappeler le sacrifice des combattants
français pour la possession de cette colline observatoire de la rive gauche de la Meuse.
- 106,5 km
18
La Tranchée
de Chattancourt
Carrefour D115-D38
Voie Sacrée
Km
93
La Tranchée de Chattancourt
L’Association « Histoires de France » a recréé une tranchée du modèle de 1915 et un bivouac de soldat.
Celle-ci est reconstituée d’après de nombreux documents photographiques et selon les règlements
en vigueur à l’époque. Ouverture à partir du 15 juillet 2014.
- 101 km
17
Varennesen-Argonne
Monument de Pennsylvanie
Mémorial américain dédié aux soldats de Pennsylvanie.
- 98 km
16
Monument
de Pennsylvanie
Plusieurs communes
concernées,
de Bar-le-Duc
à Verdun
Km
98
Km
101
Km
106,5
Voie Sacrée
La Voie Sacrée fut la seule route reliant le front de Verdun avec l’arrière (Bar-le-Duc). C’est par elle
que la Bataille de Verdun fut alimentée en hommes (2 400 000) et en munitions durant 10 mois, jour
et nuit.
La Voie Sacrée traverse l’arrière-front français. Sa symbolique est puissante. Elle marque l’effort
d’une nation entière pour la victoire. Elle matérialise le passage entre la zone civile, la zone logistique
et la zone de combat. Elle a symbolisé le « chemin de croix » des Poilus menés vers l’Enfer de Verdun
et le retour à la vie des « revenants » du champ de bataille.
Maurice Barrès lui a donné son nom. Devenue monument national, la Voie Sacrée est la seule route
nationale de France dispensée de porter un numéro.
Une borne, surmontée d’un casque de poilu et ornées de la palme du martyr, a été implantée à
chaque kilomètre de la Voie, depuis Bar-le-Duc jusqu’à Verdun, en passant par Souilly, Quartier
général du général Pétain puis du général américain Pershing.
37
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 109,5 km
19
Bras-sur-Meuse
Le Bois des Caures :
Monument, stèle
et PC Driant
Beaumont-enVerdunois
Tranchée
des Baïonnettes
Tranchée
des Baïonnettes
Douaumont
Tranchée des Baïonnettes
Ce monument, construit par un mécène américain, repose sur une légende : celle de soldats français
ensevelis debout dans leur tranchée lors de violents bombardements. Il demeure dans l’imaginaire
collectif comme un site symbolique du champ de Bataille de Verdun.
- 116,5 km
22
Beaumont-enVerdunois, Bezonvaux,
Cumières-le-MortHomme, Douaumont,
Fleury-devantDouaumont, Haumontprès-Samogneux,
Louvemont-Côte-duPoivre, Ornes, Vauxdevant-Damloup
Le Bois des Caures : Monument, stèle et PC Driant
Ancien poste de commandement et monuments dédiés à la mémoire du lieutenant colonel Driant et
de ses chasseurs à pieds qui ont défendu le Bois des Caures le 21 février 1916, début de la Bataille
de Verdun.
- 116,5 km
21
Les villages détruits
Km
109,5
Les villages détruits
Neuf villages, situés en « Zone Rouge », furent totalement rayés de la carte lors de la Bataille de
Verdun, balayés par la tourmente de la bataille : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumièresle-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, LouvemontCôte-du-Poivre, Ornes, Vaux-devant-Damloup.
Restent les vestiges où les emplacements des maisons et des lieux publics sont symbolisés. Ils
rappellent les métiers et les activités de ces anciennes communautés villageoises. Les villages
n’ont jamais été reconstruits. Ces villages fantômes, Morts pour la France, présentent une mémoire
émouvante à travers les chapelles et les monuments commémoratifs érigés après guerre. Accès libre.
- 111 km
20
Charny-sur-Meuse
Douaumont
Fort de Douaumont
Km
111
Km
116,5
Douaumont
Fort de Douaumont
Clé de voûte du système fortifié de Verdun, Douaumont fut pris par l’armée allemande dès le début
de la bataille. Sa reconquête ne survint qu’après huit mois de combats particulièrement âpres.
Aujourd’hui, les drapeaux français et allemand qui flottent côte à côte sur le fort rappellent la tragédie
et la mort commune des soldats des deux armées en ce même lieu.
38
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 117 km
23
Ossuaire de Douaumont
Km
117
Douaumont
Fleury-devant
Douaumont
Fort de Vaux
Vaux-devantDamloup
Mémorial de Verdun
Mémorial de Verdun
Fleury-devantDouaumont
Mémorial de Verdun
Inauguré le 17 septembre 1967, en présence de son initiateur, Maurice Genevoix, académicien
français et ancien combattant, président fondateur du Comité National du Souvenir de Verdun, le
Mémorial de Verdun, est situé au cœur du champ de bataille de Verdun à l’emplacement même de
la gare détruite de Fleury-devant-Douaumont. Il est l’un des principaux musées européens dédiés
à la Grande Guerre. Il est actuellement fermé pour travaux. Réouverture prévue en novembre 2015.
- 123,5 km
27
Ossuaire de Douaumont
Fort de Vaux
Assiégé par l’armée allemande, le fort ne se livra qu’après sept jours d’une résistance héroïque.
Ses défenseurs, à bout de force et sans espoirs d’être dégagés, reçurent les honneurs militaires des
Allemands lors de la reddition le 7 juin 1916.
- 119 km
26
Douaumont
et alentours
Ossuaire de Douaumont
Ce monument emblématique du champ de bataille abrite environ 130 000 corps de soldats français
et allemands non identifiés. La tour offre un panorama sur l’ensemble du champ de bataille. Devant
l’ossuaire s’étend l’immense nécropole nationale où reposent plus de 16 000 soldats français.
