Zusammenfassungen, résumés et curricula vitae
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Zusammenfassungen, résumés et curricula vitae
«Prix Média akademien-schweiz» 2012 Zusammenfassungen, résumés et curricula vitae Fleur Daugey (Naturwissenschaften) « Les filles de l'air », Juni/Juli 2012, « La Salamandre » L'intention du dossier «Les filles de l'air» paru dans le n°210 de La Salamandre est de faire découvrir la vie des libellules au grand public. Chacun connaît ces insectes aux couleurs chatoyantes visibles au bord des plans d'eau en été. Et pourtant peu de personnes savent qu'elles passent la plus grande partie de leur vie dans l'eau sous forme de larves ou qu'elles sont apparues sur Terre bien avant les dinosaures. L'objectif de ce travail est de dévoiler cet univers fascinant et toutes les caractéristiques biologiques uniques des libellules, dans un style accessible et attrayant. J'ai travaillé durant une année sur ces 24 pages, me suis rendue sur le terrain avec des spécialistes et ai compulsé la littérature scientifique francophone et anglophone sur le sujet pour décrypter les connaissances les plus récentes et les offrir à nos lecteurs. J'ai aussi travaillé avec l'illustratrice Emilie Vanvolsem sur les frises humoristiques qui ponctuent le dossier. Passionnée de nature et d'écriture depuis l'enfance, je suis devenue éthologue spécialisée dans la conservation des espèces menacées. J'ai obtenu le Master d'Ethologie appliquée de l'Université Paris 13 en 2005. Le début de ma carrière a été consacré à plusieurs ONG et réserves naturelles : sanctuaire pour chimpanzés en Guinée, projets de réintroduction de la cistude en Alsace et de perroquets au Costa Rica. Depuis 2009, je suis rédactrice pour la revue La Salamandre et participe ainsi au partage des connaissances naturalistes et scientifiques avec le plus grand nombre. En 2011, j'ai reçu le prix de l'information scientifique de la Fondation Alexandre Varenne, catégorie jeune journaliste. En 2012 je viens de débuter une carrière de journaliste et d'auteure indépendante. Akademien der Wissenschaften Schweiz Hirschengraben 11 3011 Bern Tel.: +41 (0)31 313 14 40 Fax: +41 (0)31 313 14 50 www.akademien-schweiz.ch Sabine Bitter und An Lac Truong Dinh (Geistes- und Sozialwissenschaften) «Fremdenlegionär und Deserteur: Das kurze Leben des Emil Selhofer», Sendung «Passage2», 9. März 2012, DRS 2 Der Schweizer Matrose Emil Selhofer verlässt 1944 seine Heimat und tritt in die französische Fremdenlegion ein, mit der er in den Indochinakrieg zieht. Dort wird er, wie er nach Hause schreibt, zum Verbrecher gemacht. Er desertiert und schliesst sich der vietnamesischen Befreiungsbewegung an, die den französischen Kolonialisten Widerstand leistet. Nach mehreren Jahren in der Fremde will Emil Selhofer zurück in die Schweiz, doch der Rückweg ist ihm versperrt. Seine Spur verliert sich im nordvietnamesischen Dschungel. An Lac Truong Dinh, 1981 geboren, studierte Geschichte und Soziologie an den Universitäten Basel, Lausanne und Freiburg im Breisgau. Er ist Doktorand am Historischen Seminar der Universitäten Basel und Bern. An Lac Truong Dinh übernahm diverse Stellvertretungen in den Bezirksschulen Möhlin und Frick für die Sekundarstufe I, arbeitete unter anderem als Hilfswerkvertreter für das Arbeiterhilfswerk Basel SAH sowie als wissenschaftlicher Assistent am Historischen Institut der Universität Bern. Er verfasste 2006 seine Lizenziatsarbeit zum Thema «Von der Fremdenlegion zum Viêt Minh: Emil Selhofer, ein Schweizer Überläufer im französischen Indochinakrieg», für die er ein summa cum laude erhielt. An Lac Truong Dinh skizziert in der Sendung von Sabine Bitter das intensive, aber kurze Leben des Schweizer Fremdenlegionärs und Deserteurs Emil Selhofer. Sabine Bitter ist 1963 in Basel geboren. Nach dem Studium der Geschichte, der deutschen Literatur-, Sprachwissenschaft und Philosophie an der Universität Basel, Technischen und Freien Universität in Berlin und dem Lizentiat über Kinderarbeit in der Schweizer Textilindustrie am Ende des 19. Jahrhunderts begann Sabine Bitter ihre Karriere als Journalistin und Redaktorin bei SRDRS. Seit 1990 ist sie beim Regionaljournal Basel in der Inlandredaktion und seit 2000 in der Redaktion Gesellschaft der Abteilung Kultur von SRF tätig. Sie ist zuständig für Themen im Bereich Geschichte, Bildung, Innenpolitik und Europa. Zwischen 2005 und 2008 war sie am Forschungsprojekt des Schweizerischen Nationalfonds über Verdingkinder in der Schweiz beteiligt. Sie ist Mitautorin des Buchs «Versorgt und vergessen. 