The Last Supper - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre

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The Last Supper - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre
© Mostafa Abdel Aty
Ahmed El Attar
The Last Supper
[9 – 15 novembre]
Avec le Festival dʼAutomne à Paris
Représentations : lundi, vendredi, samedi 20h30, mardi, jeudi 19h30, lundi 15h, relâche le mercredi
Tarifs : de 7€ à 24€
Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h
ou [email protected] et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com
Service de relation avec le public :
Théâtre de Gennevilliers — Sophie Bernet — 01 41 32 26 27 — [email protected]
Stéphanie Dufour — 01 41 32 26 21 — [email protected]
Juliette col — 01 41 32 26 18 — [email protected]
Ahmed El Attar
The Last Supper
[9 – 15 novembre]
Texte et mise en scène Ahmed El Attar
Musique Hassan Khan
Décor et costumes Hussein Baydoun
Lumière Charlie Aström
Réalisation sonore Hussein Sami
Avec Mahmoud El Haddad, Mohamed Hatem, M
arwa Tharwat, Boutros Boutros-Ghali (Pisso),
AbdelRahman Nasser, Ramsi Lehner, Nanda Mohammad, Mona Soliman, Mona et Ahmed Farag, Sayed
Ragab
Durée estimée : 50 mn
Spectacle en arabe - surtitres en français
Produit par Orient Productions et The Temple Independent Theatre Company
Coproduction Tamasi Collective Avec le soutien de Studio Emad Eddin et Swedish International Development Agency (SIDA)
En tournée
2015
18 – 24 juillet
9 – 15 novembre
18 novembre
21 novembre
24 – 25 novembre
Festival dʼAvignon
T2G – Théâtre de Gennevilliers
Lʼapostrophe Cergy
Toulon
Annecy
Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le
Conseil Général des Hauts-de-Seine.
The Last Supper
Lʼauteur et metteur en scène égyptien réunit autour dʼune table onze
personnages dʼune famille aisée cairote. Un repas ordinaire qui ne
manque pas de croquer les travers dʼune société qui tient à ses
privilèges et prérogatives au mépris de lʼintérêt général.
Le 11 février 2011, la révolution mettait fin à la présidence dʼHosni Moubarak.
Trois ans plus tard, le 8 juin 2014, lʼancien militaire Abdel Fattah al-Sissi
prend les commandes. Lʼélite cairote ne sʼen émeut pas. Cela nʼa pas
échappé comme mille autres détails apparemment insignifiants (comme la
confiscation du discours par une élite) à lʼauteur et metteur en scène Ahmed
El Attar. Acteur culturel de la génération béton, très engagé au Moyen-Orient,
directeur notamment du Downtown Contemporary Arts Festival dédié à la
création indépendante de plus en plus menacée. Avec ses complices de
toujours le compositeur Hassan Khan et le scénographe Hussein Baydoun, il
donne sa propre vision de la Cène.
Réunis autour dʼune table pour un banal souper, onze membres dʼune même
famille, de la nounou à la figure patriarcale du général, papotent pour tuer le
temps. Cette table sert de poste dʼobservation au metteur en scène, terrible
chroniqueur pour décrypter lʼinsouciance et la vacuité de la nukhba (lʼélite en
arabe), qui ne saurait renoncer à ses prérogatives de classe
économiquement dominante. «Pour moi, dit Ahmed El Attar, le théâtre, en
gros, lʼart, est un container de la vie. Lʼimage de la famille dresse un constat
de la société. Le rapport entre ses membres et la souveraineté du père (…)
correspond à celui existant entre le peuple et le président ».
Comme en écho à la prémonitoire Table verte de Kurt Jooss annonçant la
montée du fascisme et la deuxième guerre mondiale, The Last Supper
renseigne sur lʼEgypte dʼaprès Moubarak et ses nouveaux dirigeants. La
bourgeoisie, autrefois éclairée, sʼy délite.
M.-C.V.
Entretien avec Ahmed El Attar
Vous êtes le directeur de “The Temple Independent
Theatre Company” Quelle est lʼhistoire de votre
compagnie ?