- 118,5 km
25
Champ de bataille
de Verdun
Champ de bataille de Verdun
300 jours et 300 nuits de combats sans trêve, plus de 300 000 morts et disparus, 400 000 blessés,
français et allemands confondus… La Bataille de Verdun de 1916 est un choc frontal, le plus meurtrier
de l’histoire, entre la France et l’Allemagne. Cette lutte d’anéantissement total des hommes et des
défenses, à travers un duel d’artillerie sans précédent, symbolise et résume la guerre industrielle.
- 117 km
24
Carrefour D913-D913C
Carrefour D913-D603
Ville de Verdun
Verdun
Ville de Verdun
La Ville de Verdun est riche d’une histoire et d’un patrimoine millénaires. En 843, le traité de partage de
l’Empire carolingien est signé dans la cité-évêché. La Meuse contribue au rayonnement de l’art mosan
dont Verdun est un centre d’expression important. Mais la ville tire surtout son renom mondial de la
grande bataille de 1916 dont elle est l’enjeu :
◼ Monument à la Victoire : crypte où sont exposés les livres d’or des soldats français et américains
ayant combattu en Meuse
◼ Citadelle souterraine : centre logistique durant la Bataille de Verdun, c’est là que fut choisi le Soldat
inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe depuis le 11 novembre 1920 afin de célébrer le sacrifice
de tous les soldats français non identifiés ou disparus. Un parcours en wagonnets a été aménagé
dans les galeries de la citadelle. Des animations audiovisuelles et des reconstitutions évoquent la vie
quotidienne des soldats
◼ Centre mondial de la Paix et des Droits de l’homme: situé dans le Palais Episcopal de Verdun, édifice
classé monument historique du 18e siècle, le Centre Mondial de la Paix propose un programme
annuel d’expositions, de conférences, de colloques, sur les problématiques du monde contemporain.
Actuellement grande exposition « Que reste-t-il de la Grande Guerre », à voir jusqu’en 2018.
Km
118,5
Km
119
Km
123,5
39
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 127 km
28
Ouvrage de la Falouse
Dugny-sur-Meuse
Fresnes-en-Woevre
Crête des Eparges
Les Eparges, SaintRemy la Calonne
Champlon
(Saulx-les Champlon)
Fosse d’Alain Fournier
et de ses camarades
Saint-Remy
la Calonne
Fosse d’Alain Fournier et de ses camarades
En forêt de Calonne, se trouve la fosse Alain Fournier. C’est une pyramide de verre qui indique
l’emplacement où furent découverts l’écrivain et ses hommes, après plus de 70 ans d’une disparition
énigmatique. Ils reposent dans le cimetière de Saint-Remy la Calonne.
- 156,5km
32
Haudiomont
Crête des Eparges
La Crête des Eparges, dominant la plaine de la Woëvre qui s’ouvre sur Metz, conserve la mémoire
de terribles combats, particulièrement en 1915. Ce secteur, qui englobe la Tranchée de Calonne, fut
le cadre de la rencontre tragique entre les écrivains mobilisés et la Grande Guerre : Alain Fournier,
Louis Pergaud, tous deux tués en 1914, Jean Giono, Ernst Jünger et Maurice Genevoix, auteur du
témoignage monumental : Ceux de 14. Avec ses cratères d’explosion, la crête porte toujours les
cicatrices de la guerre des mines. De nombreux monuments jalonnent ce haut-lieu.
- 143 km
31
Azannes, Duzey,
Loison
Ouvrage de la Falouse
Fortification en béton construite de 1906 à 1908, équipée d’une tourelle de canon de 75 et d’une
tourelle de mitrailleuses. Surplombant la Meuse, l’ouvrage complète l’intervalle entre les forts de
Dugny et d’Haudainville. En bon état car en retrait de la zone des combats, il est aujourd’hui ouvert à
la visite et propose une exposition permanente ainsi que des scènes reconstituées.
- 140,5 km
30
Arrière-front allemand
Arrière-front allemand
Comme l’arrière-front français, l’arrière front allemand permettait d’acheminer au mieux hommes
et matériel vers les premières lignes.
La présence allemande au nord et au nord-est de Verdun a laissé une empreinte profonde dans
le paysage meusien avec notamment le camp Marguerre, la batterie de Duzey, classée Monument
Historique, le camp de la côte de Romagne à Azannes…
- 135 km
29
Moulainville
Vigneulles-lesHattonchatel
Saillant de Saint-Mihiel
Beaucoup de
communes autour
de Vigneulles,
Saint-Mihiel,
Apremont la Forêt…
Km
127
Km
135
Km
140,5
Km
143
Km
156,5
Saillant de Saint-Mihiel
La poussée allemande de septembre 1914 pour encercler de la place forte de Verdun, contenue
par la résistance du fort de Troyon, entraîna la prise de Saint-Mihiel. Ce saillant enfoncé de 20 km
dans les lignes françaises fut attaqué en vain par l’armée française en 1915. Il ne fut libéré qu’en
1918, lors de l’offensive franco-américaine. Le secteur où se déroulèrent des affrontements très
meurtriers est traversé de tranchées, dont certaines bétonnées, observables à partir de platesformes aménagées (Tranchées des Bavarois, Bois Brûlé, Tranchée de la Soif…). Le Fort de Troyon,
haut-lieu de la résistance française durant l’offensive allemande de 1914, le Fort de Jouy, en parfait
état de conservation et le Fort de Liouville, fortement bombardé en septembre 1914, constituent un
patrimoine militaire remarquable, illustrant le système Séré de Rivières.
40
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 161 km
33
Thiaucourt
Pannes
Cimetière Américain
de Thiaucourt
161
Km
166,5
Thiaucourt
Flirey
Site de guerre
de Limey-Remenauville
Limey Remenauville
Flirey
Village détruit
de Fey-en-Haye
et Eglise Saint Gorgon
Km
174
Fey-en-Haye
Village détruit de Fey-en-Haye et Eglise Saint Gorgon
Sur le site, vous pouvez retrouver les témoignages du passé, avant la destruction complète du village
en 1914.