2 Ehemalige Verdingkinder erzählen», herausgegeben von Loretta Seglias und Marco Leuenberger, erschienen 2008 im Rotpunktverlag. Sie ist regelmässig in Projekten für redaktionsübergreifende Sendereihen zu historischen und gesellschaftspolitischen Themen auf DRS2 tätig, etwa 2009 «Wunder, Wende, Wandel – 20 Jahre Mauerfall» und 2010/2012 die Konzeption der Reihe «Europäische Gespräche». Odette Frey (Medizin) «Medizin - nur teuer oder auch nützlich?», Sendung «Kontext», 16. Februar 2012, DRS 2 Welche Medizin wollen und können wir uns leisten? Diese Frage wird immer drängender angesichts der steigenden Gesundheitskosten – und auch angesichts medizinischer Massnahmen, deren Nutzen umstritten ist, die aber breit propagiert werden, wie etwa der PSA-Test. Welche Kosten ist die Allgemeinheit bereit zu übernehmen, wenn der Nutzen unklar ist oder nur sehr wenigen Menschen zu Gute kommt? In der Schweiz wird nun das sogenannte Health Technology Assessment eingeführt, das helfen soll, solche Fragen zu beantworten. Was taugt das Instrument? Odette Frey ist Wissenschaftsredaktorin beim Schweizer Radio und Fernsehen SRF. Sie berichtet für eine Vielzahl von Radiosendungen wie «Kontext», «Echo der Zeit» und «Wissenschaft DRS 2». In der Talk-Sendung «Wissenschaft im Gespräch» ist sie regelmässig als Moderatorin zu hören. Vor ihrer Zeit beim Radio arbeitete Odette Frey im Printjournalismus – sie war Wissenschaftsjournalistin bei der SonntagsZeitung und beim Nachrichtenmagazin Facts und arbeitete auch für den Tages-Anzeiger und das US-Magazin Discover. Studiert hat sie Mikrobiologie an der Universität Zürich und Wissenschaftsjournalismus an der New York University. Sie war Vorstandsmitglied des Schweizer Klubs für Wissenschaftsjournalismus und ist als Dozentin am Medienausbildungszentrum MAZ tätig. Sie ist 40 Jahre alt, verheiratet und Mutter eines Sohnes. 3 Cécile Guérin (Medizin) « Maladies rares : du laboratoire au traitement », Sendung « Impatience », 22 février 2012, RTS, la 1ère Elles sont rares mais concernent un demi-million de personnes en Suisse. Ces maladies dites orphelines sont mal connues des scientifiques et négligées par les laboratoires pharmaceutiques. La conséquence est qu'il faut des années d'attente pour espérer des traitements. Comment stimuler la recherche ? Pourquoi les maladies rares permettent aussi de découvrir des mécanismes biologiques dans des maladies plus fréquentes ? Quels sont les traitements qu'il faut privilégier ? Comment intéresser les laboratoires pharmaceutiques à ce domaine ? La Suisse va-t-elle mettre en place un cadre réglementaire au niveau national ? Cécile Guérin est journaliste scientifique à l’émission Impatience sur RTS-La Première. Elle travaille à la Radio Télévision Suisse depuis 2000. En presse écrite, elle a auparavant collaboré à Science et Vie Junior. Industries et Techniques, Libération, Le Courrier de l'UNESCO, Terre Sauvage, et Jeune Afrique. Elle a réalisé cinq films scientifiques pour le Centre National de la Documentation Pédagogique en France et a été écrivain de bord de la campagne d'exploration de la jonque La Boudeuse en Indonésie et Papouasie Nouvelle-Guinée. Sa formation est à la fois littéraire et journalistique (licence de Lettres Modernes à l'Université Sorbonne Nouvelle à Paris, Ecole de journalisme de Lille et de Paris), ainsi que scientifique (diplôme d’ingénieur à l'Université de Technologie de Compiègne ; diplôme d’études approfondies en philosophie des sciences, Université de Compiègne). Elle a 41 ans. 4 Olivier Dessibourg (Technische Wissenschaften) « Le jour où les robots penseront », 17 septembre 2012, « Le Temps » En 1997, Deep Blue, l'ordinateur de la firme IBM, battait aux échecs le meilleur joueur (humain) du monde. En 2011, Watson, nouveau supercalculateur d'IBM toujours, gagnait devant deux candidats en chair et en os à « Jeopardy! », un jeu de questions-réponses. De son côté, SiRi, l'assistant de l'iPhone4S, répond aux demandes qui lui sont faites par oral. Et depuis peu, des voitures roulent sans pilote à San Francisco, commandées par des ordinateurs programmés par les ingénieurs de Google. Au Pays de Galles enfin, un robot remplace les chercheurs dans leur travail, non seulement manuel, mais aussi intellectuel. Les robots seront-ils bientôt aussi intelligents que nous ? Voire plus ? Et dès qu'arrivera ce basculement, appelé « Singularité », ces machines surpasserontelles vite les être humains, au point de les assujettir sans que ces derniers s'en aperçoivent forcément ? Au fait, en étudiant le cerveau humain, l'homme parviendra-t-il à le simuler, comme veut le faire le Human Brain Project à l'EPFL ? Mais – question plus métaphysique – l'homme, avec l'intelligence de son cerveau, est-il seulement capable de comprendre cet objet vivant si complexe ? Bref, touche-t-on aux frontières de l'intelligence ? C'est en s'interrogeant sur ces idées vertigineuses, qui s'étalent de la réalité à la science-fiction (vraiment ?) et à la philosophie, que Le Temps s'est proposé de réaliser un numéro spécial en fin d'année 2011. Un sujet vaste qui touche à différents domaines des sciences techniques (mécanique, robotique, informatique, cybernétique, intelligence artificielle, microtechnique, nanotechnologie, électronique, etc.). Pour la réalisation de ce numéro, j'ai eu la chance de partir en reportage dans différents laboratoires actifs dans ces domaines, en Suisse, mais surtout dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis, où j'ai rencontré plusieurs experts qui m'ont fait découvrir la réalité de ces recherches passionnantes. Et qui, au lieu de me permettre de répondre à mes questions avec péremption, m'ont fait m'en poser mille autres... Physicien et mathématicien de formation, Olivier Dessibourg, 37 ans, a enseigné ces branches au niveau secondaire supérieur, avant de se tourner, dès 1999, vers le journalisme. Ceci d'abord à La Liberté de Fribourg, où il s'est efforcé de rendre présent la science et la technologie dans ce média qui en était largement dépourvu, notamment en valorisant les recherches menées à l'Université de Fribourg. Après deux ans en tant que chef-adjoint du Service de presse et informations du Fonds national suisse, à Berne, où il s'est occupé de diverses publications (Horizons, FNSinfo), il est retourné dans le monde de la presse écrite, au Temps, à Genève, en 2004. D'abord journaliste scientifique unique rattaché à la rubrique Société, il a ensuite mis sur pied en 2009 la 5 rubrique Sciences&Environnement et la page quotidienne dédiée dans ce journal, structure de trois personnes qu'il pilote encore aujourd'hui. Passionné de vulgarisation, défenseur des valeurs du journalisme également dans ce vaste domaine que sont les sciences, il estime que les journalistes ne doivent pas être de simples « passe-plats » ou des porte-voix de l'information scientifique, mais doivent porter sur celle-ci le même regard critique et le même scepticisme sain qui prévaut face à toute action de communication destinée à faire passer un message dans les médias. C'est en tous les cas l'idée de base qu'il transmet au Centre romand de formation des journalistes de Lausanne (CRFJ) ainsi qu'à l'Université de Genève, où il est invité à donner des cours de journalisme scientifique. Soucieux de défendre la place du journalisme scientifique de qualité dans les médias suisses, il s'engage depuis plusieurs années au sein de l'Association suisse du journalisme scientifique ASJS (www.science-jounalism.ch), dont il a repris la présidence le 15 juin 2012. Amateur de cyclisme, de cours à pied et de randonnées en montagne, de photographie et de musique, Olivier Dessibourg vit à La Conversion, près de Lausanne, avec sa famille. 6 This Wachter (Technische Wissenschaften) «Othmar Ammann, ein historisches Porträt», 26. Mai 2012, DRS 4 News Dieses Jahr begeht San Francisco das 75-Jahr-Jubiläum der Golden Gate Bridge. Die Eleganz dieser Hängebrücke geht massgeblich auf einen Schweizer Ingenieur zurück, der 1904 in die USA ausgewandert war und dort eine Bilderbuchkarriere als Brückenbauer machte: Othmar Ammann. Ammanns Lebens- und Arbeitsmittelpunkt war New York, wo er als Chefingenieur der Hafenbehörde viele Brücken projektierte, die noch heute das Stadtbild prägen, so die George-Washington-Bridge oder die VerrazanoNarrows-Bridge, die 1964 als längste Hängebrücke der Welt die Golden Gate Bridge ablöste. Das Porträt in der Form eines Radiofeatures geht mit vielen historischen Original-Tönen und mit Zitaten aus persönlichen Briefen dem Leben und Werk Othmar Ammanns nach. This Wachter wurde am 24. Januar 1966 in Gümligen geboren, wuchs in Wetzikon auf, machte ein Biologiestudium und eine Gymnasiallehrerausbildung an der Universität Bern. Nach Abschluss des Studiums machte er erste Schreibversuche bei der «Berner Zeitung». Nach zweieinhalb Jahren Kommunikationsarbeit bei der Pressestelle des Schweizerischen Nationalfonds stieg er in den Journalismus ein. Während mehrerer Jahre war er freier Wissenschaftsjournalist für verschiedene Zeitungen und Wissenschaftsredaktor (später auch Produzent und Inlandredaktor) bei der Zeitung «Der Bund». Seit Dezember 2007 ist er beim Infosender DRS 4 News von Schweizer Radio DRS als Produzent tätig. This Wachter ist verheiratet, hat zwei Kinder und lebt in Bern. 7