Ahmed El Attar : Jʼai fondé ma compagnie à la fin
de mes études à lʼUniversité américaine du Caire, au
début des années 1990. Tout le mouvement
indépendant et alternatif est né en Égypte à la fin
des années 80, alors que le secteur du théâtre privé
était en plein déclin. En Égypte, il y avait une
tradition du théâtre privé très forte et très influente,
qui attirait de riches touristes venus de tout le monde
arabe, qui payaient leur ticket 300 $ pour aller voir
un spectacle où il y avait telle ou telle star. Après
lʼâge dʼor des années 1960 et 1970, le théâtre
égyptien a connu une crise touchant à la fois les
structures privées et les théâtres financés par lʼEtat,
tous deux désertés du public. Le mouvement
indépendant est donc issu de ce moment de
changement, où les pressions énormes politiques et
économiques ont pesé sur le théâtre privé et ont
remis en cause son fonctionnement. Des
compagnies de théâtre, des artistes, des institutions
ont émergé à cette époque.
Dans The Last Supper, vous mettez en scène une
famille bourgeoise. Quʼest-ce qui vous intéresse
dans cette classe sociale ?
Je crois que je veux me dresser contre un certain
type de discours, très présent en Égypte et véhiculé
justement par cette classe sociale. Quand on parle
des problèmes de notre pays, on parle toujours de
lʼanalphabétisme, de la pauvreté, et on accuse les
pauvres dʼêtre responsables des difficultés de
lʼÉgypte. Cʼest vraiment un discours facho. Mais le
vrai problème, ce sont ces gens qui ont le pouvoir et
lʼargent, qui ont les moyens de réfléchir, de
développer une conscience, qui ont voyagé, mais qui
nʼen font strictement rien. Ils sont ignares et sont
vides à lʼintérieur. Cʼest très grave car les ressources
qui affluent vers eux ne sont pas utilisées,
développées et partagées. On ne peut pas exiger
dʼun paysan qui a huit frères et sœurs, qui sʼest
marié à 16 ans, qui doit nourrir ses dix enfants, qui
ne sait ni lire ni écrire et qui vit dans une maison à la
campagne, de changer le pays. Mais celui qui a tout,
qui conduit des 4x4 et ne se soucie absolument pas
du monde, tandis que des centaines de milliers
dʼeuros ont été dépensés pour quʼil évolue, voilà ce
qui tire le pays vers le bas.
La bourgeoisie nʼa pas du tout été mise en danger
par la révolution. Comment définiriez-vous son rôle
actuellement ?
Rien nʼa changé. Les mêmes cercles sont au
pouvoir. Je dis rien nʼa changé, mais ce nʼest pas
tout à fait vrai. Jʼai confiance en la nature des
choses. Je crois que les changements ne peuvent se
faire que par étapes : un peuple qui a été oppressé
pendant soixante ans, qui nʼa pas lʼhabitude de la
liberté et de la dignité, ne va pas changer de pensée
du jour au lendemain. Cela prend du temps. Mais
déjà, il y a eu un début de confrontation entre les
générations. Certes, la jeune génération a été en
partie enfermée, décimée, mais elle revient en force.
Je pense que le monde arabe ne changera pas tant
que les fils nʼarriveront pas à tuer leur père comme
Œdipe lʼa fait. Cʼest ce qui sʼest passé avec
Moubarak, mais, comme on dit, les mauvaises
habitudes ont la vie dure. Quand les Égyptiens ont
élu Morsi, cʼest comme sʼils avaient reproduit
Moubarak, comme si Moubarak nʼétait quʼun nom,
un personnage, et pas lʼarchétype.
Selon vous, la famille serait le microcosme de la
société égyptienne. La démocratisation de la société
ne passerait que par une démocratisation de la
structure très patriarcale de la famille. Tout à fait. Mais je ne parle pas dʼune
démocratisation de la famille dans un sens littéral,
car ce nʼest pas la même chose – on nʼélit pas son
père, on ne choisit pas son père –, mais dʼun
réarrangement du pouvoir au sein de la famille. Le
père y est omniprésent et cʼest pour cela que, dans
tous mes spectacles, la figure du père est centrale.
Au père, on ne peut que lui dire “tu as tort, tu as
merdé, casse-toi, ça suffit”. Le père, cʼest le
président, cʼest Moubarak, cʼest Morsi, cʼest Sissi
maintenant. Dans ma prochaine création, je veux
parler de la relation à la mère. Cela sʼappellera
Mama, comme la chanson de Genesis. Dans The
Last Supper, la mère nʼest pas présente sur scène :
on lʼappelle tout le temps, mais elle ne vient jamais.
Jʼessaie de comprendre les dynamiques du pouvoir
au sein de la famille et de la société.