- 174 km
38
Cimetière Allemand
de Thiaucourt
Site de guerre de Limey-Remenauville
Le village comptait 138 habitants avant la Première Guerre Mondiale, mais dès septembre 1914,
il fut occupé par l’armée allemande. Traversé par la ligne de front durant toute la guerre, il a été
entièrement détruit et ne fut libéré qu’en septembre 1918.
- 174 km
37
Pannes
Km
Cimetière Américain de Thiaucourt
Le cimetière contient les tombes des soldats morts à la guerre, la plupart dans la grande offensive
qui a entraîné la réduction du saillant de Saint Mihiel en 1918. Sur les murs du musée sont inscrits
les noms de 283 disparus.
- 174 km
36
Montsec
Cimetière Allemand de Thiaucourt
Le cimetière militaire allemand de Thiaucourt est un cimetière militaire de la Première Guerre
mondiale, situé à Thiaucourt-Regniéville dans le département de la Meurthe-et-Moselle, en Lorraine.
Dans ce cimetière reposent les corps de 11 685 soldats allemands. Une fosse commune renferme
2 980 soldats allemands et 2 645 soldats inconnus. Quelques sépultures sont celles de soldats
français connus et inconnus. Plusieurs dizaines de tombes datent de la guerre de 1870.
- 166,5 km
35
Monument américain
de la butte de Montsec
Monument américain de la butte de Montsec
Visible de très loin, ce monument a été élevé par les États-Unis au sommet d’une colline observatoire
des Allemands. Il commémore l’offensive de la 1ère armée US en septembre 1918 et les combats livrés
jusqu’en novembre 1918. Un escalier monumental mène au mémorial formé de colonnes surmontées
d’une rotonde. Au centre, un plan-relief en bronze situe les différents secteurs de l’offensive qui a
éliminé le saillant de Saint-Mihiel. Le site offre un superbe panorama sur le lac de Madine et les
côtes de Meuse.
- 166,5 km
34
Lac de Madine (près)
Flirey
Site Historique
du Bois-le-Prêtre
Montauville
Site Historique du Bois-le-Prêtre
Situé au nord-ouest de Pont-à-Mousson, le Bois-le-Prêtre est l’un des sites les plus importants du
Saillant de Saint-Mihiel. De très violents combats y ont eu lieu durant la Première Guerre mondiale.
Il s’agissait d’un point stratégique, sur une ligne de crêtes.
41
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
7e
étape
- 174 km
39
Toul
Ville fortifiée de Toul
Toul
Villey-le-Sec
Fort de Villey-le-Sec
Nancy
Exposition
Nancy
Musée Lorrain - Été 1914
(Nancy et La Lorraine en Guerre)
Km
195,5
Villey-le-Sec
Km
Fort de Villey-le-Sec
Ouvrage de fortification appartenant au système Seré de Rivières, il a été construit après la défaite 206,5
française de 1871. Situé en dehors des lignes de Front, il est resté presque intact.
- 234,5 km
42
Flirey
Ville fortifiée de Toul
La ville fortifiée de Toul (Vauban, Séré de Rivières) ne fut pas attaquée au cours de la Grande Guerre.
- 206,5 km
41
Nécropole Nationale
de Flirey
Nécropole Nationale de Flirey
La nécropole nationale de Flirey, créée en juin 1919, regroupe les 2 699 corps des militaires
précédemment inhumés dans les cimetières de Bouconville, Flirey A, B et Côte 305, D, Fey en Haye,
Limey A, B, D, Rambucourt (Meuse), Seicheprey, Vigneulles (Meuse), Filey-Limey C.
- 195,5 km
40
Flirey
Km
234,5
Exposition Musée Lorrain - Été 1914 (Nancy et La Lorraine en Guerre)
Les combats de l’été 1914 en Lorraine, représentent un moment clé et méconnu du premier conflit
mondial. Les mois d’août et septembre 1914 marquent un basculement décisif : c’est à une guerre
moderne d’un nouveau genre que doit s’adapter brutalement une société dont les systèmes de pensée
restaient profondément ancrés dans la mémoire de la guerre de 1870 et l’annexion de l’AlsaceLorraine. Par le biais de témoignages, d’oeuvres d’art, d’objets d’époque, l’exposition présente la
manière dont soldats, civils et artistes ont perçu, et ressenti le début de la guerre.
42
Samedi 12 juillet 2014
TOMBLAINE > GERARDMER
8e étape
LA MEURTHE-ET-MOSELLE
L
a Meurthe-et-Moselle est un département souvent oublié de l’histoire de la Première Guerre
mondiale. Territoire frontière, il offre pourtant de
nombreux lieux de mémoire du conflit. À l’ouest,
Bois-le-Prêtre et le saillant de Saint-Mihiel, à
l’est, le col de la Chapelotte sont autant de territoires encore marqués par les combats de tranchées. Plus méconnue, la bataille des frontières
de 1914 a également laissé des traces dans le
Lunévillois et la région de Nancy.
◼ www.tourisme-lorraine.fr
14-18 FRONT DES VOSGES
(HAUT-RHIN - VOSGES)
D
ans le cadre spectaculaire du Massif des
Vosges, Allemands et Français, de 1914 à
1918, se sont affrontés dans une guerre de montagne, bien différente de celle menée dans les
autres régions du front occidental. La grande
proximité des lignes ennemies, les tranchées,
les sapes, les abris, tout ici a été conditionné par
les contraintes du climat et du relief. Aujourd’hui,
leurs nombreux vestiges se découvrent à travers
de passionnantes randonnées, le long de l’impressionnante barrière bétonnée qui s’étend sur
une centaine de kilomètres, du Col de la Chapelotte jusqu’au Sundgau.
◼ front-vosges-14-18.eu
43
8e étape
Samedi 12 juillet
2014
Distance : 161 km
TOMBLAINE > GÉRARDMER
1
TOMBLAINE
Nancy
2
3
Vitrimont
Angomont
4
Grandfontaine
5
Celles-Sur-Plaine
7
6
Saint Benoit
La Chipotte
Senones
8
Ban-De-Sapt
GÉRARDMER
3,5 km
44
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
8e
étape
- 0 km
1
Nancy
Vitrimont
Col du Léomont
Vitrimont
Badonviller
La Chapelotte
Badonviller
la Chapelotte
Lieu où est abattu le premier Zeppelin de la Grande Guerre, le 22 août 1914, La Chapelotte est le
dernier col situé entre le massif des Vosges et les plaines de Lorraine. Sa position stratégique en
fait donc un lieu privilégié d’affrontement de la guerre de montagne. Mais ce site est surtout connu
pour être le plus profond jamais atteint dans la guerre souterraine, de l’ensemble des fronts, à
120 mètres au-dessous de la surface. Cette guerre des mines a laissé de profonds entonnoirs
toujours visibles au milieu des traces impressionnantes d’un champ de bataille parfaitement
conservé. Au lieu-dit La Menelle, sur la commune de Pierre-Percée, le Centre d’Interprétation et
de Documentation 1914-1918 (CID), présente des objets et conserve des archives sur l’ensemble
de ce front oublié.
- 51,5 km
4
Km
0
Col du Léomont
La première victoire de la France en août 1914 s’est déroulée sur les pentes de cette colline.
Aujourd’hui, au sommet de la Colline du Léomont, un monument rappel les douloureux combats.
Une table d’orientation permet aux promeneurs de pouvoir contempler le panorama sur 360°.
Unchemin aménagé relie ce site à la Nécropole nationale de Frescati et à l’Espace Muséal Chaubet.
- 51,5 km
3
Nancy
Exposition Musée Lorrain - Été 1914 (Nancy et La Lorraine en Guerre)
Les combats de l’été 1914 en Lorraine, représentent un moment clé et méconnu du premier conflit
mondial. Les mois d’août et septembre 1914 marquent un basculement décisif : c’est à une guerre
moderne d’un nouveau genre que doit s’adapter brutalement une société dont les systèmes de
pensée restaient profondément ancrés dans la mémoire de la guerre de 1870 et l’annexion de
l’Alsace-Lorraine. Par le biais de témoignages, d’oeuvres d’art, d’objets d’époque, l’exposition
présente la manière dont soldats, civils et artistes ont perçu, et ressenti le début de la guerre.
- 17,5 km
2
Exposition Musée Lorrain
- Été 1914 (Nancy et
La Lorraine en Guerre)
Baccarat
Les Deux Donon
Km
17,5
Km
51,5
Grandfontaine (67)
LES DEUX DONON
Lieux de combats s’inscrivant dans la bataille des frontières, le Grand et le Petit Donon sont le
théâtre de violents affrontements les 20 et 21 août 1914. Si les traces laissées par ces combats ont
aujourd’hui disparu, un impressionnant sentier de stèles gravées à la mémoire des combattants
français et allemands réunis dans la mort y est encore visible en gravissant les pentes du Petit
Donon. Ce sentier ajoute à la majesté des lieux un émouvant message mémoriel.
45
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
8e
étape
- 51,5 km
- 61 km
Celles-Sur-Plaine
(88)
Menil sur Belvitte
Col Mémoire
de La Chipotte
Saint Benoit
La Chipotte (88)
COL MÉMOIRE DE LA CHIPOTTE
Dernier contrefort des Vosges avant les plaines du sud lorrain, le massif de la Chipotte représente
une excellente forteresse naturelle qui va voir s’opposer, entre le 25 août et le 11 septembre 1914, des
troupes de plusieurs corps d’armées français et allemands. Pendant 17 jours, chasseurs à pieds et
alpins, infanterie alpine et troupes coloniales résistent aux assauts allemands qui ont pour objectif le
percement du massif. Le col et les collines boisées environnantes sont pris et repris plusieurs fois au
prix de pertes considérables. Après le 12 septembre, la plus grande bataille des Vosges de la bataille
des frontières laisse place , comme à Ménil-sur-Belvitte, à une terre de nécropoles.
6
- 67 km
Rambervillers
La Roche Mère Henry
Senones (88)
LA ROCHE MÈRE HENRY
Plateau tabulaire surplombant la vallée du Rabodeau, c’est à proximité d’une roche observatoire
importante dans le dispositif allemand que se cristallise la ligne de front à l’automne 1914.
Soldats français, puis américains, et allemands s’opposent ainsi sur une étroite barre rocheuse
qui va se transformer en un champ de bataille en « tuile romaine », où les Allemands accumulent
d’impressionnantes et imprenables lignes successives de fortifications bétonnées, toujours visibles
aujourd’hui et parcourues par un sentier de mémoire.
- 67 km
8
Le Coquin
LE COQUIN
Cette roche sommitale de la vallée de la Plaine va se retrouver en première ligne lors de la
cristallisation du front, dès octobre 1914. Elle va dès lors devenir un observatoire majeur, face au
champ de bataille de La Chapelotte. Cuirassé par les Allemands, qui vont aménager la roche en la
couvrant d’une puissante carapace de béton, le Coquin est aujourd’hui au modèle de piton fortifié de
la guerre de montagne et un impressionnant site touristique qui allie histoire et mémoire.
5
7
Baccarat
Rambervillers
La Fontenelle
Km
61
Km
67
Ban-De-Sapt (88)
LA FONTENELLE
Observatoire important dans la guerre de montagne, La Fontenelle, hameau de la commune du
Ban-de-Sapt, va être, au cours de l’été 1915, le champ de bataille emblématique du département
des Vosges pendant la guerre de position. Plusieurs milliers d’hommes, français et allemands,
s’opposent et meurent pour la conquête de cette colline aujourd’hui couverte par une nécropole et
un monument-phare dû au sculpteur Emile-Just Bachelet. Les traces du champ de bataille, toujours
visibles alentour, rappellent que le Ban-de-Sapt, à l’instar de Verdun, verra trois de ses hameaux
« Morts pour la France » car jamais reconstruits. Leurs traces sont toujours visibles aujourd’hui,
reliées par un sentier de mémoire.