Depuis La Vie est belle ou En attendant mon oncle
dʼAmérique (2000), vous avez arrêté dʼécrire des
textes. Pourquoi ?
Après La Vie est belle ou En attendant mon oncle
dʼAmérique, jʼai arrêté dʼécrire dans un sens
classique et je me suis plutôt consacré à une écriture
de plateau. En regardant mon travail, je me rends
compte que je suis travaillé par le rapport à la
langue. Jʼai été élevé dans un pays du Tiers-Monde,
contrôlé par des militaires qui sʼhabillent en costard
cravate, dans lequel règne un discours
complètement mensonger, qui formate tous les
esprits et est divulgué par tout le monde – parents,
école, président : lʼÉgypte est le plus beau pays du
monde. Mais lorsque lʼon sort dans la rue, la réalité
saute aux yeux. Quand je suis rentré en Égypte à 16
ans, après avoir passé une année en France, jʼavais
énormément changé et jʼai perçu tous ces discours
qui façonnent la réalité égyptienne. Depuis, je ne
cesse dʼaffronter ce rapport au discours et au
mensonge dans mon travail. Avec Maman, je vais
gagner des millions, Othello ou Qui a peur de
William Shakespeare?, jʼai récupéré des textes : des
bouts de textes dʼécole, le serment républicain et jʼai
ajouté des morceaux de textes que jʼécrivais, comme
si je ne voulais plus de la fiction, comme si je voulais
recomposer les histoires par dʼautres bouts
dʼhistoires.
The Last Supper marque votre retour au texte. Dʼoù
est née lʼenvie de vous confronter à nouveau à
lʼécriture dʼun texte théâtral ?
Je ne peux pas dire. Après la Révolution, on pensait
tous que tout allait changer. Je me souviens dʼune
conversation téléphonique que jʼai eue avec Hassan
Khan, mon grand ami et collaborateur, après le
départ de Moubarak. Je lui disais : mais quʼest-ce
quʼon va faire ? Je ne me considère pas comme un
militant, mais je me nourris de cette situation
politique. Quand jʼattaque la famille, jʼattaque la
société ; jʼattaque le père, jʼattaque le président. Six
mois plus tard, je me suis effectivement rendu
compte que tout restait à faire. On a changé de
façade, mais les questions de fond restent entières.
Jʼétais choqué de voir que la bourgeoisie égyptienne
nʼétait jamais affectée : le monde peut sʼécrouler,
changer, ces gens continuent à vivre comme si de
rien nʼétait. Cʼest de ce sentiment quʼest né The Last
Supper, que jʼai mis un an à écrire. Dans ce projet, je
confronte les spectateurs à un texte qui nʼa aucun
sens. Les gens sur scène parlent, rient, pleurent, il y
a des moments dʼémotion très forts, mais si on
écoute vraiment ce quʼils disent, il nʼy a aucun sens
à tout ça. Pour cette création, jʼai relu Tchekhov, car
je sentais que jʼallais y trouver quelque chose qui
mʼintéresse : des gens qui parlent pour ne rien dire,
mais qui reflètent un état de décrépitude de la
société. Je travaille à partir de sujets dits “dʼactualité”
- pas lʼactualité dans le sens de le Révolution, mais
des choses que je connais et qui font partie du
monde de la bourgeoisie.
Vous dites que vos personnages disposent dʼune
relative autonomie par rapport au texte que vous
avez écrit. Quʼest-ce que ça veut dire plus
concrètement ?
Quand je commence à répéter avec les acteurs, je
nʼutilise pas le texte. Ce qui mʼintéresse, cʼest de
créer avec eux des personnages qui ne sont pas
attachés au texte. Pendant deux-trois mois, on se
concentre sur des exercices dʼimprovisation, non pas
pour en faire émerger un texte, mais pour travailler la
concentration et lʼénergie. Jʼai développé cette
méthode au contact de Jean-Michel Bruyère, qui a
énormément influencé mon travail. Jʼutilise ces outils
pour créer un ensemble dʼacteurs qui sont capables
dʼêtre sur scène pendant de longues périodes sans
nʼavoir rien à dire. Dans le spectacle, il y a des
personnages qui ne parlent pas du tout, mais qui
sont présents, qui ont des choses à faire. Je cherche
quelque chose dʼorganique.
Quelle est la signification du titre, The Last Supper,
qui évoque la Cène ?