46
Dimanche 13 juillet 2014
GERARDMER > MULHOUSE
9e étape
14-18 FRONT DES VOSGES
(HAUT-RHIN - VOSGES)
D
ans le cadre spectaculaire du Massif des Vosges, Allemands et
Français, de 1914 à 1918, se sont affrontés dans une guerre de
montagne, bien différente de celle menée dans les autres régions
du front occidental. La grande proximité des lignes ennemies, les
tranchées, les sapes, les abris, tout ici a été conditionné par les
contraintes du climat et du relief. Aujourd’hui, leurs nombreux
vestiges se découvrent à travers de passionnantes randonnées, le
long de l’impressionnante barrière bétonnée qui s’étend sur une
centaine de kilomètres, du Col de la Chapelotte jusqu’au Sundgau.
◼ front-vosges-14-18.eu
47
9e étape
Dimanche 13 juillet
2014
Distance : 170 km
GERARDMER > MULHOUSE
1
Lapoutroie
2
à
5
Orbey
GERARDMER
6
Soultzmatt
7
Markstein – Grand Ballon
– Col Amic– Cernay
8
Cernay
10
Wattwiller
9
Uffholtz
MULHOUSE
6,5km
48
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
9e
étape
- 24 km
1
Station du Lac Blanc
Orbey
Col du Wettstein
Nécropole nationale
française du Wettstein
Orbey
Le Linge
Le Linge
Orbey
Le Linge
Dès le mois de septembre 1914, la région de Munster est le théâtre de combats sanglants, sur le
Hohrodberg, le Reichackerkopf et Metzeral, où les Français arrachent la victoire en juin 1915. Une
nouvelle offensive de grande ampleur débute le 20 juillet pour ne s’achever que fin octobre 1915.
L’affaire aura coûté 17 000 vies sans aucune avancée de part et d’autre. Classé en 1921, le champ
de bataille du Linge retrouve un intérêt à partir de 1968. Depuis 1981, un musée installé au cœur
des tranchées où les deux armées se faisaient face à quelques mètres l’une de l’autre, met l’accent
sur la spécificité du conflit dans la région : la guerre de montagne.
- 43,5 km
5
Orbey
Nécropole nationale française du Wettstein
La nécropole nationale française du Wettstein également appelée cimetière des Chasseurs ou du
Linge, a été inaugurée le 13 août 1939 et a fait l’objet d’une réfection totale en 1965. 3 600 soldats
français y reposent.
- 43,5 km
4
Cimetière militaire
français Duchesne
Cimetière militaire français Duchesne
Le cimetière Duchesne, au sud et celui de l’Etang du Devin, au nord, tous deux créés en 1915, restent
parmi les plus authentiques de la région.
- 41 km
3
Lapoutroie
La Tête des Faux
La Tête des Faux abrite un champ de bataille réduit mais très concentré en matière d’architecture
militaire allemande. Le 2 décembre 1914, les 28e et 30e BCA (Bataillons de chasseurs alpins) et un
bataillon du 215e régiment d’infanterie, prennent d’assaut la Tête des Faux, culminant à 1 220 mètres,
délogeant les unités bavaroises. La nuit de Noël 1914 voit le sommet s’embraser une nouvelle
fois alors que les Allemands lancent une vigoureuse contre-attaque. La bataille, menée dans des
conditions extrêmes dans une épaisse couche de neige, entre bientôt dans la légende. Son bilan est
lourd : 600 hommes des deux armées sont mis hors de combat en une seule nuit. Les Allemands
s’installent juste en contre-bas et construisent sur le flanc est d’impressionnantes fortifications qui
figent définitivement la situation.
- 33 km
2
La Tête des Faux
Le Linge
Cimetière militaire
allemand du Baerenstall
Km
24
Km
33
Km
41
Km
43,5
Orbey
Cimetière militaire allemand du Baerenstall
Le cimetière allemand du Baerenstall, créé en 1930 pour regrouper les sépultures de 2 438 soldats
allemands du secteur du Linge, était auparavant installé sur le versant opposé au niveau du monument
pyramidal, construit en 1916.
49
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
9e
étape
- 98 km
6
Gauchmatt
Route des Crêtes
Markstein –
Grand Ballon –
Col Amic– Cernay
D 431/Col Amic
Champ de bataille
et monument national
du Hartmannswillerkopf
Wattwiller
Champ de bataille et monument national du Hartmannswillerkopf
Le massif du Hartmannswillerkopf ou Vieil Armand, surplombant le sud de la plaine d’Alsace, occupa
une position stratégique entre le 26 décembre 1914 et le 9 janvier 1916. Durant cette période, le
sommet change huit fois de main. 250 000 obus tirés par l’artillerie française pendant la seule
journée du 21 décembre 1915, transforment progressivement la forêt en paysage lunaire. Les
estimations des pertes évoquent le chiffre de 30 000 morts dans les deux camps. Les aménagements,
casemates, galeries et abris souterrains qui sont installés sont les plus imposants du massif des
Vosges. Parmi les 6 000 abris construits, la moitié est encore visible, jalonnant un parcours de
90 kilomètres de tranchées. Le Monument National « Hartmannswillerkopf 14-18 » fait partie des
quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Œuvre de l’architecte Robert DANIS et du
sculpteur Antoine BOURDELLE, il a été inauguré en 1932 par le Président de la République, Albert
LEBRUN .