Je ne sais pas pourquoi, mais, en commençant le
spectacle, jʼavais en tête lʼimage de la Cène. Peutêtre aussi parce quʼil y a la dimension de la trahison,
qui plane sur le tableau du dernier repas du Christ
avec ses disciples. Dans mon esprit, la confrontation
de Judas et du Christ, cʼest un peu la confrontation
du fils aîné et de son père. Pour moi, Judas nʼest
pas juste un traître ; cʼest quelquʼun qui a affronté le
Christ. Oui, il lʼa vendu, mais il ne lui a pas obéi.
Mais tout ça nʼapparaît absolument pas dans le
spectacle. Jʼai choisi lʼimage de la Cène dans mon
spectacle, non pas pour faire référence à une
symbolique religieuse, mais pour me réapproprier sa
signification à travers le thème de la famille que je
choisis dʼaborder. Lʼidée nʼest pas dʼévoquer une
culture chrétienne – ou musulmane dʼailleurs- mais
plutôt dʼen utiliser les images, les symboles. Jʼai volé
cette image et jʼai laissé sa signification de côté. Le
père, ce nʼest pas le Christ non plus : cʼest un petit
gros avec un cigare, qui rigole et qui parle tout le
temps dʼargent.
Y a-t-il des confrontations sociales ?
Bien sûr. Les deux sujets qui mʼintéressent sont la
place du père dans la famille et le rapport entre
maître et serviteur. LʼÉgypte est un pays de classes.
Chez nous, le racisme est un racisme de classes qui
est très apparent, mais aussi très subtil. On porte sa
classe sociale en sortant de chez soi. Elle est
présente dans la façon dont on parle aux gens, dont
on sʼhabille, dont les individus se regardent.
Comment ce spectacle a été reçu dans votre pays ?
Très bien. Il y a plusieurs niveaux de réception. Les
gens ont beaucoup ri au début, mais beaucoup
moins à la fin. On sʼamuse beaucoup, mais en fait ce
nʼest pas si drôle car les gens se reconnaissent. Les
jeunes sont ravis car, dʼune certaine façon, je dis ce
quʼils ont envie de dire. Dʼautres ont été, jʼimagine,
confrontés à leur propre vie. Certains ont compris,
dʼautres non.
Propos recueillis par Marion Siéfert pour le Festival
d'Automne à Paris.
Biographies
Ahmed El Attar
Ahmed El Attar est metteur en scène, traducteur, auteur dramatique et operateur culturel indépendant.
Il est le fondateur et le directeur général de Studio Emad Eddin Foundation ; un projet unique offrant des espaces
de répétitions et de formation à des artistes indépendants dans le domaine des arts vivants en Egypte. Il est
également le fondateur et le directeur artistique dʼOrient Productions, de Temple Independent Theater Company et
du Downtown Contemporary Arts Festival (D-CAF). Il est de même le directeur artistique du théâtre Falaki au
Caire.
El Attar dispose dʼune licence en Théâtre (1992) de lʼUniversité américaine du Caire, et dʼun master en arts et
gestion culturelle de Paris III Sorbonne Nouvelle (2001). En 2009, il obtient la bourse Chevening et suit le
Programme Clore pour la formation des directeurs culturels (Royaume-Uni). Il effectue également une résidence
artistique à la fondation CEC Artslink (Etats-Unis) en 2013. Actuellement, il fait partie des directeurs exécutifs du
programme National Arts Strategies (NAS) (Etats-Unis ; 2014 -2015).
Son œuvre théâtrale comprend: La vie est belle ou en attendant mon oncle dʼAmérique (2000); Maman, je veux
gagner des millions (2004) ; F**K Darwin ou comment jʼai appris à aimer le socialisme (2007) ; De lʼimportance
dʼêtre un arabe (2009). Ses créations ont été présentées en Egypte, Liban, Jordanie, Suède, Portugal, Allemagne,
Belgique, Pays-Bas, France, Suisse, Italie, Croatie, Monténégro, Royaume-Uni et Emirats Arabes Unis.
F**K Darwin ou comment jʼai appris à aimer le socialisme, voit le prix du meilleur acteur décerné à Sayed Ragab –
collaborateur de longue date- au cours de la 22ème édition du Festival international de théâtre expérimental du
Caire.