- 147,5 km
9
Le Markstein
Route des Crêtes
Construite en 1915 par les troupes françaises des différentes divisions qui combattent sur les sommets,
la route des crêtes est créée pour assurer les communications nord-sud du massif et connecter ainsi
les différentes vallées vosgiennes. Elle forme un vaste réseau de routes qui relient camps, centres de
résistance et places d’artillerie, formant ainsi une colonne vertébrale d’une importance majeure pour
la guerre de montagne. Elle est également reliée à de nombreuses réalisations techniques telles que
câbles transbordeurs, voies de chemin de fer de campagne et même téléphériques. Longue de près
de 80 kilomètres, elle relie aujourd’hui Sainte-Marie à Cernay par le Grand-Ballon (1 424 m) avec son
monument des Diables bleus, inauguré en 1927 par Raymond Poincaré.
- 133,5 km
8
Soultzmatt
Cimetière militaire roumain de Soultzmatt
Le cimetière militaire de Soultzmatt, inauguré en 1924 par le roi Ferdinand et la reine Marie de
Roumanie, contient la plus grande nécropole militaire roumaine de France. Les 678 soldats roumains
qui y reposent, étaient prisonniers de l’armée allemande et chargés de construire des routes et des
abris, principalement entre 1916 et 1917. C’est en 1920 que la commune de Soultzmatt-Wintzfelden
fait don à la Roumanie du terrain nécessaire à l’aménagement du cimetière sur les hauteurs de la
Gauchmatt, au Val du Pâtre.
- 120 km
7
Cimetière militaire
roumain de Soultzmatt
D 431/Uffholtz
Abri Mémoire
Uffholtz
Abri Mémoire
Ce poste de secours allemand est créé en 1916 dans la cave renforcée de l’auberge du village
partiellement détruit par les bombardements. Comme la plupart des communes situées au pied de
l’Hartmannswillerkopf, Cernay, Steinbach, Wattwiller et Uffholtz sont alors occupés. L’Abri-Mémoire
d’Uffholtz a été aménagé en 2011 dans ses murs séculaires. Prévu pour accueillir des expositions
temporaires et les événements artistiques, il dispose également d’un centre de ressources
pédagogiques et culturelles. Sa vocation est de conserver le patrimoine de mémoire lié à la Grande
Guerre en Alsace et dans les Vosges et de procéder à la collecte de documents mis à la disposition
du public et des chercheurs.
Km
98
Km
120
Km
133,5
Km
147,5
50
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
9e
étape
- 149 km
10
Cernay
Cimetières militaires
français et allemand
de Cernay
Cernay
Km
149
Cimetières militaires français et allemand de Cernay
Le cimetière militaire allemand de Cernay, situé aupied du Hartmannswillerkopf, rénové dans les
années 1979-1983 a accueilli l’essentiel des tombes de prisonniers allemands des différents fronts
internés dans les camps français. 7 085 victimes allemandes de la Première Guerre mondiale y
reposent.
51
Lundi 14 juillet 2014
MULHOUSE > LA PLANCHE DES BELLES FILLES
© B. Naegelen
10e étape
› Hartmannwillerkopf
14-18 FRONT DES VOSGES
(HAUT-RHIN - VOSGES)
D
ans le cadre spectaculaire du Massif des Vosges, Allemands et
Français, de 1914 à 1918, se sont affrontés dans une guerre de
montagne, bien différente de celle menée dans les autres régions
du front occidental. La grande proximité des lignes ennemies, les
tranchées, les sapes, les abris, tout ici a été conditionné par les
contraintes du climat et du relief. Aujourd’hui, leurs nombreux
vestiges se découvrent à travers de passionnantes randonnées, le
long de l’impressionnante barrière bétonnée qui s’étend sur une
centaine de kilomètres, du Col de la Chapelotte jusqu’au Sundgau.
◼ front-vosges-14-18.eu
52
10e étape
Distance : 161,5 km
Lundi 14 juillet
2014
MULHOUSE > LA PLANCHE DES BELLES FILLES
Metzeral
Mittlach
3
4
1
Soultzmatt
2
la planche des belles filles
LuttenbachPres-Munster
mulhouse
3 km
53
KM
PARCOURUS
COMMUNE
TRAVERSÉE
SITE DE
MÉMOIRE 14-18
commune
du site 14-18
10 e
étape
- 20 km
1
Soultzmatt
Petit-Ballon
ou Kahler Vasen
LuttenbachPres-Munster
Sondernach
Metzeral
Metzeral
Metzeral
Dans les Vosges alsaciennes, l’année 1915 est celle des grands affrontements avec pour objectif la
prise de sommets. La guerre se déroule également dans certaines vallées comme celle de la Fecht.
Du 20 au 24 juin 1915, les soldats de la 47e division française, massivement composée de soldats
de troupes de montagnes (Alpins et Vosgiens entre autres), attaquent et libèrent la commune de
Metzeral après de sanglants combats dans le village qui, resté à l’immédiate proximité du front
jusqu’à la fin de la guerre, sera complètement détruit.
- 74,5 km
4
Petit Ballon
Petit-Ballon ou Kahler Vasen
Situé en arrière du front du Hilsenfirst, le Petit Ballon, comme les Stein-Berg tout proches, sont
des observatoires allemands majeurs. Situé à 1 275 mètres de hauteur, il est relié à un important
poste optique qui permet d’assurer des communications et de transmettre des ordres sur toute
la ligne de front entre Metzeral au nord et Sengeren au sud. Quelques ruines, comme des abris
bétonnés et des restes de tranchées, sont encore visibles dans ce secteur.
- 64,5 km
3
Soultzmatt
Cimetière militaire roumain de Soultzmatt
Le cimetière militaire de Soultzmatt, inauguré en 1924 par le roi Ferdinand et la reine Marie
de Roumanie, contient la plus grande nécropole militaire roumaine de France. Les 678 soldats
roumains qui y reposent, étaient prisonniers de l’armée allemande et chargés de construire des
routes et des abris, principalement entre 1916 et 1917. C’est en 1920 que la commune de SoultzmattWintzfelden fait don à la Roumanie du terrain nécessaire à l’aménagement du cimetière sur les
hauteurs de la Gauchmatt, au Val du Pâtre.