El Attar a été choisi par lʼédition arabe de Newsweek (26/04/2005) comme lʼune des 42 personnalités dont
lʼinfluence a produit des changements significatifs dans le monde arabe. En janvier 2010, El Attar reçoit le prix du
meilleur texte dramatique pour sa pièce La vie est belle ou en attendant mon oncle dʼAmérique, décerné par la
Fondation Sawiris pour le développement social.
En 2013, il reçoit le prix des pionniers dʼEgypte décerné par la fondation Synergos (USA).
LES ACTEURS
MAHMOUD EL HADDAD
Mahmoud El Haddad, né à Alexandrie en juillet 199O, vit au Caire où il poursuit ses études de droit à lʼUniversité
du Caire.
En 2005, il fait partie des troupes de théâtre scolaire. En 2007, il est membre dʼune troupe de théâtre universitaire.
En 2012, il fait ses premiers pas dans le domaine de la danse contemporaine. En 2014,
il fonde “Hand Made” (Fait main), compagnie de théâtre indépendant. Il met en scène sa première création
“Allitération incomplète”, un spectacle de théâtre en mouvement, présenté à plusieurs reprises au Caire en
automne 2014.
MOHAMED HATEM
Mohamed Hatem est un acteur et metteur en scène égyptien. Après avoir obtenu sa licence de droit à lʼUniversité
du Caire, il poursuit actuellement des études de théâtre (interprétation et mise en scène) à lʼAcadémie des Arts. Il
a participé à plusieurs stages de jeu et mise en scène, notamment au laboratoire de mise en scène au sein de
lʼOld Vic à Londres et au Studio dʼ Ahmed Kamal au Caire. Au théâtre, il joue et met en scène. Il interprète
également des rôles dans des séries télévisées ainsi que dans des films indépendants.
MARWA THARWAT
Marwa Tharwat exerce en tant quʼactrice professionnelle depuis 2008. Elle participe à plusieurs productions
théâtrales dont Chicago et Al Lays (Le lion), et apparait dans de nombreux courts métrages indépendants, séries
télévisées et trois longs métrages parmi lesquels Asmaa et X-large. Elle participe également à des stages de jeu
dʼacteur et de psychodrame.
BOUTROS BOUTROS-GHALI (PISSO)
Boutros Boutros-Ghali fait ses études à lʼInstitut des Beaux-Arts de Paris. De retour en Egypte, il rejoint la troupe
de théâtre El Warsha, dirigé par Hassan El Geretly. Avec une carrière artistique débutée en 1974, le travail de
Boutros-Ghali sʼétend du théâtre au cinéma ainsi quʼaux arts appliqués. Les spectacles auxquels il participe sont
présentés dans divers festivals internationaux : le dernier en date, Le prince séquestré, au festival D-CAF au
Caire, à Marseille (2013), au festival de théâtre de lʼAfrique de lʼOuest (Sénégal, 2013). Il interprète des rôles au
cinéma
et à la télévision comme dans “Al Moussafer”, “Le voyageur” (2008) et dans “Moga hara” (Vague de chaleur)
(2013). Sa dernière exposition constituée dʼobjets en verre (2012) a été présentée au Centre culturel italien du
Caire.
ABDEL RAHMAN NASSER
Metteur en scène et acteur. Il obtient son diplôme de réalisation cinématographique (Université française du Caire)
et réalise deux courts métrages: “Contusions” et “Conflit”. Abdel Rahman est sélectionné en 2013 pour participer
au Festival international Shakespeare à Abu Dhabi où il joue dans Macbeth. Ses autres performances en Egypte
incluent “Il était une fois”, “Hier”, “aujourdʼhui et demain” et “Taxi”. Il est membre du Studio dʼAhmed Kamal
(formation au jeu dʼacteur) et participe également à lʼatelier de psychodrame de Mohamed Hamdi. Abdel Rahman
est à présent professeur assistant à la Faculté des Lettres de lʼUniversité du Caire, dans la section Littérature
anglaise, tandis quʼil prépare un master en Théâtre.
RAMSI LEHNER
Ramsi Lehner est diplômé en arts visuels et performances (Université américaine du Caire). Il a participé en tant
quʼacteur aux tournées internationales produites par Le Temple, compagnie de théâtre indépendant. Il est
également membre fondateur de la compagnie de théâtre des anciens élèves de lʼUniversité américaine du Caire
(ACT) où il joue et met en scène.
Au cinéma, il joue dans “Lʼor noir” de Jean-Jacques Annaud, ainsi que dans “Harag wi Marag” (Cohue) de Nadine
Khan, film ayant obtenu le prix du jury au Festival international du film de Dubai (2012).
A la télévision, Ramsi joue dans “El sabaʼ wasaya” (Les sept testaments) entre autres participations. Il a
également produit des œuvres musicales durant les quinze dernières années dont deux albums en vente.
The Last Supper est le quatrième spectacle, depuis 2004, pour lequel Ramsi collabore avec Ahmed El Attar.
NANDA MOHAMMAD
Diplômée de lʼInstitut supérieur dʼart dramatique de Damas, lʼactrice syrienne Nanda Mohammad a travaillé en
Syrie avec dʼéminents metteurs en scène tels Naïla El Atrache, Amal Omran, Samer Omran, Jihad Saad et Omar
Abou Saada ; et est apparue dans de nombreuses séries télévisées syriennes. Nanda Mohammad collabore
régulièrement avec des metteurs en scène internationaux, comme Tim Supple (UK), Jean-Michel Pesenti
(France), Nullo Facchini (Danemark), Khaled Al-Tarefi (Palestine), Catherine Schaub Abkarian (France), Laila
Soliman (Egypte) entre autres. Nanda dispense également des formations vocales et de théâtre. Elle a ainsi
participé à la production théâtrale ʻSyrie – les femmes troyennesʼ pour laquelle elle a entraîné des réfugiées
syriennes à sʼinvestir dans cette pièce présentée à Amman et Genève. En 2012, elle sʼest installée en Egypte
mais continue de travailler sur des projets syriens en plus de ses rôles dans différents spectacles égyptiens. Elle
travaille depuis 2013 à la formation vocale des acteurs de la compagnie El Warsha à la renommée internationale.
MONA SOLIMAN
Mona Soliman a débuté sa carrière dʼactrice il y a six ans au théâtre de son université avant de travailler avec le
metteur en scène Tarek El Dowery au théâtre El Hanager.
Mona Soliman a également de lʼexpérience dans la danse contemporaine. Elle a participé aux spectacles
Complaisance et colère, Les sauterelles, Sucre salé et De la légèreté. Elle a aussi suivi des stages de danse
contemporaine avec Karima Mansour et Ezzat Ismaïl.
SAYED RAGAB
Sayed Ragab est un acteur, écrivain et conteur reconnu. Il est membre fondateur de la compagnie El Warsha. Il
est le seul acteur à avoir obtenu à deux reprises le prix du meilleur acteur (1993 et 2007) décerné par le Festival
international de théâtre expérimental du Caire. Il est également lauréat du prix du meilleur acteur plusieurs
années consécutives au Workersʼ Theatre Festival. Il obtient plusieurs prix pour ses rôles au cinéma et à la
télévision, notamment dans “Moga hara” (Vague de chaleur) et “Asia”. Auteur de plusieurs récits, contes et
scénarios, son œuvre est traduite en anglais et en espagnol. Son adaptation de “Songe dʼune nuit dʼété”,
commandée par une production arabo-suédoise, est présentée à Alexandrie et en Suède en 2003. Ragab
travaille en collaboration et de manière continue avec Ahmed El Attar depuis 2002.
Infos pratiques
T2G - Théâtre de Gennevilliers
Fondateur Bernard Sobel
Direction Pascal Rambert
41 avenue des Grésillons
92230 Gennevilliers
Standard + 33 [0]1 41 32 26 10
www.theatre2gennevilliers.com
Réservation
sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26
du mardi au samedi de 13h à 19h
télépaiement par carte bancaire
Vente en ligne sur :
www.theatre2gennevilliers.com
Revendeurs habituels :
Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com,
Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale 0,12 euros/min),
Starter Plus, Billetreduc, Kiosque jeune, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X,
Maison du Tourisme de Gennevilliers, Maison du Tourisme dʼAsnières-sur-Seine
Accessibilité
Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Navettes retour vers Paris
Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris.
Arrêts desservis : Place de Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République.
Accès Métro
Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] sortie [1] puis suivre les
flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren
Accès Bus
Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire
Accès voiture
- Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy,
direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue
des Grésillons.
- Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth.
Parking payant gardé à proximité.
Le Restaurant
Au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle
Marie–Christine Vernay
Les textes signés par Marie–Christine Vernay (M.-C.V.) lui ont été commandés par le T2G pour le programme 2015-2016.

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