- 54,5 km
2
Cimetière militaire
roumain de Soultzmatt
Le Breitfirst - Metzeral
Ambulance alpine
de Mittlach
Mittlach
Ambulance alpine de Mittlach
Mittlach, repris aux Allemands le 21 avril 1915, est le seul village de la vallée de Munster redevenu
et resté français jusqu’à la fin de la guerre. Le 8 août 1915, le Président de la République, Raymond
Poincaré, effectue une visite à Mittlach en empruntant les chemins de montagne.La mairie est
transformée en poste de secours, après un renforcement des murs de la cave. L’Ambulance Alpine
2/64 – rebaptisée Ambulance Alpine 301 – accueille les blessés du champ de bataille de Metzeral,
distant de quelques kilomètres. Elle servira durant toute la guerre malgré la baisse d’intensité
des combats de la région à partir de l’année 1916. La cave actuelle de la mairie de Mittlach abrite
plusieurs inscriptions qui évoquent les combats du Reichackerkopf, des cotes 955 et 830 et de
Metzeral en juin 1915, ainsi que la mémoire du Général Serret et du Colonel Boussat, tombés au
Hartmannswillerkopf en décembre 1915.
Km
20
Km
54,5
Km
64,5
Km
74,5
54
Comprendre
la Grande Guerre
La Première Guerre mondiale
sur le front occidental 1914-1918
◼ Le début de la guerre
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand,
héritier de l’empire austro-hongrois, est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe. Cet événement provoque une crise diplomatique dans
une Europe où le sentiment de puissance nationale est encore très fort. En quelques semaines,
le continent plonge dans la guerre par le jeu
des alliances militaires. Au 4 août, deux camps
se font face : les Empires centraux (Allemagne
et Autriche-Hongrie) et les puissances de l’Entente (France, Royaume-Uni, Russie et Serbie).
Deux front se forment et se figent dès l’automne,
après les premières batailles : à l’est, de la mer
Baltique à la mer Noire, à l’ouest, de la mer du
Nord à la Suisse. Les belligérants entrent alors
dans une guerre de position. Sur le front ouest,
les armées s’enterrent dans des tranchées et les
lignes ennemies qui se font face sont distantes
de quelques centaines à quelques dizaines de
mètres parfois. L’armée française occupe la partie méridionale de la ligne du front des Vosges à
la Somme et les troupes de l’Empire britannique
prennent le relais de la Somme à la mer du Nord.
◼ La violence des champs de bataille
La guerre se transforme vite en guerre de siège
où règnent l’artillerie, les mitrailleuses et de
nouvelles armes comme le gaz de combat. La
Première Guerre mondiale marque un tournant dans l’histoire des violences du champ de
bataille. Jamais dans l’histoire, la puissance du
feu avait atteint une telle intensité. En un jour, le
21 février 1916, les Allemands tirent un million
d’obus sur les positions françaises de Verdun.
Les soldats sont mal protégés et les atteintes au
corps sont très impressionnantes. Les blessures
sont, pour 70 % des cas, dues aux bombardements de l’artillerie.
55
◼ Des sociétés bouleversées
La durée de la guerre nécessite la mobilisation
des industries, des troupes coloniales et de la
société tout entière : la guerre devient totale. Devant l’allongement imprévu du conflit, les belligérants doivent faire face à des problèmes économiques nouveaux. Pour maintenir un effort de
guerre constant, il faut assurer une production
massive de matériel militaire et le ravitaillement
de l’armée et de la population. La mobilisation
des hommes impose de les remplacer dans leurs
activités civiles. Les femmes supportent alors
une grande part de la production économique,
dans les usines et dans les champs.
La guerre bouleverse également la conduite
de l’économie. Jusqu’en 1914, l’État intervenait peu ; désormais il doit organiser et financer
une grande partie de la production industrielle :
c’est l’économie de guerre. Face à des dépenses
croissantes, l’État augmente ses recettes en recourant notamment aux emprunts.
◼ La fin de la guerre
En 1917, deux événements marquent un tournant :
les Américains entrent en guerre auprès des
puissances de l’Entente et la révolution bolchevik
met fin à la guerre entre la Russie et les Empires
centraux. En 1918, la guerre de mouvement reprend donc : l’armée allemande lance de grandes
offensives et perce le front. Mais les contre-offensives alliées l’obligent à reculer et prennent définitivement l’avantage. En proie à une révolution,
l’Allemagne demande un armistice.
Il est signé le 11 novembre à Rethondes.
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Batailles du front occidental
◼ 1914 : une guerre de mouvement qui s’enlise
À l’été 1914, toute l’Europe est convaincue que la
guerre sera courte. Comme elle doit combattre
sur deux fronts, l’armée allemande veut vaincre
rapidement la France à l’ouest, avant de se retourner à l’est contre la Russie. A la fin août, sur
le front occidental, les offensives françaises en
Lorraine sont un échec quand l’offensive allemande menée à travers la Belgique est un succès
(Charleroi, Mons). Cette bataille des Frontières
oblige l’armée française à battre en retraite. Paris est menacé, mais en septembre, la bataille de
la Marne permet aux troupes alliées de repousser l’avancée allemande. Chaque armée tente
alors de déborder l’autre en direction de la mer
du Nord (batailles de l’Aisne et d’Ypres) : c’est la
« course à la mer ». En novembre, celle-ci prend
fin sans vainqueur. Un front continu s’établit alors
de la Mer du Nord jusqu’aux Vosges. Les armées
se font face et s’enterrent dans des tranchées : la
guerre de mouvement est terminée, la guerre de
position peut commencer.
◼ 1915-1917 : le temps des grandes offensives
meurtrières et stériles
Les offensives alliées pour rompre le front sont
inefficaces et extrêmement meurtrières. C’est le
cas dès 1915 lors des offensives de Champagne
et d’Artois. Le front des Vosges connaît également d’intenses combats durant toute l’année
sans qu’aucun avantage ne soit pris par l’un des
deux camps. Lors de la bataille de la Somme de
juillet à novembre 1916, les Britanniques perdent 500 000 hommes pour une avancée réduite
à quelques kilomètres. De son côté, l’armée al-
lemande tente d’épuiser l’armée française en
l’obligeant à une résistance acharnée à Verdun.
Cette bataille sans vainqueur dure toute l’année
1916 : 160 000 Français et 140 000 Allemands y
tombent au combat. Les échecs s’accumulent
encore en 1917. Lors de l’offensive du Chemin
des Dames en avril, 40 000 Français sont tués
en deux semaines et l’armée britannique perd
250 000 hommes dans la bataille de Passendale
de juillet à novembre.
◼ 1918 : la reprise de la guerre de mouvement
et les dernières offensives
Après la paix signée avec le nouveau pouvoir bolchevik russe le 3 mars 1917, les Allemands n’ont
plus à combattre sur le front oriental. Ils décident donc de reprendre la guerre de mouvement
à l’ouest en lançant de grandes offensives, notamment en Picardie. L’armée allemande espère
percer le front avant que les troupes américaines
ne puissent redonner l’avantage aux Alliés. Ils
sont tout près de réussir mais les armées alliées, placées sous le commandement unique du
général Foch, résistent et parviennent à contreattaquer à partir de l’été (deuxième bataille de
la Marne). Aidées par l’armée américaine en
Meuse et en Argonne, elles prennent définitivement l’avantage. Leur avancée s’arrête le 11 novembre à l’armistice.
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Mémoire et reconstruction
dans l’après-guerre
L’après-guerre est marqué par la volonté de commémorer le conflit et ses victimes. Très vite,
les lieux de combat deviennent des lieux de mémoire par la construction de cimetières et de
monuments commémoratifs. Parallèlement, un effort sans précédent est mené pour reconstruire les régions dévastées par la guerre.
◼ Commémorer : cimetières et mémoriaux
Avec presque 10 millions de morts, la Première
Guerre mondiale représente une catastrophe
majeure de l’histoire de l’humanité qui endeuille
pendant longtemps les sociétés.
Dès le conflit, les armées prennent soin,
lorsque les conditions de combat le permettent,
d’inhumer le corps des soldats tués. Juste après
la guerre, chaque nation se donne pour devoir
de célébrer le sacrifice de ses disparus et d’entretenir leur souvenir. À cet effet, des portions
du territoire français sont « nationalisés » au
profit des pays qui ont combattu sur le sol français. Français, Allemands et Américains regroupent leurs soldats dans de grandes nécropoles
comme dans le cimetière américain de MeuseArgonne à Romagne-sous-Montfaucon (Meuse)
ou dans les cimetières français et allemand de
Cerny-en-Laonnois(Aisne). Les Britanniques,
quant à eux, préfèrent conserver leurs cimetières disséminés au plus près de l’endroit où
les soldats ont été tués. L’Imperial War Graves
Commission fait ainsi construire et aménager
plusieurs centaines de cimetières organisés autour de la « croix du sacrifice » et de la « pierre
du souvenir » sur laquelle est gravé un verset de
la Bible Their name liveth for evermore.
De grands mémoriaux nationaux sont également érigés sur les champs de bataille pour
honorer collectivement et individuellement les
morts des combattants et notamment des disparus, comme à Thiepval au Mémorial francobritannique (Somme). Les Sud-Africains ont leur
mémorial à Longueval (Somme), les Canadiens
à Vimy (Pas-de-Calais), les Australiens un parc
mémoriel à Fromelles (Nord) et Villers-Bretonneux (Somme) et les Américains à Montfaucon
l’Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin), à Douaumont (Meuse), à Dormans (Marne), à Bellicourt
et Château-Thierry (Aisne) et à Notre-Damede-Lorette (Pas-de-Calais).
◼ Reconstruire
Dans les régions du front, les dommages matériels ont été considérables et de nombreux territoires ont été entièrement dévastés. En France,
plusieurs centaines de milliers de maisons et
d’édifices publics sont détruits, 2,5 millions
d’hectares de terres agricoles sont dévastés, 62
000 kilomètres de route, près de 2 000 km de canaux et 5 000 km de chemin de fer sont rendus
inutilisables.
L’effort de reconstruction a été à la hauteur
des dégâts de la guerre et au tout début des années 1930, les traces de la guerre ont presque
disparu des paysages urbains et agricoles. Dans
les campagnes, il a fallu déminer et combler
les tranchées. Dans les villes, la reconstruction
passe par des choix architecturaux parfois diamétralement opposés. Le centre historique de
la ville d’Arras (Pas-de-Calais) est ainsi reconstruit à l’identique. Mais la reconstruction permet
aussi à la modernité architecturale de s’exprimer comme aux Halles du Boulingrin à Reims
(Marne), à la gare de Lens (Pas-de-Calais), à
Saint-Quentin et à Soissons (Aisne) qui s’inscrivent dans le mouvement art-déco.
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Remerciements
Cet ouvrage a été réalisé avec l’aide des partenaires
de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale :
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Atout France
Comité régional du tourisme du Nord-Pas de Calais
Somme Tourisme
Agence de développement et
de réservation touristiques de l’Aisne
Comité régional du tourisme de Champagne-Ardenne
Comité régional du tourisme de Lorraine
Comité départemental du tourisme de la Meuse
14-18 Front des Vosges
Pour en savoir plus
http://int.rendezvousenfrance.com/fr/centenaire-grande-guerre
www.centenaire.org
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